D.317 – Une espérance en Jésus

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 1:3-5, le chef des apôtres nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. » Ce verset contient plusieurs mots enrichissants.

Béni : Le mot en grec veut dire « parler en bien », ou « louer ».

Selon Sa : Ceci ne veut pas dire que nous sommes bénis selon nos œuvres, mais plutôt que Dieu, selon la portée de Sa miséricorde abondante, veut nous sauver.

Renaître : Un enfant est engendré par des parents, selon la nature des parents. Nous sommes engendrés dans la Famille de Dieu par le travail de Christ. Donc, il y a deux concepts possibles attachés au terme renaître. Naître une seconde fois, ou naître d’en haut. Dans notre texte, il est évident que cela veut dire littéralement « naître une seconde fois », mais cette fois c’est le Père qui nous fait renaître. Alors, nous allons naître une seconde fois, d’en haut.

Vivante : Une espérance vivante est plus qu’une espérance qui vit, car elle est activement vivante, dans le sens qu’elle agit. Nous n’espérons pas seulement que ça viendra, mais nous avons l’assurance et la certitude que cela arrivera sûrement. « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20).

Résurrection : Cela peut paraître étrange que nous puissions être nés de nouveau par une résurrection, mais ce fut l’instrument que Dieu a utilisé pour créer Son Plan de salut. Dans ce sens, Christ fut né de nouveau dans un corps glorieux lors de Sa résurrection. « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Il est donc tout à fait normal que : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Dans Colossiens 1:26-28, nous lisons : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. » Le fait que Christ soit vraiment en chaque chrétien est, non seulement un grand mystère, mais riche en gloire. En effet, c’est notre espérance et notre assurance de gloire dans l’âge à venir.

Comment Christ peut-Il être assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts et, malgré cela, vivre en nous, c’est sûrement un mystère, quoique pourtant vrai. Il a Lui-même déclaré ceci à Ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). Et dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

L’apôtre Paul a confirmé cette grande vérité lorsqu’il a déclaré, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Une des prières de Paul pour les Éphésiens fut : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:17). Le mystère à savoir comment Christ peut faire cela est expliqué dans Jean 14:15-17, lorsque Jésus a déclaré : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. »

En effet, selon le texte, le fait qu’Il demeure en nous est notre espérance de gloire, car : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Ainsi, là où nous allons, Il va aussi ; ce que nous disons, Il l’entend ; même lorsque nous pensons, Il le sait. Christ, par le Saint-Esprit, devient notre Consolateur, notre Guide et notre Conseiller. Cela est vraiment un glorieux mystère où Dieu Se révèle à Son peuple par les Écritures. La connaissance des définitions des mots est critique pour connaître Dieu. Heureusement pour nous, la Bible définit un mot la première fois qu’elle l’emploie.

Par exemple, que veulent dire les mots « bénédiction » ou « béni » ? Le premier endroit où ce terme est utilisé se trouve dans Genèse 1:22 lorsque : « Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. » Et encore, au verset 28, où : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Alors, se multiplier est une bénédiction, et les enfants le sont aussi. Bénédiction devient synonyme de fécondité. Aux humains, Dieu a dit « assujettissez, et dominez ». Donc, pour les humains, avoir des enfants et dominer sur la terre sont des bénédictions.

Pourquoi Dieu a-t-Il choisi la procréation et la domination comme véhicules de bénédiction ? Afin de nous permettre de participer à Sa nature ! Dès le début de la Genèse, nous découvrons clairement que Dieu est seul Créateur et Dominateur sur Sa création entière. En délégant la procréation à la femme par l’homme, et en délégant le règne sur les animaux à l’humanité, Dieu nous a offert de participer à Sa créativité et à Son règne sur Sa création. Cependant, à cause du péché, Dieu nous a privés de notre jouissance dans les grossesses et, temporairement, de notre domination sur les animaux.

