D.484 – Art corporel ou sacrilège ?
Par Joseph Sakala
Avez-vous remarqué, depuis quelques années, l’accroissement du nombre de salons de tatouage pour combler la demande de ce que les gens appellent « l’art corporel » ? Il y en a pour tous les goûts. Il est vraiment surprenant de voir combien de personnes, jeunes comme plus vieux, hommes et femmes, indépendamment de la race ou du statut économique, qui portent des tatouages, souvent plusieurs, sur différents endroits du corps. Quelques-uns sont évidemment destinés à être provocants ou aguichants, puisqu’une partie seulement est visible, alors que le reste demeure caché sous les vêtements. Cette activité est devenue très populaire à cause de l’influence des « rock stars » et plusieurs athlètes professionnels qui les étalent à qui veut bien les regarder.
Les vedettes féminines ont aussi emboîté le pas, causant un accroissement de cette pratique alors que les jeunes tentent de copier leurs héroïnes. Pourtant, beaucoup d’articles existent, écrits par des experts en médecine, sur le danger potentiel causé par les tatouages. Les effets à long terme de l’encre dans le système humain n’est pas entièrement compris. Sans oublier la possibilité d’infection causée par des aiguilles non stériles. Il faut également considérer l’embarras social qui peut survenir plus tard dans la vie pour expliquer ces tatouages à ses enfants et petits-enfants.
Ce phénomène devenu si populaire a attiré ma curiosité par le biais d’un talk show populaire où une mère expliquait que sa fille fréquentait un salon de tatouage soi-disant chrétien et dans lequel seuls des thèmes chrétiens étaient envisagés. L’idée semblait être bonne, car, en étalant des tatouages chrétiens sur son corps, la personne « témoignait de Jésus ». En effet, la personne a déclaré que, si Salomon a décoré le temple à son époque, il est donc tout à fait correct de décorer un corps qui est également le temple du Saint-Esprit. Qu’en dites-vous ? Est-ce correct ? Est-ce que la Bible a quelque chose à dire sur le sujet ? Je vais vous surprendre, mais, dans Lévitique 19:28, Dieu nous dit : « Vous ne ferez point d’incision dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de caractères sur vous : Je suis l’Éternel. »
Anciennement, on se faisait imprimer le corps pour des rituels païens et le symbolisme perdure toujours dans certaines cultures primitives, de nos jours. Cependant, si nous nous soucions de ce que Dieu dit, nous allons éviter de nous laisser marquer le corps. L’apôtre Paul a écrit à l’Église de Corinthe : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Alors, si nous devons glorifier Dieu en nos corps, nous n’allons certainement pas marquer ou barbouiller les murs du temple du Saint-Esprit. Il existe plusieurs mythes et traditions pratiqués de nos jours, et qui n’ont aucun rapport avec le christianisme original, ni avec la Bible.
Pour ce qui est de la cosmétologie en rapport avec la femme chrétienne, dans 1 Pierre 3:3-4, nous pouvons lire : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. » Il est vraiment fascinant d’apprendre que les deux mots grecs, traduits « parure » dans le Nouveau Testament, sont kosmos et kosmeo d’où viennent les mots « cosmos » et « cosmologie », en référence à l’univers comme d’un système organisé, par opposition à « chaos » un système désorganisé. Il est également surprenant que le mot « cosmétiques » vienne de la même source qui, techniquement parlant, constitue toute parure qui transforme quelque chose de déplaisant ou de désordonné en quelque chose de beau et d’ordonné.
L’apôtre Pierre, cependant, met l’emphase sur le fait que les cosmétiques réels ne sont pas utilisés pour embellir l’apparence extérieure, mais plutôt pour transformer la vie de la croyante par le Saint-Esprit. Lorsque le cœur d’une personne est changé d’un chaos spirituel en un cosmos ordonné au travers de la confiance en Christ, le changement extérieur devient aussi apparent. L’ornement d’une douceur délicate paraît soudainement dans une paisible et radieuse décence. Alors, l’apôtre Paul encourage les femmes chrétiennes à se parer modestement, en juxtaposition avec l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or et les perles.
