D.543 – Une leçon de Thomas Edison
Par Joseph Sakala
Thomas Edison demeure pour plusieurs un des plus grands innovateurs de l’histoire. Il a à son crédit l’invention de la lumière incandescente, le phonographe, le cinéma et plusieurs autres inventions qui ont été très utiles à l’humanité. Edison a fait face à plusieurs obstacles et diverses critiques pendant la mise en œuvre de ses inventions, mais ce fut par sa résilience qu’il a finalement atteint le succès. Ce monsieur nous a prouvé que, si nous sommes prêts à fournir l’effort nécessaire, nous aussi pouvons développer la persévérance pour réussir dans nos entreprises.
Thomas Edison a développé plus de 1 000 brevets, qui nous ont fourni beaucoup de nos inventions modernes. Une de ses idées moins connues a été la machine automatique pour compter les votes dans une élection au Congrès. Dans ses observations, pendant un vote du Congrès, Edison avait remarqué que chaque individu devait se lever et aller voter individuellement, ce qui lui semblait extrêmement inefficace. Utilisant son ingénuité, il inventa un système plus adéquat et automatique, puis le présenta au Congrès. Mais sa joie fut de très courte durée, car le Congrès a rejeté son idée comme absurde et contraire au bon sens. Ces messieurs avaient la préférence politique de voter à haute voix, au lieu du système automatique qui leur fut proposé.
Cela n’a pas empêché M. Edison de continuer ses efforts. Est-ce que ces sentiments d’insuccès l’ont découragé ? Pas du tout, au contraire, il marcha de l’avant avec patience et enthousiasme. Il avait même déclaré : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 manières qui ne fonctionnent pas. » Comme tout bon entrepreneur, Thomas Edison a persévéré et rechercha de meilleurs résultats futurs. Il avait, par contre, appris à ne jamais inventer quelque chose que le consommateur ne voudrait pas acheter. Si ce n’eut pas été de sa persévérance et de ses mésaventures, nous n’aurions pas connu la Compagnie Générale Électrique dont il était le père fondateur.
Chaque jour apporte ses possibilités d’épreuves, d’obstacles et d’échecs qui nous découragent dans nos bonnes activités. Parfois la pression devient tellement intense que nous voudrions tout abandonner. Nous pourrions avoir des talents uniques à développer, desquels nos temps modernes tenteraient de distraire l’accomplissement. Nous pourrions être tellement surchargés par les épreuves quotidiennes que nous négligerions de réaliser nos buts les plus précieux. En d’autres occasions, nous avons pris de mauvaises décisions qui nous ont causé des échecs dans la vie, mettant sur notre chemin encore plus d’obstacles à surmonter.
Alors, que faire ? Est-ce qu’on doit céder aux contingences de la vie et tout abandonner ? Mais pas du tout ! La Bible, la pensée écrite de Dieu, nous enseigne que tout ce qui vaut la peine d’être fait nous amènera des obstacles. Proverbes 24:10 nous déclare : « Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force sera petite. » Une bonne façon pour développer l’endurance dans nos combats de tous les jours est d’observer les commandements de Dieu. « Car le juste tombera sept fois, et il sera relevé ; mais les méchants sont précipités dans le malheur » (Proverbes 24:16).
Dans Matthieu 19:16-19, nous lisons : « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Psaume 34:19-20 nous dit : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous. »
En apprenant d’Edison la leçon de patience et de persévérance, nous apprendrons 10 000 façons ou situations qui ne marchent pas. Cependant, en observant les lois de Dieu avec l’aide de Jésus, nous resterons fermes sur la véritable voie qui nous mènera vers le succès physique, mais surtout spirituel. Même dans les moments de danger, nous pouvons atteindre le succès divin en étant diligents et patients, en endurant les épreuves de la vie et en obéissant aux commandements de Dieu. Nous pourrions collectivement encourager notre famille et nos amis en établissant d’abord un exemple positif. Thomas Edison a persévéré en voyant au-delà des circonstances et en recherchant toujours un avenir plus positif. Apprenons sa leçon d’une manière magnifiée, en nous servant de la Parole de Dieu et en demeurant des serviteurs fidèles à Christ.
