D.257 – Une espérance vivante

image_pdfimage_print

espoir

Par Joseph Sakala

Dans sa première épître aux convertis situés à l’extérieur de Jérusalem, le chef des apôtres les salue ainsi : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:1-4). De nos jours, la grande majorité des êtres humains recherchent une espérance à laquelle s’attacher. Dans cette épître, Pierre rassure les nouveaux élus en leur affirmant qu’ils ont une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts.

Le fait que Christ soit ressuscité nous indique que notre destin est assuré. Car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15:19-22). Notre espoir demeure dans cette vérité que notre Seigneur S’est donné pour nous afin de payer la rançon de nos péchés sur la croix. Cette vérité nous rappelle que Dieu a tout créé, incluant les humains avec lesquels Il veut partager Sa Création, au sein d’une Famille parfaite et durant toute l’éternité. Dieu nous a aimés avant même que nous soyons, S’assurant que nous ne manquerions de rien, mais Il a pris soin de nous informer que toute déviation à Son Plan parfait serait inacceptable et serait punissable de mort.

Même au travers du péché d’Adam et Ève, nous sommes nés sans péché, n’ayant donc aucune pénalité à payer pour le péché. Malgré cela, les humains ont néanmoins choisi volontairement de pécher et continuent de choisir d’être rebelles à Dieu, se méritant ainsi leur juste pénalité. Dans Ézéchiel 18:4, Dieu déclare : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra. » Et, au verset 20, Dieu insiste : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. » Donc, le péché « originel » de nos premiers parents pour lequel les nouveaux-nés se font baptiser est une fausse doctrine humaine, car elle contredit carrément la Parole de Dieu. Le baptême des petits enfants est anti-biblique, mais il est devenu le fondement d’un prosélytisme camouflé qui a engendré plus d’un milliard de « chrétiens » catholiques tout au long des siècles.

Par contre, est-il nécessaire de se faire baptiser ? Absolument ! « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Tous sont jugés, non pour le péché de nos premiers parents, mais pour leurs propres péchés : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12). Le baptême devient alors une manifestation externe de notre désir d’accepter le sacrifice de Jésus afin d’être libéré du péché. « Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:22-23).

Heureusement que Dieu savait qu’il nous était impossible de restaurer par nous-mêmes la relation brisée entre Dieu et nous par nos péchés. Alors, Dieu S’est fait homme dans la personne de Jésus pour devenir notre Seigneur, car « Jésus » veut dire « Sauveur ». Cet acte d’amour fut nécessaire afin qu’Il puisse verser Son sang pur et sans tache comme rançon pour les péchés du monde. La mort de Jésus était donc le seul sacrifice acceptable pour nos péchés. C’est d’ailleurs ce que Paul nous explique dans 1 Corinthiens 15:3-4 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures… » Ainsi, le grand Plan de Dieu fut accompli afin de nous donner une espérance vivante en Christ.

Pour nous, pouvoir accomplir cela est nettement impossible, mais il n’y a rien de trop ardu pour Dieu. Un jour, le prophète Jérémie fit cette prière : « Ah ! Seigneur Éternel ! Voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile. Tu fais miséricorde en mille générations, et tu rétribues l’iniquité des pères dans le sein de leurs enfants après eux. Tu es le Dieu grand, le puissant, dont le nom est l’Éternel des armées, grand en conseil et puissant en exploits ; tu as les yeux ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, pour rendre à chacun selon ses voies et selon le fruit de ses œuvres » (Jérémie 32:17-19). Cette puissante déclaration de foi dans le Créateur du ciel et de la terre fut faite par Jérémie afin d’avoir l’assurance que Dieu veillerait sur ses possessions, alors qu’il devait se déplacer au service du Seigneur pendant plusieurs années.

Jérémie s’est aperçu qu’il n’y a rien de trop petit pour Dieu, car les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à Lui. Puisque Dieu a créé toute chose, Il peut certainement contrôler toute chose. Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Si une personne croit réellement ce qui est écrit dans ce premier verset de la Bible, elle ne doutera jamais que Dieu peut accomplir n’importe quelle autre promesse citée dans Sa Parole. Ainsi, pour répondre au grand témoignage de foi de Son prophète : « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? » (Jérémie 32:26-27). Et Dieu a veillé sur les possessions de Jérémie.

