D.473 – Ce qui arriva à la mort de Christ
Par Joseph Sakala
Plusieurs se souviendront longtemps de la grande éclipse de 2017. Certains croient que c’était un signe venant de Dieu. D’autres croient qu’une éclipse solaire pareille avait marqué la crucifixion et la mort de Jésus. Mais ce qui est vraiment arrivé lors de la mort de Jésus est étonnant et bien documenté, toutefois, et ce n’était pas une éclipse solaire ordinaire. En se basant sur la théorie d’une éclipse solaire, plusieurs tentent d’établir la crucifixion vers l’an 29 ou l’an 33 apr. J.-C. à cause des éclipses solaires connues en Judée en ces années-là. Une étude spécifie que quelques historiens relient la crucifixion à une période totale d’éclipse d’une minute et 59 secondes qui aurait eut lieu en l’an 29, tandis que d’autres disent qu’une seconde éclipse, couvrant le soleil pendant quatre minutes et six secondes, en l’an 33, aurait marqué la mort de Jésus.
Même la NASA déclare 29 et 33 apr. J.-C. comme dates possibles de la Crucifixion de Christ sur leur liste Éclipses solaires d’intérêt historique. Mais ni l’éclipse solaire de 29 apr. J.-C., ni celle de 33 apr. J.-C. ne correspondent à ce que la Bible nous déclare. Selon la NASA, la plus longue durée d’une éclipse solaire est à peu près de 7,5 minutes. Tandis que les ténèbres qui ont couvert la terre entière lors de la mort de Jésus furent de trois heures ! Dans Marc 15:33-34, nous découvrons que : « Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte: Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Alors que Dieu pouvait facilement faire durer une éclipse pendant trois heures, ce n’est pas ce qui est arrivé lors de la mort de Jésus. Notez maintenant un ancien rapport qui précise exactement le compte-rendu biblique. Un historien du troisième siècle, nommé Sextus Julius Africanus, invoque un autre historien, nommé Thallus, qui écrivit autour de 52 apr. J.-C.. Africanus enregistre les écrits de Thallus ainsi : « …dans le temps de César Tibère, lors d’une pleine lune, il y eut une éclipse solaire complète de la sixième heure à la neuvième, » manifestement la période dont nous parlons. Mais qu’est-ce qu’une éclipse solaire peut avoir en commun avec un tremblement de terre, une résurrection des morts et une si grande perturbation sur toute la terre ? C’était la noirceur induite par Dieu, parce que ce fut au moment précis où notre Seigneur a souffert et a crié à Son Père « Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? »
Notez que Thallus précise que l’éclipse a eu lieu à l’époque d’une pleine lune et que ce n’était pas une éclipse normale. C’était des ténèbres provoquées par Dieu. Thallus avait très bien compris, tout comme quiconque possédant une compréhension de base sur les éclipses solaires, que celles-ci ne peuvent pas arriver durant une pleine lune. Dans le grec ancien, le mot traduit « éclipse » ne veut pas toujours dire que la lune a bloqué le soleil. Le mot veut simplement dire « ne pas défaillir », comme nous pouvons le constater dans Luc 22:32 où Jésus dit à Pierre : « Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point [ou « ne s’éclipse pas »]. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. » Dans les comptes-rendus bibliques, tout comme les histoires anciennes le rendent très clairement, la crucifixion a eu lieu durant la Pâque, qui tombe toujours pendant une pleine lune.
Une pleine lune arrive lorsque le soleil frappe la lune de plein front, étant du côté opposé de son circuit. Mais durant une éclipse solaire, c’est le contraire qui arrive, car la lune est du même côté que le soleil qui passe directement derrière elle. Ainsi, les ténèbres au moment de la mort de Jésus ne pouvaient pas être causées par une éclipse ! La théorie de l’éclipse solaire est un mensonge propagé par le père des mensonges, comme Jésus l’a déclaré au peuple en S’adressant aux pharisiens. « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).
Satan est celui qui tente continuellement d’attaquer la vérité des Écritures et la divinité de Christ. Alors : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde », nous dit l’apôtre Jean, dans 1 Jean 4:3. Lorsque le Sauveur du monde mourut, la création entière a agonisé. « Et Jésus, ayant de nouveau crié d’une voix forte, rendit l’esprit. En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:50-53).