Si les motifs qui vous poussent à vous maquiller sont provoqués par l’orgueil de bien paraître, d’avoir l’air plus jeune ou de cacher votre vraie apparence naturelle, vous devriez peut-être vous poser des questions afin de réviser vos motivations. La femme chrétienne doit d’abord plaire à son vrai Époux, Christ, à qui elle doit jurer fidélité et obéissance. C’est comme ça que Jésus vous aime. Ensuite, à son unique époux humain.
Ainsi, dans 1 Timothée 2:9-10, l’apôtre Paul ordonne aux femmes : « que pareillement les femmes se parent d’un vêtement honnête, avec pudeur et modestie, non de tresses de cheveux, ni d’or, ni de perles, ni d’habillements somptueux ; mais de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Donc, la véritable cosmétologie chrétienne devient aussi un éventail de bonnes œuvres. Finalement, la femme chrétienne elle-même doit être un ornement d’une douceur délicate dans une radieuse décence, de sorte que, par son comportement, elle : « exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur complaire en toutes choses, à n’être point contredisants ; à ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur » (Tite 2:9-10).
N’oublions pas, cependant, que Satan est celui qui séduit la terre entière à l’heure actuelle. Allons voir comment les gens se comportaient dans les civilisations anciennes. Dans Genèse 10:8-10, nous lisons : « Et Cush engendra Nimrod, qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un puissant chasseur devant l’Éternel. C’est pour cela qu’on dit : Comme Nimrod, puissant chasseur devant l’Éternel. Et le commencement de son royaume fut Babel, Érec, Accad et Calné, dans le pays de Shinear. » La Bible est aussi un livre d’histoire et fut très bien affermie par l’archéologie. Il existe d’autres « bibles », évidemment, dont la plus populaire est Enuma Elish, une histoire de la création de la Babylone ancienne écrite sur sept tablettes. Dans cette histoire, le dieu Mardouk combat contre la déesse Tiamat et finit par la vaincre avec ses armements supérieurs.
Mardouk devient alors le dirigeant des dieux et fait les cieux et la terre avec le corps de Tiamat, et l’humanité avec le sang et les os de Mardouk. Il est très intéressant de voir Nimrod assumer le nom de Mardouk dans l’accroissement de sa propre glorification. Nimrod se faisait vraiment adorer comme dieu. Il n’est donc pas étonnant que Dieu identifie ce moment de l’histoire comme : « Mystère : Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre » (Apocalypse 17:5). Par un tel début dans l’adoption des coutumes, dans l’élaboration des cosmétiques et de leur influence sur le comportement de ces gens-là, nous voyons qu’il était tout à fait normal que ce peuple ait également voulu se faire un nom et se bâtir une tour qui toucherait le ciel.
« Or toute la terre avait le même langage et les mêmes mots. Mais il arriva qu’étant partis du côté de l’Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear, et ils y demeurèrent. Et ils se dirent l’un à l’autre : Allons, faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume leur tint lieu de mortier. Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre », nous raconte Genèse 11:1-9. Mais leurs fins de réunification n’étaient que temporairement arrêtées.
Le but de Dieu en nous racontant cette histoire est double. D’abord, dans Actes 17:25-27, Dieu : « n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. » Et deuxièmement, pour nous montrer que Dieu a permis à l’humanité de poursuivre son chemin. « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9).
L’espérance de l’humanité demeure, non dans une tour qui pouvait toucher au ciel, ni dans un Nouvel Ordre Mondial pour amener tous les hommes sous un seul gouvernement humain, mais plutôt dans l’Évangile de Jésus-Christ. « Or, les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et leur serment pour confirmer une chose, termine tous leurs différends ; c’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:16-20).
