D.311 – Le ciel ouvert
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Joseph Sakala
Dans Jean 1:45-48, nous lisons que : « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. » Cette remarque a tellement touché cet homme que : « Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » (Jean 1:49-51).
Dans le rêve de Jacob, les anges montaient et descendaient également entre le ciel et la terre. Dans Genèse 28:12-16, nous lisons que Jacob : « eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. Et Jacob s’éveilla de son sommeil, et dit : Certainement, l’Éternel est en ce lieu-ci, et je n’en savais rien ! »
Christ lui avait promis une future réalité dans laquelle Lui-même serait au bout de cette échelle, pour lui montrer qu’Il ne l’abandonnerait jamais. Dans Daniel 9:26, il est écrit : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché… » Au verset 27 : « Il confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » Dans cette prophétie, Jésus venait de confirmer cette alliance, ainsi que le fait que toutes les familles de la terre seraient bénies en Jacob et en sa postérité. Mais la vie de Jésus, comme nous venons de le constater, a été coupée à la moitié de la semaine. Cette prophétie fut aussi accomplie telle que prédite, car Jésus est mort le mercredi, exactement trois jours et demi à partir du début de la semaine et après trois ans et demi de Son ministère.
Par Sa mort sur la croix, Jésus est venu, non seulement pour nous annoncer l’établissement de Son Royaume sur terre, mais également pour nous offrir le moyen d’y entrer, car la chair et le sang ne peuvent entrer dans le Royaume. Jésus à donc versé Son propre sang pour payer la rançon de nos péchés. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé quand il n’y a point de loi. Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de Celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).
Même ceux qui sont morts dans la foi ne pouvaient se reposer qu’en étant portés par les anges dans le sein d’Abraham. (Luc 16:22) et sont maintenant consolés. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps » (Hébreux 10:4)). Jésus avait même prédit la longueur de temps qu’Il serait dans la terre. Dans Matthieu 12:40, Il a prédit : « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. » Alors, Jésus est mort et est ressuscité. « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même » (Hébreux 9:26).
En Esprit, Jésus : « Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes » (Éphésiens 4:8), ouvrant ainsi l’accès au Royaume à tous ceux qui sont morts avant Lui sur le Calvaire. C’est ainsi que fut accomplie cette merveilleuse et extraordinaire scène, dans Psaume 24:6-10 : « Telle est la race de ceux qui le cherchent, de ceux qui recherchent ta face, la race de Jacob. (Sélah.) Portes, élevez vos linteaux ! Haussez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui est ce Roi de gloire ? L’Éternel, le fort, le puissant, l’Éternel puissant dans les combats. Portes, élevez vos linteaux ! Élevez-les, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui est-il, ce roi de gloire ? L’Éternel des armées ; c’est lui qui est le Roi de gloire ! (Sélah.). »
Depuis ce jour merveilleux où Jésus est monté au ciel, Il veille sur Ses enfants sur la terre, pendant que Son travail se poursuit en eux dans la formation de Ses Élus. Mais quand accomplira-t-Il l’autre trois jours et demi de Sa prophétie prédite par Daniel ? Quand finira-t-Il cette dernière semaine de la prophétie ? Nous venons de voir qu’après Son retour au ciel, la formation de Ses Élus se poursuit, mais pendant combien de temps ? Nous ne se savons pas, néanmoins nous avons des signes de ce qui se passerait sur la terre avant Son retour. Dans Daniel 9:26-27, le prophète nous dévoile que : « le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre … et sur l’aile des abominations viendra le désolateur, jusqu’à ce que la ruine qui a été déterminée fonde sur le désolé. » Donc, il est vraiment question de la période de la Grande Tribulation, où Jésus mettra un terme au règne du désolateur, en même temps qu’il terminera la prédication pendant trois ans et demi par Ses Élus.
J’aimerais porter votre attention sur deux choses ici. La Bible David Martin nous donne ceci, à Daniel 9:26 : « Et après ces soixante-deux semaines, le CHRIST sera retranché, mais non pas pour soi ; puis le peuple du conducteur, qui viendra, détruira la ville et le Sanctuaire, et la fin en sera avec débordement, et les désolations sont déterminées jusqu’à la fin de la guerre ». Ce que très peu de gens réalisent, c’est que la Bible ne comporte pas de points, de virgules etc., parce que ces ponctuations ont été ajoutées par les scribes qui ont transcrit la Bible, pour mieux comprendre. Maintenant relisons ce verset pour découvrir comment Dieu a bien écrit Sa Bible afin de cacher Sa vérité jusqu’aux derniers temps, pour la dévoiler ensuite à ceux à qui Il veut bien la révéler. Dans ce verset biblique, Dieu nous parle de deux évènements prophétiques complètement différents qui se passeront en même temps.
