D.477 – La Parole divine/humaine
Par Joseph Sakala
Dans Hébreux 1:1-4, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » L’empreinte de Sa Personne est équivalent à copie conforme.
Le titre « Parole de Dieu » fut donné à Jésus-Christ en tant que Parole Vivante, comme dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Et, dans Apocalypse 19:11-13 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. »
Ensuite, il fut donné aux Saintes Écritures en tant que Parole Écrite, comme dans Éphésiens 6:17 où nous lisons : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et également, dans Hébreux 4:12, où nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Ils sont si parfaitement synchronisés que ce qui est dit de l’Un peut également être applicable à l’Autre. Jésus était humain, mais sans faute. Jésus était aussi divin, mais pouvait être compris par les humains. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).
« Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé », déclare l’apôtre, dans 2 Pierre 1:21. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui », nous confirme 1 Jean 3:5. Regardons maintenant ce que Jésus a répondu aux Juifs qui voulaient Le lapider : « Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la Parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui » (Jean 10:33-38).
Même Paul est d’accord en déclarant que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). En plus, Jésus est éternel : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Et, dans Psaume 119:89, nous lisons : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Les deux Paroles, Vivante et Écrite, amènent la régénération et la vie éternelle à tous ceux qui croient. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7).
« Celui qui croit au Fils de Dieu a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils. Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils, » nous dit Jean, dans 1 Jean 5:10-11. Et l’apôtre Pierre ajoute : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:22-25).
Regardons ce que Jésus a déclaré aux Juifs de Son temps : « Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean [le baptiste] ; car les œuvres que mon Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à celui qu’il vous a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:36-40).
Finalement, le jugement viendra par Christ et les Écritures. Dans Jean 5:22-24, nous voyons que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Et, dans Apocalypse 20:11-12, nous pouvons lire : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »
Certaines religions croient que les livres, ici, sont les livres indiquant les activités de chacun. Puisque tous ont péché pourquoi ouvrir le livre de vie ? Non, les livres qui seront ouverts, ce sont les livres de la Bible afin de les instruire dans la vérité qu’ils n’ont pas eue par les faux pasteurs. Le Christ et la Bible sont donc d’une importance vitale pour chaque chrétien et doivent être étudiés, compris, connus, aimés et acceptés comme dignes de confiance dans chaque expérience humaine. Car : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même », nous dit Dieu dans Proverbes 11:23-25.
Pour recevoir, il faut d’abord donner. Ce n’est pas la méthode du monde pour atteindre la prospérité, mais c’est le message paradoxal de la Parole de Dieu et de la chrétienté en général. Notons également quelques autres paradoxes bibliques en relation avec cette vérité de base. Pour vraiment vivre, il nous faut mourir. Voici ce que Paul a dit, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Pour sauver sa vie, il faut la perdre. Dans Luc 17:33, Jésus nous révèle que : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. » Pour devenir sage, il faut d’abord devenir fou. « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:18-19).
Pour régner, il faut d’abord servir. Regardons ce que Jésus déclare à celui qui avait reçu cinq talents : « Alors celui qui avait reçu cinq talents, vint et présenta cinq autres talents, et dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; en voici cinq autres que j’ai gagnés de plus. Et son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:20-21). Pour être élevé, il faut apprendre à s’abaisser. Dans Matthieu 23:11-12, nous apprenons de Jésus : « Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Et pour ceux qui cherchent toujours les premières places : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus », nous déclare Jésus, dans Matthieu 20:16.
« Nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 6:4-10.
Dans Colossiens 2:16-17, Paul nous déclare : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Ces fêtes de l’Ancien Testament avaient été créées pour témoigner (l’ombre) de la présence éventuelle d’un Sauveur (le corps), qui donnerait Sa vie comme rançon pour tous les péchés du monde. La maison d’Israël devait les célébrer chaque année comme l’ombre d’un événement futur qui serait accompli en Christ (le corps). L’observance de chaque fête était une loi perpétuelle pour chaque Israélite. Alors, tant que Christ ne serait pas venu pour accomplir la rédemption du peuple, la loi perpétuelle devait subsister chaque année.
Dans les siècles à venir, il y aura beaucoup d’ouvrage à exécuter pour le Seigneur, mais : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22:3). « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:58. Dans 2 Jean 1:8-11, l’apôtre nous exhorte à garder les doctrines de Christ : « Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Il est évident, par ce passage, que « la doctrine de Christ » est d’une importance vitale pour une personne qui continue dans cette doctrine, car elle connaît Dieu.
En effet, Jésus nous défend de recevoir une telle personne chez soi. Dans 2 Jean 1:10-11, l’apôtre nous dit : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Pourquoi Jésus permettrait-Il à un faux ministre de venir prêcher ses fausses doctrines chez vous ? Mais quelle est la doctrine de Christ ? Elle doit certainement inclure l’incarnation de Dieu en Christ, dans la chair humaine. Regardez ce que 2 Jean 1:7 nous annonce. « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » C’est Jésus Lui-même qui nous met en garde contre l’antichrist, car il y en aura beaucoup dans les derniers jours. Ils sont déjà nombreux à l’heure actuelle à faire l’œuvre de Satan.
