D.169 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 6
par Guy Richer
Deuxième Partie
Sociétés secrètes
Rose-croix
Chevaliers Templiers
Comment les sociétés secrètes ont-elles commencé, et pourquoi se devaient-elles d’être secrètes ? La réponse est à la fois choquante et pleine de renseignements, car elle pose le fondement d’une bonne compréhension de toutes les sociétés secrètes. Auteur chrétien, Alexander Hislop publia un livre intitulé Les Deux Babylones : le culte papal.
Il déclara que les sociétés secrètes remontent au temps de Nemrod qui devint, après sa mort, le « premier des mortels déifiés ».
Qui était Nemrod ?
Quelques années à peine après le grand Déluge, duquel ne survécurent que Noé et sa famille, un homme puissant s’éleva et de son sein sortit ce que l’on nomme aujourd’hui l’ancienne Babylone.
Son nom était Nemrod, puissant guerrier, et, par sa présence formidable, il en imposa sur l’ensemble de la race humaine.
Nemrod institua ouvertement un système satanique d’idolâtrie et beaucoup de gens s’assemblèrent autour de ce culte. À cette époque, le système religieux prédominant sur le monde était le culte rendu au Vrai Dieu Unique. Peu après que Nemrod eut établi sa religion « alternative », fondée sur l’idolâtrie et la sorcellerie, Sem, un des fils de Noé, fut grandement irrité et Dieu Tout-Puissant le motiva à écarter Nemrod. Sem l’attaqua par voie militaire, le défit et le fit prisonnier. Sem exécuta Nemrod ainsi que bon nombre de ses prêtres et de ses disciples sataniques. Comme exemple de la nature complète de sa victoire, Sem ordonna que le corps de Nemrod fut dépecé en morceaux. Chacun de ces morceaux fut expédié de par tout le monde connu de l’époque afin de démontrer à tous que l’on ne tolérerait pas le culte à Satan par la sorcellerie et l’idolâtrie. Le monde en fut sauf de cette vague de mal.
Cependant, l’épouse de Nemrod, Sémiramis, et quelques prêtres survivants joignirent leurs forces pour créer une religion secrète clandestine. Ils déifièrent Nemrod, créant ainsi une contrefaçon du Vrai Messie, Jésus-Christ. Ils conçurent un système de Mystères sataniques destinés à se répandre sur toute la terre. Les enseignements de ces « Mystères », comme on en vint à les appeler, ramenèrent très subtilement les hommes vers le même système de Nemrod de magie et d’idolâtrie que Sem avait anéanti avec tant de vigueur. Ce faux sentier était présenté de manière attrayante aux hommes à qui l’on promettait une connaissance cachée, en les séduisant par l’attrait qu’il y avait à garder cette connaissance secrète, et en les liant ensemble par de sévères serments ainsi que des signes et des poignées de main secrètes.
C’est ainsi que débutèrent les sociétés secrètes, quelques générations après le Déluge, aux environs de 2 200 avant J.-C.. Donc, les sociétés secrètes existent depuis plus de 4 000 ans dans l’histoire humaine ; elles se sont avérées littéralement l’église de Satan dès le commencement. Elles s’opposaient de façon absolue à chaque partie du plan de Dieu pour l’humanité et s’étaient engagées à le détruire. Cet engagement envers la destruction du système de Dieu était énoncé de telle manière que leurs membres furent trompeusement amenés à penser qu’en réalité, ils accomplissaient le « bien ». Est-ce pour cela que Dieu a donné l’avertissement suivant, dans Ésaïe 5:20 :
« Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! » ?
Les sociétés secrètes renversent littéralement la définition des mots et ainsi qualifient le bien de Dieu de mal et le mal de Satan de bien.
Il y a encore une autre raison pour laquelle les sociétés secrètes devaient s’établir dans l’ombre et le demeurer. Leur but n’était rien de moins que le renversement de tous les gouvernements existants et de la religion de Dieu. Si elles avaient tenté d’installer publiquement leurs organisations, les autorités dirigeantes les auraient arrêtées immédiatement pour trahison et les gens qui règlent leur vie sur les préceptes du système établi par Dieu auraient réclamé à grand cri leur arrestation et leur exécution. Donc, leurs desseins et leurs activités devaient être réalisés dans le plus grand secret. En outre, les leaders de ces sociétés secrètes croyaient que leur pouvoir irait en s’accroissant s’ils demeuraient absolument dans l’ombre la plus opaque.
