Un drap mortuaire descend sur l’Amérique

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Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Décembre 2021

Par Jerry Barrett

« Mais tant que la terre sera, les semailles et les moissons, le froid et le chaud, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point. »

Genèse 8:22

« L’homme double de cœur est inconstant en toutes ses voies. »

Jacques 1:8

Depuis plus de cinquante ans, les alarmistes poussent des cris stridents à propos du destin en suspens de la planète terre. Ce qu’ils vendaient d’abord comme une ère glaciaire à venir, a rapidement été changé en réchauffement global. Lorsque les scientistes et les chercheurs rapportèrent qu’en fait la planète se refroidissait, le nouveau slogan devint le changement climatique. Aucun de ces soi-disant climatologues n’a jamais admis la vérité écrite dans la Sainte Parole de Dieu.

Partout où Al Gore s’est rendu en jet privé avec son entourage, le mantra a porté sur la ruine et les ténèbres. Peu importe le fait que les traces de carbone d’Al Gore soit aussi grosses qu’un petit pays, nous, les humbles citoyens globaux devons faire plus pour empêcher une catastrophe imminente. Chose ironique, il semble que beaucoup de destinations où Gore est allé parler à ce sujet aient vécu des chutes de neige record et des températures frigorifiques.

En avançant rapidement au fil de 2021, la clameur est encore plus forte. Le grand courant médiatique a repris l’activisme du changement climatique – de même que d’autres causes de la gauche folle – en produisant constamment des appels émotifs dans le but de contribuer à sauver la planète.

L’occupant actuel – le ci-devant Résident – du 1600 Pennsylvania Avenue à Washington, D.C., a fait davantage par ses Ordres Exécutifs, ses mémos et ses décrets pour détruire notre indépendance énergétique que tous les régimes précédents. Tout en mettant l’embargo sur le forage, Biden a simultanément supplié les producteurs pétroliers de l’OPEC d’accroître le volume de leurs robinets.

Une partie du budget du Résident Biden contient des fonds pour calmer les progressistes en soutenant le Green New Deal (Nouvelle entente verte) de la représentante Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY). Si vous vous rappelez, Ocasio-Cortez avait déclaré que la terre prendrait fin dans douze ans à moins que ne survienne un changement massif. Pour ne pas être défait, l’ancien espoir présidentiel Beto O’Rourke avait déclaré que cela prendrait encore moins de temps.

Cependant, si la terre se réchauffe et que les glaces océaniques fondent à un taux record, pourquoi l’ancien Président Barack Obama a-t-il dépensé des millions de dollars pour acheter un domaine sur le bord de la mer à Martha’s Vineyard ? Cela ne confirme-t-il pas, en fait, qu’il s’agit d’une fausse proclamation ? L’ironie de la chose n’échappe pas à ceux qui savent.

Les coups arrivent encore

La menace du changement climatique a largement été mise sur le dos du dioxyde de carbone inondant l’environnement et créant un dôme qui renferme la chaleur. Ce gaz provient principalement des véhicules alimentés par la gazoline et le diesel. D’où l’incitation à avoir plus de véhicule électrique pour remplacer ces vieilles reliques.

Malheureusement pour ces malades de l’environnement, l’électricité utilisée pour charger ces véhicules doit venir de quelque part. Bien que la Californie ait tenté de récolter l’énergie éolienne et solaire, ça s’est avéré inefficace à fournir assez d’énergie pour garder les lumières allumées, encore bien moins recharger des millions de voitures électriques.

Les usines alimentées par le charbon sont des dinosaures pour ces cinglés, mais cela s’est avéré une des sources d’énergie les plus fiables. Le gaz naturel est aussi sur la liste noire parce qu’il provient du forage de « combustibles fossiles », même si ses émissions sont minimales.

D’ici 2030, nous n’aurons plus de charbon aux États-Unis. Nous n’aurons plus d’usines au charbon, déclare John Kerry.

