D.126 – Regard nouveau sur Jésus-Christ
Extrait du Chapitre 2 du livre Exploding the Israel Deception (Explosion de la fraude au sujet d’Israël)
Par Steve Wohlberg
Dans cet article, nous allons commencer à pousser sur le bouton qui fera exploser la « Fraude au sujet d’Israël ».
Environ 800 ans s’étaient écoulés depuis l’époque du prophète Osée. L’horloge céleste prophétique atteignit finalement minuit. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode… » (Matthieu 2:1). Du fait que le roi Hérode se sentait menacé sur son trône par ce rival potentiel nouvellement né, il lâcha ses soldats et les « envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessus qui étaient dans Bethléhem » (Matthieu 2:16). Or, Dieu avait averti à l’avance Joseph de ce massacre. « Après qu’ils furent partis, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et lui dit : Lève-toi ; prends le petit enfant et sa mère, et t’enfuis en Égypte, et te tiens là jusqu’à ce que je te le dise » (verset 13). Donc, la famille se leva et « se retira en Égypte » (verset 14).
La phrase suivant Matthieu 2:14 est, dans ses implications prophétiques, de la stature d’une bombe atomique. Sous l’inspiration du Saint-Esprit, Matthieu a écrit que Joseph, Marie et Jésus demeurèrent en Égypte « jusqu’à la mort d’Hérode. C’est ainsi que s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète en ces termes : J’ai appelé mon Fils hors d’Égypte » (verset 15). Réalisez-vous ce que vous venez de lire ? Matthieu cite Osée 11:1 qui, dans son contexte historique, se référait à la nation d’Israël appelée à sortir d’Égypte à l’époque de Moïse. Pourtant, ici, l’écrivain évangélique relève ce texte et le déclare « accompli » en Jésus-Christ ! Ici, Matthieu commence à révéler un principe qu’il développera tout au long de son livre. L’apôtre Paul a aussi enseigné le même principe, comme nous allons le voir.
Rappelez-vous que la première fois où le nom d’Israël est employé dans la Bible, c’est un nom spirituel qui est donné à un seul homme, dont le nom fut Jacob (Genèse 32:28). Ce nom était en rapport avec la victoire spirituelle de Jacob. Or, au tout début du Nouveau Testament, le même nom commence à être appliqué à l’Homme unique, au Victorieux, à Jésus-Christ.
Il y a tant de parallèles entre l’histoire d’Israël et l’histoire de Jésus-Christ ! Dans l’histoire hébraïque, un jeune homme du nom de Joseph, qui avait eu des songes, s’en alla en Égypte. Dans le Nouveau Testament, nous voyons un autre homme nommé Joseph qui fit des rêves et s’en alla en Égypte. Lorsque Dieu appela Israël hors d’Égypte, Il appela cette nation « mon fils » (Exode 4:22). Quand Jésus est revenu d’Égypte, Dieu dit : « J’ai appelé mon Fils hors d’Égypte. » Lorsque la nation d’Israël quitta l’Égypte, le peuple traversa la Mer Rouge. « Ils ont tous été baptisés … dans la mer » (1 Corinthiens 10:2). Dans le troisième chapitre de Matthieu, nous lisons que Jésus-Christ fut baptisé dans le Jourdain afin « d’accomplir tout ce qui est juste » (verset 15). Ensuite, Dieu appelle Jésus « mon Fils bien-aimé » (verset 17).
Après que les Israélites aient traversé la Mer Rouge, ils passèrent 40 ans dans le désert. Immédiatement après que Jésus eut été baptisé dans le Jourdain, Il fut « emmené par l’Esprit dans le désert » pendant 40 jours (Matthieu 4:1-3). À la fin des 40 jours, Jésus résista aux tentations du diable en citant trois Écritures. Toutes provenaient du Deutéronome, le livre même que Dieu avait donné à Israël à la fin de ses 40 ans dans le désert ! Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que, dans le livre de Matthieu, Jésus répète l’histoire d’Israël, point par point, et Il remporte là où ils échouèrent. Il devient le nouvel Israël, le Prince de Dieu, l’Homme victorieux qui triomphe de tout péché.