Si Dieu a créé la mer, Il pouvait en disposer comme bon Lui semblait. Alors : « Moïse étendit donc sa main sur la mer, et la mer retourna vers le matin dans son lit ; et les Égyptiens s’enfuyant la rencontrèrent, et l’Éternel jeta les Égyptiens au milieu de la mer. Les eaux retournèrent donc et couvrirent les chars et les cavaliers de toute l’armée de Pharaon, qui étaient entrés après les Israélites dans la mer ; il n’en resta pas un seul. Mais les enfants d’Israël marchèrent à sec au milieu de la mer ; et les eaux leur formaient une muraille à leur droite et à leur gauche. En ce jour-là l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens ; et Israël vit les Égyptiens morts, sur le rivage de la mer. Ainsi Israël vit la grande puissance que l’Éternel avait déployée contre les Égyptiens ; et le peuple craignit l’Éternel, et ils crurent en l’Éternel et en Moïse, son serviteur » (Exode 14:27-31).

Dieu, qui a créé la terre, pouvait incontestablement faire ce qu’Il voulait pour accommoder Son serviteur Josué dans la victoire contre les ennemis d’Israël. Et comme ils fuyaient devant Israël, l’Éternel jeta du ciel sur eux de grosses pierres. « Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait exaucé la voix d’un homme ; car l’Éternel combattait pour Israël » (Josué 10:12-14). Il n’y a rien de trop difficile pour le Dieu de la Création !

Donc, nous pouvons avoir cette espérance vivante que nos problèmes ne sont pas plus difficiles à régler au 21e siècle que ceux du 6e siècle avant Jésus. Que notre Créateur tout-puissant nous accorde des cœurs obéissants lorsque nous affrontons n’importe quel problème dans notre vie. Que tous les Élus célèbrent l’Éternel pour Sa bonté et pour Ses merveilles envers les fils des hommes ! Car Dieu a toujours rassasié l’âme assoifée et rempli de biens l’âme affamée. Parce que notre Père fidèle Se plaît à transformer les choses difficiles de nos vies en œuvres merveilleuses pour Lui. Allons voir, maintenant, comment Dieu a pu accomplir un miracle tellement difficile qu’aucun humain ne pouvait même l’espérer.

Dans Romains 6:8-12, Paul déclare : « Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises… » Notre espérance est dans le Seigneur, car Christ est mort pour nous et, en ressuscitant, Il vit pour nous, nous apportant Sa lumière ainsi que la vie éternelle gratuitement.

Prenez le temps de méditer sur le fait que notre Créateur immortel ait consenti à prendre volontairement sur Lui la pénalité que nous méritions pour nos péchés, afin que nous ayons aussi l’immortalité. « Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ; ) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:12-14). Alors, quand la sainte colère de Dieu fut apaisée, Jésus reprit de nouveau Sa vie. Seul le Grand Créateur de la vie pouvait faire un miracle pareil. Aujourd’hui, Dieu nous a déjà offert l’immortalité que nous ne méritions pas. Et Jésus continue de l’offrir à tous ceux qui acceptent Son sacrifice de rédemption sur la croix pour une réconciliation parfaite avec le Père.

Cette immortalité est offerte gratuitement quoiqu’il soit impossible d’y mettre une valeur quelconque. Car nous ne possédons absolument rien d’une valeur comparable pouvant l’acheter. Même les bonnes œuvres que nous pourrions faire sont insuffisantes. À cause des péchés du monde, voici que Dieu fut irrité pendant longtemps et, cependant, nous serons sauvés. Car : « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur ; nous nous sommes tous flétris comme le feuillage, et nos iniquités nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64:6). Alors, que pouvions-nous faire ? Absolument rien ! « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:4-7).

Regardons ensemble la préparation de ce grand héritage que Dieu a légué à Son Fils unique, ainsi qu’aux fils et filles qui partageront cet héritage grâce à Celui qui allait devenir l’Agneau de Dieu, par qui seul ce grand miracle allait être possible. Dans Apocalypse 5:1-3, nous lisons : « Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône, un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. Je vis aussi un ange puissant, qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en délier les sceaux ? Et nul, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne pouvait ouvrir le livre, ni le regarder. » Jean est complètement bouleversé par cette situation ; alors, au verset 4, il dit : « Et moi, je pleurai beaucoup, de ce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le livre, ni de le lire, ni de le regarder. »

Mais, au verset 5, Jean est consolé, car un des Anciens lui dit : « Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux. » Jean se retourne pour voir ce lion de la tribu de Juda. Surprise, cependant, aux versets 6 et 7, alors que Jean dit : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. Et il vint, et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. »

Regardons maintenant ce qui se passe dans les versets 8 à 10 : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Voilà ce que Dieu réserve à Ses Élus lorsque Son Royaume sera établi ici-bas.