John Kerry, le « Tzar du Climat » de Biden, a récemment dit la vérité en ce qui concerne ce que le régime actuel a en tête pour l’Amérique. Kerry a dit dans une entrevue avec John Micklethwait, rédacteur-en-chef au Bloomberg News, « D’ici 2030, nous n’aurons plus de charbon aux États-Unis. Il n’y aura plus d’usines au charbon. »

D’un autre côté, la Chine planifie construire 43 nouvelles usines alimentées au charbon. Ces nouveaux projets ont été annoncés dans la première moitié de 2021 malgré que le plus gros pollueur du monde se soit engagé à amener ses émissions à leurs sommets avant 2030. La Chine n’est pas la seule à dépendre du charbon. Quatre autres pays – l’Inde, l’Indonésie, le Japon et le Vietnam – comptent pour plus de 80 % des stations au charbon implantées à travers le monde.

Saule Omarova, choix de Joe Biden comme Contrôleur de la Monnaie, est née et a été élevée en Russie communiste. Mme Omarova a livré ce message durant un séminaire de la « Richesse Sociale », en mars 2021, qui fut couvert par le groupe de recherche conservatrice AAP :

« Ce à quoi je pense ici, c’est premièrement l’industrie du charbon et du pétrole et du gaz. Un paquet des plus petits joueurs de cette industrie vont probablement faire banqueroute à court terme, du moins, nous voulons qu’ils fassent banqueroute si nous voulons nous attaquer au changement climatique, n’est-ce pas ? »

Quelle dimension avait le cortège de voitures de Biden ?

À la fin d’octobre, Joe Biden traversa l’Atlantique à bord de l’Air Force One pour assister à une rencontre du G20 à Rome, en Italie. Les leaders de dix-neuf pays, en plus de ceux de l’Union Européenne, se sont réunis pour discuter de nombreux sujets sur la liste de souhaits des cinglés de la gauche : le changement climatique, le développement viable et autres passe-temps bidons lucratifs.

Pour ceux qui ne sont pas au courant, partout où voyage le « Président », sa limousine blindée doit s’y rendre aussi. Cela requiert un très gros avion (ou plus encore) pour transporter la « Bête » vers ces endroits. Également, les véhicules blindés du Service Secret doivent aussi être transportés. Bien qu’ils prêchent le changement climatique à la maison, Biden et son très gros entourage créèrent un cortège de quatre-vingt-cinq voitures pour se rendre à la Cité du Vatican !

Quel impact environnemental cela crée-t-il ? D’après NewsNationUSA.com, le vol, de la Base Air Force d’Andrews jusqu’à l’aéroport de Rome, généra 952 952 livres de carbone. Gardez en tête que ce n’était que pour l’Air Force One seulement. Le cortège de 85 voitures, dont deux limousines bestiales, généra 370 livres de carbone.

Du sommet du G20 à Rome, Biden et compagnie s’envolèrent vers l’Écosse pour le sommet COP26 sur le changement climatique, à Glasgow, au début de novembre. Cela a généré 371 088 livres de carbone, et son cortège subséquent de seulement vingt véhicules a généré un autre 1 680 livres de carbone. Le voyage de retour d’Air Force One générera 736 992 livres de carbone pour un total estimé à deux millions de livres de carbone générées. Tout ça en l’espace de six jours !

Le Président de la Chine Xi Jinping a choisi de ne pas assister au sommet COP26 sur le changement climatique, et il ne fera que soumettre une déclaration écrite. Vladimir Poutine de Russie et Jair Bolsonaro du Brésil, tous les deux en charge de gros pollueurs, ont décliné l’invitation à cet événement.

On a estimé que quatre cents avions privés ont atterri à Glasgow en vue de ce sommet. Après avoir fait descendre leurs passagers, un grand nombre de ces avions ont été forcés de s’envoler vers un autre aéroport à cause du manque d’espace de stationnement à Glasgow. Une flotte de Véhicules Utilitaires Sports à haute consommation de gazoline attendait les assistants pour les amener de l’aéroport à leurs logements. Étrange tournure des choses, les leaders des plus gros pays pollueurs pourront du revers de la main déclarer qu’ils n’ont rien ajouté à l’empreinte de carbone créée lors de ce sommet.

Comme avertissement, les assistants au sommet COP26 disposeront de véhiculent électriques pour les conduire dans Glasgow durant les deux semaines du congrès. Malheureusement, il n’y a pas assez d’équipement pour recharger ces véhicules, alors on a acheté des génératrices au diesel pour recharger les voitures. L’hypocrisie règne en maître encore une fois !

Mais attendez… il y a plus !

