D.162 – POURQUOI DIEU A-T-IL CHOISI ISRAEL ?
Par : Joseph Sakala
Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir pourquoi Dieu avait choisi l’ancienne nation d’Israël ? Une nation entièrement privée de Son Saint-Esprit, SAUF ceux parmi eux que Dieu S’est choisis comme prophètes. Les Israélites de l’Ancien Testament sont reconnus mondialement comme étant « le peuple choisi de Dieu ». Pourtant, Dieu ne leur a pas donné Son Saint-Esprit, retenant ainsi le salut éternel, pour la grande majorité d’entre eux, pour un temps futur. La nation d’Israël a donc été choisie pour quelle raison ? Pour être les préférés de Dieu afin de recevoir plus de bénédictions que les autres nations ?
Nous savons tous, selon le Nouveau Testament, que la raison primordiale de la création humaine par Dieu était de se former des enfants à « Son image et à Sa ressemblance ». Ceci nous est confirmé dans Genèse 1:26, lors de la création d’Adam. Et comme nous le verrons un peu plus loin, le Plan de Salut de Dieu est fondé sur le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. « Par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20). Dieu avait donc décidé avant même la fondation du monde, qu’Il allait prendre forme humaine afin de pouvoir répandre Son sang divin pour effacer la totalité de l’amende contractée par les hommes à cause de leurs péchés. Il fallait donc que le Christ naquît au sein d’un peuple donné.
Or, une des conditions absolument essentielle pour que Son sacrifice soit parfait, était qu’Il puisse naître dans un contexte où Il pourrait accomplir toute Sa Loi sans jamais la transgresser. Un sacrifice parfait, sans tache ! Il est donc évident que cela nécessitait que la nation suscitée pour Sa naissance ait préalablement reçu cette Loi, et que celle-ci fasse partie de son mode de vie sociale. Alors pourquoi Dieu a-t-il choisi Israël et non les Chinois, ou une autre nation ? Dieu a-t-Il des préférés ? La Bible nous dit pourtant que Dieu ne fait acception de personnes. « Car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit points de présents » (Deutéronome 10:17).
Dieu ne peut pas être « acheté » à coups de présents ou de faveurs, comme les humains. Ferait-Il alors acception d’une nation entière ? Pour mieux comprendre, il faut absolument reculer au début de l’histoire de l’humanité. L’histoire d’Adam et Eve en est une pleine d’intrigues, où débute le plan magistral de Dieu pour l’humanité entière. Avez-vous déjà pris le temps de réaliser que la Sainte Bible est un livre ne concernant que la Nation d’Israël ? Et que toutes les autres nations mentionnées dans la Bible, ne le furent seulement que dans la mesure où elles venaient en contact avec Israël ?
La véritable histoire fantastique concernant Israël semble avoir échappé à toutes les dénominations traditionnelles du christianisme et au judaïsme lui-même. Et maintenant, voici une autre déclaration-choc incomprise par tous, incluant les adeptes du judaïsme : c’est que le Royaume d’Israël n’était pas juif ! Le tout premier endroit dans la Bible où le mot « juif » est utilisé se trouve dans 2 Rois 16:5-6, alors que : « Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Rémalia, roi d’Israël, montèrent contre Jérusalem pour combattre, et ils assiégèrent Achaz ; mais ils ne purent point en venir à bout par les armes. En ce temps-là, Retsin, roi de Syrie, déposséda les Juifs d’Élath, et les Syriens vinrent à Élath, où ils ont demeuré jusqu’à ce jour ». Ici, nous voyons clairement Israël en guerre contre les Juifs.
Il serait approprié de signaler ici que le mot « Juif » n’est apparu dans la littérature et le langage qu’au cours du 17e ou du 18e siècle. Il n’existait pas auparavant. Dans l’Ancien Testament, on fait référence à des Judahites, nom qui signifie littéralement « fils de Juda », le quatrième fils de Jacob. Dans le Nouveau Testament, le terme original est Judéens, qui veut dire « habitants de la Judée », car tous les Judéens n’étaient pas nécessairement descendants des fils de Juda. Les Judéens étaient un mélange résultant de nombreuses immigrations de gens d’autres races, comme au temps d’Esther, où de nombreuses personnes se firent Judahites afin d’échapper au massacre, à la destruction et à la persécution.
Avant de continuer, rectifions quelque chose immédiatement. Il est vrai que la Nation d’Israël était le « peuple que Dieu S’est choisi ». Toutefois, ce n’était pas pour devenir les chouchous de Dieu afin de recevoir des faveurs spéciales. Ce peuple fut choisi par Dieu expressément dans le but de préparer le futur Royaume de Dieu sur cette terre par la venue de Jésus-Christ, le Messie. Un but extraordinaire au travers duquel cette nation physique a échoué lamentablement. Dans cette histoire intrigante, cependant, se cache une vérité extraordinaire qui devait impliquer la destinée de toutes les nations de la terre. Dieu est en train de Se créer une famille divine propre à Lui, à travers les êtres humains. Cette vérité à couper le souffle nous dévoile le potentiel incroyable existant au-dedans de chaque être humain.