Un jour, bientôt, toute l’histoire de ce monde en malédiction sera réglé et tout fonctionnera sous une sainteté parfaite et selon le dessein majestueux de notre Créateur. Car ; « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:9). Mais avant d’en arriver là, il y aura énormément de contestation. À son jeune évangéliste Timothée, Paul lui dit : « Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:22-26).
Une des plaies au sein du christianisme moderne est que plusieurs s’accrochent à des sujets qui causent des séparations entre les chrétiens. Les questions de la nourriture-santé, des codes vestimentaires, des différents règlements des diverses congrégations, peuvent être importants, mais les chrétiens peuvent quand même avoir des divergences d’opinions et marcher aussi avec Dieu. En autant que ces questions n’entrent pas en conflit avec la saine doctrine de Christ. Notons ce qui nous est donné en Hébreux 13:9 : « Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis. » « Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 2:23.
Par contre, il existe l’ordonnance d’être : « Attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:9). À Timothée, Paul déclare : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21). Plusieurs de ces points forment la véritable doctrine qui doit être enseignée et est absolument essentielle, telle que la divinité de Christ, l’autorité des Écritures, le salut par la grâce, la résurrection de Jésus et plusieurs autres points, clairement et spécifiquement enseignés dans la Parole de Dieu.
Peut-être que la logique devrait être, si la doctrine est essentielle, enseignez-là et défendez-là à tout prix, mais si c’est une doctrine secondaire, enseignez-là tout en : « Redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité » (2 Timothée 2:25). Mais si le sujet est non doctrinal, évitez les disputes et laissez aux frères et sœurs l’opportunité d’exercer leur liberté d’expression. La Création est-elle un sujet doctrinal ? Oui ! Très peu de doctrines sont si clairement enseignées dans les Saintes Écritures. Est-elle cruciale au salut ? Oui ! Mais il est essentiel qu’elle soit adéquatement comprise, car elle constitue le fondement de toutes ces doctrines. Parce qu’elle est le sujet des origines et la révélation d’un Créateur, et que l’ennemi a identifié ces origines comme le champ de bataille voué à détruire tous les chrétiens. Ici, nous devrions tenir ferme, si nous voulons garder notre foi.
Un autre domaine sur lequel il faut absolument porter notre attention, c’est le sujet des criminels et des enfants aux priorités tordues. La plupart des états aux États-Unis pratiquent un programme par étapes pour exécuter leurs plus violents criminels. Ils injectent un anesthésique pour enlever la douleur et pour endormir, puis une deuxième injection pour paralyser le corps et enfin une troisième pour arrêter le cœur de l’individu. C’est un procédé destiné à offrir au condamné l’opportunité de mourir sans douleur, avec dignité, comme s’il était mort dans son sommeil. Cela dit, certains législateurs effectuent des efforts continuels pour enrayer cette méthode de tuer. En se fondant sur la Constitution américaine qui garantit à chaque citoyen la liberté de ne pas recevoir une punition cruelle, certains prétendent que, même si la procédure est correctement exécutée, il y a une possibilité que le criminel puisse ressentir un peu de douleur avant de mourir.
Essentiellement, ces groupes argumentent que, s’il y a la plus petite possibilité de sensation de douleur ou de souffrance, alors la procédure devrait être déclarée cruelle et devrait donc être bannie. Pourtant, beaucoup de ces mêmes individus, qui invoquent l’abolition de la peine de mort sans douleur pour les criminels, n’ont aucun regret à passer des lois permettant de tuer un enfant par le biais d’un avortement très douloureux. Or, la science médicale admet de plus en plus que la douleur peut être ressentie chez l’enfant dans son cycle de développement bien avant ce qu’on croyait auparavant. La « sagesse commune » croyait que la sensation de douleur n’était pas possible avant le troisième trimestre ; cependant, dans un article du New York Times Magazine du 10 février 2008, intitulé « The First Ache », parlant du développement avancé du cortex cérébral, la médecine croit qu’un enfant en développement dans le sein de sa mère peut ressentir la douleur presque treize semaines après sa conception, c’est-à-dire, dès le premier trimestre.
