Par : Joseph Sakala
À l’époque où nous vivons, il devient de plus en plus évident pour le serviteur de Dieu qu’il doit s’assurer que sa connaissance spirituelle continue sans cesse à le diriger vers le Royaume et non vers des problèmes. Dans chaque domaine d’activités, des normes sont établies afin de mieux assurer le bon fonctionnement de l’activité en question. Voilà pourquoi, peu importe le domaine de l’activité, des règles intégrales sont toujours établies selon lesquelles le dynamisme et la détermination doivent cheminer. Dans le domaine spirituel, ces règles de vitalité sont appelées « doctrines ». Le Petit Larousse définit doctrine ainsi : « Du latin doctrina. Ensemble des croyances d’une religion. L’ensemble biblique des instructions divines. » Peu importe l’église où un individu veut pratiquer son adoration, chacune établit des doctrines auxquelles ses brebis fidèles se doivent d’obéir.
Dans ce message, je voudrais me limiter seulement aux doctrines chrétiennes décrites dans la Sainte Bible, par opposition à toutes celles que nous trouvons un peu partout dans l’ensemble des religions, toutes dénominations confondues. Nous pourrions alors définir « doctrines » comme l’ensemble biblique des instructions divines à l’humanité pour qu’elle se dirige vers le Royaume de Dieu. Le but de ce message est d’analyser ce qui est enseigné au nom de Dieu dans toutes les religions du monde en regard de ce que la Parole de Dieu nous donne comme instruction. Afin d’établir une base solide sur laquelle nous pouvons nous fier, soit que nous acceptions la Parole de Dieu comme vérité fondamentale ou bien celle de tout homme qui veut enseigner. Dieu nous a créés libres, avec la disposition intellectuelle de prendre des décisions, mais aussi d’en subir les conséquences.
Ce que la majorité des humains ne semblent pas accepter, c’est que Dieu n’est pas obligé de nous talonner avec Sa verge de fer pour savoir si nous agissons bien ou mal. Puisque Dieu est amour, Il a simplement mis une loi spirituelle et invisible en action qui se nomme la loi d’amour. Cette loi d’amour quoique invisible et imperceptible, est tellement puissante que lorsque nous la brisons, elle finira éventuellement par nous briser. Et cela ne vient pas de Dieu, c’est carrément la conséquence de nos propres mauvaises décisions. Par contre, si nous obéissons à cette loi, elle nous procure des bénédictions. Si non, Dieu S’attribue le plein droit de Se retirer temporairement et de permettre des malédictions, si cette loi d’amour est brisée. J’aimerais clarifier ici que Dieu n’a aucun plaisir à envoyer des malédictions, mais Il les permet, cependant, pour réveiller Ses enfants afin qu’ils reviennent vers Lui.
Allons voir ce que Dieu a promis à Son peuple d’Israël, peu de temps avant de l’amener dans la terre promise à Abraham. Dans Deutéronome 28:1, nous lisons ceci : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Saviez-vous que cette belle promesse existe toujours ? Nous pourrions logiquement faire une association ici entre le mot commandement et doctrine, car les deux ont comme but de diriger le converti, qui obéit à la Parole de Dieu, vers des bénédictions dont la plus grande sera de faire partie du Royaume à venir. Et cette prééminence sur toutes les nations de la terre, promise à la nation d’Israël physique, sera accordée plutôt aux Élus, c’est-à-dire : « Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16). Un peuple saint et immortel, avec qui Dieu Lui-même viendra habiter dans la Jérusalem céleste à venir.
Avec ceci à l’esprit, regardons maintenant ce qui est écrit aux versets 2 à 14 : « 2Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : 3Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; 4Béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; 5Bénie sera ta corbeille et ta huche. 6Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. 7L’Éternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et par sept chemins ils s’enfuiront devant toi. 8L’Éternel commandera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers et dans tout ce à quoi tu mettras la main ; et il te bénira dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. 9L’Éternel t’établira pour lui être un peuple consacré, comme il te l’a juré, parce que tu garderas les commandements de l’Éternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies ; 10Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. 11Et l’Éternel ton Dieu te fera abonder en biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner. 12L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. 13L’Éternel te mettra à la tête des peuples et non à leur queue ; et tu seras toujours en haut, et jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de l’Éternel ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui d’observer et de pratiquer, 14Et que tu ne te détourneras, ni à droite ni à gauche, d’aucune des paroles que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir. »
J’aimerais qu’on note, en tant que fondation, que ces bénédictions furent promises à un peuple physique, n’ayant pas encore reçu le Saint-Esprit. Mais Dieu S’engageait à accomplir ces bénédictions à la condition que le peuple obéisse à la voix de l’Éternel son Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que l’Éternel leur avait prescrit. Lisez vous-mêmes l’Ancien Testament de la Bible pour découvrir si le peuple a obéi ou désobéi aux commandements de Dieu. Puisque Dieu Lui-même avait établi les conditions de cette promesse, la désobéissance devait aussi amener ses conséquences. Donc, puisque Dieu est amour, il convient aussi de réaliser que Sa loi d’amour, quoique invisible, soit aussi extrêmement puissante. Si nous obéissons à la loi, elle nous bénit, tandis que si nous désobéissons à la loi, la bénédiction est retirée et nous nous punissons nous-mêmes. Il est alors très important pour le chrétien de noter ce qui peut arriver à ceux qui décident volontairement de transgresser les doctrines et les commandements de Dieu.
Lisez vous-mêmes dans Deutéronome 28:15-68 ce qui pouvait arriver à la nation d’Israël en désobéissant à Dieu pour aller après d’autres dieux et pour les servir. Certains lisent ces passages et prétendent que ces instructions s’appliquaient à la nation d’Israël seulement. Reculons alors dans l’histoire à une époque où Israël n’existait même pas. Après un cataclysme épouvantable suite à la guerre où Satan voulait s’accaparer du Trône de Dieu et fut précipité avec ses démons vers la terre, Dieu décida, après une certaine période de temps, de jeter de nouveau Son regard vers la terre. « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Prenez maintenant le temps de lire attentivement, dans les versets 3 à 25, comment Dieu refait la structure de la terre, tout en créant les choses nécessaires pour accueillir une création vraiment spéciale pour Lui, vers la fin du sixième jour.
Dans Genèse 1:26, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Alors que les oiseaux, les animaux et les poissons furent créés selon leur espèce, Dieu avait décidé de Se créer une famille avec qui Il partagerait toute cette création. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (vs 27-28). Dieu n’a pas permis à l’homme « d’évoluer » à l’image d’un singe, mais Dieu le créa à Son image.
Prétendre que l’homme et la femme, ou toute autre créature ou création, seraient le résultat éventuel d’une espèce d’évolution est un affront direct à Dieu. Poursuivons maintenant notre lecture. Au verset 31, il est écrit : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Ce qu’il faut absolument retenir de ce passage biblique, c’est que tous les animaux, les poissons, les oiseaux furent créés selon leur espèce. Tandis que l’homme fut créé à l’image de Dieu. Selon Son espèce ! Voilà la vraie doctrine ! Jusqu’ici, tout ce que Dieu avait fait était très bon et subsistait à l’état parfait.
