D.362 – Mes pensées ne sont pas vos pensées
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Par Joseph Sakala
Dans Esaïe 55:8-9, Dieu dit : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Les pensées et les voies de Dieu sont sûrement plus élevés que celles des hommes. Alors, comment pouvons-nous espérer comprendre les choses que Dieu nous a communiquées par Sa Parole ? D’abord, Dieu ne nous a pas communiqué tout ce qu’Il connaît, mais ce que Dieu nous a fourni est suffisent pour notre foi. Dieu nous a alloué certaines choses au sujet de Sa nature que nous ne connaîtrons pleinement que dans l’éternité seulement.
Nous en connaissons cependant assez maintenant pour Lui faire confiance dans les objets que nous ne pouvons pas vérifier. Mais l’aspect de Ses Écritures qui les met complètement à part de toutes les écritures religieuses, c’est que Ses vérités sont entourées et fondées sur des faits scientifiques qui peuvent être vérifiés. Ses Écritures sont tellement précises là où elles sont vérifiables, qu’elles nous donnent à croire que les enseignements qui ne sont pas vérifiables sont également exacts. Voici quelques-uns de Ses exploits préférés. La création en est un. Un Dieu qui peut créer quelque chose qui n’existait pas auparavant peut créer n’importe quoi. Dans Esaïe 40:26, Dieu nous déclare : « Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est Lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir. »
Une autre vérité est Sa délivrance d’Israël de l’Égypte. « Comme au jour où tu sortis du pays d’Égypte, je lui ferai voir des choses merveilleuses. Les nations le verront, et seront confuses avec toute leur puissance. Elles mettront la main sur la bouche, et leurs oreilles seront assourdies » (Michée 7:15-16). Une autre sera la délivrance d’Israël dans les derniers jours. « C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où l’on ne dira plus : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter du pays d’Égypte les enfants d’Israël ; mais on dira : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays du Nord, et de tous les pays où il les avait chassés ; car je les ramènerai dans leur pays, que j’avais donné à leurs pères » (Jérémie 16:14-15).
La dernière garantie que Dieu établira pour nous, c’est la résurrection. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:19-21). Ne vous y trompez pas, Dieu est capable de régler n’importe quel problème que nous rencontrons, et ce qui est le plus important, c’est que Dieu veut que nous le sachions. Tout ce qu’Il fait est admirable.
Dans Marc 7:36-37, nous lisons : « Et Jésus leur défendit de le dire à qui que ce fût ; mais plus il le leur défendait, plus ils le publiaient. Et frappés d’étonnement ils disaient : Tout ce qu’il fait est admirable ; il fait entendre les sourds et parler les muets. » Jésus a, en effet, bien fait toutes choses. Une force évidente de Sa divinité demeure que, peu importe comment nous étudions Ses œuvres, nous ne pouvons leur trouver aucune déficience, rien qu’Il aurait dû faire différemment. Jésus n’a jamais eu à offrir des excuses ou des regrets, comme nous devions le faire. Christ a toujours été Maître de chaque situation.
Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après le baptême que Jean a prêché ; comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth qui allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; parce que Dieu était avec lui, nous confirme Pierre, dans Actes 10:37. La même vérité s’appliquerait à Ses Paroles. Jésus n’a jamais eu à revenir sur Ses Paroles, parce que les gens : « étaient étonnés de sa doctrine ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Marc 1:22). Jésus n’a jamais supposé hasardeusement une interprétation possible, comme nous le faisons. Tout ce qu’Il enseignait, Il le faisait avec une autorité absolue, car Jésus était, et Il est toujours, « la Parole, [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1).
« Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (v. 14). Parfois, Ses paroles furent sévères, lorsqu’Il S’adressait aux hypocrites et aux faux enseignants. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères » (Matthieu 23:29-32).
Mais Ses paroles étaient plus souvent douces et pleines de compassion. « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22). Même les soldats qui furent envoyés pour l’arrêter revinrent les mains vides. « Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:46). En effet : « ils étaient étonnés de sa doctrine ; car il parlait avec autorité » (Luc 4:32). « …ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, qui était un prophète, puissant en œuvres et en paroles, devant Dieu et devant tout le peuple » (Luc 24:19). En effet, Jésus fut plus qu’un prophète, même plus qu’un homme ; Il fut un homme parfait et le seul Fils engendré du Père ! Quel meilleur exemple pouvait-Il nous laisser pour que nous agissions selon Sa volonté ?
Dans Ecclésiaste 3:10-11, nous apprenons que : « J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux hommes pour s’y exercer. Il a fait toute chose belle en son temps ; même il a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’œuvre que Dieu fait. » Dans les versets 2 à 8, nous découvrons une liste remarquable de vingt-huit « temps » énumérés en quatorze paires d’opposés. Par exemple, un temps pour naître et un temps pour mourir (v. 2). La section entière est présentée par Dieu comme une saison et un temps sous le ciel (v. 1). Donc, à chaque chose Son assurance remarquable que tout ce que Dieu permet est fait avec beauté en son temps, même la mort dans la guerre et les autres points négatifs de la liste, tout comme les quatorze points positifs, bâtir et planter, et plusieurs autres.