L’établissement de la nation ancienne d’Israël est une partie intégrante du Plan Suprême de Dieu. Afin de mieux comprendre ce Plan, retournons à la création d’Adam et Eve. Nos premiers parents furent créés en parfaite santé physique et mentale, mais il leur manquait un élément pouvant les mener vers cette perfection divine. Dieu devait bâtir en eux, ainsi que dans leur descendance, Son caractère spirituel. Pour accomplir cela, les humains devaient apporter une contribution vitale. La soumission totale à Dieu pour les guider. Physiquement parlant, ce premier couple ne souffrait d’aucun malaise chronique, ni d’aucune maladie virale. Nous en voyons le témoignage dans la Genèse, alors qu’Adam a vécu 930 ans (Genèse 5:5). Le récit de sa descendance nous indique que, pendant presque 2 000 ans, la moyenne d’années de vie chez les humains était de près de 900 ans.
Imaginez, nos premiers parents ont vécu près de 1/6 du temps qui s’est écoulé depuis leur création jusqu’à notre époque. Malgré qu’ils aient eu plusieurs enfants, seulement trois sont inscrits officiellement dans la Bible. Caïn et Abel sont les plus connus. « Or Adam vécut cent trente ans, et engendra un fils à sa ressemblance, et selon son image, et lui donna le nom de Seth. Et les jours d’Adam, après qu’il eut engendré Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Adam vécut, fut donc de neuf cents trente ans ; puis il mourut » (Genèse 5:3-5). Nous voyons plusieurs détails dans ce passage qui semblent avoir échappé à bon nombre de ceux qui lisent la Bible. Adam et Ève ont eu plusieurs enfants durant leur longue vie. La naissance de Seth est arrivée alors qu’Adam avait à peu près cent trente et un ans.
Cependant, seule la naissance de Seth est signalée, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu d’autres naissances avant lui. Mais Dieu a mis beaucoup d’importance sur cette naissance de Seth ainsi qu’à toute sa descendance jusqu’à Noé. (Genèse 5:6-32). Voici la lignée avec laquelle Dieu voulait travailler pour des raisons que Dieu seul connaît. Il est évident que la lignée de Caïn fut exclue à cause de son meurtre d’Abel. Gardons en mémoire qu’au tout début, Adam et Eve avaient rejeté Dieu en tant que Révélateur de cette connaissance de base qui devait les amener vers Son Gouvernement. Ils avaient plutôt choisi la voie qui leur était offerte par Satan. Une connaissance centrée sur eux-mêmes en tant que déjà dieux, où l’adversaire les a très bien instruits dans la vanité, la convoitise, la jalousie, la compétition, la violence, la destruction et dans la rébellion contre toute autorité. Et toutes ces « qualités » persistent dans la nature humaine jusqu’à ce jour.
Leur premier-né, Caïn (qui veut dire acquisition), est devenu menteur et le premier meurtrier de l’histoire, en tuant son propre frère, Abel, dans une crise de jalousie et de rage. À partir de ce moment, le comportement humain s’est rapidement et continuellement détérioré. Les hommes sont devenus de plus en plus violents, au point que, depuis Adam jusqu’à Noé, une période d’environ 1 550 années, Hénoc est le seul inscrit qui « marcha avec Dieu ». Au temps de Noé, il y eut une grande croissance de la population terrestre, tout comme à notre époque. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5).
Le résultat d’un tel comportement s’est vite répandu : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre » (vs 11-12). Cette violence et cette corruption infligeaient énormément de souffrance, de douleur, d’angoisse, et de frustration à tous les humains. Il est évident que, durant tous ces siècles, l’humanité n’a jamais saisi, ni compris, que la transgression de la Loi divine finit toujours par infliger beaucoup de souffrance aux transgresseurs, mais surtout aux pauvres victimes.
Du temps de Noé, cette corruption violente était devenue universelle, au point que Dieu a décidé de mettre fin à toute cette misère et à cette angoisse en exterminant toute vie terrestre par un déluge. Même si cet acte de Dieu paraît cruel pour plusieurs, ce fut un geste de grande miséricorde, car tous ces individus ressusciteront un jour pour le Jugement du Grand Trône Blanc (Apocalypse 20:11-12). Ils reviendront à la vie à un moment où Christ régnera avec droiture dans la paix et la joie. Satan n’y sera plus ! Leur esprit sera alors ouvert à la vérité de Dieu, ouvrant ainsi pour eux la porte du salut éternel. Mais, même en amenant le déluge, Dieu a voulu préserver la vie humaine afin de donner un nouveau départ aux survivants de cette grande catastrophe.
Un seul homme, Noé, trouva grâce aux yeux de l’Éternel (Genèse 6:8). Mais pour quelle raison ? « Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu » (v. 9). Voilà ce que personne d’autre dans son temps ne faisait. Il devient aussi évident que trois races majeures existaient du temps de Noé : blanche, jaune et noire. Toutes les autres variantes qui existent de nos jours sont le résultat de croisements interraciaux. Dieu ne nous révèle pas clairement l’origine précise des trois différentes races. Une seule chose nous porte à croire, même aujourd’hui, qu’elles ont fort possiblement leur origine dans les ovaires d’Eve. « Or, Adam appela sa femme Ève [qui veut dire VIE], parce qu’elle fut la mère de tous les vivants » (Genèse 3:20).