Selon des observations chirurgicales effectuées sur des fœtus souffrant de manques au niveau du cortex cérébral, les chercheurs commencent à réviser leurs vieilles assomptions. Certains se mettent enfin à croire que la douleur endurée par le fœtus est encore plus intense. En effet, dans la pratique horrifique appelée « avortement naissance-partielle », ayant lieu aussi tard que vers la fin du troisième trimestre de la grossesse, toutes ces questions qu’on se posait aux étapes antérieures de la grossesse deviennent encore plus théoriques. Pardonnez-moi de vous donner des descriptions aussi crues, mais la vérité est crue ! Comment se fait-il que ceux qui acceptent de plonger des ciseaux dans l’arrière de la tête d’un enfant partiellement développé, afin de lui extraire le contenu du cerveau par succion, sont les mêmes individus prêts à protester férocement si la même procédure était pratiquée sur des meurtriers et des violeurs ?
Pourquoi seraient-ils prêts à combattre pour que les plus violents des meurtriers aient le droit de s’endormir en paix, mais permettraient-ils d’arracher les entrailles du corps des plus innocents parmi nous ? Est-ce parce qu’ils ne craignent pas Dieu ? Ils ne le connaissent même pas ! Ils ne connaissent pas Ses lois, Sa façon d’agir, Sa pensée ou Sa justice. Mais ils le sauront un jour. Plusieurs dans le monde ne connaissent pas le Dieu qui crée le fœtus dans le sein de la mère, mais le jour vient où Dieu Se fera connaître à eux. « Jusques à quand serez-vous des juges pervers, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:2-4).
Mais vous n’avez pas à attendre ce jour pour connaître le Grand Dieu. Lisez votre Bible et connaissez Celui qui forme une vie nouvelle dans le sein d’une mère et prenez conscience du Messie qui viendra bientôt établir Son gouvernement de gloire et de paix ici-bas et qui saura différencier entre les criminels et les enfants innocents.
Un autre danger bien évident de nos jours, c’est l’accroissement de la pornographie dans la vie sexuelle des gens. Notre société actuelle est inondée d’images de sexualité visuelle par le biais des films pornographiques, au théâtre et à la télé. Nous les voyons partout dans les annonces de journaux, les scènes à la télé, les théâtres, les magazines, sur Internet et même dans les multiples parades où des corps de femmes sont exhibés ouvertement avec les participantes qui crient « Regardez-moi ! » Ces exhibitions sont devenues monnaie courante, comme étant sans danger et tout à fait normales. Mais y a-t-il un danger caché si ces habitudes ne sont pas enrayées ?
Voici ce que Jésus a déclaré, dans Matthieu 5:28 : « Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. » Quelques-uns diront : « Quel est le problème ? On ne blesse personne, c’est seulement dans votre esprit ! » Plusieurs dames diront : « Les femmes n’ont pas ce problème, c’est un problème d’hommes. » Pourtant, plusieurs femmes deviennent accrochées aux bouquins romantiques, aux opéras-savons pleins de scènes impliquant le sexe, parfois explicite. Mais plusieurs individus de notre société diront : « Où est le mal ? Ils ne font de mal à personne ! »
Regardons ce sujet d’immoralité visuelle. Le Créateur savait-Il de quoi Il parlait, lorsque Dieu nous a avertis que regarder une autre femme que la sienne, en la convoitant, était de commettre l’adultère avec elle dans son cœur ? En plus des images de sexualité déjà mentionnées, Satan a inspiré les hommes par une nouvelle frontière technologique sur Internet. Il paraîtrait que plus de 60 % du trafic pornographique aujourd’hui est disponible sur le World Wide Web. Alors, répondons à la question : pourquoi l’immoralité visuelle devient-elle si dangereuse et comment porte-t-elle atteinte à notre bonheur ? Le constant bombardement d’images de sexualité provenant de toutes les directions bâtit en nous des banques de mémoire faisant en sorte que nous produisons constamment des comparaisons entre les corps mâles et/ou femelles. La vision de ces corps parfaits vient à s’ériger en modèles de comparaison tout au long de la vie de l’individu.
