D.016 – La femme et le serpent

 

Apocalypse 12:1-17

Par Joseph Sakala

Dans le message que j’ai écrit sur La puissance de la grâce, nous avons vu comment la Toute-Puissance de Dieu nous est disponible par Sa grâce, et comment cette grâce peut nous délivrer de tous nos problèmes. Cette grâce toute puissante nous offre aussi Sa protection. Et cette protection divine, répandue sur les serviteurs de Jésus, sera à son apogée durant la grande tribulation. Dieu a toujours protégé Son Peuple tout au long de l’histoire. Mais il est question ici d’un moment spécifique et unique dans l’histoire, où Dieu promet Sa protection toute spéciale à un groupe bien identifié, dans Apocalypse 7:3, comme « les serviteurs de notre Dieu », pour accomplir une œuvre magnifique dans les derniers jours.

Elle se manifestera lors de cette évangélisation mondiale avant le retour de Christ. Cette protection par les anges nous sera assurée là où nous allons faire ce travail, en utilisant le Psaume 91, cité dans ce message. Suite à celui-ci, quelques personnes sont venues me demander : « Qu’est-ce qui arrive, alors, avec le fameux lieu de refuge, situé dans le désert, qu’on nous enseignait jadis par le 12ième chapitre de l’Apocalypse ? Est-ce que le peuple de Dieu s’en va toujours à Pétra, en avion, pour y demeurer pendant trois ans et demi ? Ou bien, l’Église sera-t-elle enlevée quelque part dans les nuages pendant sept ans, tel qu’enseigné aujourd’hui par plusieurs mouvements évangéliques ? » Le plan de Dieu est là pour nous instruire dans la vérité et non pour nous brouiller l’esprit. Dieu n’est pas un Dieu de confusion. Nous savons aussi, selon les Écritures, que, dans les temps de la fin, notre connaissance augmentera (Daniel 12:4). Nous allons donc étudier ce passage avec notre connaissance actuelle.

Lorsque quelqu’un entre aux États-Unis, par le port de New York, la première chose qu’il voit, c’est une grande statue de femme avec une couronne sur la tête, et qui tient un flambeau dans une main tendue vers le ciel. Tout le monde reconnaît cette statue, un cadeau de la France aux États-Unis, comme étant la Statue de la Liberté, un symbole évident de l’indépendance et de la liberté dont jouissent les Américains, même si, de nos jours, cette liberté devient de plus en plus artificielle. Mais sous cette physionomie se cache aussi un symbolisme absolument incroyable. Dans leur complot impie dont le dessein est d’établir éventuellement leur propre gouvernement mondial, les puissances occultes dirigées par Satan lui-même, se sont données comme but ultime d’accomplir l’Apocalypse par la puissance humaine et non par l’avènement de Jésus tel que prophétisé.

Cette Statue de la Liberté est une création de Frédéric-Auguste Bartholdi (1834-1904), sculpteur français. Ce fut un cadeau de la Franc-maçonnerie française à leurs confrères des États-Unis. La première pierre fut posée en août 1884 par William Brodie, Grand Maître de la Grande Loge Maçonnique de New York. Ce n’est qu’en 1987 qu’on a découvert que, lors de son inauguration, son nom officiel fut : « La Liberté – Lumière du Monde ». Une belle parodie d’une déclaration de Jésus. Dans Jean 8:12 « Jésus parla encore au peuple et dit : Je suis la lumière du monde ». Donc, selon les francs-maçons, leur conception de la Liberté deviendrait la Lumière du Monde. Il est cependant intéressant de constater ce que Jésus a déclaré dans la deuxième partie du verset 12 : « Celui qui ME suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Je me demande si la franc-maçonnerie peut en garantir autant ?

Il devient donc évident que les francs-maçons doivent tordre les symboles de l’Apocalypse pour mousser leur cause. En examinant leurs astuces de près, nous découvrons assez aisément que, couplée à l’Obélisque monumental de Washington, cette Statue de la Liberté représente également un des plus forts symboles maçonniques qui aient été érigés. Car elle tient ses origines de la même source que la « reine des cieux » de l’Ancien Testament à laquelle l’Israël ancien, rebelle à Dieu, rendait un culte : « Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la Reine des cieux ; et pour faire des aspersions aux dieux étrangers, afin de m’irriter … Mais nous ferons assurément tout ce qui est sorti de notre bouche en faisant des encensements à la Reine des cieux, et lui faisant des aspersions, comme nous et nos pères, nos Rois, et les principaux d’entre nous avons fait dans les villes de Juda, et dans les rues de Jérusalem, et nous avons eu alors abondamment de pain, nous avons été à notre aise, et nous n’avons point vu de mal » (Jérémie 7:18 ; 44:17). Cette « reine des cieux » a éventuellement été coiffée d’une nouvelle couronne dans l’Église catholique, devenant la Vierge Marie, l’objet principal de leur adoration jusqu’à ce jour.

Nous avons donc un symbolisme qui date ici du temps de Babylone, où Sémiramis, épouse de Nemrod, s’était attribué cet honneur de devenir leur reine du ciel, au côté de son mari Nemrod qu’elle s’est accommodée pour déifier après sa mort. Cette statue ne symbolise alors la liberté que pour les hauts-dirigeants secrets qui l’ont financée, et elle n’est qu’une parodie satanique de la femme que nous allons maintenant étudier.

Le chapitre 12 de l’Apocalypse débute aussi avec le symbole d’une femme. En réalité, nous avons ici trois symboles, la femme, son fils, et le grand dragon rouge. Apocalypse 12:1 : « Or, il parut un grand signe dans le ciel, une femme revêtue du soleil, et ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. 2Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et souffrant des douleurs de l’enfantement. 3Il parut aussi un autre signe dans le ciel : voici un dragon couleur de feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept diadèmes. »

Dans cet article, nous allons tenter de comprendre ce que Jean a reçu dans cette vision. La première question qui ressort de ces versets, c’est : « Que veulent dire ces trois symboles ? » Ils symbolisent qui ou quoi ? Deux sont relativement faciles à identifier. Alors, quand nous les aurons identifiés, le troisième sera évident. Le dragon est le plus facile à reconnaître, car au verset 9, nous le voyons clairement défini. Ce verset nous déclare : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre. » Donc, voilà le diable qui apparaît ici sous la forme d’un grand dragon rouge avec sept têtes et dix cornes. Et sur les têtes, il porte des couronnes ou des diadèmes. Nous verrons plus loin ce que symbolisent les sept têtes et où seront situées les dix cornes.

Nous apprenons aussi qu’il est le serpent ancien, le même qui est apparu à Adam et Ève, dans le Jardin d’Éden. C’est lui qui avait séduit nos premiers parents pour introduire le péché dans la vie des humains. De quelle façon ? Par le mensonge ! Car il est le père du mensonge. Ce dragon, ou super serpent, est aussi le symbole de l’adoration satanique dans plusieurs pays du monde, même de nos jours. J’aimerais d’ailleurs, à ce propos, vous expliquer un fait étrange qui vient également renforcer les informations que nous possédons présentement concernant la juiverie internationale. Dans les fameux Protocoles des Sages de Sion, que les Juifs renient avec la plus grande énergie, néanmoins sans pouvoir en établir la fausseté, voilà que ceux-ci révèlent la personnalité envers qui ils rendent leur culte. Vous pouvez lire ceci dans le Troisième Protocole :

Le cercle du Serpent symbolique

« Aujourd’hui, je puis vous assurer que nous ne sommes plus qu’à quelques pas de notre but. Encore une courte distance à franchir et le cercle du Serpent symbolique ― le signe de notre peuple ― sera complet. Quand ce cercle sera fermé, il entourera tous les États de l’Europe comme de chaînes indestructibles. »

Voici deux exemples de ce symbole qui en dit long sur « le dieu » des Juifs sionistes modernes :

serpent-etoile-david

Le symbole du serpent est utilisé dans un grand éventail de formes et de styles, et on lui colle toute une panoplie de significations, et ce, dans une éminente quantité de sociétés secrètes et autres organismes qui visent ultimement l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Voilà comment Satan, le Serpent ancien, cache ses moyens d’adoration à la face du monde !

Nous voyons ensuite son travail qui est identifié dans ce verset 9. Sa carrière entière est engagée à séduire « tout le monde » sur la terre par ses multiples mensonges. Cette expression utilisée par Dieu a une portée plus profonde qu’on aurait tendance à le croire. Certains individus croient sincèrement que, parce qu’ils connaissent l’existence de Satan, ils sont convaincus qu’ils ne pourront jamais succomber à sa séduction. À ceux qui pensent ainsi, laissez-moi vous déclarer de ne pas trop vous en réjouir, car en raisonnant de cette façon, vous devenez ses victimes favorites. Il se fait un plaisir énorme de séduire les plus orgueilleux.

L’enfant qui devait naître de la femme est relativement facile à identifier aussi, car au verset 5, nous voyons que : « elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer… » Cette phrase est tirée du 2ième Psaume, où Dieu nous parle de l’établissement de Son Royaume sur cette terre. Au verset 6, Il dit, en parlant du Messie : « Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte. 7Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. 8Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre [donc, un gouvernement mondial]. 9Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. » Le mot « briser », ici, ne veut pas dire « détruire » ou « anéantir ». Il veut plutôt dire « paître » et « conduire vers la vérité ». Jésus veut briser l’orgueil des gens et non leurs têtes.

Donc, il est sans aucun doute question de Jésus comme Pasteur de la terre entière. Vous noterez, dans les Écritures, que cette référence à la verge de fer est toujours utilisée en relation avec Son règne de mille années sur cette terre. Les nations seront dirigées avec la justice de Dieu et non celle des hommes, qui nous a causé tous nos problèmes. Cette justice amènera des bénédictions extraordinaires ainsi qu’une prospérité mondiale jamais vue auparavant. Mais, parce que le péché sera encore présent dans la nature humaine, cette justice divine sera strictement observée dans les activités humaines. En conséquence, d’incontestables corrections devront pareillement être appliquées contre les rebelles, ce qui n’est pas le cas dans notre société présentement. Cette justice, cependant, s’avérera très efficace car, à la fin du livre de l’Apocalypse, nous verrons un Jésus qui ne Se sert plus de cette verge de fer. Tout simplement parce que le péché ne sera plus dominant dans la nature humaine.

Revenons dans Apocalypse 12. Nous arrivons maintenant à la femme. Qui est cette femme enveloppée du soleil, avec la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête ? L’Église catholique prétend que c’est Marie, puisqu’elle était la mère de Jésus. Et leur preuve évidente, c’est qu’au verset 2, on la voit enceinte, en travail et dans les douleurs de l’enfantement. Nous avons toutefois une complication avec cette croyance catholique, car au verset 6, nous voyons cette femme s’enfuir au désert où elle avait un lieu préparé par Dieu afin qu’elle y fut nourrie pendant 1 260 jours. (Voilà le verset si bien utilisé par certains groupes pour assurer leurs disciples d’une fuite à Pétra, comme lieu de refuge, pendant les trois ans et demi de la grande tribulation.) Revenons cependant aux prétentions de l’Église catholique.

Cela n’est jamais arrivé à Marie et n’arrivera pas non plus ! Car Marie est morte et elle attend la résurrection à l’immortalité comme tous les autres morts en Jésus-Christ ! Cette femme, subséquemment, ne symbolise pas une seule personne, mais plutôt un groupement spécifique de personnes. Certains commentateurs bibliques croient que cette femme symbolise l’Église, car elle nous est clairement présentée à la fin de ce livre comme étant l’épouse de Christ, c’est-à-dire, comme une femme. Il est toutefois impossible que cette femme au verset 1 du chapitre 12 soit l’Église, car l’Église n’a pas donné naissance à Christ ! C’est le contraire qui est vrai ! C’est le Christ, plutôt, qui a donné naissance à l’Église. Elle est sortie comme par césarienne de la plaie infligée dans le côté de Jésus. Elle est née de Sa mort et de Sa résurrection, fondée officiellement lors de la descente du Saint-Esprit sur les disciples de Jésus le Jour de la Pentecôte,

Nous devons donc chercher ailleurs. Il faut utiliser les indices que Jésus nous donne, afin de l’identifier. Nous voyons cette femme enveloppée du soleil avec la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Le seul endroit dans la Bible où ces trois symboles sont utilisés ensemble, de cette façon, se trouve dans Genèse 37:9, dans l’histoire de Joseph, ce jeune garçon qui avait fait un rêve fantastique. Joseph a fait ce songe qu’il s’empresse de raconter à ses frères. Verset 9 : « Voici, j’ai eu encore un songe, » leur dit-il, « et voici, le soleil, et la lune, et onze étoiles se prosternaient devant moi. »

Il a également fait l’erreur de raconter ce rêve à son père, sa mère et à ses frères qui ne furent pas du tout satisfaits de lui. Son père, Jacob, avait pourtant bien interprété son rêve, dans la deuxième partie du verset 10, quand il a dit à Joseph : « Faudra-t-il que nous venions, moi et ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant toi ? » Nous savons, selon le récit historique, que c’est exactement ce qui est arrivé ! Joseph est devenu le deuxième en puissance après le Pharaon. Et son père, sa mère et ses onze frères sont venus se prosterner devant lui en Égypte, à cause d’une grande famine sévissant dans le pays.