Dans Genèse 2:9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » La seule condition pour que l’homme et sa femme héritent de cet univers était d’obéir à Dieu en s’alimentant à l’arbre de vie. Alors : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Donc, à ce moment précis, l’arbre de vie leur était tout à fait disponible avec tous les autres arbres du jardin. Sauf un !
Manger de l’arbre de vie voulait dire que nos premiers parents consentaient aussi à se laisser instruire par Dieu d’une façon directe. Dieu serait leur seul Dieu. Mais voici que Satan vient s’en prendre à nos premiers parents et tord le commandement de Dieu en leur disant : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Le diable implante dans leur esprit une contrefaçon du commandement de Dieu en leur proposant ceci : « Pourquoi vous contenter d’être seulement des enfants de Dieu ? Mangez de cet arbre et vous serez comme des dieux ». N’ayant pu détrôner Dieu lors de sa propre rébellion, Satan tente de mettre cette même idée dans l’esprit d’Adam et Ève, qui désobéissent à Dieu pour obéir à Satan. Ils se tournent donc vers un autre dieu pour le servir. Toutes les bénédictions promises par Dieu sont alors retirées et remplacées par les conséquences attachées à la désobéissance de nos premiers parents.
Dieu ayant pris Sa décision : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi [Pourtant dans le plan de Dieu la femme devait être une aide pour l’homme, semblable à lui] » (Genèse 2:18). Se tournant vers l’homme : « Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:16-17). Dieu ne maudit pas Adam. Dieu retire simplement Sa bénédiction, et Adam devait maintenant se fier à Satan, son nouveau dieu, qui n’avait aucune intention de le bénir, ni rendre le sol prospère à produire des fruits en abondance.
À ce stade, nous sommes en mesure d’établir que « commandement » équivaut à « doctrine ». Si la doctrine vient de Dieu, c’est une saine doctrine. Si elle vient d’ailleurs, c’est une fausse doctrine. Si elle vient de Dieu, elle est inspirée par le Saint-Esprit. Si elle vient de Satan, elle est poussée par son esprit. Ceux qui sont branchés sur Dieu doivent aussi vivre selon la saine doctrine. Mais la fausse doctrine est là aussi : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Donc, si notre seul choix demeure entre croire ce que Dieu dit et ce qu’un homme dit : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu [le converti] sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Le véritable converti à Christ est donc coupable de plagiat chaque fois qu’il cite la Parole de Dieu, ce dont il ne doit jamais se repentir.
Nous venons de voir ce que Dieu avait préparé pour l’humanité entière dès la création de nos premiers parents. Le plan familial devait débuter par un mariage heureux dans lequel Adam et Ève auraient engendré des enfants dans la famille de Dieu. Néanmoins, leur désobéissance les a privés de ces bénédictions, et leur mariage aussi fut battant dès le début. Dieu a déclaré ceci à Ève : « tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 2:18). Pourtant, dans le plan de Dieu, la femme devait être une aide pour l’homme, semblable à lui. La doctrine de Dieu leur promettait le bonheur. L’obéissance à la doctrine de l’autre dieu a créé une situation qui se perpétue jusqu’à ce jour. Nous n’avons qu’à constater le nombre de mariages qui finissent en divorce, où en violence conjugale où l’homme domine littéralement sur la femme en vrai dictateur. Et pourtant, les désirs de la femme se tournent encore vers son mari… Coïncidence ? Pas du tout ! Ce ne sont que les conséquences de la désobéissance à Dieu.
Mais Jésus vient pour rétablir cette alliance brisée par nos premiers parents et que Dieu avait commencé à préparer au travers d’Abraham. Est-ce que le mariage heureux est encore possible de nos jours ? Absolument ! Mais à la condition de s’alimenter à l’arbre de vie qui fut disponible à nos premiers parents avant de pécher. Or, avec le sacrifice de Jésus, le chemin vers l’arbre de vie fut de nouveau ouvert, à la seule condition de passer par Christ. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie [un Jésus ressuscité] » (Romains 5:10). Car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Soit que nous acceptons cette doctrine ou soit que nous en cherchons une autre. Si nous acceptons cette doctrine biblique, nous devons aussi reconnaître que toute autre prédication sur la façon de parvenir au salut est fausse. Sûrement un bon sujet de réflexion.
Le mariage
Revenons cependant sur l’instruction biblique d’un bon mariage. Prenons le temps d’analyser ce que Paul est inspiré de nous dire. Dans Éphésiens 5:28-33, nous lisons : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. » Cette instruction de Paul nous ramène au plan original, où Adam devait aimer sa femme comme lui-même et Ève, sa semblable, aurait aussi à aimer et à respecter son mari. Certains interprètent cette instruction comme voulant dire que, dans un mariage, les deux époux doivent toujours penser pareil.
La réussite dans un mariage n’est pas de penser pareil. Un mariage est composé de deux personnes, élevées dans deux familles différentes, dans un milieu différent et ayant des principes distincts à chaque famille. Il ne devrait pas être surprenant que ces deux individus, unis dans un mariage, aient leur propre façon individuelle de penser et de prendre une décision. Les conflits entre époux surviennent quand un des deux veut imposer sa volonté et sa décision comme étant irréversible ou indiscutable. Mais si, dans l’amour et le respect de l’autre le dialogue finit par amener les deux à s’entendre sur un plan convenable pour résoudre le conflit, où les pensées des deux seraient respectées, à partir de ce moment les deux peuvent penser ensemble. Malgré qu’ils soient deux, ils peuvent maintenant agir ensemble, dans la même direction, en équipe, comme une seule chair.
Voilà le principe derrière l’instruction de Dieu aux humains quand il a dit : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Notez que l’homme doit littéralement quitter ses parents pour dorénavant former sa famille où sa femme devient sa chair. Ils ne penseront pas nécessairement pareil, mais avec le dialogue dans l’amour, ils agiront ensemble. La beauté de cette instruction est dans sa simplicité. L’homme doit aimer sa femme comme il s’aime lui-même. Paul compare cette relation à celle que Jésus entretient avec les membres de Son Église. Paul nous déclare aussi qu’au moment où l’homme s’engage avec son épouse, il doit aussi quitter ses parents pour former sa propre famille.
Combien de couples ont souffert dans leur mariage parce qu’ils insistaient à faire le contraire ! Pourtant, cette instruction est simple et claire, car Dieu connaît la nature humaine. Les enfants reçoivent des instructions de leurs parents dès la naissance, et ce jusqu’au moment où ils deviennent adultes pour voler de leurs propres ailes. Le problème semble se produire quand la mère affronte la difficulté de couper vraiment le cordon ombilical et laisser son fils s’attacher à une autre femme. Et sans le vouloir, inconsciemment, elle offre une quantité de conseils à sa bru que celle-ci n’a jamais demandés. Alors, en résulte de gros conflits entre la mère et sa bru. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’encore trop d’humains refusent obstinément d’accepter que l’homme : « s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair ». Plusieurs individus prennent cette instruction comme s’appliquant à la partie sexuelle de leur vie, mais elle va au-delà du sexe. Une seule chair veut aussi dire que, puisque les deux sont maintenant unis comme ne faisant qu’une seule chair, l’esprit du couple doit aussi penser dans le même sens, et non en contradiction constante.