Ce tout petit verset nous révèle une vérité énorme. D’abord, c’est Adam qui lui a donné son nom. Ensuite, son nom, Ève, nous confirme qu’elle fut la « mère de tous les vivants », car de son sein sont sorties les trois races majeures. N’oublions jamais qu’Ève n’a pas été créée de la même façon qu’Adam, car : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre » (Genèse 2:7). Tandis que dans le cas d’Ève : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam » (vs 21-22). Ceci nous indiquerait que cette femme, formée à partir d’une côte d’Adam était une créature unique en son genre, ayant des ovaires capables de donner naissance à des enfants noirs, jaunes et blancs.
Dieu a voulu conserver les trois races majeures au travers de la famille de Noé, car elles existaient avant le déluge. Nous voyons, dans Genèse 6:11, que, déjà du temps de Noé : « La terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence ». Jésus est venu quelques 2 300 années après le déluge. Dans Sa prophétie sur les temps de la fin, Jésus a déclaré que, juste avant Son avènement pour établir le Royaume de Dieu ici-bas, les mêmes conditions qui prévalaient du temps de Noé, existeraient une autre fois. « Car, de même qu’aux jours d’avant le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche … il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:38-39).
Mais quel rapport existait-il entre, d’une part, manger, boire et se marier, et, d’autre part, toute cette violence ainsi que cette méchanceté extrême qui existaient sur la terre et qui avaient décidé Dieu à les anéantir tous, sauf les huit personnes de la famille de Noé ? Manger de la nourriture saine et boire de l’eau pure sont des nécessités pour maintenir la vie humaine. Dieu avait Lui-même établi le mariage comme une sainte institution matrimoniale. Il devait donc y avoir quelque chose de contraire à la volonté de Dieu dans la façon dont les gens, du temps de Noé, mangeaient, buvaient et se mariaient. Tout comme à notre époque, ces activités étaient devenues des rituels importants appelés « œuvres de la chair », si populaires dans les différentes orgies. Pour ce qui est du mariage, l’échangisme entre maris et femmes devait sûrement exister. Les siècles se suivent, mais les groupes d’aujourd’hui qui pratiquent l’échangisme n’ont absolument rien inventé.
Déjà, au premier siècle, Paul nous dit : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont : l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables » (Galates 5:19-21). Ce sont des activités très populaires à l’époque où nous vivons. Même l’apôtre Pierre rappelle aux chrétiens de son temps « de ne plus vivre selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qu’il nous reste à vivre dans la chair. Car il nous suffit d’avoir accompli dans le temps de notre vie passée la volonté des Gentils, en marchant dans les impudicités et les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles » (1 Pierre 4:2-3). Pierre nous parle des excès du manger et du boire. Gardons toujours en mémoire que Jésus mangeait et buvait du vin, mais avec modération.
Cependant, revenons à Noé et au déluge. Nous avons vu que, dans la descendance d’Adam et Eve, nos premiers parents ont engendré des enfants blancs, noirs et jaunes. Pour continuer ces trois lignées, Dieu S’est servi des trois fils de Noé. Pour préserver les trois races, Sem aurait épousé une blanche, Japhet aurait épousé une jaune et Cham une noire. Une étude sérieuse de l’histoire des peuples l’atteste sans l’ombre d’un doute. Après le déluge, alors que la population de la terre était relativement petite, tous parlaient la même langue. Mais Nemrod les avait amenés vers une plaine du pays de Shinéar pour y demeurer. Peu de temps après : « Ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre » (Genèse 11:4).
Mais, au verset 6 : « Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté ». Ce phénomène consistant à tous parler une même langue nous démontre la puissance du cerveau humain quand la communication est parfaite. Dans un tel monde organisé, Dieu prévoyait déjà une répétition de la même situation qui prévalait avant le déluge. Il semble que la nature humaine, laissée à elle-même, veut toujours aller à l’encontre des lois de Dieu, en faisant le contraire des intentions et la voie établie par Dieu pour l’homme. Alors, Dieu a confondu leur langage de sorte qu’ils ne se comprenaient plus les uns les autres. Finalement, nous voyons, au verset 8 : « Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville ».
L’unité créée parmi le peuple, du fait de ne parler qu’une seule langue, avait été brisée et, ne pouvant plus communiquer adéquatement, leur projet de construire la tour et la ville a automatiquement cessé. Aujourd’hui, vous noterez que la langue anglaise devient de plus en plus la langue internationale du commerce mondial. Même si plusieurs langues sont utilisées dans la communication courante, nous voyons cette tendance à retourner vers une langue unique de communication lorsqu’il s’agit du commerce et des négociations au niveau international.
Sem, le fils de Noé, avait épousé une femme blanche. Il a probablement continué pendant un certain temps, selon les instructions de son père, l’enseignement de l’adoration de Dieu dans sa famille et son entourage. Mais nous n’avons aucun document officiel nous indiquant qu’en général les humains voulaient marcher avec Dieu. Néanmoins, nous savons, selon certains documents historiques, que c’est Sem qui abattit le système de Nemrod et aurait fait exécuter celui-ci pour rétablir le culte de Dieu que bon nombre avait été amenés à délaisser. Sémiramis, l’épouse de Nemrod, remit le culte à Baal en fonction, mais d’une manière très secrète, dans la crainte de devoir affronter Sem à nouveau.
