D.145 – La Terre ne bouge pas – Partie 4

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QUATRIÈME PARTIE

SUPPOSÉE PREUVE DE L’HÉLIOCENTRISME :

LA BLAGUE CORIOLIS

 

Gaspard Coriolis (1792-1843)

Il y avait un Français, mathématicien et ingénieur, nommé Gaspard Coriolis, qui vécut de 1782 à 1843. Ce fut lui qui…

« …découvrit le premier la force Coriolis, effet du mouvement d’un corps en rotation… »[1]

Alors, qu’était-ce, une force ou un effet ? Un article du Smithsonian déclare catégoriquement :

« …Le phénomène Coriolis … est un effet, pas une force. »[2]

Ayant affirmé cela, l’article continue de l’appeler force. Voici un exemple pris du même article :

« La force Coriolis est environ 30 millions de fois inférieure à la force de la gravité aux latitudes médianes… »[3]

Plutôt faible, n’est-ce pas ? La gravité exerce une force d’à peu près quarante livres point quelque au pouce [env. 8 kg/cm], au plus fort. Trente millions de fois plus faible que cela serait une force trop petite pour être détectée ou mesurée. Cette force ne peut donc exister que mathématiquement

Mais qu’en est-il de l’effet ? Est-ce réel ou encore un mythe mathématique ? L’effet est réel, mais son application à une Terre qui tourne est aussi factice qu’un billet de trois dollars. Mais comment est-il réel ? Regardez l’Illustration VII.

Illustration VII

En 1835, Coriolis écrivit un traité intitulé Théorie mathématique du jeu de billard. L’Illustration VII est une image du concept central de l’écrit. Nous avons ici un plancher rotatif, une table de billard tournant sur le plancher et une bille du joueur lancée à travers la table en mouvement sur le plancher tournant, laquelle bille ne roule pas tout droit, mais courbe. La table se dérobe sous la bille de sorte que celle-ci manque sa cible. Cette dérobade au-dessus de la surface de quelque chose se trouvant en mouvement est l’essence du soi-disant Effet Coriolis. Et l’utilisation de ce concept pour déclarer que c’est une preuve de la rotation de la Terre est une blague de haut niveau, mais néanmoins une blague. Pourquoi ?

Il y a tellement de raisons qu’il est difficile de savoir par où commencer, mais examinons soigneusement la table de billard de l’Illustration du Smithsonian et reprenons au départ. Maintenant, gardez bien en tête, pendant que nous allons procéder, que tout ce dont nous allons parler constitue la seule et unique soi-disant « preuve » de la supposée rotation de la Terre. Le principe de Coriolis est au cœur du Pendule de Foucault qui déclare que c’est la preuve d’une Terre qui tourne. Nous examinerons d’ailleurs cette déclaration et la dénoncerons comme étant une fraude évidente dans le chapitre suivant. Mais, pour l’instant, veuillez noter une petite chose à propos de l’exemple de la table de billard qui fait en sorte de l’éliminer absolument comme source de « preuve » d’une Terre qui tourne : Nous savons que le plancher tourne !

…or, cela ne prouve nullement que la Terre tourne ! En fait, il serait ardu de trouver une plus frauduleuse démonstration de « preuve » en faveur d’une Terre qui tourne que ce plancher rotatif mu par une machine ! Cette « expérience » prouve qu’une telle surface se déroberait effectivement sous un tir de « missile » voyageant au-dessus. Bien. Appelons-le l’Effet Coriolis. Bien. Mais où est donc la preuve, dans cette démonstration, que la Terre tourne ?

