D.314 – Louange dès la Création
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Par Joseph Sakala
Dans Psaume 69:34-35, Dieu reçoit cette louange : « Car l’Éternel écoute les misérables, et il ne dédaigne point ses captifs. Que les cieux et la terre le louent, les mers et tout ce qui s’y meut ! » Nous ne comprenons pas le plein but de la Création divine, mais au moins nous comprenons que nous devons Le louer. Ce thème paraît plusieurs fois dans les Écritures, spécialement dans les Psaumes, comme dans Psaume 19:2 où nous lisons : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Un autre passage populaire est Psaume 96:11-13 : « Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ! Que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ; que tous les arbres des forêts chantent de joie, devant l’Éternel ! Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon Sa fidélité. »
Lorsque Jésus entra triomphalement dans la ville de Jérusalem : « Et comme il passait, plusieurs étendaient leurs vêtements par le chemin. Et comme il approchait de la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, transportée de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Et ils disaient : Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts, alors quelques-uns des pharisiens de la foule lui dirent : Maître, reprends tes disciples. Et il répondit et leur dit : Je vous dis que si ceux-ci se taisent, les pierres crieront » (Luc 19:36-40). Alors, nous aussi crions : « O Éternel, toutes tes œuvres te célébreront, et tes bien-aimés te béniront ! Ils diront la gloire de ton règne, et ils raconteront ta puissance ; pour faire connaître aux fils des hommes tes hauts faits, et la glorieuse magnificence de ton règne. Ton règne est un règne de tous les siècles, et ta domination dure dans tous les âges » (Psaumes 145:10-13).
Même si la création entière, dans sa beauté, sa complexité et son ordre providentiel, Lui rend continuellement hommage, les hommes, dans leur perversité, ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur. Alors, Dieu les a livrés à un esprit viveur et fêtard. Dans Romains 1:28-32, nous lisons : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent. »
Ce jugement de Dieu est terrible. Relisez-le dès le début et vous verrez racontés tous les péchés possibles de l’humanité. Et comme si ce qui précède n’était pas assez, la liste se poursuit. Dans Romains 1:17-21, Paul se met à énumérer tous les péchés imaginables pour lesquels une personne mérite la mort. « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »
Mais ce n’est pas fini : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:22-27).
Tous ces péchés n’ont pas été commis par des humains qui ne connaissaient pas Dieu. Ah non ! C’est parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27). Notez maintenant pourquoi Dieu les a livrés à toutes ces passions honteuses. Quand on veut sortir quelqu’un du bourbier, on le laisse d’abord s’enfoncer bien au fond et, de cette façon, personne ne pourra se glorifier.
Ensuite, lorsque le témoignage se fait dans l’affliction dans la méchanceté, jusqu’à la condamnation, et qu’il ne reste que des cris vers Dieu qui se font entendre, là Dieu réagit et Sa Puissance agit. Aussi terrible que ses jugements paraissent, les provocations le furent davantage. Romains 1:23 nous dévoile : « qu’ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. » Ils ont changé la vérité de Dieu en mensonge, Le rejetant ainsi comme Créateur. Ils ont préféré l’évolution à la Création. C’est pourquoi notre Dieu de grâce les a laissés dans leur mensonge. Mais cette scène nous décrit beaucoup plus que l’ancien paganisme.
Chaque verset est une description précise du monde méchant d’aujourd’hui, au point qu’on pourrait presque lire ce passage comme un documentaire du présent âge. Quel beau portrait de l’évolution humaniste en pratique ! Oui, pourtant Paul se préparait à aller à Rome : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite » (Romains 1:16). Pour leur enseigner quoi au juste ? À louer le Seigneur : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés » (Psaume 148:3-5).
Mais plus que cela : « Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. Louez l’Éternel sur la terre ; vous, monstres marins, et tous les abîmes ; feu et grêle, neige et vapeur, vents de tempête, qui exécutez sa parole ; montagnes et toutes les collines ; arbres à fruit et tous les cèdres ; bêtes sauvages et tout le bétail ; reptiles et oiseaux ailés ; rois de la terre, et tous les peuples ; princes, et tous les juges de la terre ; jeunes hommes et vous aussi, vierges ; vieillards avec les enfants ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel, car son nom seul est élevé ; sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux ! » nous déclare David dans Psaume 148:6-13.
