D.415 – Les alliances éternelles de Dieu
Par Joseph Sakala
Dans Genèse 17:5-9, Dieu dit à Abram : « Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. Et je te ferai croître très abondamment, et je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi. Et j’établirai mon alliance entre moi et toi, et ta postérité après toi, d’âge en âge, pour être une alliance éternelle ; afin que je sois ton Dieu, et celui de ta postérité après toi. Et je donnerai, à toi et à ta postérité après toi, le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle ; et je serai leur Dieu. Puis Dieu dit à Abraham : Mais toi, tu garderas Mon alliance, toi et ta postérité après toi, d’âge en âge. » Cette expression « alliance éternelle » ou alliance perpétuelle est utilisée au moins seize fois dans l’Ancien Testament et une autre fois dans le Nouveau Testament.
Dans chaque cas, il s’agit d’une alliance dans la grâce, promise par Dieu aux hommes, car Dieu seul peut faire une promesse éternelle. La première de ces alliances éternelles fut la promesse à Noé de ne jamais plus envoyer un déluge mondial. « Et Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que Je mets entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : Je mets mon arc dans les nuées, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L’arc sera donc dans les nuées, et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance éternelle entre Dieu et tout être vivant, de toute chair qui est sur la terre » (Genèse 9:12-16).
Donc, à chaque fois que vous verrez une pluie torrentielle suivie d’un arc dans les nuées, pensez à cette alliance éternelle promise par Dieu à Noé. La deuxième alliance fait partie du passage biblique cité au début entre Dieu et Abraham et sa descendance. Dans Genèse 17:8-11, Dieu lui dit : « Et je donnerai, à toi et à ta postérité après toi, le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle ; et je serai leur Dieu. Puis Dieu dit à Abraham : Mais toi, tu garderas mon alliance, toi et ta postérité après toi, d’âge en âge. Voici mon alliance que vous garderez, et qui sera entre moi et vous, et ta postérité après toi : c’est que tout mâle parmi vous sera circoncis. Et vous circoncirez votre chair, et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous. »
Plusieurs alliances éternelles promises par Dieu avaient été d’abord faites avec Israël. Quelques-unes furent faites d’une façon inconditionnelle, mais d’autres ont été rompues à cause de la rébellion des hommes contre les termes de l’alliance. Une de ces alliances fut celle du sabbat. « On travaillera pendant six jours ; mais, au septième jour, ce sera le sabbat du repos, consacré à l’Éternel ; quiconque fera une œuvre le jour du sabbat, sera puni de mort. Ainsi les enfants d’Israël observeront le sabbat, pour célébrer le sabbat dans toutes leurs générations, comme une alliance perpétuelle. C’est un signe entre moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:15-18).
La dernière référence est la plus importante. « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Hébreux 13:20-21). Combien d’Israélites ont observé le sabbat sans faire une seule œuvre ? Pourtant, Dieu avait bien dit : Quiconque fera une œuvre le jour du sabbat, sera puni de mort. Soit que Dieu a remplacé ou amélioré cette alliance, ou il ne resterait pas un seul Israélite de vivant sur la terre. Car une alliance est un appel pour l’éternité.
Dans 2 Timothée 1:8-10, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Il semble y avoir un conflit apparent entre le salut divin, prédestiné avant la fondation du monde et l’exhortation de Paul de persuader le monde de croire à l’Évangile.