Dans le Psaume 31:15-16, David dit : « Mais moi, Éternel, je me confie en toi ; j’ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main ; délivre-moi de la main de mes ennemis et de mes persécuteurs. » Il est donc approprié de conclure que chaque temps sous le ciel est Son temps, le temps de Dieu. Ainsi, tout ce que Dieu a fait est en effet beau, lorsque cela est accompli en Son temps, selon Sa manière et selon Sa Parole. Nous ne comprenons pas toujours, selon notre temps mais : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiaste 3:14). Donc, tout ce qui nous arrive, si c’est accepté selon le plan de Dieu, devient beau, et : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein » (Romains 8:28). Dieu fait toutes choses nouvelles également.
Dans Apocalypse 21:5, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Avec le début de la nouvelle année, il est bon de méditer sur le moment où Christ reviendra pour faire toutes choses nouvelles. Tandis que, dans le monde présent, tout se détériore sous la loi universelle de l’entropie. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, [et] la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23). « Or, nous attendons, selon Sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite, » nous dit le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:13.
Dans la Nouvelle Jérusalem, nous aurons un nom nouveau que personne ne connaît que celui qui le reçoit. Et nous chanterons bientôt un cantique nouveau de louange à Jésus, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car Tu as été immolé et Tu nous as rachetés à Dieu par Ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation. Et Tu nous as fait rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre, » nous dit Apocalypse 5:9-10. Croyez-vous toujours que la récompense des Élus est d’aller au ciel ? Montrez-moi un seul verset dans la Bible qui nous promet cela. Pourtant, la majorité des télévangélistes font cette promesse à leurs brebis qui ont entièrement confiance en eux pour recevoir la vérité.
Par contre, en ce qui nous concerne, lors de Son retour, Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Et dans ce corps glorifié, nous régnerons avec Christ sur la terre pendant mille années. Dans Jean 14:2-3, Jésus nous promet ceci : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » En effet, il y aura beaucoup de place pour les Élus dans la maison de notre Père lorsque cette Jérusalem céleste viendra se poser sur la terre avec Dieu. Et tout ce qui était en détérioration disparaîtra à tout jamais car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).
« Et ceux dont l’Éternel aura payée la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe. Une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils [les Élus] obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront » (Ésaïe 35:10). Quel merveilleux moment ce sera ! En attendant, nous avons Sa Nouvelle Alliance : « Et Jésus, [le] Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:24). Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert à rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! nous dit Galates 6:15-16.
« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:17-21.
Tout fut créé par Christ. Dans Éphésiens 3:8-11, Paul déclare : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur. » Dans le contexte de ce passage, Paul témoigne de son appel par Dieu à prêcher l’Évangile, spécialement sur le Plan divin, aux Gentils comme aux Juifs.
Pour appuyer son concept révolutionnaire, Paul nous réfère à la création en déclarant que Dieu a créé toutes choses par Jésus-Christ. Avant la révélation de ce mystère – les Gentils sans Dieu, maintenant avec Dieu – Paul leur déclare : « C’est pourquoi, souvenez-vous que vous, qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis dans la chair par la main de l’homme, vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde » (Éphésiens 2:11-12). L’expression « sans Dieu » vient du grec atheos d’où nous tirons le mot « athée ». Ce mot est utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament et il indique clairement la désolation spirituelle dans toutes les religions païennes.
Néanmoins, aux versets 13 et 14, Paul ajoute : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation. » Ainsi, par Christ, tout fut créé et, par Christ, toutes choses seront rassemblées en une seule. Donc, dans Éphésiens 1:10-12, Paul nous confirme ce que Dieu : « devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. »
Tout cela fait partie du même mystère que Dieu nous a fait connaître de Sa volonté, selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en Lui-même. Dans le dernier chapitre de son épître, Paul fait de nouveau référence à ce mystère maintenant révélé : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints, et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, en sorte que j’en parle avec hardiesse, comme je dois en parler » (Éphésiens 6:18-20).
Alors, l’Évangile de notre salut, que Paul a reçu et nous commande aussi de transmettre aux autres, c’est la bonne nouvelle glorieuse que Jésus est le Créateur de toutes choses et : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; Lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Par Son œuvre de salut, tous ceux qui croient en Jésus, Juifs ou Gentils, reçoivent le salut éternel.
Dans Colossiens 1:16-20, Paul continue en disant : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Dieu nous annonce qu’un jour, bientôt, les justes seront en autorité.
