D.462 – Un trésor merveilleux
Par Joseph Sakala
Lorsque j’étais au collège, un professeur nous encourageait à prendre des cours de musique pour développer nos talents. J’ai alors tenté de découvrir si j’avais le don de jouer de la trompette. Après quelques cours, j’ai découvert qu’il me manquait quelque chose. C’était le don de la musique. Je n’avais tout simplement pas le don de vraiment connaître la musique, ni ressentir son effet bénéfique. La vie de plusieurs personnes est un peu comme mon expérience avec la musique. Ils se débrouillent assez bien pour accomplir des activités traditionnelles durant leur carrière et parfois une activité qui soit inspirée par un don particulier. Cependant, parmi ces dons, aucun n’est plus précieux que le merveilleux don du Saint-Esprit.
L’Esprit de Dieu accorde aux humains une perspective spéciale afin de pouvoir agir d’une façon bien différente de ceux qui les côtoient et qui agissent uniquement selon leur nature humaine. Car : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Mais plusieurs non convertis vous diront qu’ils possèdent déjà ces attributs. Alors, qu’y a-t-il de si spécial avec cet Esprit ? Il est important de comprendre que le fruit de l’esprit n’est pas simplement un accomplissement mécanique de ces merveilleuses qualités. Ce n’est pas simplement une sensation émotionnelle, c’est : « La paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, [et qui] gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). C’est de cette paix intérieure que toutes ces belles qualités découlent.
Cette paix est elle-même un cadeau de Dieu. Le Jour de la Pentecôte, quand le Saint-Esprit descendit sur les disciples de Jésus, ils se sont mis à prêcher à Jérusalem aux gens qui ont assisté au spectacle. « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:37-39). Notez qu’il fallait se faire baptiser au nom de Jésus-Christ pour recevoir le Saint-Esprit. Est-ce que cela contredit les Paroles de Jésus, dans Matthieu 28:19, où Il dit à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ?. Pas du tout ! Pierre venait de confirmer que le Père, le Fils et le Saint-Esprit étaient dès le début une seule et unique Personne. Et cette connaissance lui venait du Saint-Esprit.
C’est Dieu Lui-même qui accorde ce don à ceux qui se convertissent à Christ. La conversion réelle, c’est de se repentir de ses péchés. Le « repentir » humain est simplement une manifestation faisant souvent suite au fait de se faire prendre. Mais le véritable repentir consiste à vouloir changer notre comportement en nous détournant de notre façon antérieure de vivre pour ensuite vivre selon les instructions de Dieu. En apprenant à vivre selon la voie de Dieu par l’étude de la Bible, de la prière et de la méditation, nous apprenons également à faire les accommodations indispensables à notre façon de vivre. Les chrétiens modifient progressivement leur comportement pour produire les beaux fruits dont nous sommes capables par la puissance du Saint-Esprit en nous. Seul Dieu peut nous donner ces dons pour nous distinguer des autres.
Nous apprenons aussi qu’il y a une diversité de dons qui nous viennent du même Esprit (1 Corinthiens 12:4). Il est intéressant de noter que tous ne reçoivent pas les mêmes dons. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11).
Tous ces dons sont magnifiques quand ils sont utilisés dans l’humilité et dans l’amour pour les autres. J’aime entendre chanter, mais, à l’occasion, la façon dont l’artiste interprète sa chanson m’émeut aux larmes. C’est que cette personne, ayant déjà le talent, a su le développer au point d’être placée à part, comme un trésor pour son auditoire. Nous aussi pouvons devenir un tel trésor pour Dieu quand Il nous appelle à faire Son œuvre et que nous Lui obéissons en nous engageant à Le servir avec amour et fidélité. En nous instruisant dans la Bible d’une manière régulière, nous découvrons notre destin ultime ainsi que l’avenir extraordinaire que Dieu a préparé pour nous. Tout cela nous est révélé dans la Parole de Dieu.
L’apôtre Paul a déclaré ceci, au sujet de sa compréhension du plan de Dieu pour l’humanité : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). N’oublions pas qu’au moment où Paul a écrit ceci, les Évangiles de Mathieu, Marc, Luc et Jean n’étaient pas complétés comme nous avons le bonheur de les avoir présentement dans nos Bibles. Et Paul, qui prêchait aux Galates, était inquiet à cause de certains prédicateurs qui enseignaient déjà autre chose et que quelques-uns de la congrégation acceptaient ces erreurs. Donc, Paul leur dit : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile » (Galates 1:6).