Voyez-vous où je veux en venir ? Elle n’est tout simplement pas là. Mais quelqu’un s’écriera, comme le fait l’article, qu’un missile tiré du Pôle Nord vers Eureka, en Californie…

« …(sans son propre système de guidage) il tomberait dans l’océan environ 100 milles à l’ouest [160 km]. »[4]

Ensuite, l’article se fait plus clair :

« …mais si vous regardiez le projectile à partir d’une station spatiale, il vous semblerait voyager sur une trajectoire parfaitement rectiligne… »[5]

Et cette déclaration contredit l’exemple de la bille du joueur que l’on voit courber ! Et, en outre, des tirs de missile à longue portée comme celui-ci sont basés sur une Terre immobile, comme nous pouvons le lire dans cet aveu donné sous le titre de Balistique extérieure :

« … Pour les missiles à très longue portée, on utilise l’approche de la mécanique céleste avec coordonnées centrées sur une Terre immobile. »[6]

De toute façon, on propose de pareilles déclarations comme preuves que la Terre tourne alors qu’elles ne prouvent rien de tel. S’il était vrai qu’un missile comme celui-ci tombait dans l’océan, tel que déclaré, alors il y aurait une preuve que la Terre tourne. Mais nulle part dans cet article, ni dans aucun autre dans le monde, donne-t-on une seule preuve que cette déclaration est vraie, parce qu’elles ne sont que des déclarations soutenues par aucune preuve. Ce ne sont tout simplement que des suppositions basées sur une croyance préconçue et présumée que la Terre tourne. Voilà tout ce que c’est. Comme nous l’avons déjà vu :

« …la physique et les équations employées par la NASA pour lancer ses satellites sont identiques aux équations dérivant de l’univers géocentrique… »[7]

Cela est aussi vrai des équations et de la physique employées pour guider les missiles ou les jets, ou encore les obus d’artillerie. Si les missiles, les jets ou les obus d’artillerie étaient corrigés en vol à cause d’une Terre qui tourne, ils ne toucheraient jamais leur cible ou ne rejoindraient jamais l’aéroport ! Qui peut calculer les millions de milles que l’aviation a parcourus avant que n’existent les système de guidage par ordinateur, alors que les pilotes naviguaient grâce à des cartes et à des tableaux, sans penser aux vitesses mythiques de rotation variant constamment sous eux ? Lindbergh n’aurait jamais réussi, ni personne d’autre, d’ailleurs, s’il avait eu à naviguer en tenant compte de l’Effet Coriolis !

Rappelons-nous que l’article nous dit que si nous regardions à partir d’une station spatiale, nous verrions que le missile tiré du Pôle Nord « voyagerait sur une trajectoire parfaitement rectiligne ». Ouf ! Quel genre de station spatiale est-ce ? Une sorte de station immobile imaginaire ? Si c’est le cas, comme ce serait mignon dans notre supposé univers relativiste où il a été déclaré que rien ne peut être immobile ! Ou bien, est-ce une station spatiale qui fait une orbite complète autour de la Terre en une heure et demi ? Si c’est le cas, comment peut-on observer la trajectoire rectiligne d’un tir en provenance du Pôle Nord vers Eureka si notre poste d’observation est à une couple de centaines de milles [320 km] et se déplace à plus de 18 000 MPH [28 800 km/h] ? Ou alors, est-ce une station « géosynchronisée », le seul genre qui puisse permettre de percevoir une trajectoire rectiligne ? Si c’est le cas, alors, attention ! Ce type-là montrera bien le missile voyageant en ligne droite, mais il montrera également ce que nous voyons jour et nuit dans nos reportages météos télévisés, i.e., une Terre stationnaire en-dessous des nuages mouvants, des pluies se déplaçant, des ouragans tourbillonnants et des missiles lancés !

Les preuves d’une Terre immobile sont tout autour de nous, tout le temps ! Nous ne les voyons pas parce que nous avons accepté depuis longtemps une contrefaçon habile au lieu de la réalité, et nous ne recherchons tout simplement pas la réalité parce que nous croyons déjà l’avoir ! Mais si l’on recherche la sorte de preuve que peut démontrer l’Effet Coriolis, lançons un missile de façon longitudinale là où une station géostationnaire peut le retracer et regardons-le s’en aller droit à sa destination pendant que nous voyons la Terre demeurer parfaitement immobile sous lui alors qu’il est dans les airs. Voyons l’Illustration VIII. Elle est tirée du Smithsonian. Étendons-nous un peu sur cette image et sur ce qu’elle nous dit.

