D.563 – Des rêveurs immondes
Par Joseph Sakala
Le créateur Dieu avait créé le sexe pour plaire aux humains tout en réalisant Son but de Se former une Famille divine avec qui Dieu pouvait partager Sa création. Mais, dès les débuts, les humains se sont révoltés contre leur Créateur, sans doute aidés par Satan qui les séduisait : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités. Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. Mais ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas ; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement, comme les animaux destitués de raison », nous dit l’apôtre, dans Jude 1:7-10.
Ces rêveurs ne réalisent même pas où leur comportement peut les amener, et Jude veut les guider vers Dieu. L’apôtre les avertit de ce qui est arrivé à Sodome et Gomorrhe, des villes pourtant bien connues, pour leur montrer ce qui peut arriver à cause de leur choix de perversion sexuelle. Ces rêveurs ne font pas que souiller leur chair, mais deviennent si arrogants qu’ils rendent sans effet l’autorité, et blasphèment ceux qui reçoivent la gloire de Dieu. Notez que même l’archange Michel n’osa pas porter de sentence de malédiction contre le diable, touchant le corps de Moïse. Mais il dit à Satan : « Que le Seigneur te reprenne. »
Les gens qui suivent les tromperies du diable peuvent être vraiment hors d’eux-mêmes. Le message entier de Jude se centre sur ceux qui résistent, car ces personnes tentent de défaire, d’endommager, de tordre, ou simplement de rompre le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte, ces rêveurs ne sont pas juste des insensés inattentifs qui entrent et qui sortent des églises en cherchant un gain personnel. Mais ce sont des ennemis de Dieu dans les congrégations, tenant des positions d’influence, et qui travaillent activement à blesser le ministère et la mission fervente du Royaume de Dieu.
Le chef des apôtres nous rassure en disant, dans 2 Pierre 2:9-12, que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre eux de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité. »
Ce sont des paroles dures venant de l’apôtre, mais qui sont une description fidèle de ceux qui voudraient s’opposer à l’omnipotence et à l’omniscience du Créateur. Comme le dit si bien David, dans Psaume 14:1-2 : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. » Le dialogue avec ces gens est futile.
La solution, par contre, est celle que Paul donne à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 4:1-4 : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. »
Regardez dans le monde et écoutez ce qui se prêche dans les églises par des « pasteurs » que les disciples se choisissent. Nous ne sommes pas loin du temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils se donneront des « docteurs » selon leurs convoitises. Et ces gens se bouchent littéralement les oreilles pour n’entendre que des fables. Où sont les véritables croyants qui ont consacré leur vie à Christ ? Pourtant, dans Psaume 9:10-11, nous lisons : « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! »
Lorsque quelqu’un en viendra à connaître vraiment le Nom du Seigneur, cette personne mettra sûrement sa confiance en Lui. Comment quelqu’un ne pourrait-il pas se confier en Dieu et ne pas croire en Sa Parole lorsqu’il le connaît en tant que le Créateur Tout-Puissant, l’Éternel Dieu, le Maître gracieux ? Et lorsqu’il apprend que Jésus est nul autre que le Sauveur Oint (Jésus-Christ) ? « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).
Avoir confiance veut littéralement dire prendre refuge. Nous pouvons prendre refuge dans le Seigneur pour être protégé contre le malheur, contre le manque de nourriture, contre les attaques du Malin et, finalement, contre la malédiction. Notre confiance est bien placée, parce que le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui se confient en Lui. Et Dieu prononce cette vérité encore et encore. Dans Deutéronome 4:31, nous pouvons lire : « Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. » Regardons maintenant ce que David nous déclare, dans Psaume 37:25-26 : « J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. »
Ce sont des promesses glorieuses, toujours accomplies, sauf lors de la situation la plus exceptionnelle de l’histoire. En effet, le seul Homme qui ait toujours mis Sa confiance en Dieu, qui fut toujours droit et qui ait parfaitement manifesté le Nom de Son Père à Ses disciples et au monde entier, Lui, fut abandonné. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). C’est parce qu’Il a consenti à être abandonné et à souffrir à notre place, en mourant et en payant la rançon pour nos péchés, afin que Dieu puisse accomplir et garder Sa promesse de ne jamais abandonner qui que ce soit qui mettrait sa confiance en Lui, par Jésus-Christ. Vous remarquerez que Jésus a été abandonné seulement l’espace de soixante-douze heures, puis Il a été ressuscité dans un corps glorieux.
Jésus a toutefois enduré une mort atroce pour tous les humains : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Seul Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:6-8.