D’abord, dans le verset 25, il est écrit : « Sache-le donc et comprends : depuis l’émission de la parole ordonnant de retourner et de rebâtir Jérusalem, jusqu’au Christ, le Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines : les places et les fossés seront rétablis, mais en un temps fâcheux. » Ensuite, au verset 26, nous voyons : « Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. » Ici, nous voyons un autre conducteur qui vient détruire, et la ville et le sanctuaire, et causer les désolations qui sont déterminées jusqu’au terme de la guerre. Cela ne peut être un autre que l’Antichrist, durant la tribulation, car Christ ne revient seulement qu’à la FIN de la tribulation avec Son armée pour mettre un terme à la guerre à Armageddon, non pendant. Donc, nous voyons deux conducteurs, un Conducteur qui vient construire et un conducteur qui vient détruire, et les deux seront reconnus, chacun selon ses fruits, comme disait si bien Jésus.
Dans la première partie de ce verset, Dieu nous explique l’implication de Jésus-Christ dans cette prophétie. « Et après ces soixante-deux semaines, le CHRIST sera retranché, mais non pas pour soi. » C’est arrivé lorsque Christ est mort pour nos péchés et non pas pour les siens. Christ vient confirmer la Nouvelle Alliance et, au bout de trois ans et demi, Il meurt sur la croix, mettant automatiquement fin aux rituels de sacrifices de l’Ancien Testament. Maintenant, Dieu nous amène à la fin des temps pour nous annoncer : « puis le peuple du conducteur qui viendra, détruira la ville et le Sanctuaire, et la fin en sera avec débordement, et les désolations sont déterminées jusqu’à la fin de la guerre. » Le conducteur ici va détruire la ville et le Sanctuaire, et là sa fin se fera avec débordement, et les désolations vont se poursuivre jusqu’à la fin de la guerre. C’est l’Antichrist qui vient détruire Jérusalem.
Allons maintenant au verset 27 où la prophétie revient à Jésus : « Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine… » Christ vient terminer Son œuvre de prédication par Ses Élus, en même temps que le conducteur détruit la ville et le Sanctuaire. « et à la moitié de cette semaine il [l’Antichrist] fera cesser le sacrifice, et l’oblation. Ceux que les Juifs pourraient exercer lors de la construction d’un 3e Temple dont les Juifs ne cessent de parler. « Puis par le moyen des ailes abominables, qui causeront la désolation, même jusqu’à une consomption déterminée, la désolation fondra sur le désolé. » Quand Christ reviendra, Il détruira l’Antichrist et allumera un feu spécial pour lui et personne ne lui viendra en aide. Apocalypse 19:19 : « Alors je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre contre Celui qui était monté sur le cheval, et contre Son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux-prophète qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; et ils furent tous deux jetés tout vifs dans l’étang ardent de feu et de soufre. »
Qu’est-ce qui nous indique qu’il y aurait un « trou » de 2 000 ans entre les premiers trois ans et demi (du ministère de Christ) et les derniers trois ans et demi (la Grande Tribulation) ? Il n’y a pas de « trou » de 2 000 ans entre la soixante-neuvième semaine de Daniel et la fin de cette prophétie, il y a seulement la patience de Dieu. C’est l’apôtre Pierre qui nous le confirme lorsqu’il déclare : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9).
Mais cela nous confirme également que la Grande Tribulation sera de trois ans et demi, et non de sept années comme le prétendent certains groupes qui s’en vont prétendument au ciel, ce qui s’avère faux par Christ Lui-même qui a déclaré que « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13).
Et à la fin de cette tribulation : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17). Mais à quel moment durant la tribulation ?
Allons voir la conclusion de cette magnifique prophétie. D’abord, Paul nous confirme que : « …la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:50-53). Ces deux passages se complètent pour former une seule prophétie. Le temps précis se situe au moment où les Élus de Dieu terminent leur prédication, à la dernière trompette.