Donc, cette femme, dans Apocalypse 12, au verset 1, est nulle autre que le symbole de la nation d’Israël, issue de Jacob, et Joseph devenait alors la douzième étoile. Dans les quatre premiers versets de Romains 9, Paul nous parle d’Israël, la nation. En parlant d’Israël, regardons ce qu’il nous dit au verset 5 : « …et de qui est sorti, selon la chair, Christ. » Donc, humainement parlant, le Christ est sorti d’Israël. Voilà pourquoi Jésus Lui-même a dit à la Samaritaine : « Le salut vient des Juifs » (Jean 4:22). Jésus voulait simplement lui faire comprendre que le Messie, par Qui le salut deviendrait possible, ou disponible, devait naître d’Israël.

Ainsi, cette femme du verset 1 symbolise la nation d’Israël qui doit de nouveau atteindre un rang de grande importance, un jour. D’énormes promesses l’attendent quand elle se convertira. Cette femme est revêtue de la gloire du soleil, c’est-à-dire, de Jésus Lui-même, tel qu’Il apparaîtra lors de Son avènement. Regardons comment Malachie nous décrit les paroles de Dieu au sujet de Jésus : « Mais pour vous qui craignez Mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable » (Malachie 4:2). Ce soleil de justice représente Jésus qui est aussi « l’étoile brillante du matin », comme on peut voir dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Que représente la lune ? Rien d’autre que la gloire passée d’Israël, mais présentement comme une lumière diminuée, et qui se situe sous les pieds de Jésus, jusqu’au moment ou ils reconnaîtront Jésus comme leur Messie. Sur sa tête, nous voyons ces douze étoiles sous forme de couronne. Elles représentent les douze tribus d’Israël, quand elles seront rétablies en prééminence dans les temps de la fin autour de Jésus, après leur conversion, dans leur Terre promise. Mais ces douze étoiles, symbolisent également l’Église, Israël de Dieu (Galates 6:16), formée de convertis de toute langue, toute race et toute nation.

Avant de continuer, afin de mieux comprendre ce chapitre 12, il faut nous rappeler que Jésus nous montre des événements terrestres comme Il les voit en les regardant du ciel. Si vous vous souvenez, au chapitre 4, Jean se voit dans cette vision comme étant au ciel d’où il observe tout ce qui se passe sur la terre et qu’il nous décrit du chapitre 4 au chapitre 22. Quand Dieu regarde le déroulement de l’histoire humaine, le temps n’est jamais un facteur pour Lui. À Ses yeux, ce qui se passe n’est pas une question de séquence chronologique, mais simplement des événements qui doivent survenir. Un point c’est tout ! Et c’est Dieu qui détermine quand ! C’est pourquoi nous avons parfois de la difficulté à situer avec précision certains événements dans leur chronologie réelle. Dieu n’a pas ce problème, car pour Lui, tout se passe au présent. Il voit le tableau de l’histoire humaine au complet et en même temps.

Dans ce chapitre 12, nous voyons réunis ensemble des événements qui s’échelonnent sur une très longue période de temps. Par exemple, au verset 1, on parle d’Israël du temps de l’Égypte. Et l’on se rend jusqu’à la persécution de la postérité des chrétiens par la Bête, dans les temps de la fin. Et tout cela dans dix-sept petits versets. Ce que nous voyons est simplement ce qui est déjà arrivé et ce qui doit éventuellement arriver. Si on se souvient de ces choses, ce chapitre 12 aura beaucoup plus de sens et sera beaucoup plus facile à comprendre. Armés de cette connaissance, revenons à notre texte. Avec la femme, il y a l’enfant et ce dragon rouge avec sept têtes et dix cornes, et sept couronnes sur les têtes. Nous voyons ce même dragon apparaître dans le prochain chapitre, mais dans un rôle bien différent. Je vous réserve alors l’interprétation de ces symboles qui identifient le dragon pour ce moment-là.

Dans la deuxième partie du verset 4, dans Apocalypse 12, nous voyons le dragon qui surveille la femme, c’est-à-dire, Israël, afin de dévorer son enfant, ce Messie tant attendu de sa lignée, et ce, aussitôt qu’elle l’aura enfanté. Nous avançons alors très rapidement dans l’histoire, car, au point de vue chronologique, il est évident qu’ici nous sommes rendus au temps de la naissance de Jésus. Un temps où l’Empire romain dominait sur Israël et où le roi Hérode dédaignait cette naissance tant prophétisée. Pour quelle raison ? Hérode craignait désespérément de perdre sa position de prestige et d’autorité auprès des Juifs. Donc, pour protéger son pouvoir il voulait tuer Jésus.

Dans la première partie du verset 4, il y a une autre référence à ce dragon qui, dans le passé, avait séduit le tiers des anges pour attaquer le trône de Dieu. Dans Ésaïe 14, au verset 12, on voit comment il est « …tombé du ciel … abattu à terre » avec tous ses démons qui l’ont suivi. Mais le mot étoile, dans les Écritures, symbolise aussi des leaders humains. Nous voyons parfois cette référence que tel politicien est une « étoile montante ». Nous connaissons tous ce symbole. Ne négligeons surtout pas l’aspect symbolique des Écritures. Lisez vous-mêmes les prophètes de l’Ancien Testament pour découvrir comment Satan a séduit un bon nombre de prophètes d’Israël pour enseigner des mensonges.

Dans Ésaïe 9:14, Dieu dit : « La tête, c’est l’ancien et l’homme considéré ; et la queue, c’est le prophète qui enseigne le mensonge. » En séduisant les dirigeants, Satan séduit des nations entières, dans l’exercice de son œuvre de destruction. Alors ces étoiles, entraînées par la queue de Satan, symbolisent aussi tous les enseignants religieux du monde qui sont séduits par le diable pour enseigner ses mensonges. Nous n’avons qu’à surveiller ce qui se passe dans les gouvernements du monde ainsi que les multiples religions pour constater jusqu’à quel point la confusion règne dans toutes les sphères de la société.

Nous voyons donc le dragon qui conduit l’Empire romain, la puissance mondiale de l’époque, et qui attend pour détruire l’Enfant. Comment ? En utilisant ce roi/marionnette, Hérode, au moment de Sa naissance. Nous avons le récit historique de cet événement dans l’Évangile de Matthieu. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui » (Matthieu 2:1-3). Pour empêcher ce meurtre, Joseph et Marie furent divinement avertis, et se sont enfuis en Égypte avec Jésus, jusqu’à la mort d’Hérode.

Revenons maintenant dans Apocalypse 12:5. Dans la deuxième partie du verset, on voit que « son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. » Soudainement, l’histoire saute de la naissance de Christ directement à Son ascension au ciel, quelque trente-trois années plus tard. Donc, ce passage passe complètement par-dessus Sa vie de jeunesse, Son ministère, Sa mort et Sa résurrection. Dans ce verset 5, Jean ne voit qu’une allusion à la naissance de notre Seigneur et à la fin de Son ministère terrestre, c’est-à-dire, Son ascension au ciel.

Néanmoins, de Jésus est sortie une Église qui sera Son épouse lors de Son second avènement ! Je voudrais saisir l’occasion d’élaborer un peu ici, afin que nous puissions mieux comprendre un grand mystère qui est décrit par Paul dans Éphésiens 5:32. Dans ce verset sur la question du mariage, Paul nous dit : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. » Paul compare Jésus et l’Église au mariage que Dieu Lui-même avait établi dès le jardin d’Éden entre Adam et Ève. Analysons, maintenant, ces deux parallèles entre Ève, épouse d’Adam, et l’Église, l’épouse de Christ.

La femme Ève est sortie du côté d’Adam pour être ensuite réunie à lui en tant que son épouse. L’Église est sortie du côté percé de Jésus et sera réunie à Lui comme Son épouse lors de Son retour dans la gloire. Dans le cas d’Adam, Dieu l’a endormi, a pris une de ses côtes et referma la chair, comme on peut voir dans Genèse 2:21. Aucun sang versé et aucune douleur. Dans le cas de Jésus, Son côté a été percé par une lance, comme on peut voir dans Jean 19:34 ; il en sortit du sang et de l’eau ; le sang pour effacer nos péchés, et l’eau, symbole du Saint-Esprit. Donc, à cause du péché, l’Église a été enfantée dans une douleur atroce, endurée par Jésus.

Autant Ève devait être pour Adam une aide semblable à lui, autant l’Église, devenue immortelle, sera une aide pour Jésus, semblable à Lui. Jean nous dévoile ce merveilleux moment ainsi : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Nous serons des fils et des filles de Dieu. Mais parmi les ressuscités, Jésus sera toujours le premier-né. Premier-né d’entre les morts, afin d’être le premier en toutes choses. Dans le cas d’Adam, Ève, tirée de son côté, lui est revenue pour devenir une seule chair avec lui. Physique. Dans le cas de Jésus, l’Église, tirée de Son côté, deviendra unie à Christ pour faire un seul esprit avec Lui ! Immortelle.

Regardons maintenant la conclusion tirée par Paul au sujet du mariage, dans Éphésiens 5:33 : « Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même [tout comme Jésus a aimé Sa femme, l’Église, en donnant Sa vie pour elle], et que la femme respecte son mari [tout comme l’Église doit respecter son mari, Jésus, en Lui demeurant toujours fidèle]. » Je ne sais pas combien de vous le réalisent, mais nous avons également ICI, dans ce seul verset, la recette parfaite pour un mariage heureux entre un homme et une femme. À la condition, cependant, que les deux époux décident mutuellement de vivre ce verset, en agissant fidèlement selon ses instructions.

Quand Jésus a fondé Son Église, le jour de la Pentecôte, et que le Saint-Esprit est littéralement entré dans chacun des 120 convertis qui étaient présents, Jésus et l’Église sont vraiment devenus un. Nous pouvons voir cela tout au long du Nouveau Testament. Allons voir un exemple dans Actes 9:4. Saul est en chemin vers Damas pour persécuter l’Église. Il est soudainement aveuglé par une lumière venant du ciel. « En étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Et au verset 5, le Seigneur lui dit : « Je suis Jésus que tu persécutes. » Pourtant, Paul persécutait l’Église, mais Jésus lui dit : « C’est moi que tu persécutes ! L’Église et moi, nous sommes un ! Quand tu touches à l’un des Miens, tu touches à la prunelle de mon œil ! » Au verset 6, nous voyons que Paul s’est mis à trembler. Saisi d’effroi, il a immédiatement compris qu’il s’attaquait à Quelqu’un de beaucoup plus puissant que lui. Sa réaction fut immédiate. Il dit : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Nous connaissons tous la fin de cette belle histoire.

Je vous donne beaucoup de versets parce que je veux que vous les vérifiiez. Vérifiez toutes choses, s’il vous plaît. Regardons ce que Paul nous déclare dans 1 Corinthiens 12:12 : « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps… » Regardez maintenant ce qu’il ajoute à la fin du verset : « …il en est de même de Christ. » L’Église forme le corps et Christ en est la tête. Une unité inséparable qui doit demeurer ensemble pour bien fonctionner.

Revenons maintenant dans Apocalypse 12:6. Après l’ascension de Jésus au ciel, comme nous avons vu dans la deuxième partie du verset 5, qui est maintenant cette femme dans le reste de ce chapitre ? Au verset 1, elle est clairement identifiée comme étant Israël, une nation physique de qui devait naître le Messie. Tel que prophétisé, le Messie est né et, de cette même nation (Israël), Jésus a formé un groupe de prémices composé de Juifs convertis seulement. Plusieurs chrétiens de nos jours semblent avoir oublié cette vérité. Christ a donc formé une nation spirituelle, à laquelle devait s’ajouter progressivement des individus de toute langue et de toutes nations, auparavant considérés comme païens.

