D.434 – Quelle sorte de travail?
Par Joseph Sakala
En regardant les différents prédicateurs à la télévision, nous constatons que chacun semble bâtir sur un fondement différent. Pourtant, Paul nous déclare : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » (1 Corinthiens 3:11-15).
Ces versets clés nous donnent le principe par lequel Dieu va évaluer notre travail au jour où tous les prédicateurs seront assembles devant le Seigneur, lors de Son avènement. « En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de nous ne meurt pour soi-même. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ » (Romains 14:7-10).
« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:10-12. Nous savons aussi que les non croyants seront jugés plus tard.
Donc, ce jugement n’est seulement que pour les convertis, car lorsque le feu va purifier nos œuvres, si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Mais si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au-travers du feu (1 Corinthiens 3:14-15). Notez bien que nous sommes tous appelés, en tant que convertis, à un ministère dans l’œuvre de Dieu, chacun selon le don qu’il ou elle a reçu. Ainsi, il ne faut pas se comparer les uns aux autres, car Dieu nous juge selon un autre critère pour notre récompense. Ce n’est pas selon la quantité de travail accompli, ni le nombre de contacts que nous avons faits pour Christ, ni le nombre d’étudiants enseignés à l’école, ou le montant d’argent donné aux missions. Notre récompense ne sera pas basée sur la variété d’ouvrage accompli, car tout travail est éligible aux récompenses célestes dans le ministère de l’Évangile.
Le critère qui sera utilisé pour soupeser la valeur éternelle sera fondé sur ce qu’a été notre attitude en accomplissant le travail. Quelle a été notre motivation, notre sincérité, notre dédicace et notre vénération dans le travail pour Christ. Le mot œuvre utilisé dans la Parole nous convie au sens de qualité plutôt que de quantité. Qu’est-ce que cela donne de prêcher à une foule de 25 000 personnes dans un auditorium si le message prêché contient des erreurs volontaires dans le but de séduire. Jésus Lui-même a déclaré : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16:10-12).
C’est pourquoi Jésus était très sérieux lorsqu’Il a dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Alors, : « Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, ne servant pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes ; mais avec simplicité de cœur dans la crainte de Dieu. Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur » (Colossiens 3:22-24).
Pour accomplir les œuvres selon la volonté divine, dès notre baptême, nous avons une puissance en nous, nous donnant la force pour exécuter Ses travaux : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons… » (Éphésiens 3:19-20). Cette assurance fantastique de la puissance illimitée de Dieu de répondre à nos prières est liée à l’unique puissance (dunamis en grec) qui travaille en nous. Paul a utilisé ce mot deux fois dans la même épître.
La première fois pour nous dire : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Et également dans Éphésiens 3:7 où Paul déclare : « Duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donné par l’efficace de sa puissance. » Un tel pouvoir en nous n’est nul autre que la présence de Dieu Lui-même.
Sa toute première présence est dans la prière modèle de Jésus dans Matthieu 6:13, où Jésus a déclaré : « Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » C’est cette puissance que nous recevons lorsque nous en venons à vraiment croire en Jésus au-travers de l’Évangile. « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite, » nous déclare Paul, dans Romains 1:16. Et il en fut ainsi depuis l’accomplissement de la promesse de Jésus lorsqu’Il dit à Ses disciples, dans Actes 1:8 : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Cette puissance remarquable de Dieu nous est communiquée par le Saint-Esprit. À cause de cela, nous pouvons être remplis de Sa joie et de Sa paix : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit, » nous dit Paul, dans Romains 15:13. Et en plus, Dieu nous fournit une sécurité : « Qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:5-9).
Avec une telle source de puissance spirituelle illimitée travaillant au-dedans de nous, Dieu est capable d’accomplir bien au-delà de ce que nous pourrions imaginer, alors que Dieu peut œuvrer au-travers de ceux et de celles qui sont soumises à Sa volonté. Parce que Sa fondation est Christ. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). La seule fondation solide, soit pour une institution chrétienne ou une vie chrétienne individuelle, est Jésus-Christ. Aucune autre fondation ne pourra subsister au jour du jugement. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:13).
Il est donc vital de bâtir sur la fondation que Christ Lui-même a établie. En premier, nous devons reconnaître avec l’apôtre Paul que : « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. Et encore : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point » (Hébreux 1:9-12). Jésus est le Créateur de tout ce qui existe et Il est ainsi Seigneur sur tout.
En deuxième lieu, nous devons reconnaître avec Pierre que : « si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:17-21). Son travail prédestiné de la rédemption des humains fut donc fondamental, même avant la fondation du monde.