La doctrine de Christ englobe tout ce que la Parole de Dieu enseigne au sujet de la personne de Christ, ainsi que tout ce qu’Il a enseigné Lui-même. Des questions pourraient surgir au sujet de l’interprétation d’une portion de la doctrine de Christ, mais jamais au sujet de Sa validité ou de Son autorité. Une fois que l’enseignement est clairement compris, il n’est plus permis de le questionner ou de diluer son contenu. Il faut le croire tout simplement, le pratiquer et le proclamer. Car : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu » (2 Jean 1:9). C’est très sérieux pour Dieu qui nous déclare par la bouche de Jésus : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:12-13). Demandez à dix personnes si elles peuvent aller au ciel et notez combien vous diront que oui. Il faut alors fuir ceux qui prêchent cette fausse doctrine. La Bible est très précise !
Plusieurs de ceux qui professent être des chrétiens intellectuels, de nos jours, proposent que nous devrions suivre les évolutionnistes en matière de science ou d’histoire, puisque le véritable message de la Bible est spirituel. Selon eux, la Genèse ne nous donne pas assez de détails sur la création, alors que les hommes de science peuvent convenablement nous fournir l’information. Toujours selon eux, la Genèse nous assure simplement que Dieu est derrière tout cela. Or, si c’est tout ce que Dieu voulait nous déclarer, le tout premier verset aurait été suffisant ! Quelle est l’utilité de nous décrire les jours de la recréation de la terre, puisque le compte-rendu enregistré n’a aucune pertinence en regard de l’histoire ou de la science ?
Comme Jésus l’a déclaré à Nicodème : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? » (Jean 3:12). Dans un sens, nous pourrions vérifier nous-mêmes si une chose est juste et exacte lorsqu’un truc est enregistré comme historique et provient de la nature, mais nous n’avons aucune manière de déterminer si la chose est vraie lorsqu’elle parle du ciel et de l’enfer, ou du salut et de la vie éternelle, ou du but de Dieu pour le monde dans les âges à venir. Le fait demeure que la Bible est précise dans toutes les matières scientifiques et historiques, tout comme spirituelles et théologiques. Il est très dangereux d’écouter ces troubadours modernes de l’évangélisme avec leurs compromis et leur science évolutionniste qui mènent des multitudes de jeunes gens à l’écart de la vérité, dans les collèges et les séminaires chrétiens.
Présentement, nous n’avons pas toutes les réponses aux problèmes de compréhension que pose la Bible, mais nous pouvons être très sûrs de la Parole de Dieu. Et lorsque nous trouverons les réponses, elles ne feront que confirmer ce que Dieu nous a toujours déclaré. Il est capable et désireux de dire la vérité, et Il nous assure de ce qu’Il dit. Prenons le cas de la femme samaritaine à qui Jésus demanda de l’eau à boire. « Elle répondit : Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains). Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:10-15).
L’eau est nécessaire pour vivre et personne ne peut s’en passer pendant longtemps. Mais lorsque Jésus parlait avec la Samaritaine au puits, Il utilisa ce simple fait très connu pour lui enseigner une vérité éternelle, à elle et à nous. Le verbe « boire » est utilisé ici sous deux formes. Le fait de boire l’eau physique dénote une action continuelle, tandis que l’eau spirituelle offerte par Jésus à la Samaritaine dénotait une action unique. Pareillement, tandis que la femme parlait de l’eau du puits (un trou dans la terre), Christ lui parlait d’une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. Et celui qui en boira une fois n’aura plus jamais soif. Une personne qui boit aux puits de ce monde aura toujours soif, car les plaisirs de la chair ne peuvent satisfaire. Alors qu’une seule gorgée de l’eau vive élimine la soif pour toujours. Dans Jean 4:10 : « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. »
Lors du dernier et grand jour de la fête, Jésus se trouvait là et S’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Voilà l’eau vive que Jésus leur offrait et qui éliminerait leur soif spirituelle pour l’éternité. Chez le croyant, cette eau vive devient une véritable source qui est inépuisable en quantité et en qualité. Cette eau fait allusion au travail de l’Esprit-Saint en nous, envoyé par Jésus à Ses ministres et à Ses disciples.
Dans 1 Jean 2:1-6, l’apôtre nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »
Le vocabulaire de Jean, dans son Évangile, ses épîtres et même dans l’Apocalypse, est assez particulier. Le verbe « savoir », par exemple, paraît plus souvent dans l’Évangile de Jean que dans les trois autres. En plus, dans sa première épître plus que dans toute autre épître. Il met l’emphase sur le fait que la vie chrétienne est basée sur la connaissance. Selon Jean, nous pouvons tester notre connaissance de Christ en tant que notre Sauveur si nous gardons Ses commandements. Vous noterez quelques autres tests dans sa première épître. Dans 1 Jean 2:29, nous lisons : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24). « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:5).
Jean nous déclare que : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce, » nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:13-14. Il y a d’autres petits tests, mais ceux cités plus haut sont convaincants. Une personne vraiment engendrée par Dieu dans le but de faire l’œuvre de Christ peut avoir l’assurance de son salut si elle croit véritablement au Seigneur Jésus-Christ, si elle prêche et honore la Parole de Dieu, si elle manifeste la présence du Saint-Esprit dans sa vie, si elle vit selon les commandements et manifeste l’amour envers ses frères et sœurs chrétiens. Cela ne veut pas dire que si elle manque un de ces tests qu’elle n’est pas sauvée.
Mais Paul nous donne une façon de veiller sur notre comportement et de corriger tout écart dans notre conduite. Dans 2 Corinthiens 13:5-8, il nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes. Car nous n’avons aucune puissance contre la vérité, nous n’en avons que pour la vérité. »