D.510 – L’amour du Père pour le Fils
Par Joseph Sakala
Dans Matthieu 3:16-17, nous lisons : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur Lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, parlant directement du ciel, présente Son Fils bien-aimé au monde. Ceci est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, précisément comme l’amour du Père pour le Fils fut le premier amour qui ait existé.
C’est ainsi que Jésus a prié pour Ses Apôtres : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:22-26).
Il y a plusieurs autres références à l’amour du Père pour le Fils. On peut les trouver dans Jean 10:17-18 où Jésus a déclaré : « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. » Avez-vous remarqué que Jésus avait entièrement le pouvoir de quitter Sa vie ainsi que le pouvoir de la reprendre ? L’étendue du pouvoir de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé fut si grande que : « celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:34-36). Que toutes les religions qui ne croient pas à Jésus prennent ce verset en note.
Subséquemment, dans Jean 5:20-22, nous apprenons ceci : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. » Avez-vous saisi quel pouvoir nous aurons, un jour, si nous Lui demeurons fidèles ? Dieu a donné tout pouvoir au Fils et le Fils le donnera à ceux qu’Il veut.
Dieu a également parlé de Son amour pour le Fils sur le Mont de la Transfiguration et cet événement fut tellement important qu’il est enregistré quatre fois dans la Bible. Dans Matthieu 17:5-9, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts. »
Nous voyons donc Marc 9:7 et Luc 9:35 témoigner de cette vérité, mais celui qui devait devenir leur chef nous en parle pareillement, dans 2 Pierre 1:16-18, lorsqu’il nous confirme cette merveilleuse vérité : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. »
Pareillement, il y a plusieurs passages où le Fils Lui-même témoigne de l’amour du Père. En plus de tous ces témoignages cités plus haut, Christ a dit : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:9-10). Avec autant de témoignages, nous voyons que le Père aimait sûrement le Fils et le Fils aimait le Père d’un amour parfait. Car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:10-11).
Pourtant, Jésus ne S’est pas enflé d’orgueil pour cela. Car, un tel amour pour nous ne mérite rien de moins que nous Lui témoignions notre reconnaissance totale aussi. « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements », lui dit Jésus, dans Matthieu 19:16-17. Le mot grec pour « garder », dans le Nouveau Testament, veut dire beaucoup plus qu’obéir, malgré que ce soit également très inclus. Mais « garder » veut aussi dire « préserver ». Ainsi, Christ nous déclare de préserver et d’obéir aux commandements de Dieu.
Le commandement que Dieu nous donne d’observer s’applique à bien d’autres Écritures. Par exemple, Paul insiste en déclarant : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). En d’autres mots, la fausse science de l’évolution et les discours profanes et vains, comme les philosophies humanistes, chercheront à détruire la vérité divine ; alors, Dieu nous commande d’être diligents et de bien protéger ces vérités.
L’apôtre Jacques demande à chaque individu de se conserver pur de la souillure du monde, puisque : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Paul instruit Timothée pareillement en déclarant : « N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui, conserve-toi pur toi-même. Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. Les péchés de certains hommes sont manifestes, même avant tout jugement ; mais il en est d’autres qui ne paraissent que dans la suite. De même les bonnes œuvres sont manifestes ; et si elles ne le sont pas d’abord, elles ne peuvent demeurer cachées » (1 Timothée 5:22-25).
Car les puissances des ténèbres attaquent perpétuellement la morale et l’intégrité spirituelle du chrétien ; donc, nous devons constamment être alertes afin de nous protéger contre de telles agressions. Alors, Paul nous dit de faire des efforts : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:3-4). Alors : « conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair » (Jude 1:21-23). Parce que l’ennemi va continuellement semer la discorde et l’amertume chez le peuple de Dieu.
Il existe plusieurs versets bibliques insistant à garder Ses commandements, comme dans Jean 14:15-17, où Jésus promet à Ses disciples : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même », nous affirme Jésus, dans 1 Jean 2:5-6.
