La Vérité n’est pas notre ennemi
Lettre mensuelle de Power of Prophecy
Août 2020
D’Ésaïe à aujourd’hui, la vérité de Dieu ne peut pas être changée
« Que c’est ici un peuple rebelle, des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la Loi de l’Eternel ; qui ont dit aux Voyants ; ne voyez point ; et à ceux qui voient des visions ; ne voyez point de visions de justice, mais dites-nous des choses agréables, voyez des visions trompeuses. »
Ésaïe 30:9-10
Ceux qui souhaitent être des « dieux sur terre » ne connaissent aucune limites, comme à l’époque d’Ésaïe où les anarchistes ne voulaient pas qu’on leur dise la vérité. Étonnant de voir que les êtres humains n’aient toujours pas changé en des milliers d’années. Ils choisissent de rationaliser une situation en fonction du désir de leur cœur.
Bon nombre se forgent une nouvelle norme en se levant chaque matin, oubliant du coup le chemin qu’ils ont parcouru jusque-là. C’est ce qui leur profitera aujourd’hui qui a la plus grande importance. N’est-il pas incroyable que ce qui est écrit dans l’Ancien Testament survienne encore aujourd’hui ? Dans Psaume 50:16-17, nous lisons ceci :
« Mais Dieu a dit au méchant : qu’as-tu que faire de réciter mes statuts, et de prendre mon alliance en ta bouche ; Vu que tu hais la correction, et que tu as jeté mes paroles derrière toi ? »
À cause de l’abondance de pasteurs et de paroissiens tièdes, la Parole de Dieu a été remplacée par une doctrine diluée. Joël Osteen illustre le mieux cette attitude laodicéenne. En 2012, dans une
entrevue accordée à la nouvel-âgiste Oprah Winfrey, Osteen expliqua que, puisque personne n’est totalement exempt de péché, il pense que les homosexuels seront acceptés au paradis. En 2014, dans une entrevue avec Larry King, Osteen a dit : « Nous ne sommes contre personne. Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas, donc, je ne veux tout simplement pas prêcher là-dessus, prêcher à ce sujet. »
Malheureusement, de nombreux dirigeants « chrétiens » d’aujourd’hui n’enseignent jamais l’Apocalypse. Or, dans Apocalypse 3:14-17, nous voyons :
« Ecris aussi à l’Ange de l’Eglise de Laodicée : l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la créature de Dieu, dit ces choses. Je connais tes œuvres, c’est que tu n’es ni froid, ni bouillant; ô si tu étais ou froid, ou bouillant ! Parce donc que tu es tiède, et que tu n’es ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : je suis riche, et je suis dans l’abondance, et je n’ai besoin de rien ; mais tu ne connais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. »
A cause du rapide déclin de l’assistance des églises chrétiennes, ne nous surprenons pas que la société se nourrisse de haine les uns contre les autres. La tolérance et la compréhension sont révolues depuis longtemps. On les a remplacées par des accusations viles et dégoûtantes.
Avec l’avènement du World Wide Web, l’Internet, on a rapidement mis la main sur des outils facilement disponibles en vue de l’amélioration présumée de l’humanité. Comme avec n’importe quel outil, il peut être utilisé pour le bien ou pour le mal. Dans la mythologie grecque, Épiméthée avait en sa possession un pot pour la bonne garde. Lorsque Pandore eut ouvert ce pot, des fléaux non spécifiés s’échappèrent dans le monde. Pandore replaça immédiatement le couvercle sur le pot, mais ce faisant, il ne lui restait plus que l’espoir.
Les êtres malfaisants emploieront tous les outils à leur disposition, et l’Internet ne fait pas exception. La population ne cessant de croître, les outils de notre destruction sont maintenant fabriqués. Facebook, Twitter, Instagram et le reste ont été créés sous apparence inoffensive pour solliciter la participation des masses. Vantés comme moyen de renouer avec des amis perdus depuis longtemps, des membres de la famille dispersés dans le pays, ou simplement pour se glorifier de ses propres réalisations, les médias sociaux se sont avérés un succès soutenu.
À mesure que de plus en plus de gens migraient vers les médias sociaux, il est rapidement apparu aux personnes qui cherchent à perturber la société et à la modeler selon leur utopie personnelle, que ce format était le parfait véhicule. Le marxisme culturel, également connu sous le vocable de rectitude politique (ce qui est politiquement correct) a été le berceau de cet état d’esprit fourvoyé. Qui plus est, la prise de contrôle socialiste de l’enseignement public et des universités étant achevée, un nouveau mouvement est né : la « justice sociale ».