J’aime comparer ce principe à une équipe de chevaux tirant une voiture. Tant et aussi longtemps qu’ils tirent dans la même direction, ils peuvent tirer un attelage très chargé. Mais si un cheval décidait de tirer vers la droite tandis que l’autre déciderait d’aller vers la gauche, la voiture cesserait tout simplement d’avancer. Il en est ainsi dans le mariage. Si le mariage doit réussir, les deux époux doivent s’aimer et penser ensemble. Pas pareil, mais ensemble. Si un des deux décroche, à toute fin pratique, le mariage tombera éventuellement en miettes. Même si un des deux disait : « Je peux aimer pour deux », il se conte des sornettes. Ce ne sera qu’une question de temps avant qu’il ne puisse tenir le coup et décrochera aussi. Et même si le couple demeure ensemble, sans amour, ils se subissent au lieu de s’aimer. Beaucoup de mariages seraient sauvés si seulement le couple impliquait Dieu dans son dialogue. Les mariages à trois impliquant Dieu, le mari et la femme auront toujours les meilleures possibilités au monde de réussir.
Paul nous précise qu’au sujet du mariage : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église ». Nous savons que Jésus doit revenir pour célébrer une noce avec Son Église. Alors : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse [l’Église] s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Notez qu’il n’y aura pas de mariage au retour de Jésus, car le mariage existe déjà entre Jésus et Ses véritables serviteurs, et nous faisons déjà une seule chair avec Lui. Voilà pourquoi Paul nous dit : « Or, vous êtes [à présent] le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier » (1 Corinthiens 12:27), Jésus étant la tête, alors que nous formons Son corps. Mais Il y aura néanmoins une grande noce avec Jésus, un moment de grande réjouissance pour ceux qui auront persévéré dans la foi jusqu’à la fin, afin de pouvoir participer à cette noce. Paul avait entièrement raison de dire : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église ». Paul parlait de cet événement fabuleux où Christ viendra rejoindre Sa bien-aimée et célébrer Son alliance avec elle par une grande noce jamais vue dans toute l’histoire du monde.
Et pour ceux qui pensent que cette promesse n’est simplement que quelque chose de spirituel et d’euphorique, lisons Apocalypse 19:9 : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. » Voilà la saine doctrine ! Toutes les autres qui seraient en contradiction sont de fausses doctrines. Pour terminer son instruction sur un mariage réussi, Paul nous déclare : « Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ». Cette instruction sur le comportement du mari envers sa femme paraît assez claire, mais la femme doit aussi amener sa part au succès de cette union. Elle doit respecter son mari. Le Petit Larousse définit ainsi le mot respect : « Sentiment qui porte à traiter quelqu’un avec grand égard, à ne pas lui porter atteinte ». Si ce petit verset de Paul était existant dans chaque mariage, combien de divorces auraient été évités, car le respect engage le dialogue, et le dialogue produit des solutions, et les solutions protègent le mariage. Une toute petite doctrine qui fonctionne très bien chez ceux qui acceptent volontairement de la mettre en pratique. Nonobstant cela, ceux qui refusent de l’appliquer dans leur couple vous donneront une variété de justifications pour légitimer leur divorce.
Le salut
Regardons maintenant une autre doctrine reliée au salut. Dans l’Ancien Testament, après le péché de nos premiers parents, le chemin vers le salut leur fut littéralement coupé. Ayant fait l’évaluation de leur décision, prise en toute liberté : « l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu [dans son esprit] comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main [dans son état de péché], et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours [dans cet état]. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:22-24). Certes, Adam et Ève n’y avaient plus accès, mais être coupé de l’arbre de vie ne voulait pas nécessairement dire destiné automatiquement au feu de la géhenne tel que prêché par plusieurs religions.
Le déluge est venu et seulement huit personnes de la famille de Noé furent sauvées ; alors, qu’adviendra-t-il de tous ces gens qui, depuis Adam et Ève, sont tous morts et n’ont jamais connu ni entendu parler de Jésus, le seul nom écrit sous le ciel par qui ils pouvaient être sauvés (Actes 4:12) ? Depuis Noé jusqu’à la naissance de Jésus, quelle quantité de personnes ont réellement connu Christ ou entendu Son Évangile ? Même durant Son ministère de trois ans et demi, combien d’individus ont vraiment compris et accepté Son message de salut ? Environ 120 personnes attendaient résolument la promesse d’un Consolateur (Actes 1:15). Qu’arrivera-t-il à tous les humains de la terre qui vivaient à cette époque et qui n’ont pas accepté l’Évangile du salut ? Combien d’humains, depuis les vingt siècles qui ont suivi, ont résolu de marcher librement et volontairement avec Christ, la Parole même de Dieu, vivant dans la chair humaine, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23) ?
Pourtant : « la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Combien Dieu en a-t-Il attiré pour les donner à Jésus afin de cheminer vers ce Royaume qu’Il est venu leur offrir gratuitement ? Les Élus de ce Royaume seulement et non la population terrestre entière. Ces Élus ont été jugés par Dieu Lui-même en les gardant dans la vérité pour les préparer à la tâche immense de devenir Ses rois et sacrificateurs sur les nations (Apocalypse 5:10). Voilà pourquoi Pierre, le chef des apôtres, a déclaré ceci aux Élus : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous [les élus], quelle sera la fin de ceux [les autres] qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:17). La réponse nous a été donnée par Jean qui, dans sa vision, a vu ce Grand Trône Blanc sur lequel Jésus est assis.
Le Trône Blanc représente la Justice et la Miséricorde de Dieu. Dans Sa miséricorde qui n’a pas de fin, Jésus permettra à tous les non convertis de tous les siècles, de ressusciter après le Millenium, d’ouvrir les livres de la Bible afin que ces gens soient finalement enseignés dans la vraie doctrine (Apocalypse 20:11-12). C’est cette deuxième résurrection où le Livre de Vie est aussi ouvert, pour accueillir les milliards d’individus qui se convertiront à Christ et qui formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront. « Et les nations qui auront été sauvées [durant le Millénium et cette deuxième résurrection], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Vous noterez qu’à cette époque, la terre est déjà purifiée, la Jérusalem céleste est sur la terre, tous ces individus mentionnés ici sont immortels, Satan et ses démons sont complètement disparus du décor, ayant été jetés auparavant dans le même feu que Jésus avait allumé pour détruire la Bête et le faux prophète (Apocalypse 20:10). Pourtant, la grande majorité des églises chrétiennes veulent convertir le monde entier immédiatement afin de le préparer pour le retour de Jésus. Les pasteurs utilisent l’argument qu’aujourd’hui est le seul jour de salut, sinon nous sommes perdus. Toutefois, ils utilisent ce même argument chaque fois qu’ils prêchent sur le salut, et chaque fois ce jour précis devient le seul jour de salut. Il semble y avoir une nette contradiction dans leur propre prédication. Si Dieu croyait que toutes les nations seraient déjà converties au retour de Christ, pourquoi nous donner l’Apocalypse, nous annonçant avec certitude que, lors de Son retour, la terre entière sera dans la confusion la plus totale ?