Pourtant, dans sa lettre aux Galates, l’apôtre les salue ainsi : « Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ, et Dieu le Père, qui l’a ressuscité des morts ; et tous les frères qui sont avec moi, aux Églises de Galatie. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Galates 1:1-5). Paul était très ferme dans l’évaluation de ces faux évangélistes en disant : « Non qu’il y en ait un autre [évangile], mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:7-9).
Les télévangélistes, qui prêchent à peu près n’importe quoi comme évangile pour se fonder des troupeaux afin de s’enrichir, devraient méditer fortement ces versets, car ils auront sûrement des comptes à rendre, un jour, à Dieu pour justifier leurs comportements. « Anathème » veut dire « destiné au feu de la Géhenne », pour ceux qui prêchent un autre évangile que celui de Jésus. Les évangiles de ces hommes sont destinés à glorifier le prédicateur, tout en dégradant Dieu. Malheur à ceux qui attirent leurs prosélytes avec des mots comme « vous êtes des dieux » ou « vous serez comme Dieu ». Dans la Famille de Dieu, nous serons les Enfants de Dieu et non comme Dieu !
Satan a utilisé ce petit jeu avec Adam et Ève, dans Genèse 3:5-6, en leur disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. » Les deux devenaient automatiquement coupables du péché de désobéissance envers Dieu alors qu’ils connaissaient fort bien les instructions de Dieu lorsque : « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17).
Paul, au contraire, prêchait de façon à ce que chaque personne comprenne sa culpabilité en tant que pécheur, dépendant entièrement du sacrifice de Jésus sur la croix pour effacer le péché afin d’être sauvé. Et cela, Paul ne l’a pas reçu par un homme, mais par la révélation même de Jésus. « Mais je ne me mets en peine de rien [nous dit Paul], et ma vie ne m’est point précieuse, pourvu que j’achève avec joie ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, pour annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20:24). Il n’y avait aucune tradition dans l’enseignement de Paul, mais simplement la pure vérité reçue de Jésus notre Sauveur.
Voilà pourquoi Paul, en écrivant aux Philippiens, leur déclare : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:8-9). Nos vies sont entourées d’impiété et demandent souvent que nous vidions nos esprits jusqu’à l’épuisement. Prenons quelques instants pour réfléchir à cet inventaire de pensées puissantes.
La vérité littérale. Celle qui n’est pas cachée. Sur ce que Jésus a dit de Lui-même : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:5-9). Sur la Parole de Dieu. Jésus a déclaré ceci, dans Sa dernière prière au Père, au sujet de Ses disciples : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:16-17). Et, dans Psaume 119:11, David affirme : « J’ai serré Ta Parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. »
Sur l’honnêteté. Dans 1 Timothée 2:1-2, Paul déclare : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. » Et, au sujet des pasteurs, dans 1 Timothée 3:4-7, Paul dit : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. » Et, dans 1 Timothée 3:8-10, Paul déclare : « Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche. »
Sur la justice et la droiture. Proverbes 10:31-32 nous confirme que : « La bouche du juste produira la sagesse ; mais la langue perverse sera retranchée. Les lèvres du juste connaissent ce qui est agréable ; mais la bouche des méchants n’est que perversité. » Des paroles de sagesse pour ceux qui veulent suivre Christ.
Sur la Pureté morale. L’apôtre Jean nous déclare : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu » (1 Jean 3:2-6).
Sur la beauté et notre espoir. Dans Luc 12:27-31, Jésus réaffirme : « Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. »
Sur les bonnes nouvelles. Cela prend beaucoup de discipline, car il y a énormément plus de mauvaises nouvelles que de bonnes dans le monde. Les chrétiens sont encouragés à faire continuellement un inventaire des bonnes. Proverbes 25:25 nous dit : « De bonnes nouvelles apportées d’un pays éloigné, sont comme de l’eau fraîche à une personne altérée et lasse. » Ces excellentes idées devraient dominer instinctivement nos pensées et, si nous le faisons, Dieu nous promet Sa Paix dans nos vies.
Mais gardez toujours en mémoire cette vérité de Romains 5:18-21 : « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. » Sûrement, le point de mire dans toute l’histoire du ministère de Christ fut Sa mort sur la croix. Jésus savait depuis les tout débuts ce qui L’attendait sur la croix. « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8).
