D.564 – Prêcher au-delà de ce qui est écrit

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Par Joseph Sakala

Nous applaudissons les gens qui vont parfois au-delà de leur idée originale. Néanmoins, aller au-delà de notre idée originale pourrait nous causer des problèmes selon le domaine et les circonstances. Par exemple, du côté spirituel, pourquoi y a-t-il tant de dénominations chrétiennes ? Ne prennent-elles pas leurs vérités dans le même livre, la Sainte Bible ? Où est-ce parce qu’elles prêchent au-delà de ce qui est écrit dans la Bible ? Des expressions comme « aller au-delà de ce qui est demandé » ou « donner son 110 % », nous donnent l’impression que la personne produit beaucoup plus que ce qui lui est demandé. On le recommande sûrement aux étudiants, aux soldats et aux athlètes.

Cependant, lorsqu’il s’agit de religion, la diligence et le dévouement sont les traits de caractère exigés et recommandés. Un scribe avait posé une question à Jésus, à savoir quel était le plus grand commandement, et Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci » (Marc 12:30-31). Mais pourquoi, alors, y a-t-il autant de dénominations ? Ecclésiaste 7:15-16 nous dit simplement : « J’ai vu tout ceci pendant les jours de ma vanité. Il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge ses jours dans sa méchanceté. Ne sois pas juste à l’excès, et ne te fais pas trop sage ; pourquoi te perdrais-tu ? »

Car se faire ou plutôt se croire trop sage peut rendre une personne arrogante et prétentieuse. Et nous découvrons par l’expérience que cela n’est pas ce que Dieu recherche chez Ses enfants. Parce que, en devenant trop sage et trop juste, certains pasteurs ont amené une ruine soudaine sur leur profession. Jésus a condamné les pharisiens de Son temps parce qu’ils étaient devenus tellement justes qu’ils prêchaient au-delà des lois et des statuts établis par Dieu. Ils inventaient de nouvelles lois stimulant leurs propres opinions sur l’application de ces lois dans toutes les circonstances concevables. Mis par écrit, ce tissu de lois humaines est devenu le Talmud. Il est très bien de rechercher la connaissance et la véritable sagesse de Dieu, mais il est dangereux de se prendre pour plus sage que Dieu.

Nous déclarons communément que personne n’aime un « Jos-connaissant ». Parce que nous savons que quelqu’un qui dit tout savoir ne sait pas tout, il agit seulement comme s’il savait tout ! Cette attitude rend ce type de personnes offensif face aux autres, car souvent ces gens se mêlent de la vie privée des autres au point d’en devenir indésirables par leur intrusion. Paul nous offre une instruction additionnelle à ce sujet lorsqu’il nous déclare, dans 1 Corinthiens 4:6-7 : « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? »

Voilà pourquoi il y a tant de divisions parmi ceux qui professent être des disciples de Jésus-Christ. En lisant cette épître aux Corinthiens nous remarquons que, dans cette Église, certains disciples s’étaient fragmentés à cause des querelles, des dissensions et des contentions diverses. Parmi eux, certains avaient même tenté de monter certains ministres contre d’autres. Dans 1 Corinthiens 1:11-15, Paul leur dit : « Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous. Je veux dire que, parmi vous, chacun dit : Pour moi, je suis disciple de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom. »

« Car ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, mais c’est pour annoncer l’Évangile, non avec la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue inutile. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents, » nous témoigne Paul, dans 1 Corinthiens 1:17-19. Certains se vantaient même de leur connaissance mondaine. Mais Paul leur déclare : « Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3:3).

Plusieurs érudits diffèrent d’opinion au sujet de l’expression « ce qui est écrit », car il y a de fortes indications que cela nous réfère automatiquement aux Écritures que nous appelons communément l’Ancien Testament. Cependant, les livres que nous appelons Nouveau Testament, codifiés plus tard, sont également considérés comme la Parole de Dieu. Nombre de ministres se sont choisis un seul passage biblique et ont formé leur église sur cette base, comme ceux qui « parlent en langues », ceux qui seront « enlevés au ciel » par Jésus avant la grande tribulation, ou sur la résurrection, et ils s’enflent la tête avec cette connaissance. Paul nous témoigne son autorité apostolique et corrige ces prédicateurs sur l’observance de la Pâque, sur les dons spirituels de la sagesse, sur la connaissance de la foi, ou sur le fait de parler miraculeusement une langue étrangère, ainsi que sur les résurrections des morts.

