D.319 – Le trône de la grâce
Par Joseph Sakala
Dans Hébreux 4:14-16, nous découvrons : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Notre Seigneur Jésus peut amplement nous aider dans n’importe quelle situation, pour deux raisons. D’abord, en tant que la Parole qui a tout créé, Il peut tout faire. Ensuite, il a solutionné une fois pour toutes le dilemme du péché qui nous séparait de la sainteté de Dieu, en payant Lui-même la rançon pour notre salut.
Pour accomplir cela, Dieu fut obligé de Se faire homme afin, premièrement, qu’Il puisse vaincre les mêmes tentations auxquelles nous succombons. Dieu ne pouvait pas payer le prix pour nos péchés sans qu’Il devienne d’abord un homme. Ensuite, Jésus ne pouvait pas payer la rançon pour nos péchés s’Il avait Lui-même péché. Donc, Il devait être un homme, mais sans péché. Un critère qu’aucun homme ne pouvait satisfaire, car tous ont péché. Alors, Jésus fut tenté en tous points, comme nous. Cela ne voulait pas dire qu’à l’occasion Il avait le goût de succomber au péché. Ceci veut dire que Jésus fut tenté dans des circonstances les plus extrêmes, mais Il n’a jamais eu le goût de pécher. Il fut quand même tenté en toutes choses comme nous le sommes.
Jésus fut testé dans des circonstances extrêmes où les humains ne pouvaient être soumis, mais Il a toujours passé le test. Jésus ne pouvait pas flancher, parce qu’Il était Dieu et ne pouvait pas être tenté par le péché. Jésus n’était pas affligé de notre nature charnelle. Cela est maintenant connu des anges, des démons, et de Satan lui-même. Mais ça n’a pas empêché Satan d’essayer de le tenter. Néanmoins, Christ comprend chacun de nos besoins et Il est toujours capable de nous aider. Donc, allons avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).
Ainsi, n’ayons pas peur de Lui demander Son aide en toute chose. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Il est notre Souverain Sacrificateur : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26). Et ce d’autant plus que nous vivons dans le monde, dans la chair et avec le diable pour nous tenter.
L’apôtre Jacques nous demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:13-15). La véritable sagesse vient d’en haut. Elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. La fausse sagesse, par contre, est terrestre, car elle vient du monde et non de Dieu. Elle est animale, parce qu’elle est dirigée par les sens. Elle est aussi diabolique, car elle nous vient des puissances des ténèbres pour nous tenter. Alors, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal venant de cette fausse sagesse.
Quant à la sagesse d’en haut, elle porte en elle le fruit de la justice et elle se sème dans la paix pour ceux qui s’adonnent à la paix. La bonne nouvelle est que Dieu Se trouve de notre côté et S’oppose à la fausse sagesse. Donc, Il peut facilement nous mener vers la victoire sur le monde. L’apôtre Jean abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Ainsi, pour vaincre le monde, nous devons continuellement cultiver l’amour de Dieu dans nos cœurs et dans nos vies.
De la même façon, pour vaincre les désirs de la chair, il faut laisser le Saint-Esprit nous guider : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez, » nous dit Paul, dans Galates 5:17. Et, au verset 16, Paul ajoute : « Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » Nous savons que le but de Satan et de ses démons est de détruire le peuple de Dieu ; alors : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3:8).
Jésus a assuré la défaite de Satan en payant la rançon du péché pour nous : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Donc, ne nous inquiétons de rien. « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:8-18).
Alors, le dernier des dix Commandements est possiblement le plus difficile à obéir, puisqu’il nous dit de ne pas convoiter tout ce qui appartient au voisin. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Même Jésus a mis Ses disciples en garde contre la convoitise. « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).
Puis, Il dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). C’est la même chose pour celui qui convoite ce qui appartient à son prochain. Car cela commence par sa maison parce que la sienne n’est pas aussi belle, ensuite cela progresse vers sa femme, son serviteur et sa servante. « Pourquoi mon voisin a-t-il tant de choses alors que moi je dois me débrouiller avec si peu ? » Souvent, c’est que ses biens lui procurent une satisfaction temporaire, mais ne peuvent lui donner la vie éternelle. Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu.
Mais comment devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Et, au verset 25, Jésus poursuit en disant : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Finalement, Jésus arrive à la véritable solution. « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Combien de fois avons-nous lu ces instructions ? Pourtant, croyons-nous vraiment que Jésus puisse nous exaucer ?
Nous, chrétiens, spécialement nous qui vivons dans une société comme la nôtre, pouvons facilement tomber dans le piège d’être possédés par nos possessions, croyant parfois qu’elles nous sont données par Dieu comme récompense de notre bonne attitude. Alors, on se met à raisonner à propos des « vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7). Paul n’était pas vraiment impressionné par ceux qui étalaient leurs biens, comme le font certaines religions de nos jours.
Au contraire, car, dans Philippiens 4:11-13, Paul nous déclare : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie, » nous dévoile Paul. Dieu a promis de combler tous nos besoins. « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Si nous sommes de fidèles dispensateurs de ce qu’Il nous a accordé, alors Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).
Alors que Paul s’adressait au peuple, « il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes qui était assis ; il était invalide dès sa naissance et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul qui, ayant arrêté les yeux sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt, il sauta et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul venait de faire, s’écria et dit en langue lycaonienne : ‟Des dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous.” Et ils appelaient Barnabas, Jupiter, et Paul, Mercure, parce que c’était lui qui portait la parole. Et même le prêtre de Jupiter, qui était à l’entrée de leur ville, vint devant le porche avec des taureaux et des bandelettes et voulait leur sacrifier avec la multitude » (Actes 14:8-13).