Finalement, il y a la Parole de Dieu qui existe comme fondation de toute chose avant même la création et la rédemption des humains. Donc, Jésus a déclaré : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. ll est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc » (Luc 6:46-48).
Le Seigneur Jésus-Christ est la véritable fondation, car Il a Lui-même posé toute fondation sûre. Jésus a tout créé. Son sang précieux a été versé comme rançon pour tous les humains et Sa Parole écrite par Son Esprit Saint nous révèle tout ce qui est nécessaire pour bâtir une belle vie chrétienne dans Son ministère. Aucune autre fondation ne subsistera et : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face, » nous dit Psaume 11:3-7.
Maintenant, voici le travail de Christ, fondé sur une période de quarante jours : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi » (Actes 1:3-4). Il est très intéressant de noter comment les Écritures se réfèrent à des périodes de quarante jours pour amener un point. Il y a neuf différentes périodes de quarante jours citées dans les Écritures et il est également cité que quarante jours sont 1/9 d’une année lunaire/solaire de 360 jours. Ainsi, le total de neuf périodes de quarante jours est égal à une année idéale, bibliquement parlant.
Voici les neuf périodes de quarante jours citées dans votre Bible comme des périodes de travail par Dieu. L’intense pluie du Déluge dans Genèse 7:12-17, où nous pouvons lire : « Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. En ce même jour-là, Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, et la femme de Noé, et les trois femmes de ses fils avec eux, entrèrent dans l’arche, Eux, et tous les animaux selon leur espèce, et tout le bétail selon son espèce, et tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, et tous les oiseaux selon leur espèce, tout petit oiseau, tout ce qui a des ailes ; ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. »
La deuxième séquence de quarante jours arriva lorsque Dieu donna la Loi à suivre pour la première fois. Dans Exode 24:18, nous lisons : « Et Moïse entra au milieu de la nuée et monta sur la montagne ; et Moïse fut sur la montagne quarante jours et quarante nuits. » Et dans Deutéronome 9:9-11 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. Et il arriva qu’au bout de quarante jours et quarante nuits, l’Éternel me donna les deux tables de pierre, les tables de l’alliance. »
La troisième séquence, c’est lorsque Dieu fut obligé de leur répéter la même loi. Dans Exode 34:28-29 : « Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea point de pain et ne but point d’eau ; et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Or, lorsque Moïse descendit de la montagne de Sinaï, les deux tables du Témoignage étant dans la main de Moïse, qui descendait de la montagne, Moïse ne savait point que la peau de son visage était devenue rayonnante, pendant qu’il parlait avec Dieu. » « Car je craignais la colère et la fureur dont l’Éternel était enflammé contre vous pour vous détruire ; et l’Éternel m’exauça encore cette fois. Je me prosternai donc devant l’Éternel les quarante jours et les quarante nuits, durant lesquels je me prosternai, parce que l’Éternel avait dit qu’il vous détruirait ; et je priai l’Éternel, et je dis : Seigneur Éternel, ne détruis pas ton peuple et ton héritage, que tu as racheté par ta grandeur, que tu as retiré d’Égypte à main forte, » déclara Moïse, dans Deutéronome 9:19, 25-26.
La quatrième séquence fut lorsque les espions que Moïse avait envoyés sont revenus. Dans Nombres 13:24-26 : « ils vinrent jusqu’au torrent d’Eshcol, et y coupèrent un sarment avec une grappe de raisins, et ils la portèrent à deux avec une perche, ainsi que des grenades et des figues. On appela ce lieu Torrent d’Eshcol (Torrent de la grappe), à cause de la grappe que les enfants d’Israël y coupèrent. Or ils revinrent d’explorer le pays au bout de quarante jours. » Mais parce qu’ils ont donné un mauvais rapport sur le pays, dans Nombres 14:34-35, Dieu leur dit : « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. Moi, l’Éternel, je l’ai dit : Je ferai ceci à toute cette méchante assemblée, qui s’est réunie contre moi ; ils seront consumés dans ce désert, et ils y mourront. » Mais Josué, fils de Nun, et Caleb, fils de Jephunné, survécurent, d’entre ces hommes qui étaient allés pour explorer le pays (v. 38), parce qu’ils étaient les seuls à amener un rapport positif du pays à Moise.