Tout ceci est confirmé par le dernier verset de Psaume 150:6 : « Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! Louez l’Éternel ! »
Dieu est le fondement de la science. La science a découvert tellement de choses magnifiques sur l’univers. Un récent numéro du National Geographic sur le travail d’Adam Burrows, astrophysicien, suggère que des vagues intenses de son sont l’ingrédient clé derrière les supernovas, ces explosions massives qui détruisent les étoiles mourantes. En effet, des modèles sur ordinateurs d’une étoile qui explose généreraient un ton audible à quiconque serait assez proche pour l’entendre. La science à vraiment révélé un monde à sonder, dans l’univers que Dieu tout-puissant a créé. Pourtant, le succès de la science a motivé plusieurs hommes, non d’adorer Dieu, mais plutôt de déclarer qu’il n’y a pas de Dieu.
Et le fait d’assumer qu’il n’y a pas de Dieu est loué par certains comme la preuve clé de toute science. Travailler sans Dieu a permis de découvrir des exactitudes qui seraient, selon eux, la clé de toute compréhension et de comprendre d’abord qu’elle n’est pas due à une création du tout. Mais le travail de la science est-il vraiment « libre » de tout Créateur, comme ces hommes et femmes le décrètent ? Pas du tout ! Il existe une croyance fondamentale dans la science selon laquelle tout serait impossible s’il n’y avait pas de créateur. C’est la preuve que l’univers est organisé et peut être compris dès le début.
Albert Einstein a parlé de cette idée lorsqu’il a déclaré : « La chose la plus incompréhensible de l’univers, c’est que l’univers est compréhensible. » D’abord, l’univers devrait-il avoir un sens ? Non seulement a-t-il un sens, mais il est beau et gracieux. Partout où nous regardons, nous voyons ses lois en action, des lois que les humains ne peuvent pas découvrir ni comprendre. Cette vérité est expliquée par l’apôtre Paul, dans Romains 1:20-21, lorsqu’il déclare : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »
Ce n’est pas une pure coïncidence que de grands hommes de science, comme Isaac Newton, étaient croyants et possédaient la foi leur faisant croire en un univers organisé. Ils croyaient en Proverbes 25:2 qui disait : « La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les affaires. » Albert Einstein tenait à un concept de Dieu qui pouvait être décrit comme vague et impersonnel. Mais il croyait dans l’existence d’un Être suprême en Intelligence lorsqu’il déclara : « Nous sommes dans la position d’un petit enfant qui entre dans une immense bibliothèque remplie de livres écrits en plusieurs langues. L’enfant sait que quelqu’un a écrit ces livres, même s’il ne comprend pas les langues dans lesquelles ces livres sont écrits. L’enfant soupçonne qu’il y a un ordre mystérieux dans l’arrangement des livres, mais ne sait pas lequel. » Tout comme bon nombre de scientifiques étalent avec orgueil leur découvertes et déclarent qu’il n’y a pas de Dieu, ils le font, ironiquement, debout sur une fondation qui ne pourrait pas exister si elle n’avait pas préalablement été créée par un Dieu sage et maître de l’ordre.
Mais nous avons un Dieu de Sagesse et de Force. Dans Daniel 2:20-22, c’est Dieu qui a inspiré le prophète ; alors : « Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. » Les hommes ont recherché la sagesse au travers les âges, mais ils : « …apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). D’autres recherchaient le pouvoir, comme Alexandre qui pleurait parce qu’il ne restait plus de nations à conquérir.
Nous voyons des riches, les uns après les autres, qui ne parviennent pas à affirmer qu’ils en ont assez accumulé. C’est que chacun cherche sa sagesse et son pouvoir au mauvais endroit et ainsi ils ne peuvent jamais être satisfaits. La Sagesse et le Pouvoir appartiennent à Dieu : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:3-4). Jésus, S’approchant de Ses disciples, leur parla ainsi : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Dieu révélé en Christ est omnipotent et omniscient, et la véritable sagesse ne vient que de Lui.
