D.474 – Les monts Ararat et la résurrection
Par Joseph Sakala
Dans Genèse 8:4, nous pouvons lire : « Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. » L’histoire de la protection de Noé du terrible déluge fut reconnue par tous les étudiants bibliques comme un magnifique portrait de la résurrection. C’est une véritable histoire de ce qui est assurément arrivé tel que la Bible le décrit ; néanmoins, c’est également une belle analogie. Le Déluge fut envoyé par Dieu comme un jugement sur une terre pécheresse du temps de Noé. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6:5-7).
« Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors » (Genèse 6:8-14).
« Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera. Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. Et de tout ce qui vit d’entre toute chair, tu en feras entrer deux de chaque espèce dans l’arche pour les conserver en vie avec toi ; ils seront mâle et femelle ; des oiseaux, selon leur espèce, et des bêtes selon leur espèce, de tout reptile du sol selon son espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi pour que tu les conserves en vie. Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et fais-en provision par-devers toi, afin que cela te serve de nourriture ainsi qu’à eux. Et Noé le fit ; il fit tout ce que Dieu lui avait commandé » (Genèse 6:17-22).
Le salaire du péché a toujours été la mort (Romains 6:23). Mais Dieu avait fourni à Noé une voie de salut en lui faisant bâtir une arche. Et Dieu a sauvé Noé et sa famille qui avaient cru à Dieu. « Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet » (Genèse 6:8-10). Dieu lui donna Ses instructions dans Genèse 6:14-16 : « Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. Et voici comment tu la feras : La longueur de l’arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées, et sa hauteur de trente coudées. Tu feras une fenêtre à l’arche, et tu l’achèveras à une coudée par en haut ; et tu mettras la porte de l’arche sur son côté ; tu la feras avec un étage inférieur, un second, et un troisième. »
Dans Genèse 6:18, Dieu lui déclara : « Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. » Malgré que l’analogie ne soit pas parfaite, elle illustre quand même le fait que la punition pour le péché est encore la mort, mais que Dieu a fourni une voie parfaite pour le salut de ceux qui croient en Jésus-Christ et à Sa mort sur la croix. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous dit Romains 6:23. Dans ce sens, il est intéressant de noter la date du verset cité au début, qui a une grande signification. Le calendrier fut changé par Dieu pour que la date devienne le temps de la Pâque, ce qui nous indique une belle préfigure du travail de Christ.
Le septième mois est devenu le premier mois de l’année. « Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année » (Exode 12:2). Et la Pâque devait être observée le quatorzième jour de ce mois. « Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs » (Exode 12:5-6). Christ, notre Pâque (1 Corinthiens 5:7), fut sacrifié pour nous ce même jour, comme nous pouvons le constater dans Jean 19:14 : « (Or, c’était la préparation de Pâque, et environ la sixième heure) ; et il dit aux Juifs : Voilà votre Roi. »
Nous savons que Jésus est ressuscité après trois jours, c’est-à-dire, le dix-septième jour de ce premier mois. Ce fut l’anniversaire de l’arrêt de l’arche de Noé sur les montagnes d’Ararat, fournissant ainsi aux habitants de l’arche une nouvelle vie après le jugement du monde et sa destruction à cause du péché. Quelle merveilleux portrait de notre résurrection à la vie éternelle, en Jésus-Christ lors de Son retour. Mais avant de ressusciter, souvenons-nous des paroles de David dans le Psaume 32:1-2 : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! »
Quel véritable converti ne serait pas éternellement reconnaissant envers Dieu pour les vérités révélées plus haut ? Les péchés par omission, les péchés par commission, les péchés par action délibérée, les péchés du cœur, les péchés de jeunesse, les péchés voilés, etc. Quel bonheur que de savoir que la pénalité pour nos péchés a été entièrement payée, si seulement nous acceptons le don gratuit de Dieu ! Quelle joie et quelle liberté le pardon nous amène-t-il ! Notez, cependant, qu’il y a trois expressions différentes pour identifier le péché dans le verset cité plus haut. D’abord, il y a transgression, péché et iniquité. La différence entre ces mots n’est pas insignifiante, mais la différentiation précise est sans discussion. Il suffit de dire que ces trois mots couvrent la totalité des activités répréhensibles.
Pareillement, il y a trois aspects de la grâce mentionnés par Dieu : pardonné, couvert et non imputé. De toute façon, notre péché nous est enlevé et aucun paiement additionnel n’est nécessaire. Néanmoins, le pardon de Dieu est conditionnel aux actions de l’individu. Un manque d’action a comme résultat le port du péché et les conséquences spécifiées dans le Psaume 32:3-5 : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi ; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché (Sélah.) ».
