D.501 – Les bienfaits du pardon
Par Joseph Sakala
Tout ce que nous faisons a un prix. Le coût peut s’évaluer en argent, en temps, par le déploiement physique ou mental, ou même par un travail qui affecte notre santé émotionnelle et notre bien-être. Parfois, le coût de nos actions est imposé aux personnes que nous aimons. Ne pas pardonner aux autres entraîne un coût terrible. Car il y a le prix à payer pour ne pas pardonner à celui ou à celle qui nous a fait du tort. En effet, il y a des pénalités qui nous sont imposées pour ne pas avoir pardonné à l’autre. Pardonner à une personne peut être la chose la plus difficile, parce que la personne a une dette envers vous et seule la personne qui tient en main la facture de cette dette peut choisir de pardonner.
En psychologie, le pardon est le choix délibéré de laisser tomber la colère ou le ressentiment envers l’individu qui vous a causé du mal. Et le pardon revient alors à libérer la personne fautive de sa dette envers vous. Des recherches médicales furent conduites dans des hôpitaux, ainsi que dans les universités, pour découvrir que le pardon amène des bienfaits de santé. Dans ces bienfaits, il y a la baisse de pression ainsi que du rythme cardiaque, une diminution du stress, moins d’anxiété, un meilleur sommeil et une amélioration du bien-être psychologique. La personne qui pardonne acquiert une plus grande paix d’esprit, car la négativité est remplacée par un esprit positif, des relations plus saines et même un système immunitaire plus fort. Donc, nous découvrons qu’il y a des bienfaits extraordinaires dans l’acte de pardonner.
Tandis que les gens qui gardent de l’amertume contre ceux qui les oppriment et refusent de pardonner souffriront des pénalités physiques et morales pour leur colère, leur haine, leur amertume, leur état dépressif et leur anxiété. Car toutes ces choses auront des conséquences néfastes sur leur bien-être physique et mental. Ceux qui étudient les religions du monde comprennent qu’un des plus grands éléments distinctifs du christianisme est le pardon du péché que Jésus-Christ a rendu possible par Sa crucifixion qu’Il a endurée pour le bien-être de l’humanité. Son sang versé couvre la pénalité pour les péchés des croyants, rendant possible notre réconciliation avec Dieu Lui-même, Qui étend sur nous la promesse d’une vie éternelle.
Mais la chose la plus intéressante dans tout cela, c’est que Jésus nous demande de pardonner à ceux qui nous ont offensés avant de nous pardonner nos péchés. Regardez ce que Christ nous demande de faire, dans Luc 6:35-37 : « Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans en rien espérer, et votre récompense sera grande, et vous serez les enfants du Très-Haut, parce qu’il est bon envers les ingrats et les méchants. Soyez donc miséricordieux, comme aussi votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; pardonnez et on vous pardonnera. »
Nous découvrons la même chose, dans Matthieu 6:12, 14-15, où Jésus nous dit clairement : « Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ….Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres. » C’est vraiment sérieux ! La conséquence de ne pas pardonner aux autres, c’est que Dieu ne nous pardonnera pas non plus. Et sans Son pardon, nous sommes condamnés à mort. Ceci est une lourde conséquence à subir.
On pourrait rechercher des citations sur le pardon pour nous apercevoir que quelques-uns saisissent ce que cela veut dire de pardonner, tandis que d’autres ratent entièrement le but. Par exemple, la Bible nous dit qu’il faut pardonner jusqu’à septante (soixante-dix) fois sept fois ; donc, on pourrait tenir un livre de compte. Vraiment ? Celui ou celle qui fait cela est en train de manquer le but destiné au pardon. Un autre déclarera que la Bible nous dit de pardonner à nos ennemis parce que cela les ennuie énormément. C’est aussi un manque de compassion. Tous devraient lire la parabole de Christ dans Matthieu 18:23-27, où Jésus déclare : « C’est pourquoi le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut compter avec ses serviteurs. Quand il eut commencé de compter, on lui en amena un qui lui devait dix mille talents ; et parce qu’il n’avait pas de quoi payer, son maître commanda qu’il fût vendu, lui, sa femme et ses enfants, et tout ce qu’il avait, afin que la dette fût payée. Et ce serviteur, se jetant à terre, le suppliait, en disant : Seigneur, aie patience envers moi, et je te payerai tout. Alors le maître de ce serviteur, ému de compassion, le laissa aller, et lui remit la dette. »
« Mais ce serviteur, étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service, qui lui devait cent deniers, et, l’ayant saisi, il l’étranglait, en disant : Paye-moi ce que tu me dois. Et son compagnon de service, se jetant à ses pieds, le suppliait, en disant : Aie patience envers moi, et je te payerai tout. Mais lui ne le voulut point, et, s’en étant allé, le fit jeter en prison, jusqu’à ce qu’il eût payé la dette. Ses compagnons de service, voyant ce qui s’était passé, en furent fort attristés ; et ils vinrent rapporter à leur maître tout ce qui était arrivé. Alors son maître le fit venir et lui dit : Méchant serviteur, je t’avais remis toute cette dette, parce que tu m’en avais prié ; ne te fallait-il pas aussi avoir pitié de ton compagnon de service, comme j’avais eu pitié de toi ? Et son maître, étant irrité, le livra aux sergents, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il lui devait » (Matthieu 18:28-34).