Cette situation persistait encore au moment où Dieu a décidé d’appeler Abraham. Ce descendant de Sem fut choisi par Dieu Lui-même en vue de la fonction spécifique visant à préparer l’humanité pour le Royaume de Dieu. Cet homme nommé Abram, qui veut dire « père élevé », vivait à Ur. Il était très prospère et ne recherchait pas Dieu. Mais Dieu a dû voir une prédisposition toute spéciale dans son caractère avec laquelle IL pouvait travailler. Dieu vit en Abraham l’homme de qui il pourrait susciter une nation. Remarquez que ç’aurait pu être quelqu’un d’autre. Mais Abraham fit parfaitement Son affaire et Dieu y arrêta Son choix. L’ascendance de cet homme l’avait sûrement prédisposé aux exigences de Dieu à répondre avec diligence et obéissance à Son appel.
Abraham fut donc choisi de la même façon que tous ses descendants spirituels le seraient par la suite, pour former les Élus de Dieu : les prémices de Son Gouvernement mondial à venir. Dieu Se manifesta donc à lui et lui fournit Son Esprit pour qu’il comprenne sa mission spirituelle. Alors, Dieu l’a appelé, lui disant : « Va-t’en hors de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, vers le pays que Je te montrerai » (Genèse 12:1). Ce pays, vers lequel Dieu voulait le diriger, deviendrait par la suite la Terre Promise à sa descendance. Sans questionner ni protester, cet homme de soixante et quinze ans a obéi : « Et Abram s’en alla, comme l’Éternel le lui avait dit » (v. 4).
Grâce à son obéissance et à sa foi en Dieu, son nom fut changé en celui d’Abraham, qui veut dire « père d’une multitude ». Dieu lui a fait deux promesses, une de race et l’autre de grâce. De sa descendance physique (la race), Dieu lui déclara : « Je te ferai devenir une grande nation, et Je te bénirai, et Je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction » (Genèse 12:2). Mais plus que cela, Dieu lui dit aussi, au sujet de ceux qui n’étaient pas de sa descendance directe : « Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi [grâce] » (v. 3). À cause de la foi de ce seul homme, Dieu préparerait, par l’intermédiaire de sa descendance (Jésus), la possibilité pour l’humanité entière de parvenir au Salut. C’est au travers d’Abraham que la nation d’Israël devait naître un jour.
Dans ces deux promesses de Dieu à Abraham se cache une vérité que très peu de gens semblent saisir. À cause de son obéissance et de sa foi en Dieu, Abraham est devenu le père spirituel de tous les croyants. Dieu lui promit le droit d’aînesse, d’abord sur une nation physique (Israël), au travers de laquelle deviendrait ensuite disponible la promesse du sceptre, le salut éternel (Israël de Dieu — Galates 6:16) pour l’humanité entière. Jésus Lui-même avait confirmé que le « salut vient des Juifs » (Jean 4:22). Tous ceux qui prêchent autre chose devront un jour accepter cette vérité, car Jésus est la seule porte par laquelle le salut passe. « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).
Quatre cent trente années après Abraham, Dieu a commencé à travailler avec la nation d’Israël, les descendants physiques d’Abraham, Isaac et Jacob (dont le nom fut changé par Dieu en Israël). La nation d’Israël vivait en esclavage dans le pays d’Égypte, à cette époque, et Dieu a commencé Son plan en utilisant un homme nommé Moïse. Moïse ne cherchait pas Dieu, mais Dieu l’a préparé pour sa mission toute spéciale en le protégeant dès sa naissance et en permettant qu’il soit élevé comme un prince dans le palais du Pharaon de l’Égypte. Je reviens à la question du début, à savoir pourquoi Dieu a-t-Il pris cette nation d’Hébreux pour en faire Son peuple choisi ? Et les ayant choisis, pourquoi ne leur a-t-Il pas rendu accessible Son Saint-Esprit ?
Quand Jacob et ses fils sont descendus en Égypte avec leurs familles, Joseph, devenu le Premier Ministre d’Égypte, les avait accueillis et les avait placés à Gosen, un district égyptien convenable pour l’élevage du gros et du menu bétail. Géographiquement parlant, le peuple était séparé des Égyptiens et ne se mariaient qu’entre Hébreux seulement. Si vous vous souvenez, Abraham avait fait la même chose en envoyant son serviteur chez sa famille afin de ramener une épouse pour son fils Isaac. Avant de partir, Abraham dit à son serviteur : « Je te ferai jurer par l’Éternel, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre, que tu ne prendras point de femme pour mon fils, d’entre les filles des Cananéens, parmi lesquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays et vers ma parenté, et tu y prendras une femme pour mon fils, pour Isaac » (Genèse 24:3-4).