Alors, dans Genèse 3:16-19, Dieu : « dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

Mais pourquoi Dieu a-t-Il agi ainsi ? Parce que la Bible ne laisse aucune place à la rébellion. Dans Genèse 3:1-6, nous voyons que : « le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. »

Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. Donc, la punition fut immédiate, leur indiquant que les bénédictions font partie de la grâce. Leur péché a amené le jugement et non la bénédiction. Adam et Ève n’avaient absolument rien fait pour se mériter les bénédictions de Dieu. Elles leur ont été accordées gratuitement, donc Dieu pouvait également choisir de les retirer. Subséquemment, toute bénédiction qui nous est accordée est un privilège et non un droit acquis. Alors, comment connaître la vérité ? Vérifier dans la Bible qui seule peut nous la procurer.

Dans Jean 7:17-18, Jésus Lui-même a déclaré : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » L’apôtre Paul a aussi parlé de certains philosophes : « qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Dans le verset suivant, Paul rend très clair pourquoi ces hommes, malgré toute leur scolarité et leur éducation, semblent être incapables de saisir la véritable vérité. Paul en nomme deux pour la postérité, dans 2 Timothée 3:8-9 : « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. » Comprenez, chers amis, que le mensonge, s’il cache souvent la vérité, ne la détruit jamais ; alors que la vérité finit toujours par détruire le mensonge.

Les gens dont Paul parlait ne pouvaient pas apprendre la vérité simplement parce qu’ils n’étaient pas consentant à croire et à obéir à la vérité lorsqu’ils l’ont apprise. Par exemple, il existe une controverse vexante parmi des chrétiens modernes au sujet de la déclaration divine de la Genèse d’une recréation en six jours de la terre entière, à la place d’une création par l’évolution de milliards d’années. Pourtant, c’est ce que Dieu nous révèle clairement. Ceci vient en conflit avec leur raisonnement humain. Lorsque Jésus tentait de convaincre les leaders religieux de Son temps, ils le considéraient comme un prédicateur itinérant et rejetaient Son enseignement, même s’ils savaient incontestablement bien que Ses instructions étaient assurément bibliques. Sauf qu’elles n’étaient pas talmudiques, c’est-à-dire qu’elles n’allaient pas dans le sens de leurs Traditions.

Ses remarques à ces hypocrites sont vraiment un critère à suivre pour reconnaître la vérité de Dieu et Sa volonté. Un cœur honnête n’essaie pas de tordre la vérité divine pour accommoder une philosophie humaine, et n’essaie pas non plus d’accommoder une personne, lui faisant croire que c’est la volonté de Dieu. La volonté de Dieu est toujours immuable et Sa Parole est écrite de façon à être facilement comprise par quiconque est désireux de la comprendre et de faire Sa volonté. Lorsqu’un individu est prêt à faire cela, alors appréciez vos bénédictions.

Demandez à n’importe qui quels sont ses plus beaux souvenirs et la plupart vous diront que ce sont les repas pris en famille ou avec des amis pour célébrer un anniversaire ou une fête quelconque. Mais, quand on se met à méditer, on s’aperçoit que parfois on n’était pas reconnaissant de la joie que ces fêtes procuraient. Dieu nous a bénis en nous faisant vivre des expériences merveilleuses, même si nous n’étions pas toujours reconnaissants pour ce que nous avons reçu. Chaque année, les chrétiens célèbrent la fête de l’Action de Grâce, une magnifique occasion de rendre gloire à Dieu pour toutes Ses bénédictions durant l’année qui s’achève. Cette fête devrait également être le moment suprême pour renouveler notre attitude de reconnaissance envers ceux qui nous ont fait du bien durant l’année.