Le temps était venu pour Abram et Lot de se séparer ; ainsi : « Abram habita dans le pays de Canaan, et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Or les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel. Et l’Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève donc les yeux, et regarde du lieu où tu es, vers le Nord, vers le Midi, vers l’Orient et vers l’Occident. Car, tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta postérité pour toujours » (Genèse 13:12-15). Pour en revenir à Sodome et Gomorrhe, ces villes représentent deux exemples concrets de ce qui peut arriver lorsque Dieu en a assez du comportement rebelle des humains.
Leurs péchés atteignaient une intensité telle que leur réputation fut connue dans toute la région. Alors, Dieu a décidé qu’assez, c’était assez, et a amené le jugement sévère d’un feu éternel, à tel point que ces deux villes ont servi d’exemple et ne furent jamais rebâties. La perversion sexuelle avait atteint un niveau tel que la miséricorde et la longanimité de Dieu avait cessé.
« Or, sur le soir les deux anges arrivèrent à Sodome ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller au-devant d’eux, et se prosterna le visage contre terre. Et il dit : Voici, je vous prie, mes seigneurs, venez loger dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit et lavez vos pieds ; et demain matin vous vous lèverez, et vous continuerez votre chemin. Mais ils dirent : Non, nous passerons la nuit dans la rue. Mais il les pressa tellement qu’ils allèrent loger chez lui et entrèrent dans sa maison. Et il leur fit un festin, et fit cuire des pains sans levain, et ils mangèrent. Ils n’étaient pas encore couchés, que les hommes de la ville, les hommes de Sodome, environnèrent la maison, depuis le jeune homme jusqu’au vieillard, tout le peuple ensemble. Et appelant Lot, ils lui dirent : Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Fais-les sortir, que nous les connaissions » (Genèse 19:1-5).
Toutefois, Dieu voulait sauver Lot et, après avoir repoussé la foule, les deux anges pressèrent Lot et sa famille de partir de la ville : « Et comme il tardait, ces hommes le prirent par la main ; ils prirent aussi par la main sa femme et ses deux filles, parce que l’Éternel voulait l’épargner ; et ils l’emmenèrent, et le mirent hors de la ville. Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (Genèse 19:16-17). « Alors l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25).
Les Écritures sont claires et précises : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur, » dans Romains 12:19. Et le Seigneur S’est fait absolument clair sur Son évaluation mondiale de la fornication et du comportement homosexuel. Cet exemple devrait servir d’avertissement à ceux qui font la promotion dans notre société de cette manière de vivre. Pourtant, si seulement ces gens cherchaient vraiment à s’en sortir pour plaire à Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous », nous confirme Paul, dans Romains 8:32-34.
Une des plus glorieuses vérités de la vie d’un chrétien, c’est que Jésus-Christ, qui est mort pour nos péchés et qui est ressuscité pour notre justification, vit maintenant et intercède pour nous devant Dieu, et Il le fait également pour ceux qui seront prêts à abandonner leur vie de péché pour se tourner vers Lui. Le plus grand exemple d’intercession de la Bible se trouve dans Jean 17, lorsque le Seigneur a vidé Son cœur en intercédant devant Ses disciples. Dans Jean 17:16-19, nous lisons : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »
Dans cette prière, Jésus a également déclaré : « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:9-10). Et dans Jean 17:20-22, Jésus ajoute : « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un. » Ces paroles nous incluent tous, nous qui sommes Ses serviteurs des temps de la fin.
Alors, en quoi consiste Sa prière ? D’abord, Jésus prie pour notre sécurité. Dans Jean 17:11, Il dit : « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Ensuite, Jésus prie pour notre véritable victoire sur le péché. Regardez ce que Christ demande à Son Père, dans Jean 17:15 : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Est-ce que les églises du monde ont fait cela avec leurs grands couvents et leurs monastères ?
Sa prochaine demande fut : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Notre sanctification viendra, non pas au travers de quelques expériences spéciales que nous aurions vécues, mais par Sa Parole qui est la seule vérité. Sûrement pas en lisant des bouquins écrits par des « docteurs en divinité » qui croient nous annoncer une autre vérité inspirée reçue pendant qu’ils faisaient leur promenade matinale en forêt. Jésus a également prié afin qu’il y ait une unité parmi ses disciples. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:21-22). Comment pourrions-nous tous être un en Christ si nous n’enseignons pas tous exactement la même vérité de Christ ?
Finalement, Jésus a prié pour notre glorification ultime. Regardons ensemble ce que Jésus demande à Son Père dans Jean 17:24-26 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. » Soyez assurés que le Père a accordé ces demandes à Son Fils bien-aimé.
Notez cet exemple parfait de protection dans le cas où Paul avait été mis en prison. Dans Actes 16:26-30, nous pouvons lire ceci : « Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »
Paul et Silas furent jetés en prison par le peuple, qui disait : « Ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:21-23). Mais Dieu les a protégés tout en faisant un grand miracle, car le geôlier et sa famille se sont convertis. Ce fut le début du ministère de l’Église sur le continent européen.