Lorsque notre Messie mourut, le Père a marqué Sa mort par des signes terrifiants et non pas par une éclipse solaire routinière. Chaque année, des milliards de personnes se réjouissent de la résurrection de Jésus. Pourtant, la plupart des gens ne réalisent pas que la Bible nous raconte une histoire bien différente que ce que nous entendons dans les églises du monde. Quelle est la vérité au sujet de la résurrection de Jésus ? Des millions de chrétiens pratiquants se réunissent chaque année pour fêter le lever du soleil à Pâques. Même ceux qui ont quitté les églises vont assister aux services d’adoration des Pâques dans l’église de leur choix, le dimanche matin. Mais saviez-vous que la tradition du Vendredi-Saint et de Pâques rejette le seul signe que Jésus avait donné aux leaders religieux de Son temps pour prouver que Jésus était vraiment le Messie ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est vrai et vous pouvez le prouver !
Saviez-vous que la Bible ne mentionne aucun verset pour déclarer que Jésus est ressuscité un dimanche matin ? En effet, la Bible nous enseigne quelque chose de complètement différent. Alors, comment l’observance des Pâques est-elle devenue quasi universelle chez les chrétiens pratiquants ? Quand la résurrection de Christ a-t-elle vraiment eu lieu ? Qu’est ce que les œufs de Pâques, les lapins en chocolat et les petites filles en robes de dentelle ont à faire avec Jésus de Nazareth ? Quel est le lien entre la chasse aux œufs le matin de Pâques et la résurrection de Christ ? Lisez pour apprendre les réponses à ces questions vitales ! Pour ceux qui veulent sincèrement comprendre la vérité, il existe plusieurs preuves que Jésus de Nazareth était le Messie promis dans l’Ancien Testament.
Lorsque les disciples de Jean le Baptiste sont venus vers Jésus, suite à l’arrestation de Jean par Hérode, remarquez bien ce que Jésus leur dit dans Matthieu 11:2-6 : « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres. Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi. » Dans l’Évangile de Jean, Jésus a fait de nombreux miracles en commençant par celui des noces à Cana où Jésus et Marie furent invités.
À cette noce, à un moment donné, ils ont manqué de vin. « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:5-11).
Remarquez bien pour quelle raison Jésus fit ces miracles. « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Les disciples de Jésus étaient témoins de ces miracles qui confirmaient leur foi en ce qu’Il était en effet le Messie promis. Dès le début du Ministère de Jésus, les leaders religieux étaient au courant de Son message et des signes qui confirmaient Son autorité. L’apôtre Jean a écrit : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:1-2).
Cela se passa durant la première Pâque du ministère de Jésus, en l’an 28 apr. J.-C.. Durant les trois années suivantes, ces leaders eurent plusieurs opportunités de se familiariser avec le message de Jésus et d’entendre les témoignages au sujet de plusieurs signes miraculeux. Mais rien ne les satisfaisait. En effet, ils sont venu plusieurs fois pour Lui demander un signe qui établirait une fois pour toutes que Jésus était vraiment le Messie. À chaque occasion, Jésus leur dit qu’un seul signe leur serait donné. Jean a enregistré que le premier échange a eu lieu durant la première saison de la Pâque en l’an 28 apr. J.-C., lorsque Jésus nettoya le temple en chassant les changeurs d’argent. Les chefs religieux l’ont encore accosté pour Lui demander un autre signe en plus des guérisons miraculeuses qu’Il avait faites dans le temple.
Cette fois : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. » (Jean 2:19-21). Dans l’Évangile selon Matthieu, nous voyons un échange similaire, avec un peu plus de détails : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:38-40).
Enfin, le voici, le Signe ! Jésus a déclaré à ces leaders religieux sceptiques de Son temps, qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe. C’est le seul signe par lequel Jésus S’engageait à prouver qu’Il était le Messie. Est-ce que c’est arrivé ? Absolument ! Mais apparemment pas pour une grande majorité de membres d’églises. Toutefois, remarquez le témoignage de l’ange aux femmes venues le dimanche matin pour embaumer le corps de Jésus. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit. Alors elles sortirent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent l’annoncer à ses disciples. Mais, comme elles allaient pour le leur annoncer, voilà Jésus qui vint au-devant d’elles, en leur disant : Je vous salue. Et elles s’approchèrent, et lui embrassèrent les pieds, et l’adorèrent. Alors Jésus leur dit : Ne craignez point ; allez et dites à mes frères de se rendre en Galilée, c’est là qu’ils me verront » (Matthieu 28:6-10).