Par Sa mort, Jésus a tout accompli ; Il a même détruit la mort qui était attachée à celui qui faisait une œuvre quelconque le jour du sabbat. À peine libérés de l’esclavage des Égyptiens et entrés dans la terre promise, les enfants d’Israël ont commencé à transgresser le sabbat, le repos qui leur fut donné afin de reprendre leurs forces, et la nation commençait déjà à oublier les bénédictions pour retourner à ses désobéissances envers Celui qui la bénissait. Alors, Dieu leur envoya Amos pour leur dire : « Écoutez ceci, vous qui dévorez les pauvres et qui faites périr les misérables du pays ; qui dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous vendions le blé ? et le sabbat, pour que nous ouvrions les greniers, en diminuant l’épha, en augmentant le sicle, et en faussant la balance pour tromper. Nous achèterons les misérables pour de l’argent, et le pauvre pour une paire de souliers ; et nous vendrons la criblure du froment. L’Éternel l’a juré par la gloire de Jacob : Jamais je n’oublierai toutes leurs actions ! » (Amos 8:4-7)
Si Dieu avait tenu à l’alliance originale, toute la nation d’Israël aurait péri par sa rébellion envers Dieu, alors la peine pour la transgression du sabbat a été légèrement modifiée. Alors que dans la nouvelle alliance ; « il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc, la crainte que nous devons au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).
Alors, qu’en est-il de la prédestination avant la fondation du monde ? Nous donne-t-elle automatiquement accès au royaume, comme le prétendent certains groupes « chrétiens » qui prêchent que nous sommes automatiquement prédestinés par Dieu avant de naître, soit au salut, soit à la géhenne ? Peu importe la méchanceté que le « sauvé » fait durant sa vie, il est sauvé. Par contre, peu importe les efforts de quelqu’un pour vouloir obéir à Dieu, s’il est prédestiné à la géhenne, il n’y a aucun salut possible pour cette personne. Et dire que tous les adeptes de ces églises croient fermement à ce mensonge et vivent leur vie entière, soit dans le doute ou dans l’espoir d’être du bon côté de leur prédestination.
Car, si on y pense un peu, comment une personne peut-elle savoir si elle est automatiquement prédestinée au salut ? Est-ce par ses fruits, car l’Esprit l’empêche de pécher ? Alors, la personne est désespérée, parce qu’il lui arrive encore de pécher, de temps à autre. À ce compte, les membres de ces églises se regardent les uns les autres et croient savoir que personne n’est sauvé ! Ou alors que Dieu est incapable de les empêcher de pécher encore… Cette théorie religieuse, qu’on appelle le « calvinisme » est tordue et mène au désespoir.
Paul déclare ceci, dans Romains 8:28-30 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Où est le conflit apparent ici ? Il n’y a aucun conflit. Dieu juge au cœur et c’est Lui qui décide du moment précis d’accorder Son Esprit à quelqu’un. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Alors, d’où vient cette « doctrine » que celui qui ne se convertit pas immédiatement est destiné au feu de la Géhenne ?
C’est Dieu qui appelle (c’est le choix souverain de Dieu) et celui qui est appelé doit accepter l’appel (c’est le libre choix de la personne). Ayant passé par le processus du repentir et du baptême, Dieu lui donne Son Esprit et le donne à Jésus qui Se charge de l’amener au Royaume. À ces convertis, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de Mon joug, et apprenez de Moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Cette Parole de Jésus serait inutile dans le concept du calvinisme, car, d’après cette théorie, une fois que Jésus a appelé une personne, Il prend ensuite tout le reste en main, sans que la personne n’ait plus quoi que ce soit à faire. Même de commettre le péché impardonnable. À ceux qui sont prêts à faire ce que vient d’énoncer ici le Christ, dans la persévérance jusqu’à la fin de leur vie, Jésus dit que personne ne les arrachera de Sa main puissante. À ceux qui refusent l’appel de Dieu, ils devront se débrouiller seuls, sans le Saint-Esprit pour les guider.
À Ses propres disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent. Et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que même Ses disciples ne sont pas venus d’eux-mêmes vers Jésus, c’est le Père qui les a appelés ; ils ont accepté et Dieu les a donnés à Christ. Ces convertis doivent maintenant se reposer dans le Seigneur, ce qui fait que leur sabbat dure sept jours sur sept. « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:16-18).