Pendant que nous étudions la vie d’un homme dévoué, j’aimerais vous raconter l’histoire de quelqu’un qui avait été surnommé « le Vieux Demain », un patriote d’état canadien. À Kingston, en Ontario, dans le vieux cimetière Cataraqui, on pourrait facilement passer à côté d’une pierre tombale en granit sur laquelle il est inscrit simplement : « John Alexander MacDonald, 1815-1891, Au Repos ». Dans ce cercueil, se trouve le corps d’un Canadien qui fut la force derrière la création du Dominion du Canada. MacDonald était un homme talentueux, visionnaire, qui travaillait très fort et qui a laissé deux grands héritages : l’unification des Colonies britanniques du Nord-est, dans l’Amérique du Nord, en une seule nation ; puis l’expansion de cette union au-travers du continent jusqu’au Pacifique et l’Océan arctique.
MacDonald est né à Glasgow, en Écosse, en janvier 1815. Cinq ans plus tard, ses parents sont venu s’installer à Kingston, ville située dans ce qui était appelé le Haut-Canada. Son habileté fut considérable, et il fut choisi pour travailler dans une firme légale à l’âge de 15 ans. À 20 ans, il fut accepté dans la Law Society of Upper Canada. À cette époque, ses visions politiques furent façonnées par une brève rébellion dans le Haut-Canada, influencée et supportée par les Républicains au sud du pays. Alors qu’il aidait à calmer la rébellion, il défendit quelques-uns des rebelles, se bâtissant ainsi une réputation d’avocat de la défense.
Dans les années 1840, MacDonald fut élu à la Législature du Haut-Canada. En 1854, il est devenu Premier Ministre. MacDonald continua sa pratique légale durant toute sa carrière politique. Pendant qu’il défendait vigoureusement le droit des individus qui avaient des dissensions ou des désaccords avec le gouvernement, MacDonald cherchait toujours des opportunités pour créer des coalitions entre les parties politiques et les gens d’affaires pour accomplir ses grands projets. MacDonald était assez audacieux pour prendre de dures décisions et assez sensible pour faire taire son orgueil et appuyer une cause valable. Dans un pays souffrant d’une forte division entre les colons anglais et les colons français, MacDonald, qui parlait le français, s’est acquis des partenariats avec le Canada-Français, et notamment avec le « Père de la Confédération », Georges Étienne Cartier, et ensembles ils ont réussi à unir deux peuples par une vision commune.
Ayant la vision de grandes solutions et la manière de les réaliser, il a employé sa grande habileté et sa sagesse, faisant également preuve de beaucoup d’humilité et de la capacité d’inspirer. Voici une histoire racontée par un ancien Premier Ministre, John Turner, qui illustre très bien cette qualité de MacDonald. David Thompson, membre du Parti Libéral du Canada, revenait tout juste au Parlement après une longue absence, suite à une maladie. Thompson a raconté : « Le premier homme que j’ai rencontré fut Edward Blake, leader libéral, qui m’a simplement salué en passant, comme s’il avait oublié que j’étais en convalescence. Ensuite, j’ai rencontré Richard Cartwright, un autre libéral, qui fut aussi froid. Subséquemment, j’ai rencontré Sir John A. MacDonald qui traversa immédiatement la Chambre, me donna une tape sur l’épaule, me saisit la main et me dit : “Davy, je suis content que tu sois de retour. J’espère que tu vivras longtemps pour voter contre moi.” C’était assez difficile de ne pas suivre un tel homme. »
Suite à l’élection américaine de 1864, les Républicains, pour calmer les Irlandais américains, avaient proposé le Canada Annexation Bill, en juillet 1866. La crainte de l’annexion du Canada par les États-Unis, était le plus grand facteur qui a permis à MacDonald et à ses alliés de former un consensus contre l’union. Par conséquent, en 1866, le Parlement britannique a passé la loi British North America Act que MacDonald avait formulée lui-même dans sa quasi totalité. Alors, le 1er juillet 1867 fut choisi comme date de la naissance du Dominion of Canada. MacDonald était le choix évident pour devenir le Premier Ministre. Plusieurs contretemps l’attendaient, mais sa vision, sa patience et sa volonté de respecter l’opinion des autres lui ont permis de devenir une force unificatrice.
MacDonald a placé son centre d’intérêt sur l’expansion de la Confédération vers l’ouest jusqu’à l’océan Pacifique. Il mena le groupe qui mit le Manitoba au monde, en 1870, suivi de l’addition de la Colombie-Britannique, en 1871. Ce dernier ajout fut accompli par la promesse d’un chemin de fer transcontinental, le plus grand projet jamais entrepris par un gouvernement canadien, nécessitant des fonds massifs. Dans le processus, MacDonald et son gouvernement se sont faits prendre dans un scandale financier qui eut comme résultat une défaite de son gouvernement, en 1873. Mais, malgré cela, il revint en 1878 et reprit le pouvoir, car la population cherchait un visionnaire qui pouvait livrer la marchandise.
