D.025 – Le jugement du grand Trône blanc

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Apocalypse 20:10-15

Par Joseph Sakala

Dans le message précédent, nous avons vu comment les Élus de la Première Résurrection seront utilisés pour instruire les survivants de la crise des temps de la fin. Ils règneront aussi sur ceux qui naîtront durant cette ère merveilleuse de mille années de paix. Mais à la fin de ce Millénium, nous avons vu une chose curieuse se produire. Satan, qui était enfermé pendant tout ce temps dans l’abîme, est soudainement relâché par Jésus. Il est alors tout à fait logique de se demander : Si Dieu avait si bien enfermé Satan pour annuler sa maîtrise sur les humains pendant mille années, pourquoi Jésus voudra-t-Il faire une chose pareille ?

Dans Apocalypse 20, nous sommes à la fin du Millénium et voilà que certains individus de cette dernière génération résistent toujours et refusent de se convertir. Même avec Satan lié, nous avons ici une preuve évidente que la possibilité de pécher sera toujours présente dans la nature humaine. Il devient alors évident que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume. Subséquemment la simple nature humaine, sans le Saint-Esprit, sera toujours prédisposée à se rebeller contre Dieu. Au verset 7, Satan sera donc relâché de sa prison. Verset 8 : « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. 9Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints, et la cité bien-aimée… »

Imaginez un instant ces gens qui n’avaient jamais connu la guerre depuis leur naissance, et voilà qu’en très peu de temps, Satan réussit à leur implanter dans l’esprit le désir d’attaquer le camp des Saints à Jérusalem. Ils ont pourtant eu toutes les chances de leur côté. Seule leur nature humaine les fait résister à Dieu. Avons-nous encore des doutes à savoir si l’homme, dans son état naturel, est essentiellement bon ou méchant ? Si son cœur est juste ou tortueux ? Le fait que ces gens soient aux quatre coins de la terre, comme nous venons de le voir, semble aussi nous indiquer que, par un libre choix, ils se sont retirés le plus loin possible de l’endroit principal d’où leur venaient les bonnes instructions.

Il y a un vieux dicton qui dit : « Loin des yeux, loin du cœur. » Ces individus rebelles à Dieu préféreront demeurer le plus loin possible du trône de Jésus à Jérusalem. Ils sont identifiés comme Gog et Magog, car ils démontrent exactement la même attitude antagoniste que ces ennemis d’Israël tels que décrits par Ézéchiel dans les chapitres 38 et 39. Ce sont des individus qui refuseront de se convertir à Jésus en dépit du fait qu’ils auront compris qu’Il sera leur seule source de salut, et en dépit de l’atmosphère merveilleux d’un monde quasi parfait dans lequel ils vivront. Une époque où la terre entière sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent.

Mais Satan à peine relâché, ils réagiront immédiatement à sa séduction. C’est un témoignage évident de l’héritage que chaque humain a reçu de nos premiers parents. Ceci nous démontre également que, tant et aussi longtemps qu’on ne naît pas dans une nouveauté de vie par la conversion, notre nature demeure inchangée. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle [la chair] ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas] » (Romains 8:7). Nous en avons la preuve ici, car ces gens non convertis se tourneront immédiatement vers Satan et sa séduction. Ils se formeront une armée pour attaquer les saints.

Quelle erreur stupide ! On peut lire, à la fin du verset 9, qu’ils ne seront pas encore rendus à destination que : « un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. » Pauvres humains, croyant toujours qu’ils pourront se buter perpétuellement à leur Créateur sans en payer le prix, alors que leur salut était pourtant toujours disponible. Ayant réglé le cas de ces rebelles, Dieu va maintenant passer Sa sentence sur l’instigateur de toute cette misère humaine depuis la création du monde.

Verset 10 : « Et le diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Cet événement aura donc lieu mille ans après que la bête et le faux prophète y auront d’abord été précipités. Plusieurs prédicateurs utilisent ce verset pour tenter de prouver que les méchants vont brûler, sans jamais mourir, dans un feu éternel. Pourtant, sauf le diable, les démons et nos deux énergumènes, aucun humain ne se trouve encore dans ce feu. Toute la controverse, dans ce verset 10, provient du verbe être que l’on emploie en français : « …où sont la bête et le faux prophète… » Dans les manuscrits grecs originaux, il n’y a pas de verbe à cet endroit ! On aurait donc dû traduire plus justement par « …où furent la bête et le faux prophète… », ou encore « …où étaient la bête et le faux prophète… ». Cela aurait été plus conforme avec la saine doctrine. On ne peut donc pas se baser sur ce verset pour avancer que la bête et le faux prophète seront toujours vivants dans ce feu et brûleront éternellement !

Mes chers amis, il est impensable qu’un individu puisse se proclamer ministre de Dieu et prêcher une pareille absurdité ! Comme si un Dieu d’amour pouvait Se réjouir à voir brûler des humains, créés à Son image, pendant l’éternité ! Une telle « vérité » ne peut venir que de Satan, très bien introduite dans l’esprit de ses prédicateurs, mais ne provenant certainement pas de Dieu, ni de Ses élus ! Il y a sans aucun doute quelque chose qu’ils ne comprennent pas, ici. D’abord, ce verset 10 couvre une période de mille années. Nous avons vu la Bête et le faux Prophète jetés dans ce feu, allumé par Dieu avant le début du Millénium. Jésus n’aura aucun intérêt à les garder en vie. Le feu va simplement les consumer, car c’est ce que le feu fait normalement : il consume !

Regardez au verset 9 ce qui arrive à Gog et Magog qui veulent attaquer Jérusalem : un feu descend du ciel pour les dévorer ! Le mot utilisé par Dieu est extrêmement bien choisi. Dévorer ne veut pas dire « garder en vie » ! Regardez les documentaires sur les animaux sauvages qui dévorent leurs proies. Je vous garantis que la proie ne souffre pas éternellement. « Ah oui, » vous allez me dire, « mais nous voyons un buisson qui a brûlé devant Moïse sans se consumer ! Et ne voyons-nous pas les amis de Daniel marcher dans une fournaise qui ne les consume pas ? » Bien sûr ! Dans ces deux cas, nous voyons également des miracles où il y a une manifestation divine en faveur de Ses serviteurs ! Vous noterez aussi que les trois amis de Daniel n’ont pas souffert du tout, dans ce feu. « Les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu [de la fournaise ardente], n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:27).