Donc, à partir de ce moment, cette femme (Israël) portera un nom embelli, comme nous allons le découvrir. Apocalypse 12:6 : « Et la femme [l’Église, maintenant] s’enfuit dans un désert, où Dieu lui avait préparé un lieu, afin qu’elle y fut nourrie pendant mille deux cent soixante jours. » Dans ce tout petit chapitre de 18 versets nous allons une fois de plus découvrir une dualité dans une prophétie qui semble parler de la même chose, mais qui, en réalité, couvre deux périodes bien différentes. Il est vrai que l’Église que Christ a fondée fut persécutée dès ses débuts, mais elle le fut davantage au moment où une fausse église est officiellement devenue la religion de l’Empire romain, quand l’Empereur Constantin mit fin aux persécutions.

À ce stade, il faut faire extrêmement attention pour ne pas confondre la puissance militaire qui a reçu la « blessure mortelle » en 476, avec la puissance religieuse (l’image de la bête), qui a pris la relève en 476 pour régner jusqu’à la résurrection de la septième et dernière tête de ce même système diabolique. La bête militaire est identifiée dans Apocalypse 13 comme ayant sept têtes et dont la sixième avait reçu la blessure mortelle en 476. Ces sept têtes seront clairement expliquées dans les prochains messages. La puissance religieuse d’Apocalypse 13 est identifiée comme une bête à deux cornes avec une seule tête. Elle aussi sera très bien expliquée dans les prochains messages. Mais revenons maintenant à la Bête religieuse, un système satanique qui prend la relève du royaume militaire, disparu en 476, et qui perdure depuis ce temps dans l’histoire.

Après la chute de l’Empire romain, Rome fut envahie par les Hérules, un peuple germanique, grâce à qui Odoacre a pu s’emparer de Rome, en 476. Durant cette même période, les Vandales, un autre peuple germanique, envahissait la Gaule et l’Espagne. Sous la conduite de Geiséric (428-477), ils envahirent l’Afrique romaine où Geiséric fonda un royaume. Ce royaume disparut en 533 lors de la conquête byzantine de l’Afrique, au temps de Justinien 1er. C’est en 538 que l’Empire ostrogoth, un troisième peuple germanique, fut vaincu et jeté hors de Rome. L’Empire romain papal pouvait alors commencer son règne sur les rois qu’elle consacrait au pouvoir, dans plusieurs petites résurrections de ce qu’on a historiquement appelé le Saint Empire Romain.

L’Église catholique, comme nous ne le savons que trop, étendit son pouvoir partout, l’utilisant surtout pour persécuter sauvagement « Israël de Dieu » (Galates 6:16), la femme que Christ avait enfanté dans la douleur de Son sacrifice sur la croix. Cette fausse église se permettait de faire ces choses ouvertement, car elle s’était coiffée du titre de « l’épouse de Christ ». Mais très exactement 1 260 ans plus tard, c’est-à-dire, en 1798, l’Église catholique a reçu une énorme blessure à son orgueil, lors de la Révolution française. Napoléon Bonaparte, le 5ème roi de cette série de résurrections du « Saint Empire Romain », a lui aussi fait tout un affront à la papauté. Lors de son couronnement comme roi d’Italie en 1805, il prit la couronne des mains du délégué du pape Pie VII et se couronna lui-même. Selon certains historiens fort documentés, il s’agissait d’un solide coup monté des Jésuites qui n’avaient pu supporter que leur Ordre ait été aboli en 1773. La papauté, ayant durement compris la leçon, fut réinstallée en 1801 et l’Ordre des Jésuites fut rétabli en 1814, encore plus puissant qu’auparavant.

L’histoire nous dévoile parfois de ces ironies qui rendent perplexe. Comme nous l’avons vu dans un message précédent, l’Église catholique est une créature juive cabalistique, ayant servi à pervertir le christianisme. Or, l’Ordre des Jésuites fut aussi l’œuvre des Juifs, créée dans le but de mieux contrôler cette puissance qu’était devenu le Vatican. Saviez-vous que le fondateur des Jésuites, Ignace de Loyola, était un crypto-Juif espagnol ? Très versé dans la Kabbale, il était le dirigeant de l’Ordre espagnol des Illuminati ! Comme nous pouvons facilement le voir, la conspiration du Grand Sanhédrin est allée très loin. Mais revenons maintenant à notre étude d’Apocalypse 12.

Pendant ces 1 260 années très sombres de l’histoire de l’Église véritable, les chrétiens devaient souvent se cacher dans les cavernes ou les grottes, pour s’assembler afin de rendre un culte à Dieu. Beaucoup de chrétiens devaient continuellement trouver refuge dans les endroits comme les vallées montagneuses des Alpes, parfois au sein même des montagnes. D’autres ont dû s’enfuir vers les colonies encore peu peuplées, britanniques et françaises, de l’Amérique du Nord. De ce fait, dans ce seul verset 6 d’Apocalypse 12, nous voyons l’histoire sauter de l’ascension de Jésus au ciel, au verset 5, par-dessus plusieurs siècles, pour nous amener à une époque où cette femme, à cause de la persécution venant de l’Église catholique, était en très grand danger et avait besoin d’être protégée.

Nous allons cependant découvrir une dualité dans cette prophétie alors qu’il sera question d’une autre protection pour cette femme, celle-ci pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps (trois années et demie), au verset 14. Avant d’élaborer sur cette protection, regardons ensemble ce que Jésus fait. Il nous insère un événement lointain qui avait causé la chute de Satan. Jésus nous ramène soudainement en arrière de plusieurs millions d’années pour nous faire part d’un évènement très important dans le fil de l’histoire. Un évènement qui nous fera sans doute comprendre la cause principale expliquant les nombreuses persécutions faites aux vrais chrétiens de tous les temps. Jésus aura donc délibérément inséré ce « flashback », pour nous donner la cause des malheurs de l’homme en général, mais surtout du chrétien en particulier.

Apocalypse 12:7 : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. 8Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. 9Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » Mais quel événement peut avoir poussé Satan à vouloir s’attaquer au trône même de Dieu au ciel ? Serait-ce au moment où Lucifer, qui avait été prédestiné à apporter la lumière de Dieu aux humains, croyait devenir éventuellement l’objet de leur adoration ? Est-ce au moment de se faire expliquer : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? [Les anges] ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14).

Lui qui croyait devenir le gouvernant de ceux à qui il apporterait la lumière apprend soudainement qu’il devra demeurer leur serviteur, alors qu’eux doivent devenir les héritiers. Cette nouvelle a sûrement eu un effet écrasant sur les aspirations de Lucifer. Alors il décida de détrôner le Créateur pour prendre littéralement Sa place. Voyez-vous pourquoi la pire chose que nous pourrions faire, à ce stade, serait de jouer le jeu de la chronologie et de croire que cet événement, qu’on voit décrit ici dans les versets 7 à 9, suit ce qui s’est passé au verset 6 avec la femme ? Cette guerre dans le ciel, qui est injectée ici par Jésus, avait déjà eu lieu, Dieu seul sait combien d’années avant Adam et Ève !

Cette guerre fait référence au temps où Lucifer avait séduit le tiers des anges pour s’attaquer au trône de Dieu afin de se saisir de l’univers. On peut lire ce récit dans Ésaïe 14:12-14 et dans Ézéchiel 28:14-17.

« Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? 13Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. 14Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Lucifer veut dire « porteur de lumière ». Il devait enseigner la vérité divine aux humains que Dieu avait déjà planifié de créer.

« Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. 15Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. 16Au milieu de ton riche commerce, ton cœur [orgueilleux] s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! 17Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent » (Ézéchiel 28:14-17).

Nous voyons, dans Apocalypse 12:7-9, que l’archange Michel et ses anges ont combattu contre Lucifer. Étant devenu l’adversaire de Dieu, son nom de Lucifer fut aussi changé en celui de Satan, qui veut carrément dire « adversaire ». Le nom de ses anges aussi fut changé en « démons », et ils ont tous été précipités sur la terre où ils demeurent depuis ce temps. Ce passage fut inséré ici par Jésus pour nous indiquer que nous sommes maintenant tout près des derniers jours. Sachez que Satan a fait ses ravages sur l’humanité depuis Adam et Ève. Mais, au verset 10, Jésus nous conduit maintenant très près de Son avènement.

Dans ce verset 10, Jean nous dit : « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. » Accusateur, oui ! Mais sans pouvoir, maintenant, et sans autorité ! Satan ne peut pas faire autre chose que ce que Dieu lui permet, mais il demeure malgré cela le maître du mensonge et de la séduction, pendant encore un peu de temps. Mais grâce au sacrifice de Jésus, le salut est arrivé et rendu disponible à tous ceux qui veulent vaincre Satan.

Verset 11 : « Ils [les chrétiens] l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage… » Il est question ici de tous ceux qui ont témoigné pour Jésus tout au long des siècles, au point d’être martyrisés, s’il le fallait. Regardez la fin du verset 11 : « …et ils n’ont point préféré leur vie à la mort. » La vie éternelle, pour eux, primait sur cette vie physique, car ils avaient les yeux fixés sur une meilleure résurrection. Une résurrection à l’immortalité au retour de Jésus et sur laquelle la deuxième mort n’aura aucun pouvoir.

Au verset 12, nous avons une bonne nouvelle et une mauvaise. La bonne, c’est la réaction au ciel, suite à cette exclusion permanente de Satan et de ses démons, et cette impossibilité pour lui de retrouver sa place au ciel. Alors, on peut lire au verset 12 : « C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. » Nous savons qu’à l’heure actuelle, les anges habitent avec Dieu au ciel. Cette joie, cependant, ne s’applique pas seulement aux anges. Le chrétien qui est déterminé à persévérer jusqu’à la fin a déjà sa demeure assurée dans la Jérusalem céleste, même si présentement nous sommes encore sur la terre. Jésus nous a assuré qu’il y avait plusieurs demeures dans la maison de Son Père. « Je m’en vais pour vous préparer une place » (Jean 14:2). Alors, pour Dieu nous habitons déjà dans le ciel — spirituellement parlant ! Car notre place est déjà réservée dans cette Jérusalem céleste qui viendra s’établir sur cette Terre (Apocalypse 21:2) !

Mais voici la mauvaise nouvelle, dans la deuxième partie du verset 12 : « Malheur à vous, habitants de la terre et de la mer ; car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il n’a que peu de temps. » Dans la chronologie historique, tout en nous rappelant la chute de Satan et ses démons sur la terre, Jésus nous ramène soudainement au temps de la fin, à une époque où les Antichrists, militaire et religieux, seront en place. Le militaire contrôlera presque tout, appuyé par les armées de ceux avec qui il signera des pactes de non agression. Le faux prophète aussi fera un travail remarquable en séduisant la population avec sa fausse religion, gobée uniquement par les habitants de la terre, et vers qui ce malheur est adressé. Ses seuls adversaires seront les 144 000 serviteurs de Dieu qui évangélisent ouvertement contre ses mensonges, appuyés par les deux témoins de Jésus à Jérusalem.

Verset 13 : « Or, quand le dragon vit qu’il avait été précipité en terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils. » Il semble y avoir une contradiction, ici, non ? Si Jésus est issu d’Israël, comme nous avons vu au verset 1 de ce chapitre, comment cette femme pourrait-elle maintenant représenter l’Église ? Depuis que Jésus a formé une nation spirituelle, avec une partie de cette Israël physique, elle porte maintenant un nom nouveau, et c’est Paul qui nous donne la réponse dans Galates 6. Dans ce chapitre, Paul donne des instructions à savoir comment les chrétiens doivent se supporter mutuellement et comment pratiquer le bien.

Après avoir terminé sa lettre, regardons ensemble la salutation de Paul à l’Église, au verset 16 : « Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde, » leur dit-il, « soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » Donc, Israël ancien, sans le Saint-Esprit, devient maintenant Israël de Dieu, avec le Saint-Esprit. Jésus avait dit à la Samaritaine, dans Jean 4:22, que le salut vient des Juifs. Il faut absolument passer par cet Israël de Dieu, sinon il n’y a pas d’entrée possible dans la Jérusalem céleste ! C’est aussi simple que ça ! Jésus est donc la seule porte d’entrée du Royaume.

Vous noterez que cette femme symbolique porte toujours le nom d’Israël, de qui est sorti notre Sauveur, mais dans les temps de la fin, sa postérité s’appelle Israël de Dieu ou l’Église de Christ. Elle devient ainsi l’Israël de la Nouvelle Alliance, où il n’y a plus aucune différence entre le Grec et le Juif puisqu’ils ont tous le même Seigneur. On voit cela dans Romains 10:12.