Éphésiens 2:8-9 nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Il devient évident que le salut est une œuvre coopérative entre Dieu et l’homme, parce qu’il n’est définitivement pas dû à nos efforts. Notre salut a été préparé selon Son bon plaisir et Sa grâce ; alors il doit rencontrer les standards établis par Dieu. Qu’est-ce que cela veut dire, au juste ? Dieu est saint et pendant qu’Il justifie les humains, Sa sainteté ne peut pas être compromise. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (Corinthiens 5:20-21). Les ministres qui prêchent leurs doctrines pour vendre leurs pamphlets ne sont pas des ambassadeurs pour Christ et n’exhortent pas pour Dieu. Alors, je leur conseille fortement de se réconcilier avec Dieu.
Donc, la séquence absolue de la rédemption par la grâce devrait être déterminée d’avance pour ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Et qui sont : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » dit 1 Pierre 1:2. La conséquence finale du sacrifice de Christ devait être fixée afin que le converti Lui soit conforme. « Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Grâces soient rendues à Dieu pour Son don ineffable !
« L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un seul pasteur » (Ecclésiaste 12:12-13). La vie spirituelle de Salomon peut, en grande partie, être retracée au-travers de ses écrits poétiques tels qu’enregistrés dans la Bible. Ces écrits nous révèlent ses pensées intérieures tout au long de sa vie. Au début de son règne sur Israël, il demanda à Dieu : « Donne donc à ton serviteur un cœur intelligent, pour juger ton peuple, et pour discerner entre le bien et le mal ; car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ? » (1 Rois 3:9). Tout ce qu’il a demandé, c’est un cœur intelligent pour juger le peuple de Dieu.
« Or, ce discours plut au Seigneur, en ce que Salomon lui avait fait cette demande. Et Dieu lui dit : Puisque tu m’as fait cette demande, et que tu n’as demandé ni une longue vie, ni des richesses, ni la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé de l’intelligence pour rendre la justice : Voici, je fais selon ta parole. Je te donne un cœur sage et intelligent, de sorte qu’avant toi nul n’aura été pareil à toi, et qu’il n’y en aura point après toi qui te soit semblable. Et même, je te donne ce que tu n’as pas demandé, et les richesses et la gloire ; de sorte qu’entre les rois il n’y en aura point de semblable à toi, pendant tous les jours de ta vie » (1 Rois 3:10-13). Relisez ce passage afin de bien saisir que, lorsque Dieu fait une alliance avec quelqu’un, Il ajoute sans cesse, comme nous le voyons dans 1 Rois 3:14 : « Et si tu marches dans mes voies, gardant mes statuts et mes ordonnances, comme y a marché David, ton père, je prolongerai tes jours. »
Son premier test de sagesse fut lorsque deux femmes se présentèrent devant lui pour réclamer un enfant. L’une dit : « Puis, le matin, je me suis levée pour allaiter mon fils, et voici, il était mort ; mais je l’ai considéré avec attention le matin, et voici, ce n’était pas mon fils que j’avais enfanté. Et l’autre femme répliqua : Non, celui qui vit est mon fils, et celui qui est mort est ton fils. Mais celle-là dit : Non, celui qui est mort est ton fils, et celui qui vit est mon fils. C’est ainsi qu’elles parlaient devant le roi. Et le roi dit : L’une dit : C’est mon fils qui est vivant, et ton fils qui est mort ; et l’autre dit : Non ; mais c’est ton fils qui est mort, et celui qui vit est mon fils. Et le roi dit : Apportez-moi une épée ! Et on apporta une épée devant le roi. Puis le roi dit : Partagez en deux l’enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l’une et la moitié à l’autre. Alors la femme dont le fils vivait, dit au roi (car ses entrailles furent émues au sujet de son fils) : Ah ! mon seigneur ! donnez-lui l’enfant qui vit, et qu’on se garde bien de le faire mourir ! tandis que l’autre disait : Il ne sera ni à moi ni à toi ; partagez-le ! Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice » (1 Rois 3:21-28).