MacDonald a été réélu lors des quatre élections suivantes, stabilisant la jeune nation. Il croyait en un gouvernement central n’ayant pas peur de dépenser l’argent sur des projets d’intérêt national. Il fut présent dans l’établissement d’un corps de police nationale, qui deviendrait par la suite la Royal Canadian Mounted Police (la Police montée canadienne), afin d’amener l’ordre dans l’ouest du pays. Il fut impliqué dans une crise nationale lors d’une rébellion dans le Nord-Ouest canadien. Ces affrontements exigeaient beaucoup de fermeté et de jugement dans la prise de ses décisions.
MacDonald a développé beaucoup d’endurance au travers des nombreuses épreuves, tant comme Premier Ministre du Canada que dans ses épreuves personnelles. Son premier enfant mourut à treize mois, et son épouse Isabella fut frappée d’une maladie débilitante qui la fit mourir treize ans plus tard. MacDonald, ébranlé par ces évènements, fut un mari fidèle et un père aimant. Dix années plus tard, suivant le décès de son épouse Isabelle, il s’est remarié. Il a profondément aimé sa nouvelle épouse Susan Anges, mais tous deux furent bientôt dévastés lorsque naquit leur fille sévèrement handicapée. Il fit tous les efforts possibles pour être avec sa famille.
Adèle Perry, dans The Mounted Police and Prairie Society 1873-1919, écrivait ceci : « Pendant que le Premier Ministre MacDonald était aux prises avec la maladie de son épouse, ses finances personnelles et plusieurs problèmes nationaux, il a retardé l’autorisation de la police occidentale jusqu’au moment où tout est redevenu convenable. Cela fit en sorte que le Commissaire Irving de la North West Mounted Police, dont les opérations furent retardées aussi, en référa à MacDonald comme du « Vieux Demain ». Et ce surnom lui est resté collé sur le dos !
John A. MacDonald avait comme caractéristique d’éviter les situations difficiles et d’attendre jusqu’au bon moment pour atteindre le succès. L’histoire souligne sa sagesse d’attendre avant de résoudre des problèmes jusqu’au moment le mieux indiqué. En fin de compte, MacDonald a accompli presque toutes ses visions. Le sénateur canadien, Hugh Segal, a écrit ceci à son sujet : « Il pouvait toujours bâtir une coalition sur un problème qui urgeait … C’était sa plus puissante réussite. Il y a toujours un point, dans chaque débat partisan, où il faut prendre du recul afin de réaliser qu’il y a encore plus … et on appelle cela la loyauté envers son pays. »
Le « Vieux Demain » a donné à sa jeune nation une vision et du leadership. MacDonald n’était pas sans défaut et sans faiblesse, mais le manque d’amour pour son pays et pour sa famille ne figurait pas parmi eux. La sincérité, la vision, la création d’équipes, la détermination et l’intégrité sont ce que Dieu cherche également parmi Ses futurs leaders. Et ceux qui sont prêts à travailler pour perfectionner leur caractère et annoncer le règne de Dieu sur cette terre, tout en attendant qu’Il choisisse le bon moment de Son retour, seront les Élus de Son gouvernement. Cela pourrait bien être votre destin. Car c’est le seul espoir d’un monde qui souffre.
Ceux qui croient en la Parole de Dieu comprennent que Jésus nous a révélé que notre monde allait passer par des moments traumatisants dans les années qui précéderaient Son second avènement. Aujourd’hui, il y a des centaines de millions de personnes qui souffrent dans le monde et, malgré que plusieurs agences et individus tentent de les aider, la souffrance continue. Jésus nous a avertis que, dans les derniers jours, il y aurait une séduction religieuse suivie d’une persécution et plusieurs guerres régionales ; de la violence ethnique, une famine sans précédent suivie d’une épidémie se transformant en pandémie mondiale qui ferait mourir le quart de la population terrestre. Ces évènements prophétiques nous sont dévoilés dans un langage symbolique impliquant les « Quatre chevaliers de l’Apocalypse ».
« Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert un des sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux qui disait d’une voix de tonnerre : Viens, et vois. Or, je regardai, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, et pour remporter la victoire. Et lorsque l’Agneau eut ouvert le second sceau, j’entendis le second animal, qui disait : Viens, et vois. Et il sortit un autre cheval couleur de feu ; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée. Et quand l’Agneau eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. Et j’entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne gâte point l’huile ni le vin. Et quand l’Agneau eut ouvert le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:1-8).
