D.393 – Ne touche pas à Mon oint
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Par Joseph Sakala
Dans 1 Samuel 24:5-7, nous lisons : « Et les gens de David lui dirent : Voici le jour dont l’Éternel t’a dit : Je livre ton ennemi entre tes mains ; tu lui feras comme il te semblera bon. Et David se leva et coupa tout doucement le pan du manteau de Saül. Mais, après cela, David fut ému en son cœur de ce qu’il avait coupé le pan du manteau de Saül, et il dit à ses gens : Que l’Éternel me garde de commettre contre mon seigneur, contre l’oint de l’Éternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Éternel. » Ces paroles ont largement été mal interprétées en notre temps présent, comme donnant un avertissement à quiconque tenterait de corriger un pasteur errant ou tout autre leader chrétien.
Dans la théocratie d’Israël, il existait trois groupes d’hommes spécialement choisis par Dieu et oints pour leurs postes — des prophètes, des prêtres et des rois. Et Dieu : « ne permit à personne de les opprimer, et il châtia des rois à cause d’eux, disant : Ne touchez pas à mes oints, et ne faites point de mal à mes prophètes ! » (Psaume 105:14-15). Cependant, ces trois postes furent complètement remplis en Christ. La prêtrise lévitique fut abolie, car Christ est notre grand prêtre éternel. Le poste de prophète a également pris fin lorsque les Écritures ont été complétées et Christ a hérité du trône de David pour l’éternité.
Pour ce qui est de l’onction dans le Nouveau Testament, elle est maintenant accomplie en chaque véritable converti. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 1:20-22). Nous ne dépendons plus des instructions spéciales des prêtres et des prophètes des différentes religions, car nous avons la véritable Parole de Dieu écrite dans la Bible qui est infaillible, ainsi que l’onction ou le dépôt du Saint-Esprit que nous avons reçu.
« Et la promesse qu’Il nous a faite, c’est la vie éternelle. Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent. Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui » (1 Jean 2:25-29).
Les chrétiens peuvent et doivent apprendre afin de grandir spirituellement, étant enseignés par des enseignants fidèles envers Dieu. Mais tous les leaders ainsi que les individus enseignés doivent continuellement vérifier chaque chose qui est enseignée afin d’être soumis aux corrections de la Parole de Dieu. « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).
Il faut donc se fixer pour but d’être mort au péché, mais vivant pour Dieu. Dans Galates 2:19-20, Paul déclare : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » La plus grande vérité doctrinale de la Bible, c’est que la vie chrétienne est une victoire sur le péché. La loi de Dieu nous condamne comme étant des pécheurs : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi, » nous déclare Jacques 2:10-11.
Mais Christ est mort pour nos péchés : « Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés, excitées par la loi, agissaient dans nos membres, de manière à produire des fruits pour la mort. Mais maintenant que nous sommes délivrés de la loi, étant morts à celle sous laquelle nous étions retenus, nous servons Dieu dans un esprit nouveau, et non selon la lettre, qui a vieilli, » nous déclare Paul, dans Romains 7:4-6. Nous devrions donc vivre dans la victoire sur le péché, mais nous flanchons parfois quand même. Car, dans 1 Jean 1:8-9, l’apôtre affirme : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. [Par contre,] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »
Néanmoins, si Christ vit vraiment en nous par Son Esprit, alors nous ne pouvons plus continuer à vivre dans le péché, car, à partir de ce moment, nous visons la perfection de Dieu et, lorsque nous naîtrons de nouveau dans le même corps immortel et glorieux que Christ, il nous sera impossible de pécher. Tandis que dans ce corps physique et mortel : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. » Nous marchons présentement, par notre baptême en Jésus, dans une vie nouvelle, afin de vraiment naître de nouveau un jour, immortels, dans la Famille de Dieu !
Ceux qui se baladent dans la chair, prétendant êtres nés-de-nouveau, n’ont rien compris aux Paroles de Christ, en prêchant dans leurs églises. Dans Jean 3:6-8, Jésus a clairement dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Nous pourrions nous déplacer à la vitesse de la pensée. Et, au verset 5, Jésus plante le dernier clou dans le cercueil de ces faux ministres en déclarant : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut [pas] entrer dans le royaume de Dieu. » Donc, quand quelqu’un viendra se glorifier qu’il est déjà né-de-nouveau, demandez-lui s’il est esprit ou toujours en chair…
Cependant, si Christ vit vraiment en nous par Son Esprit, nous sommes une nouvelle personne, dans l’attente de naître de nouveau ; alors, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché ? « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).