« Lorsque La Grosse Bertha bombarda Paris, durant la Première Guerre Mondiale, l’Effet Coriolis aurait dû dévier le tir d’un kilomètre et demi. » Illustration VIII

En plus de ce qui était imprimé sous le dessin (et qui était un mensonge), l’article ajouta ceci à propos de la Grosse Bertha :

« En 1918, les tirs de La Grosse bertha étaient en transit dans les airs pendant trois minutes, temps suffisant pour que Paris se soit déplacé d’environ un kilomètre et demi. »[8]

À un autre endroit, nous en lisons un peu plus au sujet du même compte-rendu :

« Lors de la Première Guerre Mondiale, les canonniers allemands manipulant La Grosse Bertha bombardèrent Paris à environ 120 km de là. À la portée et à la vélocité que voyageaient les tirs, l’Effet Coriolis aurait dû les faire dévier à environ 1,6 km à la droite. Toutefois, l’énorme canon était si peu précis qu’il fut simplement braqué en direction générale de Paris et les canonniers ne s’occupèrent pas de corriger sa dérive Coriolis… »[9]

Trois minutes dans les airs… Hummm ! Si la Terre tournait, jusqu’où Paris se déplacerait-il en trois minutes ? Eh bien, à cette latitude, il se déplacerait à 680 MPH [1 088 km/h], soit juste un peu plus de onze milles à la minute [17,6 km/m]. Disons donc 34 milles en trois minutes [52,8 km]. Ainsi, vu que le canon était à 76 milles [121,6 km] plein nord de Paris, sa rampe de lancement sur rail aurait été située à 1º de latitude plus près du Pôle Nord et se serait déplacé (selon le mythe héliocentrique) 14 MPH [22,4 km/h] plus lentement que Paris. Par conséquent, Paris se serait écarté de 34 milles [52,8 km] vers l’est, et la situation de la rampe de lancement sur rail, ainsi que le tir lancé à partir de là auraient manqué leur cible d’un mille [1,6 km]. C’est ce qu’exige le concept. Et le même principe s’applique si le canon avait été situé plein sud.

Mais si le canon avait été placé plein ouest ou plein est de Paris, l’Effet Coriolis ne serait-il pas annulé ? Oui. Examinons ce point. Dans une encyclopédie, nous lisons ceci :

« Sur Terre (…) un objet qui se déplace du nord au sud, ou sur une ligne longitudinale, subira une déviation apparente vers la droite dans l’hémisphère nord, et vers la gauche dans l’hémisphère sud (…) Ainsi donc, si un canon tirait vers le nord à partir d’un point situé sur l’Équateur, le projectile tomberait à l’est de sa trajectoire plein nord. Cette variation surviendrait parce que le projectile se serait déplacé vers l’est plus rapidement à l’Équateur que sa cible plus au nord. De même, si le projectile était tiré en direction de l’Équateur à partir du Pôle Nord, il tomberait à la droite de sa trajectoire véritable. Dans ce cas-ci, la région ciblée se serait déplacée vers l’est avant que le tir ne l’atteigne à cause de sa plus grande vélocité en direction est (…) La dérive Coriolis est donc reliée au mouvement de l’objet, le mouvement de la Terre et la latitude. »[10]

Donc, si la Terre tournait, la dérive ne surviendrait que sur une base longitudinale nord-sud, et il n’y aurait pas de dérive sur une base latitudinale est-ouest. Enfin… c’est ce que dit le livre. Et les Allemands « ne s’occupèrent pas de corriger sa dérive Coriolis » ?? Tout ce qu’ils avaient à faire pour contourner le « problème Coriolis » était de ramener la trajectoire de la Grosse Bertha vers l’est de Paris et déguerpir ! Mais le fait est qu’ils n’accordèrent aucune attention à ce non-sens parce qu’ils s’y connaissaient en canon et savaient qu’en réalité, la latitude où ils se situaient n’importait pas ! Il y eut tout un paquet de facteurs réels qui rendirent le tir d’un si gros calibre si inefficace et ils furent compris et acceptés. Mais corriger l’Effet Coriolis parce que Paris allait se déplacer de quelque 25 milles [40 km] dans les trois minutes séparant le tir de l’impact ne fut pas un des facteurs dont ils se préoccupèrent. Et pour la meilleure des raisons : ils savaient que ce n’était pas un facteur !

