D.339 – Crucifié avec Christ
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Par Joseph Sakala
Dans Galates 2:20, Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Dans ses formes variées, le verbe être jouit d’un vaste usage au travers de l’Écriture. Les versets où il est utilisé par rapport à nous contiennent plusieurs des plus grandes et des plus précieuses vérités. Considérez ces quelques exemples :
Au passé – Dans Romains 5:8, nous lisons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Et, dans Romains 5:10 : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » Avez-vous noté que Paul nous déclare ici que c’est par la vie de Christ, Sa résurrection, que nous sommes sauvés ? La mort de Christ nous a réconciliés avec le Père. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).
Au présent – Romains 4:7 nous dit : « Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! » Et, dans 1 Corinthiens 3:16 : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Dans 1 Pierre 1:5, nous apprenons que nous, les convertis : « dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. » « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi, » déclare Paul dans 1 Corinthiens 15:10. Et Colossiens 2:9-10 nous dit : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. »
Au futur – Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Paul nous explique comment cela va se faire dans 1 Thessaloniciens 4:17 : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Mais l’apogée de notre gloire viendra tel que décrit dans Apocalypse 22:3-5 où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »
Mais avant tout cela, il a fallu qu’il y ait de la souffrance. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).
Pierre a écrit son épître durant une persécution des chrétiens qui a causé beaucoup de souffrances. Pierre nous rappelle que Christ a souffert pour nous et que cela devrait être un privilège de souffrir pour Lui. « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie » (1 Pierre 4:12-13). La souffrance de Jésus fut prédite : « Recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:11).
Nous apercevons cependant Jésus : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:23-24). « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Jésus a souffert injustement en esprit, mais également dans la chair.
Comme le dit si bien Pierre : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:1-3). « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:19-20).
Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. Christ ayant souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette même pensée que celui qui a souffert en la chair a cessé de pécher. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Car s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard.
Si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu Lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. Que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et permanents. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie.
Dans Galates 5:24-25, Paul affirme : « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. » La mort par crucifixion était sûrement la plus cruelle et douloureuse forme d’exécution inventée par l’homme. Malgré cela : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). L’apôtre Pierre nous parle également de cette atrocité, disant : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).
Mais, tout comme Jésus S’est sacrifié pour nous, nous avons maintenant le privilège de Lui offrir nos corps comme un sacrifice vivant. C’est ce que Paul nous confirme, dans Romains 12:1-2, lorsqu’il dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ce sacrifice spirituel est comparé par Paul à la crucifixion : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:6).
La crucifixion ne provoque pas une mort instantanée, mais plutôt une mort lente et douloureuse. Ainsi, la mort au péché par le véritable converti n’est pas instantanée non plus, néanmoins, elle s’avère un processus vraiment efficace dans la vie chrétienne. Dans son épître aux Galates, Paul mentionne à trois reprises que le chrétien doit suivre le Christ dans Sa crucifixion. Dans la crucifixion du soi, de la chair et envers le monde. D’abord la crucifixion du soi, Paul nous l’explique parfaitement dans Galates 2:20 lorsqu’il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »
Ensuite, nous devons crucifier la chair. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises, » nous dit Paul, dans Galates 5:24. Finalement, nous devons être crucifiés à tout ce qui a trait au monde. Dans Galates 6:14, Paul nous l’explique ainsi : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »
Pour en arriver là : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés. Afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21). Être converti signifie plusieurs choses. Le mot grec veut simplement dire « faire volte-face » ou « changer de direction ». La conversion chrétienne veut toutefois dire de faire volte-face devant le système du monde et se tourner vers Christ. Se repentir signifie également de penser différemment, ce qui, dans le contexte chrétien, implique un changement de la pensée.
Il faut que notre pensée soit spirituelle, centrée sur Christ et les Écritures. La véritable repentance et la conversion à Christ ne sont pas simplement un geste émotionnel témoigné dans un stade sportif lors d’une assemblée religieuse. Quoi qu’à l’occasion, cela pourrait très bien arriver ainsi. Sans la vraie repentance, il n’y a pas de salut. Jésus a Lui-même déclaré : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. » Dieu recherche l’humilité dans la conversion, comme pour un enfant qui est enseignable.
C’est triste à dire, mais il existe une multitude d’hommes et de femmes qui se croient chrétiens convertis, mais ne le sont pas. Cela devient évident par l’absence de transformation de leur comportement et de leurs croyances, en comparaison avec les pratiques du monde. Dans 2 Corinthiens 5:17-18, nous lisons : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Si une personne ne manifeste aucun changement dans son comportement après sa conversion, comment peut-elle prétendre être convertie ? Devenir une nouvelle créature se manifeste dans son nouveau caractère, son désir d’être enseigné dans la Parole de Dieu afin d’être réconciliée à Lui et se voir confier le ministère de réconciliation au service de Jésus. Dieu est en train de Se former des Élus.