Donc, plusieurs ministres vont au-delà de ce qui est véritablement écrit dans les Écritures. Vous seriez surpris d’apprendre combien de « doctrines » des différentes églises ne peuvent même pas être trouvées dans la Bible. Ces individus vont vraiment au-delà de ce qui est écrit. Mais que vous a-t-on enseigné ? Que croyez-vous ? Ce qu’il y a toutefois de plus important, c’est de croire ce qui est véritablement dans la Bible. Si ce n’est pas dans la Bible, pourquoi croire une erreur ? Nous désirons que la Bible soit votre seul outil en tant que chrétien et que, par elle, vous puissiez tout prouver. Alors, étudiez la Bible de tout votre cœur, de tout votre esprit, en vérifiant toute chose, et vivez dans la justice de Dieu par Sa sagesse.

Le 60e Congrès Général des Adventistes du Septième Jour a eu lieu à San Antonio, au Texas, du 2 au 11 juillet 2019. L’item majeur à leur programme fut de décider si une femme pouvait, oui ou non, être ordonnée dans le ministère. Comment cette église en est-elle venue à se poser cette question ? Mais ce qui devrait être encore plus important, que dit la Parole de Dieu sur le sujet des femmes servant dans le ministère en tant que prêtres et ministres ? L’année précédente, le Conseil Annuel des Adventistes du Septième Jour avait approuvé, par une majorité écrasante, la requête de reprendre la question mise de l’avant lors de la session 2015 du Congrès Général. Si elle était approuvée, ceci autoriserait chacune des treize divisions de l’église, d’ordonner les femmes dans leurs territoires, s’ils le désiraient [AdventistReview.org].

Mais que dit l’Écriture sur le sujet ? Les instructions de Dieu, tout au long des Écritures nous déclarent que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Alors, que ce soit sur l’ordination des femmes dans le rôle spirituel du clergé ou tout autre sujet biblique, Dieu attend de nous que nous vivions selon chacune de Ses Paroles. C’est d’ailleurs la réponse que Jésus avait donnée à Satan, dans Luc 4:4 où : « Jésus lui répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu. »

Dieu n’accepte pas la décision d’aucune convention, synode ou conseil en contradiction avec Sa Parole. À l’injonction des Juifs qui commandèrent à Pierre : « Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et vous avez rempli Jérusalem de votre doctrine, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme, » l’apôtre a répondu à ceux qui l’empêchaient d’enseigner : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:28-29). Mais parfois, les hommes désobéissent aux recommandations de Dieu en choisissant plutôt de suivre les idées des hommes à la place de suivre les Paroles de Christ.

Alors, que dit Dieu au sujet des femmes et de leur ordination en tant que ministres ou prêtres ? Dieu a créé l’homme et la femme. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Dieu aime beaucoup les femmes de foi qui l’ont servi au long des siècles, comme Sarah, Ruth, Esther, Marie (plusieurs), Élizabeth, Priscille, etc., et sans oublier les femmes dans le monde qui ont dirigé des pays, et qui ont tenu plusieurs postes d’importance dans les entreprises. Et sans aucun doute les milliards de femmes qui ont été très importantes en tant qu’épouses, mères, sœurs et filles.

Un véritable chrétien devrait honorer et respecter les femmes que Dieu a également créées selon Son image, et qui ont droit à la même résurrection à la vie éternelle. « Et plusieurs de ceux [et celles] qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns [et les unes] pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux [et celles] qui auront été intelligents[es] brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux [et celles] qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:2-3).

Et dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul nous rassure : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changé[e]s. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Paul parlait autant aux femmes qu’aux hommes, ici.