Vous noterez aussi que ce salut vous est toujours offert, d’une façon simple et commode, alors que vous êtes un témoin observateur dans les gradins d’un auditorium ou d’un stade sportif. Et après un sermon charismatique qui vous touche profondément, on vous déclare que si vous donnez votre cœur à Jésus vous êtes automatiquement sauvé ; et une fois sauvé toujours sauvé. Donc, selon cette doctrine, c’est l’humain qui décide quand il voudra être sauvé. C’est le télévangéliste qui appelle, et c’est vous qui décidez de répondre à l’appel. Par contre, quelle est l’instruction de Jésus sur ce sujet si important ? Dans Jean 6:44, Jésus déclare : « Personne ne peut venir à Moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et Je le ressusciterai au dernier jour. » Nous voyons explicitement ici que le salut fait partie d’un processus planifié par Dieu Lui-même pour Se former une famille éternelle.
Voilà pourquoi Jésus ajoute ceci au verset 45 : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi ». Donc, c’est Dieu qui choisit Ses futurs Élus du Royaume, et ceux qui écoutent et acceptent cette invitation du Père sont alors donnés à Jésus. Dans Sa dernière prière à Son Père avant d’être crucifié, Jésus a dit ceci au sujet de ceux que Dieu avait attirés et qui ont accepté de suivre Christ jusqu’à la fin : « J’ai manifesté Ton nom aux hommes que Tu m’as donnés du monde ; ils étaient à Toi, et Tu me les as donnés, et ils ont gardé Ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car Je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé » (Jean 17:6-8). La fausse doctrine qu’aujourd’hui est le SEUL JOUR de salut est une contrefaçon satanique pour faire paniquer des gens honnêtes et sincères, par des pasteurs avides de leurs dîmes et offrandes, pour mieux dominer sur ces chères brebis.
Je ne voudrais pas donner l’impression que je suggère à tout le monde de quitter leur congrégation et fermer toutes les églises. Tout le monde n’a pas le temps de consacrer des heures à étudier la Bible, pour toutes sortes de raisons qui leur sont personnelles. Donc, appartenir à une congrégation est essentiel pour eux afin de recevoir de l’enseignement sur l’Évangile. Je suis le premier à avouer que toutes les congrégations se disant chrétiennes prêchent une bonne portion de vérité, autrement leurs bâtiments seraient complètement vides. Cependant, d’autres religions, non chrétiennes, celles-là, et remplies de concepts mensongers, sont loin d’être vides non plus… Ce n’est donc pas parce qu’une église ou une religion possède des vérités qu’elle attire davantage de fidèles, sinon, il n’y aurait pas de bouddhisme, d’hindouisme et surtout de satanisme ! Il y a des mensonges qui attirent autant, si non plus que la vérité (ovni, nouvel âge, etc.). Jésus nous a dit : « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10:16). Jésus nous commande de développer notre discernement.
D’autres personnes ont besoin de fraternisation et les réunions hebdomadaires leur donnent une occasion idéale de rencontrer des amis, de se faire instruire, et de prendre un bon café avec un beigne ou autre friandise. Ceci est bien, mais n’est pas une bonne raison pour accepter un enseignement dilué ou nettement altéré et déformé. Voilà où réside le véritable problème que chaque chrétien doit avoir à cœur d’éviter afin de ne pas en être victime. Alors, je ne cesserai jamais de citer ces paroles de Paul : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon [la vraie doctrine]. Abstenez-vous de toute apparence de mal [la fausse doctrine] » (1 Thessaloniciens 5:21-22). Cette exhortation de Paul couvre non seulement les fausses doctrines, mais aussi tout ce qui est véhiculé à l’encontre de la Parole de Dieu.
Regardons maintenant la promesse fantastique promise par Jésus à ceux qui persévéreront dans Sa Parole au moment de la grande tribulation des derniers jours avant Son retour. « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Jésus S’engage à protéger Lui-même Ses serviteurs durant ces trois ans et demi qu’Il utilisera pour éprouver les « habitants de la terre ». Donc, pendant que le monde entier sera éprouvé, Jésus Lui-même protégera les siens. Voilà pourquoi Jésus, à la veille de Sa mort, a déclaré ceci à Son Père, dans Jean 17:9 : « Je prie pour eux [Mes serviteurs] ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ». Ajoutons à ceci ce qui est écrit dans Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Cette vie éternelle ne passe que par le salut et le salut ne passe que par Jésus et AUCUN autre. Croire en Jésus ne veut pas simplement dire de croire que Jésus a déjà existé et existe toujours. L’enjeu est tellement grandiose que croire en Jésus veut dire croire d’abord fermement tout ce que Jésus a enseigné et, subséquemment, vivre selon Sa Parole.
C’est pour cette raison que Jésus Lui-même a déclaré que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et JE le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Dans Jean 11:25, Jésus a dit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ». Voilà la vraie doctrine saine. Tout salut voulant venir d’une autre façon et soi-disant disponible par un autre que Jésus est une fausse doctrine. Dieu ne Se contredit jamais ! Alors, si une église prêche un salut facile, dans lequel le « converti » n’a aucun effort à faire après sa plongée dans une piscine ou toute autre manière de baptiser, c’est une doctrine d’homme. Donc, si nous en sommes rendus à ce point pour en arriver à une décision, la Bible elle-même nous donne la solution. « Que Dieu soit reconnu véritable et tout homme menteur » (Romains 3:4). Pourtant, des milliards d’humains sont présentement convaincus que le salut peut passer par un autre que Jésus. Alors, je vous suggère en toute humilité de suivre une autre petite instruction biblique qui nous dit : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:21-22).
Toutes les églises « chrétiennes » de notre époque prêchent des choses qui sont bonnes, alors il faut les retenir. Mais la Bible insiste surtout sur le fait de nous abstenir de toute apparence de mal. C’est ici le véritable travail du serviteur de Christ : pouvoir distinguer entre le bon et le mal, et seule la Parole de Dieu peut nous révéler la différence. Je me pose la question à savoir combien de personnes étudient vraiment la Bible ? Beaucoup de personnes possèdent des Bibles, et cela paraît très bien dans une bibliothèque. Certains en font la lecture à l’occasion, et régulièrement dans d’autres cas. Mais je repose ma question à savoir combien prennent le temps d’étudier fidèlement la Bible dans le but de découvrir ce que Dieu veut amoureusement nous donner comme instruction pour renouveler notre vie ? De découvrir que Son soutien est toujours là pour nous sortir de nos épreuves, de nous instruire dans le plan admirable qu’Il a préparé pour l’humanité, et finalement comment parvenir littéralement dans ce Royaume où tous Ses enfants formeront une grande famille avec Dieu ? Une famille où le Créateur de l’univers partagera Sa création entière avec nous. Quel beau sujet de méditation pour ceux qui croient vraiment dans la Parole de Dieu !