Suite à la confession des transgressions, Dieu nous ôte la peine de nos péchés. Donc, dans Psaume 32:11, nous lisons : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! » Quelle différence avec ceux qui : « sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:29-32).
L’expression « sans affection naturelle » est traduite d’un seul mot grec, astergeo. C’était la caractéristique de plusieurs païens dans l’ancien monde. Mais il est prophétisé qu’elle allait être la caractéristique des païens humanistes dans les derniers jours. Paul déclare à Timothée : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Ce sont les deux seuls endroits où l’expression « sans affection naturelle » est utilisée dans le Nouveau Testament.
Le mot stergeo ou affection naturelle est un de quatre mots en grec pour nommer « l’amour », mais il n’est jamais utilisé du tout dans le Nouveau Testament. Il nous retourne à l’amour naturel que les membres de la même famille manifestent les uns pour les autres. C’est une caractéristique si commune à tous les peuples qu’il n’y avait apparemment aucune occasion de l’amoindrir, sauf lorsque l’amour n’est pas présent, quand les humains perdent l’amour instinctif pour leurs propres parents et enfants, et qu’ils deviennent ainsi sans affection naturelle. Cela nous fait penser à l’avortement à grande échelle dans ces derniers temps, ou aux ruptures en général dans les familles modernes.
Un autre mot grec pour amour est eros, un amour romantique ou passionné. Tout comme stergeo, eros n’est jamais utilisé dans le Nouveau Testament. Les deux autres mots sont cependant utilisés fréquemment. Phileo, qui veut dire « amour fraternel », paraît au moins trente fois. Il nous indique la fraternisation fondée sur un intérêt communautaire avec une personne ou des personnes bien-aimées. Le quatrième « amour » est bien sûr agape, qui est utilisé plus de 300 fois. C’est le type d’amour qui vient du cœur pour l’objet aimé, un amour qui demande le sacrifice de ses intérêts personnels pour le bénéfice de la personne aimée. Voilà l’amour de Christ, qui m’a aimé et qui S’est donné Lui-même pour moi. C’est l’amour généré par le Saint-Esprit qu’il fait croître en nous, comme : « la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22).
Celui qui développe cet amour reçoit une grande promesse de Jésus : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit » (Apocalypse 2:17). Cette promesse intrigante est une parmi les sept promesses de Christ à celui qui vaincra. Il existe plusieurs opinions sur qui constitueront les vainqueurs. « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).
En se basant sur cette promesse, tous ceux qui seront nés de Dieu, par la foi en Jésus, recevront, un jour, un nouveau nom par Christ. Personne ne saura quel nom il recevra, sauf au moment de sa réception, et même à ce moment-là, le nom demeurera inconnu, sauf à celui qui le recevra. Il serait raisonnable d’assumer toutefois que chaque nouveau nom reflétera l’évaluation du caractère et du service de celui qui le reçoit. Nous avons des exemples parfaits avec Abram, Saraï et Jacob qui reçurent des noms nouveaux par Dieu. Abram est devenu Abraham qui veut dire « père d’une multitude ». Genèse 17:5 : « Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. » Saraï est devenue Sara qui veut dire « princesse ». Dans Genèse 17:15-16 : « Dieu dit à Abraham : Quant à Saraï ta femme, tu ne l’appelleras plus Saraï, mais Sara (princesse) est son nom. Et je la bénirai ; et même je te donnerai d’elle un fils. Je la bénirai et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d’elle. »
Et Jacob est devenu Israël, comme nous pouvons le constater dans Genèse 32:27-29 où Dieu lui dit : « Quel est ton nom ? et il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (qui lutte avec Dieu) ; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as vaincu. Et Jacob l’interrogea, et dit : Apprends-moi ton nom, je te prie. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. » Peu importe ce que sera notre nouveau nom, ce qui est important, c’est que Jésus le connaîtra et Il nous appellera par ce nom durant l’éternité. Cela devrait être une grande source de motivation pour nous pousser à vivre selon la volonté de Dieu et à faire Son œuvre sur la terre, car nous désirons sûrement recevoir un bon nom de notre Seigneur pendant l’éternité.
Jésus nous a bien déclaré : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Ce verset est devenu le favori de nombreux chrétiens, car, en effet, sa vérité est d’une importance fondamentale. D’abord, notez le temps du verbe « cherchez » en grec. Il implique le commandement d’établir une habitude où un style de vie nous amenant à chercher continuellement les choses du Royaume. On nous commande de mettre les choses importantes en premier sur une base continuelle et de vérifier comment Dieu va S’occuper des items d’intérêt secondaire. Nous devrions agir de façon à ce que Ses priorités deviennent nos priorités et mouler nos pensées selon la Parole de Dieu afin de penser comme Lui sur chaque chose.