Jésus a Lui-même annoncé que, lorsqu’Il reviendrait : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Mais pourquoi ? Jésus est insulté lorsque quelqu’un Le fait passer pour menteur. Le pasteur qui prêche depuis 50, 55, ou 60 ans peut-il se permettre de faire mentir la Parole de Dieu ? Ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas les versets bibliques, mais plutôt parce qu’il craindrait de perdre toutes ses brebis s’il se mettait à prêcher la vérité. Donc, plus il a de brebis, plus coupable il devient en leur prêchant pareilles mensonges.
Laissez-moi vous citer deux versets que ces pasteurs connaissent sûrement et qu’ils se gardent pourtant bien de prêcher dans leurs sermons chaque semaine. Dans Jean 3:13, Jésus à déclaré : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » « Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Donc, Jésus qui a reçu le Saint-Esprit sans mesure Se fait traiter de menteur par des hommes qui prêchent qu’il est possible d’aller au ciel, simplement parce qu’ils vendent des millions de livres pour s’enrichir chaque semaine. Ces pasteurs sont-ils enseignables, humbles comme des petits enfants ? Regardons maintenant un autre passage dans la Bible défendant carrément à quiconque d’aller au ciel.
Dans 1 Timothée 6:15-16, Paul explique à Timothée, au sujet de Jésus : « Que doit manifester en Son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Est-ce que cela nous donne l’impression que des humains peuvent aller au ciel ? Combien de personnes croient qu’ils iront au ciel lors de la tribulation à cause de ces faux ministres ? Ils sont voilés tout comme le pasteur qui les enseigne. Il est plus que temps que tout ceux qui professent Christ revoient leur croyance et leur comportement personnel en conformité, soit avec le monde, soit avec la Parole de Dieu. Selon l’exhortation de Paul : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés » (2 Corinthiens 13:5). À Dieu soit la gloire !
Un des grands mots de louange dans la Bible est « gloire » et il devrait être évident que la gloire appartient à Dieu et non à l’homme. Psaume 115:1-3 nous le témoigne, car l’auteur déclare : « Non point à nous, Éternel, non point à nous, mais à Ton nom donne gloire, à cause de ta bonté, à cause de ta vérité. Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît. » En effet, car : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains, » proclame Psaume 19:2. Mais plus que cela : « L’Éternel est élevé par-dessus toutes les nations ; sa gloire est au-dessus des cieux, » nous déclare Psaume 113:4.
Pour ce qui est de Sa gloire : « Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument. Je chanterai à l’Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai, » déclare David, dans Psaume 104:31-33. Et, aux anges du ciel, David atteste : « Rendez à l’Éternel l’honneur dû à son nom ; prosternez-vous devant l’Éternel dans une sainte magnificence ! » (Psaume 29:2). Il est donc inapproprié pour les serviteurs de Dieu sur la terre de se glorifier eux-mêmes. Dans Jérémie 9:23-24, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel. »
Cette exhortation est aussi proclamée par Paul dans le Nouveau Testament lorsqu’il affirme, dans 1 Corinthiens 1:27-31, que : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui. Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Tel que décrit dans le texte plus haut, Dieu manifeste Sa gloire envers nous présentement, dans Sa miséricorde et dans Sa vérité, en nous procurant le salut en Jésus-Christ qui nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Donc : « La bonté et la vérité se sont rencontrées ; [et] la justice et la paix se sont entrebaisées, » nous certifie Psaume 85:11.
Pour ce qui touche chaque chrétien converti à Christ, répétons ces paroles de David : « Je te célébrerai de tout mon cœur ; je te psalmodierai en la présence de Dieu. Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:1-3). Tu es la source de tout salut !
Dans Ésaïe 12:2-5, le prophète déclare : « Voici, Dieu est mon salut ; j’aurai confiance, et je ne craindrai point. Car l’Éternel, l’Éternel est ma force et ma louange, et il a été mon Sauveur ! Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » Ce beau passage se situe au milieu d’une louange à Dieu pour la délivrance de Son peuple en ce jour-là. C’est une prophétie annonçant le retour de Christ pour régner sur la terre. Alors : « Crie et chante de joie, toi qui habites en Sion ! Car le Saint d’Israël est grand au milieu de toi » (v. 6).
En attendant ce jour merveilleux, nous pouvons nous approprier, dès aujourd’hui, ses bénédictions spirituelles. Un jour, une autre source s’était ouverte. Comme Jésus était mourant sur la croix : « un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:34). Lors d’une Fête des Tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39). Le sang et l’eau ont coulé ensemble de la blessure du côté de notre Sauveur, ce jour là, et leur puissance est devenue une fontaine de vie pour tout ceux qui boiraient. Les eaux sont encore devenues les eaux vivantes d’une fontaine qui ne deviendra jamais sèche.
« Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils » (Apocalypse 22:1-2). Et merveille des merveilles, il n’y aura pas seulement un fleuve, mais des fleuves d’eau vive couleront de son sein ; plusieurs, pour tout ceux qui croiront en Jésus afin de recevoir le salut. Car tout ceux qui voudront se convertir par les instructions des Élus, sous Christ, durant la deuxième résurrection, recevront gratuitement le salut au jugement du Grand Trône Blanc. Et tous seront formés en Christ et inclus dans le Livre de Vie pour l’éternité.
Dans 2 Corinthiens 5:19-21, Paul nous confirme : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » De nos jours, plusieurs gens se plaisent à se proclamer autodidactes, mais aucun chrétien ne peut faire cette affirmation. Tout ce que nous sommes ayant valeur éternelle fut produit en nous par Dieu au travers de Christ. La déclaration de Paul est très claire là-dessus. Nous sommes devenus justice de Dieu, mais seulement parce que Dieu a fait que Jésus devienne péché pour nous.
Quand Dieu nous a justifiés, ce fut : « à la louange de la gloire de Sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Le contexte dans ces passages bibliques démontre l’évidence même que notre justice a été rendue possible par la grâce de Dieu et que nous n’avons rien accompli pour mériter un tel privilège. Alors : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14).
Que, dans notre pauvreté, nous soyons cohéritiers avec Christ est tout simplement une grâce imméritée : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:7-8).
En promesse maintenant, mais dans la pleine réalité plus tard : « à celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6). « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ, » nous dit Éphésiens 2:6-7. Sans Lui nous ne sommes rien, mais avec Lui nous avons toutes choses, car : « c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31).
Véritablement, dans le salut tout comme dans la création : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:3-5). Il est fidèle et juste. Trop souvent, lorsque nous citons un verset favori de la Bible, sa familiarité semble nous voiler sa compréhension totale. Tel est le cas lorsque nous citons le beau verset de 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »
Dès le début, il faut se rappeler la conséquence réelle du péché. La Bible nous dit, dans Romains 6:23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Donc, le péché ne peut pas demeurer impuni. Un juge fidèle et juste est obligé de punir une telle conduite, car la pardonner tout simplement n’est ni fidèle ni juste. Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang et sans effusion de sang il n’y a point de pardon, nous dit Hébreux 9:22. Mais la Bible nous dit également que, si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Alors, si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père : Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
Jésus a payé pleinement la pénalité pour nos péchés. Il est mort afin que nous soyons épargnés. Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. Oui, le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur. Et Dieu a promis que : « celui qui les confesse [ses péchés] et qui les abandonne, obtiendra miséricorde » (Proverbe 28:13). Dans toute Sa miséricorde, Dieu l’a déclaré ainsi parce qu’Il est juste et fidèle. Dieu ne peut pas permettre que nos péchés nous soient imputés deux fois. Parce qu’Il est juste et fidèle, Dieu a promis au pécheur qui confesse son péché de, non seulement lui pardonner, mais de le laver de toute iniquité afin de restaurer l’harmonie qui fut brisée par notre rébellion. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ ; soyez réconciliés avec Dieu !
Certains prédicateurs se vantent de nos jours de connaître tous les versets de la Bible et, par conséquent, ils n’ont plus rien à apprendre. À ces gens-là, Paul répond : « si quelqu’un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir. Mais si quelqu’un aime Dieu, Dieu est connu de lui » (1 Corinthiens 8:2-3). Beaucoup de choses nous demeurent encore voilées dans la Bible. Malgré sa modestie tout à fait réaliste, Paul savait certaines vérités clés qu’il pouvait affirmer avec certitude, et que nous aussi pouvons affirmer sur les mêmes bases que lui. Une chose essentielle que nous devions tous connaître, c’est ce que Paul déclare : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir » (Romains 7:18). Une personne a besoin de savoir qu’elle est perdue avant de vraiment venir à Christ pour le salut.
Cependant, une fois que le pécheur reçoit Christ comme Sauveur, il peut alors déclarer avec certitude, comme Paul l’a fait au sujet de son propre salut : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Une fois commencée, la vie chrétienne n’est pas nécessairement facile. Paul se posait toujours des questions : « Sont-ils Hébreux ? je le suis aussi. Sont-ils Israélites ? je le suis aussi. Sont-ils la postérité d’Abraham ? je le suis aussi. Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité » (2 Corinthiens 11:22-27).
Pourtant, il pouvait dire avec confiance que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Mais à cause de son assurance dans ce qu’il vivait pour Christ, il pouvait également déclarer : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13).
Peu importe ce que la vie lui apportait, rien ne pouvait l’ébranler. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:1-4), sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui afin que le corps du péché soit détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. Et c’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ceci.