Dans la génération suivante, Jacob a épousé Léa et Rachel, les filles de Laban, neveu d’Abraham qui vivait dans le pays de Haran, frère d’Abraham. Jacob a engendré douze fils d’où viennent les douze tribus qui forment la nation d’Israël. De la tribu de Lévi, Dieu a spécifiquement protégé Moïse, qu’il a préparé pour sortir Son peuple afin de le diriger vers la terre que Dieu avait promise à Abraham. Cela fut accompli au moyen de plusieurs plaies déversées sur l’Égypte. La dernière de ces plaies arriva au printemps, la veille du 14e jour du premier mois dans le calendrier sacré que Dieu Lui-même avait donné à Son peuple. Le lendemain, Israël sortit d’Égypte. Après toutes ces années d’esclavage, grâce à la puissance de Dieu, la nation était enfin libre.
Le peuple arriva à la Mer Rouge, mais pharaon qui l’avait laissé partir, envoya soudainement son armée à sa poursuite pour le ramener. Les enfants d’Israël étaient complètement découragés. Aucun pont disponible pour traverser la mer et impossible de nager une telle distance avec les femmes et les enfants. Pendant ce temps, l’armée de pharaon approchait toujours, et le peuple se trouvait entièrement démuni et sans défense. Encore une fois, il devait mettre toute sa foi en Dieu. Cette fois, Dieu sépara les eaux de la Mer Rouge, formant deux grandes murailles de chaque bord, laissant, au centre de la mer, un chemin sec pour franchir la distance et amener les Israélites de l’autre côté en toute sécurité. Étant sur l’autre rive, ils virent l’armée de pharaon entrant dans ce chemin au fond de la mer et s’avançant vers eux. Une fois de plus, Dieu est intervenu en laissant les eaux se refermer, détruisant ainsi d’un seul coup l’armée de pharaon.
Après un certain temps, le peuple campa près du mont Sinaï où Dieu fit alliance avec lui. Vous noterez que Dieu n’a pas fait de ce peuple Sa nation sous Son règne théocratique sans son consentement. Se servant alors de Moïse, Dieu a fait Sa proposition au peuple. S’il consentait à vivre selon Ses Lois, selon Son Gouvernement, Israël serait très prospère et la nation deviendrait la plus puissante de la terre. Toutes ces bénédictions étaient pourtant physiques, et non spirituelles (menant au salut). Ayant consenti, ce peuple est alors devenu le « peuple choisi de Dieu ». Mais pourquoi ? Simplement pour franchir éventuellement la deuxième étape de Son Plan magistral. Dieu avait décidé d’utiliser cette nation comme exemple, pour préparer le monde entier à l’établissement éventuel de Son Royaume sur tous les peuples de la terre.
Nous avons cependant le droit de nous poser une question cruciale ici. Que serait-il arrivé si la nation d’Israël, à cet instant précis, avait refusé cette alliance avec Dieu ? Dieu aurait-il été en peine de poursuivre Son Plan Magistral ? Absolument pas ! Saviez-vous que Dieu était prêt à délaisser et même détruire ce peuple quand celui-ci a préféré le veau d’or à Celui qui les avait sortis de leur esclavage en Égypte ? Ce peuple au cou raide s’est permis d’insulter son Rédempteur quand il a dit : « Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte » (Exode 32:4). Quelle fut la réaction de Dieu ? Versets 9 et 10 : « L’Éternel dit aussi à Moïse : J’ai regardé ce peuple, et voici, c’est un peuple au cou roide. Or maintenant, laisse-moi faire ; que Ma colère s’enflamme contre eux, et que Je les consume ; mais Je ferai de toi une grande nation ». C’est pas plus compliqué que ça ; Dieu n’est jamais en peine !
Cela établi, rappelons-nous qu’Israël ancien n’avait pas le Saint-Esprit, donc ce peuple devait aussi servir d’exemple démontrant que les hommes charnels sont incapables d’observer la Loi, rendant ainsi l’accomplissement de cette Loi par Jésus-Christ d’autant plus extraordinaire. Alors, oublions la supposée « transcendance » des Juifs ; ou que certains parmi eux croient avoir été choisis à cause de leur supériorité innée, raciale, intellectuelle, ou je ne sais quoi d’autre. Jésus est né de ce peuple à cause de la promesse de Dieu faite à Abraham, et point à la ligne ! Le but de Dieu était d’avoir un peuple où IL puisse naître, ayant un système de Loi que Lui seul pouvait accomplir parfaitement. Ce seul geste de Sa part, suivi de Sa mort comme sacrifice ultime, ouvrirait par la suite l’accès à un Royaume spirituel. Un royaume, offrant le salut et l’immortalité à tous ceux qui accepteraient d’y adhérer consciemment en désirant faire la volonté de Dieu.
Au moment où cette Alliance avec Israël fut contractée, la connaissance augmentait au sein des différentes nations païennes. Mais, suite à la rébellion de nos premiers parents, toute cette connaissance n’était que purement physique, limitée seulement aux choses matérielles. Tout comme à notre époque, les hommes de science ont toujours déclaré : « Donnez-nous suffisamment de connaissances et nous trouverons les solutions pour éliminer tous les problèmes de l’humanité, tels la maladie, les infections et tous les autres maux de la société. L’utopie est à notre portée ! » Jusqu’au moment de cette Alliance, l’humanité était en général privée de la connaissance spirituelle. Dieu avait alors décidé d’utiliser la nation d’Israël et de rendre disponible la connaissance spirituelle de Sa Loi, de Sa façon de gouverner, et de Sa manière de vivre.