Mais au verset 13 d’Apocalypse 12, on voit le dragon qui veut absolument infliger une grande calamité à l’Église. Poursuivons avec le verset 14, dans ce même chapitre : « Mais deux ailes du grand aigle furent données à la femme, pour qu’elle s’envolât au désert, en son lieu, où elle fut nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la présence du serpent. » Plusieurs, aujourd’hui, croient qu’il est question ici d’avions pour transporter les serviteurs de Dieu en quelque part, bien au chaud, dans un lieu de refuge. Par contre, les pré-tribulationistes selon eux, seront déjà partis à ce stade en quelque part dans les nuages depuis longtemps. D’autres dénominations ont leurs valises toutes prêtes, pour aller à Pétra selon leur croyance… !

Je ne voudrais pas ridiculiser ceux qui croient cela, car toutes sortes de doctrines circulent dans les différentes églises pour rassurer leurs fidèles, afin de les garder dans leurs congrégations. Mais Jésus est très clair, dans Sa révélation, surtout au sujet de ceux qui gardent Sa Parole, et qui persévèrent à faire Sa volonté en mettant leur foi entièrement en Lui ! À cette belle Église de Philadelphie, Jésus n’a pas dit qu’Il les sortirait hors de la tribulation. Il a plutôt promis qu’Il les garderait ou protégerait en plein durant cette grande tribulation. Donc, ce verset 14 parle vraiment d’une protection divine sur cette terre aux serviteurs de Jésus pendant un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la présence du serpent.  Nous avons vu comment, dans Psaume 91. Voici le vrai test de notre foi. Les deux ailes du grand aigle sont alors un symbole que nous devons identifier dans les Écritures. Le révélateur, souvenons-nous-en toujours, c’est Jésus.

Commençons avec Exode 19:4. Dieu parle aux enfants d’Israël et déclare : « Vous avez vu ce que j’ai fait aux Égyptiens, et que je vous ai porté sur des ailes d’aigle, et que je vous ai fait venir vers moi. » Mais à quelle place Dieu les a-t-Il emmenés ? Dans le désert de Sinaï. Je ne crois pas qu’il y avait des avions, à ce moment-là. Ce désert était pourtant, pour eux, un lieu de refuge, loin de la face de Pharaon, une préfigure de Satan.

Alors, que veut dire ce verset 14 d’Apocalypse 12 ? Laissez-moi vous citer quelques autres passages afin de mieux comprendre. Dans Psaume 17:8, il est écrit : « Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; couvre-moi sous l’ombre de tes ailes. » Dans Psaume 36:8, on peut lire : « Ô Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. » Les ailes de Dieu, s’Il en avait, sont associées à un refuge de paix et de sécurité. « Aie pitié, ô Dieu, aie pitié de moi ! Car mon âme se retire vers toi ; je me réfugie sous l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que les calamités soient passées » (Psaume 57:2). « Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes » (Psaume 63:8).

Donc, ce verset 14, dans Apocalypse 12, représente l’assurance d’une protection divine accordée aux serviteurs de Dieu pendant leur travail d’évangélisation durant cette tribulation de trois ans et demi ! Le désert est simplement un symbole de ce refuge ou protection loin de la face de Satan et de l’Antichrist. Dieu nous dit : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaume 91:5-7). Et Dieu nous ajoute ceci aux versets 10 et 11 : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Cette protection divine ne plaît pas du tout à Satan. Alors, que fait-il ?

Verset 15 d’Apocalypse : « Et le serpent, de sa gueule, lança de l’eau, comme un fleuve, après la femme, afin qu’elle fut entraînée par le fleuve. » Vous savez, si tous les saints étaient réfugiés dans un seul endroit, ce fleuve pourrait probablement symboliser l’armée de l’Antichrist lancée pour détruire les chrétiens. Le fait qu’ils soient tous réunis dans un même endroit rendrait la tâche de l’armée relativement facile. Mais les serviteurs de Dieu seront éparpillés un peu partout dans le monde. Donc, l’hypothèse d’une armée de soldats n’a pas beaucoup de sens, ici. Que symbolise alors ce fleuve d’eau ? Encore une fois, allons puiser notre réponse dans les Écritures.

Regardez ce qui est écrit dans Jean 7:38. Le dernier grand Jour de la Fête des Tabernacles, Jésus S’est levé dans le temple et a dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. 38(Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » Donc, venant de Dieu, ce fleuve symbolise le Saint-Esprit. Venant de Satan, ce fleuve symbolise les mauvais esprits qui seront relâchés du puit de l’abîme, comme nous pouvons voir au chapitre 9, et qui viendront tourmenter tous les humains pendant cinq mois, sauf ceux qui sont sous la protection divine ! Car, vous vérifierez vous-mêmes, au verset 4, de ce chapitre neuf, que les serviteurs seront marqués du sceau de Dieu sur le front, et personne ne pourra les toucher !

Le verset 16 d’Apocalypse 12 nous décrit cette protection : « Mais la terre secourut la femme, et la terre ouvrit son sein et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. » Qu’est-ce que cela veut dire ? Allons voir dans les Écritures ! Dans Exode 15, pour protéger Israël contre Pharaon, qui était une préfigure de Satan, Dieu avait noyé son armée, qui était une préfigure de ces démons, dans la Mer Rouge. Vous souvenez-vous ? Dans son cantique, Moïse rend gloire à Dieu en déclarant ceci, au verset 12 : « Tu as étendu ta droite [et remarquez bien] la terre les engloutit. » Pourtant, ils se sont noyés ! La terre les engloutit. Vous voyez comment Dieu cache Sa vérité pour ceux qu’Il veut instruire ? Exactement les mots identiques sont utilisés par Jésus dans Apocalypse 12:16, pour protéger l’Église contre les effets néfastes de ces démons qui tenteront, sans succès, de s’acharner contre l’Israël de Dieu. Vous avez ici une autre preuve de la protection physique par Dieu.

Revenons dans Apocalypse 12. Ceci enrage Satan encore plus. Verset 17 : « Le dragon s’irrita contre la femme, et s’en alla faire la guerre [à qui ?] aux restes de sa postérité, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ. » Mais qui sont ces restes qui gardent les commandements de Dieu et qui auront reçu le témoignage de Jésus ? La réponse se trouve dans Apocalypse 7, au verset 14, où nous voyons cette grande foule devant le trône, habillée en robes blanches, donc ressuscitée, sauvée, et clairement identifiée par un des Anciens qui dit à Jean : « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation. »

Ce reste aura reçu le témoignage de Jésus-Christ ! Mais qui lui donnera ce témoignage ? Encore une fois nous voyons la mission que remplissent les 144 000 ! Ils sont sur la terre, divinement protégés et portent le témoignage de Jésus-Christ aux derniers convertis de la grande tribulation qui reçoivent (ont) le témoignage. La simple logique nous indique clairement que personne, et surtout pas les 144 000, ne monte au ciel pendant sept ans avant le retour Glorieux de Jésus. C’est pour cette raison que les pré-tribulationistes ont eu besoin de tordre plusieurs Écritures pour étayer l’avancé suivant : « l’Église n’est plus là, donc, pas de Saint-Esprit ». Mais comment alors expliquer Apocalypse 7:14, où ces convertis de la grande tribulation sont devant le trône en robes blanches qu’ils ont lavées dans le sang de l’Agneau ? Avez-vous déjà remarqué que ce verset n’est jamais utilisé par ces vendeurs d’un salut facile sans implication de leur propre vie à Christ comme sacrifice vivant ?

Donc, ce reste, ce sont ceux qui, auparavant, rejetaient Dieu, rejetaient Jésus, mais qui, grâce à l’évangélisation par les fidèles serviteurs de Dieu, se convertiront durant cette tribulation. Ayant reçu d’eux le témoignage de Jésus, ils se mettront sûrement à garder les commandements de Dieu. Cette conversion se fera, cependant, au prix de leur vie, dans un dernier martyre des saints pendant cette période laodicéenne. Ils viendront donc compléter le nombre des compagnons de service, de ceux que nous avons vus au cinquième sceau, dans Apocalypse 6:9-11. Il y aura assurément parmi eux ceux qui, ayant été convertis sont devenus tièdes, ayant été séduits de croire qu’un enlèvement secret les ôterait hors de la tribulation. Et, tout en se déclarant chrétiens et demeurant dans les multiples églises du monde, ils deviennent spirituellement insouciants et inconscients du danger potentiel qui pourrait les guetter.

N’oublions jamais la lettre adressée à l’Église de Laodicée. Cette Église appartenait à Christ, mais avait fait tellement de compromis que, croyant être près de Dieu, elle était en réalité devenue tiède au point ou Jésus lui dit de changer son comportement sinon Il la vomirait de Sa bouche. Dans bon nombre d’églises, les sermons sont orientés beaucoup plus vers les cantiques, les nombreux témoignages personnels et les offrandes que vers un message pour corriger et changer certains comportements de vie afin de rendre leur foi bouillante. Avec le temps, ces gens se sentent très confortables, riches et bien au chaud, dans leur vie cultuelle douillette et prédigérée. À Laodicée, Jésus a dit : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens » (Apocalypse 3:17-19).

Un peu comme la grenouille qu’on place dans un chaudron d’eau froide et qu’on met sur un feu qui réchauffe l’eau lentement au point où la grenouille s’endort avant de mourir ébouillantée. Ces pauvres chrétiens n’auront pas pris au sérieux l’avertissement de Jésus, qui nous commande de « sortir de Babylone » pour ne pas risquer de souffrir les mêmes plaies qui tomberont sur elle. Voilà malheureusement la raison de leur martyre. C’est que Jésus devra les « vomir de sa bouche » (Apocalypse 3:17), jusqu’à ce qu’ils se réveillent de leur profond assoupissement, par le moyen de l’exhortation intense des 144 000, et viennent enfin à ouvrir leur porte aux gonds rouillés à Jésus qui frappe à coups redoublés (v. 20). Au lieu d’être à quelque part dans les nuages pendant sept ans, ils s’apercevront qu’ils sont plutôt plongés dans cette tribulation dont ils se croyaient exclus.

Ils formeront ainsi les restes de la postérité de l’Église. Ils seront ces ouvriers de la dernière heure qui recevront le même salaire (salut) que ceux qui sont demeurés fidèles pendant plusieurs années. Peut-on encore les envier, quand on réalise le prix qu’ils auront à payer pour leur salut ? Mais ils auront lavé leurs robes, nous dit le verset 14 d’Apocalypse 7, et ils les auront blanchies dans le sang de l’Agneau. Leur martyre leur assurera le Royaume où Dieu dressera Sa tente sur eux, comme on peut voir au verset 15. Au verset 16, ils n’auront plus faim ni soif de la vérité divine et, au verset 17, Dieu essuiera toutes larmes de leurs yeux.

Mes chers amis, ceux qui prêchent que la grâce sera enlevée de sur la terre, durant la tribulation, sont des ouvriers trompeurs déguisés en ministres de Christ ! Si la grâce n’était plus disponible, comment cette foule d’Apocalypse 7 pourrait-elle se convertir à Jésus durant la tribulation ? Comment les gens pourraient-ils se convertir durant le Millenium et lors de la 2e Résurrection ? Pas de grâce, pas de salut ! Sachez que Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Paul nous déclare que leur fin sera selon leurs œuvres. Je ne voudrais pas être à leur place.

Les messages que nous avons reçus aux Églises, nous ont été donnés pour nous encourager à continuer dans les bonnes œuvres qui plaisent à Dieu. Ils sont là aussi pour nous indiquer les choses à corriger dans notre vie. Ce sont des messages d’exhortation de la part de Jésus pour amener toutes les congrégations à ressembler à Philadelphie, la seule qui reçoit cette promesse de protection dans les derniers temps. Les messages aux Églises sont alors d’une importance capitale pour chaque chrétien, surtout face à ce que nous voyons se dérouler un peu partout dans le monde. C’est dommage que les églises ne prêchent pas les véritables valeurs dévoilées dans les instructions de Jésus aux chrétiens au travers de ces lettres.

Depuis quelques temps, les événements prophétiques annonçant le retour de Christ semblent davantage s’accélérer. Avec le Nouvel Ordre Mondial prêché ouvertement dans les médias, on dirait que, plus nous avançons dans l’histoire de l’humanité, plus nous remarquons la rapidité avec laquelle certains événements se précipitent. C’est comme si nous étions dans une petite chaloupe qui se dirige paisiblement vers une énorme chute d’eau : plus nous approchons de la cascade, plus le courant devient fort. Parfois, nous avons nettement l’impression que nous sommes tout près de la chute fatale, tout près des temps qui sont décrits dans ce livre.