Dans Proverbes 29:2, Dieu dit : « Quand les justes sont les plus nombreux, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant domine, le peuple gémit. » Vous souvenez-vous lorsque la nation américaine observait une fête annuelle du Président. Les intellectuels modernes ont réussi à ternir leur réputation, alors que le peuple américain s’est amouraché de récréation. Cette occasion est devenue une fête de trois jours pour honorer théoriquement tous les présidents. Toutefois, dans la hiérarchie, combien savent que la plupart des présidents américains furent des francs-maçons (Washington était du 33e degré !) ? Et c’est encore pire aux vingtième et vingt-et-unième siècles où ils font partie des sociétés secrètes des plus satanistes ! Pourtant aucun n’a été un athée avoué, car ils le cachaient bien, et presque tous professaient croire en Jésus et la Bible, mais dans leur for intérieur…. Prenez l’exemple de George W. Bush qui passait pour un évangéliste, alors qu’il était un Skull and Bones du 33e degré, comme son père aussi d’ailleurs.
Dieu a sûrement guidé les fondateurs de notre gouvernement lorsqu’ils ont rédigé les lois provinciales que la plupart des leaders ont diligemment supportées. Le christianisme fut établi dans le pays et accepté de tous, dans une nation devenue prospère. Mais nous remarquons, de nos jours, des signes abondants de détérioration dans le pays, tout comme aux États-Unis, où c’est même défendu de prier où d’exhiber une croix dans les bâtiments publics. Le christianisme est loin d’être celui qu’on honorait jadis au Québec.
Si Paul vivait aujourd’hui, il répéterait sûrement son admonition du premier siècle à Timothée : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois [présidents, premiers ministres, etc.] et pour tous ceux qui sont constitués en dignité [autorité), afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:1-4).
Les Américains, les Canadiens et les Français de partout pourraient également prendre le conseil de Pierre lorsqu’il a déclaré : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi [président, premier ministre, etc.] » (1 Pierre 2:15-16). Mais une des fonctions des évangélistes devait être de confirmer l’Évangile au monde entier.
Dans Philippiens 1:6-7, Paul déclare : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. » L’Évangile bien assuré, embrase toutes les vérités concernant la Personne et le travail de Jésus. Et ce depuis la création jusqu’à son achèvement. Puisque ces vérités furent attaquées par Satan durant tous les âges, il est vital que l’Évangile soit défendu contre ses ennemis et confirmé dans les cœurs et les esprits de ses amis.
Le mot pour « défendre », en grec, est apologia et c’est le même qui est utilisé par Pierre lorsqu’il nous dit : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. » Le mot pour « confirmé » est essentiellement le même que « enraciné » et « affermi ». « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7).
Ainsi, l’Évangile de Christ qui donne le salut à partir de la création jusqu’à son achèvement dans le Royaume de Christ, avec son centre d’intérêt sur la crucifixion, ainsi que Sa résurrection, doit être défendu contre tout faux enseignement et établi comme vérité. Ces deux aspects correspondent à ce qu’on appelle l’apologétique, pour défendre la foi ainsi que les preuves des chrétiens dans l’établissement de la foi. Ceci n’est certainement pas le travail qu’accomplissent plusieurs théologiens ou spécialistes scientifiques. Tous les vrais croyants doivent partager cette grâce, littéralement convaincus et participants. Les vrais participants doivent être fermement commis avec une pleine connaissance de la Parole de Dieu. « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).
Donc, le travail doit se faire avec Christ. Dans Colossiens 3:1-4, Paul nous dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire. » L’apôtre Paul, regardant vers le moment où nous serions toujours avec le Seigneur, a écrit : « Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair » (Philippiens 1:22-24).
Le fait demeure cependant que nous pouvons être avec Christ même alors que nous sommes en chair, comme Paul insiste à dire. C’est le grand principe qu’on appelle « vérité positionnelle ». Nous sommes déjà avec Christ, car c’est là où Dieu nous voit. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).
Avant de pouvoir ressusciter avec Christ, il nous a fallu mourir avec Lui. C’est pourquoi Paul nous déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Dieu nous a même vus enterrés avec Christ, lorsqu’Il fut enseveli, et cela forme le grand symbolisme de notre baptême. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, Lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection » (Romains 6:4-5).
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus et que la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car en mourant, Il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, Il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur, nous dit Paul, dans Romains 6:8-11. Christ est mort pour nous, ainsi notre mort méritée est devenue pour nous Sa mort substantielle. Sa résurrection victorieuse devient notre délivrance imméritée de la mort, dans une résurrection à la vie éternelle. Voilà maintenant notre position et notre assurance pour l’éternité lorsque nous serons avec Christ, qui ne meurt plus.
Cette vérité n’est pas simplement une doctrine merveilleuse pour nous, mais un centre d’intérêt pour nos pensées, ainsi qu’un réel incitatif à vivre continuellement en Lui.