D.336 – Une doctrine étonnante
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Par Joseph Sakala
Jésus enseignait le peuple sur différentes choses. « Or quand Jésus eut achevé ces discours, le peuple fut étonné de Sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:28-29). Nous voyons dans ce passage la première mention de doctrine dans le Nouveau Testament. Ceci est très intéressant pour nous puisque la doctrine fut dévoilée par Jésus Lui-même dans Son sermon sur le Mont des Oliviers. Ce qui est également significatif, c’est qu’il existe quatre autres mentions dans les Évangiles où ceux qui écoutaient Jésus furent étonnés par Sa doctrine.
Jésus venait de fermer la bouche des Sadducéens au sujet de la femme qui avait marié sept frères. « Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l’ont eue ? Mais Jésus, répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu. Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:29-33).
Dans Marc 1:23-27, nous lisons : « Or, il se trouva dans leur synagogue un homme possédé d’un esprit immonde, qui s’écria, et dit : Ah ! Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus Nazarien ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es ; le Saint de Dieu. Mais Jésus le tança en disant : Tais-toi, et sors de lui. Alors l’esprit immonde l’agitant avec violence et jetant un grand cri, sortit de lui. Et ils furent tous étonnés, de sorte qu’ils se demandaient entre eux : Qu’est-ce que ceci ? Quelle est cette nouvelle doctrine ? Car il commande avec autorité même aux esprits immondes, et ils lui obéissent. » Prenez le temps de noter de quelle façon Jésus S’y est pris pour chasser le démon qui possédait cet homme. Nous sommes vraiment loin des films d’exorcisme qui nous sont présentés au cinéma. Jésus le réprimanda en disant : « Tais-toi, et sors de lui. Alors l’esprit immonde l’agitant avec violence et jetant un grand cri, sortit de lui. » Assez clair, merci !
Dans Marc 11:15-18, il est écrit que Jésus et Ses disciples : « vinrent ensuite à Jérusalem ; et Jésus étant entré dans le temple, se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons. Et il ne permettait pas que personne ne portât aucun vaisseau par le temple. Et il les instruisait, en disant : N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prières pour toutes les nations ? Mais vous en avez fait une caverne de voleurs. Ce que les scribes et les principaux sacrificateurs ayant entendu, ils cherchaient les moyens de le faire périr ; car ils le craignaient, parce que tout le peuple était frappé de sa doctrine. »
Jésus avait ce don de prêcher au gens et le pouvoir de les étonner. Dans Actes 13:6-8, nous lisons que Paul : « Ayant ensuite traversé l’île jusqu’à Paphos, ils trouvèrent un certain Juif, magicien et faux prophète, nommé Barjésus, qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Celui-ci, ayant fait appeler Barnabas et Saul, désira entendre la parole de Dieu. Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi ». Ce faux prophète ne voulait pas que le proconsul entende la vérité et résistait à Paul. Cela a-t-il nuit à Paul dans sa mission ?
Nullement. « Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant rempli d’admiration pour la doctrine du Seigneur » (Actes 13:9-12).
L’aspect étonnant de la doctrine de Christ nous est dévoilé par Marc lorsqu’il dit : « Et ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Marc 1:22). Il n’était pas surprenant que Jésus puisse parler avec autant d’autorité. « Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean 7:15-18).
Paul aussi pouvait prêcher cette doctrine étonnante car il faisait attention d’enseigner seulement la Parole de Dieu. Ainsi, nous aussi pouvons prêcher la vérité dans un contexte innovant fondé sur la Parole de Dieu. Il est devenu populaire de nos jours dans plusieurs églises évangéliques d’éviter de plus en plus la doctrine en faveur d’une discussion qui nous amène vers une chrétienté personnelle. On pourrait même dire personnalisée, car chacun adapte la Parole à ses propres croyances. Ceci est une grande erreur puisque cela augmente la sécularisation de notre société et le faible témoignage de l’église chrétienne. Dans la Bible, l’enseignement avec doctrine est le même partout, afin que la vrai doctrine soit toujours enseignée de façon homogène et harmonieuse. Jésus a envoyé Ses disciples en leur disant : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).
Ceci faisait partie de la grande commande de Christ. Il est donc important que nous, comme Paul, ne prêchions que la vérité. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:27-30). Voilà la raison de ne prêcher que la vérité : empêcher les loups ravisseurs d’attirer les disciples après eux.
Dans 2 Jean 1:9-11, l’apôtre nous dit : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. » Est-ce possible que des gens aient réellement vu le Créateur de l’univers sans vraiment le reconnaître ? Nous savons que Jésus a Lui-même déclaré qu’Il était la lumière du monde. Pourtant : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:9-11). Ces versets sont sûrement des plus tristes versets de la Bible.
« Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:28-31).