Sachant cela : « si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:5-11).
Le secret pour faire de cette doctrine une réalité palpable dans nos vies est par la motivation de notre gratitude. En d’autres mots, la vie que je vis présentement dans la chair, je la vis par la foi en Jésus, le Fils de Dieu, qui m’a d’abord aimé et qui S’est donné pour moi. Nous avons déjà les ressources nécessaires : le pardon, la liberté face à la culpabilité, la vie éternelle et le Saint-Esprit qui vit en nous. Nous n’avons qu’à utiliser Son pouvoir, car Jésus nous a aimés et sauvés. Alors : « Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:11). Donc, mourir, c’est vivre en Christ.
Dans Marc 8:34-35, Jésus : « appelant le peuple avec ses disciples, leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. » Le principe exprimé par Jésus dans ces versets est d’une importance sans limite, car nous le trouvons répété de manière différente probablement plus souvent que tout autre principe dans le Nouveau Testament. Regardons des exemples ensemble dans quatre messages différents donnés par Jésus. Dans Matthieu 10:38-40, Jésus a déclaré ceci : « Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. Celui qui vous reçoit, me reçoit ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
Dans Luc 9:24-25, Jésus dit : « Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? » Et, dans Luc 17:33-34, Jésus a déclaré : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée. » Finalement, dans Jean 12:25-26, Jésus a dit : « Celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et où je serai, là sera aussi mon serviteur ; et si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. »
Ce paradoxe divin remarquable, où mourir veut dire vivre, se trouve dans plusieurs épîtres. Comme exemple, Paul nous dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Notez maintenant ce que Paul déclare dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »
Regardons-en encore quelques-uns où, dans 2 Corinthiens 5:14-15, Paul dit : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Ou encore dans 2 Corinthiens 6:9-10, où Paul déclare : « Étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses. » Pour ceux qui se soumettent à Sa volonté, voulant faire toutes choses comme Dieu le veut, il n’est pas surprenant que Dieu disent à ceux qui voudraient toucher à Ses Élus : « Ne touchez pas à Mon oint ! »
Lors d’une autre occasion, Paul exprimait le désir de mourir lorsque, dans Philippiens 1:21-24, il dit : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair. » Et dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul lui déclare : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi. Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:11-13).
Il existe plusieurs chrétiens doués d’une grande « piété » qui interprètent ces passages bibliques comme suggérant une « vie profonde » atteignable par certains chrétiens, mais non par les autres, au-travers d’une expérience mystique. Néanmoins, Jésus n’a jamais suggéré de perdre sa vie pour une vie encore plus profonde, mais plutôt de perdre sa vie à cause de Lui et pour l’Évangile. Jésus désire que nous vivions simplement en obéissant à Sa volonté et en proclamant, dans notre comportement et dans nos paroles, que Jésus est le Créateur, le Sauveur et le Roi des rois à venir.
Jésus S’est fait beaucoup connaître par Ses multiples miracles. Il y avait une noce à Cana et Jésus fut invité. Le chef du festin ne connaissait pas le Christ. Or, il n’avait pas entreposé assez de vin pour ceux qui y était invités. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus de vin. » « Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue » (Jean 2:4). Vous ne trouvez pas que Jésus a drôlement répondu à Sa mère ? Plusieurs chrétiens ont même dit que Jésus avait été dur avec Marie. Cependant, ce que Jésus voulait lui faire comprendre, c’est que l’heure de Se faire connaître n’était pas encore arrivée et Marie le savait fort bien. Ainsi, elle n’a pas riposté. Mais : « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira » (v. 5).
« Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:6-11).
