D.436 – Autorité biblique

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 30:5-6, nous lisons : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. » La Bible est unique parmi tous les livres. Non seulement elle est différente dans sa forme, sa structure et son histoire, mais elle assume la position de supériorité surnaturelle sur toute autre communication. La Bible insiste sur l’inspiration de la totalité de son contenu, ainsi qu’à l’obéissance de ce qu’elle enseigne.

Son contenu total est plein d’enseignements de Dieu : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

La Parole de Dieu, c’est Jésus qui l’a rendue très claire : « Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:49-50). Elle a été confirmée par le Saint-Esprit : « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (« 2 Pierre 1:21). Jésus est la source de la foi et du salut.

Car : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:20-23). Sa Parole ne doit pas être changée. « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris » (Deutéronome 4:2). « C’est l’instrument par lequel le jeune homme rendra pure sa voie. C’est en y prenant garde selon ta parole » (Psaume 119:9). Elle doit être révérée et obéie. « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:2-3). Nous sommes tous d’accord pour dire : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4), lorsque l’homme dit le contraire de Dieu, évidemment. Mais si l’homme dit la même chose que Dieu, c’est toujours Dieu qui est encore reconnu véritable.

Voilà pourquoi, il faut vérifier toute chose et ne pas prendre pour acquis que celui qui prêche dit la vérité. Rappelez-vous toujours de Ses bienfaits. Dans Psaume 103:2, David déclare : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » Les bienfaits du Seigneur sont merveilleux et il serait en effet un acte d’ingratitude que de ne pas s’en rappeler ou de ne pas les apprécier. Notons une liste partielle, juste dans ce Psaume-ci :

a) C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités (v. 3). Dieu pardonne tout ! « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

b) Dieu guérit toutes nos infirmités (v. 3). Les plus grandes de nos infirmités, ce sont le vieillissement et la Mort, mais un jour : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

c) Dieu : « qui retire ta vie de la fosse » (v. 4). « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).

d) Dieu : « qui te couronne de bonté et de compassion » (v. 4).

e) Dieu qui rassasie ta bouche de biens. (Psaume 103:5). Car : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement » (Jacques 1:17).

f) Dieu te donne la force : « tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (v. 5).

g) « Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. » Mais le plus grand bienfait est celui du salut par la miséricorde de Dieu.

« L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce. Il ne conteste pas à perpétuité, et ne garde pas sa colère à toujours » (vs 8-9). « Il ne nous a pas fait selon nos péchés et ne nous a pas rendu selon nos iniquités. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande sur ceux qui le craignent » (vs 10-11). « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir » (vs 17-18).

Infinies et éternelles, telles sont les dimensions de la miséricorde de Dieu ! « Il a éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident. Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière » (Psaume 103:12-14). En tant que Ses enfants, nous sommes privilégiés, même dans la souffrance. « Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, En soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:29-30).

Paul écrivait que nous devrions nous conduire comme si notre citoyenneté était digne de l’Évangile que nous proclamons et, en faisant cela, nous devrions être commis à un état d’esprit maintenu ensemble par le Saint-Esprit. Ensuite, il nous encourage à ne pas craindre nos adversaires : « Parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Philippiens 1:29). De tels adversaires vous viennent de Satan lui-même. Alors : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9).

Dans les affaires : « Accorde-toi au plus tôt avec ta partie adverse, pendant que tu es en chemin avec elle, de peur que ta partie adverse ne te livre au juge, et que le juge ne te livre au sergent, et que tu ne sois mis en prison » (Matthieu 5:25). Dans les problèmes familiaux : « Alors quelqu’un de la troupe lui dit : Maître, dis à mon frère qu’il partage avec moi notre héritage » (Luc 12:13). Et dans 2 Timothée 3:12-15, Paul donne ce conseil à son jeune évangéliste : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. »

Nous ne devrions pas être surpris lorsque nous sommes persécutés ; nous devrions l’être lorsque les gens disent du bien de nous. Même Jésus nous a déclaré : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes » (Luc 6:26). C’est curieux que Paul dise de nous que nous sommes doués du privilège de pouvoir souffrir pour Jésus. Les apôtres comprenaient ce paradoxe : « Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:41-42).

Pierre écrivait que nous devrions suivre l’exemple établi pour nous par Christ : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24). En effet, nous devrions nous réjouir de pouvoir partager les mêmes souffrances que Jésus a endurées et, lorsqu’on nous ridiculise de porter le nom de Christ, nous devrions être contents. « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:14).

« Frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie les diverses tentations qui vous arrivent, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien. Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:2-5). Ces moments-là augmentent notre foi et nous permettent de démontrer notre allégeance au Christ.