Regardons maintenant, dans Apocalypse 20:4-6, où nous lisons : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux [et celles] qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils [et elles] vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui [et celle] qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. »

Tous ceux et celles de la première résurrection, sans aucune exception, seront considérés comme saints par Dieu : « Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel » (Marc 12:25). Il n’y aura plus ni homme, ni femme, mais tous nous serons saints de Dieu. Tous auront l’incroyable honneur et l’intime gloire d’être enfin tous saints et asexués. Car : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Nous serons tous dans la Famille de Dieu.

Donc, malgré que les femmes puissent être pleines du Saint-Esprit et puissent également s’attendre à la même résurrection que les hommes, la seule différence, maintenant, c’est l’ordination dans le ministère qui est exclusivement destinée aux hommes. Allons voir dans les Écritures où Paul nous donne des instructions : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:1-5).

Avez-vous noté l’absence du féminin dans cette instruction ? Avez-vous l’impression que Paul s’adressait aussi aux femmes ? Continuons dans 1 Timothée 3:6-10 : « Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche. » Voici enfin une mention au sujet de leurs femmes. Au verset 11 : « De même, que leurs femmes soient graves, non médisantes, sobres, et fidèles en toutes choses. » La femme doit appuyer son mari en toutes choses.

Maintenant, voici l’instruction du chef des apôtres aux épouses des ministres et en général, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la Parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

L’apôtre Pierre est très clair sur le rôle de la femme dans le ministère de son mari. Regardons l’instruction de Paul au sujet des femmes. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints, que vos femmes se taisent dans les Églises, parce qu’il ne leur est pas permis d’y parler ; et qu’elles soient soumises, comme la loi le dit aussi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il n’est pas bienséant aux femmes de parler [prêcher] dans l’Église » (1 Corinthiens 14:33-35).

Notez maintenant ce que Paul déclare à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 2:11-12 : « Que la femme écoute l’instruction en silence, en toute soumission ; car je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur son mari ; mais elle doit demeurer dans le silence. » Donc, encore une fois, Paul nous instruit que la femme ne doit pas prêcher dans l’Église. Mais qu’est-ce qui a motivé Paul pour qu’il écrive une chose pareille ? Voici sa motivation. « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté » (1 Timothée 2:13-15).

Combien de fois avez-vous entendu cela cité par un prédicateur dans une église du monde ? Pourtant, ce passage fut inspiré par le Saint-Esprit, tout comme tous les autres passages bibliques, sinon il n’aurait pas été écrit et ne devrait pas être cité. De plus, Paul n’a jamais renversé sa décision. Les femmes peuvent cependant être ordonnées diaconesses, comme nous pouvons le voir dans Romains 16:1-2, où Paul nous déclare : « Je vous recommande Phœbé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées ; afin que vous la receviez dans le Seigneur, d’une manière digne des Saints ; et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle aurait besoin de vous ; car elle a reçu chez elle plusieurs personnes, et moi en particulier. »

Le nombre des disciples dans l’Église augmentait et : « C’est pourquoi les douze [apôtres], ayant convoqué la multitude des disciples, leur dirent : Il ne convient pas que nous négligions la parole de Dieu, pour le service des tables. Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit Saint et de sagesse, à qui nous commettions cet emploi. Quant à nous, nous vaquerons à la prière et au ministère de la Parole. Cette proposition plut à toute l’assemblée ; et ils élurent Étienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, et Philippe, et Procore, et Nicanor, et Timon, et Parménas et Nicolas, prosélyte d’Antioche ; et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains » (Actes 6:2-6).

Au début, ils étaient sept hommes, mais plus tard, Paul fut poussé par l’Esprit d’ordonner les femmes aussi. Et parmi ces diacres, plusieurs sont même devenus pasteurs par la suite, mais pas une femme ne fut assignée à ce ministère. Dans Actes 21:8-9, nous lisons que : « Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis, nous vînmes à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges, qui prophétisaient. » Sous l’inspiration divine, les femmes pouvaient prophétiser, mais pas prêcher. Donc, les Écritures disent clairement que Dieu ne permet pas aux femmes d’être ordonnées prêtres, ministres ou pasteurs, peu importe si certaines conventions, synodes ou conseils se permettent de voter ainsi.