Et Jésus conclut en disant : « C’est ainsi que vous fera mon Père céleste, si vous ne pardonnez pas, chacun de vous, de tout son cœur, à son frère ses fautes » (Matthieu 18:35). Cela fait partie de ce que c’est que d’être un véritable chrétien. Êtes-vous parfois tourmentés par des sentiments de culpabilité ? Avez-vous la sensation d’avoir mal agi au-dedans de vous, ruminant des pensées de honte ou d’infériorité ? Vous n’êtes pas seuls. Mais pourquoi, en tant que chrétiens, devrions-nous vivre de la culpabilité ? En effet, la culpabilité joue un rôle vital dans le plan de Dieu. Mais quel est ce rôle ? Quelle serait votre attitude devant votre culpabilité ?
La culpabilité est définie comme l’état dans lequel l’on se trouve après avoir commis une offense, un crime, une violation ou un acte de méchanceté, spécialement contre une loi morale ou pénale. Elle est également comprise comme étant une sensation de remords ou de responsabilité pour quelque offense, crime ou mauvaise action. La culpabilité est alors une réaction humaine naturelle lorsqu’on brise des lois. Quand quelqu’un brûle un feu rouge, il ou elle est coupable. La personne a enfreint une loi de la route. La même chose est vraie lorsque quelqu’un brise une loi spirituelle d’amour envers Dieu. Il en résulte de la culpabilité et, après avoir brisé cette loi, nous ressentons une responsabilité. Mais quelle est cette responsabilité ?
Il y a environ 2 000 ans de cela, la Parole de Dieu — le Logos, ou Porte Parole : « …étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2:6-7). Il est donc né d’une vierge. « Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:22-23). Et ce Fils était déjà prédestiné à être Sauveur et Messie, Jésus et Christ.
Jésus est entré dans le monde pour plusieurs raisons, dont une était de mourir dans l’ignominie sur la croix, par les mains des hommes mal guidés. Pourquoi ? Afin de payer la rançon pour chaque péché commis par tous les humains qui avaient déjà vécus et qui vivraient après Lui. Parce que, dans la Bible, nous lisons clairement : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24). C’est une coriace réalité !
Tous ont péché et, parce que tous ont péché, tous ont eu une part directe dans la mort de notre Sauveur Jésus-Christ. La culpabilité qui survient lorsque nous brisons une loi de Dieu arrive simplement parce que nous en sommes responsables. Ça ne sert à rien de blâmer les soldats romains ou bien les Juifs, nous sommes également responsables, car : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Donc, lorsque nous péchons, nous ajoutons encore plus de culpabilité et de responsabilité personnelle dans la mort de Christ. Alors, que devrions-nous faire afin de nous débarrasser de la culpabilité qui vient avec le péché ?
La réponse se trouve dans le message que Jésus est venu prêcher. Dans Marc 1:14-15, nous pouvons lire : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Jésus est venu prêcher le repentir ! Mais que veut dire se repentir ? Le mot « repentir », dans le Nouveau Testament, est traduit du mot grec metanoeo. Ce mot veut dire « penser différemment après ». Ce n’est qu’après une sincère confession du cœur, une repentance totale de nos péchés devant Dieu et l’acceptation de Jésus Christ comme notre Sauveur, que la culpabilité, qui s’est accumulée durant toute notre vie, peut enfin être enlevée.
Au jour de la Pentecôte, Pierre a prononcé un sermon inspiré par le Saint-Esprit et, dans Actes 2:37-41 : « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera. Et il les conjurait par plusieurs autres discours et les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette race perverse. Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. »
La psychologie nous enseigne des méthodes sans fin pour penser en faisant abstraction de notre état de culpabilité, mais la vérité est que nous sommes coupables parce que nous avons commis des péchés contre Dieu. Le roi David avait compris cela et déclara, dans Psaume 51:2-6 : « Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba. O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. » Pourtant, David avait couché avec Bath-Shéba et il avait fait tuer Uri, son époux, mais son péché réel était contre Dieu. Je vous suggère fortement de lire ce Psaume au complet.
