D.560 – Les cieux des cieux
Par Joseph Sakala
Dans 1 Rois 8:27-28 nous pouvons lire : « Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! Toutefois, ô Éternel, mon Dieu, aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse aujourd’hui. » Le terme « ciel » n’est pas l’endroit où les âmes des justes vont après leur mort, selon l’enseignement populaire répandu depuis des siècles dans toutes les religions du monde séduites par Satan. En plus du ciel étoilé au-dessus de nos têtes, la Bible nous parle également d’un troisième ciel, un royaume que Paul aurait visité temporairement dans un songe.
Nous voyons son témoignage dans 2 Corinthiens 12:1-5 : « Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. » Donc Paul aussi avait eu des visions qu’il était le seul à connaître, mais qu’il devait garder secrètes jusqu’au moment où Jésus les révélerait à Jean.
Néanmoins, à nous, Ses serviteurs, Dieu nous a révélé certaines vérités sur la création, comme par exemple, dans Genèse 1:14-19 où nous apprenons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. »
En effet, le mot hébreu shamayim est un nom pluriel, souvent traduit « cieux » tout comme « ciel ». Le concept d’un « premier ciel », d’un « deuxième ciel » et d’un « troisième ciel » peut nous annoncer autre chose, tout dépendant de son contexte. Par exemple, l’apôtre Pierre nous parle de certains individus, dans 2 Pierre 3:5-7 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. »
Mais, dans 2 Pierre 3:13-14, où l’apôtre nous parle d’une nouvelle terre : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » L’expression « cieux des cieux » paraît au moins six fois dans l’Ancien Testament. Cependant, dans le Nouveau Testament, nous apprenons, dans Éphésiens 4:9-10 : « Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. »
Afin d’être avec le Père, Jésus est monté au-delà des cieux, jusqu’au troisième ciel. C’est un endroit situé au-delà des étoiles et des galaxies, et d’où Dieu surveille toute Son œuvre. Un jour, tel que prédit, la Jérusalem céleste descendra du troisième ciel jusque sur cette terre. Dans Apocalypse 21:2-3 : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »
Nous rêvons tous de ce moment, car : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles », nous dévoile ce merveilleux passage d’Apocalypse 22:3-5. Donc, la Nouvelle Jérusalem viendra se poser sur cette Nouvelle Terre et nous servirons notre Seigneur éternellement. Alors, tout les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix » (Psaume 68:33-34).
Pourtant, regardons ensemble ce que l’apôtre Paul nous déclare au sujet de nos corps, dans 1 Corinthiens 15:51-52 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Nous ne connaissons pas la date de l’avènement de Jésus, mais voici le signe très net. La dernière trompette sonnera et des morts ressusciteront immortels ou incorruptibles. Est-ce vraiment possible ? Allons voir une description détaillée de cet événement extraordinaire qui demeure toujours un mystère pour ceux qui n’acceptent pas la Parole de Dieu dans le but de prêcher leur propre « vérité ».
Voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 4:15-17 : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. [Notez que ce ne sont pas tous les morts, qui ressusciteront, mais seulement ceux qui sont morts dans le Seigneur]. Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Notez encore que ceux qui font partie de cette première résurrection ne montent pas au ciel (le troisième), ils montent dans les nuages (le premier ciel), à la rencontre de Jésus qui descend du ciel.
Allons voir le reste de cette prophétie fantastique, dans 1 Corinthiens 15:51-55, où Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette [la septième] ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. [Pourquoi ?] Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! Où est ton aiguillon ? O enfer [le séjour des morts] ! Où est ta victoire ? » Ce beau verset détruit à tout jamais la malédiction de souffrir en enfer (selon les catholiques et la plupart des protestants, ainsi que selon les musulmans) durant l’éternité !
Mais où seront ceux qui se trouveront encore vivants lors de la venue de Christ ? Cachés dans un lieu de refuge, comme certains groupes religieux veulent le faire croire ? « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête [vers le ciel], parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Le Seigneur : « enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). Les élus seront un peu partout dans le monde en train d’évangéliser pour Christ, sous Sa protection directe. Voilà ce que nous lisons dans Matthieu 24:40-41 : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. » Alors, veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra.
