D.522 – Un Évangile de paix
Par Joseph Sakala
Dans Esaïe 52:7, on peut lire : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » Il est surprenant de remarquer qu’il y a plus de versets qui contiennent le mot « paix » dans le livre d’Esaïe que dans tout autre livre de la Bible. Celui qui proclame cet Évangile publie également le salut, annonçant l’imminent règne de Dieu, le Sauveur de toute la terre. La première mention du mot « paix », dans ce livre, nous parle de la venue du Roi dans Son règne, tout comme la dernière mention, d’ailleurs.
D’abord, dans Esaïe 9:5-6, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Imaginez que le verset nous déclare qu’un enfant nous est né, qui devra S’appeler Dieu Fort et Père d’éternité, et très peu de gens ont saisi que ce verset nous parlait bien de Jésus-Christ. Pas comme d’une deuxième personne dans une trinité quelconque, mais comme Dieu unique qui S’est fait homme, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.
Ensuite, dans le dernier chapitre d’Ésaie, nous lisons : « Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations ; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem » (Esaïe 66:11-13). Ce merveilleux Évangile de paix n’est spécifiquement mentionné que deux fois dans le Nouveau Testament.
La première fois, il est cité directement du texte plus haut. Dans Romains 10:15-18, Paul déclare : « Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. » La deuxième fois, c’est lorsque Paul fait la connexion avec l’armure spirituelle du chrétien. Les beaux pieds, en effet, sont : « Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix » (Éphésiens 6:15).
C’est notre privilège d’être parmi ceux dont les pieds se sont déplacés sur les montagnes et au travers des plaines, et sur les mers vers les extrémités du monde, avec le merveilleux Évangile du salut. Le Seigneur ne nous a pas laissés orphelins pour proclamer Son Évangile de paix car : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:26-28).
Jean a écrit en détail les discours de Jésus, car presque la moitié des versets de l’Évangile de Jean contiennent les Paroles de Jésus, et Jean a pu les citer par cœur, presque cinquante ans après que Jésus les eût prononcées. Comment a-t-il pu faire cela ? Par une mémoire surnaturelle que le Saint-Esprit a utilisée en lui rappelant toutes les choses que Jésus lui avait dites. La même chose a dû se passer avec les autres rédacteurs bibliques, car ils ont tous cité correctement des évènements et des paroles que Jésus a cités plusieurs années auparavant.
En vérité, l’Esprit Saint peut même rappeler à notre mémoire les paroles des Écritures précisément au moment où nous en avons besoin pour témoigner, ou nous guider personnellement selon Sa volonté. Cela devient efficace, en effet, à la condition que ces paroles aient été emmagasinées dans notre mémoire. Cela peut se faire par une mémorisation directe ou par une lecture régulière et à répétition de la Bible, afin de faire agir notre mémoire subconsciente. Souvenez-vous comment un pêcheur sans aucun diplôme en théologie, nommé Pierre, a pu citer de longs passages des Écritures lorsqu’il en a eu besoin.
Prenons seulement Actes 2:15-21, le jour de la Pentecôte, lorsque Pierre se leva et déclara : « Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »
Dans Actes 2:23-28, Pierre poursuit : « Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. Car David dit de lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. »
Finalement, dans Actes 2:29-36, Pierre leur déclare : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône ; prévoyant cela, il dit de la résurrection du Christ, que son âme ne serait point laissée dans l’enfer, et que sa chair ne verrait point la corruption. Dieu a ressuscité ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Élevé donc à la droite de Dieu, et ayant reçu du Père la promesse du Saint-Esprit, il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant. Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. »
Nous voyons, selon certaines citations, que Pierre a passé beaucoup de temps à étudier et même à mémoriser certains passages clés de l’Ancien Testament. Jésus citait fréquemment l’Écriture dans Ses conversations, et Paul évoquait abondamment l’Écriture dans ses épîtres. En tant que disciples du Christ, ne devrions-nous pas faire de même ? La mémorisation de l’Écriture fut une grande bénédiction pour beaucoup de chrétiens tout au long des années, mais cela semble être devenu un art presque perdu de notre temps. Peu importe, Christ a promis de répondre à nos prières. Dans Jean 15:7-8, Jésus a dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »
Mémoriser la Parole de Dieu aide Ses serviteurs à citer Ses Paroles dans leur prédication de la vérité. Paul aussi nous exhorte : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:16-17). La mémoire vous aidera aussi, selon Lévitique 18:5 : « Vous garderez donc mes lois et mes ordonnances ; l’homme qui les pratiquera vivra par elles : Je suis l’Éternel. »
La parfaite sainteté de Dieu est démontrée au travers du livre de Lévitique, et c’est le standard pour tous ceux qui furent créés selon Son image. Cela est clairement établi et hors de toute question, lorsque les apôtres citent l’Ancien Testament. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:11-14.