Par ce fait, Dieu voulait aussi prouver au monde entier que, sans Son Saint-Esprit, il était impossible à leur esprit de comprendre et d’utiliser une telle connaissance des choses de Dieu. Il utiliserait cette nation choisie pour démontrer que l’esprit dans l’homme, sans l’ajout du Saint-Esprit, ne pouvait pas avoir un discernement spirituel. À lui seul, même avec les Lois de Dieu à sa disponibilité, l’esprit de l’homme ne pouvait tout simplement pas résoudre les problèmes humains, ni n’apporter aucune cure contre tous les maux qui écrasent les humains depuis les débuts de la création. Et Dieu, pour le démontrer sans l’ombre d’un doute, a décidé d’utiliser la nation d’Israël pour prouver Son point.
S’adressant à des chrétiens convertis, Paul, en parlant des malheurs subis par les Israélites, leur déclare : « Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent » (1 Corinthiens 10:6). Ce petit verset nous décrit en résumé, la raison principale pour laquelle cette nation, demeurée rebelle à son Rédempteur, a tant souffert tout au long de son existence. Et Paul exhorte les chrétiens à ne pas tomber comme Israël, dans ce piège de Satan, en nous enseignant davantage sur le sujet au verset 11 : « Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple [aux Élus de Dieu] ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps ». N’oublions surtout pas que cette nation, descendante d’Abraham, avait hérité des qualités de ses patriarches Abraham, Isaac et Jacob (Israël).
Quand Dieu a fait Alliance avec cette nation, c’était aussi un mariage avec Israël en tant qu’épouse, promettant obéissance à son époux — Dieu. Cette Alliance était physique, mais préparait l’éventuelle Nouvelle Alliance Spirituelle, avec l’Église comme épouse de Christ. Alors, pourquoi Dieu a-t-Il choisi Israël ? Pourquoi Dieu a-t-Il créé l’humanité ? Simplement parce que Dieu avait décidé de se créer une famille à Son image et à Sa ressemblance. Tout comme avec ceux que Dieu a spécifiquement appelés comme prophètes sous l’Ancienne Alliance, Il est présentement en train de former Son caractère saint, juste et parfait en tous ceux qu’Il prépare en tant qu’élus dans Son Gouvernement à venir. Dieu a créé l’univers, qu’Il veut partager avec Ses Fils et Ses Filles, afin de le maintenir et l’embellir durant l’éternité ! Mais encore plus : créer des choses que Lui seul Se réserve le droit de nous révéler lorsque le temps sera approprié.
Tout ce que Dieu a fait depuis la création d’Adam et Eve se fait selon Son Plan Suprême. Ce plan se déroule progressivement depuis le début de l’histoire de l’humanité, pour préparer l’établissement éventuel du Royaume de Dieu sur cette terre entière. Le Royaume de Dieu sera une naissance réelle d’immortels dans la Famille de Dieu. Paul déclare : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50). À Nicodème, Jésus a déclaré ceci : « En vérité, en vérité, Je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Sans cette nouvelle naissance, il est impossible de VOIR le Royaume de Dieu. Il est donc question de la transformation littérale d’une personne, d’un état charnel et corruptible, à un état immortel et incorruptible.
Pour les Élus, cette transformation extraordinaire arrivera au moment précis de la Première Résurrection, au retour de Christ. Ésaïe nous donne une description poétique de ce phénomène fantastique, quand cette nation d’immortels, qui avait été engendrée spirituellement, un par un, par l’Esprit de Dieu, naîtra soudainement pour prendre possession de ce Royaume. « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? Moi, qui ouvre le sein, ne le ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? » (Ésaïe 66:8). « Et si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).
Quand Dieu parle d’engendrer et faire naître dans Sa Famille des Fils et des Filles, Il ne parle pas de ceux qui ont été séduits par les multiples mouvements religieux où les gens, sur une simple déclaration de « foi », reçoivent le Seigneur et deviennent automatiquement des « chrétiens nés de nouveau ». Et, lorsque l’émotion du moment disparaît au bout de quelques jours, on retourne dans le monde à faire exactement ce que l’on faisait avant sa « conversion ». Très populaire à notre époque, c’est une déception orchestrée par Satan lui-même pour endormir ceux qui recherchent un salut facile et sans effort. Ces gens sont sûrement sincères, mais ils sont néanmoins séduits. Sachez qu’une personne séduite ne le réalise pas, mais dans toute sa sincérité elle demeure toujours séduite.
Le vrai converti doit vivre dans le monde, mais il doit aussi comprendre que, pour faire partie du peuple de Dieu, il ne peut plus vivre selon le système babylonien du monde, ni en faire partie. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et Je vous recevrai. Et Je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur Tout-Puissant » (2 Corinthiens 6:17-18). L’idolâtrie du système de Babylone n’a rien à voir avec le Temple de Dieu. Il n’y a aucun accord entre Christ et Bélial, il ne peut donc y avoir accord entre le fidèle et l’infidèle. « Et quel rapport entre le Temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le Temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple » (v. 16).