Sachez que la Bête, le faux Prophète ainsi que Gog et Magog ne sont pas des serviteurs de Dieu ! Quand Dieu détruit, Il détruit ! Le feu brûle et consume. Malachie nous dit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds… » (Malachie 4:3). Avez-vous déjà vu de la cendre vivante et immortelle ? Abdias, au verset 16 nous dit : « …elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Dieu ne peut pas être plus clair ! Cendres, brûlés,consumés, disparus comme s’ils n’avaient jamais été. Donc, la Bête et le faux Prophète seront réduits en cendres, comme s’ils n’avaient jamais existé. Mais le feu dans lequel Jésus les précipitera sera maintenu allumé comme un témoignage contre les actions de ces deux antichrists afin de servir d’exemples aux gens qui vivront durant ce Millénium. Ce sera pour eux un rappel continuel de ce que la rébellion contre Dieu produit !

Comment peut-on savoir que ce feu sera maintenu actif ? Simplement parce que, après le Millénium, quand Satan aura fait ses derniers ravages et que le feu du ciel aura dévoré Gog et Magog, Satan sera précipité dans ce même feu où furent jetés la Bête et le faux Prophète, mille années auparavant. Dieu n’allumera pas un autre feu. Ce qui semble mélanger ces érudits, c’est la fin du verset 10 où il est écrit : « et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Mais de qui est-il question, ici ? Qui sont les « ils » ? Ce verset ne nous le dit pas d’une manière claire et sans ambiguïté. Jésus a caché cette vérité ailleurs.

Regardons, dans Matthieu 25:41, les paroles utilisées par Jésus Lui-même pour décrire le sort des maudits : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé [pour qui ?] au diable et à ses anges. » Donc, les humains passeront par la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible, tandis que le diable et ses anges déchus seront tourmentés jour et nuit durant l’éternité ! Notez, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20:10 l’utilisation du mot  « tourmentés » par Dieu, et non « brûlés » pendant l’éternité. Un esprit ne peut pas brûler, mais il peut être tourmenté aux siècles des siècles !

Alors, pourquoi jeter Satan et ses démons dans le feu ? Le but sera de lui faire voir ce qui restera de toute son œuvre de séduction : absolument rien ! De la cendre ! Quelle futilité d’avoir déployé autant d’efforts pendant tous ces siècles pour aboutir finalement avec ses démons dans un feu où il n’y aura plus personne à séduire pendant l’éternité. Pour eux, ce tourment sera intolérable. Le diable et ses démons sont destinés à vivre dans une confusion totale pendant l’éternité. Je suis convaincu que, s’ils avaient le choix, à ce moment-là, Satan et ses démons préféreraient ne plus exister, plutôt que de vivre continuellement dans un tel tourment. À la seule pensée d’un tel jugement les démons doivent sûrement trembler (Jacques 2:19).

Nous arrivons maintenant à un événement majestueux et d’une importance capitale pour des milliards d’individus : la Deuxième Résurrection !

Apocalypse 20:11 « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » Le temps est venu pour Jésus de S’asseoir sur ce grand Trône blanc. Le fait qu’il soit blanc nous indique que c’est un trône de miséricorde, comme le vêtement blanc dans les Écritures, qui symbolise la Rédemption disponible seulement par la grande miséricorde divine. Dans cette scène majestueuse, Jésus est prêt à juger tous les humains, depuis Adam et Ève, et qui n’étaient pas de la Première Résurrection, mille ans auparavant.

La terre et le ciel qui s’enfuient devant Sa face nous indiquent que Son jugement n’est pas dirigé vers la terre, ni vers les puissances célestes, dans les hauts lieux. Le symbolisme utilisé par Dieu ici, nous indique que le cas de la terre et du ciel était déjà réglé. D’abord nous avons vu le jugement contre la terre et ses rebelles par les sept derniers fléaux de la « colère de Dieu ». Nous venons aussi de voir le jugement de Satan et de ses démons, ces puissances célestes, dans les hauts lieux. Donc, seuls les humains sont impliqués dans ce jugement. Le symbolisme utilisé ici devrait nous faire comprendre qu’à ce moment-là, la terre ne peut pas disparaître immédiatement de manière littérale pour faire place à une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Cet évènement unique est cédulé, comme nous allons le découvrir, après la destruction de ceux qui doivent passer par la seconde mort, n’ayant pas été inscrits dans le Livre de Vie.

Pendant le Millénium, la terre sera préparée soigneusement pour devenir un véritable « Jardin d’Éden » dans le but d’accueillir tous ceux de cette Deuxième Résurrection, possiblement quelques 40 milliards de gens, qui seront ressuscités en chair et en os dans un nouveau corps physique en parfaite santé, mais périssable. Ils seront mortels et seront soumis à une période de jugement, car, au moment de leur résurrection, leur sort éternel ne sera pas encore scellé. Il leur faudra donc un habitat physique et fonctionnel afin de poursuivre cette période de jugement. Il sera question de déterminer quelle sera l’éternité réservée à tous ces gens qui, durant l’histoire, n’ont, soit jamais connu Jésus, ou soit qu’ils ne se sont tout simplement pas convertis pour toutes sortes de raisons que Dieu seul connaît.

À entendre prêcher certains télévangélistes, se convertir à Jésus serait la chose la plus facile au monde. Pourtant, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). Or, même si le salut est disponible à tous, il est humainement impossible de l’obtenir sans l’intervention préalable de Dieu le Père qui Se réserve le droit exclusif d’attirer la personne ainsi appelée. La conversion n’est donc pas simplement un sentiment ressenti sous le coup de l’émotion, lors d’une réunion religieuse quelconque et qui disparaît quelques jours plus tard quand la personne a eu le temps de se calmer. La véritable conversion est un engagement dans lequel une personne consent à servir volontairement Dieu au point de Lui donner sa vie. Dans un tel contrat, Dieu Lui-même prend la vie de cet individu en main. Il lui pardonne tous ses péchés antérieurs, met Son Esprit en lui et le donne à Christ comme un futur Élu dans Son Royaume. Je dis bien « futur », car, à partir du moment de sa conversion, le chrétien doit persévérer dans la foi jusqu’à sa mort.