Ce n’est certes pas assez de garder la plupart des lois de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi, » nous déclare le frère de Jésus, dans Jacques 2:10-11. Car : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles » nous affirme Paul, dans Galates 3:10-12.
Il devient alors évident que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon, » confirme Paul, dans Romains 7:12. Aucun être humain, excepté Jésus-Christ, n’a pu garder la loi parfaite de Dieu, et tous sont sous la condamnation de Dieu. Néanmoins : « personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché. Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ », déclare Paul, dans Romains 3:20-24.
Donc, la désillusion d’une personne pensant pouvoir se sauver par ses bonnes œuvres est certes dangereuse, et plusieurs se privent du véritable salut en croyant de telles balivernes. Pour garder la loi, le Créateur Lui-même devait devenir un homme, et Jésus l’a accompli en toute chose, afin de devenir notre représentant devant Dieu. Ainsi, lorsque Jésus est mort : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) » (Galates 3:13). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous confirme Paul, dans Romains 3:21-22.
Pour que Jésus ait été fait malédiction pour nous et pendu au bois, ceci nous donne une indication de la gravité du péché. Mais qu’est-ce que le péché ? Dans 1 Jean 3:4, nous lisons : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Ne cherchez plus si vous avez commis un péché véniel ou un péché mortel, toute transgression de la loi est péché. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui, » nous déclare 1 Jean 3:5. Or, tout péché mérite un salaire, et « le salaire du péché, c’est la mort, » nous assure Paul, dans Romains 6:23.
Et même dans l’Ancien Testament, le prophète Ézéchiel nous cite les paroles de Dieu ainsi : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui » (Ézéchiel 18:20). Nous vivons dans des temps vraiment étranges, où la Cour Suprême des États-Unis a déclaré qu’il n’y a point d’absolu. Cependant, Dieu nous affirme, dans Esaïe 5:20-21 : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! » Je crois qu’il est temps que certains prédicateurs se mettent à prêcher cette vérité.
C’est Dieu qui est le Législateur et qui définit le péché, car c’est Lui qui jugera le péché. La définition du péché peut prendre plusieurs formes, car il n’est pas seulement la transgression de certaines lois, mais de toute la loi de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement » (Jacques 2:10-13).
Néanmoins, il doit exister des péchés qui vont au-delà de l’obéissance formelle aux lois de Dieu. Dans 1 Jean 5:17, nous lisons : « Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort. » Pourquoi ? Parce qu’un péché confessé et repenti est également oublié, puisque Dieu est miséricordieux. Par contre, il y a des péchés d’omission. L’apôtre Jacques nous dit que : « Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas » (Jacques 4:17). Lorsqu’il n’y a point de loi pour guider nos actions dans une situation particulière, le principe à suivre est celui de la foi, c’est-à-dire, la confiance intérieure et l’assurance que nous agissons selon la volonté et l’honneur de Celui que nous servons. « Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché » (Romains 14:23).
Et dire qu’il y a des prédicateurs qui prêchent ouvertement qu’il n’y a plus de péchés, car ils ont été cloués sur la croix avec Christ. Il devient donc évident qu’aucun humain n’a pu se mesurer à toutes ces exigences de la loi, sauf Christ qui les a toutes accomplies à notre place. Donc, dans Romains 3:23-25, Paul déclare : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Nous méritions tous le salaire du péché. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).
« Maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient » (Romains 3:21-22). « Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît, » nous confirme Psaume 115:2-3. Nous posons souvent des questions au sujet des actions de Dieu, Mais Dieu n’est pas obligé de nous expliquer Ses raisons pour agir. Qu’il suffise de savoir que cela Lui a plu, car, peu importe ce que Dieu fait, c’est bien.