Dans 1 Rois 4:29-34, nous pouvons lire : « Et Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. Et la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux, et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu’aucun homme ; plus qu’Éthan l’Ézrachite, et Héman, Calcol et Darda, les fils de Machol ; et sa réputation se répandit parmi toutes les nations d’alentour. Il prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq [dont un seul est inscrit dans la Bible]. Il a aussi parlé des arbres, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu’à l’hysope qui sort de la muraille ; il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Et, de tous les peuples, on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre, qui avaient entendu parler de sa sagesse. »
Malheureusement, sa soif pour la sagesse humaine le conduisit à faire des compromis avec l’obéissance, préparant ainsi une apostasie nationale qui le mena vers l’idolâtrie lorsqu’il fut vieux, en s’attachant à des femmes étrangères. Le livre d’Ecclésiaste contient une série d’expériences qu’il avait conduit dans sa recherche vers le grand bien humain, mais chacune le força de conclure que sans Dieu, tout était vanité. Dans Ecclésiaste 1:2-5, Salomon déclara : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage a l’homme de tout le travail auquel il se livre sous le soleil ? Une génération passe, et une autre vient ; mais la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. » Il a découvert qu’il n’y avait pas de modèle distinct dans les affaires des hommes. Il a donc conclu que la vie était un don de Dieu : « Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiaste 3:13-14).
Dans Ecclésiaste 3:16-19, Salomon a : « vu encore sous le soleil, qu’au lieu établi pour juger, il y a de la méchanceté, qu’au lieu établi pour la justice, il y a de la méchanceté. Et j’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour tout dessein et pour toute œuvre. J’ai dit en mon cœur, au sujet des hommes, que Dieu les éprouverait, et qu’ils verraient eux-mêmes qu’ils ne sont que des bêtes. Car l’accident qui arrive aux hommes, et l’accident qui arrive aux bêtes, est un même accident ; telle qu’est la mort de l’un, telle est la mort de l’autre ; ils ont tous un même souffle, et l’homme n’a nul avantage sur la bête ; car tout est vanité. » Dieu était en train de lui montrer ce que devient tout homme sans le support de Dieu. Salomon, malgré ses 700 femmes et ses 300 concubines, a en fin de compte réalisé que tout était vanité et que seul un cœur repentant attire le pardon de ses péchés par un Dieu de bonté et miséricordieux.
Après avoir fait tant d’expériences qui sont inscrites dans son livre, Salomon termine, dans Ecclésiaste 12:14-16, en déclarant : « Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde Ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Une véritable révérence envers Dieu aura comme résultat l’obéissance de Ses commandements. Salomon le savait et Christ l’a confirmé dans le Nouveau Testament. Dans Jean 14:15, Jésus a déclaré : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Il était tout à fait normal que Ses disciples, comme Jean, le prêchent également. Dans 1 Jean 5:2, Jean nous dit : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. »
Les dures réalités et contradictions nous sont parfois incompréhensibles. Ce n’est qu’en ayant une bonne attitude envers la vie et devant Dieu que l’homme et la femme peuvent s’adapter. « Sauve-nous, Éternel, notre Dieu, et rassemble-nous d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle, et que tout le peuple dise : Amen ! Louez l’Éternel ! » (Psaume 106:47-48). Vous noterez parmi les évangélistes du dimanche, qu’après avoir fait une déclaration que l’on considère particulièrement bonne, on dira : « Tout le peuple dites Amen ! » Il est très intéressant de remarquer les nombreux exemples d’un tel témoignage dans la Bible. À seize occasions, une telle démonstration est citée dans la Bible, toutes dans l’Ancien Testament, dont douze se trouvent dans le seul livre de Deutéronome.