Jésus avait prédit l’accomplissement de toutes ces choses à Ses disciples, dans Matthieu 24:4-8, où : « Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »
J’aimerais prendre le temps de vous expliquer quelque chose sur cet aspect de la séduction par laquelle des prédicateurs diront « Je suis le Christ, » et ils séduiront beaucoup de gens. « Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:23-27). C’est ainsi que nous verrons revenir Jésus sur terre.
Alors que des millions de gens ont besoin d’aide aujourd’hui, les Écritures nous avertissent que les souffrances de l’humanité empireront encore avant le retour de Jésus. En comprenant qu’un grand nombre de personnes auront besoin d’aide dans leurs moments de crise et de trouble, quelle devrait être notre attitude aujourd’hui ? Et quelle espérance devrions-nous leur apporter au sujet de demain ? Beaucoup de gens aujourd’hui ont besoin d’aide immédiatement, de l’Amérique à la France, et du Japon à l’Afrique, la souffrance humaine est un phénomène mondial. Selon les dernières statistiques, il y a actuellement plus de huit millions de réfugiés dispersés dans le monde, et cette statistique ne couvre pas les réfugiés depuis les trois dernières années. Ces gens fuient la guerre, la violence, la sécheresse et la pauvreté sévissant dans les nations en développement.
Selon le National Alliance to End Homelessness, il existe près de 100 000 individus sans abri qui dorment dans la rue aux États-Unis. Et selon The Economist, à Paris, en France, un nombre croissant de sans-abri étire les limites de la générosité de la ville. Et selon le World Food Program, 870 000 000 d’individus dans le monde entier n’ont pas assez de nourriture. Et la liste se poursuit. Puisque le visage humain est parfois imperceptible dans les statistiques, voici deux exemples du Japon pour mieux illustrer le besoin du monde, en dépit de l’endroit et de la « modernisation » d’une nation. Les sans-abri du Japon, spécialement parmi les plus âgés, ont augmenté de façon soudaine.
Les individus de plus de 55 ans comptent pour plus de 74 % des sans-abri au Japon. L’histoire de Toshiyuki Ishioka, un homme d’affaires de 50 ans, est tout à fait typique. « La compagnie pour laquelle je travaillais a fait faillite ; alors je vis dans la rue depuis huit ans maintenant. C’est très difficile pour un homme de mon âge de se trouver du travail, parce que nous ne sommes plus aussi forts. » L’histoire de Mme Kyoko Machiya est similaire. La dame de 64 ans vit dans une boîte en carton, et elle raconte que, malgré qu’elle ait tenté de vivre dans une maison de sans-abri, elle a éventuellement décidé de quitter. « Ce n’était pas de leur faute, mais il est difficile d’être entouré de gens avec des maladies mentales sévères. Ce n’était pas un environnement agréable, alors je me suis retrouvée encore dans la rue, » nous déclara Machiya. La vieillesse est loin d’être douce pour les sans-abri.
La guerre, les tsunamis, la sécheresse, les maladies, les économies fragiles et plusieurs autres causes nous indiquent qu’il y aura une augmentation des souffrances. La Bible nous révèle que ces problèmes iront en empirant avant l’avènement de Christ, affectant les nations modernes, descendants d’Israël. Pour ceux qui ont été bénis de vivre dans les nations occidentales, les pires des souffrances ont toujours semblées se situer ailleurs. Néanmoins, avant le retour de Jésus, les Écritures nous annoncent qu’à cause des péchés d’Israël moderne, les nations identifiées dans les Écritures comme la « Maison de Jacob » entreront dans un temps de calamité terrible, au-delà de ce que nous voyons dans les nations qui souffrent le plus présentement.