Lors de la consécration du temple, Salomon a déclaré, dans sa prière : « Et maintenant, ô Dieu d’Israël, je t’en prie, que la parole que tu as adressée à ton serviteur David, mon père, soit ratifiée. Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:26-27). Dans les Saintes Écritures, le premier ciel, où les oiseaux volent et où nous voyons les nuages qui arrosent la terre, est bien connu de nous tous. Au-delà de notre atmosphère toutefois, se trouve un deuxième ciel où nous voyons le reste de l’univers avec ses étoiles et ses galaxies. C’est de ce ciel dont il est question dans Genèse 1:14-15, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »
Mais Paul nous parle d’un troisième ciel où le trône même de Dieu se situe, et d’où Il : « doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). C’est également dans ce ciel, où Paul, dans une vision : « Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer » (2 Corinthiens 12:4). Des prophéties ahurissantes et étonnantes qu’il nous a dévoilées seulement à la fin de son ministère avant de mourir décapité. Donc, Paul avait reçu de Jésus certaines prophéties avant même que Jean les ait reçues sur l’île de Patmos et que nous les découvrions dans l’Apocalypse.
Voilà pourquoi le mot « ciel », en hébreu, est shamayim, un mot indiquant le singulier ou le pluriel, souvent traduit, selon le contexte, « ciel » aussi bien que « cieux ». Comme je l’ai dit, le concept de trois cieux s’applique aussi à quelque chose de futur. Rappelons que, dans 2 Pierre 3:5-7, le chef des apôtres déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Puis, au verset 13, Pierre ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Donc, des cieux à trois époques différentes.
Tout démontre que le troisième ciel est l’endroit où se situe le trône de Dieu depuis toujours, étant officiellement et chronologiquement le premier, avant la Création. C’est de ce ciel dont discourt Paul en parlant de Jésus, lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Ce ciel est au-delà de toutes les étoiles et des galaxies, une lumière inaccessible, habité par Dieu que nul homme n’a vu, ni ne peut voir.
Un jour, cependant, un phénomène extraordinaire va se produire sur cette terre, car, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Puis : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Le trône de Dieu Lui-même sera établi sur cette terre-ci purifiée par le feu, et nous serons éternellement avec Lui. Alors, les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à Celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix. Rendez la force à Dieu ! Sa majesté est sur Israël, sa force est dans les nues. De tes sanctuaires, ô Dieu, tu te montres redoutable. C’est lui, le Dieu d’Israël, qui donne force et puissance au peuple. Béni soit Dieu ! », nous déclare Psaume 68:33-36. Voilà l’honnêteté des Écritures.
Cependant, avant d’apprendre cette honnêteté, il va falloir que l’humanité apprenne certains principes de la vie. Dans Marc 7:10-13, nous lisons : « Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; mais vous, vous ajoutez : A moins qu’il n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu. Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ; anéantissant la parole de Dieu par votre tradition (le Talmud), que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. » Jésus avait déclaré ces dures paroles pour avertir les scribes et les pharisiens qui avaient changé les paroles simples et claires des enseignements des Écritures, par plusieurs « interprétations » afin d’ignorer les Paroles divines et enseigner à la place des choses qui faisaient leur affaire.
Le Seigneur Jésus a toujours utilisé les Écritures littéralement comme ayant autorité divine, et nous devrions également agir de même. Jésus enseignait que chaque mot était véritable et plein d’autorité. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux », nous assure Jésus dans Matthieu 5:18-19. Jésus a également déclaré que : « l’Écriture ne peut être rejetée » (Jean 10:35).
Les sceptiques pourraient dresser certains malaises face à la Bible, les évolutionnistes iront jusqu’à ridiculiser le récit de la création, les pécheurs pourraient en général s’éloigner de Ses contraintes morales, mais le fait incontestable demeure que les Écritures ne peuvent être brisées ou rejetées ! Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Jésus est Lui-même la Parole vivante de Dieu, et nous ne devrions jamais tenter de changer la Parole inspirée de Dieu par Son Esprit.
À bien y penser, Jésus était là lorsque l’Ancien Testament fut écrit, parce qu’Il a Lui-même été Son Auteur. Donc, Jésus n’a jamais questionné leur authenticité, et nous devrions agir dans le même sens aussi. Néanmoins, plusieurs chrétiens intellectuels suivent présentement l’exemple des pharisiens, plutôt que celui de Christ, en tentant de modifier les Écritures pour leur propre bien. Mais l’apôtre Pierre nous dit, dans 2 Pierre 3:15-16 : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. »
Dieu nous a parlé clairement dans Sa Parole. C’est alors notre responsabilité de croire et de faire selon Sa Parole. Tout comme Job a cru lorsque Dieu lui a parlé dans Job 38:4-11, lui déclarant : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »
Il est très important de réaliser qu’il y avait des chants au moment de la création. Les anges, les étoiles du matin, poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations. Et cette belle scène s’est passée bien avant la recréation de la terre par Dieu, afin d’accommoder les humains, créés à l’image de Dieu. Le premier chant par les humains est mentionné au moment de la délivrance d’Israël des mains de pharaon, et il fut composé par Moïse. Je vous cite ce merveilleux cantique au complet.