Tous les atomes de notre corps sont maintenus par Lui. Dans Colossiens 1:17, nous lisons : « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » Pourtant, des multitudes l’ignorent, le ridiculisent et prennent Son nom en vain. Quelle folie ! Un jour, Il est même entré de manière visible dans le monde qu’Il avait créé afin que le monde puisse vraiment entendre Ses paroles de vie et voir Son œuvre d’amour. Mais ils ont refusé de L’accueillir et L’ont pendu sur une croix pour mourir. L’ironie et le comble de la folie sont atteints lorsque ceux dont le corps et l’esprit furent créés par Christ refusent même d’admettre le fait de la création. En effet, ils tournent Psaume 100:3 à l’envers et proclament : « Ce n’est pas Lui qui nous a fait, c’est nous-mêmes ! » Alors que le Psaumes 100:3 dit bien : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. »
Non seulement ces hommes nient-ils Sa création, mais ils nient aussi Son salut, pensant qu’ils peuvent se sauver eux-mêmes. Il est important de noter que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:9-11). Seul le Créateur du monde pouvait devenir son Sauveur, puisque personne dans toute Sa création n’était capable et digne d’accomplir pareille mission. Encore plus inexcusable que ceux qui vivaient dans Son temps, ce sont ceux qui savent ces choses et qui, malgré cela, Le rejettent aujourd’hui ! Avec toutes ces merveilleuses preuves révélées par la science moderne dans les desseins créateurs de la nature, ils sont davantage inexcusables.
Face aux évidences de Sa propre résurrection de la mort, qui durent depuis des siècles, ce serait de la folie pour l’homme moderne de rejeter le Seigneur comme Créateur et Sauveur du monde. Regardons ensemble ce qu’il DIT de Lui-même, dans Proverbes 8:23-28 : « J’ai été établie [la sagesse] depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. »
Ce chapitre contient une belle description de quelques travaux de Dieu durant la semaine de la recréation de la terre, lorsque Dieu, en Christ, était en train de faire ces travaux. Christ Lui-même, personnifié comme la sagesse divine, nous parle. Dans Proverbes 8:30, nous lisons : « Alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. » Le verset 27 parle de Sa préexistence avant même la création de l’univers. « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre » (Proverbes 8:27-29). C’est comme si Dieu fixait un compas au dessus de l’abîme.
Dans Ésaïe 40:21-22, nous pouvons lire : « N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est Lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est Lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter. » La découverte par les hommes que la terre est ronde est considérée comme un grand événement historique faussement attribué à Christophe Colomb. Colomb était en effet un penseur courageux et un explorateur aguerri, en plus d’être un chrétien, mais plusieurs avaient déjà conclu auparavant que la terre était ronde et ont visité le Nouveau Monde en tant qu’explorateurs.
Pour ce qui est de sa sphéricité, le mythe d’une « terre plate » de l’antiquité n’était pas la croyance de plusieurs érudits. La Bible en particulier ne parle jamais d’autre chose que d’une terre sphérique. Dans quelques références où la Bible parle des quatre bouts de la terre, comme dans Esaïe 11:12 : « Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre », il est évident que Dieu parle des quatre quartiers de la terre et/ou des quatre points cardinaux. Dans Proverbes 8:27 : « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme », il s’avère que Dieu parle des profondeurs de la mer. À d’autres endroits, comme dans Job 26:10, où Dieu : « décrit un cercle sur les eaux, au point où la lumière confine avec les ténèbres » et dans Job 22:14 : « Les nues sont pour Lui un voile, et il ne voit rien ; il se promène sur la voûte des cieux », nous voyons toujours une référence à la terre comme étant sphérique. Même le mot hébreu khug veut dire « cercle ».
Le mot pour « compas » est « globe », comme : « C’est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter » (Esaïe 40:22). Ensuite, Dieu a fixé les nuages, comme dans Genèse 1:7 lorsque : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. » Finalement, Dieu a fait jaillir les fontaines de l’abîme, quand Il imposait à la mer Sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre. Ces mêmes fontaines allaient être dégagées lors du Déluge. Dans tous ces travaux extraordinaires, le Seigneur nous assure qu’Il était bien là. Cela nous assure également qu’au travers tous les siècles à venir, Christ sera toujours là.
Ce remarquable huitième chapitre des Proverbes se termine par l’exhortation suivante, encore plus pertinente aujourd’hui que jamais auparavant. « Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort » (Proverbes 8:35-36). Tandis que tous ceux qui se tournent vers Lui sont exaucés dans leur demande. Le roi Ezéchias semblait être dans une situation désespérée. Les armées puissantes de l’Empire assyrien ravageaient les pays autour d’Israël dans une orgie de destruction et s’approchaient dangereusement de Jérusalem, demandant par une lettre au roi la soumission totale de la nation. Le choix d’Israël semblait de capituler ou mourir. « Or quand Ezéchias eut reçu la lettre de la main des messagers, et qu’il l’eut lue, il monta à la maison de l’Éternel ; et Ezéchias la déploya devant l’Éternel. Puis Ezéchias fit sa prière à l’Éternel et dit : Éternel, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins, toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; c’est toi qui as fait les cieux et la terre » (2 Rois 19:14-15).