Après avoir guéri un grand nombre de gens, Jésus « leur défendit fortement de le faire connaître ; 17De sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : 18Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir ; je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera la justice aux nations ; 19Il ne contestera point, et ne criera point, et on n’entendra point sa voix dans les places ; 20Il ne rompra pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas le lumignon qui fume encore, jusqu’à ce qu’il ait rendu la justice victorieuse » (Matthieu 12:16-20).
Matthieu fait ici la même chose qu’il a faite avec Osée 11:1. Il cite Ésaïe 42:1-3 qui, dans son contexte d’origine, réfère au « serviteur » de Dieu, c’est-à-dire, « Israël … mon serviteur » (Ésaïe 41:8). Encore une fois, sous l’inspiration du Saint-Esprit, le rédacteur du premier livre du Nouveau Testament déclare qu’Ésaïe 42:1-3 a été « accompli » par le « serviteur » de Dieu, Jésus-Christ !
Qu’en est-il de certains autres versets, censément arides, à propos de la nation d’Israël ? Il est temps de les arroser aussi. Ils doivent croître pour être des arbres qui touchent le ciel. Dans Psaume 80:8, Israël a été appelé « une vigne ». Or, Jésus-Christ a déclaré : « Je suis le vrai cep » (Jean 15:1). Dieu a parlé de la nation d’Israël comme de « mon fils, mon premier-né » (Exode 4:22). Pourtant, l’apôtre Paul a plus tard appelé Jésus-Christ « le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Le prophète Ésaïe a appelé Israël « la race d’Abraham » (Ésaïe 41:8). Paul a cependant écrit : « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. » (Galates 3:16).
Ce dernier texte est le plus clair et le plus explosif de tous ! Dans l’Ancien Testament, Dieu appelle définitivement « Israël … la race [postérité] d’Abraham » (Ésaïe 41:8). Or, Paul, ici, écrit que la postérité d’Abraham ne se rapporte pas à « plusieurs », mais à « une seule … qui est Christ ». Ainsi, nous découvrons donc que, dans le Nouveau Testament, ce qui s’appliquait originalement à la nation d’Israël se rapporte maintenant à Jésus-Christ. Le Messie est aujourd’hui la « postérité ». Par conséquent, Jésus-Christ est Israël !
Or, il y a plus. Dans la Genèse et Exode, le nom d’Israël ne se référait pas seulement à un seul homme victorieux, à Jacob, mais aussi à ses descendants qui devinrent Israël. Le même principe se dévoile dans le Nouveau Testament. Juste après sa déclaration disant que Jésus est « la postérité », Paul dit ensuite à ses convertis gentils : « Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:29). Donc, dans le Nouveau Testament, non seulement le nom d’Israël s’applique-t-il à l’Homme victorieux, la Vraie Postérité, Jésus-Christ, mais également à ceux qui sont de Christ. Les croyants en Jésus font partie de « la postérité ». En d’autres termes, les véritables chrétiens sont maintenant l’Israël spirituel de Dieu.
Dieu a passé une alliance avec les douze tribus d’Israël, au pied du Mont Sinaï. Des sacrifices d’animaux furent offerts. Puis, « Moïse prit donc le sang, et le répandit sur le peuple, et dit : Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous » (Exode 24:8). À la fin de Son ministère, Jésus-Christ traita une nouvelle alliance avec les douze apôtres, dans une chambre haute, sur le Mont Sion. Avant de S’offrir Lui-même comme le Sacrifice suprême, notre Seigneur a déclaré : « Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés » (Matthieu 26:28). Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que Jésus-Christ, la Vraie Postérité, traita là une nouvelle alliance avec un nouvel Israël !
Les secondes s’égrènent. Le temps passe vite. Ces faits fondamentaux du Nouveau Testament vont revêtir une signification toute explosive lorsque nous allons plus tard examiner ce que le livre de l’Apocalypse enseigne réellement à propos d’Israël, le temple, Babylone la Grande et Armageddon.