Le véritable Évangile est le message le plus essentiel jamais donné au monde entier. C’est le message que Jésus et les Apôtres ont prêché, et c’est le même message que l’Église, fidèle à Dieu, proclame aujourd’hui. C’est un message qui est souvent mal compris et même honteusement attaqué ! « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15. Notez le bien, Jésus n’est pas venu pour prêcher que les humains pouvaient aller au ciel ; non, Jésus est venu pour annoncer l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35).

Jésus : « voyant la multitude du peuple, il fut ému de compassion envers eux, de ce qu’ils étaient misérables et errants, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:36-38). Jésus instruisait Ses disciples qu’une foule de faux ministres viendraient pour séduire le monde avec un faux évangile. « Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:10-14).

Malgré ces Paroles de Christ, beaucoup de croyants pensent que ceux qui se présentent dans les églises, à la télévision ou à la radio en prétendant prêcher l’Évangile sont tous de véritables hommes de Dieu, simplement parce qu’ils utilisent le nom de Jésus dans leurs messages. Un de ces évangélistes à la télévision a même prétendu que les chiens et les chats pouvaient également monter au ciel, avec ses membres et ses disciples, pour continuer à leur servir de compagnie. Ce monsieur est tombé très malade par la suite, alors par respect pour lui, je ne vous dévoilerai pas son nom. J’espère seulement qu’il s’en repentira avant de mourir.

Les Écritures nous disent clairement que nous devrions mettre notre centre d’intérêt sur le véritable Évangile prêché par Jésus, et non sur le faux évangile qui nous promet que nous aurons accès au ciel d’où Satan fut rejeté lui-même lorsqu’il a convoité le trône de Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » nous déclare Apocalypse 12:7-9. Encore une fois, notez le passé dans le texte, qui nous indique que ce combat a déjà eu lieu, et Satan en est sorti perdant.

Or, cet Évangile du Royaume a terriblement été négligé par la plupart des églises du monde d’aujourd’hui et cela ne date pas d’hier. Mais est-ce que cela veut dire que Jésus ne fait plus partie de l’annonce du Royaume qui sera établi sur la terre ? Mais pas du tout ! Puisque l’Évangile avait pour sujet primordial l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas, il serait illogique et même impossible que Christ ne fasse pas partie de ce message. Ne croyez pas l’opinion des faux prophètes là-dessus ! Les saintes Écritures rendent évident que le véritable Évangile inclut ces deux éléments. Notez bien que les fidèles ministres de Dieu ont toujours enseigné la même vérité. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Paul nous proclame également, dans Romains 1:16-17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Et que dire de Pierre qui a lui aussi proclamé que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus » (Actes 4:11-13).

Alors, ceux qui prêchent dans le monde qu’on pourrait être sauvé par Mahomet, par Allah, par Bouddha, par Krishna, ou par tout autre dieu de leur choix, se séduisent eux-mêmes par leurs croyances. Car ces croyances tentent de nous convaincre exactement du contraire de ce que nous avons lu plus haut, dans Actes 4:11-13, que Jésus est le seul nom par lequel nous puissions être sauvés.

Les apôtres furent littéralement battus pour avoir prêché Jésus comme étant le Christ. Mais Gamaliel fit opposition à la violence du sanhédrin en déclarant : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:38-42).

Que vous le croyiez ou non, ce même sanhédrin existe encore aujourd’hui et a acquis une puissance beaucoup plus grande. N’oubliez pas que l’Antichrist des temps de la fin proviendra du sein du sanhédrin ! Finalement, le centre d’intérêt de l’Évangile, c’est la bonne nouvelle du retour de Christ en puissance et en gloire, en tant que Roi des rois, pour régner sur les gouvernements de la terre entière, avec les Élus que Christ S’est choisis. Donc, le véritable chrétien se doit d’obéir à la bonne nouvelle de l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas et de Jésus comme Roi des rois dans ce Royaume. Il faut croire en Jésus comme notre Sauveur personnel et notre Grand Sacrificateur dans le Royaume à venir. Il faut croire que : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15).

Il faut également croire que : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Et les Écritures nous enseignent d’une façon indisputable que : « l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:1-4.

Encore une fois, vous noterez que : « Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31). Le demi-frère de Jésus nous avertit de ne jamais accepter les enseignements des hommes impies. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).

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