D.273 – Restez et attendez
–
Par Joseph Sakala
Dans Ruth 3:16-18, nous lisons : « Puis Ruth revint chez sa belle-mère, qui lui dit : Qui es-tu, ma fille ? Et elle lui déclara tout ce que cet homme avait fait pour elle. Et elle dit : Il m’a donné ces six mesures d’orge ; car il m’a dit : Tu ne retourneras point à vide auprès de ta belle-mère. Et Naomi dit : Ma fille, reste ici jusqu’à ce que tu saches comment la chose tournera ; car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait aujourd’hui achevé cette affaire. » C’était l’instruction de Naomi à Ruth, dans l’espoir que Booz soit prêt à accomplir son devoir familial en mariant Ruth dont le mari juif venait de mourir en Moab. Le comportement de Ruth fut honorable et elle a tout fait ce qu’elle pouvait afin d’indiquer à Booz qu’elle était consentante à devenir son épouse. Néanmoins, elle devait maintenant attendre jusqu’à ce qu’elle sache comment la chose se terminerait.
C’est une grande leçon pour les chrétiens d’aujourd’hui. Trop souvent, nous tentons de devancer le Seigneur dans la crainte que notre problème ne se règlera pas, à moins de l’organiser personnellement. Lorsque les Juifs furent envahis par les Assyriens, ils estimaient nécessaire de former une alliance avec Pharaon. Mais Dieu leur dit ceci, par Ésaïe : « Le secours de l’Égypte ne sera que vanité et néant ; c’est pourquoi j’appelle cela : grand bruit pour ne rien faire. Va maintenant, grave-le sur une table en leur présence, et écris-le dans un livre, afin que cela demeure pour le temps à venir, à toujours et à perpétuité ; car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Sortez de la voie, détournez-vous du chemin ! Ôtez de notre vue le Saint d’Israël ! » (Ésaïe 30:7-11).
N’est-ce pas ce que nous voyons présentement dans les églises du monde entier ? Nul ne veut se faire corriger. Ne nous dites pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Dieu est trop sévère, contez nous des fables. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Saint d’Israël : Puisque vous rejetez cette parole, et que vous vous confiez dans la violence et dans l’artifice, et que vous les prenez pour appuis ; à cause de cela, cette iniquité sera pour vous comme une crevasse menaçant ruine, qui fait saillie dans un mur élevé, et qui s’écroule tout à coup, en un moment. Il se brise comme se brise un vase de terre, cassé sans pitié, dans les débris duquel on ne trouve pas un tesson pour prendre du feu au foyer, ni pour puiser de l’eau à la citerne. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu » (Ésaïe 30:12-15).
Bien avant, lorsqu’Israël se trouvait dans une situation désespérée, alors que les armées de Pharaon pourchassaient la nation entière, ils arrivèrent à la Mer Rouge. Et que fit Moïse ? « Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). En effet, les chariots de Pharaon se virent couler au fond de la mer, tout comme, avec le temps, Booz a marié Ruth. Et 600 ans plus tard, Dieu dit à Israël : « Je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts » (Ésaïe 37:35-36).
Il y a certainement un temps pour travailler très fort au service du Seigneur. Nous aurons toujours des engagements spirituels à défendre. Nous luttons constamment contre les attaques de Satan et de ses démons. Mais quand nous avons tout fait selon nos capacités et que nous ne voyons toujours pas les résultats souhaités, Psaume 46:9-12 dit : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » Alors, apprenons à nous confier en Dieu dans toutes les circonstances qui viennent embrouiller notre vie, mais surtout notre salut, peu importe les conjonctures.
Dans 1 Jean 5:14-15, l’apôtre nous dit que : « la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » C’est une promesse classique, mais conditionnelle. Notre confiance dans notre prière est directement liée à Celui qui exauce : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17). Notre confiance est donc fondée sur Sa volonté à nous exaucer, selon Son bon plaisir. Les résultats de plusieurs sondages sérieux démontrent que la plupart des gens prient et qu’une bonne partie de leurs prières sont directement adressées à une « puissance supérieure inconnue ».
Cependant, de toute évidence, si nous prions Dieu de nous exaucer selon Sa volonté, le premier critère est d’obéir à Son commandement. « Et c’est ici Son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24).
Lorsqu’un homme demanda à Jésus quel était le plus grand commandement, notre Sauveur lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). La meilleure façon d’exprimer cet amour, c’est en obéissant aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean l’explique ainsi : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:3-4). Ainsi, une simple formule devient évidente. Si nous obéissons à ce que Dieu nous commande, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, nous sommes alors assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prirons.