Alors : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là » (Jacques 1:5-6). Si nous désirons la force, il faudra d’abord apprendre à devenir faible, car lorsque nous sommes faibles, c’est alors que nous sommes fort. Si nous recherchons des richesses, il nous faut connaître la pauvreté, car devant Christ : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16:10-12).
Le témoignage de Daniel fut donné au roi le plus puissant de la terre, avec un accès à toute la sagesse disponible aux plus instruits de son temps. Mais aucun humain ne pouvait résoudre le problème de son rêve. Seul Daniel, se fiant sur la sagesse de Dieu et Son pouvoir sur toute la création, pouvait donner au roi ce que celui-ci demandait enfin. Les serviteurs de Dieu ont même aujourd’hui le même privilège et la même responsabilité parce que Dieu est éternel et nous a tous faits.
Dans Psaume 95:6-7, nous lisons : « Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit. » Les Psaumes 95 à 100 forment une unité avec plusieurs thèmes, tous orientés vers la louange au Seigneur. Ils portent une reconnaissance envers Dieu en tant que Créateur du ciel et de la terre. Psaume 95:5 confirme que : « A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. » Ainsi, Dieu a fait la terre, incluant et la mer et la terre. Mais Il a aussi fait les cieux : « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire » (Psaumes 96:5-6).
Notre terre est plus complexe que toute autre planète dans notre système solaire. L’emphase est sur les activités de Dieu qui fait des choses en tant que Créateur. Dès la Genèse, nous découvrons comment Dieu fait des choses avec ce qu’Il a créé. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).
Ces deux activités, « faire et créer », semblent être synonymes, mais elles ne le sont pas tout à fait. Surtout que la véritable création divine contient trois éléments dans Son plan. D’abord, les éléments physiques du cosmos entier, comme dans Genèse 1:1 où nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Ensuite nous découvrons la vie biologique, qu’on ne peut trouver seulement que sur cette terre, ce qui est confirmé dans les versets 20 à 22 où Dieu dit : « Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. »
Et finalement, la création spirituelle de l’image de Dieu dans l’homme, tel que nous le voyons au verset 26 où Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Ces trois entités sont apparues soudainement à partir de rien par la Toute Puissante Parole de Dieu. Dieu a parlé et tout fut créé. Tout ce qui existe dans l’univers fut fait, ou formé, ou accompli à partir de ces trois entités qui furent spécifiquement créées par Dieu. Donc, Dieu est le Créateur et le Faiseur de tout, et c’est ainsi que nous devons L’adorer.
Dans 1 Corinthiens 15:38-40, il est écrit : « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » La doctrine d’une création spéciale veut dire que la création a eu lieu par un processus surnaturel et que chaque entité fut spécialement formée par Dieu. Cette doctrine est spécifiquement enseignée dans la Genèse où la phrase « selon son espèce » est utilisée au moins dix fois dans le premier chapitre.
Une référence remarquable se trouve dans notre texte où la distinction entre plusieurs domaines majeurs de la création est établie comme suit :
Botanique : (1 Corinthiens 15:38) « Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. »
Zoologique : (v. 39) « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. »
Physique : (v. 40) « Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » Puisque tous les corps célestes peuvent être faits des mêmes produits chimiques, la terre est unique dans sa complexité et son but.
Astral : (v. 41) « Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; car une étoile est différente d’une autre étoile par son éclat. » Même parmi les corps célestes, chaque étoile est unique.
Spirituel : (vs 42-44) « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. » Ce verset nous assure que toutes nos infirmités ne seront plus.
Dieu a un but noble pour chaque système créé et Il l’a créé spécifiquement dans ce but. Et puisqu’Il a fait provision pour des changements au travers d’un système, jamais au grand jamais, un système n’a pu, par l’évolution, devenir un système plus complexe. Alors, chantons Sa création dans tous Ses aspects.