Il ne peut pas se permettre d’abandonner Jésus, de rejeter l’Esprit Saint qui lui a été accordé et de retourner là où il était avant sa conversion. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Donc, recevoir le Saint-Esprit ne sauve pas la personne automatiquement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Il est donc question des prémices, ou la petite récolte, que Dieu, au fil des siècles, S’est soigneusement choisies, une par une, et qu’Il a prédestinées à devenir les futurs Élus de Son Royaume. Dès lors, le cheminement de leur vie a changé complètement, sachant : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Notez que c’est Dieu Lui-même qui décide du moment parfait pour appeler Ses prémices selon Son dessein. « Car ceux que Dieu a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci [Jésus] soit le premier-né de plusieurs frères : et ceux qu’il a prédestinés, Il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, Il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous apercevons clairement le processus par lequel Dieu Lui-même fait passer un futur Élu de Son Royaume.

Tandis que, dans cette Deuxième Résurrection, il est nettement question de personnes qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit et à qui le Saint-Esprit sera maintenant disponible, pendant une période de jugement déterminée par Jésus. Nous sommes rendus à l’époque dont a parlé Jésus quand Il a déclaré : « La moisson est grande : mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson » (Luc 10:2). Au moment de ce jugement du Grand Trône Blanc, les ouvriers (Élus) seront déjà choisis et prêts pour récolter cette « grande moisson ». Vous noterez aussi que le Juge, ici, c’est Jésus et non le Père. Jésus Lui-même nous a déclaré que « le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22).

Retournons dans Apocalypse 20:12 : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu… » Les grands et les petits incluent des individus venant de toutes les sphères de la société. On parle ici des chefs de pays, des présidents de pays, des présidents d’entreprises, des chefs influents de la société et tous ceux pour qui les honneurs, le pouvoir et le prestige étaient leurs seules motivations. Il y a aussi les petits, c’est-à-dire, le commun des mortels, les opprimés, les esclaves, les enfants avortés, ainsi que ceux qui étaient désirés, mais qui sont mort-nés d’une fausse-couche, ou en bas âge. Tous ces morts ressusciteront soudainement et seront devant ce Trône de miséricorde, accueillis par Jésus.

Verset 12 : « …et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Le but de Jésus, ici, est vraiment unique. Ce sera d’offrir le salut à tous ces individus qui ne l’ont pas reçu ou qui ne savaient même pas qu’il était disponible, ni comment. La façon dont Jésus va S’y prendre sera en leur ouvrant des livres  pour les instruire. Dans le verset cité, le mot grec traduit est biblion, qui a le sens de « livre », « parchemin », « rouleau ». Quels livres ? Les 66 livres de la Bible qui leur seront rendus accessibles ! L’expression « des livres furent ouverts » signifie donc que le Saint-Esprit va ouvrir leur esprit pour commencer à comprendre les enseignements des Saintes Écritures. L’instruction initiale sera très simple et directe. On leur dira : « Vous êtes tous coupables, car vous avez tous péché, et le salaire du péché, c’est la mort. Et c’est ce que vous méritez tous ! Car aucun de vous n’est juste, pas même un seul ! » Mais il leur sera clairement expliqué que Quelqu’un est venu pour payer la rançon de tous leurs péchés. Et ce Quelqu’un n’est nul autre que Celui qui est assis sur le Trône devant eux, et qui a le droit, maintenant, de les juger !

Les livres qui leur seront ouverts seront utilisés pour les instruire dans la voie divine pendant cette période de jugement. Et qui va les instruire ? Les Élus de la Première Résurrection ! Les prémices de Dieu qui avaient été données à Jésus, qui ont persévéré dans la Parole de Dieu, et avec qui Il S’est formé un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et qui régneront sur la terre, comme vous pouvez le voir dans Apocalypse 5:10. Avez-vous noté que pas un seul de tous ces ressuscités de la Seconde Résurrection n’est au ciel ? Tout ce jugement se passe sur la Terre ! Aucun n’a une âme immortelle ! Chacun doit passer par une période de jugement afin de déterminer s’il deviendra immortel éventuellement, comme ceux de la Première Résurrection.

Mais nous avons vu qu’un autre livre fut ouvert, celui qui est le Livre de vie. Saviez-vous que bon nombre de prédicateurs croient sincèrement que ce jugement servira uniquement à condamner les pécheurs ? Et que les livres qui seront ouverts seront des livres étalant tous leurs péchés, pour ensuite les jeter dans l’étang de feu afin de mourir une deuxième fois ? Ce serait pour Dieu un exercice de futilité, « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Un seul péché suffit pour mériter cette mort ! Alors, pourquoi garder des registres pour tous les autres ? En effet, on enseigne habituellement dans les églises que les Livres sont des espèces de registres où sont inscrits tous les péchés de chaque individu et qu’ils seront jugés d’après ces péchés.

Pour le véritable chrétien, cela ne devrait avoir aucun sens, car nous comprenons que nous ne sommes pas sauvés par les œuvres de la Loi. Si tel était le cas, pourquoi ouvrir le Livre de vie ? Avez-vous déjà pensé à cela ? Jésus connaît très bien ceux qui y seront déjà inscrits, lors de Son avènement, parce que nous serons enlevés vers Lui, dans les nuées, à Sa rencontre. Les Saintes Écritures nous indiquent également que nous allons par la suite régner avec Lui durant le Millénium. S’il est complet, le Livre de Vie devrait demeurer fermé ! Ouvrir ce Livre durant le jugement de cette Deuxième Résurrection nous indique formellement que Jésus a l’intention d’y ajouter des noms ! Beaucoup de noms !

Sachez que Jésus ne détruira jamais un individu à qui Il n’a pas offert Son Saint-Esprit ! Durant le Millénium, alors que Satan sera lié, le Saint-Esprit sera offert à tous les survivants dans le but merveilleux de les amener au salut. Gardons toujours en mémoire que ce sera une époque où seule la Parole de Dieu sera enseignée par Ses Élus. Une période dans l’histoire de l’humanité très différente de ce que nous voyons présentement, avec des milliers de religions « chrétiennes » toutes en contradictions les unes avec les autres, utilisant pourtant les mêmes Saintes Écritures. Si nous ajoutons à cela toutes les autres sortes de religions invoquant différents dieux, sans oublier celles vouées directement à Satan, nous avons à l’heure actuelle une confusion religieuse entière, intégrale et absolue.

Le Millénium sera complètement différent ! Un seul enseignement sera donné, nous dit Dieu : « Alors, je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). Cela sous-entend que même les rebelles identifiés comme Gog et Magog à la fin du Millénium auront eu accès au Saint-Esprit avant de se rebeller. Ceci nous indique également d’une manière éclatante que l’orgueil, toujours présent dans la nature humaine, les incitera à repousser, non seulement le sacrifice de Jésus, mais aussi le Saint-Esprit, gratuitement offert, par lequel leur salut était assuré. Il n’est donc pas surprenant de voir Jacques, le frère de Jésus nous déclarer : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Seul l’orgueil poussera ces gens à rejeter Dieu d’un commun accord. C’est sur cette faiblesse de caractère que Satan va se concentrer.