Ceux qui se font stimuler continuellement par des visions d’immoralité s’aperçoivent assez vite que leur mari ou leur femme n’ont pas des corps parfaits. Chacun a ses imperfections physiques et personne n’a un corps sans défaut. Trop gras, trop maigre, trop vieux, trop ci et trop ça. Aucun homme ni aucune femme ne peut se mesurer à l’idéal fantasmé. Tandis que, lorsque le mari et sa femme n’ont d’yeux que l’un pour l’autre, leur amour devient plus complet, plus profond et beaucoup plus grand, comme Dieu l’avait créé. Un deuxième problème avec l’immoralité visuelle, que ce soit avant ou même durant le mariage, c’est qu’il mène à des expériences pseudo-sexuelles de l’esprit humain. Ce type d’expérience produit une réaction psychologique, comme une augmentation du pouls, une augmentation de la pression sanguine et une réponse neurochimique au niveau du cerveau.
Et au fur et à mesure que les gens s’impliquent dans cette imagerie mentale et visuelle, les humains deviennent accrochés, avec le temps, à la sensation produite dans le corps et dans l’esprit de la personne. En recherchant continuellement cette sensation physique, leur sensation émotionnelle se refroidit. L’homme par exemple, perd son habilité à avoir une relation émotionnelle chaleureuse, amoureuse et physique avec son épouse. La vigueur du lien du mariage se perd lentement et le lien entre le mari et son épouse s’effrite, et les enfants en deviennent les éternelles victimes.
Comme troisième aspect de l’immoralité visuelle, ce sont les dommages causés au bonheur du couple dans sa progression naturelle. Presque inévitablement, un niveau de l’immoralité visuelle mène à un autre niveau. Et quand une personne atteint un niveau de convoitise sexuelle, elle veut ensuite atteindre un niveau plus élevé ; et cela ne finit plus, car la personne ne recherche que l’autre niveau de stimulation sexuelle. Et l’amour profond que partageaient deux personnes qui s’aimaient au début…où est-il rendu ? Le couple se met a examiner le comportement d’autres couples, pour discerner comment ils s’habillent, se maquillent, se couvrent le corps d’une variétés d’imageries, et j’en passe. Leur convoitise devient telle qu’ils recherchent les magazines et les films pour adultes, les boutiques érotiques et les clubs de nuits pour satisfaire leurs goûts.
Et avec la constante inspiration de Satan, la progression continue vers d’autres étapes sans cesse plus perverses, incluant la pornographie infantile, l’asservissement ou esclavage sexuel, la violence sexuelle avec douleur qu’on appelle sado-masochisme, la prostitution et, quelquefois, cela va jusqu’aux crimes violents, comme le viol et les meurtres en série. Mais le sceptique dira : « Une minute, il est impossible qu’un peu d’immoralité visuelle puisse mener à tant d’activités criminelles ! » Peut-être pas chez tous, mais c’est le premier pas qui pourrait nous mener à porter atteinte à notre bonheur avec une épouse, à un mariage heureux avec des enfants bien élevés, le bonheur que Dieu à préparé chez vous, au lieu de toujours chercher ailleurs. C’est Dieu qui nous a créés et Dieu sait parfaitement de quoi Il parle quand Il nous dit de nous occuper les uns des autres avec un esprit pur et de bien-être, au lieu de convoiter ce qui appartient au prochain.
Pourtant, le meilleur livre d’instruction pour un mariage heureux fut écrit par le Créateur de toutes choses Lui-même, qui nous connaissait bien avant que nous naissions et qui S’attend de chacun qu’il vienne vers Lui pour recevoir l’abondance de joie et de bonheur dans sa vie.