Pourquoi ne pas tout simplement diriger une expérience contrôlée avec un projectile précis, aujourd’hui, sans appareil de guidage par ordinateur ? Installons un canon à longue portée en quelque part et tirons plein nord ou plein sud en une trajectoire qui gardera les airs le plus longtemps possible et regardons si la cible a changé de place de quelques kilomètres une fois atteinte. Vous savez que la cible ne bougera pas ; je sais que la cible ne bougera pas ; l’armée sait que la cible ne bougera pas. Pourquoi ne pas le faire savoir au monde ? Pas de tricherie ! Sans suite d’ordres frénétiques provenant de Washington ou de n’importe où ailleurs pour manipuler l’expérience ! Faisons-le comme il faut et c’en sera fait du copernicisme !

Pourquoi pas ? Après tout, nous avons ici affaire avec une supercherie au potentiel apocalyptique si bien exposée ! L’Effet Coriolis est une réalité démontrable qui a des résultats lorsque quelque chose est en mouvement sur une base rotative. Bien sûr que oui ! Mais appliquer cette réalité démontrable à la Terre que l’on n’a jamais démontrée en mouvement (sauf par des mathématiques et la philosophie !) revient à une falsification non-scientifique ! Ce qu’il y a de beau, dans cet Effet Coriolis, c’est que — grâce à un canon ou un missile contrôlé — on peut l’utiliser pour prouver que la Terre ne tourne pas. Le reste n’est que pure séduction fondée sur une pure supposition traduite d’un pur bluff.

Alors, sautons à pieds joints dans le fonctionnement du Pendule de Foucault, supposé démontrer l’Effet Coriolis en opération sur une Terre qui tourne.

Le Pendule de Foucault

Jean-Bernard-Léon Foucault (1819-1868)

Ce « pendule » — comme tous les autres Pendules de Foucault partout ailleurs — est suspendu à un support pivotant…

« …de manière à pouvoir balancer sur n’importe quel d’une infinité de plans verticaux… »[11]

Ce support pivotant peut tourner librement pendant que le pendule se balance. Aucun autre pendule n’est monté de cette façon. Ce pendule ne fut conçu et produit que pour un unique dessein : « prouver » la rotation de la Terre. Il est assurément clair dès le départ qu’un support qui permet au plomb de frétiller de quelques degrés en quelques heures est déjà suspect.

L’anneau par lequel descend le câble détermine les limites de l’arc que le plomb peut balayer en bas. Le câble passant au-travers de l’anneau était visiblement décentré de trois centimètres ou plus à l’Institut Franklin de Philadelphie, de même que celui du Smithsonian à Washington. (Une série de contretemps empêchèrent de voir l’anneau et le reste de l’appareil à Paris, en France, où le dispositif avait été réinstallé.)

Plus souvent qu’autrement, lorsque le pendule a presque atteint son minimum, son balancement maximum est renouvelé en tirant le câble sur le bord de l’anneau le plus loin possible de son point décentré. Après avoir été redémarré, le câble traverse jusqu’au côté rapproché de l’anneau et frappe cette partie de l’anneau de manière visible. Il revient ensuite vers l’autre côté de l’anneau, mais ne le touche plus. Il retourne encore pour frapper à la même place. Et ainsi de suite.

Donc il frappe un côté mais pas l’autre. Et lorsqu’il perd de sa force, il cesse aussi de frapper le côté rapproché. Toutefois, quand il frappe ce côté rapproché, cela cause une secousse et un balancement visible du câble qui soutient le plomb. Pendant ce temps, lorsqu’on le regarde attentivement, on peut voir le plomb se balancer d’un côté et de l’autre, à l’image d’une balançoire de terrain de jeu que l’on pousserait et que l’on laisserait aller, qui reviendrait dans l’autre sens et qui retournerait, etc., jusqu’à ce qu’elle s’arrête.