Cette partie de la dernière génération du Millénium refusera le Saint-Esprit, malgré l’exhortation de Jésus Lui-même. Nous savons que Dieu ne forcera jamais une personne à recevoir Son Saint-Esprit si elle n’en veut pas. Dieu est miséricordieux, prêt à tout pardonner, incluant l’orgueil, si l’individu veut en toute liberté s’approcher de Son Trône avec un cœur repenti. Jésus Lui-même a dit : « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31). Le péché impardonnable dont Jésus parle, c’est de rejeter Sa vie divine en nous qui est notre seule assurance de ressusciter un jour, afin de faire partie du Royaume de Dieu. Car : « si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Comment quelqu’un pourrait-il pécher contre le Saint-Esprit s’il ne l’a jamais reçu, ou si l’Esprit ne lui a jamais été offert par Dieu ? Nous savons, par les Écritures, que le Saint-Esprit est donné à une personne seulement au moment de sa conversion. C’est une initiative spirituelle qui requiert une compréhension profonde de l’engagement dans lequel cet individu veut cheminer avec son Sauveur. C’est un contrat personnel entre Jésus et ce chrétien et qui est scellé par le Saint-Esprit. Un contrat éternel avec Dieu Lui-même et qui n’a que deux conséquences possibles. Soit que le converti « persévère jusqu’à la fin » de sa vie dans la foi, et il sera sauvé, ou bien il rejette la seule puissance qui pourra le ressusciter à l’immortalité. En rejetant ainsi le sacrifice de Jésus, par lequel le Saint-Esprit lui fut donné, cette personne commet le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais. C’est comme si cet individu crucifiait Jésus une seconde fois. Jésus est mort une seule fois pour tous les péchés du monde. Malheur à celui qui voudrait Le crucifier une seconde fois pour les siens !

Combien de personnes, durant l’histoire humaine, ont vraiment compris cela ? Très peu ! Ceux du Millénium le comprendront sûrement : « car la terre [entière] sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). Alors, ces gens seront sans excuse. Vous savez, le poil me dresse sur la nuque quand je vois certains prédicateurs faire peur aux gens avec leur histoire à savoir que si l’on ne se convertit pas aujourd’hui, tout est perdu ! À quel moment ces ministres comprendront-ils que c’est le Père qui appelle quelqu’un au salut et non un homme ? L’homme doit prêcher la Parole de Dieu et laisser la conversion au Créateur. Qu’on prêche plutôt un évangile d’amour. Cessons d’implanter cette crainte épouvantable de l’enfer dans l’esprit de certaines personnes qui se « convertissent » sur le champ sans réaliser la véritable conséquence de leur geste précipité.

Une conversion sous le coup de l’émotion, pour sauver sa peau, n’a aucune profondeur. En quelle sorte de Dieu ces gens croient-ils ? Comme si Dieu prenait plaisir à donner Son Saint-Esprit à n’importe qui, pour ensuite Se voir dans l’obligation de le retirer et détruire cet individu quand les émotions se calment, et qu’il décide de demeurer comme avant sa « conversion » ! Satan aimerait abondamment cela et ses ministres aussi. Alors, au risque de déplaire à certains ministres, Dieu ne donne pas Son Saint-Esprit à quelqu’un simplement parce qu’il décide de se faire plonger dans un lac ou une piscine. Le baptême est, bibliquement parlant, un acte requis par Dieu pour sonder la sincérité du cœur de cet individu. Mais la décision finale de mettre Son Esprit dans une personne revient toujours à Dieu, qui ne veut pas perdre une seule de Ses créatures. Il est bien écrit, en parlant des membres convertis du Corps de Christ : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16), et non à leur baptême dans une église en particulier.

Dieu est amour ! Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu a ainsi promis le salut à tous ceux qui voudraient se convertir. Mais Dieu est aussi extrêmement patient. Alors : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). C’est par amour qu’Il décide du meilleur moment pour appeler quelqu’un au salut. La grande majorité des humains qui formeront les nations sous le règne des Élus se convertiront durant cette Deuxième Résurrection. Alors, le Livre de Vie sera ouvert pour accueillir tous ceux qui se laisseront librement et volontairement toucher par Sa Parole et qui se convertiront par la suite. Dieu n’attend que cela pour pardonner leurs péchés et leur offrir l’immortalité.

Regardons maintenant la dernière partie du verset 12 d’Apocalypse 20 : « Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Il est évident, selon cette déclaration, qu’avant l’ouverture de ces livres, l’esprit de ces gens n’était pas familier avec ce que ces livres contenaient comme instruction. Alors, il est tout à fait logique qu’une période de jugement sera décrétée pour donner à chacun l’opportunité de connaître son Sauveur, et ensuite de décider librement de vouloir Le suivre et Le servir. C’est ça, l’amour de Dieu ! Ceux qui accepteront cette offre extraordinaire seront à leur tour inscrits dans le Livre de vie. Je suis convaincu que la grande majorité voudra certainement se convertir, tout comme nous l’avons fait quand nous avons découvert Jésus. Dans une telle ambiance où les gens ne seront pas bombardés par des centaines de doctrines d’hommes influencées par les ondes négatives de Satan qui sera alors dans son abîme de feu, il me semble qu’il leur sera beaucoup plus facile de prendre une décision pour suivre Christ.

Aujourd’hui, il est désolant de voir des gens religieux répliquer à cela en disant que ce sera un salut trop facile offert aux gens de cette Deuxième Résurrection. Nous avons vu jusqu’ici que les prémices de la Première Résurrection seront les Élus de Dieu qui régneront éternellement sur les nations qui seront formées par tous les convertis du Millénium et de la Deuxième Résurrection. Donc, tous ceux qui formeront les nations ne pourront jamais porter leur candidature pour faire partie des Élus. Ceux-ci seront déjà en place éternellement depuis la Première Résurrection. Jésus S’est fait très clair là-dessus quand il a déclaré, dans Matthieu 22:14 : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». Voilà pourquoi Dieu a inspiré l’auteur du livre aux Hébreux d’appeler la Première Résurrection « une meilleure résurrection » (Hébreux 11:35).