Mais rappelons-nous toujours que l’Apocalypse comme telle ne s’adresse pas aux religions, car la plupart sont des œuvres créées par des hommes ! Je répète : l’Apocalypse ne s’adresse pas aux religions ! Son message s’adresse uniquement aux serviteurs de Dieu. C’est la « Révélation de Jésus-Christ, qu’il a reçue de Dieu, pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître par l’envoi de son ange, à Jean son serviteur » (Apocalypse 1:1). Ce sont des individus, un peu partout dans le monde, appelés séparément par Dieu Lui-même et qui, ayant accepté Son appel, ont été offert à Christ. Dans l’ensemble, ils forment le Corps de Christ.

Ce sont des gens qui ne se contentent pas de crier simplement Seigneur ! Seigneur !, mais plutôt des individus qui s’appliquent à faire Sa volonté. Des personnes qui ont donné leur vie exclusivement à Jésus pour qu’Il en dispose comme Il veut, mettant leur foi en Lui et seulement en Lui pour les guider ! Ce sont des gens qu’on peut facilement reconnaître par l’amour qu’ils manifestent les uns pour les autres. Sachez, chers amis, qu’on ne vient pas au monde avec ça. L’amour se développe chez le chrétien par la puissance du Saint-Esprit qui nous transforme, petit à petit, à l’image de Christ. Donc, l’amour ne se prêche pas, il se vit ! Il est le résultat de l’œuvre quotidienne que le Saint-Esprit accomplit dans chaque personne que Dieu appelle et donne à Jésus.

Chaque chrétien a cette responsabilité de s’examiner régulièrement et de se poser sérieusement des questions, comme : « Où suis-je rendu dans mon cheminement avec Christ ? Mon attitude ressemble-t-elle à celle de Philadelphie ? Ou suis-je tellement riche, spirituellement parlant, pour ne plus avoir besoin de Jésus ? Qui est le numéro un, dans ma vie ? Dieu ou moi ? »

La tiédeur déplaît à Jésus. Voilà pourquoi ceux qui auront l’attitude de Laodicée ne seront pas protégés durant la tribulation. Cela me chagrine de devoir annoncer cela, mais il n’y a aucune protection prophétisée pour Laodicée. À ceux-là, Jésus dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et te repens, » pendant qu’il est encore temps ! Christ nous aime tous et nous dit qu’il est encore temps ! Nous ne sommes pas présentement dans la tribulation.

Le ministère dans lequel Jésus nous a engagés doit primer dans notre vie. Il doit se refléter continuellement dans notre vie familiale, au travail et avec les frères et sœurs en Jésus. Obéir à Dieu veut dire se laisser transformer par la puissance du Saint-Esprit vers cette perfection que nous aurons lors de l’avènement de Jésus. C’est à ceux-ci que le livre de l’Apocalypse est exclusivement adressé et que Jésus appelle les « serviteurs de Dieu ». Que Christ soit avec chacun de nous, tout au long de notre cheminement individuel vers Son Royaume et vers cette perfection.




D.015 – Les deux témoins

 

Apocalypse 11:1-19

Par Joseph Sakala

Jusqu’ici, nous avons assisté à l’ouverture des sept sceaux de ce livre de l’Apocalypse. Nous avons également reçu l’explication de six des sept trompettes annonçant les jugements de Dieu contre ceux qui décideront de Lui demeurer rebelles jusqu’au bout.

Nous arrivons maintenant à une scène plus intime, car l’événement majeur va se concentrer sur deux personnalités en chair et en os qui vont entrer en scène dans les trois dernières années et demie avant l’avènement de Jésus. Nous allons également en apprendre davantage sur la façon dont le Plan de Dieu va se dérouler et qui seront Ses deux personnes choisies.

Tout comme le chapitre 10, ce 11ième chapitre nous sert aussi d’interlude, ou d’intermission, si vous voulez, entre la sixième et la septième trompette. Ici, l’apôtre Jean reçoit l’ordre d’exécuter un nouveau travail. Si vous vous souvenez, dans le dernier message, vers la fin du chapitre 10, Jean avait reçu le petit livre prophétique qu’il devait manger. Jean l’a mangé, et ce geste de sa part symbolisait qu’il devenait impliqué personnellement dans le programme de Dieu des temps de la fin. Dès ce moment, Jean ne devait plus être un observateur des évènements, comme avant, mais il devait maintenant participer ouvertement à l’évangélisation du monde entier.

Apocalypse 11:1 : « Alors on me donna un roseau semblable à une verge ; et l’ange se présenta, et me dit : Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, et l’autel et ceux qui y adorent. 2Mais laisse le parvis extérieur du temple, et ne le mesure point ; car il a été donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte cité, pendant quarante-deux mois. » Notez bien ici que, malgré que ce passage soit inséré dans l’Apocalypse entre la sixième et la septième trompette, il parle clairement d’une période de quarante-deux mois ou la durée prédite de la grande tribulation.

Le fait de mesurer un endroit précis est formellement une action d’une grande importance pour Dieu. Dans les prophéties d’Ézéchiel, de Zacharie et ici, dans l’Apocalypse, nous voyons Dieu qui veut prendre la mesure d’un endroit spécifique. Ce geste est un signe que cette chose a une très grande valeur pour Dieu dans Son plan. Il réclame cet objet mesuré comme une propriété personnelle qu’Il veut utiliser, soit pour une bénédiction, soit pour exécuter un jugement.

Vous remarquerez que nous, les humains, nous faisons la même chose. Si nous voulons délimiter la frontière de notre terrain, que faisons-nous ? Nous faisons venir un arpenteur professionnel pour établir les périmètres de notre propriété. Nous voyons Dieu faire la même chose avec Jean. Il lui donne une verge et Dieu lui dit de mesurer trois choses : le temple de Dieu, l’autel et même ceux qui y adorent. Spirituellement parlant, que représente CE temple ? Paul nous dit clairement : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Corinthiens 3:16). Donc, ceux qui forment le Corps de Christ sont ceux en qui l’Esprit de Dieu habite. Dieu prend bien soin de prendre la mesure de ces individus très précieux à Ses yeux. Au moment où nous sommes rendus ici dans la prophétie, Dieu a une œuvre toute spéciale préparée pour les vivants dans le Corps de Christ. Pour plus de détails, lisez notre message sur les 144 000.

Ensuite, Dieu dit à Jean de mesurer l’autel. L’autel symbolise tous ceux qui ont offert leur vie à Dieu au service de Christ. Puisque l’autel représente un lieu de sacrifice, il décrit donc tous ceux qui, au moment de cet évènement prophétique, sont déjà morts, mais qui font aussi partie du Corps de Christ. Ils sont toutefois dans leurs cercueils, attendant leur résurrection lors du retour de Jésus dans la gloire. Finalement, Dieu dit à Jean de mesurer ceux qui y adorent. Notez le temps présent utilisé par Dieu. Pour Lui, cette expression inclut, au moment prophétique de cette déclaration, ceux qui sont morts, ceux qui seront vivants et que Dieu utilisera pour évangéliser durant cette période de trois ans et demi, ainsi que ceux qui se convertiront (futur) pendant cette grande tribulation. Donc, c’est l’ensemble intégral des prémices de Son Royaume à venir qui représente pour Dieu « ceux qui y adorent ». Subséquemment, tous ceux qui deviendront les Élus de la première Résurrection, un évènement toujours présent pour Dieu.

Mais Dieu lui dit de ne pas mesurer le parvis extérieur du temple, car il a été donné aux Gentils qui vont fouler la cité sainte (Jérusalem). Ceci nous indique clairement que les non convertis, qui ne font pas partie du temple des élus, seront jugés ou mesurés plus tard. Mais littéralement parlant, il s’agit aussi ici d’un temple physique et non spirituel, car l’extérieur de ce temple sera foulé par les païens pendant quarante-deux mois. Au début de ce livre, nous avons vu un temple au ciel, dans lequel chacune des prémices doit devenir une colonne, si elle persévère jusqu’à la fin (Apocalypse 3:12). C’est le même temple que Moïse a vu dans une vision sur le mont Sinaï et dont Dieu lui avait donné ordre d’en faire une copie exacte. Mais ce temple au ciel est aussi symbolique de la vraie demeure de Dieu présentement.

À la fin de ce livre, il sera nettement évident que la vraie demeure de Dieu est dans le chrétien converti. Les croyants sont le temple de Dieu ! Paul nous le confirme dans 1 Corinthiens 6:19 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu… » Paul termine le verset en disant : « …et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? 20Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » Les Enfants de Dieu doivent alors devenir l’ultime demeure de Dieu, où Il vivra éternellement.

Ce temple au ciel symbolise l’énorme dignité que Dieu a résolu de conférer à la race humaine qu’Il avait décidé de créer pour Se faire une famille à Son image et à Sa ressemblance. Alors, tous les convertis de Sa création deviendront un jour la demeure permanente de Dieu. Mais ce temple céleste, aussi symbolique soit-il de ce que nous serons un jour, est représenté aussi dans ce temple physique sur la terre. Le fait qu’il soit utilisé dans la ville sainte nous indique qu’il sera érigé, un jour, à proximité de Jérusalem. Nous savons tous qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas de temple à Jérusalem.

Le dernier temple fut entièrement détruit en l’an 70 par le général Titus, fils de l’empereur Vespasien, après avoir assiégé la ville avec ses armées romaines. Le siège fut d’une intensité telle qu’aucune nourriture n’était disponible du dehors aux habitants tenus en otages. Au bout d’un certain temps, pour survivre, les pauvres gens ont dû pratiquer le cannibalisme. Je ne sais pas combien de temps le siège a duré, mais quand la résistance du peuple a virevolté en découragement, l’armée romaine, ayant démoli leur système de défense, avait envahi la ville, saccagé les bâtiments et détruit le temple qui n’a jamais été rebâti jusqu’à ce jour.

Présentement, il y a deux bâtiments sur le Mont Moriyya, le lieu du temple. Le premier est la mosquée islamique Al-Aksa. L’autre, le plus proéminent, se nomme le Dôme du Rocher. C’est le bâtiment avec la coupole dorée et aux murs bleus qui demeure le centre d’attraction dans presque tous les documentaires sur Jérusalem. Ces deux bâtiments constituent un véritable problème dans la reconstruction du temple juif. Depuis 1967, alors que les Juifs avaient reconquis la vieille citée de Jérusalem, les musulmans ont reçu comme permission spéciale le contrôle absolu de toute adoration sur ce mont. Aucun Juif ou chrétien ne peut y adorer, sauf les musulmans. Toute contravention à cette directive sera immédiatement corrigée par les gardiens islamiques toujours présents et qui vous feront descendre de cet endroit sacré sans trop de cérémonie, ça, je vous l’assure.

Pour l’islam, c’est le troisième emplacement le plus sacré de leur croyance. Le deuxième étant à Médine et le premier à La Mecque, le lieu même de la naissance de Mahomet. Ce Dôme du Rocher demeure un obstacle à tout effort pour construire un temple juif. Je suis convaincu que la plupart des Juifs, en Terre sainte ou ailleurs, seraient très heureux de voir le Dôme du Rocher démantelé un jour. Depuis bon nombre d’années, cependant, un ingénieur juif, du nom de Asher Kauffman, a fait d’énormes recherches pour localiser l’endroit véritable où était situé l’ancien temple qui fut détruit en l’an 70. Cet homme a découvert, et a réussi à démontrer à la satisfaction de plusieurs de ses collègues, que l’ancien temple n’avait pas été érigé sur l’endroit où se trouve présentement le Dôme du Rocher. Qu’en réalité, le temple fut construit au nord de la Coupole, sur un terrain ouvert et libre, occupé aujourd’hui par un petit oratoire appelé la Coupole des Esprits.

Si ce M. Kauffman a raison, et il semblerait y avoir assez d’évidence pour le confirmer, il serait alors possible de bâtir le temple juif sur la montagne de Moriyya sans toucher aux deux autres bâtiments. Je mentionne cela parce que cette information devient subitement très pertinente au verset 2. Si le temple est bâti au nord de cette coupole, le parvis extérieur va alors inclure le Dôme du Rocher ! Plusieurs érudits, sur cette révélation, sont d’accord pour dire que le parvis extérieur, qui sera foulé par les nations, coïnciderait avec l’emplacement de ce Dôme. Donc, le contrôle de ce parvis sera entre les mains de ces non-Juifs pendant les quarante-deux mois.