Finalement, dans le tout dernier chapitre de la Bible, le Seigneur résume le tout, lorsque Jésus nous promet, dans Apocalypse 22:7 : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Mais l’humain a toujours préféré garder son ignorance tragique en se bâtissant une connaissance grâce à ses propres expériences et à sa propre intelligence charnelle : « Car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:3). Il y a plusieurs vérités doctrinales importantes sur lesquelles les non-croyants, et parfois même les croyants, semblent tragiquement ignorants, d’une ignorance qui affecte leur destinée, dans leur propre vie.
L’ignorance la plus tragique est peut-être celle mentionnée dans notre texte. Paul écrivait spécifiquement aux Juifs, mais la même ignorance se retrouve parmi bon nombre d’autres peuples qui cherchent à gagner leur salut aux travers de leurs propres œuvres religieuses ou morales, plutôt que par la foi et la droiture de Christ, qui est mort pour leurs péchés. Il y a également l’ignorance mondiale au sujet de la mort et de la vie après le tombeau. Tant de personnes qui se disent aujourd’hui chrétiennes craignent ce que les hommes pourraient penser ou dire d’elles ou de leurs croyances. Alors, elles se mettent à faire des compromis avec la doctrine et la prophétie de Dieu, craignant les hommes plus que l’Éternel. Pourquoi font-elles cela ?
Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans 1 Thessaloniciens 4:13-17 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »
Avec tout le respect que Paul pouvait avoir pour les chrétiens et leur ministère, il a déclaré ceci : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous » (1 Corinthiens 12:1-6).
Or, la grande majorité des chrétiens négligent de développer ou d’utiliser leurs dons, parce qu’ils sous-estiment leurs propres fonctions dans l’œuvre de Dieu. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ » (1 Corinthiens 12:7-12).
Est-ce que tous ces dons ne sont que l’exclusivité des gens du ministère, les pasteurs, les prêtres ? Ce n’est pas ce que Paul dit, ici. Il parle de tous les membres de l’Église. Alors, pourquoi les chrétiens négligent-ils de développer leurs dons spirituels ? Leurs pasteurs exercent-ils une emprise telle sur eux qu’ils les restreignent dans leur développement afin de garder le contrôle sur leur credo ?
Il faut prier le Saint-Esprit afin qu’Il nous dévoile le don ou les dons qu’Il nous a confiés, au lieu de convoiter les dons accordés à d’autres. « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien », nous dit Paul, dans Romains 12:3-9.
Vous remarquerez que Paul ne dit nulle part que l’on ait besoin d’un diplôme dans un Séminaire de Théologie pour avoir les dons qu’il mentionne. « Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses », nous confirme Paul, dans Éphésiens 4:7-10.
Mais pourquoi Paul prend-il le temps de nous expliquer toutes ces choses ? C’est pour nous faire connaître la raison pour laquelle Dieu avait établi une hiérarchie dans Son Église. Mais pour nous mettre en garde aussi contre la hiérarchie qui existe dans les églises fondées par Satan. Car le chrétien qui a développé ses dons spirituels est bien plus en mesure de discerner par quel esprit certains prédicateurs parlent.
« C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans Celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité », déclare Paul, dans Éphésiens 4:11-16.
Nous avons assurément besoin de nous faire instruire, concernant les multiples séductions du malin : « Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Pour tous ceux qui cherchent l’instruction plutôt que l’ignorance, qu’ils s’instruisent dans la Parole de Dieu. Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Gardez toujours à l’esprit Jésus : « Qui s’est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen », nous témoigne Paul, dans Galates 1:4-5. Pourquoi ? Parce que Paul était vraiment inquiet pour ceux qu’il avait gagné à Christ.
Voilà pourquoi il déclare, dans Galates 1:6-10 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »
Pourtant, il y a de nombreux « ministres » qui prêchent qu’il faut croire un évangile différent, où Jésus, en revenant sur terre, Se mettra à adorer Allah et son prophète Mahomet. D’autres prédicateurs monopolisent de plus en plus de gens qui rejettent la divinité de Christ et prétendent que Jésus n’est pas mort pour nos péchés, mais a sombré dans une espèce de coma pour se réveiller plus tard et vivre le reste de sa vie avec Marie-Madeleine qu’il a mariée, et dont on attend un éventuel descendant comme messie à paraître bientôt. Et le monde gobe cela et le prêche avec conviction. Paul pouvait bien déclarer ces hommes anathèmes !