Dans Esaïe 48:1-12, Dieu déclare : « Écoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d’Israël, et qui sortez de la source de Juda ; qui jurez par le nom de l’Éternel et qui célébrez le Dieu d’Israël, sans vérité et sans justice. Car ils prennent le nom de la ville sainte et ils s’appuient sur le Dieu d’Israël, dont le nom est l’Éternel des armées. J’ai annoncé dès longtemps les premiers événements ; ils sont sortis de ma bouche, et je les ai publiés ; soudain je les ai faits, et ils se sont accomplis. Car je savais que tu es endurci, que ton cou est une barre de fer, et que tu as un front d’airain. Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : “C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. C’est maintenant qu’ils sont produits, et non pas auparavant ; avant ce jour tu n’en avais rien entendu, afin que tu ne disses pas : Voici, je le savais ! Tu ne les as pas entendus, et tu ne les as pas connus, et ils n’ont pas encore frappé ton oreille ; car je savais que tu ne manquerais pas d’être infidèle, et tu as été appelé rebelle dès ta naissance. Pour l’amour de mon nom, je diffère ma colère ; pour l’amour de ma gloire, je me contiens envers toi, et je ne te détruis pas. Voici, je t’ai épurée, mais non comme l’argent ; je t’ai éprouvée au creuset de l’affliction. C’est pour l’amour de moi, pour l’amour de moi que je le fais ; car comment mon nom serait-il profané ? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. Écoute-moi, ô Jacob ; Israël, que j’ai appelé ; c’est moi, c’est moi qui suis le premier, et je suis aussi le dernier ! »
Je vous rappelle qu’il ne faudrait pas appliquer ce passage d’Ésaïe à des « descendants des dix tribus perdues d’Israël » que l’on dirait avoir retrouvés dans les temps modernes parmi les pays occidentaux. Ce concept est faux et franc-maçonnique. Il s’applique à tout Israël dans le monde entier, ainsi qu’aux milliardaires juifs qui contrôlent tout l’argent présentement. Mais ils le jetteront dans la rue, un jour, car ils n’ont pas compris que l’argent et les richesses ne doivent pas s’accumuler, mais devraient être partagés. C’est pourquoi le Nouvel Ordre Mondial des hommes ne réussira jamais. Seul le gouvernement millénaire de Jésus et de Ses Élus sera établi, et ce Royaume ne passera point à un autre peuple
Dans Daniel 2:44-45, nous lisons : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Et c’en sera fait du « Nouvel Ordre Mondial » des milliardaires du monde.
Et, dans Ézéchiel 5:9-17, Dieu continue en leur disant : « Je te ferai, à cause de toutes tes abominations, des choses que je n’avais point encore faites, et telles que je n’en ferai plus jamais. C’est pourquoi, des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères. Ainsi j’exercerai mes jugements contre toi, et tout ce qui restera de toi, je le disperserai à tous les vents. C’est pourquoi, je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes infamies et toutes tes abominations, moi aussi je détournerai mon regard, et mon œil ne t’épargnera point ; moi aussi je serai sans miséricorde. Un tiers d’entre vous mourra de la peste, et sera consumé par la famine dans ton sein ; un tiers tombera par l’épée autour de toi ; et j’en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l’épée après eux. Ainsi ma colère sera assouvie, et je ferai reposer sur eux ma fureur ; je me donnerai satisfaction, et quand j’aurai assouvi ma fureur, ils sauront que moi, l’Éternel, j’ai parlé dans ma jalousie. Je ferai de toi un désert et un objet d’opprobre parmi les nations qui t’entourent, aux yeux de tout passant. Tu seras un objet d’opprobre et d’ignominie, un exemple et une cause de stupeur pour les nations qui t’entourent, quand j’exécuterai contre toi mes jugements, avec colère, avec fureur, et par des châtiments pleins de fureur, – c’est moi l’Éternel, qui ai parlé, – quand je lancerai contre eux les flèches pernicieuses et mortelles de la famine, que j’enverrai pour vous détruire ; car j’ajouterai la famine à vos maux, et je briserai le pain qui vous soutient. J’enverrai contre vous la famine et les bêtes nuisibles qui te priveront d’enfants ; la peste et le sang passeront au milieu de toi, et je ferai venir l’épée sur toi. C’est moi, l’Éternel, qui ai parlé. »
Je vous fais remarquer que Dieu S’adressait à Israël et à Jérusalem. Ces événements qu’Il avait prédits se sont réalisés en 70 apr. J.-C., quand les armées romaines commandées par le général Titus ont investi la Judée et Jérusalem. Ce fut une désolation totale, telle que l’avait prédit Jésus aux pharisiens. Il y eu des massacres sans précédents dans l’histoire des Juifs. Mais ce que le monde ne réalise pas, c’est que ces prophéties sont doubles. Il y a eu un premier accomplissement et il devra y en avoir un deuxième, qui sera encore pire. Et si ces jours n’étaient pas abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés.