La construction de ce temple est devenue une fascination quasi fanatique pour plusieurs organisations juives en Terre sainte ainsi que dans le monde entier. L’argent est déjà disponible et en attente. Dans les années 1990, on a même eu droit à un beau documentaire télévisé démontrant les pierres de ce temple toutes bien taillées et numérotées, soigneusement entreposées dans des hangars protégés, en préparation évidente pour une construction éventuelle et très rapide de cet édifice historique tant attendu. Plusieurs jeunes hommes sont dès lors particulièrement entraînés pour devenir les éventuels rabbins et prêtres sacrificateurs du temple. Ils apprennent tous les rituels ancestraux d’adoration. De grandes couturières spécialisées leur préparent des vêtements dans l’exercice de leurs fonctions sacrées, tous minutieusement brodés, qu’ils étaleront dans les cérémonies officielles.

Soyez assurés que cette entreprise de construction, une fois entamée, se fera hâtivement et le temple sera promptement fonctionnel. Il y a même des ranchers, aux États-Unis, qui font actuellement l’élevage de bovins roux destinés exclusivement aux sacrifices ! Voilà pourquoi les yeux du monde entier sont constamment tournés vers ce Mont Moriyya, à Jérusalem.

Les deux premiers versets d’Apocalypse 11 nous indiquent que Dieu Lui-même surveille cet événement historique. Il demande à Jean de mesurer le temple et l’autel. C’est comme s’Il nous disait : « Cet endroit est à Moi et J’ai sûrement l’intention de l’utiliser ! » C’est un signe de droit de propriété pour un usage distinct dans ces temps de la fin.

Dans les versets 3 à 14, le zoom de notre caméra se fixe maintenant sur deux personnes importantes, mais qui entrent en scène sans cérémonie, sans tambour ni trompette. Au verset 3, Jésus déclare : « Et je donnerai à mes deux témoins de prophétiser, vêtus de sacs, durant mille deux cent soixante jours. 4Ce sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui se tiennent en présence du Seigneur de la terre. » Étudiez les Écritures et vous verrez, à plusieurs endroits, une proclamation que Dieu ne Se laisse jamais sans témoins. Vous noterez également que la période de temps de prophétiser est fixée à mille deux cent soixante jours ou trois ans et demi. Ils prêcheront alors durant toute la grande tribulation, mais Jésus n’en parle qu’ici uniquement, soit entre la sixième et la septième trompette.

Tout au long de l’Ancien Testament, Dieu a utilisé des prophètes pour témoigner contre Son peuple qui ne cessait de transgresser Ses lois malgré les nombreux avertissements apportés par ces prophètes. Ensuite, Jésus est venu comme le plus grand Témoin du Père, mais aussi pour leur offrir le salut gratuitement si seulement ce peuple voulait obéir. Encore une fois, ce peuple s’est tourné contre son Dieu. Après l’ascension de Jésus au ciel, Ses apôtres ont pris la relève pour continuer Son merveilleux témoignage. Et cette attestation s’est ainsi poursuivie tout au long des siècles par Ses serviteurs, sans interruption. Car Jésus Lui-même avait prédit : « ..sur cette pierre [en parlant de Lui-même] je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Cette Église fondée sur Christ ne devait pas vivre un seul instant durant toute son histoire sans avoir au moins un converti sur la terre pour témoigner en faveur de Jésus.

Ici, au beau milieu de la plus grande apostasie que le monde n’ait jamais vue, Dieu Se réserve ces deux témoins pour évangéliser pendant la même période de temps que les Gentils fouleront l’extérieur du temple. Lorsque les serviteurs de Dieu évangéliseront dans tous les pays, sous la protection divine durant cette tribulation, Jésus place Ses deux témoins à Jérusalem, au vu de tous, pour dénoncer le Faux Prophète Antichrist.

Remarquez leurs vêtements : ils sont revêtus de sacs. C’était le costume traditionnel des prophètes de l’Ancien Testament, quand Dieu les envoyait pour annoncer un jugement contre Israël. Ici, ils sont vêtus de sacs aussi. Il est vraiment intéressant de se rappeler que le vêtement de sac des prophètes, et ici des deux Témoins, est assurément un signe d’humilité profonde voulue par Dieu. Lorsqu’un Israélite voulait s’humilier devant Dieu, il se débarrassait de ses beaux vêtements et portait un grossier sac de toile. Donc, par ce procédé, Dieu veut sans doute démarquer nettement Ses serviteurs de ceux de Satan, croulant sous leurs richesses, des diamants plein les doigts, et roulant en Mercedes pour se rendre à leurs studios de télévision, afin de combler les gens au moyen des émissions lénifiantes que ceux-ci désirent regarder et entendre.

Le contraste que les deux Témoins offriront sera certainement frappant dès le premier abord ! Surtout que dans cette situation leur ministère sera de dénoncer les illusions, les mensonges et cette propagande humaniste, déguisée en vérité, provenant de cet homme de péché durant ces derniers jours. Jésus nous a parlé de ce temple, ainsi que de cet Antichrist dans Matthieu 24:15. Il nous avait annoncé que la fin serait proche lorsqu’on verrait l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint. Dans les deux temples physiques précédents, il y avait un endroit appelé lieu saint.

Le lieu saint, c’est le Saint des saints du temple, là où se trouve le Siège de la miséricorde et où seul le souverain sacrificateur pouvait entrer, une seule fois par année, le jour des Expiations. Cette abomination de la désolation, prédite par Daniel, est la description d’une action spécifique qui sera commise à un moment précis dans l’histoire par cet homme de péché. Dans 2 Thessaloniciens 2:4, Paul nous parle de cet homme qui : « s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » 

Alors, nous voyons Jésus et Paul entièrement d’accord sur le fait qu’un temple sera bâti sur ce mont Moriyya et qui sera, pendant très peu de temps, occupé par cet Antéchrist. Je suis convaincu qu’au moment où cet énergumène osera s’asseoir sur le Siège de la miséricorde, tout en se proclamant dieu, les heures, sinon les minutes de son règne seront bien comptées et sa fin sera très proche ! Il est très important de noter que le souverain sacrificateur entrait dans le Saint des Saints le jour de la Fête des expiations, quatre jours avant la Fête des Tabernacles qui symbolisait le Millenium et la paix sur la terre entière. Il devient donc évident que, lorsque l’Antichrist imposteur ira s’asseoir sur le siège de la miséricorde, symbole du trône futur de Jésus, c’est alors que tout le système de Satan s’écroulera comme un château de cartes.

Ce que cet individu voudra accomplir, c’est d’élever l’homme à l’infini où il devient son propre dieu ! Nous voyons déjà cela enseigné dans plusieurs croyances courantes. Le Nouvel Âge, par exemple, extrêmement populaire, prêche ouvertement que l’homme est dieu. Ceci nous ramène assurément à la promesse originale faite par Satan à Eve, qu’en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, elle aussi deviendrait dieu. Cette contrefaçon de la vérité persiste encore davantage aujourd’hui, et elle est fortement enseignée aux disciples de cette pensée. Alors, tout ce qui fait le bonheur du croyant lui est permis car, étant dieu, le péché n’existe plus, puisque Dieu ne peut pas pécher contre Lui-même ! Donc, le processus est déjà en branle et très populaire, pour ouvrir la porte toute grande à cette religion très appréciée de ses adeptes des derniers jours.

Alors, au moment où cet Antichrist fera sa proclamation sur sa propre divinité, en s’assoyant sur le trône de la miséricorde pour le confirmer, son geste sera mondialement applaudi. Tout ceci à cause du travail fantastique accompli par les démons qui brouilleront l’esprit des gens pour croire un tel mensonge pendant la période de cinq mois que nous avons vue décrite au chapitre 9, dans les versets 5 et 10. Mais les deux témoins attesteront de Christ durant ces mêmes trois ans et demi. Jésus, dans Matthieu 24:21, nous a parlé de cette période de détresse qui sera si grande qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde et heureusement il n’y en aura jamais une autre, grâce à l’avènement de Jésus.

Donc, lorsque ces deux témoins entreront en scène pour prophétiser, il ne restera plus que trois ans et demi avant l’avènement de Christ, et la fin de tout ce système avarié. Mais qui seront-ils ? Sauf Dieu et Jésus, personne ne connaît leurs noms. De grâce, oublions tous ces spéculateurs qui, à plusieurs moments de l’histoire, et encore davantage aujourd’hui, se sont déjà attribué le rôle d’être un de ces deux témoins, ainsi que cette mission étonnante qu’ils doivent accomplir. Nous avons, toutefois, des indices au sujet de leur personnalité. D’abord, Jésus nous dit qu’ils sont deux oliviers et deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.

Zacharie nous aide à identifier ces deux symboles, car il les a utilisés aussi. Au chapitre 4, aux versets 2 et 3, on voit deux oliviers qui déversent leur huile dans un vase au-dessus d’un chandelier en or, comme un témoignage à Israël du temps de Zorobabel. En rapport avec cette attestation, nous voyons, au verset 6, la Parole de l’Éternel citée à Zorobabel : « Ce n’est point par la puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées. » Ce même symbolisme est utilisé par Jésus dans l’Apocalypse pour nous décrire deux hommes qui seront comme des chandeliers pour éclairer la terre qui aura sombré dans des ténèbres spirituelles profondes. Ils ne seront pas puissants ni forts, mais seront alimentés par l’Esprit de Dieu Lui-même, car l’huile d’olive symbolise le Saint-Esprit.

Il sera impossible d’éteindre leur témoignage pendant ces trois années et demie. Personne ne pourra les éliminer tant et aussi longtemps que leur travail ne sera pas terminé. Ils seront sous la protection directe de Dieu. Au verset 5, dans Apocalypse 11, regardez ce qui est écrit : « Et si quelqu’un veut leur faire du mal, il sortira de leur bouche un feu qui dévorera leurs ennemis ; car si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il périsse de cette manière. » Il est extrêmement difficile pour le commun des mortels de croire ceci, car en aucun moment dans l’histoire de l’humanité on a vu du feu sortir de la bouche d’un homme sans avoir eu recours à des effets spéciaux. Mais ceci sera une situation unique qui ne se reproduira plus jamais. Donc, les deux Témoins auront, pendant trois ans et demi, le pouvoir d’être de véritables lance-flammes humains !

Voilà la puissance même du Saint-Esprit en action, ici. Cet indice nous rappelle fortement le ministère d’Élie. Dans 2 Rois 1:9-12, le roi Achazia envoya un chef avec cinquante hommes, à deux reprises, pour capturer Élie. Deux fois le feu est descendu du ciel pour consumer, et le chef et ses cinquante soldats ! Quand Dieu dit : « Tu ne touches pas ! », alors, « tu ne touches pas à Mon serviteur ! » Vous noterez cependant que le feu était descendu du ciel, directement de Dieu, et non sorti de la bouche d’Élie.

Peu importe, car nous avons une forte indication, ici, que nos deux témoins à Jérusalem vont témoigner par cette même puissance d’Élie, mais avec ce pouvoir extraordinaire ajouté par Dieu. Dans Apocalypse 11:6 : « Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne pleuve point, pendant qu’ils prophétiseront… » Élie aussi avait reçu ce pouvoir d’empêcher la pluie de tomber sur Israël pendant trois ans et demi. Ce n’est que lorsqu’il eut prié que Dieu envoya la pluie de nouveau. Je ne sais pas combien de fois ils devront utiliser ce pouvoir, et s’il durera trois ans et demi pour convaincre leurs ennemis, mais il est évident qu’ils l’auront à leur disposition.

Regardons maintenant la deuxième partie du verset 6 : « ils ont aussi le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toutes sortes de plaies, toutes les fois qu’ils le voudront. » Ce pouvoir nous fait penser incontestablement à qui ? À Moïse, du temps où Dieu avait résolu de sortir Son peuple d’Égypte des griffes de Pharaon. Dans Matthieu 17:1, on voit Jésus monté sur une haute montagne avec Pierre, Jacques et Jean. Au verset 2, Il est transfiguré devant eux, et Ses trois apôtres Le voient dans toute Sa gloire, brillant comme le soleil dans toute sa splendeur. Verset 3 : « En même temps, Moïse et Élie leur apparurent, qui s’entretenaient avec lui. » Jésus dialoguait ici avec deux de Ses témoins fidèles, qui avaient reçu certains pouvoirs pour accomplir le travail que Dieu leur avait confié.