La cinquième fut l’opposition de Goliath contre Israël. « Et David allait et revenait d’auprès de Saül pour paître les brebis de son père, à Bethléhem. Et le Philistin s’approchait matin et soir, et il se présenta ainsi pendant quarante jours » (1 Samuel 17:15-16). « Et comme David parlait avec eux, voici, l’homme qui se présentait entre les deux armées, le Philistin, de Gath, nommé Goliath, monta hors des rangs des Philistins et prononça les mêmes discours ; et David les entendit. Et tous ceux d’Israël, à la vue de cet homme, s’enfuyaient de devant lui, et tremblaient de peur » (vs 23-24). « Alors David parla aux gens qui étaient avec lui, et leur dit : Que fera-t-on à l’homme qui aura tué ce Philistin, et qui aura ôté l’opprobre de dessus Israël ? Car qui est ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter les armées du Dieu vivant ? » (v. 26). David dit encore : « L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera de la main de ce Philistin. Alors Saül dit à David : Va, et que l’Éternel soit avec toi ! » (v. 37).
« Alors, David prit en sa main son bâton, et choisit dans le torrent cinq cailloux bien polis, et les mit dans la panetière de berger qu’il avait sur lui, et dans sa poche; et, sa fronde à la main, il s’approcha du Philistin » (v.40). « Et le Philistin dit à David : Suis-je un chien que tu viennes contre moi avec des bâtons ? Et le Philistin maudit David par ses dieux » (v. 43). « Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées » (v. 45). « Et comme le Philistin, s’étant levé, venait et s’avançait à la rencontre de David, David se hâta, et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde, et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre » (vs. 48-49).
La sixième séquence de quarante jours eut lieu lors du voyage d’Élie à Horeb. Dans 1 Rois 19:7-8, on peut lire : « Et l’ange de l’Éternel revint une seconde fois, et le toucha, en disant : Lève-toi, mange ; car le chemin est trop long pour toi. Il se leva donc, et mangea et but. Et, avec la force que lui donna ce repas, il marcha quarante jours et quarante nuits, jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu. »
La septième séquence fut celle de Jonas qui, après avoir passé trois jours et trois nuits dans le ventre du gros poisson, est allé à Ninive. « Et Jonas commença de pénétrer dans la ville le chemin d’une journée ; il criait et disait : Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! Et les gens de Ninive crurent à Dieu ; ils publièrent un jeûne et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands d’entre eux jusqu’aux plus petits » (Jonas 3:4-5).
La huitième fut la tentation de Christ dans le dessert. Dans Matthieu 4:1-4, nous lisons : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Dans Marc 1:12-13, nous lisons : « Et aussitôt l’Esprit poussa Jésus au désert. Et il fut là au désert quarante jours, étant tenté par Satan ; et il était avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient. » Finalement, dans Luc 4:2, nous lisons : « Où il [Jésus] fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là ; mais après qu’ils furent passés, il eut faim. »
Nous arrivons maintenant à la neuvième séquence de quarante jours, dans Actes 1:3-8, où nous pouvons lire : « Auxquels aussi, après avoir souffert, il [Jésus] se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Chacune de ces périodes fut un temps de test intense pour une ou plusieurs personnes de Dieu, sauf la dernière. Car cette dernière englobait la Judée, la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. Après Sa résurrection, Ses disciples devaient triompher en prêchant l’Évangile au-travers d’un temps que Ses Élus n’avaient jamais connu. Jésus pouvait Se montrer vivant éternellement à Ses disciples en leur promettant la même victoire. Et même une vie entière est contrebalancée par une éternité de bénédictions. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:18-21).
Cependant, ce Christ dont nous attendons la venue ne fut pas toujours désiré par Ses concitoyens : « Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous » (Luc 19:14). Dans cette parabole utilisée par Christ nous voyons les véritables sentiments que ces citoyens avaient pour leur Sauveur. Même aujourd’hui, ils refusent Son intervention dans les affaires des hommes au point de Lui dire carrément : « Nous ne voulons pas que Jésus règne sur nous ! » Mais Jésus est Roi et, quand Il reviendra, Ses ennemis seront mis a mort. (v. 27). Le premier titre qui Lui fut assigné fut Roi des Juifs. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer » (Matthieu 2:1-2).
Mais, longtemps avant, Jésus était Roi de la Création. Psaume 47:8 nous déclare : « Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez le cantique ! » Et, dans Psaumes 95:3-6, nous lisons : « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. » Jésus est également Roi de notre rédemption, apportant le salut au monde qu’Il a créé. Dans Psaume 74:12, nous apprenons : « Mais Dieu est mon Roi de tout temps, lui qui opère des délivrances au milieu de la terre. » C’est le Père : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14).
Dans 1 Timothée 1:16-17, Paul nous dit : « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Jésus est le Roi des Saints. Voilà pourquoi, dans Apocalypse 15:3, nous pouvons lire : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! »
Paul nous exhorte simplement : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16). Une preuve évidente que personne ne peut aller au ciel. Dans Apocalypse 5:11-12, l’apôtre Jean nous déclare : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : l’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. » Voilà la joie que nous attendons, lors de Son avènement.