Ensuite, nous avons été témoins de Marie qui pleurait la mort de Lazare dans Jean 11, et le grand miracle que Jésus a fait pour la consoler. Et que dire de Marie de Magdala, venue pour embaumer le corps de Jésus. « Cependant Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre, et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête, et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur dit : Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis. Et ayant dit cela, elle se retourna, et vit Jésus debout ; mais elle ne savait point que c’était Jésus. Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, croyant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si tu l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! » (Jean 20:11-16).
Jésus devait avoir une façon toute spéciale de prononcer son nom, car, lorsque Jésus lui dit Marie, elle se tourna immédiatement et Lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Et toutes ses larmes ont disparu, car Jésus est le seul qui puisse répondre à nos prières et nous guérir. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Mais même si nous ne connaissons pas Sa volonté dans un cas particulier, nous pouvons quand même prier.
Parce que nous savons, dans Romains 8:26-27 que : « même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. » Donc, ceci dit, frères et sœurs, priez !
Allons voir un autre miracle dans Exode, lors de la naissance de Moïse. « Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple : Jetez dans le fleuve tous les fils qui naîtront, mais laissez vivre toutes les filles » (Exode 1:22). Pharaon donna cet ordre, car les Israélites se faisaient nombreux. « Or, un homme de la maison de Lévi alla prendre pour femme une fille de Lévi. Et cette femme conçut, et enfanta un fils ; et, voyant qu’il était beau, elle le cacha trois mois. Mais, ne pouvant le tenir caché plus longtemps, elle prit un coffret de joncs, et l’enduisit de bitume et de poix ; ensuite elle y mit l’enfant, et le posa dans les roseaux sur la rive du fleuve. Et sa sœur se tint là, à distance, pour savoir ce qui lui arriverait » (Exode 2:1-4).
« Or, la fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner ; et ses femmes se promenaient sur le bord du fleuve ; et elle vit le coffret au milieu des roseaux, et envoya sa servante pour le prendre. Et elle l’ouvrit et vit l’enfant ; et voici, c’était un petit garçon, qui pleurait. Elle en fut touchée de compassion, et dit : C’est un des enfants des Hébreux. Alors la sœur de l’enfant dit à la fille de Pharaon : Irai-je t’appeler une nourrice d’entre les femmes des Hébreux, et elle t’allaitera cet enfant ? Et la fille de Pharaon lui répondit : Va. Et la jeune fille s’en alla, et appela la mère de l’enfant. La fille de Pharaon lui dit : Emporte cet enfant et allaite-le-moi, et je te donnerai ton salaire. Et la femme prit l’enfant, et l’allaita. Et quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille de Pharaon, qui l’adopta pour son fils ; et elle le nomma Moïse (sauvé des eaux), parce que, dit-elle, je l’ai retiré des eaux » (Exode 2:5-10).
Or, Moïse devint celui qui amena son peuple vers la liberté. Tout au long de l’histoire, Dieu S’est servi des femmes pour jouer des rôles très importants. Dès les débuts : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Nous voyons clairement ici que Dieu a créé l’homme à l’image de Dieu. Donc, dans Genèse 2:7, nous voyons que : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » Et plus tard, la femme fut tirée d’une des côtes de l’homme.
Après avoir nommé tous les animaux, Adam ne trouva point d’aide semblable à lui. Donc, dans Genèse 2:21-24, nous pouvons lire que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. »
Donc, la femme fait partie de l’homme entier, une aide semblable à lui. De toute évidence, les caractéristiques de l’homme et de la femme doivent refléter adéquatement Son image et Sa ressemblance. Voilà pourquoi Dieu est tellement contre l’homosexualité et le lesbianisme. Les individus qui les pratiquent détruisent, sans le réaliser, ce que Dieu avait créé dès le début pour Se former une Famille. Au sein du ministère, il y a beaucoup de situations où les femmes sont souvent plus efficaces que les hommes, que ce soit pour prodiguer des soins individuels, dans la prière et leurs études bibliques personnelles, ou dans les enseignements donnés aux enfants par les dames. Que Dieu soit remercié pour les femmes qui n’ont pas peur de transmettre l’Évangile par leurs conseils prodigués aux autres.
Oui Seigneur, un grand merci d’avoir choisi les femmes pour répandre à leur manière la manne de l’Évangile au travers de tout le ministère de Dieu chez les chrétiens. Qui sait si les prières des femmes n’empêcheront pas certaines personnes de passer par la seconde mort qui est réservée : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, [car] leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Les prières d’intercession dans l’Église, ne doivent pas se faire pour l’unique bénéfice des croyants seulement, mais également pour celui des non croyants.