Après une observation minutieuse, nous suggérons que la position décentrée, en apparence inoffensive et à peine décelable, du câble au travers de l’anneau contrôlant l’arc est tout probablement une caractéristique nécessaire dans la conception du Pendule de Foucault causant ainsi une déviation au départ qui se perpétue vers la droite du premier balancement au dernier.

Chaque fois que le Pendule décolle et atteint son balancement maximum, il va plus vite qu’à n’importe quel autre moment (contrairement à tout autre pendule). En effet, chaque retour vers le point le plus bas de l’arc est juste un petit peu plus lent que le retour précédent. Ce mouvement ralenti, couplé à (ou même indépendamment de !) la résultante de la frappe contre un des côtés de l’anneau ne peuvent sûrement pas être ignorés en tant que facteurs possibles contribuant au comportement général de la démonstration.

Non seulement tout le bidule donne-t-il l’impression distincte aux observateurs qu’ils sont en train de regarder un procédé qui prouve que la Terre est en rotation, mais les signes leurs disent catégoriquement que tel est le cas. Les observateurs assument (tout comme ils assument dans les musées que les fossiles et le matériel qu’ils y voient prouvent l’évolution) que ce Pendule fournit une preuve observable que la Terre tourne. On leur dit, sur les panneaux, qu’ils regardent une démonstration scientifique qui prouve que la Terre tourne. Tout le monde « sait » (parce qu’on leur a enseigné tout le temps de leurs études que c’est un fait scientifique prouvé) que la Terre effectue une rotation sur un axe et orbite autour du soleil. Or, ils en voient la confirmation devant leurs yeux. Qui peut donc maintenant douter du « dieu science de vérité » ?! Qui peut oser prétendre que la Bible est sans erreur ?! Les gens regardent pendant une minute ou deux, lisent le petit message, et se déplacent ensuite vers un autre étalage de démonstration « éducatif » payé de nos taxes et qui leur dit que la vie sur Terre évolue depuis trois milliards d’années et qu’ils sont le résultat final de ce processus évolutionniste. Et qu’est-ce que c’est que cette espèce de mythe biblique à propos d’Adam et Ève… ? Et ainsi de suite.

Ce que cette horde de gens voient, en réalité, c’est une fraude pseudo-scientifique, une supercherie astucieusement imaginée destinée à persuader le monde que la « science » a prouvé que la Terre révolutionne autour d’un axe (et, à partir de là, orbite autour du soleil, etc.).

Mais soyez assurés que le « Pendule » de Foucault ne prouve rien de tel ! Non seulement le Pendule se déplace-t-il plus lentement à chaque coup, mais la distance parcourue est toujours plus courte. (Le pendule de votre horloge grand-père parcourt la même distance à la même vitesse, à chaque coup. Mais rappelez-vous que ces pendules ne sont pas des Pendules de Foucault. Ils sont fermement attachés — ils ne ballottent pas dans tous les sens au travers d’une cavité lâche — et ils couvrent la même distance, à la même vitesse, à chaque balancier.)

Or, ce que cela nous amène à comprendre, ici, c’est que le Pendule de Foucault est la contrefaçon d’un vrai pendule ! CE N’EST PAS UN VRAI PENDULE ! Ce n’est rien de plus qu’une invention diaboliquement ingénieuse s’appuyant sur l’excellente réputation des véritables pendules pour asseoir sa crédibilité et prétendre démontrer une Terre qui tourne (et la Bible prise en défaut !).

Examinons le fait précédemment mentionné à propos du plomb parcourant une distance toujours plus courte, d’un balancement à l’autre…

Plus courte de combien ? La distance exacte doit sûrement être mesurable (même si c’est un peu ennuyant). Mais elle est là, et observable plutôt facilement aux différents niveaux de l’échelle, à l’Institut Franklin ainsi qu’au Smithsonian. De plus, ce n’est que gros bon sens que le « Pendule » ralentisse parce qu’il ne monte pas aussi haut (et ne va pas aussi loin) que la fois précédente et il a moins de temps pour prendre de la vitesse gravitationnelle dans son mouvement vers le bas. Si on le laissait aller assez longtemps, il s’arrêterait tout simplement et demeurerait là, immobile comme un sac de patate…