Les résurrections
Prenons maintenant la doctrine de la résurrection. Plusieurs religions prêchent qu’il n’y aura qu’une seule résurrection. D’autres prêchent deux résurrections, une pour les sauvés et une pour la destruction de tous les autres dans le feu de la géhenne. Pourtant, toutes ces dénominations prétendent utiliser la même Bible pour appuyer leurs croyances et leur prédication. Nonobstant cela, que nous déclare Dieu dans Sa Parole ? Durant tout Son ministère, Jésus a prêché que le Royaume de Dieu était proche. Même ici, la majorité des églises chrétiennes ne semblent pas avoir saisi Son message. Jésus annonçait l’établissement de Son Royaume sur cette terre, alors que toutes les religions enseignent que le chrétien ira au ciel après sa mort. Cet enseignement est en nette contradiction avec cette déclaration de Jésus dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel ». Qui a raison, Jésus ou les hommes ?
Il devient alors évident qu’il subsiste une nette contestation entre ce que Jésus a enseigné et ce que les hommes ont enseigné durant une vingtaine de siècles. Juste avant de monter au ciel, Jésus a rassuré Ses disciples qui s’inquiétaient de ce qui leur arriverait après Son départ. Alors, pour les apaiser, Jésus leur à déclaré : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place » (Jean 14:1-2). Que veut dire « la maison du Père » ? Dans la vision du ciel qu’il avait reçue de Jésus, Jean nous déclare ceci : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux » (Apocalypse 21:2-3). Dans cette seule déclaration nous voyons clairement que c’est Dieu Lui-même qui descendra sur cette terre dans cette Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem, pour habiter avec Sa Famille immortelle. Ils seront Son peuple, et Il sera leur Dieu.
Mais les religions envoient leur brebis au ciel, alors que Dieu Lui-même nous déclare que c’est Lui qui descendra du ciel pour venir vivre dans cette Ville Sainte pour administrer Son Gouvernement universel avec Sa famille. Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Il sera leur Dieu. Mais revenons à ce que Jésus a déclaré à Ses disciples, dans Jean 14:3 : « Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Encore une fois, Jésus nous dit qu’Il reviendra, alors que les pasteurs rassurent leurs brebis que l’homme peut y aller. Mais comment a-t-on pu vendre un tel mensonge à des milliards de personnes durant autant de siècles ? D’abord, en empêchant les fidèles d’étudier la Bible. Ensuite en prêchant un salut sans trop d’effort. Écoutez et observez les instructions de votre église à la lettre, et ne critiquez jamais votre pasteur, votre curé ou votre ministre, peu importe ce qu’il dira durant son sermon. Vivez votre vie au meilleur de ce que vous décidez qui est bon, et quand vous serez sur votre lit de mort, faites un acte de contrition et tout sera réglé. Si vous craignez de mourir sans avoir le temps de vous repentir, on peut, avec des dons, acheter une indulgence plénière qui efface tous les péchés, vous donnant le privilège de passez à GO, ramassez votre 200 $ et de monter directement au ciel. Mais pour faire quoi au juste ?
Revenons encore une fois à l’instruction de Jésus à Ses disciples, leur disant que dans cette Cité Sainte, il y a plusieurs demeures. À quoi au juste fait-Il allusion ? C’est quand même intéressant de noter que dans tous les pays du monde, il existe une Chambre ou Parlement où tous les élus se réunissent régulièrement pour diriger leur pays et rédiger constamment des lois appropriées à leur bien-être. Dans ces bâtiments, chaque ministre a sa demeure ou son bureau pour exécuter son ministère. Nous avons cette situation depuis des siècles et nous la trouvons tout à fait normale et équitable. Mais quand Jésus déclare qu’Il doit monter au ciel pour nous préparer un poste en tant qu’Élu dans Son gouvernement, les gens manifestent abondamment de difficulté à accepter que Dieu puisse agir ainsi dans Son Gouvernement. Le problème est évident. La Bible nous dit que Satan est « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Ayant utilisé le dessein que Dieu avait déjà établi, Satan a tout naturellement formé une contrefaçon gouvernementale pour les humains, dans laquelle la confusion organisée perdure, et perdurera jusqu’au moment où Jésus viendra détruire cette structure satanique pour établir Son Gouvernement Mondial.
Continuons maintenant où Jésus rassure Ses disciples ainsi : « Quand je serai parti, et que Je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi ». Dans Jean 14:4, Jésus ajoute : « Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin ». Le chemin, ici, n’est pas de monter au ciel, mais plutôt de savoir où Jésus S’en allait, et encore davantage, le chemin à suivre pour parvenir au Royaume qu’Il a prêché et qu’Il établira quand Il reviendra. Thomas ne semble pas comprendre entièrement. Alors, au verset 5, Thomas Lui dit : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » Au verset 6, « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi ». Je ne veux pas brusquer personne, mais si quelqu’un vous indique qu’il y a possibilité de parvenir au salut, à la vérité, et à l’immortalité par un autre chemin que JÉSUS, vérifiez leur doctrine de près avant d’accepter.
Donc, personne ne monte au ciel ! Vers la fin de la grande tribulation à venir, la Bible nous dit que sept trompettes sonneront pour annoncer sept malheurs. Regardons cependant ce qui doit arriver alors que la septième sonnera. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Il est bel et bien question ici des royaumes du monde qui seront tous soumis à un seul Royaume mondial dirigé par Christ. Le prophète Daniel fut inspiré de prédire cet événement superbe. En parlant des temps de la fin où le monde sera au bord du gouffre de l’autodestruction, Daniel nous déclare : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44).
C’est précisément à ce moment où Jésus revient qu’il y aura aussi la première résurrection, celle des Élus à qui Jésus a déclaré qu’Il allait au ciel pour leur préparer des postes de gouverne dans ce Royaume. Et quand le temps pour cela sera dévolu, Jésus reviendra afin que, là où Il sera, nous y soyons aussi. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). L’immortalité nous est confirmée ici par l’expression : « La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ». À cette déclaration, il convient d’en ajouter une autre pour nous indiquer où ce règne de mille ans aura lieu. « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Mais quel sera le sort de ceux qui sont morts depuis Adam et Ève et qui ne seront pas de cette première résurrection ? Sont-il perdus à tout jamais et destinés au feu éternel ? Beaucoup trop de ministres en sont convaincus et, par le fait même, font passer un Dieu d’amour pour un Dieu qui paraît Se réjouir à vouloir détruire Sa création.
C’est sûrement le but que Satan s’est fixé, pas le Dieu d’amour qui nous a créés à Son image et à Sa ressemblance. Allons voir ce que Dieu nous dit. « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:5). Il est explicitement question ici d’une deuxième résurrection après la période de mille ans. Qu’arrivera-t-il alors à ce moment ? Jean a vu ceci dans sa vision : « Puis, je vis un Grand Trône Blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12). Si tous ces morts sont debout devant le trône, il est tout à fait logique de conjecturer qu’ils sont revenus à la vie grâce à une résurrection. On pourrait se poser la question à savoir si cette résurrection n’est seulement que pour la destruction, comme certains pasteurs semblent le présumer, pourquoi Jésus, ce Miséricordieux par excellence, assis sur le grand trône blanc, ouvrira-t-Il le Livre de Vie s’Il n’a aucune intention d’y ajouter des noms ?