Et quand notre confiance sera sécurisée, nous saurons également que Dieu répondra à ce que nous désirons de Sa part. Le roi David l’exprime si bien en disant : « Prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre » (Psaume 37:4-9).
Dans Hébreux 12:25-29, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »
Selon les anciens philosophes panthéistes, le feu était considéré comme l’élément premier duquel toutes choses ont évolué. Ce même mythe est promulgué de nos jours par nos philosophes évolutionnistes pour expliquer leur théorie du « Big Bang ». La vérité demeure toutefois que le feu est une création de Dieu et il est utilisé pour décrire symboliquement et réellement le véhicule de Dieu pour juger le péché. Il est vraiment intéressant de noter que la première et la dernière mentions du feu sont utilisées comme jugement sur la rébellion humaine contre Dieu. Dans le premier cas nous constatons que : « l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). En détruisant les germes, le sol est devenu aride et les deux villes n’ont jamais été rebâties.
Dans le deuxième cas, le feu est destiné à détruire complètement tous les méchants avant la descente de la Jérusalem céleste sur la terre. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Le passage biblique du début fait référence aux paroles de Moïse à la nation d’Israël, alors que les tribus se préparaient à entrer dans la terre promise après la mort de Moïse. C’était un avertissement à la nation entière contre la corruption de leur foi par l’idolâtrie. « Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:24).
Le contexte du Nouveau Testament est un grave avertissement contre le rejet de la Parole de Dieu. Voilà pourquoi, dans Hébreux 12:25-26, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui [Moïse] qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. » Dans un sens, la Parole de Dieu est aussi le feu ardent de Dieu, exprimé ainsi dans Jérémie 20:8-9 : « Car depuis que je parle, je jette des cris ; je crie violence et oppression. Et la parole de l’Éternel s’est tournée pour moi en opprobre et en moquerie tout le jour. Et quand je dis : je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu ardent renfermé dans mes os ; je m’efforce de le contenir, mais je ne le puis. »
Il est donc abondamment préférable de se faire corriger par le feu ardent de Sa Parole que d’être consumé totalement par le feu de la géhenne, duquel il n’y a pas de résurrection possible. En parlant de feu, tout chrétien devrait garder continuellement à l’esprit ces paroles de Jacques 3:6 : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. » Ce mot paraît onze fois dans le Nouveau Testament, dont dix fois de la bouche même de Jésus. Puisque la langue n’est pas un feu littéral et que son usage peut amener de cette façon un chrétien dans un monde d’iniquité, Jacques suggère que la géhenne elle-même est un monde d’iniquité et que la langue non contrôlée en devient une extension.
La Bible nous parle de ce feu terrible destiné aux rebelles de la troisième résurrection, alors que, dans Matthieu 25:41, « Jésus dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Un tel feu n’existe pas présentement sur la terre. Voilà pourquoi, dans Matthieu 10:28, Jésus a pu déclarer : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » J’aimerais que ceux qui prêchent que l’âme est immortelle et indestructible lisent ce verset plusieurs fois. Ce n’est certainement pas ce que Jésus nous dit ici. Si Jésus nous dit de craindre plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne, donc elle peut périr. [Il ne s’agit pas d’une allégorie de Jésus voulant dire autre chose, c’est-à-dire que l’âme subit une mort « symbolique » qui équivaut à sa séparation de la présence de Dieu. Sur quelle base les érudits théologiques se fondent-ils pour affirmer pareille théorie ? Pourquoi ne pas prendre la Bible telle qu’elle cite les faits ?]
Au risque de me répéter, le feu de la géhenne n’existe pas présentement ! Nous voyons une première mention de ce feu pour détruire complètement deux individus méchants et irrécupérables quand Jésus reviendra pour établir Son Royaume sur la terre. Nous lisons ceci, dans Apocalypse 19:20 : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Ce feu sera allumé expressément pour eux et ne sera pas éteint ni durant le millénium, ni durant le Jugement du Grand Trône Blanc de la deuxième résurrection afin que les humains puissent voir littéralement ce qui est destiné à ceux qui ne se convertiront pas à Christ. Une destruction éternelle du corps et de l’âme, comme si ces deux-là n’avaient jamais existé.
Regardons maintenant ce qui va arriver après le millénium, juste avant la deuxième résurrection pour le jugement du Grand Trône Blanc des milliards d’humains qui, par la séduction de Satan, n’ont jamais connu la véritable Parole de Dieu. Apocalypse 20:10 nous dit clairement : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » À qui s’applique ce verset ? Sûrement pas à la Bête et au faux Prophète, car les deux furent brûlés mille années auparavant et ne seront que de la cendre. Par contre, un esprit ne peut pas brûler. Donc, c’est Satan et ses démons qui seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, à méditer sur leur échec total à vouloir détruire le Plan de Dieu de Se former une Famille divine à Son Image et à Sa Ressemblance.
