D.426 – Je connais tes œuvres
Par Joseph Sakala
Dans Apocalypse 2:19, Jésus déclare à l’Église de THYATIRE : « Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. » Sept fois dans les lettres aux sept Églises représentatives d’Apocalypse 2 et 3, Jésus leur dit : « je connais tes œuvres ». Tout ce que nous faisons ou ne faisons pas, Christ le sait. Parfois, une telle connaissance peut causer, ou pourrait nous causer, une grande consternation. Jésus connaît, par exemple, toutes nos hypocrisies : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SARDES : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles : Je connais tes œuvres ; tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort » (Apocalypse 3:1).
Il sait également lorsque notre étalage extérieur d’activités religieuses masque un compromis seulement visible du cœur : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! » (Apocalypse 3:15). Mais Christ sait aussi lorsque notre service est palpable, et notre témoignage glorifiant et fidèle envers Dieu. « Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs » (Apocalypse 2:2). Ou encore dans Apocalypse 2:13, lorsque Jésus déclare : « Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône ; et tu retiens mon nom, et tu n’as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. »
De ces sept témoignages sur Sa connaissance, l’important est que Jésus sait quand nous L’aimons, car la charité mentionnée n’est rien d’autre que « l’agape » ou l’amour inconditionnel. Dieu connaît nos œuvres, notre charité, notre ministère, notre foi et notre patience ; et Il sait lorsque nos dernières œuvres surpassent les premières (Apocalypse 2:19). Et Il sait quand notre foi en Sa Parole démontre notre patience dans l’espérance. Peut-être la plus précieuse de Ses assurances est celle de l’Église souffrante de Smyrne lorsque Jésus lui dit : « Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche) et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan » (Apocalypse 2:9). Quand Jésus déclare qu’Il sait, c’est dans le sens qu’Il comprend parce qu’Il est passé par tout cela Lui-même. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).
Car : « maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:13-20).
Nous ne pouvons pas entendre le Saint-Esprit, mais Il est réel et, en vérité, la véritable vie du chrétien converti. Ce n’est que par Lui que nous avons accès par la prière au Père. Dans Son corps ressuscité, Christ est assis en autorité à la droite du Père au ciel, mais seul le Saint-Esprit glorifié a Son Temple dans nos corps. Il entend chaque prière prononcée et également chaque pensée de notre cœur. Du moment que nous recevons le Christ, nous vivons dans l’Esprit. Il est toujours avec nous pour guider nos pas, pour témoigner avec notre esprit que nous appartenons à Dieu. Il illumine notre entendement et, lorsque nécessaire, Il nous châtie quand nous sortons hors de Sa volonté.
Alors : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:25). Lorsque nous succombons à une tentation, c’est parce que nous avons ignoré cette réprimande à la promesse de Galates 5:16 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » La présence même du Saint-Esprit nous assure notre salut éternel. Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Nous parlons d’adorer Dieu dans l’Église, à la maison ou ailleurs, mais si nous L’adorons vraiment : « c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3:3).
Nous prions en : « priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18). « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu, » déclare Paul, dans Romains 8:9-14.
Une jeune fille venait de mourir et Jésus S’est rendu la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).
Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin et pleinement humain aussi, à cette exception qu’Il n’a jamais péché. Il ressemblait à tout autre Judéen, mais Il a continuellement fait des guérisons et d’autres miracles qui étaient magistralement différents des œuvres fantastiques attribuées à plusieurs magiciens de Son temps. Alors, il vint à lui des gens qui Lui présentèrent un paralytique porté par quatre hommes. Mais ne pouvant pas approcher de Lui à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où Jésus était ; et l’ayant percé, ils descendirent le lit où le paralytique était couché. Alors Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Mon fils, tes péchés te sont pardonnés. » Et quelques scribes, qui étaient assis là, raisonnaient ainsi en leurs cœurs : « Pourquoi cet homme prononce-t-il ainsi des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés que Dieu seul ? » Et Jésus ayant connu aussitôt, par Son esprit, qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, leur dit : « Pourquoi avez-vous ces pensées dans vos cœurs ? » (Marc 2:3-8).