Comment Jésus, Dieu venu en chair, pourrait-Il détruire des milliards de gens qui, tout au long des siècles, n’ont eu aucune chance de savoir qui était Jésus, sans compter comment se convertir à Christ. Qui connaissait Jésus au moment du déluge ? Qui s’intéressait à Jésus dans tous les grands royaumes païens du monde alors qu’ils avaient des centaines de dieux pour les occuper ? Combien de bouddhistes, de musulmans, de communistes, et d’athées sont présentement convertis à Christ ? Sans oublier les handicapés mentaux étalés sur 6 000 ans d’histoire, les trisomiques et tous ceux qui n’avaient pas les facultés intellectuelles pour comprendre les principes du salut. Et que dire de tous les enfants morts en bas âge, en couche ou avortés ? Faudrait-il croire aux « limbes », cet endroit catholique dont la Bible ne mentionne pas un traître mot ? Penser que ces derniers puissent avoir droit au salut sans avoir connu Christ et Son sacrifice, c’est nier le fondement même de l’Évangile ! Jésus pourrait-Il détruire tous ces innocents qui ignorent toujours qu’Il est le SEUL par qui on puisse parvenir au salut ? Une telle action serait en distincte contradiction avec la déclaration que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17).
Nous voyons distinctement qu’il y a confusion totale dans l’enseignement religieux, même parmi la « chrétienté ». Satan a réussi, au fil du temps, à s’infiltrer dans toutes les organisations religieuses avec une contrefaçon bien organisée pour tenter de détruire le plan de Dieu pour l’humanité. Et il le fait par l’entremise des milliers de religions, fondées par des hommes cupides, prêts à prêcher n’importe quoi pour s’enrichir tout en profitant de chaque situation qui leur est offerte. Voici l’évaluation de Paul en parlant de ces ministres : « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18). Notez que les brebis honnêtes, les cœurs simples ne sont pas en cause ici. Ce sont plutôt les faux ministres, qui sont supposés diriger ces cœurs simples vers le Royaume, qui sont faux, car ils ne servent pas Jésus. Ils séduisent les brebis par des paroles douces et flatteuses pour servir leur propre ventre.
Jacques, dès les débuts de l’Église, à voulu éviter ce problème dans les congrégations de l’Église de Dieu. Dans son épître, Jacques déclare ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Je suggère fortement à tous les ministres qui présument avoir le droit d’enseigner ce qu’ils commandent, simplement parce qu’ils ont été ordonnés dans une dénomination quelconque, de bien garder en mémoire cette déclaration de Jacques, car, au retour de Christ, ils auront des comptes à Lui rendre. On ne joue pas avec la Parole de Dieu, car elle doit rester intacte, et ceux qui la détraquent devront s’attendre à accepter un jugement plus sévère.
En revenant aux résurrections, il y en a une autre et qui semble échapper complètement à toutes les églises, à cause de la façon qu’elle est décrite dans la Bible. Dans Apocalypse 20:13-15, nous lisons : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu ». La description de cette résurrection ressemble drôlement à la deuxième que nous venons de voir. À prime abord, on pourrait croire à une répétition des versets précédents, mais il n’en est rien. En effet, nous voyons clairement ici une autre résurrection où la mer rend tous les noyés qui s’y trouvent, la mort et l’enfer (séjour des morts) rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Mais il y a une étonnante différence entre cette résurrection et la deuxième. D’abord le Trône Blanc de la miséricorde n’y est plus, et le Livre de Vie n’est pas ouvert ni mentionné. Il devient alors évident que cette résurrection est uniquement destinée à la destruction totale des rebelles qui auront rejeté Dieu, le salut et le Saint-Esprit jusqu’à la fin.
Ils commettent ainsi ce que Jésus a révélé être le péché contre l’Esprit et que Dieu ne pourra jamais pardonner, car c’est dans la nature même de ce péché de pousser l’homme à ne jamais plus demander pardon. Dieu est Esprit (Jean 4:24), et Dieu est Saint (Lévitique 19:2). Dieu est donc le Saint-Esprit ! Si quelqu’un persiste à rejeter Dieu jusqu’à la fin de son existence, comment pourrait-il faire partie de la Famille de Dieu ? Jésus Lui-même nous décrit ceux qui feront sûrement partie de cette grande Famille Divine et immortelle. « Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie [l’immortalité], et d’entrer par les portes dans la ville [la Jérusalem céleste] ! » (Apocalypse 22:14). Ce sont les gens qui ont accepté le sacrifice de Jésus et, en acceptant Son nom comme étant le SEUL sous le ciel par lequel nous pouvons être sauvés, ont aussi persévéré dans la foi jusqu’à la fin de leur vie. À ceux-là, Dieu a donné un dépôt de Son Esprit avec une promesse future fabuleuse. La résurrection dans l’immortalité !
C’est d’ailleurs ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 1:21-22 : « Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes [dépôt] de Son Esprit ». Nous voyons que l’onction qui nous affermit en Christ vient directement du Père, qui met aussi un dépôt de Son Esprit en nous. Paul, doté de cette compréhension formidable, pouvait facilement nous déclarer ceci, dans Romains 8:11 : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous ». Donc, au risque de me répéter, si quelqu’un n’a pas le Saint-Esprit en lui, il lui est impossible de faire partie de la Famille de Dieu.
Tout dans les Saintes Écritures semble nous indiquer que, lors de la deuxième résurrection, la grande majorité des gens se convertiront à Christ, et auront par conséquent leurs noms inscrits dans le Livre de Vie qui sera ouvert pour les recevoir. Parce que Satan, qui les séduisait n’y sera plus. Pour ce qui est de ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la fin, Jésus, en parlant de l’accès à la Ville Sainte, dira simplement : « Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22:15). Nous avons ici la liste biblique de ceux qui ne seront jamais inscrits dans le Livre de Vie, ou dont le nom sera effacé du Livre de Vie pour avoir négligé, puis rejeté le dépôt de l’Esprit qui était en eux. Le sort de ces rebelles est clairement expliqué par Jésus dans Sa révélation à Jean : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Ceci sera un événement unique qui détruira, non seulement les rebelles, mais purifiera aussi la terre pour créer une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Par la suite elle sera prête à recevoir la Jérusalem céleste qui descendra du ciel et dans laquelle Dieu Lui-même viendra vivre avec Sa Famille. (Nous vous proposons de lire nos messages sur Les Résurrections pour une description détaillée de tout ce que la Bible en dit).
Voilà la doctrine divine sur le sujet des résurrections que Jean a reçue de notre Sauveur et qu’il nous décrit ainsi : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif [de la vérité], vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Ceux qui ont reçu la Parole de Dieu gratuitement doivent aussi l’enseigner gratuitement. Jésus avait donné cette instruction à Ses disciples : « Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; Ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton ; car l’ouvrier est digne de sa nourriture » (Matthieu 10:8-10).
Il est clair que celui qui vient porter l’Évangile doit se nourrir, ainsi que sa famille, et Jésus nous dit qu’un tel ouvrier est digne de sa nourriture. Mais l’Évangile n’est pas à vendre pour en devenir millionnaire, comme nous voyons malheureusement trop souvent dans les églises populaires. Ce qui devient encore plus évident chez le chrétien converti qui prend la peine de vérifier toute chose, c’est que les vraies doctrines ont été progressivement diluées. Sous le voile d’être des ministres de Christ, plusieurs ministres ont prêché leur propre interprétation des vraies doctrines en y ajoutant ou en retranchant des instructions essentielles selon leur volonté. Ensuite, ces pasteurs transmettent ces « doctrines » à ceux qui veulent bien les suivre et se laisser séduire par eux.