Revenons, cependant, à notre question du début à savoir quel rôle la nation d’Israël de l’Ancien Testament a-t-elle joué dans la préparation progressive du Royaume de Dieu sur cette terre ? Il y a une dualité dans le récit biblique concernant ce sujet du Royaume. Adam avait un choix à faire. Soit de manger le fruit de l’arbre de vie, alors que le péché n’était pas encore entré dans le monde, démontrant ainsi sa foi en Dieu pour l’instruire ; soit de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, démontrant ainsi sa foi en Satan qui l’avait séduit pour qu’il en mange. Sans le Saint-Esprit, Adam et Eve ont échoué le test. Après le déluge, Dieu a encore une fois commencé par un homme, alors que le péché était déjà entré dans le monde, mais, cette fois, un homme qui avait décidé de mettre sa foi en Dieu et de Lui obéir. Dieu lui a donc donné Son Saint-Esprit, ainsi qu’à Isaac et à son fils Jacob. Qu’en est-il cependant de la nation d’Israël, issue de Jacob ?
En tant que nation, Israël, sans le Saint-Esprit, a échoué tout comme nos premiers parents. Pourtant, quand Dieu lui a proposé de devenir Sa nation : « Tout le peuple ensemble répondit et dit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. Et Moïse rapporta à l’Éternel les paroles du peuple » (Exode 19:8). Mais la nation n’a pas tenu parole et s’est rebellée contre son Rédempteur qui l’avait libérée de l’esclavage égyptien. Elle était pourtant dans une relation « mari/épouse » avec Dieu : « Mais comme une femme est infidèle à son compagnon, ainsi vous m’avez été infidèles, maison d’Israël, dit l’Éternel » (Jérémie 3:20). Cette Ancienne Alliance avec Israël, à Sinaï, était cependant précurseur de la Nouvelle Alliance dans laquelle Dieu entrerait avec Son Église du Nouveau Testament.
« Voici les jours viennent, dit l’Éternel, que Je traiterai une Alliance Nouvelle avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda [d’où naîtrait Jésus]. Non comme l’alliance que Je traitai avec leurs pères, au jour où Je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte — alliance qu’ils ont violée, toutefois j’avais été pour eux un époux, dit l’Éternel » (Jérémie 31:31-32). Néanmoins, quelques-uns ont obéi à Dieu sous l’Ancienne Alliance. En devenant Ses Prophètes, ils sont, par le fait même, devenus la fondation sur laquelle fut établie l’Église de Dieu du Nouveau Testament. Jésus a donc bâti Son Église sur la fondation solide des prophètes (Ancien Testament), et des apôtres (Nouveau Testament), dont Jésus-Christ est la pierre angulaire (Éphésiens 2:20).
Nous avons mentionné, au début de ce message, comment les érudits, les intellectuels de ce monde, ont toujours prétendu qu’avec suffisamment de connaissances, l’homme, à l’état charnel, pourrait résoudre tous ses maux. Alors, Dieu a laissé plusieurs générations à Israël ancien pour prouver, sans l’ombre d’un doute, qu’après tous ces siècles d’expérience qui lui ont été accordés, sans le Saint-Esprit de Dieu, les meilleurs cerveaux au monde ne peuvent pas résoudre les problèmes majeurs de l’humanité. Le système démocratique n’a pas réussi à les solutionner. Le système communiste croyait fermement qu’en ayant le contrôle de la terre, le communisme apporterait sûrement une solution adéquate à tous nos maux. Mais, en bout de ligne, tous les empereurs, les rois, les présidents, les premiers ministres, et tous les autres chefs de gouvernements, doivent admettre, en toute honnêteté, que résoudre tous ces problèmes est bien au-delà de leur capacité d’y arriver.
La principale raison de cela étant une vérité qui leur a toujours échappé. C’est que les maux et les problèmes majeurs de ce monde sont de nature spirituelle et non physique. Et l’esprit charnel, sans le Saint-Esprit, ne peut absolument pas arriver à comprendre les choses spirituelles. Plusieurs siècles accordés à Israël ancien en sont une preuve évidente et concluante. Les grands penseurs de ce monde prétendent qu’ils n’ont pas besoin du Saint-Esprit. Jusqu’à l’avènement de la nation d’Israël, Dieu avait retenu toute connaissance spirituelle à l’endroit de l’humanité concernant la bonne façon de diriger un gouvernement. À Israël, cependant, Dieu donna Ses statuts, Ses jugements, ainsi que Sa loi spirituelle. Mais cette nation choisie par Dieu, avec toutes ces lois parfaites, n’a jamais pu régler ses problèmes sans le Saint-Esprit.
Dieu aurait pu facilement s’imposer avec force, et dire au monde entier : « Je suis Dieu ; acceptez Ma Parole ». Mais Dieu a voulu lui donner toutes les preuves, au travers d’Israël, que l’homme, sans le Saint-Esprit, est complètement impuissant et perdu ! Israël avait la puissance de Dieu à sa disposition et pouvait à tout moment se tourner vers Lui. Seuls les prophètes qui avaient Son Esprit l’ont fait, alors que le peuple Lui était rebelle. Mais, avec le ministère de Christ, nous avons reçu une Nouvelle Alliance où le Saint-Esprit est disponible à tous ceux qui veulent faire la volonté de Dieu. « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une Alliance plus excellente, et qui est établie sur de meilleures promesses » (Hébreux 8:6).