Ultimement parlant, nos péchés sont toujours contre Dieu et c’est seulement en venant vers Dieu dans la prière que nous pouvons être libérés de la responsabilité que nous portons de la mort de Christ. Si vous êtes criblé par la culpabilité, allez vers Dieu et criez à Lui pour obtenir le véritable pardon, et relisez le Psaume 51 au complet, le Psaume de la repentance, et mettez-vous à rechercher Dieu de tout votre cœur. Commencez par agir selon la vérité de la Bible. Et vous serez libéré de la plaie de la culpabilité. Sondez les Écritures pour développer un véritable sens de l’honneur. Quelle est votre définition de l’honneur ? Dans les temps passés le mot « honneur » était réservé à ceux qui avaient le sens exceptionnellement élevé de l’honnêteté, de l’intégrité et de la loyauté.
Récemment, le mot « honneur » a été utilisé d’une manière malsaine par ceux qui tentent de personnifier ces trois vertus. « Honneur » est devenu une façon acceptable de décrire un homme qui déclare sauver sa propre justice en prenant la vie de son épouse ou de sa fille. Des crimes d’honneur sont-ils le genre de problème qui ne se pose qu’ailleurs dans le monde ? Le croiriez-vous si je vous disais qu’il y a eu au moins une douzaine de crimes d’honneur au Canada dans les dix dernières années ? Pendant que tout meurtre est une tache sur notre société et un affront à notre Créateur, c’est une véritable insulte que d’appeler un tel acte « un meurtre honorable ».
Dans la plupart des cas, un crime d’honneur a lieu lorsque la femme ou la fille commet le péché d’adultère ou de fornication et l’homme lui enlève la vie afin de restaurer l’honneur de sa famille. Est-ce que le fait de tuer une personne pour l’honneur lui enlève son péché ? Paul rend très clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). En plus de cela, les Écritures nous instruisent également sur le fait que la vengeance appartient à Dieu. « Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple » (Hébreux 10:30). Jésus fut tenté par les pharisiens dans une situation impliquant une femme qui a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Les pharisiens et l’élite de l’époque étaient prêts à lapider cette femme, mais avant d’agir ils demandèrent à Jésus ce qu’ils devaient faire. Non pas pour chercher Son conseil, car leur idée était déjà faite, mais ils voulaient Le défier par un test. Alors, Jésus aurait-Il consenti à leur permettre de commettre un crime d’honneur parce que : « Moïse nous a ordonné dans la loi, de lapider de telles personnes ; toi donc qu’en dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de le pouvoir accuser » (Jean 8:5-6). Non ! Jésus n’était pas du tout consentant ! « Et comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché, lui jette le premier la pierre » (Jean 8:7). Avec cette brève déclaration, Jésus a établi le fait que nous ne sommes pas dignes de livrer quelqu’un à la pénalité du péché.
Nous venons de voir que : « le salaire du péché, c’est la mort ». Et, dans Romains 3:23 : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. » Alors, si c’était notre travail de punir chaque personne pour ses péchés, il ne resterait aucun être humain sur toute la terre ! Notez cependant que Jésus n’a pas dit à la femme adultère que ce qu’elle faisait était bien correct. Jésus lui a plutôt dit : « Je ne te condamne pas non plus ; va et ne pèche plus » (Jean 8:11). Christ avait épargné la vie de cette femme et lui a donné l’opportunité de se repentir de ses péchés et de se soumettre à Dieu. Malheureusement, des milliers de femmes dans le monde n’ont pas eu cette chance, car elles ont été tuées pour un mauvais sens de l’honneur.
Une des vérités les plus remarquables de la Bible est que ces femmes assassinées par leur mari, ou tout autre justicier, auront la chance de corriger leur vie. Car le jour vient où tout individu décédé sans avoir connu le vrai Dieu et comprendre vraiment la voie qu’Il lui prépare durant sa vie, aura l’opportunité et sa première chance de bâtir une relation avec son Créateur. Ce sera le jugement du Grand Trône Blanc qui, en passant, n’est pas blanc par pur hasard ; il est blanc parce que le blanc représente la miséricorde de Dieu. Il sera expliqué à tous les bénéficiaires de cette Deuxième Résurrection le merveilleux plan de salut de Dieu, où chaque homme, chaque femme et chaque enfant qui ont vécu auront enfin l’occasion de connaître Jésus et d’apprendre de Lui comment vivre selon Sa voie. Tout leur sera enseigné sur la façon de réussir et chacun aura sa vraie chance de vivre une vie honorable.