Dans les réunions religieuses, plusieurs membres se considèrent comme de véritables chrétiens tout en ne voyant chez les autres que de simples curieux. Je regrette, mais ceux qui pensent comme cela sont considérés comme étant sans Christ, parce qu’ils ne pensent qu’à eux au lieu d’aimer les autres comme le Christ les a aimés. Car : « comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut, » nous déclare Hébreux 9:27-28.
Cependant, il existe toujours une opportunité de rejoindre leur cœur, car Dieu est miséricordieux et patient, ne voulant pas qu’aucun se perde, mais vienne à la connaissance de la vérité. Notre cœur doit spécialement avoir de la compassion pour ceux qui meurent et qui croyaient sincèrement aller au ciel, alors que Jésus a continuellement prêché de naître de nouveau dans Son Royaume. Alors, que pouvons-nous faire ? Prier pour eux parce que Dieu répond aux prières de Ses enfants, car la prière fervente du juste a une grande efficacité. Quelle serait la valeur de cette manne servie à quelqu’un qui se repentirait de ses péchés pour revenir à Dieu ? Sûrement la satisfaction de voir sa vie guérie des maladies spirituelles causées par les loups déguisés en agneaux qui lui enseignaient des fables.
C’était la voie choisie par Paul, qui a écrit aux Colossiens : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:9-12).
Dans les Églises d’autrefois, certains diacres se réunissaient pendant que le pasteur prêchait, afin que Dieu mette Sa puissance et Sa clarté dans ses paroles, ce dans le but que les auditeurs aient leurs âmes changées pour l’éternité. Car même un pasteur spirituellement mature ne peut rien accomplir sans la puissance du Saint-Esprit. Comme nous le déclare si bien Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:5-6 : « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions. »
Lorsque la Parole de Dieu est prêchée avec pureté et puissance spirituelle, nous pouvons nous attendre également à Ses bénédictions. Les chefs religieux du temps de Jésus Lui demandaient toujours un miracle, afin de croire en Lui. « Et Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu est Celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:32-35). C’était assez clair merci ! Alors, se sont-ils tous tournés vers Lui ?
Pas du tout ! Jésus leur dit : « Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:36-40).
Néanmoins, à ceux qui ont cru, Paul leur dit dans 1 Thessaloniciens 5:23-25 : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. » Alors que les scribes disputaient avec une grande foule : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu. Alors Jésus leur répondit : O race incrédule, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. Ils le lui amenèrent donc ; et dès qu’il vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence, et il tomba par terre, et se roulait en écumant. Alors Jésus demanda à son père : Combien y a-t-il de temps que ceci lui arrive ? Le père dit : Dès son enfance » (Marc 9:17-21).
Alors, Jésus dit au père : « Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écriant, dit avec larmes : Je crois, Seigneur, aide-moi dans mon incrédulité. Et Jésus voyant que le peuple accourait en foule, reprit sévèrement l’esprit immonde et lui dit : esprit muet et sourd, je te l’ordonne, moi, sors de cet enfant, et ne rentre plus en lui. Et l’esprit sortit en jetant un grand cri et en l’agitant avec violence ; et l’enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient : Il est mort. Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever ; et il se tint debout » (Marc 9:23-27).
Ô, Seigneur Dieu, nous qui ne pouvons même pas connaître la fin d’une chose, nous ne pouvons connaître avec certitude combien de jours il nous reste à vivre ! Pardonne-nous lorsque nous tentons de faire quelque chose sans Te consulter avant. Pardonne-nous pour nos efforts maladroits lorsque nous voulons accomplir une chose sans succès. Nous t’aimons et nous voulons Te plaire, mais nous sommes tellement préoccupés par les choses de ce monde ; aide-nous, Seigneur, à réaliser combien nous avons besoin de Toi. Aide-nous à comprendre la véritable valeur des choses éternelles. Donne-nous une meilleure connaissance de Ton Esprit Saint, ainsi qu’une plus grande crainte de Ta Parole.
Garde-nous toujours près de Toi, cher Père, et éloigne-nous des impies. Sépare-nous des péchés qui nous souillent et nous aveuglent. Rencontre-nous dans les corridors de notre cœur et sanctifie-nous. Ensuite, Seigneur Jésus, fortifie-nous pour accomplir le travail à faire. Donne-nous notre pain de ce jour. Lave-nous de nos péchés et enrichit notre fraternité avec les saints. Habille-nous de l’armure de Dieu afin que nous puissions être debout et fermes là où nous sommes, pour mieux Te servir. Donne-nous la capacité de résister à l’ennemi de notre foi, afin que nous voyions s’écrouler ses remparts. Accorde-nous une moisson efficace dans un ministère prospère, plein de bons fruits, et nous Te demandons tout cela au nom de notre Sauveur Jésus, Amen.