Par le biais des sociétés secrètes, on préserva jusqu’à nos jours le système satanique babylonien d’où surgira bientôt le dernier système antichrist qui essaiera d’anéantir le système de Dieu, comme le planifient les sociétés secrètes depuis le début. À ce moment-là, le monde entier sera envahi par la restauration publique de l’ancien système babylonien du culte à Satan.
Nous en sommes aujourd’hui très près ; ne nous surprenons donc pas de ce que Dieu identifie, dans le livre de l’Apocalypse, le système de l’Antichrist à « Mystère, Babylone » (chapitre 17). Dieu est fort précis et littéral dans Ses prophéties.
Les membres des sociétés secrètes ne se sont toujours joints que sur invitation seulement, créant de cette manière une confrérie se considérant exclusive, séparée et supérieure au reste des gens de la société. Cette attitude arrogante était encore rehaussée par l’enseignement qu’il existait un savoir temporel spirituel caché à n’être révélé qu’aux Initiés seulement, aux « Sages », comme ils se qualifient eux-mêmes. Ces Sages croyaient que leurs Mystères étaient hors de la portée intellectuelle du peuple, de la « vulgaire » masse des gens. En effet, cette arrogance était tellement répandue chez les Sages de ces sociétés secrètes qu’ils entamèrent le processus d’enseigner des faussetés aux gens du peuple, se réservant le « véritable savoir spirituel temporel » pour eux seuls. Ces hommes différaient en cela des faux enseignants religieux tels que Mahomet et Bouddha, qui tentaient de partager leur savoir avec la masse. Les sociétés secrètes sont allées très loin dans la dissimulation de leurs connaissances aux regards des gens du peuple.
Soyons clairs sur ce point : aucun adepte d’une société secrète ayant appris le savoir occulte n’eut le droit de révéler cette connaissance aux gens du peuple. La punition pour pareille révélation était la mort, la plus extrême et douloureuse possible.
Étant donné que chaque membre apprenait de terribles informations, qu’il avait promis de tenir absolument secrètes vis-à-vis toute personne n’étant pas membre, les adeptes commencèrent à développer deux personnalités distinctes. L’une de ces personnalités était du domaine public et l’autre demeurait extrêmement secrète. L’art de la duperie, même auprès des membres de la famille, était rapidement assimilé. La personne extérieure que voyaient ses congénères, par ses paroles et ses actions, était fort différente de la personne intérieure.
Nous passerons en revue, le plus chronologiquement possible, les principales sociétés secrètes avec un bref historique pour chacune en remontant jusqu’à aujourd’hui.
Vous serez assurément étonnés et désolés d’apprendre combien ces sociétés sont actives plus que jamais partout dans le monde, aujourd’hui même.
Vous devez savoir ces choses, car il s’agit directement du monde dans lequel nous vivons, ainsi que nos enfants. Leurs décisions ont une incidence directe sur notre quotidien. Vous allez apprendre de nombreuses choses que vous ne soupçonniez aucunement parce qu’elles vous ont été imposées de façon insidieuse et mensongère. Vous en avez déjà appris plusieurs dans la première partie de ce séminaire. Nous allons donc continuer en apprenant ce qui se cache réellement derrière les « écrans de fumée » et en découvrant la vérité sur les projets que ces sociétés secrètes sont en train de mettre en place sur la terre entière.
La Société secrète des Rose-croix
Cette organisation remonte à la plus haute antiquité égyptienne ; elle est en mesure de faire connaître une sagesse précieuse, communiquée jadis par des « maîtres » et transmise de génération en génération par des initiés. Parente de la Franc-maçonnerie, la Rose-croix serait plus ancienne que cette dernière. L’emblème de l’ordre est une croix portant en son centre une rose rouge. Il existe des « loges rosicruciennes » dans la plupart des pays du monde, de nombreuses publications rosicruciennes et une « Université Rose-croix Internationale ».