Le changement climatique global n’est que l’un des nombreux projets chéris des cinglés de la gauche. À l’agenda, il y a aussi l’immigration et l’infrastructure. Mais ne vous laissez pas fourvoyer par ces expressions. Les progressifs du Congrès en ont une définition bien différente de la nôtre.

Nancy Pelosi a pu forcer, c’est-à-dire, corrompre treize Républicains à se joindre aux Démocrates pour adopter le « projet de loi sur l’infrastructure » de 1,2 trillions $ de Biden. Une des dispositions de ce projet de loi porte sur un programme pilote pour créer un système de mesure du kilométrage d’un véhicule afin de taxer les conducteurs selon le kilométrage annuel parcouru. Dans un état aussi vaste que le Texas, cela pourrait se traduire en épreuves financières extrêmes pour les travailleurs de la classe moyenne.

Nancy Pelosi a dirigé un contingent démocrate de vingt-deux membres de la Chambre à Glasgow. Ce n’est qu’une des quelques délégations congressistes qui ont fait le périple vers ce sommet. Mme Pelosi a fait remarquer : « Notre délégation congressiste vient ici dans le but de faire avancer une législation climatique ambitieuse et conséquente. » Elle a aussi souligné que les mesures du régime Biden visant à couper les émissions américaines de méthane ont contribué à encourager plus de cent pays à se joindre à l’engagement non obligatoire au sujet du méthane.

Une autre disposition comprise dans ce projet de loi exigera que tous les véhicules soient équipés, dès leur sortie d’usine, d’une « technologie détectant l’alcool ou les facultés affaiblies ». Que ce soit par un appareil éthylomètre dans lequel le conducteur doit souffler, un senseur capable de détecter l’alcool dans l’air ou un senseur qui incorpore une lumière infrarouge à appliquer sur les empreintes digitales, cela demeure le choix du manufacturier du véhicule.

Même s’il est destiné à prévenir les accidents dus à l’ivresse, qui revendiquent presque 10 000 vies par année, cet empiètement sera payé par tous les consommateurs – même ceux d’entre nous qui ne boivent pas de breuvages alcoolisés. En fin de compte, il s’agit d’un autre privilège qui a été usurpé sous prétexte de sécurité.

Quand les politiciens sont retournés vers leurs électeurs dans chacun de leur état, un de leurs cris de bataille a été : « J’amène de l’argent pour vous aider. » C’est ce que produit cette fête électoraliste dépensière, mais au dépend de qui ? Ne payons-nous pas tous des taxes ? Malheureusement, les politiciens ne souhaitent qu’impressionner et engranger plus de votes pour rester en poste. Aussi, dans ce monstrueux et destructif projet de loi, on a inclus beaucoup de pépites qui bénéficient au Nouvel Accord Vert. Hélas, chose triste, moins de la moitié de ce projet de loi « sur l’infrastructure » va vraiment venir en aide à l’infrastructure américaine des ponts et chaussées.

Reconstruire qui en mieux ?

Le gros domino suivant à chuter sera la réforme de l’immigration. Dans le budget « Reconstruire mieux » de Biden, vous pouvez parier que l’amnistie, ou une certaine forme d’amnistie, y sera incluse. Plus de sept millions d’étrangers illégaux pourraient en bénéficier, et les Démocrates salivent à la perspective de tous ces électeurs potentiels.

L’administration Biden envisage de compenser les familles immigrantes qui ont été séparées à la frontière américaine, lors de l’administration Trump, avec des paiements de 450 000 $ par personne.

L’amnistie n’est qu’un des rouages clés de cette législation en instance. Les Démocrates veulent éliminer l’exigence du numéro de sécurité sociale présentement utilisé pour prouver l’éligibilité aux crédits de taxes pour les enfants. Si on l’adopte, le changement accordera ces bénéfices à grosso-modo un million d’enfants étrangers illégaux. On a aussi rapporté que le Département de la Justice de Biden veut que les familles d’immigrants – qui ont été séparées à la frontière sud sous la politique zéro-tolérance de Trump – reçoivent des paiements de 450 000 $ par personne en arrangements monétaires. Présentement, il y a environ 940 réclamations en attente jusqu’à aujourd’hui.

Les Démocrates veulent aussi éliminer les restrictions sur la capacité des entreprises majeures de faire venir des travailleurs étrangers. Un grand nombre de ces employeurs, comme Google et Facebook, exploitent déjà des lacunes légales pour permettre à des travailleurs temporaires qui sont ici avec des visas H-1B de rester aux États-Unis de manière permanente.