Quelle importance donnons-nous à notre attitude ? Dieu S’attend à ce que nous soyons naturellement reconnaissants et Il nous a donné plusieurs Écritures comme exemples du danger de manquer de reconnaissance. Comme exemple, il y a le plus grand miracle que Dieu ait fait pour Son peuple dans l’Ancien Testament, fournissant de la nourriture à un endroit où il n’y en avait pas. Du pain dans le désert, une manne à partir de la rosée du matin. Dans Exode 16:1-5, nous lisons : « Toute l’assemblée des enfants d’Israël, étant partie d’Élim, vint au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, au quinzième jour du second mois, après leur sortie du pays d’Égypte. Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron. Et les enfants d’Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée. Alors l’Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et ils en recueilleront chaque jour ce qu’il faut pour la journée, afin que je l’éprouve, pour voir s’il marchera, ou non, dans ma loi. Mais, le sixième jour, ils apprêteront ce qu’ils auront apporté, et il y en aura le double de ce qu’ils recueilleront chaque jour. »

La manne n’était pas de la farce, ni de la dinde avec sauce, ni du pudding, mais elle nourrissait le peuple et leur prouvait que Dieu Lui-même leur donnait chaque jour de quoi survivre. Ayant ouvert la porte à leur délivrance, cette manne était assez, même plus qu’assez, pour un peuple si récemment sorti de l’esclavage en Égypte. Alors, comment les Israélites ont-ils réagi à la bénédiction de Dieu ? Dans Nombres 11:4-6, nous voyons que : « le ramassis d’étrangers qui était parmi eux se livra à la convoitise ; et même les enfants d’Israël se mirent de nouveau à pleurer, et dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient des poissons que nous mangions en Égypte, pour rien ; des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Et maintenant, notre âme est desséchée ; il n’y a rien du tout ! Nos yeux ne voient que la manne. » Ils se sont plaints de manquer de variété !

Ce peuple qui n’avait pas accepté de vivre selon son alliance avec Dieu, Le mettait déjà à l’épreuve par son attitude et par son ingratitude ! Si Dieu pouvait lui donner du pain, pourquoi pas de la viande ? Les enfants d’Israël avaient oublié que Dieu ne leur devait rien du tout. Mais Dieu avait entendu leur plainte et leur a donné ce qu’ils désiraient. Mais ce fut une dure leçon aussi pour leur enseigner qu’il faut faire attention à ce qu’on demande. Dieu leur a donné de la viande pour un mois. Dieu leur dit : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? » (Nombres 11:19-20).

Alors, Dieu leur envoya une plaie. « La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:33-34). Dieu a fait quelque chose de semblable pour plusieurs personnes d’aujourd’hui. Il a permis qu’on puisse vivre dans l’abondance en bénissant nos nations de toutes les manières possibles. Même dans les moments difficiles, il nous faut être attentifs afin de nous rappeler que de telles bénédictions ne sont pas partagées par tous et ne sont pas garanties de durer.

Lorsque Dieu ouvre une porte pour nous, comme Il l’a fait avec Israël, nous Lui montrons une gratitude extrême, mais nous manifestons une ingratitude profonde envers Dieu lorsque nous n’apprécions pas tout ce qu’Il fait pour nous. Nous devrions avoir confiance, comme les chrétiens qui nous ont précédés, que Dieu pourvoira toujours à nos besoins. Car : « Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:11-13).

« Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Il ne faut jamais rejeter ce que Dieu nous offre, car Il pourrait les offrir à d’autres qui en seraient beaucoup plus reconnaissants. Alors, apprenons à compter nos bénédictions. « Et [que] ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance » (Psaume 65:9-12).

Chaque année, le véritable chrétien devrait s’arrêter et prendre le temps de faire l’inventaire de ses bénédictions. S’il le fait honnêtement, peu importe quels problèmes il a eu durant l’année, il devra admettre à Dieu, comme toujours, qu’Il a vraiment couronné son année de bonté. La figure de couronnement est souvent utilisée dans les Écritures pour rendre louange à Dieu. « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (Psaume 103:2-5).