Il restait cependant un autre choix, celui de prier. Rabshaké se vantait qu’aucun des dieux des autres nations n’aient pu les sauver de la puissance des Assyriens. Ces dieux n’étaient que des personnifications motivées par des mauvais esprits. Rabshaké n’était sûrement pas au courant que : « l’Éternel est grand et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux » (Psaume 96:4-5). Et ça incluait les dieux des Assyriens. Il est bon de noter ici que toutes les anciennes religions païennes étaient des religions évolutionnaires qui rejetaient le concept d’une véritable création issue d’un véritable Créateur. Ezéchias connaissait le vrai Dieu qui avait créé les cieux et la terre, et pouvait en toute assurance Lui adresser ses prières.
Dieu pouvait facilement envoyer un seul de Ses anges puissants pour exaucer la prière d’Ezéchias, en détruisant l’armée des Assyriens en une seule nuit. « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit, et s’en retourna ; et il resta à Ninive » (2 Rois 19:32-36). Sanchérib a dû faire un méchant saut en se levant ce matin-là ! Ce Dieu créateur du ciel et de la terre est continuellement sur Son trône et peut encore entendre et répondre aux prières de ceux qui invoquent Son nom. Et Il le fait par Son Esprit en nous.
Dans 2 Corinthiens 5:1-5, Paul nous dit : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. » Regardons également Jean 14:1 où il est écrit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. » Ces demeures sont les corps immortels célestes des Élus qu’ils recevront au retour de Christ.
Ce concept d’avoir un dépôt de Dieu en nous est une merveilleuse réalité. La présence du Saint-Esprit dans la vie du converti est l’ultime accomplissement d’une magnifique promesse venant de Dieu Lui-même. Le mot « arrhes » vient du grec arrhabon qui veut littéralement dire « un dépôt ». Il est semblable au mot hébreu arabown traduit comme « gage » dans l’Ancien Testament. Dans Genèse 38:17-18, Juda dit à sa belle-fille Tamar : « J’enverrai un chevreau du troupeau. Et elle répondit : Me donneras-tu un gage jusqu’à ce que tu l’envoies ? Et il dit : Quel est le gage que je te donnerai ? Et elle répondit : Ton cachet, ton cordon, et ton bâton, que tu as à la main. Et il les lui donna. »
Donc, si la présence de Dieu en nous par Son Esprit est simplement un gage ou un dépôt, l’accomplissement entier doit être glorieux au-delà de toute compréhension. Notre texte du début nous annonce, en effet, que si cette tente (notre corps), notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Donc, nous désirons avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel, notre corps spirituel, dans l’immortalité que nous recevrons lors du retour de Christ. Ce dépôt ou gage apparaît également dans 2 Corinthiens 1:22, où Paul parle de Dieu : « Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Le gage ici est associé au sceau de Dieu et à l’assurance que toutes Ses promesses seront réalité. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20).
Le troisième endroit où ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament est celui-ci : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Nous sommes tous cohéritiers de Christ : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:17). Ainsi, le Saint-Esprit est notre gage, à nous qui avons reçu Christ comme Sauveur, et Jésus est notre promesse d’un glorieux avenir. Un corps parfait, un merveilleux héritage et un accomplissement certain de gracieuses promesses de Dieu.
Mais rappelons-nous d’où nous vient cette rédemption. Dans Matthieu 16:20-21, nous lisons : « Alors il défendit à ses disciples de dire à personne que Lui, Jésus, fût le Christ. Dès lors Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. » Le petit mot « fallait », venant du grec deon, nous indique une urgence et une nécessité, et il est fréquemment utilisé en rapport avec le travail de rédemption de Jésus. Lorsqu’Il était jeune homme, Ses parents Le cherchèrent et, lorsqu’ils Le trouvèrent parlant aux érudits du temple, Il leur déclara : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. »
Mais la première fois que Jésus a utilisé ce verbe, Il l’a fait dans le Nouveau Testament lors de Sa déclaration prophétique sur Sa mission. Qu’il fallait qu’Il allât à Jérusalem et qu’Il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, des principaux sacrificateurs et des scribes, et qu’Il y fût mis à mort, et qu’Il ressuscitât le troisième jour. Comme Jésus S’approchait de cet événement prophétique, Il leur dit : « Il faut que j’annonce aussi le Royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Lors d’une autre occasion, Jésus a déclaré : « Pendant qu’il est jour, il faut que Je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:4-5).
Jésus avait beaucoup de prédication et de travail à faire dans cette période de trois ans et demi de l’histoire du monde. Ensuite, Il devait mourir ! Mais pourquoi devait-Il mourir ? « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » (Marc 14:49). Puis, Il leur dit : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem » (Luc 24:44-47).
De quelle manière devait-il mourir ? « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). Mais Il devait ressusciter et vaincre la mort. « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts » (Jean 20:6-9).
Mais pour quelle raison devait-Il passer par toutes ces étapes avant de mourir sur la croix et ressusciter par la suite ? Simplement pour prouver ceci au monde entier : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Cette doctrine est vraiment étonnante, mais seulement pour ceux qui la connaissent, c’est-à-dire, Ses Élus. Un jour, bientôt cependant, tous les habitants de la terre seront choyés par cette merveilleuse connaissance, lors de Son retour en puissance, pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.