« Mais les apôtres Barnabas et Paul l’ayant appris, déchirèrent leurs vêtements, et se jetèrent au milieu de la foule, en s’écriant, et disant : O hommes, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, sujets aux mêmes infirmités que vous. Nous vous annonçons une bonne nouvelle pour que vous vous détourniez de ces vanités, et que vous vous convertissiez au Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre et la mer, et toutes les choses qui y sont ; qui dans les temps passés a laissé marcher toutes les nations dans leurs voies, quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie » (vs 14-17). Paul et Barnabas avait bien compris qu’il ne fallait jamais prendre le crédit pour rien, mais de toujours rendre gloire à Dieu.
Il y a une vaste abondance de preuves de l’énorme puissance et de la sagesse divine dans le cosmos comme dans la complexité de ce monde. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). De sorte que ceux qui rejettent Dieu comme Créateur sont carrément inexcusables. Pour s’ajouter à toutes ces preuves de Sa sagesse et de Son pouvoir, il existe la magnifique évidence de la grâce de Dieu dans la nature. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23).
Tout est sous la malédiction du péché imposée par Dieu lorsqu’Il dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).
Cette bonté de Dieu est évidente dans chaque victoire de la lumière sur les ténèbres, c’est-à-dire, du retour du printemps après l’hiver, ainsi que le triomphe de la vie sur la mort dans les arbres et dans l’herbe de la nature. Certains individus meurent et de nouvelles âmes naissent, et maintiennent l’espérance. L’homme doit manger son pain à la sueur de son front, mais Dieu envoie quand même la pluie en son temps et la nourriture pousse. Malgré que l’homme doit manger les fruits avec peine tous les jours de sa vie, Dieu remplit son cœur de joie. Et Dieu fait tout cela afin que l’homme revienne vers son Créateur pour le salut.
Mais, pour le moment, l’homme agit comme s’il ne recevait rien et continue de tout juger, même Son Créateur. « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6).
Dans son épître aux Philippiens, Paul finit sa lettre en les saluant ainsi : que « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Philippiens 4:23). Cette forme de salutation paraît treize fois dans le Nouveau Testament. Ceux qui étudient régulièrement la Bible savent que, dans les Saintes Écritures, la répétition est une façon intentionnelle du Saint-Esprit de mettre l’emphase sur quelque chose. L’apôtre Pierre nous dit que Dieu répand Sa grâce sur la création entière, simplement en gardant l’univers ensemble. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole [de Dieu], et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7).
Dans Psaume 19:2-4, le roi David a écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. » La toute puissance du Créateur se voit partout, n’en déplaise aux athées et aux évolutionnistes en général : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:20-22).
Dans sept des treize fois, cette grâce de notre Seigneur Jésus-Christ est dirigée vers vous. La grâce de Dieu est très personnelle. Car tout ce que Dieu a fait, c’était parce que Dieu nous aime au-delà de tout ce que l’imagination humaine peut saisir. Personne n’est au-delà du déversement de la grâce de Dieu. « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:11-14). Et si vous aimez Dieu, sachez que : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).
Malgré cela, Dieu nous dit, par la bouche de Jude, que plusieurs viendront pour changer la grâce en dissolution. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Il ne faut pas être étonné lorsque Paul parle ainsi de ces individus : « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:16). Par deux fois, Dieu focalise Sa grâce sur nos esprits : « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints » (Romains 8:26-27).
Paul avait noté que : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:14). Mais il insistait en disant que Sa grâce était destinée à être glorifiée en nous, « Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:12). Vous noterez que la plupart des prières que nous faisons se terminent par « amen ». Et c’est ainsi que ce doit être.
Dans Actes 20:32, regardons ce que Paul fait : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Plusieurs belles descriptions sont utilisées dans le Nouveau Testament pour illustrer la puissance de la Parole de Dieu, soit parlée ou écrite. Par exemple, le Seigneur Jésus est appelé Parole de Vie. « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la Parole de Vie » (1 Jean 1:1). Et même Paul, parlant des Écritures, a rappelé aux Philippiens : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de Vie » (Philippiens 2:15).
Même Jésus appelait les Écritures, qui devaient être répandues dans le monde, la Parole du Royaume (Matthieu 13:19). L’apôtre Paul l’appelait : « la Parole de la Foi que nous prêchons » (Romains 10:8). En tant que Ses témoins et ambassadeurs, les Écritures, selon les Paroles de Paul, sont des Paroles de réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:19). En Lui, vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et après avoir cru en Lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire.
En écrivant aux Hébreux, Paul leur dit : « Frères, je vous prie de supporter cette parole d’exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots » (Hébreux 13:22). Dans Sa lettre à l’Église de Philadelphie, Jésus leur dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Cependant, sans aucun doute, la plus belle manifestation de la Parole de Dieu se trouve dans Actes 14:3 : « Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. »
Il n’y a pas de thème plus grand dans la Bible que l’immérité, abondant et inépuisable salut par la grâce de Dieu en Christ. Et il est donc tout à fait correct que la Parole éternelle de Dieu soit reconnue comme la parole de sa grâce. Aucune autre religion ne peut promettre pareil don à ses fidèles. D’ailleurs le tout dernier verset de Sa Révélation se termine par ces mots : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). C’est le seul nom sous le ciel par lequel vous pouvez être sauvés.