Par exemple, si quelqu’un nous demande pourquoi Dieu a-t-Il créé l’univers, nous pourrions lui répondre simplement que, dans Apocalypse 4:11, il est écrit : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » « L’Éternel fait tout ce qui lui plaît dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes. C’est lui qui fait monter du bout de la terre les vapeurs ; qui produit les éclairs et la pluie ; qui tire le vent de ses trésors » (Psaume 135:6-7). Dieu n’a aucun compte à rendre à personne, car nous savons aussi que nous avons été créés selon Son bon plaisir.
Et pourquoi a-t-Il permis que Son Fils Bien-Aimé souffre et meurt sur la croix ? Esaïe 53:9-10 nous instruit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. » Nous ne sommes pas en mesure de comprendre pourquoi Dieu a permis cela, spécialement à l’égard de pécheurs comme nous.
Mais nous n’avons pas à tout comprendre. « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). Nous pouvons être certains que Dieu a parfaitement raison de faire tout ce qu’Il fait. Voici ce que Paul nous relate, dans Galates 1:13-17 : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »
Paul ne se posait plus de questions, car il savait qu’il plaisait à Dieu de le choisir dès le sein de sa mère pour lui révéler intérieurement son Fils et qu’il L’annonça parmi les Gentils ; cela lui suffisait amplement. Et pour ce qui est de nous tous, individuellement : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Et c’est tout ce que nous avons besoin de savoir pour le moment.
« Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres » (Galates 5:13-15). La liberté a toujours été un concept très chéri par chaque humain. C’était également une question très brûlante chez les Juifs du temps de Christ, sous la botte des Romains.
Plusieurs chrétiens furent en réalité des esclaves, et ont même été emprisonnés à cause de leur foi. Tous ceux mis en esclavage ont rêvé d’être libres et ils créèrent des guerres et des révolutions pour gagner leur liberté. Cependant, le plus grand esclavage qui existe, même aujourd’hui, c’est l’esclavage du péché. Aucune armée humaine ne peut libérer un humain du péché et, s’il meurt dans le péché, son esclavage se poursuivra toujours. Parmi les derniers mots de la Bible, nous notons : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage, » nous dit Jésus, dans Apocalypse 22:11.
Seul Christ peut libérer un pécheur. Christ est mort pour nos péchés et, par la foi en Lui, nous recevons le pardon complet ainsi que Sa liberté. Paul nous déclare ceci, dans Romains 6:5-9 : « Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. »
« Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:17-23).
Il n’y a pas de liberté plus grande que la liberté en Christ. Car : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36). « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).
En Jésus-Christ, vous êtes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui a écrit ceci : « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:10-13).
Cette instruction est un outil que Paul recommandait à tous les convertis comme un abrégé des doctrines. Il exprime d’importants éléments sur la foi qui sauve. D’abord, en Christ, nous avons la vie éternelle. D’entrée de jeu : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:1-2). Ensuite, vous avez été amenés : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24).
Et finalement, vous êtes passé de la mort à la vie, car c’est ce que Jésus nous déclare, dans Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Ensuite, le fait d’être debout, près de Christ dans cette vie, atteste que nous allons régner avec Lui dans la vie immortelle à venir. « Frères, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, comme il est juste, puisque votre foi fait de grands progrès, et que la charité que vous avez tous les uns pour les autres, abonde de plus en plus, de sorte que nous nous glorifions de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et dans les afflictions que vous endurez, ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:3-5).
Par contre, renier Christ dans cette vie assurera aux coupables qu’ils se voient reniés par Lui durant l’éternité. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous déclare, dans Matthieu 10:32-33 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Toutefois : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 3:5.
Même l’incrédulité de ceux qui le rejetteront n’affectera pas la fidélité de Christ. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22. Et même dans l’Ancien Testament, nous pouvons lire, dans Psaume 119:160 : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Même Dieu vient nous rassurer en déclarant, dans Malachie 3:6 : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. »
Que toutes ces paroles fidèles soient également votre fondation dans la foi. C’est votre guide vers le Salut et une ancre pour l’éternité.