Ceux qui prétendent que les gens de la Deuxième Résurrection méritent un châtiment éternel alors qu’eux ont mérité leur salut par la foi et leurs œuvres, ne comprennent vraiment pas la bonté et la miséricorde de Dieu. Ils ne comprennent pas non plus la parabole de Jésus qui se trouve dans Matthieu 20:1-16. Il est impossible de mériter notre salut, car le salut est un don gratuit de Dieu, sinon on pourrait aisément se glorifier. D’abord, en tant qu’humains, nous méritons tous la mort. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). C’est comme si ces gens se sentent frustrés dans leur propre justice en voyant Jésus infiniment plus miséricordieux et généreux qu’eux l’auraient été. Ces gens « parfaits » préféreraient se réjouir à voir la grande majorité de la population de l’histoire souffrir atrocement et éternellement dans un feu qui ne les consumerait pas, même si ce feu incluait de leurs propres parents, des frères, des sœurs, des oncles, des tantes, des amis etc. ! C’est vraiment mettre en doute la raison primordiale pour laquelle Dieu a créé les êtres humains.

Dieu voulait Se créer une famille très nombreuse, avec qui Il partagerait Son univers. Cependant, les deux premiers de cette famille, Adam et Eve, avaient décidé de se détourner de leur Créateur pour suivre Satan, et tous leurs descendants ont fait la même chose. Malgré l’entêtement de Ses enfants, Dieu a résolu de les sauver en venant vivre parmi eux dans le corps d’un homme nommé Jésus, qui veut dire Sauveur. Ce Messie : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi en Son sang, afin de manifester Sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:25). Heureusement que le Salut des humains n’est pas fondé sur la vision de certains groupes religieux myopes, mais plutôt sur la vision miséricordieuse du Dieu Tout-Puissant.

Revenons maintenant à la Deuxième Résurrection. Les humains en général veulent faire le bien, et Jésus leur donnera l’occasion idéale pour le prouver en enlevant Satan, l’obstacle principal qui les en empêchait antérieurement. Ce sera une expérience étonnante pour chacun d’eux. Combien de temps durera cette période de jugement ? Amplement de temps pour comprendre et apprendre à assumer les responsabilités que Dieu aura préparées aussi pour eux. Il y a un merveilleux passage, dans Ésaïe, sur les temps de la fin et qui semble… je dis bien semble, répondre à cette question. Allons voir Ésaïe 65:17 où Dieu nous dit : « Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre. » Nous voyons cette même expression employée dans Apocalypse 21:1, tout juste avant la magistrale descente de la nouvelle Jérusalem céleste sur la terre.

Mais avant cet événement, Dieu nous explique par Ésaïe au verset 19 : « Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. » Un temps de paix, libéré totalement de toute influence néfaste de Satan ! Considérons maintenant le verset 20 d’Ésaïe 65 : « Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours… » Peu importe l’âge qu’ils auront lors de la Deuxième Résurrection, qu’ils ressuscitent enfant ou vieillard, il sera alloué à chacun le temps nécessaire pour accomplir ce que Jésus leur proposera afin de se convertir.

Examinons la deuxième partie de ce verset 20, celle qui nous intéresse le plus : « …car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. » Vous avez ici une description de deux sortes de personnes qui se rendent tous les deux à cent ans. Chacun reçoit le même nombre d’années pour se convertir et pour développer le caractère divin en lui, selon ce qui est écrit dans les livres ouverts de la Bible ! Aucun accident mortel ou maladie ne viendra raccourcir leur vie. Tous auront cent ans. Le juste qui mourra à cent ans sera jeune. Pourquoi ? Parce que son nom sera inscrit dans le Livre de vie ! Il est juste ! Il sera donc transformé en être immortel et vivra éternellement. Donc, à cent ans, il sera vraiment jeune !

Vous souvenez-vous, à la fin du Millénium, comment certains continuaient de résister à Dieu, même s’ils n’avaient jamais connu autre chose qu’un temps de paix ? Faire partie de la Famille divine ne les intéressait pas. La même chose se produit ici. Connaissant la nature humaine, il est donc fort envisageable que certains refuseront de se convertir durant cette période de cent ans aussi. Pour quelle raison ? Peut-être parce que pour eux, tout se résume finalement au cœur de l’homme qui refusera de se soumettre à Christ. Le cœur révèle l’attitude d’une personne et son attitude agit sur ses œuvres. Jésus nous dit que chacun recevra une rétribution selon ses œuvres. Alors, la récompense de ceux-ci sera de ne pas être inscrits dans le Livre de vie ! Donc, le pécheur âgé de cent ans sera maudit ! Notez qu’il est toujours vivant, mais il est maudit. Cela nous prouve que le péché sera toujours là jusqu’à la fin.

Nous voici maintenant parvenus au moment crucial où Jésus décide de détruire la rébellion à tout jamais. Apocalypse 20:13 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer [séjour des morts] rendirent aussi les morts qui y étaient… » Et remarquez ce qui suit : « …et chacun fut jugé selon ses œuvres. » Il n’est plus question d’ouvrir des livres afin de les instruire et que leurs œuvres soient encore jugées d’après ces livres. Le sort de ceux-ci est scellé. Même le Livre de Vie est fermé, parce qu’il est désormais complet. Les individus qui viennent de ressusciter, ici, ont déjà eu accès à ces livres et avaient même décidé de se convertir, et Dieu leur avait donné Son Saint-Esprit ! Tout ce qui leur restait à faire, c’était de persévérer dans la foi jusqu’à la fin de leur vie.

C’est ce qu’ils ont volontairement refusé de faire ! Le contrat entre Jésus et nous est aussi simple que ça. On accepte Son sacrifice sur la croix comme la rançon pour nos péchés, et Jésus S’occupe du reste. Mais n’oublions jamais que ce contrat est scellé avec le sang de notre Sauveur. Malheur à celui qui rejette ce sang précieux comme n’ayant plus aucune valeur pour lui ! Lisez attentivement ce qui est écrit dans Hébreux 6:4 : « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, 5Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, 6Et qui [malgré tout cela] sont tombés [pour retourner là où ils étaient avant leur conversion], il est impossible de les renouveler encore une fois pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent [encore une fois] à l’ignominie. » On ne peut pas exposer Christ à l’ignominie une deuxième fois ! Jésus est mort une fois pour tous les péchés du monde.