Jésus avait promis qu’Il serait dans la tombe exactement trois jours et trois nuits, et Jésus est ressuscité exactement comme Il l’avait prédit. Comment est-il possible de placer trois jours et trois nuits entre le Vendredi-Saint et dimanche matin ? Comptez-le vous-mêmes, cela ne marche pas ! Quelques sceptiques déclarent que « trois jours et trois nuits » est un idiome ou une expression grecque qui pourrait vouloir dire une portion de trois jours et trois nuits ». Mais cette théorie est fausse lorsque nous laissons la Bible définir ses propres mots. Notez également que Jésus Se référait à la coutume hébraïque et non à la grecque. Jésus avait spécifiquement relié Son séjour dans le sépulcre au temps que Jonas avait passé dans le ventre du grand poisson. « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits » (Jonas 2:1). Pensez-vous que Jonas n’a passé qu’une portion de trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson ? Si Dieu voulait qu’Il passe un jour et demi dans le ventre du poisson, pourquoi n’a-t-Il pas dit « un jour et demi » ?
La même expression fut utilisée par Esther lorsqu’elle dit à son cousin Mardochée : « Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! » (Esther 4:16). Chacun de ces deux récits décrivait une période de 72 heures, trois jours et trois nuits. C’est exactement ce que Jésus voulait dire et les pharisiens le savaient. Remarquez comment ils ont cité Sa déclaration à Pilate, le gouverneur romain, dans Matthieu 27:63-66 où ils : « lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »
Ces pharisiens savaient que Jésus ne parlait pas d’une journée et demie, mais qu’Il indiquait plutôt trois journées pleines. Mais quand la crucifixion arriva-t-elle ? Plusieurs vous répondront, que la Bible ne dit-elle pas que Jésus fut crucifié et enterré le vendredi et que le sépulcre fut vide le dimanche matin ? Il est vrai que le sépulcre fut déjà vide le dimanche matin, mais la Bible ne parle nulle part d’une crucifixion le vendredi. La Bible dit que Jésus fut crucifié « le jour de la préparation ». Dans Marc 15:42-45, nous lisons : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille d’un sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. »
Mais il faut reconnaître quelle était ce jour de préparation. Souvenez-vous que la Bible parle aussi de Sabbats annuels, des jours saints qui s’ajoutent aux sabbats hebdomadaires. Alors : « Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-7). Donc, Jésus fut crucifié le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille de ce sabbat annuel, durant la portion du jour de la Pâque, le 14 d’abib dans le calendrier hébreu. Le jour suivant, le 15 d’abib, était un jour saint annuel, le premier Jour des Pains sans levain.
La Pâque de l’an 31 apr. J.-C. fut un mercredi, le jour de la crucifixion de Jésus. Jeudi était un sabbat annuel, le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain. Jésus fut enterré juste avant le coucher du soleil, le mercredi après-midi, et fut dans le sépulcre le mercredi soir, jeudi, jeudi soir, vendredi, vendredi soir et samedi jusqu’au coucher du soleil. Trois jours et trois nuits, exactement comme Il l’avait prédit. Jésus fut ressuscité le samedi juste avant le coucher du soleil, exactement 72 heures après Sa sépulture. Le dimanche matin, lorsque les femmes vinrent pour embaumer Son corps, Jésus était déjà parti. Les femmes n’ont pas vu la résurrection ; elles ont vu un sépulcre vide et un ange leur disant que Jésus était ressuscité exactement comme Il l’avait prédit.
Jésus est venu comme l’Agneau de Dieu, afin de payer la pénalité pour le péché. Dans Jean 1:29, Jean le Baptiste vit Jésus qui venait à lui, et il dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous, déclare aussi Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Une étude soigneuse des Évangiles nous révèle que Jésus et Ses disciples ont mangé la Pâque après le coucher du soleil, au commencement du 14 d’abib. Dans Marc 14:16-20 : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. Alors ils commencèrent à s’affliger ; et ils lui dirent, l’un après l’autre : Est-ce moi ? Il leur répondit : C’est l’un des douze qui met la main au plat avec moi. »
Dans Luc 22:8-16, nous avons encore plus de détails : « Et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Et il leur dit : Lorsque vous entrerez dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera ; et dites au maître de la maison : Le Maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, toute meublée ; préparez-y la pâque. Eux donc s’en étant allés, trouvèrent tout comme il leur avait dit, et ils préparèrent la pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. »
Plus tard dans la soirée, après avoir soupé : « Et après qu’ils eurent chanté le cantique, ils s’en allèrent à la montagne des Oliviers » (Marc 14:26). Rendus là, Jésus leur dit : « Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche. Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l’un des douze, vint, et avec lui une grande troupe de gens armés d’épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs, des scribes et des anciens. Et celui qui le trahissait avait donné ce signal : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le, et l’emmenez sûrement. Aussitôt donc qu’il fut arrivé, il s’approcha de lui et lui dit : Maître, maître ; et il le baisa. Alors ils jetèrent les mains sur Jésus, et le saisirent » (Marc 14:42-46).
« Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate. Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses. Mais Pilate l’interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi. Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris. Or, il avait coutume de relâcher, à chaque fête, celui des prisonniers que le peuple demandait. Et il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices qui avaient commis un meurtre dans une sédition. Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu’il leur fît comme il leur avait toujours fait. Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? Car il savait que c’était par envie que les principaux sacrificateurs l’avaient livré. Mais les principaux sacrificateurs incitèrent le peuple à demander qu’il leur relâchât plutôt Barabbas » (Marc 15:1-11).
« Et après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS. Ils crucifièrent aussi avec lui deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche. Ainsi cette parole de l’Écriture fut accomplie : Il a été mis au rang des malfaiteurs. Et ceux qui passaient par là lui disaient des outrages, hochant la tête et disant : Hé ! toi, qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours ; sauve-toi toi-même, et descends de la croix » (Marc 15:24-30).
« Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit » (Marc 15:33-37).
Peu de temps après : « Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. Et Joseph ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (Marc 15:43-47).
Regardons maintenant la version de Luc 23:53-56 : « Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. » L’emphase étant mis sur le fait que Jésus fut rapidement enseveli avant que le sabbat commence a semé la confusion parmi plusieurs à croire que la crucifixion a pris place le vendredi. Plusieurs lecteurs passent par-dessus l’explication de Jean que ce sabbat était un grand jour. Dans Jean 19:31, nous voyons clairement : « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. »
Ce n’était pas un sabbat hebdomadaire, mais un grand jour, un sabbat annuel. Vous souvenez-vous du 15 d’abib, le jour après la Pâque, qui était le premier grand jour saint de la fête des Pains sans levain, la première des sept fêtes annuelles commandées par Dieu à Israël ? Allons voir dans Lévitique 23:5-7 : « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. » La Bible dit clairement qu’il y avait vraiment deux sabbats durant cette semaine, un jour saint annuel (le jeudi) et un sabbat hebdomadaire (le samedi). Notez le rappel de Marc : « Après que le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps » (Marc 16:1).
Les boutiques à Jérusalem étaient sûrement fermées durant ces deux sabbats. Alors, analysons de nouveau la mort de Christ. Jésus fut enseveli juste avant le sabbat annuel, le mercredi de cette semaine-là, et les femmes qui y ont assisté, se reposèrent le jour du sabbat, (le jeudi) selon la loi. Leur première opportunité pour acheter et préparer leurs épices ne pouvait être que le vendredi, alors que les boutiques étaient rouvertes. « Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent encore le jour du sabbat [hebdomadaire, le samedi], selon la loi » (Luc 23:56). Donc, dimanche matin, elles se rendirent au sépulcre pour embaumer le corps de Jésus.
Mais : « elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus. Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour » (Luc 24:2-7).
Ce fut vraiment un signe spécial destiné aux leaders religieux pour confirmer que Jésus était le Messie. Ces leaders avaient leurs témoins choisis exprès pour témoigner de Sa mort et de la sépulture de Jésus. Souvenez-vous, dans Matthieu 27:62-64 : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. »
Mais, dans Matthieu 28:11-13, nous lisons : « Quand elles [les femmes] furent parties, quelques-uns de ceux de la garde vinrent à la ville et rapportèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. » De la bouche même des gardiens qu’ils avaient placés pour surveiller Jésus, ces chefs religieux ont appris que Jésus avait accompli le signe qu’Il leur avait donné en citant le grand poisson de Jonas, exactement comme Il l’avait prédit. Mais au lieu d’accueillir ce signe comme il se doit, ils soudoyèrent les gardes et voulurent enterrer la chose sous un vil mensonge qui s’est perpétué dans la tradition juive jusqu’à aujourd’hui.
L’Église primitive du premier siècle n’a jamais observé les Pâques le dimanche matin. Les chrétiens ont continué d’observer la Pâque comme les apôtres originaux en la présence de Jésus. L’apôtre Paul nous donne la façon de la célébrer. « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:23-26).
Que les chrétiens y croient ou non, le fait de célébrer la mort et la résurrection de Jésus du vendredi au dimanche matin a quelque chose de profondément pervers, parce qu’ils qualifient Jésus de menteur. Car, même s’ils s’en défendent, cette fausse observation sème un doute quant à la crédibilité des Évangiles. Et si le doute surgit en une matière aussi importante, qu’en sera-t-il du reste des Écritures ?