Se tournant vers le paralytique, Jésus dit : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12). Nous n’avons aucun doute qu’un homme nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs, vint de nuit, trouver Jésus, et Lui dit : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2).
C’était pareil avec Ses enseignements. Lorsque des officiers furent envoyés pour L’arrêter à cause de Ses enseignements, ils revinrent bredouilles. « Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:46). Ses paroles et Ses actions venaient uniquement du Père et ceux qui Le voyaient ont certainement dû le savoir. Lorsqu’Il est venu pour accomplir la prophétie de Zacharie concernant le Roi d’Israël, il était donc approprié que Ses disciples trouvent un ânon là où Il leur avait dit d’aller en chercher un.
Jésus leur dit : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. Ils s’en allèrent donc, et ils trouvèrent l’ânon qui était attaché dehors devant la porte, entre les deux chemins ; et ils le détachèrent. Et quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : Pourquoi détachez-vous cet ânon ? Ils leur répondirent comme Jésus avait commandé ; et on les laissa aller. Et ils amenèrent l’ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements dessus, et Jésus monta sur l’ânon » (Marc 11:2-7).
D’autres sont venus dans la ville avant Lui, assis sur un ânon, mais jamais un ânon que personne n’avait encore monté. Et lorsque Jésus est mort : « Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis » (Jean 19:38-41). Cette déclaration vient mettre fin au linceul de Turin avec lequel on a supposément enveloppé Jésus.
Sa naissance fut différente — tout comme Sa vie, Sa mort et Sa sépulture — de tout autre homme, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:1-5.
Le dieu de ce siècle est nul autre que Satan, celui par qui : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3). Jésus l’appelle aussi celui par qui : « se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:31-32). Et n’oubliez surtout pas : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, [et qui] fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9).
Il est très révélateur que Satan et ses démons aient la puissance d’aveugler les esprits de tous les non croyants, les empêchant de comprendre les plus simples éléments de l’Évangile de Salut de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais Christ est capable de faire voir les aveugles ! Par la prière : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous », nous dit Paul, dans Éphésiens 1:17-23.
Le désir de Dieu est que toutes les nations viennent à Christ. Alors, Dieu donne à Ses témoins les outils pour vaincre Satan et ouvrir les yeux des aveugles spirituels. Ces outils ne sont pas physiques, mais spirituels. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:11-18).
« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:4-6. Même si, présentement, Satan est plus puissant et plus intelligent que nous ou ceux que nous tentons de convaincre, Dieu est capable de saisir les esprits de ces gens afin de les amener à Christ pendant que nous proclamons Sa vérité, en Son nom et par Sa grâce. Regardez l’approche de Paul dans sa prédication aux païens.
« Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qu’il avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures, touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde, » leur dit Paul, dans Romains 1:1-8.
Paul s’identifie comme serviteur de Jésus-Christ, littéralement comme esclave, lorsqu’il débute ses épîtres ; et il était bien approprié qu’il le fasse de cette façon dans son identification aux Romains. Parce que l’esclave de l’empereur était communément son employé pour annoncer des édits du gouvernement du temps et les gens à Rome comprenaient très bien ce que Paul voulait leur dire. On devait obéir à l’empereur à Rome comme à un propriétaire d’esclave et à un roi, mais il devait être également adoré comme un dieu. Alors, Paul se proclamait esclave d’un propriétaire différent et sujet à adorer un autre Roi, étant adorateur d’un Dieu différent. Paul réalisait qu’il devait convaincre les gens que cette nouvelle doctrine qu’il prêchait viendrait remplacer l’impérialisme de Rome.