Donc, en faisant beaucoup plaisir aux conviés, Jésus a également manifesté Sa gloire et Ses nouveaux disciples crurent en Lui. Le Seigneur fit beaucoup de miracles durant Son bref ministère sur la terre et il paraît surprenant que le premier de Ses miracles fut celui de changer de l’eau en vin, et une grande quantité, en plus. Alors, les églises qui défendent toute boisson alcoolique à leurs disciples n’obéissent pas à l’enseignement du Seigneur qu’il y a un temps pour se réjouir. Dans Jean 2:6, nous voyons : « qu’il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. » Chacun des vaisseaux contenait ainsi environ dix gallons d’eau ; donc, Jésus créa approximativement 150 gallons de vin.
Le chef du festin dit à l’époux : « Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (Jean 2:10). Cela nous prouve que plusieurs convives étaient littéralement enivrés et Jésus leur aurait fourni un autre 150 gallons de vin. Néanmoins, Jésus a-t-Il vraiment fait quelque chose pour enivrer davantage une foule de personnes déjà enivrées ? Aurait-Il agi à l’encontre d’une Écriture qu’Il aurait Lui-même inspirée dans Habaquq 2:15 où nous lisons : « Malheur à celui qui fait boire son prochain, à toi qui lui verses ta fureur et qui l’enivres, afin de voir sa nudité ! » ? Voir la nudité d’une personne devrait nous rappeler la malédiction de Canaan qui aurait agressé sexuellement Noé lorsque celui-ci but aussi du vin et s’enivra. Ce n’est pas de boire du vin qui était mal, mais l’abus, c’est l’agression sexuelle qui en devint la conséquence.
Mais Jésus n’a-t-Il pas dit, dans Luc 21:33-35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. » Si la boisson appesantit vos cœurs par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie, de grâce, n’en prenez pas, mais faites-le librement et volontairement de bon cœur, mais pas par ordre d’un ministre qui en a décidé ainsi pour sa congrégation !
Regardons ensemble ce qui s’est passé la veille de Son exécution : « Et comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples et dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Or, je vous dis que désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Matthieu 26:26-29). Si vous voulez croire que, lorsque Jésus a établi la Nouvelle Alliance, Ses disciples ont bu du jus de fruit, vous êtes entièrement libres, et que Jésus n’en boira pas jusque Son retour dans le Royaume de Son Père, je ne conteste pas, vous êtes entièrement libres.
Tout ce que je sais, c’est que Jésus a fait du bon vin, selon l’aveu même du chef du festin, et non pas un bon jus de raisin, comme certains chrétiens veulent bien le croire. Mais cela n’aurait pas constitué un miracle. Lorsque Jésus vit que tout ce qu’Il avait fait était très bon, cela nous fait penser au passage suivant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). Le vin est une création de Dieu et, lorsque Jésus reviendra, voici le formidable banquet qui nous sera servi. « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations » (Esaïe 25:6-7).
Mais revenons aux miracles. L’histoire de Naaman le Syrien fut citée par Jésus comme un exemple que Dieu S’occupe de Son peuple. « Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël au temps d’Élisée le prophète ; toutefois aucun d’eux ne fut guéri ; si ce n’est Naaman, le Syrien. Et ils furent tous remplis de colère, dans la synagogue, en entendant ces choses. Et s’étant levés ils le chassèrent [Jésus] de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla. Et il descendit chez les gens de Capernaüm, ville de Galilée, et il les enseignait les jours de sabbat. Et ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4:27-32). Notez avec quelle facilité Jésus pouvait passer au milieu de ceux qui voulaient Le tuer, avant que Son temps ne soit arrivé.
Cette démonstration fut un portrait étonnant du salut, car Naaman était un général très acclamé, mais il fut frappé de lèpre, une maladie incurable. Pareillement, tout homme naturel, peu importe sa puissance, est frappé par le péché, une maladie incurable aussi. Cependant, avant que ce général puisse être guéri de sa lèpre, il devait s’humilier de sept façons. D’abord, il devait accepter le conseil d’une fille esclave venant d’une nation ennemie. Ensuite, il devait se rendre dans cette nation et vers son prophète qu’il avait répudié. Il devait voyager encore plus loin, selon la parole du prophète qui n’est même pas venu le rencontrer.
Finalement, le général Naaman devait plonger sept fois dans le Jourdain, qu’il haïssait. Malgré, qu’il détestait être humilié ainsi, sa condition était sans espoir ; alors, il a fait toutes ces choses et Dieu l’a merveilleusement guéri. Sa lèpre est devenue comme la chair d’un enfant, mais il lui a fallu obéir comme un petit enfant. Le même principe est vrai pour chaque pécheur. Jacques 4:10 nous donne la recette : « Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » Jésus Lui-même n’a-t-Il pas déclaré : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:3-4).