Paul ne parle pas ici de gens qui se sont convertis sous le coup de l’émotion parce qu’un évangéliste avait affirmé que s’ils ne donnaient pas leur cœur à Jésus tout de suite, ils seraient brûlés éternellement ! Cela n’est pas une véritable conversion. On peut appeler cela « vouloir sauver sa peau ». Cette sorte d’émotion s’éteint habituellement assez rapidement et la personne retourne simplement à sa vie normale, comme avant. On ne parle pas non plus de ceux qui entendent (ou subissent) le témoignage pressant des chrétiens zélés d’églises et qui n’y réagissent pas de la manière que voudraient ces chrétiens se croyant doués de la mission de convertir tout leur entourage. La vraie conversion vient après qu’une personne soit attirée par Dieu, pas par les hommes. Et ceci peut arriver de plusieurs manières. Vous avez tous votre propre histoire sur la façon dont vous avez été appelés par le Père pour être donnés à Jésus.

Mais ce n’est pas tout, nous dit Paul. Cette personne doit goûter aux dons célestes, se sentir appelée par Dieu le Père Lui-même. Quand elle accepte cet appel, elle reçoit le don du Saint-Esprit en elle (c’est ce que signifie ici être « participants du Saint-Esprit »), et devient maintenant disciple de Jésus, réconciliée avec Dieu par Son sang. La personne reçoit la Bonne Parole de Dieu par son étude personnelle de la Bible. Elle reçoit aussi des instructions pratiques dans les sermons, afin de les utiliser dans son évangélisation personnelle à l’extérieur vers des non convertis. On ne peut pas évangéliser des convertis, car ils le sont déjà. On doit toutefois continuer d’instruire les convertis durant leur propre cheminement divin vers le Royaume. Nonobstant, ce sont néanmoins les non convertis qui ont besoin d’être évangélisés.

Donc, notre évangélisation doit se faire à l’extérieur, dans le monde, en apposant en pratique ce que nous avons appris. « Allez donc, » nous dit Jésus, « et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Notez la forme du présent utilisée par Jésus pour nous assurer Sa présence continuelle durant notre évangélisation. C’est là que notre lumière doit briller, et elle doit surtout briller entre frères et sœurs en Christ. C’est ainsi que le chrétien découvre, au travers de son évangélisation, toute la puissance qui lui est réservée par son Créateur pour les siècles à venir.

Quand une personne convertie a goûté à tout ceci, comment pourrait-elle ultérieurement décider de rejeter Jésus ? C’est pratiquement inconcevable ! Mais la possibilité est toujours là, puisque Paul nous en parle. Lorsqu’une personne décide volontairement de saisir toute cette bénédiction qu’elle a reçue et de la rejeter sous prétexte qu’elle n’a plus besoin de Jésus pour être sauvée, elle rejette aussi Son Saint-Esprit. Aucune comparaison avec les gens du monde qui rejettent Jésus simplement parce qu’ils ne sont pas  convertis et ne réalisent même pas ce qu’ils font. C’est exactement à ces individus que Jésus faisait référence quand Il a déclaré : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. » (Matthieu 12:31). Dans Luc 12:10, il est inscrit : « Et quiconque [non converti] aura parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne sera point pardonné. » Paul admoneste également les Gentils convertis de Rome de la manière suivante : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu ; sa sévérité à l’égard de ceux qui sont tombés, mais sa bonté envers toi, si tu persévères dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché. » (Romains 11:22).

N’oublions jamais que pour rejeter le Saint-Esprit, il faut le posséder ! Alors, il est fortement déconseillé de se former une opinion personnelle sur quiconque a commis le péché impardonnable. Seul Dieu connaît le cœur de chaque humain. Ne jouons jamais au petit jeu de décider qui va passer par la seconde mort. Dieu n’est pas impressionné par les ministres qui s’amusent à prêcher cela ! Paul ne juge personne non plus, mais ceci ne l’empêche pas de nous mettre en garde au sujet du péché contre le Saint-Esprit, comme on peut voir dans Hébreux 10:26 : « Car si nous péchons volontairement… » La personne qui pèche et demande pardon à Dieu ne peut pas commettre le péché impardonnable ! Car, peu importe le nombre de fois que nous péchons, Dieu est toujours fidèle pour nous pardonner si nous nous approchons de Son trône de gloire pour confesser nos péchés. Parce que Jésus, notre Avocat, intercède pour nous, comme on peut le voir clairement dans 1 Jean 2:1. Tandis que la personne qui pèche volontairement ne veut plus rien savoir du pardon, parce qu’elle a rejeté le sacrifice de Jésus ! Pourtant, Jésus demeure toujours le seul nom par lequel nous pouvons être sauvé.

C’est comme si cet individu crucifiait Jésus de nouveau pour l’exposer à l’ignominie. Alors, si cette personne pèche volontairement, « …après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, 27Mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires. » Au verset 29, nous voyons que ce châtiment est jugé digne de celui « qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et [par le fait même] qui outragera l’Esprit de la grâce. » Le verset 31 nous dit : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. »

Revenons, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20. Nous venons donc de voir une description détaillée à savoir jusqu’où la méchanceté du cœur humain peut se déchaîner. Dans cette condition, Dieu ne peut plus travailler avec cette personne, car, ayant volontairement commis le péché impardonnable, elle devient complètement inutile dans le merveilleux Plan de Jésus dans Son Royaume. Ayant rejeté Jésus, elle serait malheureuse pour l’éternité, et Dieu ne permettra pas une telle chose. Son nom sera tout simplement effacé du Livre de vie. Son accès à l’immortalité lui sera retiré et cet individu, comme nous dit Hébreux 10:27 se verra devant : « Une terrible attente du jugement et un feu ardent qui doit dévorer les adversaires ». Le mot « dévorer » dans ce verset est exactement le même que celui utilisé par Dieu dans Apocalypse 20:9 où : « Un feu venant de Dieu descendit du ciel pour dévorer » ceux que Satan séduira pendant le peu de temps qu’il sera relâché après le Millénium. Si on considère le nombre de personnes qui ont vécu sur cette terre depuis Adam et Ève, je crois personnellement qu’avec les bonnes instructions reçues, relativement peu de gens seront du groupe à passer par le feu de la géhenne.

Au verset 14, Dieu commence à détruire tout ce qui ne fait plus partie de Son Plan éternel. Rappelons-nous qu’à ce stade, les Élus de la Première Résurrection, tous ceux qui se sont convertis durant le Millénium, et tous ceux de la Deuxième Résurrection qui se sont convertis parce qu’il ont vivement désiré participer au Plan de Dieu sont maintenant immortels. Les seuls qui demeurent encore dans des corps physiques et mortels, ce sont seulement ceux qui sont demeurés rebelles jusqu’à la fin. « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. » Notez que la première chose que Dieu détruit, c’est la mort et le séjour des morts (l’enfer), car, dans l’éternité, ces deux pestes n’auront plus aucun pouvoir sur les êtres immortels. Jésus les jette dans l’étang de feu qu’Il appelle la seconde mort. Le symbolisme est très puissant ici, car Dieu va détruire la mort de façon à ce que Ses Enfants n’aient plus jamais à s’en soucier.