Donc, pour ce qui est du pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaies, cela nous ramène automatiquement à Moïse. Celui-ci avait reçu ces pouvoirs lors de sa mission visant à sortir son peuple, Israël, de l’esclavage qu’il endurait en Égypte. Par conséquent, la puissance et l’autorité de Moïse aussi s’ajoutent à ces deux témoins des temps de la fin. Cette scène de la transfiguration était alors une vision de l’avènement de Jésus dans la gloire. Mais c’était aussi un portrait pour identifier le caractère des deux témoins qui prépareront Son retour. Et ils le feront dans la puissance d’Élie et de Moïse avec le pouvoir de Dieu à leur portée. Un pouvoir qu’ils devront utiliser avec beaucoup de sagesse.

Qui seront-ils ? On ne le sait pas, car Jésus ne nous dévoile pas leurs noms ! Mais si nous sommes encore vivants, nous le saurons assurément en temps et lieu. Ils ne seront sûrement pas nommés par une dénomination religieuse quelconque ! Mais ils seront, toutefois, deux serviteurs de Dieu, garanti, placés à Jérusalem par Jésus Lui-même, trois ans et demi avant Son retour ! Alors, si quelqu’un se présente à vous, aujourd’hui, disant qu’il est un des deux témoins, envoyez le au Palais de Justice de Montréal où on a, en tout temps, besoin de plusieurs témoins !

Apocalypse 11:7 : « Et quand ils auront accompli leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme, leur fera la guerre, et les vaincra, et les tuera. » Voici la conclusion de la mission de ces deux témoins annoncée d’avance depuis près de vingt siècles déjà. Imaginez, pendant trois ans et demi, on essaie de se débarrasser de ces deux individus encombrants, sans réussir. Car ceux qui tenteront de le faire seront tués par le feu qui sort de leur bouche. Mais voilà que leur témoignage est achevé et quelqu’un s’approche pour les frapper. Les témoins ouvrent la bouche et… pas de feu ! Plus aucun pouvoir ! Absolument rien !

On avertit aussitôt l’Antichrist qui s’empresse d’envoyer un peloton spécial de tireurs d’élite pour les attaquer et les assassiner. Il ne sera pas question de les faire souffrir. On les tuera très rapidement de peur que leur pouvoir ne leur soit restauré. Paul nous dit que cet homme de péché sera possédé par Satan lui-même. Alors, dans sa joie diabolique, cet antichrist réalisera soudainement qu’il vient de tuer les deux serviteurs de Dieu que personne ne pouvait toucher auparavant. Il sera sûrement enflé d’orgueil. Il est fort possible que ce soit à ce moment précis qu’il osera s’élever dans le temple devant le peuple, au-dessus de Dieu ! Et, dans son élan de perversion sacrilège, c’est fort possible qu’à ce moment il ira s’asseoir sur le trône de la miséricorde, dans le Saint des saints du temple, se proclamant lui-même dieu ! Nous aurons plus de détails sur cet homme au chapitre 13.

Mais les deux témoins, qui furent constamment une épine dans son côté, ne sont plus. Ils avaient prêché au monde entier la vérité sur le programme de Dieu pour l’humanité. Ils avaient continuellement dénoncé cet Antéchrist et Faux Prophète qui séduisait le monde à croire ses mensonges. Cela devait certainement enrager cet être incorrigible. Mais, enfin, ses deux plus grands ennemis sont morts ! Fini, leur pouvoir de tuer les gens par le feu, ou de les faire souffrir par les plaies qu’ils leur envoyaient.

Ce sera sûrement un temps de grandes réjouissances. Verset 8 : « Et leurs cadavres seront sur la place [publique] de la grande cité, qui est appelée spirituellement Sodome et Égypte, où notre Seigneur a été crucifié. » La ville est appelée Sodome, à cause de son état avancé de corruption, et Égypte, à cause de sa persécution contre ceux qui se convertiront à Jésus durant cette tribulation. Mais elle est aussi clairement identifiée comme la ville où le Seigneur a été crucifié. Jérusalem la corrompue ! Celle qui a tué les prophètes, les apôtres et même le Messie ! Celle qui produit aujourd’hui la dernière exécution de la Religion à Mystères de Babylone et qui adore Satan au mur de ses lamentations !

Verset 9 : « Et les gens de divers peuples, et de diverses tribus, langues et nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans des sépulcres. » Il n’est pas question de les enterrer ! On va les laisser sur la place publique entourés de nombreuses caméras de télévision braquées sur eux, afin d’assurer les peuples, les tribus, les langues et les nations qu’ils sont bel et bien morts.

Verset 10 : « Et les habitants de la terre se réjouiront à leur sujet, et s’abandonneront à la joie, et s’enverront des présents les uns aux autres [pourquoi ? Pour fêter la mort des deux témoins], parce que ces deux prophètes auront torturé les habitants de la terre. » Remarquez vers qui ces tourments seront dirigés : en aucun cas vers les serviteurs de Jésus. Les tourments auront été dirigés vers les habitants de la terre ! La mort des deux témoins deviendra alors l’objet d’une très grande réjouissance pour ces rebelles.

Avez-vous déjà remarqué comment les gens du monde, lorsqu’ils achèvent quelque chose qui fait leur bonheur, font souvent un fête ? Peu importe que la chose soit bonne ou mauvaise. Vous savez, même les criminels se font une grande célébration après un vol de banque bien réussi. C’est leur seule façon de festoyer ! C’est ce qui va arriver à Jérusalem, alors qu’on fêtera la mort de ces deux témoins de Jésus pendant trois jours et demi. Ne trouvez-vous pas ironique que la haine du monde contre la cause de Christ se révélera dans un temps d’allégresse où les gens se donneront des cadeaux les uns aux autres, comme à Noël ? Pour quelle raison ? Parce que l’on aura réussi à tuer deux témoins fidèles à Jésus qui ont dénoncé leurs pratiques pécheresses.

Mais Dieu a toujours le dernier mot ! Verset 11 : « Mais après ces trois jours et demi, l’Esprit de vie envoyé de Dieu entra en eux, et ils se relevèrent sur leurs pieds, et une grande crainte saisit ceux qui les virent. » Tout comme leur Seigneur, bien avant eux, ces deux témoins auront le privilège de passer par la même expérience que Lui et au même endroit. Ils seront tués d’une manière cruelle, tout comme Jésus, mais au bout de trois jours et demi, un jour pour chaque année de leur témoignage, ils seront soudainement ressuscités immortels ! Il me semble de voir la scène. Je vous garantis qu’une foule de gens se dégriseront très vite.

Le verset 12, maintenant : « Et ils entendirent une grande voix du ciel, qui leur disait : Montez ici ; et ils montèrent au ciel dans une nuée, et leurs ennemis les virent. » Cette scène sera complètement différente du moment où Jean entendit une voix venant du ciel et qui lui dit : « Monte ici » (Apoc. 4:1). Jean n’est pas monté vers le ciel, il fut ravi en esprit seulement (verset 2). Jean a eu une vision, tandis qu’ici les deux témoins monteront vers un nuage et leurs ennemis les verront monter. La terreur va s’emparer de leurs adversaires. Imaginez les mâchoires qui tombent soudainement au nombril, les genoux qui se mettent à claquer sans arrêt et les vessies qui se vident brusquement ! Tout le monde sera abasourdi par ce spectacle unique qu’ils percevront. Qui pourra s’opposer à un Dieu qui ressuscite ?

Vous souvenez-vous quand Jésus a dit, dans Matthieu 10:28, « ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps » ? Même la mort ne peut pas contrer le plan de Dieu. La merveilleuse vérité enseignée ici, c’est qu’il ne faut pas craindre la mort. Nous allons tous mourir, un jour, sauf les élus qui seront encore vivants lors de l’avènement de Jésus. Ceux-là, nous dit Paul, seront changés en un instant, en un clin d’œil. Alors, peu importe si nous mourons, nous serons ressuscités et nous monterons vers Jésus dans les nuées en même temps qu’eux.

Cet enlèvement à la rencontre de Jésus, tant prophétisé, va se produire au même moment où les deux témoins reçoivent l’ordre de monter, car Paul nous dit clairement, dans 1 Thessaloniciens 4:15, que personne ne va en devancer un autre ! « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts. » Et c’est alors que nous serons tous ensemble pour toujours avec notre Seigneur, comme on peut le voir au verset 17 : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Soit que la Bible dit vrai ou elle se contredit. Si elle se contredit, nous n’avons plus d’espoir. Pourtant il y a quelqu’un qui a osé dire ceci : « Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autres ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10). C’est ce même Dieu : « Qui dissipe les présages des menteurs, et rends insensés les devins ; qui fais retourner les sages en arrière, et change leur science en folie ; qui confirme la parole de MON serviteur, et accomplis le conseil de MES envoyés » (Ésaïe 44:25-26).

Paul était un véritable serviteur de Christ, et il a été utilisé par Dieu pour déclarer plusieurs évènements prophétiques, dont le majeur était de nous décrire l’enlèvement des prémices de Son Royaume lors du retour de Jésus. Donc, tout notre espoir réside dans la véracité de la Parole de Dieu qui confirme et accomplit la parole de Ses serviteurs. Paul nous déclare que tout se fera dans le seul et unique enlèvement des élus de Dieu vers Christ. Il n’y en aura pas d’autre ! Je vous déclare ceci avec assurance, même si cela déplaît à ceux qui prêchent d’aller en quelque part pendant sept ans avant même le début de la tribulation. Cette croyance purement humaine est en nette contradiction avec la Parole de Dieu. Que doit faire le véritable converti lorsqu’il est en face de deux déclarations contradictoires sur le même sujet biblique ? Paul nous donne la réponse dans Romains 3:4 : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur ». 

Nous avons donc le droit de nous demander que feront-ils ces « chers chrétiens » pendant sept ans, bien à l’abri de tout et emmaillotés dans leur « justice parfaite » ? D’abord ils pourront observer, pendant les premiers trois ans et demi, les préparatifs de la mise en place, avec la bénédiction des Nations Unies, du Nouvel Ordre Mondial pour suborner tous les habitants de la terre. Pendant les trois dernières années et demie, ils assisteront à la grande tribulation où ces deux puissances feront une œuvre magnifique de destruction sous la tutelle directe de Satan.

Ils verront aussi 144 000 serviteurs de Dieu, marqués du sceau de Dieu dans le front, évangéliser pour Christ sur la terre durant cette tribulation. Des serviteurs protégés par des anges même contre la puissance des démons qui auront la permission de brouiller l’esprit de tous ceux qui n’auront pas le sceau de Dieu sur le front (Apocalypse 9:4). Finalement, ils auront le bonheur de voir une multitude d’individus se convertir à Christ durant cette tribulation, grâce à l’évangélisation des 144 000, alors qu’ils se baladeront en toute « sécurité » sur leurs nuages. Mais ils verront un grand nombre de cette multitude martyrisés aussi par les pelotons d’exécutions du Faux Prophète, parce qu’ils « ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:14). Ces derniers seront donc de la première Résurrection.

En regardant cette tragédie du haut de leur perchoir, harpes en main pour glorifier Dieu, ces soi-disant « enlevés » secoueront sans doute leur tête comme ceux qui regardaient Jésus crucifié et souffrant, et diront en toute humilité : « Dommage, dommage », en se frappant la poitrine. En exprimant ce geste de solidarité « chrétienne » ils accompliront le commandement de Jésus dans leur cœur parfait, quand Il avait déclaré : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35). Mais comme ces « justes » seront déjà partis depuis sept ans, les 144 000 ainsi que ces martyrs convertis dans la tribulation devront attendre un 2ème enlèvement en tant que phase deux de la première Résurrection.

Quelle belle supercherie, sermonnée doucereusement du haut de la chaire par ces faux ministres qui, pour mieux s’enrichir, prêchent ces mensonges à des gens honnêtes qui ne demandent pas mieux que de servir et de faire la volonté de Dieu ! N’ayez crainte, cependant, car Dieu prendra soin des Siens qui ont mis leur foi en Jésus. Et c’est ce même Dieu : « Qui dissipe les présages des menteurs, et rends insensés les devins ; qui fais retourner les sages [du monde] en arrière, et change leur science en folie » (Ésaïe 44:25). Dieu le fera en terminant simplement les augures de ces menteurs et en rendant insensées les déclarations de ces prophètes astrologues.

Revenons toutefois à notre texte où les deux témoins, morts et étalés sur la place publique pendant trois jours et demi, ressuscitent soudainement et se lèvent debout devant tous ceux qui les observaient. Imaginez la terreur qui va s’emparer de ceux qui seront observateurs de ce spectacle. Car c’est à ce moment précis que le règne des hommes sur la terre cessera et sera bientôt remplacé par le Royaume de Dieu. Je dis bientôt, car il reste encore un détail à régler, les sept derniers fléaux de la colère de Dieu. Continuons néanmoins avec les évènements qui marqueront la résurrection des deux témoins.

