D.272 – Comment choisir son église ?
Par Joseph Sakala
Dès la fondation de Son Église, le Jour de la Pentecôte, les premiers convertis à Christ ont toujours cherché à se rencontrer en petits groupes à cause de la persécution ouverte dont ils étaient victimes, d’abord par les Juifs qui les accusaient d’être une secte, et ensuite par Satan qui les a poursuivis en infiltrant ses ministres dans leurs réunions en vue de détruire ce que Jésus venait de bâtir. Subséquemment, pour ces nouveaux convertis, la solution était de mettre leurs biens en commun et de demeurer et manger chaque jour ensemble dans le but de se protéger contre leurs ennemis. Imaginez maintenant les dégâts que Satan a pu causer dans l’Église de notre Sauveur depuis 2 000 années. Peu importe, car Jésus a bel et bien prophétisé que même « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Donc, cette Église de Christ existe encore aujourd’hui et elle continue de prêcher fidèlement la Parole de Dieu à tous ceux qui ont le cœur disposé à l’écouter. Ce travail se fait par Ses serviteurs dans l’attente du retour de Jésus pour établir le même Royaume qu’Il est venu nous annoncer.
Récemment, dans un sondage effectué sur les multiples églises, une seule question fut posée aux participants : « Comment faites-vous pour décider quelle église prêche la vérité ? » Un peu comme Ponce Pilate qui avait demandé à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité ? » Même si l’enquêteur avait bien mené son sondage, il est malheureusement arrivé à la mauvaise conclusion, ce qui pourrait leurrer ceux qui sont à la recherche d’un endroit pour se réunir régulièrement afin d’adorer Dieu. Dans son article de conclusion, ce monsieur a dressé une liste de recommandations qu’un individu recherchant une congrégation devrait adopter dans sa prospection. Il recommande de vérifier plusieurs sites religieux. Jusque là, ça va. Ensuite il recommande de poser des questions à son agent immobilier, son docteur, ses collègues au travail, à la caissière de l’épicerie, puisque ces gens pourraient vous parler de l’église qu’ils fréquentent et vous fournir aussi quelques potins pratiques. Quoi ? Est-ce la façon de se trouver une église ?
Ensuite, le sondeur a détaillé les critères sur lesquels on doit fonder sa décision. Selon lui, il y a plusieurs facteurs à considérer. D’abord le prédicateur ; le contenu du sermon ; la théologie du message ; l’attitude du pasteur envers les femmes de la congrégation ; ainsi que son attitude envers les gais et les gens des autres cultures et classes dans la société. Il faut également prendre en considération les commodités disponibles ; la forme d’adoration particulière adoptée dans les assemblées ; les cédules pour les réunions ; le programme liturgique pour les jeunes ; les études bibliques ; les activités pour hommes et femmes ; les voyages en groupes missionnaires ; la musique ; le nombre de membres qui assistent aux réunions ; la fraternisation ; l’emplacement du bâtiment ; sans oublier les annales sur la congrégation ; sa levée de fonds etc. En lisant ces critères, j’ai eu nettement l’impression que son approche pour choisir une église était loin d’être biblique.
Parmi ses critères se trouvent certainement des choses souhaitables dans le déroulement administratif d’une congrégation religieuse. Toutefois, le devoir primordial devrait toujours être la prédication et l’Évangile de la Parole de Dieu concernant la formidable nouvelle de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. C’est bien de prêcher l’avènement de ce Royaume, mais il faut insister sur l’épreuve fondamentale pour entrer et faire partie de ce Royaume. Et quelle est cette épreuve sur laquelle très peu d’églises prêchent pour y arriver ? C’est qu’il faut naître de nouveau ! Combien de groupes « chrétiens » insistent sur cette obligation, établie par Jésus Lui-même lorsque le pharisien Nicodème est venu Le voir en secret pour Lui parler ?