Est-ce que le chant fut inventé par les humains ? Depuis quand existe-t-il ? Si nous vérifions dans les Saintes Écritures, nous découvrons que le chant existait avant la création des humains. Job était un homme intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Il était très riche et faisait beaucoup de bien avec sa prospérité. Mais il avait un petit défaut, il se croyait juste à ses propres yeux. Satan a saisi l’occasion de ce petit défaut pour lancer un défi à Dieu, déclarant que si Dieu enlevait sa richesse, Job L’abandonnerait. Satan Lui dit : « Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient ; et tu verras s’il ne te renie pas en face ! » (Job 1:11). Mais Dieu connaissait le cœur de Job et a laissé Satan dépouiller complètement Job et même frapper son corps d’un ulcère malin, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête.
Durant toute sa souffrance, Job n’a jamais abandonné Dieu, mais il justifiait cependant toujours son comportement. « Alors l’Éternel répondit à Job du sein de la tempête, et dit : Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:1-7). Dans la version Martin nous lisons : « …quand les étoiles du matin se réjouissaient ensemble, et que les fils de Dieu chantaient en triomphe ? » (v. 7). Il est très intéressant de découvrir qu’il y avait des chants de réjouissances poussés par les anges dès la création de la terre, alors que Dieu plongeait Ses bases et en a posé Sa pierre angulaire.
Il est donc tout à fait approprié pour les chrétiens de chanter des louanges au Dieu Créateur, alors que Ses anges l’ont fait bien avant la création d’Adam et Ève. Par contre, à cause du péché de nos premiers parents, le premier chant exécuté par des humains et mentionné dans la Bible fut le chant d’action de grâce exprimé par Moïse et les enfants d’Israël après leur délivrance des griffes de pharaon et leur sortie d’Égypte en sécurité au travers de la mer Rouge. Ce cantique de louange se trouve dans Exode 15:1-21. Il est bon pour tout converti de le lire occasionnellement pour nous rappeler l’amour, la bonté, la compassion et la patience de notre Créateur. Mais surtout pour nous remémorer la Pâque où Dieu a passé par-dessus nos péchés pour nous offrir le salut en commençant par le baptême. Regardons maintenant ce merveilleux cantique de louange à notre Sauveur.
Exode 15:1 : « Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. 2 L’Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l’exalterai. 3 L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. 4 Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. 5 Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. 6 Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. 7 Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume. 8 Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au cœur de la mer. 9 L’ennemi avait dit : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s’assouvira sur eux, je tirerai l’épée, ma main les détruira. 10 Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes. 11 Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? 12 Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. 13 Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. 14 Les peuples l’entendent, et ils tremblent ; l’effroi saisit les habitants de la Palestine. 15 Alors les princes d’Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent. 16 La frayeur et l’épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu’à ce qu’il ait passé, le peuple que tu as acquis. 17 Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi. 18 L’Éternel régnera éternellement et à toujours. 19 Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. 20 Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant. 21 Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. »
Ce qui est encore plus intéressant, c’est que le dernier cantique mentionné dans la Bible se trouve dans Apocalypse 15 où, au verset 2, Jean déclare : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. » Une autre occasion de salut, cette fois non des griffes de pharaon, mais des griffes de la bête et du faux prophète. Et qu’est-ce qu’ils chantent ? Apocalypse 15:3-4 nous dit : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »
Donc, le premier et le dernier cantiques cités dans la Bible sont celui de Moïse, puisqu’il est question de délivrance dans les deux cas. La première était la délivrance de l’esclavage du peuple en Égypte. La deuxième sera celle du peuple de l’esclavage de la Bête militaire et du Faux Prophète religieux. Cette fois vous noterez qu’au cantique de Moïse vient s’ajouter le cantique de l’Agneau. Ce cantique est adressé directement à Jésus. Dans Apocalypse 5:8, nous lisons : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. » Donc, dans Apocalypse 5:9-10, ce sont les Élus qui chantent. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. »
La louange est dirigée vers le Seigneur pour une rédemption par le sang pur et sans tache de l’Agneau en rémission de leurs péchés. Il est tout à fait juste que les louanges de la musique chrétienne se rapportent au passé, au présent et aux œuvres futures de Dieu. D’abord, Son puissant travail de création au commencement, suivi de Son œuvre gracieuse du salut de l’humanité et du maintien de toute chose par la puissance de Sa Parole jusqu’à présent et, finalement, Son glorieux règne éternel sur l’univers entier avec Sa famille divine immortelle.