L’apôtre Pierre aussi nous décrit un temps où les méchants périront dans l’étang de feu, au moment où la terre entière deviendra complètement embrasée et purifiée, afin de devenir une nouvelle terre. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Dieu a décrété de ne pas purifier cette terre jusqu’au jour où Son plan pour l’humanité sera terminé. Au verset 10, Pierre poursuit ainsi son explication sur la destruction des méchants : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; et en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée ».

Continuons dans Apocalypse 20 :15 : « Et quiconque ne fut pas trouvé dans le Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Nous voyons ici le sort des rebelles. Ce sera leur seconde mort, comme on peut voir aussi dans Apocalypse 21:8. Si seulement ces gens avaient voulu écouter les Paroles de Jésus Lui-même quand Il a déclaré : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Quand Dieu tue, il n’y a pas de résurrection possible ! Ni de « réincarnation » ! Dieu fait périr et l’âme et le corps dans la géhenne ! C’est fini, comme si cette personne n’avait jamais existé !

De grâce, ne laissez personne vous séduire en vous faisant croire que ces humains rebelles vont brûler éternellement. Le feu consume tout ce qui est physique (et ils seront physiques), exactement comme les crématoriums dans les complexes funéraires. Dieu est amour. Dieu ne pourrait jamais Se réjouir de voir quelqu’un brûler continuellement sans jamais se consumer. Seuls les humains inspirés par Satan peuvent inventer de telles atrocités ! C’est aussi intelligent que de prêcher une réincarnation du pécheur dans un autre corps, le nombre de fois qui sera nécessaire, jusqu’à ce qu’il parvienne finalement à la perfection. Et pour toute récompense, il récolte quoi ? Le nirvana. Il s’éteint pour disparaître dans l’univers pour l’éternité. Quel bonheur ! Non merci ! Je préfère la promesse d’une résurrection dans laquelle je serai membre de la Famille de Dieu pour travailler à embellir et maintenir cet univers que le Père a créé pour Ses Enfants.

Dans Malachie 4:3, Dieu nous dit que les méchants « seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds. » Dans Psaume 37:20, David est inspiré d’écrire : « Car les méchants périront, et les ennemis de l’Éternel seront consumés comme la graisse des agneaux ; ils périront, ils s’en iront en fumée. » Car c’est tout ce qui restera d’eux : de la fumée ! Même le prophète Abdias, au verset 16, nous déclare que ces personnes « seront comme si elles n’avaient jamais été. » Voilà donc le sort de tous les rebelles qui disparaîtront comme s’ils n’avaient jamais existé.

Mais quel sera le sort éventuel de Satan qui est le grand responsable de cette catastrophe épouvantable ? Est-ce que Satan est immortel ? Oui ! Peut-il être détruit ? Je vais peut-être vous surprendre en déclarant que OUI ! Ma réplique est néanmoins simple à comprendre avec quelques explications. Je prends pour acquis que je m’adresse à des convertis, donc je vais m’en tenir strictement à ce que la Parole de Dieu nous révèle sans entrer dans les petits détails. Dans le tout premier verset de la Bible, Dieu nous révèle qu’Il a créé les cieux et la terre. Donc, selon Son propre aveu, tout ce qui existe fut créé par Dieu. En citant les Paroles mêmes de Dieu, je viens également de démanteler toute possibilité pour un chrétien de croire dans une évolution quelconque échelonnée sur des millions ou des milliards d’années, même si bon nombre d’intellectuels veulent croire à cette théorie qui n’a pourtant jamais été prouvée.

Dans Psaume 33:6, nous lisons : « Les cieux ont été faits par la Parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » Et, dans Psaume 148:5, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. » Dans Hébreux 1:3, Paul nous parle de Jésus « …qui, étant la splendeur de Sa gloire [celle du Père] et l’empreinte [l’image] de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… » Donc, tout ce qui existe présentement dans l’univers est soutenu dans son existence par la toute puissante Parole de Dieu. Ceci comprend les anges, les humains, les galaxies, tout et tout.

Lucifer, qui veut dire « porteur de lumière », fut un ange parfait que Dieu voulait utiliser comme une lumière pour instruire dans la vérité les humains qu’Il avait décidé de créer afin qu’ils deviennent les héritiers de Son Royaume, et non Lucifer. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai son Père, et il sera mon Fils ? » (Hébreux 1:5). Au contraire, les anges : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (v. 14). Alors, suite à sa rébellion contre Dieu, Lucifer est devenu Satan (adversaire) et ses anges des démons. À ce stade, Dieu aurait pu facilement mettre fin à l’immortalité de Satan et de ses démons en arrêtant tout simplement de les soutenir en vie par SA PAROLE PUISSANTE.

Sans vouloir insulter qui que ce soit, Dieu amoindrit le diable depuis sa rébellion pour prouver à Sa création qu’au travers de tous les efforts de Satan à vouloir détruire tous les humains, Dieu va amener la grande majorité dans Son Royaume par une conversion à Jésus, grâce à Son sacrifice sur la croix. Un jour, après le jugement du Grand Trône Blanc, quand la grande majorité de l’humanité sera sauvée et que la terre sera purifiée par le feu, Satan ne servira plus à rien. Donc, autant les bons anges seront maintenus immortels par la Parole puissante de Dieu, autant tous Ses enfants convertis seront soutenus immortels par cette même puissance.

Par contre, pour ce qui est de Satan et de ses démons, est-ce possible qu’ils disparaissent simplement de la surface de la terre purifiée dans un endroit réservé par Dieu pour eux, à quelque part dans l’univers où ils seront tourmentés aux siècles des siècles ? Jude, le frère de Jésus semble nous indiquer cela dans Jude 1:6 : « Et qu’il [Dieu] retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure ». Et, au verset 13, nous lisons que ce sont : « des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité ». Il y a un endroit bien connu des physiciens appelé « le trou noir ». C’est un lieu si opaque dans l’univers qu’aucune lumière ne peut y pénétrer. Est-ce dans cet emplacement que Satan, le prince des ténèbres, et ses démons sont destinés ? Nous le saurons sûrement un jour.