Les congrégations religieuses actuelles sont-elles formées de « troupeaux » d’authentiques croyants, ou de grandes assemblées bien branchées dans la société politique environnante ? Les membres de ces églises dégagent-ils de l’amour véritable entre eux, ou est-ce que chacun s’occupe de ses affaires à la fin de la réunion ? Pourtant Jésus, que ces individus professent suivre et adorer, a déclaré ceci à Ses disciples, dans Jean 13:35 : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Si vous cherchez uniquement un prédicateur populaire, la télévision vous comblera chaque dimanche avec ses vedettes qui vous vendent une entrée facile au ciel après la mort, ou une richesse instantanée avec l’eau bénite donnée gratuitement à ceux qui envoient des offrandes au pasteur de cette entreprise. Une telle « église » n’annonce vraiment pas la continuation du même message que Jésus avait confié à Ses disciples dans Son Église, avant de monter au ciel. Pourtant, Jésus a promis de nous préparer une place dans ce Royaume, avant de revenir nous prendre avec Lui en tant que Ses Élus.
Si vous cherchez cette Église, commencez par chercher celle qui porte Son nom, et qui ne prêche que Sa Parole et Son message. Elle s’appelle Église de Dieu et elle est ainsi identifiée dans le Nouveau Testament. Jésus est au centre de tout ce que Son Église enseigne et Son message primordial est l’établissement sur terre du Royaume de Dieu et non une prédication sur la personne de Jésus. Tout au long des siècles, ce petit troupeau fut persécuté et attaqué à outrance, mais il a survécu jusqu’à ce jour et, si vous lisez ceci, vous venez de faire contact avec lui. Cette Église n’est pas composée de grands bâtiments en forme de cathédrales. Elle continue d’être petite, car chaque membre constitue un pierre vivante dans Sa construction et il ou elle est appelé(e) directement par Dieu le Père. Si l’individu accepte l’invitation, librement et volontairement, le Père lui donne un dépôt de Son Esprit et donne personnellement cet individu à Christ qui Se charge de l’amener Lui-même jusqu’à Son Royaume.
Si ce chrétien, dont le nom veut dire « appartenir à Christ », persévère dans la foi jusqu’à la fin de sa vie, Jésus lui donne l’assurance qu’il sera sauvé (Matthieu 24:13). Et personne, même pas Satan, ne pourra l’arracher de la main de Christ. Le message de l’Église de Dieu demeure le même depuis Sa fondation, le Jour de la Pentecôte, et devient plus excitant et révélateur dans ces derniers jours, après 2 000 ans de ravages par Satan et ses ministres. Nous avons présentement beaucoup d’indications dans le monde entier montrant que quelque chose de très grave se prépare dans les coulisses des ténèbres, ce qui aboutira finalement à l’établissement du Royaume de Dieu bientôt. Alors, comment choisir votre Église ? C’est une très grande décision qui affectera votre famille entière dans les mois et les années à venir. Toutefois, gardez toujours à l’esprit les paroles de Jésus au pharisien Nicodème que, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut « naître de nouveau ».
Allons voir ce formidable passage dans Jean 3:1-2 où l’apôtre déclare: « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » On dirait que Jésus connaissait déjà la question que cet homme voulait Lui poser car : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Au verset 4, Nicodème lui dit : « Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? » Alors, Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3:5-6).
Nous voyons ici un dialogue à deux paliers différents. Nicodème parlait de rentrer dans le sein de sa mère afin de naître une seconde fois avec un corps charnel, comme celui dans lequel il vivait déjà. Tandis que Jésus parlait de naître de l’esprit pour pouvoir voir et entrer dans le Royaume de Dieu. En entendant ces Paroles de Jésus, Nicodème fut totalement étonné. Alors, dans Jean 3:7, Jésus lui déclare : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » Le terme « naître de nouveau » est tellement exploité dans le langage courant des assemblées religieuses depuis plusieurs années que son sens prodigieux s’est presque entièrement perdu.