Des « guerriers de la justice sociale » autoproclamés ont commencé à utiliser cette plateforme pour exécuter du changement et infliger des préjudices aux individus qui ne sont pas d’accord. Les normes sociétales ont été déplacées vers la gauche et ceux qui ne s’adaptaient pas correctement furent ciblés.
De nouveaux termes ont été créés pour dénoncer et ridiculiser « l’ancienne » faible mentalité. « Woke » (réveillé) est devenu le cri de ralliement de ceux qui s’étaient éveillés aux injustices infligées à la société, principalement perpétrées par de « vieux blancs morts » – Washington, Jefferson, Adams, Lincoln, etc.
« Révoquer la culture » est le dernier terme imposé à la société. Ceux que l’on juge avoir offensé la sensibilité des « réveillés » doivent être oblitérés comme s’ils se trouvaient dans une rivière pleine de piranhas qui se régalent de la carcasse du contrevenant. Pour la Gestapo du PC, aucun remords ne sera acceptable.
La mort récente de George Floyd a déclenché des troubles civils dans tout le pays. Des protestations de Black Lives Matter se sont transformées en émeutes où des biens ont été détruits, des entreprises ont été volées et la police est devenue la cible. Quiconque a osé dénoncer ce comportement odieux fut mis sur la liste des « oblitérés ».
Voici quelques-uns de ceux qui ont été expulsés :
- James Bennet était le rédacteur en chef de la page éditoriale du New York Times. M. Bennet publia une lettre ouverte du sénateur Tom Cotton (R-AR) qui en appelait de l’armée américaine pour qu’elle réprime « l’orgie de violence » dans les villes américaines. Des membres du personnel, irrités, ont exigé des mesures menant à la démission forcée de M. Bennet.
- Le principal rédacteur du Philadelphia Inquirer, Stan Wischnowski, fut contraint de démissionner après avoir publié un titre disant : « Buildings Matter, Too » (Les bâtiments comptent aussi).
- La personnalité de la télévision canadienne Jessica Mulroney a été accusée par un blogueur d’avoir démontré son « privilège blanc », et son émission a donc été annulée.
- Le fondateur et propriétaire de The Phantom Gourmet, Dave Adelman, a été forcé de démissionner après s’être moqué des manifestations anti-policières. M. Adelman avait suggéré aux détaillants de Boston d’offrir le « pillage de trottoir, sans contact ».
- Benji Backer s’est vu annuler un engagement à prendre la parole parce qu’il avait tweeté qu’il y avait un lien entre le Covid-19 et la Chine.
- Tiffany Riley, directrice d’école publique au Vermont, a été évincée après avoir publié sur les réseaux sociaux : « Je ne pense pas que les gens devraient se sentir obligés de choisir la race noire plutôt que la race humaine. »
Ce ne sont là que quelques victimes de la « Révocation de la culture ». Si on est enclin à le faire, l’on peut passer des heures et des heures à documenter chaque exemple ridicule. Ces « révocations » ne provoquent-elles pas une réflexion sur ce qui s’est passé en Russie bolchevique ?
La Vérité est une arme puissante
La tolérance les uns envers les autres a disparu. Nous ne pouvons plus coexister avec ceux avec qui nous sommes en désaccord. Malheureusement, les paroles de l’apôtre Paul n’arrivent pas à apaiser les foules « réveillées » :
« Christ devient inutile à l’égard de vous tous qui voulez être justifiés par la Loi ; et vous êtes déchus de la grâce. Mais pour nous, nous espérons par l’esprit d’être justifiés par la foi … Je m’assure de vous en notre Seigneur, que vous n’aurez point d’autre sentiment ; mais celui qui vous trouble en portera la condamnation, quel qu’il soit … Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité. Car toute la Loi est accomplie dans cette seule parole : tu aimeras ton Prochain comme toi-même » (Galates 5:4-14).
Aujourd’hui, les pasteurs de Laodicée font la promotion d’une grâce au rabais qui ne peut pas libérer les pécheurs du péché parce qu’il n’y a pas de repentance. Par la grâce de Dieu, les vrais croyants sont transformés. L’apôtre Jean nous dit : « Et la Parole a été faite chair, elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, qui a été une gloire, comme la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité … Car la Loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité est venue par Jésus-Christ » (Jean 1:14-17).
Jésus a dit aux Juifs qui croyaient en Lui que, s’ils persévéraient dans Sa Parole, ils seraient Ses disciples. Jésus a dit : « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 6:32). En tant que Ses disciples, nous devons continuer à faire briller la lumière de la vérité dans nos communautés. Car en accomplissant ce devoir, nous l’aurons fait !
