D.253 – Le péché du diable
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Par Joseph Sakala
Dans Exode 18:9-11, nous lisons : « Et Jéthro se réjouit de tout le bien que l’Éternel avait fait à Israël, de ce qu’il l’avait délivré de la main des Égyptiens. Et Jéthro dit : Béni soit l’Éternel qui vous a délivrés de la main des Égyptiens et de la main de Pharaon ; qui a délivré le peuple de la puissance des Égyptiens ! Maintenant je connais que l’Éternel est plus grand que tous les dieux ; car lorsqu’ils se sont élevés avec orgueil, il l’a emporté sur eux. » C’est la première mention du péché d’orgueil dans la Bible et elle se réfère très spécifiquement aux multiples péchés incités aux humains par les « dieux » des païens. Mais qui est ce dieu des dieux qui encourage les gens à pécher ?
Croyez-le ou non, lors de sa création, il s’appelait Lucifer, un archange d’une grande intelligence et très beau. Voici ce que déclare l’Éternel à son égard : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr, et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi » (Ézéchiel 28:12-15).
Son nom était Lucifer, « porteur de lumière », et il fut formé au trône même de Dieu pour apporter la vérité aux hommes que Dieu avait projeté de créer. Il se jugeait si parfait qu’il présupposa que ces humains l’adoreraient comme un dieu et ce, jusqu’au moment où il a entendu dire : « Auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Bien sûr, ce n’est pas au moment où Dieu a dicté ce verset à Paul que Lucifer a pris connaissance de la fonction des anges. Dieu a certainement donné cette directive avant même la création des hommes, étant donné que les anges ont toujours protégé les hommes depuis leur création et que Satan et ses démons ont toujours essayé de détruire ces mêmes hommes depuis leur création. Or, quand il apprit que ce sont les humains qui devaient hériter du salut pour ensuite juger et peut-être diriger les anges, en plus, il est devenu furieux et très jaloux ; et l’iniquité a été trouvée en lui. Alors, conduits par Lucifer, le tiers des anges sous sa charge se sont rebellés contre Dieu, désirant Le déloger de Son trône et Lucifer croyant devenir le maître de l’univers.
« Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Regardons ensemble comment, par la bouche de Son prophète Ésaïe, Dieu questionne celui qui est devenu Son adversaire, en lui demandant : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14).
Le péché de Satan, ainsi que de tous ceux qui se proclament « dieux » dans tous les domaine, est carrément celui de l’orgueil. Satan a donc tenté d’injecter cette imperfection parmi les membres de l’Église que Jésus a fondée. Dans le choix d’un évêque ou d’un ministre, Paul a donné cette instruction à Timothée : « Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable » (1 Timothée 3:2-7).
Les « apôtres » autoproclamés des multiples congrégations religieuses, qui se cachent derrière une façade portant le nom de Dieu, auraient grand intérêt à étudier cette instruction de Paul à Timothée. Ne soyons pas surpris quand l’apôtre Jacques nous dit : « Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:5-7). Ce fut aussi le péché commis par Adam et Ève, car Satan les avait séduits jusqu’à supposer qu’en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, « vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Donc, pourquoi se fier à Dieu pour acquérir la connaissance ?
Somme toute, c’est également le péché de tous les philosophes et les éminents penseurs évolutionnistes depuis Adam jusqu’à ce jour. Car tous hasardent de se passer de Dieu en se faisant eux-mêmes « dieux ». « Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles … Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:23, 25). Ce que tous ces individus ne semblent pas réaliser, c’est que « l’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine » (Proverbes 16:18). Notre Dieu est au-dessus de tous les faux dieux créés par les êtres humains. Le péché d’orgueil fut le premier péché et demeure toujours celui qui est le plus difficile à vaincre. Mais qu’est-ce au juste que le péché ?
Vous êtes-vous déjà demandé s’il y a un endroit dans la Bible qui définisse clairement ce qu’est le péché ? L’apôtre Jean nous l’explique ainsi avec précision, dans 1 Jean 3:4 : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Il est extrêmement utile pour un chrétien de savoir ceci : « Car le péché, c’est la mort. Mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23). Il est donc impossible de vivre dans le péché et de s’attendre à recevoir la vie éternelle à la fin de sa vie. La Bible est très claire là-dessus. Ézéchiel 18:20 est encore plus clair : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera pas l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. »
Avez-vous noté que l’âme qui pèche est celle qui mourra ? Donc, l’âme n’est pas immortelle, elle peut mourir. Ceux qui prêchent l’immortalité de l’âme mentent. Il est nettement question ici que l’âme soit identifiée à une personne créée par Dieu, et que Dieu pourrait la détruire éternellement par la mort. Cependant, l’âme peut devenir immortelle par le don de Dieu de la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Il est richesse pour le converti de savoir cela, parce que nous vivons présentement dans un monde où la sagesse humaine veut faire passer le bien comme mal et le mal comme bien. Toutefois, Dieu nous dit ceci : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Ésaïe 5:20-23). Certains juges et tous les avocats devraient lire cette déclaration divine.