Dans Exode 15:1-21 nous lisons :
« Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. L’Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume. Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au cœur de la mer. L’ennemi avait dit : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s’assouvira sur eux, je tirerai l’épée, ma main les détruira. Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes. Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. Les peuples l’entendent, et ils tremblent ; l’effroi saisit les habitants de la Palestine. Alors les princes d’Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent. La frayeur et l’épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu’à ce qu’il ait passé, le peuple que tu as acquis. Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi. L’Éternel régnera éternellement et à toujours. Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant. Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. »
Il est donc très significatif que le dernier chant mentionné dans la Bible est cité par Jean dans Apocalypse 15:2-4, où, dans une vision, il nous déclare : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »
Ce chant des saints nous ramène au chant de Moïse, puisque leur délivrance de Pharaon fut spirituellement un type de la victoire sur la Bête et le Faux Prophète des derniers temps. Cependant, ce chant doit être combiné avec le chant dédié à l’Agneau, le nouveau chant des saints, dans Apocalypse 5:8-10, où nous lisons : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre », en louant le Seigneur pour Sa rédemption accordée par Son sang comme substitution à nos péchés.
Ces trois cantiques doivent sûrement fonder les thèmes de la musique chrétienne, car ils nous viennent de la Bible. Ils sont louables, car ils nous réfèrent au passé, au présent et aux œuvres futures de Christ dans le Millénium et au-delà, soutenant toute chose par la puissance de Sa Parole (Hébreux 1:3). Voici l’œuvre de Dieu qui, pour Paul, aurait commencé à Philippes. Regardons ensemble ce que Paul a écrit dans Philippiens 1:1-6 : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. »
L’Église à Philippes, petite ville de la région de la Macédoine, fut fondée lors des voyages missionnaires de Paul. Il y avait été appelé lors d’une vision : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile » (Actes 16:9-10). Le ministère européen avait commencé par la conversion de Lydie. Car : « une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous fit cette prière : Si vous m’avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez ; et elle nous y obligea » (Actes 16:14-15).
Ayant ouvert une porte devant Paul, Dieu lui permit de faire un miracle : « Or, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra. Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant » (Actes 16:16-18). Vous avez ici la façon d’exorciser une personne dans la véritable Église. Notez que Paul s’adresse directement au démon qui possédait cette sorcière. De beaucoup différent de ce qu’on nous présente dans les films de nos jours !
Tout le monde devait se réjouir en voyant cet exorcisme. « Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:19-23).
C’était l’occasion pour Dieu de faire un autre miracle. Car, dans Actes 16:24-30, nous pouvons lire : « Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »
Lorsque le cœur d’une personne est touché par Dieu, le converti demande immédiatement ce qu’il faut faire pour être sauvé. Alors, Paul et Silas lui dirent : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix » (Actes 16:31-36).
Peu après, Paul se rendit en Thessalonique, à Bérée et à Athènes, où il rencontra beaucoup de difficultés et de persécution. Néanmoins, le travail qu’il avait commencé à Philippes se poursuivait graduellement dans tout le continent. Et l’épître très personnelle que Paul écrivit à l’Église philippienne contient quelques-unes des plus importantes doctrines de toutes les Écritures concernant Christ et notre vie victorieuse en Christ. Le souverain plan divin incluait l’Europe. Dieu a vu à ce que les empêchements gouvernementaux, ainsi que l’opposition personnelle, fussent anéantis. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens retracent leurs ancêtres en Europe.
De grands mouvements évangéliques, ainsi que leurs missions mondiales d’évangélisation retracent leurs racines en Europe. La préservation par Dieu de Ses Écritures s’est faite là aussi, car Dieu avait décidé que la prédication de Sa Parole commencerait également par l’Église occidentale. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier ; cependant, c’est à Philippes que le témoignage fidèle a commencé par la prédication pleine de sacrifices de Paul et de Silas concernant la bonne nouvelle à propos de Jésus-Christ et de Son œuvre de salut.