Nos vies devraient démontrer la pureté et la droiture que Lui a exhibée, alors que Jésus était parmi nous sur la terre. Alors qu’il est vrai que nous ne pourrions jamais atteindre Sa perfection, nous devrions « chercher » à le faire par la puissance du Saint-Esprit en nous. Donc, toutes nos priorités devraient refléter le concept de priorités en relation propre avec l’orgueil, lorsque nous prions. Dans Matthieu 6:5-8, Jésus nous dit : « quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez. »
« Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:16-18. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Matthieu 6:19-21). « L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » (Matthieu 6:22-23).
On ne peut pas servir Dieu et avoir un pied dans le monde ; il faut absolument faire un choix. « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Ou avoir des pensées inutilement ambitieuses sur l’avenir. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus, car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là » (Matthieu 6:25-32).
Si nous renversons l’ordre établi par Jésus, non seulement risquons-nous de ne pas atteindre les priorités établies pour entrer dans le Royaume et Sa droiture, mais nous risquerions probablement de manquer les choses secondaires aussi. Jésus ajoute ceci : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (v. 33). Ce mot est un mot mathématique qui veut simplement dire que Dieu peut additionner quelque chose à ce qui existait avant. Sûrement, dans notre recherche, nous devrions également adopter la prière que Jésus a enseignée à Ses disciples : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10).
Donc, soyez zélés : « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:5-8. L’importance d’être zélés est, pour Pierre, la base du développement des sept autres vertus nommées par lui, c’est-à-dire, votre foi, la science, la tempérance, la patience, la piété, l’amour fraternel et la charité.
Le zèle est rarement considéré comme un attribut particulier du chrétien, mais il est essentiel si nous désirons vraiment développer d’autres vertus chrétiennes dans notre vie. Car elles ne viennent pas seulement par l’espérance. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix, » nous déclare Pierre, dans 2 Pierre 3:14.
Essentiellement, le même mot grec pour « zèle » est également traduit « efforcer » et « appliquer ». Comme dans 2 Timothée 2:15, où Paul dit à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. » Et, dans Hébreux 4:11 : « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Et finalement, dans Éphésiens 4:3 : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » Il y a plusieurs autres exhortations dans lesquelles le zèle est utilisé comme une vertu envers d’autres chrétiens.
Il y a un verset clé, cependant, où le zèle est simultanément ordonné comme devoir chrétien : « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur » (Romains 12:11). Le salut chrétien est reçu exclusivement par la grâce, au travers de la foi. La vie chrétienne, toutefois, requiert du zèle. Ne pourrions-nous pas en toute diligence déployer notre zèle par notre service au Seigneur qui a donné Sa vie pour nous ? « C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). La vie chrétienne, ainsi que notre ministère, peut paraître difficile et parfois inquiétante, mais, avec Christ comme notre exemple, restons fermes afin de ne pas succomber en laissant défaillir nos âmes.
Si vos prières ne semblent pas exaucées, regardez ce que le Seigneur nous dit dans Luc 18:1-5 : « Jésus leur dit aussi cette parabole, pour montrer qu’il faut prier toujours, et ne point se relâcher : Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et lui disait : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie d’égard pour personne ; néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne toujours me rompre la tête. » Mais regardez ce que Jésus a ajouté : « Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8).
Quand nous sommes fatigués et que nous sommes tentés de tout quitter, les Écritures nous rassurent par ces paroles : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas » (Galates 6:9). Si Dieu nous a confié un ministère, il nous faut apprendre à dire, comme Paul : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2).
Lorsque nous voyons la miséricorde de notre Dieu, nous pouvons Lui déclarer : « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18). Nous pouvons même encourager les autres à se joindre à nous, comme Paul le disait, dans Éphésiens 3:13 : « C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. »
Le mot grec pour décourager est également traduit comme lasser, dans 2 Thessaloniciens 3:13-15, où Paul nous dit : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. » Finalement, même si Dieu doit nous châtier, nous devons apprendre à le prendre avec patience. « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît » (Hébreux 12:5-6).
Avec toutes ces exhortations à ne point nous décourager et à ne point nous lasser, nous devrions également savoir comment obtenir la force pour continuer. La réponse se trouve dans le conseil que Dieu a donné à Son prophète Esaïe : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:28-31).