Nous arrivons finalement dans Apocalypse 20:13-15 où Dieu déclare : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Notez que le Livre de Vie n’est plus ouvert ici, car tous les convertis de la deuxième résurrection y sont inscrit. Il ne reste, à présent, que les rebelles qui ne sont pas inscrits dans le Livre de Vie et qui seront jetés dans l’étang de feu. Voilà la troisième résurrection qui est réservée à la destruction éternelle : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs. Leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).
Il ne restera que la Famille divine et immortelle, lorsque Dieu le Père Lui-même viendra vivre dans la Nouvelle Jérusalem céleste descendue sur terre. Néanmoins, avant de naître de nouveau dans l’immortalité, tous ceux qui sont appelés doivent vivre de façon à viser la perfection, même si, à l’état d’être humain, il est impossible de l’atteindre, car une autre exigence pour arriver à cette perfection est de cesser de pécher. Est-ce possible de vivre sans pécher parce que nous avons reçu le Saint-Esprit ? Si vous répondez oui, soyez prêts pour une grande surprise.
Il y a des églises chrétiennes qui prétendent que depuis qu’ils ont reçu le Saint-Esprit, ils ne pèchent plus ! Pourtant, dans 1 Jean 1:10, l’apôtre dit clairement : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous. » Il est vrai qu’en tant que convertis, nous devons marcher dans la lumière. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:7-9).
Toutefois, nous vivons encore dans cette chair qui n’est pas parfaite et peut pécher. Alors, Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Il n’y a aucune suggestion dans les Écritures qu’une personne peut vivre sans péché. Paul a confirmé ceci dans Romains 3:23 en déclarant : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. »
La Bible nous le confirme avec autorité : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Romains 3:9-10). Aux anciens de l’Église, Paul leur avoua que : « Servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur » (Actes 20:19-21).
Le salut doit passer par la repentance envers Dieu. C’est ce que Paul nous explique dans 2 Corinthiens 7:10-11. « Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. »
Paul nous dévoile le processus par lequel nous sommes passés en disant : « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés). Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:1-8).
Cependant, nous sommes justifiés devant Dieu en Jésus. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). Malgré cela : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Rendons gloire à notre avocat !
Quelle belle promesse Dieu a insérée dans Sa Parole, que ce même Jésus qui est mort pour nos péchés, qui est ressuscité dans une victoire glorieuse sur le péché, intercède continuellement auprès du Père pour nous. « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:33-34). Notre sécurité spirituelle fut accomplie dans le sacrifice de Christ, car : « Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14). Jésus, notre grand souverain Sacrificateur, est toujours prêt à secourir Ses Élus des griffes du diable.
Regardons ensemble ce que Jean a écrit au sujet de Satan. « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:10-11). Nous n’avons pas à combattre seuls contre les puissances du mal. Même si nous péchons par faiblesse, rendons grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur qui intercède continuellement pour nous auprès du Père ! Nous sommes donc assujettis, par l’esprit, à la loi de Dieu.
S’il n’en dépendait que de nous pour être sanctifiés, nous serions rapidement diffamés par la réalité de notre vie. Un enfant de Dieu n’a aucun pouvoir de plaider sa cause devant le trône de Dieu, car : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Tout honneur et toute gloire reviennent à Christ. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).
Quand Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait, » dans Matthieu 5:48, Il savait exactement ce qu’Il disait, pour nous faire naître de nouveau dans l’immortalité. Pour nous amener à la perfection, Dieu Lui-même a consenti à Se dépouiller temporairement de Sa toute puissance et à venir vivre dans la chair humaine, afin d’apprendre dans cette chair tout ce qu’un humain peut ressentir tout au long de sa vie. Néanmoins, avec une seule différence, c’est qu’étant Dieu, Il ne pouvait pas être tenté par le péché, mais Il savait exactement tout sur le péché. Ainsi, Jésus pouvait nous créer des buts, afin de nous amener vers la perfection divine.
Par Son sacrifice de rédemption sur la croix, Jésus est également devenu notre souverain Sacrificateur vers qui nous pouvons toujours nous diriger en cas de besoin. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Puisque nous appartenons à Christ, le temps convenable est n’importe quand. Alors, au lieu de tenter de régler nos problèmes, apprenons plutôt à les confier à Dieu. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Méditons souvent cette réalité.