Dans Psaume 12:7-9, David nous dit : « Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures ; c’est un argent affiné au creuset, en terre, fondu sept fois. Toi, ô Éternel, tu les garderas, tu nous préserveras de cette race à jamais ! Lorsque des gens abjects s’élèvent parmi les fils des hommes, les méchants se promènent de toutes parts. » La préservation des Paroles divines dans l’Écriture est magnifiquement supérieure à tout autre écrit ancien. Dieu n’a permis à aucune de Ses paroles de passer. Jésus Lui-même l’a confirmé, dans Matthieu 24:35, où Il a dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

David aussi l’a déclaré, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Dieu a vu à ce que des scribes hébreux ainsi que des Chrétiens érudits aient religieusement transcrit les paroles au-travers les siècles, de façon telle que nous avons la Parole de Dieu afin de nous guider, même aujourd’hui. Ainsi même avec des reproductions variées, les paroles originales du Texte Reçu ont très bien été conservées. Très peu de questions demeurent quant à la véracité des Écritures, alors que nous avons le grec original ainsi que l’hébreu original, à un haut degré de précision.

Les feux des persécutions antichrétiennes, les philosophies humanistes, le scepticisme scientifique, les critiques littéraires, le panthéisme païen, les distorsions par les cultes et l’indifférence pathétique ont tous tenté de détruire la Parole de Dieu, mais sans succès. La Bible demeure toujours le best-seller de tous les temps, traduite dans plus de langues que tout autre écrit. Peu importe les puissances dirigées contre elle, la Bible est toujours sortie plus éblouissante et plus sûre que jamais. Même cette présente génération, avec toutes ses tentatives modernes visant à détruire les Saintes Écritures, faillira, car Dieu préservera Ses Paroles contre cette génération à tout jamais.

Dans Psaume 8:3-5, David confirme : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. » La question fut posée de manière rhétorique par plusieurs générations de sceptiques, spécialement par la génération présente. « Quand l’on considère l’énormité de l’univers, pourquoi Dieu, s’Il existe, S’intéresserait-Il à la petite poussière qu’est notre planète ? »

Mais essentiellement, le même argument fut utilisé contre Job par un de ses « amis » lorsque Job lui répondit : « J’ai souvent entendu de pareils discours ; vous êtes tous des consolateurs fâcheux » (Job 16:2). Mais depuis au-delà de 3 500 ans, certains hommes questionnent : « Et comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? Et comment celui qui est né de la femme serait-il pur ? Voici, la lune même est sans éclat, et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux. Combien moins l’homme qui n’est qu’un ver, et le fils de l’homme qui n’est qu’un vermisseau ! » (Job 25:4-6). Ce raisonnement devient entièrement fallacieux, car c’est Dieu qui décide de la complexité du cerveau humain, qui est sûrement le système physique le plus complexe de l’univers entier.

Plutôt que d’être reconnus comme de banales entités, les hommes et les femmes furent créés à l’image même de Dieu et sont les objets de Sa rédemption et de Son amour. La plus merveilleuse mesure de l’importance humaine est que Dieu Lui-même est devenu comme eux. Jésus-Christ : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Et Jésus l’a fait afin de payer la rançon de nos péchés !

Mais plus que cela, l’amour de Dieu pour les humains ne se mesure pas que par Sa mort pour nous, mais également par Son éternel but créatif à notre égard. « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:7-10).

Il faut avoir la foi pour faire une telle déclaration. Mais qu’est ce que la foi ? La plus simple définition nous est donnée dans Hébreux 11:1-2. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. » Ce merveilleux chapitre nous définit la foi, non comme une espérance intangible, mais plutôt comme une ferme attente d’une évidence qui, en ce moment, n’est simplement qu’une espérance. Regardons cela de plus près. D’abord, il faut absolument que la foi soit fondée sur un objet légitime : rien de moins que sur Dieu, le puissant Créateur. C’est : « Par la foi [que] nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (v. 3). Dieu a tout créé à partir de rien. Il a parlé et soudainement la chose est apparue.

La foi est également définie, non par ce qu’elle est, mais plutôt par ce qu’elle fait ! Une personne de foi vient vers Dieu avec un sacrifice plus excellent, comme celui d’Abel. Car : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, [alors] à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle » (v. 4). Comme Christ qui S’est offert Lui-même comme un sacrifice parfait en rançon et pour l’expiation de tous les péchés du monde ! La véritable foi est, comme celle d’Abraham, d’aller où Dieu nous conduit. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait. Par la foi, il demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:8-10).

Une telle foi, comme celle d’Abraham, poussera le croyant à offrir à Dieu le plus grand amour de sa vie, sachant que Dieu gardera Sa Parole. « Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). « D’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection, » nous déclare Hébreux 11:36-37, 39-40.

Éphésiens 2:8-9 nous rassure : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:10. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement, » nous confirme l’apôtre Jacques dans Jacques 2:23-24. Mais vous êtes-vous déjà posé la question : « Qui retient l’univers ensemble ? »

Tout récemment, des astrophysiciens de renommée mondiale ont pu offrir une hypothèse plausible sur la question à savoir : « Qu’est ce qui maintient l’univers ensemble ? » Au risque de déplaire à certains intellectuels, il n’y a aucune nécessité d’être un physicien pour vraiment connaître la réponse à cette question. Regardons cependant comment les hommes de science s’y prennent pour solutionner un tel problème.

