D.502 – Des eaux vives

Par Joseph Sakala

Dans Cantique des Cantiques 4:15-16, nous pouvons lire : « O fontaine des jardins ! O puits d’eau vive, et ruisseaux du Liban ! Lève-toi, aquilon, et viens, vent du midi ! Souffle dans mon jardin, afin que ses aromates distillent. Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits délicieux ! » Il y a huit versets dans la Bible où nous trouvons l’expression « eau vive », quatre dans l’Ancien Testament et quatre dans le Nouveau. Tous décrivant avec éclat la vérité spirituelle d’une eau rafraîchissante qui coule à flot. Dans le premier (plus haut), il y a une portion de la description du merveilleux caractère d’une épouse, tel que vu par Son Bien-aimé, symbole de Jésus et de Sa bien-aimée, Son peuple élu.

Mais, précédemment et par la bouche de Son prophète, Dieu Se lamente : « Cieux, soyez étonnés de ceci, frémissez d’horreur et soyez stupéfaits ! dit l’Éternel. Car mon peuple a fait doublement mal : ils m’ont abandonné, moi qui suis la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent point l’eau » (Jérémie 2:12-13). Et, dans Jérémie 17:13, nous lisons : « Éternel, qui es l’attente d’Israël ! tous ceux qui t’abandonnent seront confondus ! – Ceux qui se détournent de moi seront écrits sur la terre ; car ils abandonnent la source des eaux vives, l’Éternel. » Un jour, cependant, ils reviendront et Zacharie a prophétisé : « En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, une moitié vers la mer d’Orient et l’autre moitié vers la mer d’Occident ; et ce sera en été comme en hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:8-9).

Dans le Nouveau Testament, Jésus S’est attribué cette métaphore à Lui-même lorsqu’Il parlait avec la Samaritaine. « Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive » (Jean 4:10). N’ayant pas vraiment saisi de quoi Jésus parlait : « La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? » (v. 11). « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (vs 13-14). Plus tard, à Jérusalem, lors de la Fête des Tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:37-39).

Finalement, Jean voit une grande foule en robes blanches devant le trône de Dieu. « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon. Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif ; et le soleil ne frappera plus sur eux, ni aucune chaleur ; car l’Agneau qui est au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux sources des eaux vives, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 7:13-17).

Reculons jusqu’au commencement pour découvrir le début de cette belle aventure. Dans Jérémie 4:23, Dieu déclare par la bouche de Son prophète : « Je regarde la terre, et voici elle est informe et vide ; et les cieux, et leur lumière n’est plus. » Le langage, ici, ressemble drôlement à ce que nous voyons dans Genèse 1:2 où Dieu déclare : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Mais pourquoi la terre était-elle informe et vide, alors que, dans Esaïe 45:18, nous découvrons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Lors de la Création, Dieu créa les cieux et la terre (Genèse 1:1). Et lorsque Dieu questionna Job plusieurs années plus tard, Dieu lui demanda : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:4-7). Les fils de Dieu étaient les anges qui criaient de joie, parce que la terre fut créée belle et habitable. Parmi les archanges qui poussaient des cris d’acclamation se trouvait Lucifer qui veut dire « porteur de la lumière », et qui devait être tout à fait spécial, car c’est lui qui avait été choisi par Dieu pour instruire les humains dans la Vérité divine.

Mais quelque chose s’est produit en Lucifer, ce que Dieu nous raconte par la bouche d’Ézéchiel, Son prophète : « prononce une complainte sur le roi de Tyr [Lucifer], et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi » (Ézéchiel 28:12-15).

Mais quelle iniquité ? Lucifer s’est enflé d’orgueil, comme nous pourrons le constater. C’est ce que Dieu nous dit par la bouche d’Esaïe : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Esaïe 14:12-14). Alors : « Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; Je te précipiterai de la montagne de Dieu ; Je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! » lui déclare Dieu, dans Ézéchiel 28:16.

« Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui, » nous déclare Jésus, dans Apocalypse 12:7-9. À partir de cet instant, Lucifer changea de nom et fut appelé le « grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan », celui qui séduit tout le monde. Et Satan continue de le faire pour détruire l’humanité entière.

Dieu nous donne une description de ce que l’orgueil a formé en Lucifer : « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. Tu as profané tes sanctuaires par la multitude de tes iniquités, par l’injustice de ton trafic ; je ferai surgir de ton sein un feu qui te consumera, et je te réduirai en cendre par toute la terre, en la présence de tous ceux qui te regardent. Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples seront frappés de stupeur à ton sujet ; tu seras un sujet d’épouvante, et tu ne seras plus jamais ! » (Ézéchiel 28:17-19). C’est ainsi que Satan sera détruit par Notre-Seigneur Lui-même, avant que Dieu vienne vivre sur la terre avec Ses Élus.

C’est ce que Pierre nous déclare, dans 2 Pierre 3:13-15 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » De quoi parlait-il au juste ? Du moment où : « Ils [Ses élus] verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:4-7).