La Guerre contre la loi et l’ordre
On pense que la police est un concept relativement nouveau. Mais si nous nous tournons vers la Bible, elle parle de gens soumis à une autorité supérieure, comme les magistrats (Tite 3:1-2), les rois (1 Pierre 2:13-17) et les chefs d’état (Romains 13:1-14). Or, en tant que chrétiens, nous savons tous que Jésus-Christ est la plus haute autorité, mais Il a respecté la loi tout au long de Sa vie.
Comme l’humanité ne semble pas en mesure de se policer elle-même, la version moderne de la « police » s’avère une nécessité.
La définition de Police est :
« La force civile d’un gouvernement national ou local, chargée de la prévention et de la détection de la criminalité et du maintien de l’ordre public. »
La première force de police financée par l’état avec des agents en service à plein temps aux États-Unis a été créée à Boston en 1838. Parce que Boston était un grand centre d’expédition, les entreprises avaient embauché des gens pour protéger leurs biens et assurer le transport de leurs marchandises vers d’autres endroits. Avant la police, il appartenait à l’individu de se protéger lui-même ou d’engager des personnes pour ce faire. Quiconque ayant quelque moyen et devant parcourir les routes risquait de tomber sur des bandits de grand chemin. Ils avaient du personnel ménager pour assurer leur protection ou, pour les très fortunés, ils engageaient des mercenaires – la plupart du temps d’anciens soldats. Au fur et à mesure que le capitalisme se développait en Amérique, la nécessité de protéger votre entreprise, votre famille et votre personne devint l’une des principales raisons pour lesquelles la police fut mise en place.
À l’heure actuelle, tous les pays ont une sorte de système d’application de la loi parrainé par le gouvernement, que ce soit la police ou l’armée. Aujourd’hui comme alors, le rôle de la police est de protéger la société contre les scélérats prédateurs. Les gens ont besoin de protection et c’est pourquoi nous habilitons la police à former une barrière entre « eux » et « nous ».
La police : notre seule défense contre eux et le règne de la foule
Alors, que signifie réellement le « règne de la foule » ? Selon Wikipédia, c’est :
« Le contrôle d’une situation politique en dehors du domaine conventionnel ou légal, impliquant généralement la violence et l’intimidation. »
Or, regardons ce qui se passe dans nos chers États-Unis. Il y a un petit contingent qui veut abolir la police. Les contestataires (je les appelle des anarchistes) ont pris le contrôle du quartier Capitol Hill de Seattle. La mairesse, Jenny Durkan, a dit à la police d’abandonner l’arrondissement est et de laisser les manifestants posséder leur territoire. Le gouvernement local et les supporteurs des contestataires ont dit qu’il s’agissait en quelque sorte d’un camp d’été socialiste. Des soirées cinéma sous les étoiles, de la nourriture gratuite, de l’amour et de la paix, une grande fête de quartier – et pas de police.
La police partie, les manifestants ont pris le relais. Ils ont érigé des barrières, des bâtiments peints à la bombe aérosol dans tout le secteur et un nombre incalculable de vols, de viols et de meurtres ont eu lieu. Ils ont nommé la zone CHAZ (Capital Hill Autonomous Zone – « Zone autonome de Capital Hill »). Plus tard, ils l’ont renommée CHOP (Capital Hill Occupation Protest – « Manifestation d’occupation de Capital Hill »).
Enfin, après que la violence ait tourné au tragique avec la mort de deux adolescents, la mairesse Durkan a autorisé la police à démolir les barricades et à éloigner les manifestants. La mairesse a dû comprendre que le règne de la foule est pire que la protection de la police après que cette foule ait fait irruption dans son quartier et ait protesté devant son manoir.
Tout pays de taille un tant soit peu importante et dépourvu de police l’inventerait assez rapidement, merci, ou quelque chose de très similaire. La majorité des gens aux États-Unis préfèrent l’ordre au désordre et veulent des lois qui les protègent, eux et leurs biens. Cela nécessite quelqu’un qui soit prêt à appliquer des lois et cela signifie, bien sûr, une quelconque police.
Donc, un pays sans police serait contrôlé par des lyncheurs. Nous devons conserver notre police parce que même les pires policiers de l’Amérique moderne font preuve de plus de respect envers les procédures d’application de la loi et les droits de l’accusé qu’une bande de lyncheurs peut en démontrer. Comme en font preuve les événements récents, une foule de lyncheurs ne serait pas contrainte par la Constitution. Évidemment, vous risqueriez beaucoup plus d’être lynché si une rumeur – vraie ou fausse – circulerait à l’effet que vous avez commis un méfait. Ils vous pendraient d’abord et poseraient des questions ensuite.
Nous devons soutenir notre police locale et nationale afin de nous assurer que notre pays et nos droits soient protégés et que la loi et l’ordre prévalent.