Apocalypse 11:13 : « À cette même heure il se fit un grand tremblement de terre ; et la dixième partie de la ville tomba, et sept mille hommes furent tués par le tremblement de terre… » Il y aura un immense tremblement de terre à Jérusalem pour souligner l’avènement de Jésus, exactement comme lors de Sa crucifixion, la terre avait tremblé, comme on peut voir dans Matthieu 27:51, ainsi que lors de Sa résurrection, dans Matthieu 28:2. Remarquez que cet événement est centralisé à Jérusalem ; la dixième partie de la ville s’écroule et sept mille hommes meurent dans cette catastrophe. Regardons maintenant la fin du verset 13 : « …et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. » Pour la première fois dans ce livre, nous voyons que, suite à cet événement ahurissant, les survivants de ce tremblement de terre donneront gloire au Dieu du ciel. Les Juifs commenceront enfin à se tourner vers leur Dieu.

Le verset 14 reprend exactement là où la sixième trompette avait fini pour enchaîner, maintenant, avec la septième : « Le second malheur est passé ; voici le troisième malheur [i.e., la septième trompette] qui viendra bientôt. » Ce 11ième chapitre, avec les deux témoins, est donc très exceptionnellement bien placé dans le fil des événements pour nous amener au retour de Jésus, signalé par ce tremblement de terre.

Très peu d’érudits bibliques osent nier que ce tremblement de terre puisse arriver. Sachez que la plus grande faille terrestre se situe à l’est de Jérusalem. Elle passe par la Vallée du Jourdain, sous la Mer Morte, pour se diriger en Afrique, tout près des lacs Victoria et Nyassa. C’est la ligne où le continent africain se bute contre l’Asie. Nous sommes tous familiers avec le phénomène du mouvement des continents, causé tout au long des siècles par le déplacement des plaques tectoniques sur lesquelles les continents reposent. On peut donc facilement remémorer comment ces événements, depuis longtemps prophétisés, pourront arriver avec l’exactitude décrite dans les Saintes Écritures.

Il n’y a pas de bris dans l’histoire, ici. Et nous voyons immédiatement la septième trompette sonner. Verset 15 : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il règnera aux siècles des siècles. » C’est à ce moment précis que le gouvernement mondial de la terre sera arraché aux hommes et tombera entre les mains de Jésus ! Regardons la réaction au ciel, au verset 16 : « Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, 17En disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui es, et qui étais, et qui seras… » Avez-vous remarqué qu’il n’est pas écrit «  et qui dois venir » ? Pourquoi ? Simplement parce qu’Il sera pour toujours !

À ce moment précis de la prophétie, Il est déjà arrivé et le royaume du monde sera rendu à Jésus pour l’éternité ! Et tout ceci arrive quand ? 1 Thessaloniciens 4:15 : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; 16Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ [incluant les deux témoins !] ressusciteront premièrement ; 17Ensuite, nous les vivants qui serons restés [sur la terre], nous serons enlevés avec eux [tous ensemble, en même temps] sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs [pas au ciel ! Jésus descend, nous, nous montons, dans les airs, où sont les nuages !], et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » À partir de ce moment, il n’y aura plus de séparation possible entre nous et Jésus. Le fait de monter vers Lui dans les airs est notre assurance évidente que nous serons les Élus de Son Royaume.

Tournez maintenant à 1 Corinthiens 15:51. Ici, Paul nous parle du même événement, mais avec un peu plus de détails : « Voici, je vous dis un mystère… » Un mystère, oui, mais un mystère expliqué n’est plus un mystère ! Regardez ce que Paul nous dit : « …nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, 52En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette… »,la septième, où Jésus vient prendre possession de Son règne, comme nous venons de le voir, « …car la trompette sonnera, et les morts [en Christ] ressusciteront incorruptibles [i.e., immortels], et nous serons changés [immortels aussi]. »

Je crois qu’il serait bon ici de signaler aux lecteurs un enseignement des pré-tribulationistes, où on proclame que l’apôtre Paul ne pouvait pas parler de la septième trompette, parce que l’Apocalypse de Jean n’était pas  écrite à son époque. Sachez que les meilleures hérésies véhiculées depuis bon nombre d’années sont souvent les formes vivantes d’une religion. Paul prophétisait sur l’enlèvement en spécifiant la dernière trompette, et ce sans en connaître le nombre. Notez cependant que Paul a été inspiré d’écrire que l’enlèvement se ferait à la dernière trompette, et non sept ans avant la première. Ces enseignants doivent assurément prendre leur auditoire pour des imbéciles ! Ils ne comprennent vraiment pas l’opération du Saint-Esprit chez les rédacteurs bibliques.

Combien de symboles avons-nous vus dans le livre de l’Apocalypse qui trouvent leur explication chez les prophètes de l’Ancien Testament, alors que Jean n’était même pas né ? Se servir d’une chronologie humaine pour restreindre la révélation divine, est tout simplement irresponsable et honteux. Ces hommes dénigrent l’omniscience de Dieu dans Sa Parole ! Lorsque Dieu a inspiré Paul de parler de la dernière trompette, ne savait-Il pas déjà qu’Il allait en donner les détails dans l’Apocalypse qu’Il dévoilerait à l’apôtre Jean ? L’auteur de l’Épître aux Hébreux, lui aussi bien avant l’Apocalypse, a osé écrire ceci : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils… » (Hébreux 1:1-2). Alors, par qui furent prononcées les dernières paroles de ce que nous appelons le canon de la Bible ? Apocalypse 1:1 : « Révélation de JÉSUS-CHRIST, qu’Il a reçue de Dieu ». Alors, selon les pré-tribulationistes comment, sans l’inspiration divine, l’auteur du livre aux Hébreux aurait-il pu deviner que Dieu dans les derniers temps nous parlerait par Son Fils ?

Encore une fois, vous avez ici la preuve évidente que : « Quand le pilier principal d’une doctrine est fondé sur un mensonge, la vérité devient alors son plus grand ennemi ». Mais dans les Saintes Écritures, nous avons devant les yeux la preuve biblique que l’enlèvement des chrétiens, les élus de Christ, ne sera pas pour la protection. Cela n’a jamais été son but dans le plan de Dieu ! Notre protection sera assurée sur cette terre, comme Jésus l’a promise à l’Église de Philadelphie. Le seul et unique but de l’enlèvement, c’est pour nous réunir à Jésus lors de Son avènement pour venir établir Son Royaume ici-bas à la fin de la tribulation ! « C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles, » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:18.

Regardons la fin d’Apocalypse 11:17 où les vingt-quatre Anciens Lui rendent grâce « …de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. » Tout ce qui va se passer sur la terre, à partir d’ici, se passe sous le règne de Jésus. Tous Ses élus de la première Résurrection seront, soit ressuscités, ou bien changés en un clin d’œil en êtres immortels. Tous seront prêts à recevoir leur poste dans Son Royaume. Donc, les sept fléaux qui s’en viennent ne pourront plus nous toucher, ni nous affecter d’aucune manière. Ils sont réservés exclusivement à ceux qui ont décidé de demeurer dans leur rébellion contre Dieu jusqu’à la toute fin. Ce seront ceux que le livre appelle « les habitants de la terre ».

C’est à partir d’ici que commencera le déversement de la Colère de l’Éternel. Cette colère n’étant pas destinée à Ses serviteurs, il est tout à fait normal que Dieu l’ait planifiée après la Première Résurrection. Jusqu’à la toute fin de la tribulation, Dieu plaide avec les Laodicéens (chrétiens devenus tièdes), en leur disant : « Sortez du milieu d’elle [de cette Babylone] Mon peuple ; de peur que, participant à ses péchés, vous n’ayez aussi part à ses plaies » (Apocalypse 18:4). Dieu veut plutôt voir Ses enfants éternels participer à répandre les terribles jugements qui vont tomber sur la grande Babylone : « Traitez-la, nous dit le Seigneur, comme elle vous a traités, rendez-lui au double ce qu’elle vous a fait. Dans la même coupe où elle vous a versé, versez-lui au double » (Apocalypse 18:6).

Regardons maintenant le verset 18 : « Les nations se sont irritées ; mais ta colère est venue, ainsi que le temps [de faire trois choses. D’abord] de juger les morts [nous verrons ce jugement des morts dans la deuxième Résurrection. Le temps est venu aussi] de récompenser tes serviteurs les prophètes, et les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands [i.e., les immortels de cette première Résurrection. Et finalement] de perdre [par des fléaux] ceux qui perdent la terre » comme on verra un peu plus loin dans Apocalypse 15.

À cette prière des vingt-quatre vieillards, qui englobe ces trois grandes demandes, la réaction au ciel est immédiate. Verset 19 : « Et le temple de Dieu s’ouvrit dans le ciel, et l’arche de son alliance parut dans son temple ; et [sur la terre] il y eut des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grosse grêle. »

Nous avons vu cela arriver deux fois auparavant. Remarquez, cependant, l’augmentation dans l’intensité, car cette fois une forte grêle s’ajoute aux jugements. Il est quasiment impensable qu’avec tout ce qui est arrivé jusqu’ici, les rebelles du monde continueront de se buter contre la venue de Jésus pour éliminer le désordre complet que les humains ont créé sur cette terre. C’est comme si, au travers de toute cette souffrance, le monde semblera n’avoir absolument rien compris, et que ces sept derniers fléaux seront indispensables pour entraîner l’humanité rebelle sur ses genoux. Mais cette colère de Dieu sera nécessaire, et quand elle sera terminée, Jésus fera entrer l’humanité entière, malgré elle, dans un gouvernement de paix. Quel privilège pour nous de savoir qu’il y aura vraiment mille années de paix sur cette terre !

Et surtout de savoir comment tout se terminera : un temps merveilleux où, sous le règne millénaire de Jésus, la justice sera la caractéristique de l’époque. Imaginez une distribution équitable de la nourriture aux survivants de cette affreuse catastrophe et une population mondiale en santé. Le trafic de la drogue cessera abruptement d’exister. Les cliniques d’avortement : fermées ! Le divorce sera chose du passé. Les familles vivront en harmonie dans la joie. Aucune guerre, nulle part, sur la terre entière. Les crimes, sous toutes leurs formes, réduits à zéro. Aucune société secrète ne sera tolérée, car tout s’effectuera ouvertement, à la face du Seigneur, qui dirigera Son gouvernement mondial, avec des élus établis éternellement par Jésus ! Notre Seigneur nous avait jeté un peu de lumière sur le fonctionnement administratif divin de Son Royaume, lorsqu’Il nous a raconté la parabole des talents.

Regardons comment Jésus nous décrit Sa façon de récompenser l’effort de chacun de Ses serviteurs. « Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et il dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il [Jésus] dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes » (Luc 19:17-19). Le mot clé dans ce passage est FIDÉLITÉ, même si c’est en peu de choses. Ces villes feront certainement partie des récompenses que Jésus apportera avec lui quand Il nous a déclaré : « Je viens bientôt, et j’ai Mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses oeuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Il n’est pas question de SALUT ici, mais plutôt de récompenser les oeuvres de chacun déjà sauvé, par un merveilleux poste dans Son gouvernement.

La vérité sera enfin parfaitement enseignée dans les écoles, car dans le monde dirigé par Satan, elle ne l’a jamais été. Un monde sans chômage, dans lequel les gens travailleront pour accomplir des projets intéressants qu’ils aimeront assurément. Une société dans laquelle on ne verra plus des fraudes monumentales dans les corporations, perpétrées par leurs propres dirigeants, causées par la jalousie et la convoitise, alimentées par un appétit insatiable du pouvoir. Un monde dans lequel la fidélité, l’honnêteté, le courage et l’amour manifestés les uns envers les autres seront la norme principale dans cette société. Et, finalement, une période où, n’ayant aucune cause à plaider ou de situation malhonnête à rectifier, bon nombre de politiciens et d’avocats devront se trouver un emploi honnête… !

Ce sera un temps merveilleux où : « Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse seront ensemble, [dans le même champ], et un enfant les conduira », tellement leur nature sera devenue douce et docile (Ésaïe 11:6). « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (v. 9). Essayez un petit instant d’imaginer une période de mille ans de paix divine, où il ne se fera ni tort ni dommage nulle part dans ce gouvernement, car la terre entière sera remplie de la connaissance de Dieu.

S’il vous plaît, ne perdons jamais la vision de ces choses. Encourageons-nous plutôt les uns les autres, car cette gloire à venir sera réalité, un jour. Que notre Dieu d’amour nous fasse vivre cette réalité le plus tôt possible.