Or, il ne faut pas être surpris de la réaction au ciel, dans les versets 11 à 13 : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. » Quel merveilleux Plan que celui déjà préparé d’avance depuis la création pour Sa grande Famille divine !

Toutefois, il faut y croire afin d’y participer. « Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:34-36). La personne qui cherche le salut ailleurs qu’en Jésus cherche en vain. Car : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12).

Notre espoir vivant est dans le Seigneur Jésus et nulle part ailleurs. Ceux qui cherchent cette espérance dans les multiples divinités étalées dans les religions disparates du monde, seront désagréablement surpris, un jour. Nous savons ces choses, mais nous avons parfois besoin de nous le faire rappeler, simplement parce que la mémoire humaine a tendance à oublier occasionnellement cette vérité. Le travail du salut fut entièrement manifesté dans le sacrifice de Christ, car nous ne pouvions rien faire de nous-mêmes. Dans cet étonnant Plan souverain, l’œuvre incluait d’abord notre entendement, notre compréhension, notre croyance, notre foi et notre initiation à l’authentique Évangile. La grâce de Dieu avait déjà tout planifié. Notre travail consiste à croire et reconnaître l’amour dans l’œuvre de Christ pour nous. Ce Plan de rédemption couvre toute l’étendue du temps à partir de la création jusqu’au rétablissement de toutes choses, avec comme point focal entier : Christ sur la croix. Parce que ce qui fut accompli sur la croix a permis à la création entière d’être lavée de tous les effets néfastes du péché, ce miracle nous produisant le bonheur de vivre éternellement avec Christ, notre seul et unique Sauveur.

Cela implique une foi toute spéciale appuyée par des œuvres. Ces œuvres n’accordent pas le salut, mais deviennent la reconnaissance d’un salut déjà reçu gratuitement. C’est ce que l’apôtre Jacques nous explique lorsqu’il dit : « Il en est de même de la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres. Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » (Jacques 2:17-20). Nous devons d’abord recevoir Son don gratuit du salut par Son sacrifice sur la croix. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).

Il est donc évident que c’est par Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:14-20).

Imaginez un instant. Après avoir été rejeté par les êtres humains qu’Il avait créés, notre Dieu d’amour a consenti à S’humilier et à Se dépouiller de Sa toute-puissance en prenant une forme humaine afin de verser Son sang divin, pur et sans tache pour effacer nos péchés, alors qu’Il n’a jamais péché ! Paul nous décrit cet extraordinaire acte d’amour de notre Sauveur, dans Philippiens 2:5-8, lorsqu’il nous témoigne : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

C’est en passant par toute cette souffrance qu’Il dirige présentement Son Église qu’Il prépare pour Son avènement dans la gloire. C’est avec cette connaissance que Paul déclare aussi : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour Son corps, qui est l’Église, dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à Ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:24-28).

Est-ce que cela veut dire que le converti au Christ est déjà parfait ? Parmi les précieuses instructions données à Ses disciples, Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Notez que Jésus n’a pas dit : « Vous êtes parfaits ». Il a dit : « Soyez donc parfaits ». Au futur, comme un but à atteindre dans le cheminement du chrétien. C’est précisément ce que Paul nous dit aussi. Il faisait ses exhortations dans le but de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est un processus qui se poursuit durant toute la vie du converti. Avec ce qui se passe dans le monde présentement, et avec notre connaissance de ce qui s’en vient bientôt, notre espérance devrait être encore plus vivante, dans l’anticipation de ce que Jean nous révèle dans sa vision sur l’île de Patmos.

Dans Apocalypse 19:11-16, Jean déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Avez-vous en vous cette espérance vivante d’être un jour un roi parmi les rois de Son élection ? Je vous le souhaite de tout cœur !

 

 

Facebooktwitterredditpinterestlinkedintumblrmail