Les astrophysiciens regardent les cieux pour capter des images et des données avec des instruments scientifiques variés. Ils savent que la masse totale de toute la matière qui existe n’est pas suffisante pour fournir la gravité nécessaire afin d’empêcher l’univers d’éclater dans toutes les directions. Alors, ils demeurent toujours à méditer sur la question à savoir : « Qu’est-ce qui maintient l’univers ensemble ? »

Des équipes internationales d’astronomes scrutent les étoiles et les galaxies qui se trouvent à des distances inimaginables. Avec leurs instruments modernes et leurs moyens de détection, ils auraient décelé une puissance cosmique mystérieuse, pour finalement arriver à une hypothèse qui pourrait être la solution à leurs recherches. Ils l’appellent la matière noire.

En même temps, le domaine physique de l’astrophysique est en désaccord avec la physique atomique. Albert Einstein a passé les dernières années de sa vie à trouver une théorie unificatrice qui décrirait les forces de la nature et les particules élémentaires d’une manière unifiée. Les physiciens savent aussi, que les équations tentant d’expliquer ces deux théories sur la physique sont incompatibles, car elles ne fonctionnent pas quand les deux sont réunies. Ils ont donc besoin d’une théorie unificatrice qui harmoniserait la toute petite particule avec celle qui est énorme.

La réponse ne fut pas trouvée à l’époque d’Albert Einstein et demeure introuvable jusqu’à ce jour. Mais il existe présentement une théorie qui tente d’unifier les principes de la physique, du cosmique, ainsi que des niveaux moléculaires. Elle se nomme la théorie de la « superficelle » (super string) qui maintiendrait tout l’univers ensemble. Cette théorie serait considérée comme un avancement vers une théorie unificatrice. Ce n’est toujours pas une réalité, mais seulement une théorie.

La théorie tente de redéfinir quelques concepts scientifiques existants sur le temps et l’espace. Avec ça, la compréhension scientifique de la lumière, de la gravité, des trous noirs, de la matière noire et des dimensions de l’univers augmentent. En même temps, la science élargit sa compréhension sur les forces, les propriétés et le comportement des micro particules, comme les protons, les neutrons, les électrons, les quarks, les neutrinos, les positrons, les muons, les photons, les bosons et les gluons, sans oublier la particule non détectée ou confirmée appelée « graviton ».

Toutes ces particules ont une force, ou puissance. Quelques-unes sont faibles, d’autres sont fortes, quand elles s’attirent ou se repoussent les unes les autres. Pourtant, selon la nouvelle théorie, les particules sont si parfaitement équilibrées que ni les micro molécules ni les galaxies géantes ne se repoussent. Au contraire, leur rotation harmonieuse demeure intacte. Pourquoi ? Ce n’est pas encore compris, mais on nous assure que la théorie de la « ficelle » pourrait contenir la réponse.

La théorie de la ficelle prétend que tout est formé d’une combinaison de fils qui vibrent, ou forment des cercles, et qu’ils apparaissent dans ces micro particules, ayant différents niveaux de puissance, dépendant de la fréquence dans la vibration. Bien sûr, le débat se poursuit ainsi que l’étude de la véracité de cette théorie. Pendant ce temps, on a découvert une extension à la théorie de la « ficelle », appelée M-théorie, qui tente d’unifier les théories des « ficelles » variées. Plusieurs petits groupes de physiciens théorétiques se sont formés, complètement insatisfaits de la théorie « ficelle » et qui recherchent d’autres théories pour expliquer ce qui leur échappe depuis si longtemps.

Pourtant, la Bible nous offre une réponse simple et réaliste à la question de savoir ce qui maintient tout l’univers ensemble. En parlant de Jésus, nous lisons ceci, dans Colossiens 1:15-17 : « C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. » Dans Hébreux 1:2-3, nous apprenons que Dieu : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » Voilà enfin la réponse à la question : « Qu’est-ce qui maintient tout l’univers ensemble ? »

C’est Sa Parole Puissante ! Pas besoin de ficelle ! En toute simplicité, toute chose subsiste en Lui. En effet, pendant que les hommes de science continuent d’explorer les principes physiques et mathématiques derrière ce qui fait marcher l’univers, les convertis à Christ peuvent voir l’image entière. Ils voient l’univers entier, de la plus grande galaxie à la plus petite parcelle subatomique, qui subsiste et continue de subsister parce qu’elle continue de recevoir ce qui lui est nécessaire pour bien fonctionner, par Jésus Christ. « Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : À Lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! », nous dit Romains 11:36. Je vais vous dire quelque chose que même les plus grands savants ne savent pas. Dieu ne crée rien qu’Il ne désire partager avec Ses Enfants. Alors, ce magnifique et mystérieux univers sera un jour notre héritage en Christ.

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