Et, en fait, c’est ce qui arrive jusqu’à ce qu’on le remonte à l’intention des spectateurs, à 10h00 chaque jour. (Il pend là, sans le moindre mouvement ! Cela nous fait penser à la description biblique de la Terre, n’est-ce pas ?) Mais revenons-en au fait qu’il perd un peu de distance à chaque balancement. Imaginons un chiffre quelconque pour mesurer la distance perdue au second balancement. Disons 1/30 de centimètre plus court, cette fois-ci, que le premier balancement (du côté où le pendule ne frappe pas l’anneau !). À chaque balancement subséquent, le trajet sera plus court de presque 1/30 de centimètre. Maintenant, regardez la distance entre les broches que cogne le « doigt » ressortant du bout inférieur du plomb (Ill. IX).

Illustration IX

Cette distance est-elle en corrélation avec celle perdue par le nombre de balancements que cela prend avant de frapper la dernière broche ? Gageons que oui. Cela nous dit-il que le résultat des faits mécaniques impliqués dans le ralentissement et le raccourcissement, à chaque fois, de la distance est la mesure précise de balancement requis pour frapper l’autre broche ? Ou alors, est-il plus facile de lire la petite pancarte qui dit que c’est le résultat du mouvement de la Terre ? (Ai-je entendu quelqu’un dire : « On s’en fiche ! » ? Demandez à Dieu… C’est Lui et Sa Parole que le « Pendule » de Foucault qualifie de menteur !)

En outre, mes amis (retenez bien ceci !), la vitesse de rotation supposée à Philadelphie serait de 1 100 pieds [338 m] à la seconde, pas de trois à quatre pouces [10 à 12 cm] au quart d’heure ou à peu près ! À la vitesse où l’on suppose que tourne la Terre, le plomb manquerait toutes les broches et ferait un trou dans le mur dès le premier balancement !!

Nous le répétons : le « Pendule » de Foucault n’est qu’une parodie du véritable pendule. Ce n’est pas un vrai pendule. Il a été fabriqué pour faire ce qu’il fait. C’est un pendule de contrefaçon soutenant une théorie de contrefaçon et les deux sont plein de trous ! Même en remontant à 1898 :

« …un physicien allemand, nommé Garber, démontre qu’un univers en rotation entraînerait le plomb du pendule comme si l’univers ne bougeait pas lors même que la terre tournerait. Et, ainsi, à partir d’une perspective relativiste comme d’une perspective non-relativiste, la conclusion demeure la même : le Pendule de Foucault ne peut ni prouver la rotation de la Terre ni la désapprouver… »[12]

J’aimerais bien inscrire cela sur un écriteau et le déposer au Smithsonian et tout autre endroit dans le monde où des milliers de gens, tous les jours, se laissent tromper à croire que ce bidule prouve que la Terre tourne…

SATELLITES GÉOSYNCHRONES

Tous les faits pertinents en rapport avec ces satellites spéciaux se retrouveront sous cinq différents traitements de ce sujet à la conclusion de la Partie V.

La raisons pour laquelle nous énumérons ce sujet ici, c’est pour bien laisser entendre que nous sommes parfaitement au courant que ces satellites sont utilisés comme preuves d’une Terre en mouvement.

La pensée secrète se cachant derrière cette « preuve » sera clarifiée, et annulée, dans la Partie V.

LA PLANÈTE BLEUE

(Cinéma Spacedome : PLANÈTE BLEUE — Explorez l’environnement au travers des yeux des astronautes de la navette spatiale. Le cinéma loge un système spectaculaire de film Omnimax® 70 mm qui vous amènera tout autour de la Terre et dans les étoiles.)

Les deux lettres de Marshal Hall reproduites ci-après donnent des éléments de base sur un intéressant bluff proféré à la télévision nationale, il y a quelque temps.