À ceux-là, Jésus déclare ceci, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre ». Voilà encore une fois la vraie doctrine venant directement de la bouche de Jésus. Notez que ceux qui ajoutent leurs propres doctrines par opposition à celles de Dieu risquent fortement de recevoir sur leur tête les sept dernières plaies des temps de la fin. Il serait alors souhaitable que ceux qui prêchent sur la possibilité d’aller au ciel, sur l’immortalité de l’âme ou sur un nirvana comme récompense de ceux qui, après maintes réincarnations finissent éventuellement par vivre une vie parfaite, s’informent sans tarder sur ce que Dieu voudrait qu’ils prêchent. Maintes réincarnations ? La Parole de Dieu nous dit : « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Les fausses doctrines peuvent-elles cependant être bonnes et acceptables en partie ?
Quand nous en sommes rendus ici à prendre une décision, la Parole de Dieu nous la rend facile, si du moins nous voulons agir selon Sa Parole. Paul a été inspiré d’écrire que, dans un tel cas : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Donc, toute doctrine qui ne vient pas de Dieu est une fausse doctrine. Elle vient d’un homme menteur inspiré par le père du mensonge. Aux Juifs qui narguaient Jésus continuellement, Celui-ci leur a déclaré : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Cette déclaration peut facilement s’appliquer à ceux qui se présentent comme ministres de Jésus et qui prêchent le contraire de Son Évangile.
Cette contrefaçon, inspirée par Satan, n’est vraiment pas quelque chose de nouveau. Dans les années 60, au premier siècle, Paul voyait déjà cette intrusion dans les nouvelles congrégations par des adeptes des fausses doctrines. Ces instigateurs ont sournoisement commencé par modifier ou nettement enlever certains enseignements de Jésus. Ainsi les véritables doctrines qu’ils jugeaient difficiles à observer, ou qui étaient en désaccord avec leurs enseignements pseudo-chrétiens où le paganisme se mêlait au christianisme, furent modifiées, changeant par le fait même Son Évangile. Malheureusement, plusieurs se sont laissés séduire par cette ruse de Satan. Paul n’hésite pas à attaquer le problème de front. Alors, voici sa déclaration aux chrétiens à Corinthe : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Paul avait déjà découvert dans cette congrégation une disposition à la séduction par des gens qui commençaient à prêcher autre chose que ce que Paul leur enseignait.
Alors, Paul décide immédiatement de mettre les pendules à l’heure juste en leur disant directement : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ [un apôtre qui enseigne une fausse doctrine est un faux apôtre]. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » Au début, son nom était Lucifer (porteur de lumière ou vérité). Après sa rébellion, son nom fut changé en Satan (adversaire, le prince des ténèbres, et le père du mensonge). Même si Satan fut précipité avec ses anges (devenus démons) sur la terre après sa tentative de détrôner Dieu, il continue toujours à se déguiser en ange de lumière. « Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Ils auront un compte à rendre à Jésus selon leurs œuvres.
Mais revenons au châtiment réservé à ceux qui retranchent des versets bibliques dans leur prédication, car ces versets détruiraient entièrement les fausses doctrines qu’ils véhiculent pour mieux dominer sur leurs troupeaux. Cette fraude est très sérieuse pour Dieu, qui sera encore plus sévère envers ces pasteurs qui, en pleine connaissance de la Parole de Dieu, retrancheront volontairement des instructions pour avantager leur propre cause. « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19).
Notez bien que Dieu retranchera sa part, d’abord du Livre de Vie (immortalité), et de la Sainte Cité (accès à la Famille de Dieu), ainsi que les bénédictions destinées aux Enfants de Dieu pendant l’éternité décrites dans ce livre. Donc, ces faux ministres, s’ils ne se repentent pas, risquent réellement de faire partie de la troisième résurrection, étant retranchés du Livre de Vie et l’immortalité. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Voilà le moment précis de la destruction totale de tous les rebelles, une seule et unique fois, tout en détruisant les œuvres futiles des hommes dans cette purification de la terre. Non, l’enfer tel que prêché dans la majorité des églises n’existe pas, où des gens sont balancés sans trop savoir pourquoi pour être brûlés sans se consumer.
Le pardon
La dernière doctrine que j’aimerais traiter ici, c’est la doctrine du pardon. Commençons par le commandement de Jésus sur ce sujet. Les disciples qui voyaient Jésus prier souvent, Lui demandèrent comment prier. Alors, Jésus leur donna un exemple vivant, dans Matthieu 6:9-15. Prenons cette prière étape par étape :
9 : « Vous donc [Mes disciples] priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ». Il est très important de notez que Jésus ne nous dit pas de prier pour avoir le privilège de monter au ciel. Il faut prier plutôt que Son règne vienne s’établir sur la terre, tout comme Jésus l’a prêché. Voilà la saine doctrine ! Combien d’églises lisent ceci continuellement sans jamais saisir ce que Jésus nous enseigne clairement dans ce verset ? Combien récitent cette prière instinctivement en égrenant leur chapelet sans en saisir la profondeur ?
10 : « Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Nous savons qu’au ciel, la volonté de Dieu se fait toujours, mais Sa volonté est-elle exercée sur la terre ? Chez Ses serviteurs, oui ! Pour le reste, en partie chez certains et chez les autres pas du tout, car, tout au long des siècles, Satan a continuellement fait des ravages épouvantables en voilant et en créant des contrefaçons de l’Évangile que Jésus est venu donner à Son Église. Dès le premier siècle, Paul nous déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle [Satan] a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). La séduction avait débuté dès la fondation de l’Église par les ministres de Satan, et elle se poursuit encore plus fort de nos jours. Avez-vous encore l’impression que les télévangélistes sont en train de sauver le monde entier avec leur prédication actuelle ? Retournons à la prière proposée par Jésus.
11 : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Il serait bon de méditer à savoir d’où nous vient notre nourriture quotidienne. Fait-elle partie du plan de Dieu dans le développement de Ses enfants vers Son règne à venir ou est-ce la pure coïncidence d’une évolution où tout existe sans Créateur ? Cette supercherie de la théorie de l’évolution est répandue dans le monde entier et se porte remarquablement bien. Pourtant jamais a-t-on utilisé l’expression « la vérité de l’évolution ». Voici l’ensorcellement et la séduction à son comble, où tous ses disciples fervents intellectuels sont passionnés pour une simple théorie qu’ils acceptent aveuglement comme vérité.
12 : « Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Notez qu’il y a une condition insérée ici par Jésus Lui-même. C’est bien de demander pardon à Dieu pour nos péchés, mais avons-nous le droit de refuser de pardonner à ceux qui nous ont offensés ? Dans la famille de Dieu aurons-nous le droit de nous offenser, de nous bouder, et d’entretenir de la rancœur et de l’amertume contre certains frères et certaines sœurs durant l’éternité ? Ces attitudes dominent dans le monde de Satan, mais ceux qui refuseront de les corriger ne feront jamais partie de la Famille de Dieu.