Le moment de l’enlèvement est à la dernière trompette (pas sept années avant la résurrection), alors que Dieu voudra les avoir ici-bas à prêcher Sa Parole. Non, ces gens-là s’en vont au ciel, eux, séduits par Satan lui-même ! Pourtant, l’Écriture nous donne trois preuves du contraire. La première se trouve dans Jean 3:13, où Jésus Lui-même a certifié que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Ces gens font alors un menteur de Jésus puisque la Parole de Dieu ne peut être abolie. La deuxième preuve se trouve au Jour de la Pentecôte, dans Actes 2:29, où Pierre a dit : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Et, au verset 34 : « Car David n’est point monté au ciel. » Donc, ces prédicateurs qui s’en vont au ciel, font mentir Pierre, le chef des apôtres.
La troisième preuve se trouve dans 1 Timothée 6:14-16, où Paul déclare à son jeune évangéliste : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir. » Ici, ces prédicateurs traitent Paul de menteur. Et leurs « brebis » croient toujours sauver leurs peaux en allant au ciel, ce qui est purement impossible, d’après les passages inspirés de la Bible. Qui est menteur ?
Dans Proverbes 28:13, nous lisons ceci : « Celui qui cache ses transgressions, ne prospérera point ; mais celui qui les confesse et qui les abandonne, obtiendra miséricorde. » Toute personne, même la plus convertie, commet occasionnellement un péché, que ce soit par omission ou par commission. On ne peut pas le nier car : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous » (1 Jean 1:8). Par contre, si nous péchons, le remède est disponible, puisque : « Si nous confessons nos péchés, il [Dieu] est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Ce pardon est fondé sur le fait que, dans 1 Jean 1:7, nous découvrons ceci : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. »
Le problème chez plusieurs se situe au niveau de la compulsion qui a incité l’enseignant à commettre le péché, car elle le poussera aussi à justifier son péché. Si cela n’est pas possible, il tentera de le cacher, ou simplement de le nier. L’antidote à cette situation est, bien sûr, de confesser son péché et de s’en détourner en prêchant la vérité. Cette confession ne peut toutefois pas prendre simplement la forme d’un aveu général où la personne dit : « Pardonne-moi tous mes péchés. » Il faut être spécifique avec Dieu et nommer le péché en particulier, Lui avouant qu’en effet cette transgression était un péché aux yeux de Dieu. Si elle n’est pas corrigée, elle se mérite par le fait même une punition divine. Se détourner d’un péché ne veut pas seulement dire d’arrêter de le commettre, mais aussi d’arrêter de continuer à y penser ou à désirer y revenir.
Ensuite, il faut adopter l’attitude positive de Paul et ne plus revenir en arrière, mais plutôt nous concentrer sur le prix accordé au bout de notre cheminement spirituel. « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ, » nous dit Paul, dans Philippiens 3:13-14. Et, comme l’a si bien déclaré David, dans Psaume 32:1-2 : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! » N’oublions jamais qu’un ministre qui utilise la Bible pour enseigner est consacré à Dieu. Malheur à lui s’il abandonne la vérité pour prêcher un autre Christ.
Paul a mis les chrétiens en garde contre de tels ministres. Dans Galates 1:6-8, il déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! » Et, comme si ce n’était pas assez, Paul insiste : « Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. »
Dans Lévitique 5:15, il est inscrit : « Lorsque quelqu’un commettra une prévarication et péchera par erreur, en retenant des choses consacrées à l’Éternel, il amènera à l’Éternel en sacrifice pour le délit, un bélier sans défaut, pris du troupeau, selon ton estimation en sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire, en sacrifice pour le délit. » Dans l’Ancien Testament, il y avait plusieurs choses consacrées à Dieu. Comme, par exemple, dans Exode 26:33-35, nous voyons la préparation du lieu saint : « Et tu mettras le voile sous les crochets des tentures ; et là, en dedans du voile, tu feras entrer l’arche du Témoignage ; et le voile séparera pour vous le lieu saint d’avec le lieu très-saint. Et tu poseras le propitiatoire sur l’arche du Témoignage dans le lieu très-saint. Et tu mettras la table en dehors du voile, et le chandelier vis-à-vis de la table, du côté de la Demeure qui sera vers le Midi ; et tu placeras la table du côté du Nord. »
Dans Exode 29:36-37, Dieu dit : « Tu sacrifieras pour le péché, chaque jour, un jeune taureau, pour faire l’expiation ; et tu offriras pour l’autel un sacrifice pour le péché, en faisant expiation pour lui, et tu l’oindras pour le consacrer. Pendant sept jours tu feras expiation pour l’autel, et tu le consacreras, et l’autel sera une chose très sainte ; tout ce qui touchera l’autel sera consacré. » Ensuite, il y avait les sacrifices saints. « Ils mangeront donc ces choses, par lesquelles l’expiation aura été faite pour les installer, pour les consacrer ; mais un étranger n’en mangera point, car elles sont consacrées. S’il reste de la chair de l’installation et du pain jusqu’au lendemain, tu brûleras ce reste au feu. On n’en mangera point ; c’est une chose consacrée » (Exode 29:33-34) ». Et il y avait les vêtements sacrés. « Et tu feras à Aaron, ton frère, des vêtements sacrés, pour sa gloire et pour son ornement. Et tu parleras à tous ceux qui sont intelligents, que j’ai remplis d’un esprit de sagesse, et ils feront les vêtements d’Aaron pour le consacrer, pour qu’il exerce la sacrificature devant moi » (Exode 28:2-3).