Mais il réalisait pleinement que ce challenge serait très vite reconnu et combattu par Rome. Paul lui-même, à peine quelques années auparavant, était debout devant l’empereur Néron, pas comme un esclave impérial, mais comme un esclave du Roi des rois. Longtemps avant que l’exécutant de Néron l’ait libéré pour le Seigneur : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:22-23). Lors de sa conversion, et comme tous les autres croyants, Paul fut racheté à grand prix de l’esclavage du péché par le sang de Christ et remis en liberté. Nous devenons ainsi libres de toute culpabilité, de toute la puissance du péché et de toute pénalité qu’il encourt. Notre réponse volontaire serait de nous mettre sous l’esclavage à notre Rédempteur, faisant de nous simultanément un esclave et un homme libre à notre Roi.
Mais quelle belle bénédiction cet homme et cette femme se méritent en Jésus : « En vérité, en vérité je vous dis, que si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort » (Jean 8:51). Ce passage fut très difficile à expliquer aux commentateurs. La plupart disent que ce passage veut dire qu’un chrétien ne passera jamais par une mort spirituelle. Alors qu’il est vrai qu’un chrétien ayant passé à une nouvelle vie en Christ par la conversion ne verra jamais la deuxième mort spirituelle, dans ce passage, Jésus semble nous parler d’une mort physique. Cela est évident par le fait que les Juifs autour de Jésus L’ont appelé hérétique pour l’avoir prononcé. Car il était certain qu’Abraham et les autres prophètes sont tous morts d’une mort physique.
Christ ne les a pas corrigés en clarifiant Ses Paroles. En dépit du fait que le séjour des morts est plein de ceux qui sont morts en suivant Christ, Il persiste à enseigner que, si quelqu’un garde Sa parole, il ne verra jamais la mort. En réalité, le grec est très emphatique ici. La combinaison des mots pourraient être littéralement traduite « il ne verra jamais la mort physique ». Ce que Christ enseigne ici, c’est qu’un véritable croyant ne verra jamais une vraie mort puisque, pour celui-là, la mort n’est en réalité qu’un « sommeil ». Mais peut-être la clé vers la compréhension de cet enseignement se trouvent-elle dans le mot « voir ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Plusieurs mots grecs sont traduits en français par « voir » mais celui-ci mérite une attention toute spéciale.
Un chrétien ne verra pas la mort avec le même intérêt, car son attention ne sera pas sur les terreurs de la mort, mais sur Celui qui, après avoir enduré tout ce que la mort pouvait offrir, l’a vaincue éternellement. Un chrétien peut regarder sa propre mort calmement avec un intérêt passif, car elle ne détient aucune influence sur lui. « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).
Nous ayant expliqué ce qui arrive à la résurrection en général, nous parvenons à ce qui va nous arriver en particulier lors de la résurrection, à chacun qui serons considérés comme Élus lors de l’avènement de notre Seigneur. « Or, je dis ceci, frères [et sœurs] ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:50-58).
Vous avez ici seulement le récit de la première résurrection des Élus, des gens immortels qui règneront pendant mille années avec Christ, sur la terre. Mais sur qui vont-ils régner ? Aucune mention ici. Pourtant, ce ne pourra être personne d’autres que sur des humains en chair et en os. Christ et Ses Élus qui règneront sur les rescapés de cette effrayante destruction. Donc, des rois immortels prêts à enseigner des personnes issus de la grande tribulation. Les pasteurs, les ministres et les imams n’ont pas de réponses, car, selon eux, il ne restera aucun survivant sur la terre. Tous les humains seront détruits, d’après eux. D’autres prêchent que les immortels s’en iront au ciel pour les mille années. Montrez-moi une seule place dans toute la Bible où les Élus seront au ciel alors que Jésus sera sur la terre dans le Royaume de Dieu ! Attendez la suite et vous saurez ce que ces éloquents messieurs n’ont pas appris au sujet du millénium, mais que vous pourrez savoir.
Vous allez apprendre comment le millénium fut créé par Dieu afin de faire partie de Son Grand Plan Divin.
À suivre…