Donc, tout ce que Dieu avait créé était très bon et lorsque Satan, dans sa rage, a tout bousillé et que la terre est devenue informe et vide, et que les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et que l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux, Dieu a recréé la terre pour l’homme, comme c’était Son intention dès le début. Alors, au sixième jour de cette recréation : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour » (Genèse 1:26-31).

À plusieurs occasions, durant cette semaine de recréation, Dieu a déclaré certains aspects de Sa création comme étant bons, comme dans Genèse 1:10 : « Et Dieu nomma le sec, terre ; et il nomma l’amas des eaux, mers ; et Dieu vit que cela était bon. » Voir également les versets 12, 18, 21 et 25. Mais une fois que le couronnement de Sa création fut en place, créé à Son image et à Sa ressemblance (vs 26-27), Dieu l’a déclaré très bon (v. 31) et a cessé Son activité de création, et Dieu S’est reposé le septième jour. Mais qu’est-ce qu’être « très bon » aux yeux de Dieu ? Lorsque Dieu Lui-même, le sans péché, le toujours vivant, déclare Sa création comme étant précisément ce qu’Il voulait créer, capable d’accomplir chacun de Ses plans et de Ses désirs pour ce plan, peu importe ce que l’on puisse dire de cette création, elle devait être une création sans mortalité et sans anathème.

Car : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). « Néanmoins, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de Celui qui devait venir. Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:14-15). Voilà pourquoi : « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:27-28).

En effet : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23). La source de cette condition est bien connue comme la malédiction qui fut prononcée sur la création suite à la rébellion de l’homme contre Dieu. Pourtant, Dieu avait bien déclaré à Adam : « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17).

Encore à ce jour : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Et puisque tous ont péché, tous doivent mourir. Véritablement, le péché a simplement retardé le Plan original de Dieu d’une création sans péché, et sans mort, qui était très bonne. N’oublions jamais que nos premiers parents avaient le libre choix d’accepter ou non de manger de cet arbre et ils ont fait le mauvais choix ; mais cela faisait aussi partie du Plan original de Dieu qui savait qu’Ève pécherait et, par le fait même, Adam qui a également convoité devenir Dieu sans instruction préalable. Satan n’a-t-il pas aussi convoité devenir « semblable au Très-Haut » (Esaïe 14:14) ?

Croire que Dieu a dû substituer un Plan B à Son Plan original, c’est un peu sous-entendre que l’homme aurait déjoué le Plan de Dieu, ce qui est impossible. Si le Plan de Dieu était de créer l’homme pour qu’il soit sans péché, Dieu l’aurait créé assez fort spirituellement pour qu’il résiste toujours à la tentation, mais l’homme aurait perdu son libre choix. Voilà pourquoi Paul a dit ceci, de la nature de l’homme : « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut » (Romains 8:7). Et Dieu a dit de la nature de l’homme : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9).

Or, Dieu a bel et bien créé l’homme avec cette nature charnelle, susceptible de faillir, et si faible, en fait, qu’il lui fut impossible de ne pas pécher. Ainsi, Dieu avait parfaitement prévu que l’homme pécherait éventuellement et Il l’a créé quand même ! On pourrait donc dire, sans risque de se tromper, que le péché des hommes faisait aussi partie du Plan original de Dieu. Il a même prévu avant même la création de l’homme, que Lui, Dieu, viendrait sur terre pour Se donner en sacrifice afin d’expier les péchés des hommes qui n’étaient pas encore créés à ce moment-là. Le péché d’Adam et Ève ne peut donc pas L’avoir surpris.

Pour toutes ces raisons, je crois que le Plan original de Dieu n’a pas été ruiné, car l’homme, avec sa nature pécheresse, en faisait déjà partie. Le choix entre le bien et le mal est au cœur même de la création de l’homme dans la chair et le sang physiques. Mais l’histoire ne se termine pas là. Car le même Créateur qui avait prononcé la malédiction de la mort comme pénalité du péché est Lui-même mort pour payer la rançon pour cette malédiction. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22:3). Car la mort sera abolie : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Et la création retournera à son intention première originale de « très bonne ».

Est-ce qu’il y a des limitations aux promesses que Dieu a faites ? « Ainsi a dit l’Éternel, qui donne le soleil pour être la lumière du jour, et qui règle la lune et les étoiles pour être la lumière de la nuit ; qui agite la mer, et ses flots grondent ; celui dont le nom est l’Éternel des armées : Si ces lois-là viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera d’être une nation devant moi pour toujours ! Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel » (Jérémie 31:35-37). Le peuple d’Israël, en dépit de tout ce que Dieu a fait pour lui, s’est continuellement rebellé contre Lui, même en allant après d’autres dieux.

On pourrait croire que Dieu les aurait tous détruits pour recommencer de nouveau, mais Dieu a fait une promesse à Abraham, ensuite à Isaac et ensuite à Jacob, que Sa promesse ne serait jamais brisée. Et Dieu nous révèle les conditions de cette promesse. « Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors Je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait » (v. 37). Ni Abraham, ni Jérémie ne pouvaient avoir une idée du nombre des étoiles ou de la profondeur de l’espace. Même avec nos télescopes modernes, nous voyons des distances impensables et encore plus loin, au fur et à mesure que la technologie se développe. On estime le rayon de l’univers à quelques 46 milliards d’années lumières, et nos savants n’en ont pas encore trouvé la fin.