Une autre disposition permettrait aux étrangers illégaux de gros escomptes de cours qui ne sont pas – et ne devraient pas – être accordés aux citoyens américains. Pour s’assurer une pléthore de futurs électeurs démocrates, le montant de dollars des payeurs de taxes alloué à la sécurité frontalière est de… 0,00 $ !

Diversité, Équité et Inclusion

Le secrétaire aux Transports américains, Pete Buttigieg, s’est engagé récemment à aborder le « racisme » qui a infiltré les édifices des Ponts et Chaussées de l’Amérique. Buttigieg a expliqué comment le programme « Justice40 » du Résident Biden allait appliquer l’équité dans l’infrastructure en livrant au moins 40 % des bénéfices aux « communautés désavantagées ».

Buttigieg déclare que le projet de loi sur l’infrastructure va aborder les signaux racistes des autoroutes conçus pour bloquer les enfants noirs et bruns menés en autobus sur la plage. Le programme, surnommé « Raccord des communautés », abordera les iniquités raciales dans la signalisation des autoroutes du pays.

Buttigieg a ajouté : « Si un passage a été construit de façon telle qu’un autobus transportant principalement des enfants noirs ou portoricains à la plage, à New York, ne puisse y passer parce qu’il a été conçu trop bas, cela reflète de manière évidente un racisme qui a mené au choix de ces signaux. »

Les problèmes de chaîne de fourniture – un de ses devoirs en tant que Secrétaire aux Transports – qui affligent notre pays inquiétaient fort peu Buttigieg. On a photographié des bateaux transportant de l’approvisionnement des plus nécessaires alors qu’ils mouillaient sur la côte de la Californie. Il était en congé payé de paternité pour quatre semaines après que lui et son conjoint homosexuel aient adopté des jumeaux.

Abondance de mandats

Un nombre incalculable d’Américains qualifiés ont été forcés de quitter leur emploi à cause du mandat de Biden de prendre la piqûre COVID-19. On a rapporté que plus de la moitié des agents en devoir de la patrouille frontalière pourraient être congédiés à cause de leur statut de vaccination non rapporté. Ce mandat affecte également plus de vingt-cinq millions de travailleurs qui ne sont pas en accord avec ce mandat.

L’Amérique subit présentement une des pénuries de travailleurs les plus épiques de son histoire. Quel effet cela aura-t-il sur notre économie si ces gens perdent leur emploi ? L’inflation est actuellement sur une montée de trente ans. Les prix de la nourriture ont monté en flèche comme bien d’autres items. Les étagères des magasins sont vides parce qu’il n’y a pas assez de chauffeurs de camion pour transporter les aliments.

Or, Joe Biden pousse pour faire fermer la Ligne 5 du pipeline du Michigan qui transporte plus de 500 000 barils de pétrole brut par jour du Canada au Michigan où il est raffiné et distribué partout dans le Midwest. Sans ce pipeline, les états du Midwest vont devoir faire face à un manque critique de combustible cet hiver.

La Déclaration d’Indépendance fut écrite par un comité composé de John Adams, Benjamin Franklin, Thomas Jefferson, Roger Sherman et Robert Livingston. Dans ce document, nous trouvons cette phrase :

« Mais quand un long train d’abus et d’usurpations, poursuivant invariablement le même Objet, évince un concept afin de les réduire à un Despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de renverser un tel Gouvernement et de pourvoir à de nouveaux Gardiens pour leur sécurité future. »

Le Despotisme absolu pourrait être déclaré par chaque citoyen américain aujourd’hui. Le régime Biden, de même qu’une multitude de créatures des marais qui habitent nos branches législatives et judiciaires, ont apparemment tiré une ligne sur le sable. Les patriotes entendent le son de la baguette depuis des années. De plus en plus d’Américains commencent enfin à l’entendre aussi.

Si vous ne vous tenez pas debout pour quelque chose, vous chuterez pour n’importe quoi. Toutefois, tenez compte des paroles de l’apôtre Paul, dans Romains 12:19-20 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, mes bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : à moi appartient la vengeance ; je le rendrai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire : car en faisant cela tu retireras des charbons de feu qui sont sur sa tête. »

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