Illustration X

  (Traduction de la lettre de l’Illustration X)

Archives de la NBC                                          3/5/91

30, Place Rockefeller

NY, NY 10112

Cher archiviste,

Le 26 ou le 27 novembre 1990, il y a eu un reportage au sujet d’un nouveau film dans un segment de l’émission Today.

Le titre du film abordé est La Planète Bleue.

(Je crois que l’une de ces dates est la bonne !)

Ci-joint 10,00 $ tel que demandé. Si vous pouvez trouver le segment, je vous serais reconnaissant de bien vouloir me l’envoyer à l’adresse que voici :

The Fair Education Foundation, inc.

B.P. 866

Cornelis, CA 30531

Sincèrement,

(signature)

Marshal Hall, président

FEF, inc.

 

Illustration XI

(Traduction de la lettre de l’Illustration XI)

Archives de la NBC                                          4/20/91

a/s Natalie

30, Place Rockefeller

NY, NY 10112

 

Chère Natalie,

 

Vous trouverez ci-joint la requête que je vous ai formulée par téléphone en date d’hier, le 19 du mois courant, au moment où vous m’avez mis en « attente »…

Également ci-joint, vous trouverez une référence au film IMAX La Planète Bleue (celui visionné dans le programme Today) montré au Space Center d’Huntsville, en Alabama.

Peut-être avez-vous déjà trouvé et envoyé la transcription que je recherche. Si tel est le cas, merci beaucoup. Si non, et je suis certain que vous pouvez le trouver, j’en ai besoin pour compléter un projet, et j’apprécierais que vous puissiez me l’expédier dans les meilleurs délais.

Si vous n’arrivez pas à le retrouver, j’aimerais que vous me le fassiez savoir.

 

Merci,

Sincèrement,

(signature)

Marshal Hall

a/s de FEF, inc.

Hwy, 441 Nord

B.P. 866

Cornelis, CA 30531

 

Lors d’une de ces dates de novembre 1990, un interviewé déclara que — parmi tous les merveilleux attributs de ce nouveau film — il y avait quelques séquences prises à partir de l’espace qui montraient la Terre dans sa rotation.

Sachant que cette déclaration était une ineptie de plus provenant de l’implacable machine d’endoctrinement par les médias qui fait la promotion de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme, Marshal Hall voulait toutefois savoir quelle sorte de séduction avait été employée dans ce cas particulier, mais il essaya sans succès d’obtenir une transcription de l’interview. (En fin de compte, la NBC retourna le chèque en disant que l’on ne possédait aucun enregistrement du segment programmé.)

Étant un film IMAX, les critiques sont difficiles à se procurer. Cependant, il y eut une critique dans un organisme de propagande évolutionniste du plus haut niveau, le Smithsonian. Dedans, à part les oh ! et les ah ! qui y fusent, nous apprenons que nous pouvons tous remercier pour cela…

« …le plus ambitieux, le plus spécialisé, le plus imaginatif, le plus réfléchi (…) des films grand format selon le Smithsonian [ce qu’on peut être modeste !], la Corporation Lockheed et la Corporation de la NASA… »[13]

Mais l’article ne disait rien à propos de ce que l’on pouvait voir la Terre tourner. Le Smithsonian n’aurait jamais (soulignez jamais) laissé passer une telle opportunité en or de mettre l’accent sur le copernicisme SI le film comportait des séquences qui montraient visiblement une Terre en mouvement. Alors, était-ce bien dans le film, oui ou non ?

Ayant finalement localisé un endroit où l’on pouvait visionner ce film spécial, Marshal Hall et son épouse se tapèrent 5½ heures de route vers Huntsville, en Alabama, au Centre U.S. Space & Rocket. Indubitablement, cette production montrait de nombreuses reproductions photographiques et auditives habiles de plusieurs merveilleux aspects de notre Terre vraiment magnifique. L’art de Dieu nous coupe le souffle réellement et aurait pu être apprécié pour ce qu’il est par la technologie cinématographique dernier cri qui y fut employée.