Pour ce qui est de sonder les fondations de la terre, nos hommes de science prétendent qu’ils en savent plus sur le soleil que sur la terre. En réalité, à peine 1 % du rayon de la terre fut exploré. Les pressions et les températures qui existent au-dedans de la terre sont inconcevablement grandes et les hommes ne savent pas comment la matière agit dans de telles conditions. Alors, la promesse qu’Israël ne sera jamais détruit est en sécurité. Même Pierre nous donne de très grandes promesses : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Psaume 96:5-7 nous dit : « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire. Rendez à l’Éternel, familles des peuples, rendez à l’Éternel la gloire et la force ! » Comme l’apôtre Paul l’a si bien rappelé aux Corinthiens : « Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:5-6).

Chaque personne a son propre « dieu ». Même les athées fondent leurs vies sur un principe de leur choix qui devient, en effet, leur « dieu ». Il y en a une multitude d’autres qui suivent des dieux variés. Par exemple, les Hindous ont des dieux innombrables. Le judaïsme, que la majorité des chrétiens tiennent pour une religion monothéiste, est en réalité une secte polythéiste dont les principaux dieux sont établis dans les dix Sephiroth de leur Arbre de Vie que l’on trouve dans la Kabbale juive et cela descend directement de la Religion à Mystères de Babylone. Les Musulmans, par contre, insistent fortement sur un dieu unique qu’ils appellent Allah, mais ce ne fut pas Allah qui a « créé les cieux ».

La vérité révélée dans la Bible est que ce fut Dieu qui créa toutes choses, dès le premier verset. Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:13-17).

Allah nie qu’il a même un fils et il appelle « infidèles » ceux qui croient autrement, c’est-à-dire, les chrétiens. Le Coran est supposé contenir les paroles inspirées d’Allah, qui renie la mort et la résurrection de Christ, ainsi que le Fils de Dieu qui procure le salut à tous ceux qui croient en Lui. C’est déjà assez pour nous prouver qu’Allah n’est pas le Dieu de la Bible. Dans la Bible, le mot « idoles » veut simplement dire « vanités ». Et il est vain de mettre notre foi dans un faux dieu pour l’éternité. Le Seigneur Jésus, le seul qui a créé toutes choses et qui a payé la rançon pour les péchés de Sa Création, est manifestement le Seul à nous fournir le salut. Car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Jésus a Lui-même déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

« Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:29-31). Le mot grec ginomai, traduit dans ce verset comme « a été fait », est vraiment fascinant. Il est traduit de différentes façons comme « devenu » où « être fait », où traduit simplement par « être ». Il est même appliqué à l’œuvre de Christ lorsqu’Il a créé l’univers. Dans Jean 1:3, nous lisons : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Et, dans Hébreux 11:3, nous constatons que : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles. »

Il est fréquemment utilisé pour décrire le merveilleux travail de Christ sur le chrétien converti et croyant. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:12-14). Jésus-Christ, nous a donc été fait de la part de Dieu, sagesse, pour ceux qui manquaient de sagesse, justice, pour nous qui étions pécheurs, sanctification, pour ceux qui sont présentement sanctifiés, et rédemption, pour ceux qui étaient perdus.

Notez maintenant ce que nous sommes aussi devenus par Christ et par Sa grâce. « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:13). « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance » (Hébreux 3:14). « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit » (Hébreux 6:4). En effet : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Ces merveilleux attributs nous sont donnés maintenant par la foi et seront accomplis en pleine perfection lorsque Christ reviendra. « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:2.

Mais avant de devenir semblable a Lui, Dieu veut que nous retenions, dans Actes 10:38-42 : « Comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; parce que Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de toutes les choses qu’il a faites, tant au pays des Juifs qu’à Jérusalem. Ils l’ont fait mourir, le pendant au bois ; mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donné de se faire voir, non à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance ; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts. Et il nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts. »

C’est la toute fin du premier sermon chrétien livré par Pierre aux Gentils dans la maison du centurion romain, Corneille. Pierre a mis beaucoup d’emphase sur la vérité que Jésus n’était pas simplement le Messie qui fut promis à Israël, mais qu’Il était le Seigneur au-dessus de tout, comme le dévoile Actes 10:36 : « Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. » Et que Jésus sera, en effet, le seul qui jugera tous les vivants et les morts. Cette déclaration frappante n’apparaît que trois fois dans toute la Bible, confirmant que Christ est Juge de tous les hommes et de toutes les femmes, peu importe leurs religions où leurs croyances.

À Timothée, Paul a écrit : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » (2 Timothée 4:1-2). Pierre écrivait concernant les péchés des Gentils, desquels ils furent délivrés. « Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts. Car l’Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que condamnés quant à la chair selon l’homme, ils vécussent quant à l’esprit selon Dieu » (1 Pierre 4:5-6). Lorsque Christ reviendra : « le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement » (1 Thessaloniciens 4:16).

« Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur, » nous déclare Paul, au verset 17. C’est la première résurrection à la vie éternelle. « Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu » (Apocalypse 19:6-9).