Mais en ce monde-ci, en attendant ce précieux moment où nous serons avec Jésus, sommes-nous prêts à vivre les moments difficiles qui se préparent ici-bas ? Si vous suivez les nouvelles mondiales, vous devez sûrement réaliser que les semences sont présentement semées partout pour faire apparaître la Bête de l’Apocalypse. De plus en plus, nous voyons se réaliser les avertissements donnés par Dieu à Son peuple de jadis. Dans Lévitique 26:14-20, nous lisons : « Mais si vous ne m’écoutez pas, et si vous ne pratiquez pas tous ces commandements, si vous méprisez mes ordonnances, et si votre âme a mes lois en aversion, pour ne pas pratiquer tous mes commandements, et pour enfreindre mon alliance, voici alors ce que je vous ferai : Je ferai venir sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui consumeront vos yeux et accableront votre âme ; vous sèmerez en vain votre semence : vos ennemis la mangeront. Et je tournerai ma face contre vous ; vous serez battus devant vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez sans que personne vous poursuive. Que si, malgré cela, vous ne m’écoutez pas, j’en ajouterai sept fois autant pour vous châtier, à cause de vos péchés ; et je briserai l’orgueil de votre force. Je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain. Votre force se consumera en vain ; votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits. »
Vraiment, lorsque Dieu est abandonné, de mauvaises choses commencent à arriver. Les Écritures nous disent : « Lorsqu’il n’y a point de vision, le peuple est sans frein ; mais heureux est celui qui garde la loi ! Ce n’est pas par des paroles qu’on corrige un esclave ; car il entend bien, mais ne répond pas. As-tu vu un homme étourdi dans ses paroles ? Il y a plus à espérer d’un fou que de lui » (Proverbes 29:18-20). Regardez autour de vous et écoutez parler ceux qui mènent le monde présentement. Coupés du vrai Dieu, des individus et des nations entières perdent leur véritable raison d’exister. Les familles se brisent, le crime et la violence grimpent à un niveau supérieur. Le comportement perverti devient soudainement la norme. Et, influencé par le maître séducteur, Satan le diable, la plupart des gens ne réalisent même pas pourquoi toutes ces choses leur arrivent soudainement.
Alors, comment faut-il se préparer pour ce qui doit éventuellement survenir ? D’abord, si Dieu est en train de vous appeler, soyez prêts à accepter Son appel, comme nous dit Deutéronome 4:29-31 : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. Quand tu seras dans l’affliction et que toutes ces choses te seront arrivées, alors, dans les jours à venir, tu retourneras à l’Éternel ton Dieu, et tu obéiras à sa voix. Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. ».
Lisez votre Bible quotidiennement ! Étudiez-là avec tout le sérieux à votre disposition, car c’est le manuel d’instructions venant directement de Dieu, pour votre vie. Comme Paul insistait envers son jeune évangéliste Timothée : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Alors qu’au-delà de deux milliards de personnes se disent chrétiennes, combien sont prêtes à suivre l’exemple de Christ pour recevoir les bénédictions de Dieu ?
Dans Deutéronome 28:1-6, Dieu nous confirme : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; bénie sera ta corbeille et ta huche. Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. »
Notre monde est présentement sur le bord de la plus terrible guerre de son histoire. Cependant, grâce à Dieu : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Si nous laissons Dieu faire Sa volonté dans nos vies et que nous nous soumettons à Son Esprit Saint, que Dieu donne gratuitement aux chrétiens dès leur baptême, nous pourrions aussi faire la guerre au péché dans notre propre vie et ainsi expérimenter un avant-goût du Royaume de Christ à venir bientôt.
Mais nous savons aussi qu’en tant que société, les humains devront passer par des temps difficiles avant le retour de Jésus-Christ, afin de sauver l’humanité de l’autodestruction. Aussi difficile que cela puisse paraître, l’Écriture nous enseigne que les armées de la terre combattront contre Jésus, croyant que la terre est attaquée par des extra-terrestres. Les armées : « combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). Il sera incroyable de voir comment la séduction massive de Satan sur les armées de la terre sera réussie, de façon qu’elles combattront volontiers contre Christ lors de Son retour en tant que Roi des rois. Pourtant, c’est la séduction à laquelle nous nous préparons à résister.
Chers amis, voyons donc à nous rapprocher encore davantage de Jésus, pendant qu’il est encore temps, afin que nous soyons protégés dans la crise épouvantable qui se déroulera devant et autour de nous. Et prions toujours pour que : « Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10). Le temps s’en vient, peut-être pas très loin dans l’avenir, où les rois de la terre s’uniront. « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17:12-13). Un seul adversaire demeurera, l’Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus. « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux. Alors il leur parlera dans sa colère ; il les épouvantera dans son courroux » (Psaume 2:2-5).
Alors, ils se lèveront pour faire la guerre contre Jésus, mais ils perdront ! Car, lors de cette rencontre finale, Jésus leur montrera vraiment le Seigneur Jésus-Christ : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). Celui qui fut : « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29) est manifesté maintenant comme plus puissant que tous les rois de la terre.
« Il a été maltraité, il a été affligé ; et il n’a point ouvert la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Esaïe 53:7), mais cette fois Il apparaît comme la Parole de Dieu. « Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que Lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de Sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:12-16). En ce grand jour merveilleux, il sera infiniment mieux d’être avec Lui que contre Lui.