L’organisation se présente comme un mouvement fraternel et philosophique, mais non religieux. La page d’accueil du site www.rose-croix.org comporte cette devise : « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers. »
Le rosicrucianisme implique toute une série d’initiations occultes, selon ses propres termes, il propose « un art de vivre pour le cœur et l’esprit », et promet à ses adeptes la connaissance des lois de l’univers et de la nature. Il leur promet aussi la pleine compréhension du sens de l’existence, l’éveil de leur créativité et de tout leur potentiel humain.
(Ce sont toutes des promesses que la Rose-croix est incapable de tenir, car la véritable connaissance ne s’y trouve pas. Ce sont des « savoirs d’homme », inspirés par Satan. Il s’agit donc d’un instrument de désinformation.)
Parmi les « membres illustres » qui auraient appartenu au mouvement, on trouve Pythagore, Platon, Aristote, Thomas d’Aquin, Copernic, Descartes, Leibnitz, Swedenborg, Balzac…
Le rosicrucianisme se destine à une petite élite, à des « initiés ».
Il enseigne que les êtres humains doivent passer par un grand nombre d’incarnations sur la terre pour parvenir enfin à être « absorbés en Dieu ». Ils parlent d’une « illumination », d’une fusion à jamais consciente dans le tout cosmique. Comme vous voyez, le « Nouvel Âge » n’a rien inventé ! Toutes ces idées tirent leur source des livres de la Kabbale (terme qui veut dire « tradition »). C’est pour cela que, à mesure que nous allons avancer, nous verrons une similitude des doctrines d’une société secrète à l’autre.
Le rosicrucianisme enseigne qu’il est possible, dans certains cas, de communiquer avec des êtres chers qui sont décédés, « à condition de nous élever vers eux, et de ne pas les faire descendre vers nous ». Ce ne serait plus, alors, du spiritisme.
La philosophie rosicrucienne recommande l’astrologie. Ses adeptes s’adonnent à la pratique de la « projection astrale », c’est-à-dire, la sortie du corps en esprit ; ils cultivent la « perception extra-sensorielle », la transmission de pensée, l’hypnotisme, l’alchimie, et bien d’autres techniques occultes. Tout cela se retrouvait déjà dans les enseignements millénaires de la kabbale juive qui découle, elle aussi, des traditions égyptiennes, elles-mêmes récipiendaires du « savoir babylonien ».
Depuis 1909, cet Ordre, qui a son siège principal en Californie, est dirigé par des Grands Maîtres et comprend divers degrés.
Au Québec, les groupes rose-croix existent en plusieurs milieux et se composent de plusieurs variétés.
Ce groupe affirme croire que nous avons en chacun de nous un grain divin — la rose — qui, pour s’épanouir, doit s’accrocher à la croix afin que l’Autre naisse… Par divers degrés d’initiation, nous pourrions, selon eux, équilibrer notre vie, l’harmoniser.
La Rose Croix est donc une digne descendante de l’esprit de Babylone et en porte le flambeau jusqu’à aujourd’hui.
Les Chevaliers Templiers
LA LIGNÉE DU SAINT-GRAÄL ET SES INFLUENCES SUR NOTRE MONDE !
La lignée du Saint-Graäl remonte au roi français Mérovée, 458 apr. J.-C., avec toute la lignée des rois d’Europe et même le pape Étienne IX, chef de l’Église catholique, au 11e siècle.
Charlemagne et Pépin III se diront mariés à des princesses mérovingiennes. Le roi français Philippe Auguste II, fils de Louis VII, capturera par la suite le duché d’Anjou et le transférera à la dynastie des Habsbourg qui prospérera à travers l’Europe.
Les croisades joueront alors un rôle majeur pour cette lignée royale. Les Français en mirent plusieurs sur pied, se donnant pour mission de libérer la Terre Sainte des Musulmans.
En l’an 1061 apr. J.-C., Geoffroy de Bouillon conquit Jérusalem. Il se déclara de la lignée de David et créa une société secrète nommée « l’Ordre de Sion », appelée aujourd’hui les « Prieurs de Sion ». Dans les années suivantes, Geoffroy de Bouillon et son groupe secret établirent des plans pour réaliser leurs objectifs.