De nos jours, qui est qualifié pour déterminer ce qui constitue le bien et le mal ? Même la Cour Suprême des Etats-Unis statut qu’il n’y a pas d’absolu. Cela ne devrait pas nous surprendre car, dès la création de nos premiers parents, ceux-ci ont préféré rejeter la Parole de Dieu et décider de déterminer eux-mêmes ce qui est bien ou mal. Dans Genèse 3:6, nous lisons : « Et la femme [Ève] vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari [Adam] auprès d’elle, et il en mangea [aussi]. »
Mais comment Ève a-t-elle pu décider que cet arbre était désirable pour devenir intelligent ? Elle a sûrement été assistée dans sa décision, qui ne venait pas de Dieu. Et comment Adam a-t-il pu se faire séduire alors que, dans Genèse 2:16-17, « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » ? Et, six mille ans plus tard, nous voyons les conséquences des décisions intelligentes prises par eux et toute leur descendance. Pourtant, il y avait un autre arbre qui leur était permis au milieu du jardin d’Éden. « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:9).
C’est Dieu qui définit ce qu’est le péché, car c’est Lui qui jugera le péché. Sa définition prend plusieurs formes. À la base, le péché est la transgression de la Loi. Pas seulement quelques lois, mais toute la Loi de Dieu. « Car quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Il doit donc y avoir plus que la simple obéissance aux commandements de Dieu. Car : « toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort. Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal » (1 Jean 5:17-19). De plus, il existe des péchés d’omission comme des péchés de commission. « Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas » (Jacques 4:17).
Prenons comme exemple la question des aliments. Dans Romains 14:19-21, Paul nous dit : « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’oeuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. » Regardons maintenant ce que Paul ajoute aux versets 22 et 23 : « Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »
Il y a tellement de cas que l’on pourrait dénombrer ici que personne ne serait capable de tout observer : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Par contre : « ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (vs 24-26). Chaque individu a donc péché durant sa vie et mérite le salaire du péché, qui est la mort éternelle : « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient » (vs 21-22).
Regardons d’autres façons par lesquelles le diable tente de piéger les enfants de Dieu. Dans 1 Timothée 3:1-7, Paul explique les critères nécessaires afin de devenir un pasteur de Christ. « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête [fraudeur], mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. »
Un piège est normalement utilisé pour surprendre et attraper un animal sauvage. Cependant, chaque fois que ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament, il fait allusion aux astuces employées par le grand séducteur, Satan, afin de piéger des êtres humains imprudents. Il y a d’abord le piège des activités mondaines. Dans Luc 21:34-36, Jésus a dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme. »
Ensuite, nous découvrons le piège consistant à rejeter la Parole écrite de Dieu, ainsi que Jésus qui était la Parole vivante de Dieu dans la chair humaine. Quand les Juifs ont rejeté le Christ, Dieu a consenti aux paroles de David qui a dit : « Que leur table leur soit un filet et un piège, une occasion de chute, et leur salaire ; que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, et que leur dos soit courbé continuellement. Je demande donc : Ont-ils bronché, afin de tomber ? Nullement ! Mais le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie » (Romains 11:9-11). Paul citait les paroles prophétiques au sujet de Jésus écrites dans Psaume 69:23-27.Regardez les Juifs, même à l’heure actuelle. Ont-ils accepté Jésus comme leur Messie ? Pas du tout ! Ils attendent toujours Sa première venue. Néanmoins, dans Romains 11:12, Paul ajoute : « Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? »
La convoitise des richesses peut également devenir un piège. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:9-10). Le chrétien se doit d’être toujours sur ses gardes afin que Satan n’ait pas la domination sur lui. Car nous connaissons ses projets visant à détruire le Plan de Dieu pour Sa création. Même les pasteurs qui savent ces choses ne sont pas immunisés contre les attaques et les pièges que Satan leur tend pour succomber dans leur ministère.
C’est la responsabilité de chaque serviteur du Seigneur d’être doux envers les autres, apte à bien enseigner et patient à instruire ceux qui s’opposent à la vérité. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:24-26). Donc, en tant que chrétiens, il ne faut pas seulement éviter les pièges que Satan nous tend, mais également travailler à délivrer ceux qui sont piégés. Et finalement, demandons à Dieu de nous fortifier continuellement dans notre propre cheminement vers ce merveilleux Royaume que Jésus nous prépare.