L’ancienne Alliance était une alliance physique avec un peuple physique, sans le Saint-Esprit. Elle ne pouvait donc pas amener ce peuple charnel au salut, tandis que l’Alliance que Christ est venu établir était fondée sur de meilleures promesses. Le Salut et l’immortalité ! « En effet, si la première Alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. Car leur adressant des reproches, [à cause de leur entêtement], Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront [futur], dit le Seigneur, que Je traiterai une Alliance Nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda. Non une Alliance comme celle que Je fis avec leurs pères, au jour où, les prenant par la main, Je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans Mon Alliance, et Je les ai abandonnés, dit le Seigneur » (Hébreux 8:7-9). Ces versets sont une citation de Jérémie 31:31-32.
Donc, Dieu promet aux enfants de l’Israël ancien une Nouvelle Alliance complètement différente de celle que Dieu avait traitée avec leurs pères. Une Alliance qu’ils ont violée, alors que Dieu avait été comme un époux pour eux. Donc, pendant un temps, Dieu les a abandonnés à faire leur propre volonté. Mais quand Dieu va-t-Il entrer dans cette Nouvelle Alliance avec ce peuple, tous morts et enterrés depuis des siècles ? Lors du jugement du « Grand Trône Blanc » à la fin du Millénium (Apocalypse 20:11-13) où Jésus, le Juste Juge, leur ouvrira tous les livres de la Bible pour les instruire en même temps que tous les païens. Regardez le verset 12 où on peut lire : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le Livre de Vie ». Ceux qui se convertiront seront alors inscrits dans le Livre de Vie, qui sera ouvert pour recevoir leurs noms.
Mais quelle sorte de Nouvelle Alliance Dieu va-t-Il traiter avec eux ? Tenez-vous bien ! Exactement la même Alliance que Jésus a traitée avec Son Église, dans laquelle le Saint-Esprit était donné au converti, et où Jésus a commencé à préparer Ses Élus pour Son Gouvernement à venir. « C’est ici l’Alliance que Je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, [lors de la Deuxième Résurrection], dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur ; et Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple » (Jérémie 31:33). Le prophète Jérémie leur annonce qu’il est donc question ici de « circoncision du cœur » et non de la chair, comme sous l’Ancienne Alliance. C’est alors que tous ces Hébreux et tous les Païens découvriront ce qu’est un vrai Juif aux yeux de Dieu. « Car celui-là n’est pas Juif qui ne l’est qu’en dehors, et la circoncision n’est pas extérieure en la chair ; mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:28-29).
Pour résumer, Israël ancien n’avait pas le Saint-Esprit et a servi ainsi d’exemple aux Élus de l’Église. Puis l’Église, fondée par Christ Lui-même a reçu le Saint-Esprit, et servira à son tour d’exemple aux Israélites, lors de la Deuxième Résurrection. Israël ancien et l’Église sont donc offerts tous deux en contraste pour tous ceux qui vivront APRÈS la seconde venue de Christ, Israélites comme Païens, mais principalement à la multitude de la Deuxième Résurrection. L’Ancienne et la Nouvelle Alliance sont alors deux opposés, que Dieu a suscités dans l’histoire de l’humanité.
Mais pour quelle raison ? Dans le but spécifique de les mettre en contraste devant cette foule énorme de dizaines de milliards de ressuscités qui reviendront soudainement à la vie et qui seront en mesure d’établir pleinement la comparaison entre les deux Alliances. Ils pourront ainsi choisir d’entrer volontairement dans la Nouvelle Alliance qui seule offre la Vie éternelle. Tout cela arrivera quand ils comprendront, enfin, l’énorme différence que confère le Saint-Esprit au simple esprit dans l’homme.
Alors, malgré leur entêtement et leurs rébellions multiples contre ce Dieu d’amour qui les a sortis de l’esclavage physique, imposé par les Égyptiens, Dieu a continué d’utiliser la nation d’Israël pour prouver au monde entier que, sans le Saint-Esprit, l’humanité, n’utilisant que ses propres moyens pour solutionner ses maux, est vouée à la destruction totale. Un jour, cependant, Dieu Lui-même interviendra pour détruire toutes les armées de la terre et pour établir Son Gouvernement Mondial, sous Jésus-Christ. Un gouvernement où régnera une paix sans fin, et où l’amour les uns pour les autres sera la seule et unique Loi en vigueur. Non seulement sur la terre, mais dans l’univers entier. Voilà la merveilleuse nouvelle que Dieu nous dévoile dans Sa Parole et qui deviendra réalité quand Dieu aura prouvé à toute l’humanité que, par ses propres solutions, la terre entière sera au bord du gouffre de sa propre destruction.
« Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à Notre Seigneur, et à Son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans Ton règne » (Apocalypse 11:15-17). Voilà les royaumes du monde enfin soumis au Royaume de Dieu, où Christ régnera aux siècles des siècles.
Ce temps est beaucoup plus près de nous que l’on voudrait le croire.