Même nos afflictions et nos épreuves sont constamment consacrées dans le contexte de la grâce et de l’amour de Dieu. Considérons Psaume 5:12-13 : « Mais que tous ceux qui se retirent vers toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. » Christ Lui-même a porté une couronne d’épines afin que nous puissions être couronnés de miséricorde et de salut. D’autres bijoux se trouvent également dans la couronne du croyant. « Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire » (Proverbes 4:9).

Ensuite, il y a le fantastique témoignage de Psaume 8:5-10 : « Je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! » Finalement, la couronne du croyant est nulle autre que le Seigneur Lui-même. Car : « En ce jour-là, l’Éternel des armées sera une couronne éclatante et un diadème de gloire pour le reste de son peuple ; un esprit de jugement pour celui qui est assis sur le siège de la justice, et une force pour ceux qui repoussent l’ennemi aux portes » (Esaïe 28:5-6).

La plupart des chrétiens ont une abondance de bénédictions matérielles pour lesquelles ils devraient rendre gloire à Dieu. Alors, tout comme David, ils devraient Lui rendre l’hommage suivant : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle » (Psaume 103:2-5). La seule chose que Dieu nous demande, c’est de nous confier en Lui.

Psaume 37:3 nous dit : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. » Saupoudrées partout dans ce Psaume sont plusieurs images nous donnant l’assurance du triomphe de Dieu, non seulement dans Son plan éternel, mais également au travers des vies de Ses précieux saints. La confiance est une caractéristique primordiale dans notre relation avec notre Seigneur, car elle établit le fondement pour toutes les autres. Une définition amplifiée de la confiance se trouve dans Proverbes 3:5-8 où nous lisons : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Malgré cela, simplement le fait d’avoir une grande confiance en Dieu n’est pas suffisant. Il faut aussi faire le bien. L’épître entière de l’apôtre Jacques est consacrée au thème : « Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » (Jacques 2:20). Ou bien, dans les paroles mêmes de Jésus qui, dans Luc 6:46, dit : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » Voici ce que Dieu a déclaré à Moïse, dans Deutéronome 5:29 : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

Pour vraiment jouir des bénédictions que Dieu nous accorde, nous devons nous impliquer dans le plan de Dieu. Si nous nous attendons à la promesse que nous demeurerons en paix et que nous serons nourris par Dieu, nous devons également nous soumettre aux instructions de Jésus, dans Matthieu 6:33, lorsqu’Il dit : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Alors, confiez-vous au Seigneur et vous ne serez jamais perdants.

Le Psaume 37:5-7 nous dit, en toute simplicité : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Tout serviteur de Dieu doit passer par des moments de frustration dans son combat contre les puissances du mal. La douleur et la pression du tourment sont réels, alors que Satan s’acharne contre nous en utilisant des gens trompeurs, pour narguer le peuple de Dieu. « Quant au trompeur, ses moyens sont pernicieux ; il trouve des inventions pour perdre les affligés par des paroles fausses, et le pauvre dont la cause est juste. Mais l’homme noble forme de nobles desseins, et il se lève pour agir avec noblesse » (Ésaïe 32:7-8).

Donc, n’ayez crainte puisque : « L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de Son cœur durent d’âge en âge » (Psaume 33:10-11). Néanmoins, pendant que ces mauvais desseins se poursuivent, ils peuvent causer beaucoup de peine et de douleur. Malgré cela, confions nos vies au Seigneur et ayons confiance en Lui si nous voulons sortir vainqueur de nos épreuves. Paul a consacré une bonne partie de sa lettre aux Philippiens : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

C’est pourquoi il nous exhorte à travailler à notre salut avec crainte et tremblement : « comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13). Alors qu’il a lui-même admis ne pas avoir encore atteint le but qu’il s’était fixé, Paul nous dit : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:13-15). Dieu nous promet d’accomplir ce qu’Il a commencé pour nous, à la condition que nous nous soumettions à Sa Souveraine volonté.

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