13 : « Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin [Satan]; car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » Dans ces deux versets nous voyons clairement que notre travail est de demander d’abord le pardon de nos péchés, mais avec une attitude chrétienne prédisposée à pardonner aussi à ceux qui nous ont offensés. Le pardon n’est pas une chose à sens unique. Il devient alors une interaction à double sens où tout le monde doit pardonner. Est-ce que nous vivons cela dans notre société actuelle ?
Néanmoins, Jésus met énormément d’emphase sur le pardon, car sans le pardon il sera impossible pour toute personne de faire partie du Royaume à venir, même si la personne se croit convertie. Regardons attentivement ce que notre Sauveur nous déclare, au verset 14 : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ». Ce Dieu d’amour est toujours fidèle à Lui-même.
15 : « Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres ». C’est toujours le même Dieu d’amour qui parle ici. Pouvez-vous imaginer un seul instant un Royaume éternel dans lequel tous les membres immortels passeraient l’éternité à se chamailler, se bouder, s’éviter dans l’amertume, sans jamais vouloir se réconcilier ? Ce serait impensable, car ces personnes agiraient simplement comme ils le comprenaient alors qu’ils étaient sous l’emprise de Satan et ils ne pourraient jamais y parvenir. Pourtant nous voyons des gens qui agissent selon leurs idées, insultent qui ils veulent, ne demandent pas pardon à ceux qu’ils ont blessés profondément, mais, au travers tout cela, ils sont convaincus qu’à leur mort ils iront au ciel. Cette façon de fonctionner n’existera pas dans le Royaume de Dieu. Voilà la saine doctrine.
Satan a pourtant réussi à faire croire le contraire au monde entier depuis que sa place ne fut plus trouvée dans le ciel. C’est d’ailleurs ce que Jésus, le révélateur de l’Apocalypse, nous dit : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Jésus l’identifie ici sous tous ses noms. Comment alors peut-il continuer à séduire avec autant de facilité ? La réponse est très simple. Satan a réussi, étant le prince de la puissance de l’air, à utiliser les ondes par lesquelles il peut implanter toutes sortes de pensées dans la tête des humains. La plus éminente, c’est qu’il n’existe pas. C’est ainsi qu’il peut influencer ses pasteurs à prêcher sa contrefaçon de la vérité. Donc, la fausse doctrine veut que si vous suivez les instructions de votre pasteur, peu importe ce que vous faites, vous pouvez quand même aller au ciel. Votre ministre ou curé, a donc un pouvoir absolu de négocier avec Dieu pour renverser ce que nous venons de voir plus haut au verset 15. Le confessionnal est un exemple classique de ce pouvoir absolu qui, pourtant, est tout à fait humain !
Mais comment a-t-on pu faire croire un mensonge pareil ? Simplement en introduisant un genre de salut qui plaît à la majorité des gens. Un salut facile et sans effort. Paul a vraiment été inspiré de nous annoncer ceci, dans sa lettre à Timothée. 2 Timothée 4:3-4 : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables ». La véritable doctrine demeure que dans le Royaume que Jésus viendra établir : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Donc, il faut absolument être inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. Et cette inscription ne vient pas des ministres ni des curés, mais de DIEU qui nous juge au cœur !
En conclusion, rappelons-nous toujours les paroles de Jésus qui enseignait tous ceux qui venaient vers Lui, même si certains n’acceptaient pas Ses instructions. Dans Jean 12:47, Jésus leur dit : « Et si quelqu’un entend Mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde ». Pouvez-vous trouver dans ce verset une seule indication qu’au moment où Jésus parlait, c’était pour ces gens leur seul jour de salut ? Le Sauveur Lui-même leur dit : « si quelqu’un entend Mes paroles et ne croit pas, Je ne le juge point ».
Malgré cela bon nombre de pasteurs s’accordent le pouvoir de juger et de condamner tous ceux qui ne marchent pas au pas avec leur prédication d’un salut prompt et immédiat, sinon… au feu de la géhenne ! Je me demande jusqu’à quel point ces pasteurs étudient les paroles de Jésus. Christ est venu pour semer la Bonne Nouvelle de l’établissement d’un merveilleux Royaume de paix ici-bas. Il S’est promené parmi le monde en enseignant, en soulageant et en réconfortant les opprimés, en empêchant qu’une femme soit lapidée quand elle avait été prise en adultère, et en guérissant les malades qui venaient Le voir.
Mais le but principal de Sa Mission était d’annoncer l’Évangile et de fonder Son Église, qui deviendrait Son corps et dont Il serait la tête. Après Son Ascension au ciel, pour nous préparer une place en tant qu’Élus dans Son Royaume à venir, à peine 120 personnes ont reçu le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte, et ce, après trois ans et demi d’instruction. Pourtant, Jésus a Lui-même déclaré qu’Il était venu pour sauver le monde. Cette déclaration de Jésus de sauver le monde tient-elle toujours ? Absolument, car le salut, selon la Parole de Dieu, est un processus selon lequel les Élus immortels du Royaume feront partie de la première résurrection. Les survivants de la Grande Tribulation, toujours mortels, seront enseignés par eux et formeront les nations mortelles sur lesquelles les Élus régneront pendant mille ans. À ces nations viendront s’ajouter des milliards d’individus lors de la deuxième résurrection, ce qui nous montre la logique divine dans le véritable Plan de Dieu en action. Ceux qui se convertiront seront aussi inscrits dans le Livre de Vie. « Et les nations qui auront été sauvées [et maintenant immortelles aussi], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24).
Finalement, la troisième résurrection est exclusivement réservée à la destruction totale des rebelles, toujours à l’état mortel, qui refuseront, pour toutes sortes de raisons, de se soumettre à Dieu. Ces individus n’auront aucune place dans le Royaume, car ils ne seront pas inscrits dans le Livre de Vie. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Pour eux, c’est la seconde mort de laquelle il n’y a aucune résurrection ou réincarnation possible, et où même la mort et le séjour des morts seront détruits, car dans l’immortalité la mort ne pourra plus toucher les Enfants de Dieu. Malachie nous décrit l’étang de feu ainsi : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1). Est-ce que l’expression « ni racine ni rameau » vous donne toujours l’impression que Dieu va se régaler et se réjouir à voir brûler ces damnés éternellement sans qu’ils ne se consument ?
Avez-vous déjà découvert un tel feu dans la Bible, autre que par la bouche de ces pasteurs ? Regardons le verset 3 où Dieu parle à Ses enfants : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées ». Avez-vous déjà vu de la cendre vivante ? Il faut avoir vraiment un esprit tordu pour inventer des atrocités pareilles. Et encore plus tordu pour avoir le culot de les coller à un Dieu qui nous dévoile qu’étant carrément inutiles dans Son Royaume, les méchants cesseront clairement et tout simplement d’exister. J’exhorte tous ceux qui lisent ce message de ne pas prendre pour acquis ce que je déclare. Vérifiez vous-même toutes choses comme les Béréens : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11).
Je vous exhorte à faire de même, car : « Celui [Jésus] qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et Jean de répondre] Oui, Seigneur Jésus, viens ! La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:20-21). À ceci Paul ajoute : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Que Dieu vous garde tous jusqu’à l’avènement merveilleux de Jésus.