Qui n’est pas au courant de ces grandes réunions religieuses, dans les stades sportifs, où 50 ou 60 mille personnes se réunissent et, après son sermon de tonnerre, l’évangéliste invite ceux qui veulent donner leur cœur à Jésus de s’approcher de sa tribune. Et, après une courte prière, ces gens sont déclarés « nés de nouveau », mais toujours dans le même corps que cinq minutes auparavant. Pourtant, Jésus devait sûrement savoir ce qu’Il voulait dire, étant Lui-même nul autre que Dieu incarné. Toutefois, Jésus l’a carrément déclaré à Nicodème, un grand érudit parmi les chefs religieux de son époque. Notez également que Jésus n’a pas dit : Ils devront naître de nouveau, en parlant des foules de non convertis, ignorants des choses de Dieu. Jésus n’a pas dit : Nous devons naître de nouveau, en parlant des humains de Son entourage, en S’incluant Lui-même, qui était aussi dans la chair à ce moment-là. Au contraire, Jésus a dirigé Ses paroles directement à Nicodème, en lui disant : « Il faut que vous naissiez de nouveau ».
Naître de nouveau est un privilège individuel et exclusif de naître de l’esprit dans l’immortalité, en passant par une résurrection. Même un homme important comme Nicodème devait littéralement naître de nouveau d’une manière spirituelle et surnaturelle, car la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume. Mais Nicodème, tout comme nous tous, fut né pécheur et l’était toujours au moment où il est venu vers Jésus en secret. Il savait que Jésus était un docteur venu de la part de Dieu, mais ne l’a pourtant pas reconnu comme le Messie et Sauveur. Donc, comment pouvait-il être sauvé et naître de nouveau ? La réponse se trouve dans Jean 3:14-16, où il est écrit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
Donc, pour voir et entrer dans le Royaume de Dieu, il faut absolument naître de nouveau, comme Jésus, par une résurrection. Alors, il fallait que Christ meurt pour nos péchés afin d’en payer la rançon avant qu’il soit possible qu’un seul pécheur puisse naître une seconde fois par une résurrection. Puisque Jésus fut élevé sur la croix pour mourir à notre place, le fardeau de nos péchés fut également élevé et placé carrément sur Ses épaules. Étant devenu péché à notre place, Jésus est mort et, trois jours plus tard, Il est ressuscité. Par Son geste, Jésus nous a ouvert le chemin de la résurrection par lequel nous pourrons aussi naître de nouveau, immortels, au travers de notre foi en Lui. Il n’y a aucune autre façon pour un humain de voir et d’entrer un jour dans le Royaume de Dieu. Je le répète : Jésus est la seule porte d’entrée dans ce beau et merveilleux Royaume !
Dans 1 Jean 2:26-29, l’apôtre nous déclare ceci, au sujet de Jésus-Christ : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en Lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui. » Dans cette seule petite épître de Jean, l’expression « né de Dieu » ou « né de Lui » paraît sept fois. Si nous voulons savoir comment reconnaître quelqu’un sur la voie de naître de nouveau, ces sept descriptions nous sont disponibles afin de bien nous reconnaître aussi.
Le premier test est de pratiquer la justice. Le deuxième et le troisième se trouvent dans 1 Jean 3:9, où nous lisons : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Certains groupes « chrétiens » ont adopté ce passage et prêchent que puisqu’ils sont déjà nés de nouveau, ils ne peuvent plus pécher. Il est très dangereux d’enseigner une telle doctrine, surtout que ce même apôtre nous dit, dans 1 Jean 1:8, que : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. » Ce que Jean veut dire, c’est que la personne qui est née de Dieu a résolu de ne pas vouloir pécher librement, car la nature même de Dieu est implantée en elle. Par contre, quand nous péchons par faiblesse : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).
Le quatrième test se trouve dans l’amour : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Le cinquième test se reconnaît dans la foi en Christ, chez l’individu, et qui produit l’amour véritable. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de Lui » (1 Jean 5:1). Ceux qui sont ancrés sur la voie de naître de nouveau ne se laissent pas abattre par le monde. « Parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:4-5). Voilà le sixième test.