Venait ensuite l’onction sacrée avec les instructions précises montrant comment la préparer. Dans Exode 30:31-37, nous lisons : « Et tu parleras aux enfants d’Israël, en disant : Ceci me sera une huile d’onction sacrée dans toutes vos générations. On ne la versera point sur la chair de l’homme, et vous n’en ferez point d’autre de même composition ; elle est sainte, elle vous sera sainte. Celui qui fera une composition semblable, et qui en mettra sur un étranger, sera retranché d’entre ses peuples. L’Éternel dit aussi à Moïse : Prends des aromates, du stacte, de l’onyx et du galbanum, des aromates et de l’encens pur, en parties égales ; et tu en feras un parfum, un mélange selon l’art du parfumeur, salé, pur, saint ; tu en pileras bien menu une partie, et tu en mettras devant le Témoignage, dans le tabernacle d’assignation, où je me trouverai avec toi ; ce vous sera une chose très sainte. Quant au parfum que tu feras, vous ne vous en ferez point de même composition ; ce sera pour toi une chose consacrée à l’Éternel. »
Et, finalement, nous arrivons aux vaisseaux sacrés. Dans 1 Chroniques 22:19, Dieu leur dit : « Maintenant appliquez votre cœur et votre âme à rechercher l’Éternel, votre Dieu ; levez-vous, et bâtissez le sanctuaire de l’Éternel Dieu, afin d’amener l’arche de l’alliance de l’Éternel et les ustensiles consacrés à Dieu, dans la maison qui doit être bâtie au nom de l’Éternel. » Or, toutes ces choses annonçaient la future venue du Messie. Alors, dans Colossiens 2:17, Paul nous déclare : « C’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. » Dans l’Ancien Testament, la concentration portait sur les choses physiques, spécialement sur celles qui étaient considérées saintes et consacrées à Dieu.
Dans le Nouveau Testament, néanmoins, les « choses saintes » avaient été modifiées afin de nous concentrer sur l’éternelle et spirituelle sainteté qui fut jadis l’ombre de la venue de Jésus, dans les cérémonies antérieures. Paul nous dit : « Et qui sait que la loi a été établie, non pas pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans religion et les profanes, pour les meurtriers de père et de mère, et les homicides, pour les fornicateurs, les abominables, les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, conformément au glorieux Évangile du Dieu bienheureux, dont la dispensation m’a été confiée » (1 Timothée 1:9-11).
Notre sainteté nous fut accordée par la foi. Jude 1:20-21 dit : « Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, priant par le Saint-Esprit, conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. » Dieu nous a préparés pour être : « la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Tout est présentement consacré au Seigneur ; alors, celui qui prêche un autre Jésus et ne s’en repent pas sera sûrement déclaré anathème !
Pendant que nous servons le Seigneur sur cette terre : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’Il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints, comme nous dit Paul dans 1 Thessaloniciens 3:12-13.
La Jérusalem sur terre, détruite et rebâtie tout au long des siècles, est sûrement un prototype de la Jérusalem céleste : « la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).
Tout au long de la Bible, Jésus nous promet de revenir sur terre pour établir Son Royaume, mais certains ministres veulent abandonner Christ et aller au ciel, pendant que d’autres seront ici-bas à prêcher l’Évangile. Que font-ils d’Apocalypse 21:2-3 où Jean déclare : « je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » ? « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:25-27).