Deutéronome 27:14-26 : « Et les Lévites prendront la parole, et diront, à haute voix, à tous les hommes d’Israël : Maudit soit l’homme qui fera une image taillée ou de fonte, abomination de l’Éternel, ouvrage des mains d’un ouvrier, et qui la mettra dans un lieu secret ! Et tout le peuple répondra, et dira : Amen ! Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui déplace la borne de son prochain ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui fait égarer l’aveugle dans le chemin ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui pervertit le droit de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec la femme de son père ! Car il lève le bord de la couverture de son père. Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec une bête quelconque ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec sa sœur, fille de son père, ou fille de sa mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui couche avec sa belle-mère ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui frappe son prochain en cachette ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui reçoit un présent pour mettre à mort l’innocent ! Et tout le peuple dira : Amen ! Maudit celui qui n’accomplit pas les paroles de cette loi, en les mettant en pratique ! Et tout le peuple dira : Amen ! »
Et le peuple a brisé toutes ces alliances avec Dieu, malgré le prononcé d’une malédiction à quiconque désobéirait par ces péchés variés. Pourtant, tout le peuple était d’accord avec le jugement. Le roi David a manifesté sa joie pour le retour de l’arche de l’alliance, dans Chroniques 16:35-37, et il dit au peuple : « Sauve-nous, Dieu de notre salut ! Rassemble-nous, et nous retire d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle ! Et tout le peuple dit : Amen, et loua l’Éternel. Puis David laissa là, devant l’arche de l’alliance de l’Éternel, Asaph et ses frères, pour faire continuellement le service, devant l’arche, chaque chose à son jour. »
Lorsque la muraille de Jérusalem tarda dans sa restauration, Néhémie fut obligé d’admonester certains individus du peuple pour leur convoitise, les menaçant du jugement de Dieu s’ils ne se repentaient pas ; alors, toute la congrégation dit : « Amen ! » et loua Dieu. « Je secouai aussi mon sein, et je dis : Que Dieu secoue ainsi de sa maison et de son travail, tout homme qui n’aura point accompli cette parole, et qu’il soit ainsi secoué et vidé ! Et toute l’assemblée répondit : Amen ! Et ils louèrent l’Éternel ; et le peuple fit selon cette parole » (Néhémie 5:13). Et lorsque la muraille fut terminée : « Esdras bénit l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit : Amen ! Amen ! en élevant les mains ; puis ils s’inclinèrent, et se prosternèrent devant l’Éternel, le visage contre terre » (Néhémie 8:6). Si nous suivons ce précédent biblique, lorsque la Parole de Dieu est lue devant une congrégation, soit en dénonciation d’un péché, soit en remerciement pour une bénédiction, ou simplement pour rendre gloire à l’Éternel pour Sa bonté, il est approprié pour le peuple de répondre : Amen !
Il est tout à fait adéquat de le remercier pour toutes les choses incorruptibles aussi. Dans 1 Pierre 1:17-20, le chef des apôtres dit : « Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous. » Aucune richesse du monde n’est capable de sauver un seul individu, puisque l’or et l’argent sont simplement des éléments corruptibles dans un monde sous esclavage. « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21).
Tout ce qui existe dans la création physique se détériore. En réalité, un jour : « Le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Même les grains qui transmettent la vie sont corruptibles. Il n’est donc pas surprenant que nous soyons également corruptibles. Alors, il nous faut autre chose pour assurer notre survie éternelle. L’apôtre Pierre dit que c’est : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21).
Pierre continue cependant en disant que Dieu : « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (vs 22-25). Mais les humains, sous l’influence de Satan, ont rejeté cette vérité : « Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle, qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:23-25).
La science moderne aussi reconnaît volontiers ce principe universel de la déchéance des choses comme une loi fondamentale de dégénérescence. Même dans ce monde corruptible, certaines choses restent incorruptibles. Un bon exemple est la Parole de Dieu qui vit et qui demeure éternellement. D’autres sont les paroles de Jésus sur les évènements des derniers jours. Dans Matthieu 24:35, Jésus a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Nous avons la rédemption, non par l’or et l’argent, mais par le sang de Christ : « par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:19). « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4).
Remarquons comment les athlètes qui aspirent à gagner des médailles aux olympiades s’abstiennent de beaucoup de choses et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, une médaille d’or, d’argent ou de bronze, mais nous, nous le faisons pour une couronne incorruptible. Et même si notre corps se détériore et meurt éventuellement, nous avons la promesse merveilleuse d’une résurrection. Dans 1 Corinthiens 15:51-53, c’est Paul qui nous révèle cette belle promesse : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Voilà l’alliance sur laquelle tout chrétien converti doit garder sa concentration.