Et finalement, Jean nous dit que : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). Donc, nous découvrons qu’être né de Dieu arrive au moment où Dieu met Son Esprit en nous, tandis que naître de nouveau arrive seulement au moment de la résurrection dans l’immortalité. Le terme « né de nouveau » est tellement incompris qu’il est utilisé de nos jours comme un simple aveu d’un individu, trop souvent dans un stade de baseball ou de football, en donnant son cœur à Jésus après une cérémonie émouvante remplie de chants et de louanges.
Il est primordial de comprendre que « naître de nouveau », bibliquement parlant, est une chose sérieuse pour Dieu. Cela nécessite un engagement total de la part d’un converti et cela s’échelonne sur la balance de sa vie. Il faut comprendre que c’est une régénération permanente accomplie par un miracle de transformation par Dieu Lui-même dans la vie du converti. En tant que chrétiens, nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en Son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle.
Dans Éphésiens 4:26-27, Paul nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ! et ne donnez point accès au diable. » Il arrive parfois que le chrétien se mette en colère à cause d’une parole blessante et qu’il soit tenté de répondre de pareille façon. Cependant, Paul nous rappelle qu’une telle réaction chez le chrétien serait un péché. Alors, il nous exhorte à nous contrôler et à ne jamais laisser le soleil se coucher sur notre colère. Ce verset est souvent utilisé dans les sermons pour améliorer les relations entre maris et femmes afin de maintenir un bon mariage. Subséquemment, nous ne devrions jamais laisser notre colère éclater en actions que nous pourrions regretter. Réconcilions-nous plutôt, avant de nous coucher, avec quiconque aurait pu nous blesser.
Le roi David abonde également en ce sens lorsqu’il dit : « Tremblez, et ne péchez point ! Parlez en vos cœurs sur votre couche, et gardez le silence ! » (Psaume 4:5). Quand nous sommes en colère, il vaut mieux confier notre peine directement à Dieu, en méditant dans notre lit, que de nous emporter contre les individus qui nous irritent. Jésus demeure notre meilleur exemple : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). La colère est souvent la chose la plus difficile à surmonter chez le chrétien, car Satan s’en sert comme outil pour tenter de détruire le cheminement de ce chrétien.
Jacques le dit si bien : « Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). Cependant, ce que l’homme ne peut dompter, Dieu le peut ! Voilà pourquoi Jacques ajoute : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu. C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:19-21).
L’apôtre Paul nous déclare ceci, dans Romains 12:18-19 : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A Moi la vengeance ; c’est Moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. » Les occasions de colère seront toujours là, mais réagir de façon négative devient un péché. L’Esprit de Dieu en nous est là pour nous transformer afin de développer le caractère divin tout en éliminant notre nature humaine. Paul nous exhorte vers cette transformation en disant : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14).
Nous savons tous ce que la nature humaine peut produire. Les évidences sont là depuis que nos premiers parents ont décidé de manger le fruit de la connaissance du bien et du mal, et de déterminer par eux-mêmes ce qui est bon ou mal. « Or, les œuvres de la chair sont manifestes. Ce sont : l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21). La tâche du converti est d’éliminer ces conduites. Mais comment ?
En laissant le Saint-Esprit nous guider dans la voie de Dieu, afin de produire en nous le fruit qui se trouvait dans « l’arbre de vie » situé également dans le jardin d’Éden. Car : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est point contre ces choses. Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:22-25). Donc : « Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). L’idée de marcher comme Christ a marché peut être intimidante pour le chrétien. Après tout, Jésus était sans péché et Dieu Lui-même vivant en chair humaine. En plus, Jésus S’est même temporairement dépouillé de Sa toute puissance pour verser Son sang afin de sauver l’humanité en rébellion contre Dieu.