En 1118, Hugues de Payns créa les « Chevaliers Templiers » qui élirent Beaudoin de Renauld, frère de Geoffroy, leur 1er Grand Maître. Ils adoptèrent le blason mérovingien comme emblème, symbolisé par une croix rouge.
Buts affichés des Chevaliers Templiers :
Premièrement, surveiller les routes de Jérusalem pour les pèlerins ! Ils se déclarèrent soumis au pape et à aucune autre autorité. Les « neuf » personnes, appelées les « pauvres chevaliers », se rendirent à Jérusalem et furent reçues dans les quartiers de Beaudoin.
Ces chevaliers y passèrent une dizaine d’années à une activité précise : ils creusèrent les alentours du Temple pour y découvrir les trésors du roi Salomon.
En 1953, un rouleau de cuivre, découvert près de la mer Morte, indiqua qu’un trésor de près de 138 tonnes d’or et d’argent y avait été englouti par les prêtres juifs, en l’an 70 apr. J.-C..
Ils revinrent donc en Europe avec les richesses de Salomon. Ils bâtirent des châteaux partout en Europe et devinrent les fameux gardiens du Graäl. Éblouis par la richesse et le pouvoir, ils se séparèrent bientôt de l’évêque de Rome et établirent leur propre loi !
Ils mirent sur pied un système bancaire à travers toute l’Europe et prêtèrent aux rois et aux gouvernements. Ils inventèrent un système de transfert d’or d’une ville à une autre, ou d’une banque à une autre simplement en écrivant une note sur un papier. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui un « chèque ».
LEUR VRAI BUT ÉTAIT LE CONTRÔLE MONÉTAIRE ET POLITIQUE AU NIVEAU MONDIAL.
Sentant la menace, les rois de France essayèrent alors de les détruire. Ils firent donc kidnapper le pape Boniface VIII et tuer son successeur Bénédicte XI et, en 1305, le roi Philippe Lebel, dit le « roi de fer », s’arrangea pour placer son propre candidat à la papauté, Clément V, évêque de Bordeaux.
Ensemble, ils organisèrent l’Inquisition et tentèrent de se débarrasser des mérovingiens et de s’enquérir des trésors.
Le 13 octobre 1307, tous les Templiers de France furent arrêtés, incluant leur Grand Maître, Jacques de Molay.
De Moley et Geoffroy de Charney (propriétaire du Suaire de Turin) moururent brûlés sur le bûcher !
Les Templiers français avaient un refuge en Écosse qui s’appelle aujourd’hui le « Rite Écossais ». Au temps de la Révolution française, on regardait les Templiers comme des architectes, des mages, des sages, de véritables surhommes ! On les considérait comme des héros, voire, des mystiques !
La mort de Jacques de Molay aux mains du roi Philippe ne fut jamais oubliée ! Durant la Révolution française, alors que la tête de Louis XVI roulait au bas de la guillotine, un homme s’approcha de l’échafaud, plongea sa main dans le sang du roi, la secoua autour de lui, et s’écria : « Jacques de Molay, tu es vengé ! ».
Les objectifs, les connaissances et l’esprit des Templiers se perpétuent encore de nos jours dans les loges maçonniques. Il existe même, aux Etats-Unis, une société appelée « Société Jacques-de-Molay » !
Les mormons et les maçons ont des rites issus des Templiers.
Helena Blavatsky parla de la sagesse des Templiers. (Helena Petrovna Blavatsky fut une sorcière avouée, maîtresse et prêtresse théosophique et instigatrice du mouvement Nouvel Âge moderne).
Adolf Hitler faisait partie d’une société secrète issue des Templiers et appelée « Groupe de Thulé » qui, plus tard, se transformera en « Parti Nazi ».
Au début appelés les « Prieurs de Sion », ils avaient trois buts :
a) acquérir les biens du monde ;
b) développer un Gouvernement Mondial ;
c) asseoir sur le trône un seul roi, avec la pensée mérovingienne.
En 1979, des reporters de la British Broadcasting Corporation (BBC) demandèrent à Pierre Chartrand de St-Clair, secrétaire général des Prieurs de Sion, si ceux-ci possédaient encore le trésor de Sion. Il répondit : « Il sera retourné à Jérusalem quand le temps sera venu !!! »