Cependant, l’obéissance de Christ impliquait encore plus que Sa mort, car Jésus fut parfaitement obéissant durant toute Sa vie terrestre. En effet, c’est une bonne chose, car tout acte de désobéissance de Sa part aurait invalidé Sa mort sacrificielle. Les sacrifices d’animaux de l’Ancien Testament, qui préfiguraient le sacrifice ultime de Christ, devaient être d’un mâle sans défaut. « Qu’il offre un mâle sans défaut, d’entre le gros bétail, les agneaux ou les chèvres, » nous dit Lévitique 22:19. Mais même un animal parfait n’était pas suffisant pour satisfaire la justice de Dieu visant à enlever les péchés. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4).
« Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:18-21. « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).
Alors, l’obéissance de Christ s’est propagée, non seulement dans Sa mort, mais dans Sa vie entière sur la terre, dès Son incarnation. Regardons ce que Jésus déclare, dans Hébreux 10:6-10 : « Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi) : et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. »
En revenant d’une fête des Tabernacles, les parents de Jésus ne le voyaient plus. « Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur » (Luc 2:46-51).
Ayant rencontré un aveugle-né : « ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, Je Suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7). Notez que Jésus S’identifie comme le « Je Suis », tout comme Dieu le Père S’est présenté à Moïse, dans Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Jésus et le Père n’étaient pas deux, mais UN SEUL DIEU.
Dans Son obéissance parfaite, Jésus préparait également Sa mort. Dans Luc 22:41-44 : « Alors il s’éloigna d’eux environ d’un jet de pierre, et s’étant mis à genoux, il priait, en disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne. Et un ange lui apparut du ciel pour le fortifier. Et étant en agonie, il priait plus instamment ; et il lui vint une sueur comme des grumeaux de sang, qui tombaient sur la terre. » Dans Son obéissance, Christ nous appelle à une vie d’obéissance similaire. « C’est Lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 5:7-10).
Établissons une chose sur l’obéissance. Faut-il obéir à Jésus ou à la tradition des hommes ? Plusieurs personnes croient sincèrement que, pour honorer Dieu, il faut prononcer Son nom d’une certaine manière. Mais est-ce ce que les Écritures enseignent ? Pour répondre à cette question, il serait bon de se poser une autre question. Obéissons-nous à Jésus-Christ ou suivons-nous la tradition des hommes, au sujet de Jésus ? Jésus nous a mis en garde contre les faux docteurs qui enseigneraient des traditions d’hommes à la place des commandements de Dieu. Marc 7:7 nos déclare : « Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. » Jésus a aussi prédit que : « plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. »
Jésus nous a également dit que : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:21-23). Christ a aussi prédit que : « parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). Mais Christ n’a jamais averti que les hommes devaient savoir comment prononcer Son nom afin d’être sauvés. Pourquoi ? Simplement parce que cette connaissance n’était pas nécessaire.
Honorer Dieu est sûrement vital dans notre vie, mais ce qui est encore plus vital, selon David, c’est que : « Mes lèvres répandront ta louange, quand tu m’auras enseigné tes statuts. Ma langue ne parlera que de ta parole ; car tous tes commandements sont justes. » L’apôtre Jean fait cette déclaration : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:2-3). La prononciation des « Noms Sacrés » selon l’opinion d’un soi-disant érudit ne cause que de la confusion et devient la tradition des hommes, selon les Écritures. Ce n’est pas un hasard si cette tradition provient de la kabbale juive qui n’est que la continuité des Mystères de Babylone.
Alors, pourquoi autant de confusion au sujet du tétragramme YHVH ou YHWH ? Peu de temps avant l’avènement de Jésus, des Juifs dévots ont cessé d’utiliser le tétragramme simplement parce qu’ils craignaient de transgresser le troisième commandement. Lorsqu’ils lisaient le Nom de Dieu, ils utilisaient un substitut, le mot hébreu « Adonaï », qui veut dire « Seigneur ». Des centaines d’années ont passé depuis que les Juifs ont cessé d’utiliser le YHVH, alors sa prononciation précise a simplement été perdue. La plupart des érudits bibliques admettront qu’avec le passage des siècles, Dieu n’a pas jugé bon de restaurer cette connaissance à Son Église, puisque la majorité de Son peuple n’adore pas Dieu en hébreu. La Bible nous révèle le Père et le Fils par plusieurs noms dans les deux Testaments. Dieu est appelé « El » 235 fois dans l’Ancien Testament et « Élohim » plus de 2 600 fois. Le roi David L’appelle « Adonaï ».
Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Pierre déclare, dans son discours d’Actes 4:10-12 : « Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous. Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pierre l’appelle lesous Christos. Et Jésus, Lui qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude, a enseigné aux apôtres de prier Dieu comme étant le Pater, le Père. Dans Matthieu 6:9, Jésus nous affirme : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne. »
Jésus appelait Son Père Abba, comme nous le voyons dans Marc 14:36. « Et il disait : Abba ! Père ! toutes choses te sont possibles ; détourne cette coupe de moi ; toutefois non pas comme je veux, mais comme tu veux. » Et alors qu’Il était sur la croix, Jésus S’adressa au Père en araméen, traduit du grec Eloï, comme nous pouvons le constater dans Marc 15:34 : « Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Tout au long de l’Écriture, le peuple de Dieu a adoré son Dieu dans sa langue maternelle et non avec un « Nom Sacré » insupportable, selon la Bible ou l’histoire. Nous devons suivre Christ et la Bible et non les traditions des hommes. Il est bibliquement incorrect de conclure qu’un chrétien doit adorer Dieu ou se sentir plus juste en L’adorant avec des syllabes en hébreu.
Nous devons recevoir Jésus par Sa Parole. Dans Psaume 119:65-68, David fait cet aveu : « Éternel, tu as fait du bien à ton serviteur, selon Ta Parole. Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole. Tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes statuts. » Le bien qui nous vient par la main du Seigneur se fait « par Sa Parole ». Intéressant de noter qu’il était cependant important pour David d’être affligé avant d’apprendre quelque chose par Dieu. Le mot hébreu anah est utilisé très souvent dans la Bible, le plus fameux prophétisant la mort de Jésus-Christ. « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé » (Esaïe 53:4).
Même si l’affliction ne vient pas nécessairement du fait qu’un individu ait désobéi, malgré que cela arrive assez souvent, le Seigneur utilise parfois cette occasion pour faire comprendre le concept de sainteté et d’obéissance, selon Sa Parole. « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:11). Trois fois, David demande au Seigneur d’apprendre de Sa Parole les principes éternels de Sa droiture. Dans Psaume 119:66, nous lisons : « Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. » Et, au verset 68 : « Tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes statuts. » Finalement, aux versets-70 et 71 : « Leur cœur est épaissi comme de la graisse ; moi, je trouve mes délices dans ta loi. Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. »
Le thème de ce message simple, c’est la passion de David d’apprendre et d’obéir à la Parole de Dieu. Aucun temps passé de l’histoire ne pouvait empêcher Sa fidélité ; aucune circonstance présente ne pourrait empêcher Ses promesses. Car : « La loi de Ta bouche m’est plus précieuse que des milliers de pièces d’or et d’argent » (Psaume 119:72), parce que la couronne de la victoire occupait constamment son esprit. Dans 1 Corinthiens 9:25-27, Paul déclare : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible. Je cours donc, non à l’aventure ; je frappe, mais non pas en l’air ; mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé. » Les anciens athlètes qui cheminaient vers la maîtrise de leur domaine se dévouaient tout entier en demeurant tempérés en toutes choses, espérant recevoir un jour la couronne de victoire. Et ces athlètes, comme d’ailleurs ceux de notre temps, étaient vénérés et adulés par leurs adorateurs.
Il y a vingt et une références à une couronne victorieuse dans le Nouveau Testament. Dans la plupart des cas, la couronne est utilisée comme la récompense incorruptible attribuée à un chrétien ou à une chrétienne, à la fin de sa course spirituelle. Dans 1 Thessaloniciens 2:19, elle contribue à la joie. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. » Elle représentera la joie du chrétien lorsqu’il rencontrera ceux qu’il a pu influencer pour Christ dans sa vie présente.
Paul a également parlé d’une couronne de justice, dans 2 Timothée 4:8, lorsqu’il a dit : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur, » déclare Paul, dans 1 Jean 3:2-3, alors que nos faiblesses et nos anciens désirs seront disparus.
L’apôtre Pierre nous a déclaré : « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4). Jean nous dit, dans Apocalypse 2:10 : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » L’apôtre Jacques, par contre, nous dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » Dans les deux cas, ce sont des couronnes éternelles.
Les quatre premières références à cette couronne victorieuse se réfèrent à la couronne portée par Christ Lui-même. Dans Jean 19:5, nous lisons : « Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines, et le manteau de pourpre. Et il [Pilate] leur dit : Voici l’homme. » Ironie merveilleuse qu’une couronne destinée à être un instrument du ridicule et de la douleur serait un jour transformée en une couronne royale de triomphe. « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:8-10).
Dans chacune des souffrances de Sa mort, Jésus a vaincu la mort, le péché et Satan lui-même, et Sa couronne d’épines est devenue une couronne de gloire éternelle pour tous Ses enfants.