Cette punition culminera la Grande Tribulation mentionnée par Jésus dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Et Dieu démontrera Sa compassion et nous devrions apprendre à avoir la compassion pour les pauvres. Dans Proverbes 14:20-21, Dieu nous dit que : « Le pauvre est haï, même de son ami ; mais les amis du riche sont en grand nombre. Celui qui méprise son prochain, s’égare ; mais celui qui a pitié des affligés, est heureux. »
Vous noterez que la souffrance qui sévit dans le monde est principalement infligée aux pauvres, aux nécessiteux et de plus en plus aux gens de classe moyenne qui ne cessent de s’appauvrir, eux aussi. Il est notable que les gens riches se tiennent en dehors de la souffrance. Et cela est dû au fait qu’ils la provoquent aux autres, par leur cupidité, leur dureté de cœur, leur conception tordue de la société et du monde. Un de leurs buts est d’éradiquer la pauvreté en éliminant les pauvres ! Pas par le partage de leurs richesses, bien sûr, mais en concevant le massacre des gens pauvres du monde. Tout cela est si loin des préceptes de Christ. Et c’est ce que Jésus viendra changer.
Être charitable ne veut pas dire manquer de sagesse et se laisser exploiter. « Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger. Cependant nous apprenons que parmi vous quelques-uns vivent dans le désordre, ne travaillent point et s’occupent de choses inutiles. Or, ceux-là nous les invitons, et nous les exhortons par notre Seigneur Jésus-Christ, à travailler avec tranquillité, afin de manger leur propre pain » (2 Thessaloniciens 3:9-12).
Dieu nous dit d’aider ceux qui sont vraiment dans le besoin, que ce soit en leur accordant de notre temps, de nos talents, de notre prière, de nos encouragements et même de notre argent. « Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur », nous dit Paul, dans Romains 12:6-11.
L’apôtre Jacques nous déclare que : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Les chrétiens fidèles ne négligeront jamais de faire du bien à tous selon leurs moyens, spécialement en servant leurs frères et sœurs dans la foi. « C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi », nous déclare Paul, dans Galates 6:10.
« Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:17-21). Que nous soyons riches ou pauvres, nous devrions nous rappeler tout ce que Dieu nous a donné en cadeau.
Dans Lévitique 26:4-6, Dieu nous dit : « Je vous donnerai les pluies dans leur saison ; la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. Le foulage des grains atteindra chez vous la vendange ; et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Je mettrai la paix dans le pays ; vous dormirez sans que personne vous épouvante ; je ferai disparaître du pays les mauvaises bêtes, et l’épée ne passera point par votre pays. » Et, dans Matthieu 6:25-26, Jésus nous déclare : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »
Jésus ajoute cependant : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (vs 33-34). Dieu a pour attente notre appréciation, et Il nous commande d’avoir de la générosité envers les autres. Mais il y a une vérité additionnelle que nous devrions comprendre. Il y a un espoir et une aide que nous pouvons apporter à ceux qui souffrent, ce qui est encore plus important que tout ce que nous pourrions leur offrir physiquement. Ultimement parlant, nous pourrions leur déclarer qu’aucun gouvernement humain ne pourra solutionner les problèmes de ce monde.
La seule solution sera le retour de Notre-Seigneur en puissance. Cette vérité fait fondamentalement partie de notre message de l’établissement du Royaume de Dieu bientôt sur cette terre. Ce message est ce que l’Église de Dieu a reçu comme mission de prêcher jusqu’à l’avènement de Jésus. Dans Matthieu 24:14, nous lisons clairement : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Donc, cet Évangile est la Bonne Nouvelle du retour de Jésus-Christ, une véritable espérance d’un meilleur avenir pour l’humanité entière.
Et lorsque Jésus reviendra : « Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif ; et le soleil ne frappera plus sur eux, ni aucune chaleur ; car l’Agneau qui est au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux sources des eaux vives, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, » nous promet Apocalypse 7:16-17. Car Jésus établira la paix et l’abondance sur l’humanité entière. « La parole qui fut révélée à Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem. Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:1-4).
Et voilà ce qu’Amos 9:13 a prophétisé : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur ; et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence ; et les montagnes seront découlantes de moût, et toutes les collines en ruisselleront. » Et Michée 4:3-4 a déclaré : « Il jugera entre des peuples nombreux, et sera l’arbitre de nations puissantes, jusqu’aux pays lointains ; ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. Mais chacun habitera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne les épouvante ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé. »
Et finalement, dans Apocalypse 19:11, nous pouvons lire : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » Voilà le seul espoir pour un monde en souffrance ! La destruction des armées humaines par Jésus, et enfin une paix éternelle par Jésus-Christ.