Juste avant la Deuxième Résurrection et le jugement du Grand Trône Blanc, nous lisons ceci, dans Apocalypse 20:10 « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Ce passage nous indique que le feu créé pour la Bête et le Faux Prophète sera maintenu comme un témoignage aux ressuscités du sort qui attend Satan et ses démons. Nous savons que les humains seront consumés par le feu, mais Satan et ses démons seront des astres errants dans l’obscurité des ténèbres, tourmentés aux siècles des siècles pour l’éternité. Dieu aurait pu décider de cesser de les soutenir en vie, mais, vu la magnitude de leur méchanceté, ces impies sont réservé pour l’obscurité des ténèbres où ils ne pourront plus faire aucun mal.

Il n’y aura plus de place sur une terre purifiée par le feu, avec la Ville Sainte installée ici bas comme quartier général de l’univers, pour entretenir en vie pendant l’éternité la personnification même de l’impureté, de la méchanceté et de la malédiction dans cette bande de Satan et ses démons. La Bible nous dévoile ce qui suit au sujet de ceux qui n’auront aucune place sur cette terre purifiée par ce feu : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Lisez tous ces qualificatifs et dites-moi si elles ne s’appliquent pas parfaitement à Satan et sa cohorte aussi.

D’ailleurs, je vous pose la question suivante : « À quoi serviraient-ils dans le Royaume de Dieu durant l’éternité ? » Gloire soit rendue à Dieu d’avoir décidé de les envoyer simplement à quelque part dans un abîme d’obscurité, sans aucune puissance, vivant éternellement dans une confusion absolue à méditer sur la futilité de leur travail depuis Adam et Ève. Les Écritures ne peuvent pas être plus claires que cela ! L’éternité dans la joie et la coopération est réservée aux Enfants de Dieu, pour accomplir des projets merveilleux que Dieu nous a préparés d’avance, et non pour se réjouir à regarder brûler des rebelles ! Place alors aux enfants de Dieu !

Notre éternité ne sera bâtie que sur du positif seulement, au cœur d’un bonheur sans fin. Vous souvenez-vous, dans Luc 10, quand Jésus a envoyé soixante-dix de Ses disciples, deux par deux, pour prêcher dans toutes les villes où Jésus devait Lui-même aller ? Après avoir accompli ce que Jésus leur eut donné comme instructions, ils sont revenus tout joyeux, disant : « Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. » (v. 17). Mais Jésus leur a dit : « Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (v. 20). Voilà où devait se situer leur joie : avoir leur nom inscrit dans le Livre de vie ! En tant que disciples de Christ, cela devrait être notre but principal aussi. Rien d’autre n’est plus important que cela ! Jésus connaît nos cœurs et Il nous guide dans notre cheminement jour après jour, afin de garder notre nom bien inscrit dans ce Livre de vie. Le plus grand chagrin pour Dieu serait de Se voir dans l’obligation d’effacer un nom déjà inscrit dans Son Livre.

Alors, à quel moment Dieu inscrit-Il un nom dans le Livre de Vie ? Un indice nous est clairement donné par Paul, qui nous parle de certains de ses compagnons d’évangélisation : « Je te prie aussi, toi mon vrai compagnon, aide-leur, comme à celles qui ont combattu avec moi dans l’Évangile, avec Clément, et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont écrits au Livre de vie » (Philippiens 4:3). Ce verset nous porte à croire que Dieu inscrit le nom d’une personne dans le Livre de Vie lors de sa conversion, ce qui fait pousser des cris de joie par les anges. Jésus a également dit que : « celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du Livre de Vie » (Apocalypse 3:5). Cette déclaration par Jésus nous amène à voir une autre preuve qu’il serait possible à celui qui se convertit de perdre son salut. C’est qu’en cours de route, une personne convertie pourrait rejeter le Saint-Esprit, et ayant ainsi commis ce péché impardonnable, Jésus n’aurait pas d’autre choix que d’effacer son nom du Livre de Vie.

Je ressens le besoin ici de vous mettre en garde contre certains groupes qui prêchent que le nom de tout le monde est déjà inscrit dans le Livre de Vie. Et il faut absolument accepter le sacrifice de Jésus-Christ maintenant, sinon notre nom sera effacé du Livre de vie par Dieu. La crainte générée chez plusieurs par la prédication d’une telle doctrine semble assez efficace pour certains pasteurs, surtout avec des brebis qui ne vérifient pas dans les Saintes Écritures. Je répète, le nom d’une personne est inscrit dans le Livre de Vie lors de sa conversion, au moment où Dieu met Son Esprit en lui. C’est ce que nous avons vu lorsque ce Livre de Vie fut ouvert lors de la Deuxième Résurrection pour inscrire les noms de tous ceux qui se convertiraient librement à Christ. Sans le Saint-Esprit il est impossible d’être inscrit dans ce précieux Livre. Il faut aussi, par conséquent, commettre le péché impardonnable avant que le nom soit effacé du Livre de Vie.

Voilà pourquoi, lors de la Troisième Résurrection, le Livre de Vie ne sera pas ouvert, puisqu’il sera complet. Cette résurrection est donc destinée exclusivement à la destruction de ceux qui, malgré tous les efforts de Dieu pour les sauver, ont persisté jusqu’à la fin à rejeter et Jésus et le seul Esprit par lequel l’immortalité leur était disponible. Des individus qui ne veulent plus ou qui n’ont jamais voulu accepter que Jésus soit le seul nom par lequel nous puissions être sauvés. Donc, je suis désolé pour eux, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Lors de notre conversion, le salut nous a été présenté gratuitement. Rejeter Christ, c’est rejeter la vie éternelle.

1 Jean 5:11 : « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. » Jésus avait raison de dire « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Au verset 12 de 1 Jean 5 : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. » Regardez maintenant cette assurance qu’Il nous donne au verset 13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Donc, si notre nom demeure dans le Livre de vie, nous entrerons dans l’éternité ! C’est aussi vrai que le soleil s’est levé ce matin !

Pour ceux qui refuseront que Christ vive en eux, leur sort ultime sera la destruction par le feu. La décision finale, mes amis, appartient toujours à l’individu et non à Dieu, car Dieu « use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance. » (2 Pierre 3:9). Jésus veut que tous les humains fassent partie de Sa famille pour voir l’accomplissement de Ses promesses dans ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre purifiée qui sera notre demeure éternelle. Voilà le sujet de notre prochain article : ceux qui sont inscrits dans le Livre de vie de l’Agneau. « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

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