Jésus agit ainsi avec Ses Élus : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). Un des plus admirables attributs de Dieu est Son omniscience. Il comprend toutes les complexités de la science et des mathématiques avancées, car Il les a d’abord ordonnées. La même chose s’applique à toute activité et étude. Dieu sait tout de chacun de nous. Voici ce que le roi David déclare, dans Psaume 139:1-4 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. »
Pour ce qui est de la connaissance, il est très vital de savoir que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Et, dans Proverbes 9:10-11, nous apprenons que : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. Car par moi tes jours seront multipliés, et des années seront ajoutées à ta vie. » Tous les grands hommes de science du passé ont admis qu’ils voulaient savoir simplement comment acquérir les mêmes pensées que Dieu. Il est vraiment insensé d’ignorer ou de nous opposer à Dieu.
Il y a seulement quatre endroits dans la Bible qui nous parlent d’un Dieu qui rit et, dans chaque circonstance il s’agit de Sa réponse à ceux qui agissent avec folie. Dans Psaume 2:2-4 : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux. » Dans Psaume 37:12-15, nous lisons : « Le méchant machine contre le juste, et grince les dents contre lui. Le Seigneur se rira de lui, car il voit que son jour approche. Les méchants ont tiré l’épée et bandé leur arc, pour abattre l’affligé et le pauvre, pour égorger ceux qui suivent la droite voie. Leur épée entrera dans leur cœur, et leurs arcs seront brisés. »
Le troisième endroit se trouve dans Psaume 59:7-10, où il est écrit : « Ils reviennent le soir ; hurlant comme des chiens, ils parcourent la ville. Voilà, ils vomissent l’injure de leur bouche ; des épées sont sur leurs lèvres ; car, disent-ils, qui nous entend ? Mais toi, Éternel, tu te riras d’eux ; tu te moqueras de toutes les nations. A cause de leur force, c’est à toi que je regarde ; car Dieu est ma haute retraite. » Et le quatrième se trouve dans Proverbes 1:25-29 : « Puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, Je me rirai, moi, de votre calamité, je me moquerai quand votre effroi surviendra ; quand votre effroi surviendra comme une ruine, et votre calamité comme une tempête ; quand la détresse et l’angoisse viendront sur vous. Alors ils crieront vers moi, mais je ne répondrai point ; ils me chercheront de grand matin, mais ils ne me trouveront point ; parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont point choisi la crainte de l’Éternel. »
Ces gens auraient dû être dans la crainte et l’étonnement de Sa création et de Sa providence. Notez ce que Paul nous déclare : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? » (Romains 11:32-35). Le texte plus haut nous réfère explicitement à Jésus, le seul Fils de Dieu engendré du Père, car c’est Lui qui nous a ouvert l’accès au Dieu créateur, ainsi que la connaissance divine et la compréhension.
Il nous amène, en réalité, jusque dans Genèse 1:26-28, où : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Jésus a continuellement insisté sur le fait que « l’Écriture ne peut être brisée ». Nous avons été créés à l’image de Dieu et à Sa ressemblance. Donc, lorsque Dieu dit : « Ne touche pas à Mon oint », Il rejette toute référence à l’homme qui descend du singe. Le singe fut créé selon son espèce, tout comme les autres animaux, mais l’humain fut créé selon l’image de Dieu et selon Sa ressemblance.
Nous sommes les oints de Dieu, créés pour dominer sur les poissons de la mer, sur les oiseaux des cieux, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Nous serons Ses Élus qui régnerons pendant mille ans avec Jésus dans le Royaume qu’Il viendra établir et qui ne sera jamais laissé entre les mains d’une autre nation. Les hommes ignorants pensent créer un Nouvel Ordre Mondial qui amènera une paix mondiale, mais la destruction les attend. C’est Jésus qui nous donnera cette paix mondiale, mais pas avant que l’homme ne réalise que, laissé à lui-même et séduit par Satan, la destruction de la race humaine sera sa seule conséquence.