Je dis bien « aurait pu être apprécié » parce qu’il n’y avait pas le moindre indice que Dieu fut pour quelque chose dans l’existence de cette belle Terre bleue ou ce qu’elle renferme. Bien au contraire, le film contient deux messages caractéristiques destinés aux millions de spectateurs qui le voient dans tous les emplacements d’Amérique du Nord. Ces deux messages sont : 1) l’Évolutionnisme explique l’homme et tout ce qui vit sur Terre ; et 2) Un Nouvel Âge, un Nouvel Ordre Mondial est nécessaire pour empêcher les abus environnementaux qui détruiront la Terre.

L’Évolutionnisme et le prochain Nouvel Ordre Mondial revêtus des habits de l’Agence de Protection de l’Environnement… Voilà le film !

Mais il n’y avait rien sur la rotation de la Terre. Rien ! Ils s’attendaient à quelque « simulation améliorée par ordinateur » et de haute qualité à propos d’une Terre en rotation laquelle simulation on aurait fait passer pour réelle ; mais non, il n’y avait rien. Peut-être y était-ce et qu’on l’a coupé parce que trop risqué. Qui sait ? Puisque l’appareil spatial d’où furent prises les photos n’était qu’à une altitude de 200 milles [320 km] (¼ de pouce [6 mm] d’un globe d’un pied [30 cm] de diamètre) et voyageait à une vitesse de 18 000 MPH [28 800 km/h], ils savaient peut-être que toute tentative de montrer la rotation passerait pour une fabrication aux yeux de trop de gens, et ceux-ci commenceraient à se poser la question : « Pourquoi font-ils cela ? Pourquoi couler le bateau ? »

En tout cas, le film évite entièrement le sujet du copernicisme et concentre ses efforts d’endoctrinement à cimenter l’Évolutionnisme dans l’esprit des gens et à promouvoir le Nouvel Ordre Mondial.

Néanmoins, Dieu réserve une surprise merveilleuse pour tout le monde, une surprise fondée sur la technologie spatiale et en rapport avec le copernicisme. Avec toute la parfaite ironie dont on peu s’attendre, Il est prêt à ouvrir les yeux du monde sur la preuve inévitable, dure et indéniable d’une Terre immobile dont sont journellement témoins des centaines de millions de gens devant leurs téléviseurs par le truchement d’images photographiques envoyées par de soi-disant satellites géosynchrones. (Voyez Satellites Géosynchrones dans la Partie V.)

L’espace n’est pas la dernière frontière de l’homme ; c’est le Ciel ! La Vérité touchant l’origine et la nature inamovible de cette belle Terre bleue, au centre de l’univers, est entièrement décrite dans les Écritures. Cette Vérité, ainsi que celle concernant la création de l’homme et le reste, est sur le point de déclencher la dénonciation et la destruction de toutes les séductions de Satan. Le mensonge du copernicisme sera le premier à s’en aller. Ensuite, l’évolutionnisme. C’est d’une logique implacable. Vous êtes invités à continuer votre lecture et à savoir pourquoi il en est ainsi…

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[1] Encyclopédie Britannica Micropaedia, Gustave-Gaspard Coriolis, (Chicago, etc., 1976), Vol. III, p. 151.

[2] Allan Linn, Oh, dans quel tourbillon sommes-nous, merci à l’effet Coriolis, Smithsonian, Février 1983, Vol. 13, No 1, p. 68.

[3] Ibidem, p. 71.

[4] Ibidem, p. 67.

[5] Ibidem, p. 68.

[6] Encyclopédie de Science et de Technologie concise, (McGraw-Hill, 1984), p. 700.

[7] G. W. Bouw, Bulletin de la Société tychonienne, printemps 1990, Cleveland, Ohio, No. 53, p. 28.

[8] Linn, Spinn, Smithsonian, février 1983, p. 68.

[9] Ibidem, p. 67.

[10] Encyclopédie Britannica Micropaedia, Vol. iii, p. 152.

[11] Encyclopédie Britannica Micropaedia, Vol. III, p. 152.

[12] Gerardous D. Bouw, Dr en physique, Le Pendule Foucault en question, publié par la Société tychonienne, Cleveland, Ohio, p.2.

[13] Edward Park, Autour et au-delà du mail, Smithsonian, novembre 1990, p. 25.

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