Il ne pouvait exister de don plus magnifique que celui de Dieu venant vivre parmi les hommes et Se donner en sacrifice pour les péchés de Sa Création afin de la sauver de la mort et lui donner la vie éternelle. Jésus n’est pas seulement venu nous apporter le pardon de nos péchés et, par le fait même, le salut éternel pour ceux qui accepteraient Son sacrifice, mais Il nous a également apporté d’énormes bénédictions spirituelles. Il S’est donné Lui-même ! Le puissant et glorieux Fils de Dieu S’est donné à notre place afin de Se substituer à nous et souffrir le jugement que Dieu nous avait réservé pour nos péchés. Cette formidable affirmation peut être trouvée dans Sa Parole à plusieurs reprises.
La première se trouve dans notre texte, nous rassurant sur le fait que, lorsque Jésus S’est offert Lui-même, Il a payé la rançon qui nous libérait de ce monde du péché afin de nous offrir le monde éternel à venir. Dans le deuxième cas, cette promesse nous est faite d’une façon intensément personnelle. Galates 2:20 nous déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Ce cadeau de Jésus est plus que ce que le monde entier pouvait nous donner.
La nature suprême de Son cadeau sacrificiel est ensuite augmentée. Dans Éphésiens 5:2, Paul nous exhorte : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Le sacrifice de Jésus a amené les hommes vers Lui. C’est ce que l’apôtre veut dire lorsque Paul nous exhorte en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27).
L’offrande de Jésus fut suffisante pour payer la rançon de tous les péchés du monde entier par celui : « Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité, » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:6-7. Cette rançon n’est pas simplement une rédemption de la pénalité du péché lors du jugement, mais également de la puissance du péché dans notre vie courante, car c’est là le témoignage rendu en Son propre temps. Car Christ : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », lui dit Paul, dans Tite 2:14-15.
Voilà la raison pourquoi nous prêchons une résurrection. Lorsque mon frère est décédé, le curé a prononcé une brève homélie lors de l’enterrement. Il a déclaré que mon frère, étant une bonne personne, est mort dans la foi et qu’il était présentement au ciel en la présence du Père et de Jésus-Christ. Il a mentionné la résurrection à venir, mais il n’a pas expliqué pourquoi la résurrection des morts serait nécessaire puisque, basé sur ses commentaires, mon frère était déjà au ciel, ayant reçu sa récompense. Le service liturgique fut solennel, mais selon les Écritures bibliques, il manquait de vérité.
Par exemple, l’apôtre Paul avait clairement déclaré, dans Hébreux 9:27-28 : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Jésus a également clarifié l’histoire de « monter au ciel » lorsqu’Il a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Le roi Salomon avait compris qu’il n’y avait aucune activité spirituelle ou même physique après la mort, lorsque, dans Ecclésiaste 9:10, il certifia : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. »
Cependant, la mort des humains n’est pas la fin de l’histoire non plus. Paul avait écrit éloquemment sur une résurrection des morts. « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:19-23). Si « tous revivront en Christ, » c’est qu’ils sont sans vie en ce moment, et non pas « vivants au ciel ». La doctrine du « ciel et de l’enfer » contient beaucoup d’incohérences.
Mais quand cette résurrection aura-t-elle lieu ? Paul nous l’explique très bien lorsqu’il a déclaré : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).
Avez-vous noté la mention de la dernière trompette ? Elle sonnera tellement fort que le monde entier l’entendra, car elle annoncera l’arrivée du Royaume de Dieu au même moment que Christ reviendra en puissance et en gloire. Paul nous explique ce qui arrivera, dans 1 Thessaloniciens 4:16-18 : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. »
Et que feront ces ressuscités, avec Jésus leur Roi ? « Ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Alors que les églises catholiques et protestantes vous enseignent et croient sincèrement qu’à la mort leurs disciples flotteront vers le ciel, ou quelque part de beaucoup moins désirable, la Bible nous enseigne clairement que la mort est peut-être la fin d’un chapitre, mais pas la fin de l’humanité. La mort physique n’est qu’une intermission, si vous voulez, dans laquelle les morts « dorment » jusqu’au retour de Jésus. C’est à ce moment que le reste du Plan de Dieu sera accompli. Lisez Apocalypse 20 et 21 pour en avoir l’eau à la bouche.