Ce très haut standard devient alors la perfection que Jésus Lui-même a établi lorsqu’il nous dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Malgré que nous reconnaissions notre impuissance à atteindre ce niveau de perfection, Paul nous dit ceci, dans Colossiens 2:6-7 : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. » Allons voir quelques exemples dans le Nouveau Testament qui nous décrivent cette manière particulière de marcher. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » déclare Paul, dans Galates 5:16-17.
Dans Romains 8:1-4, Paul affirme ceci : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. » Saviez-vous que la puissance du Saint-Esprit en vous rend possible de marcher comme Christ en : « Vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire » (1 Thessaloniciens 2:12) ? Simplement parce que nous marchons par la foi.
Ainsi, dans Éphésiens 5:2, Paul nous exhorte en disant : « Marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière, » nous dit Paul, au verset 8. L’apôtre Jean abonde dans le même sens que Paul en déclarant que : « Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7).
Marcher comme Christ veut également dire de marcher dans la vérité en nous conduisant honnêtement envers ceux du dehors et que nous n’ayons besoin de rien. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Et notre marche triomphante devient en elle-même une récompense parce que, selon Jésus, nous marchons avec Lui en vêtements blancs. Mais il y a plus. Dans Apocalypse 3:5, Jésus nous dit que : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Réalisez-vous quel héritage extraordinaire attend ceux qui décident librement de marcher comme Jésus a marché ?
L’apôtre Pierre nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). En tant que chrétiens, nous avons un héritage réservé pour nous dans le ciel et que nous obtiendrons lors du retour de Jésus. « C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:15).
Cet héritage éternel est donc réservé à Ses enfants immortels. « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », déclare Paul, dans Romains 8:17. Et, dans Actes 20:32, Paul ajoute : « Maintenant frères [et soeurs], je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, Lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Nous qui avons le sceau du Saint-Esprit et qui sommes destinés à être nés de nouveau par une résurrection, joignons-nous à l’apôtre Pierre en exprimant distinctement : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).
Notez d’abord que notre héritage est incorruptible, dans l’immortalité, prêt à être manifesté dans les derniers temps. Voilà pourquoi Jésus nous a si bien dit, dans Matthieu 6:20-21 : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Ensuite, notre trésor sera pur et sans aucune contamination par le péché. « Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux », nous dit Hébreux 7:26. Ainsi sera aussi notre héritage. Troisièmement, Pierre nous confirme que : « lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire, » dans 1 Pierre 5:4.
Finalement, nous découvrons que notre héritage est réservé pour nous au ciel en ce moment. Dans Sa dernière prière au Père avant de mourir, Jésus a déclaré ceci, dans Jean 17:11 : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Notre héritage est donc en toute sécurité, comme nous d’ailleurs, gardés par nul autre que le Maître de l’univers entier. Nous voyons alors que notre héritage ne peut pas mourir, ne pourra jamais être souillé par le péché, demeure incorruptible et ne pourra jamais se perdre. Alors, tout comme Paul, nous pouvons également dire : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12).
Posons-nous alors cette question : Pourquoi existe-t-il autant d’églises se disant toutes de Christ et prêchant autant de confusion en utilisant la même Bible ? Pourtant, Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix ! Le personnage versé dans la confusion est : « Le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). L’embarras avec ces milliers d’églises sera bientôt résolu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume Mondial et Son Église Universelle, établie depuis le Jour de la Pentecôte. Comment Jésus va-t-Il S’y prendre pour accomplir un tel miracle ?
Dans Sophonie 3:9, nous lisons : « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord. » Il y aura un seul gouvernement mondial sous la direction éternelle de Jésus et de Ses Élus. Finies les élections municipales, provinciales et nationales aux trois, quatre ou cinq ans, car les Élus de Christ seront en place pour l’éternité. Il y aura une seule Église et une seule langue mondiale afin qu’avec des lèvres pures, tous invoquent le nom de l’Éternel et Le servent d’un commun accord. Voilà la Bonne Nouvelle que Jésus est venu nous annoncer, il y a déjà 2 000 années de cela, et que Son Église continue de prêcher à ceux qui ont le cœur disposé à écouter.