D.515 – Des serviteurs pour Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:27-28 nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Plusieurs passages bibliques parlent d’animaux, mais aucun d’eux n’a été créé à l’image où à la ressemblance de Dieu. Pourtant, il y a bon nombre de références qui insistent sur le fait que Dieu avait pour intention que l’homme prenne charge de Sa création, tout en agissant comme serviteur de Dieu.

Notez avec quelle autorité l’homme devait dominer sur tout animal, sur les poissons, sur les oiseaux du ciel et tout animal qui se meut sur la terre. Toute autorité est déléguée par Dieu et le Créateur demeure toujours le propriétaire de Sa création. Si nous voulons comprendre la puissance déléguée à l’être humain, nous devons d’abord saisir la signification de cette autorité. Dans Psaumes 8:4-10 nous lisons : « Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

L’autorité divine est le fondement de notre propre autorité. Remarquez ce que Jésus nous dit, dans Matthieu 28:18-20 : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Et, dans Daniel 7:13-14, nous lisons : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit. »

Sa Parole demeure toujours la source de la vérité ultime. Dans Jean 14:6, Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Et, dans Jean 17:17, Jésus demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » L’homme, Son serviteur, est toujours responsable vis-à-vis de son Créateur, comme nous le déclare Esaïe 45:18-22 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! Je n’ai pas parlé en secret, ni dans quelque lieu ténébreux de la terre ; je n’ai pas dit à la postérité de Jacob : Cherchez-moi en vain. Je suis l’Éternel qui prononce ce qui est juste, et qui déclare ce qui est droit. Assemblez-vous et venez, approchez-vous ensemble, réchappés des nations ! Ils n’ont point de connaissance, ceux qui portent leur idole de bois, et qui adressent leur prière à un dieu qui ne sauve point. Annoncez-le, faites-les venir, et qu’ils consultent ensemble ! Qui a fait entendre ces choses dès l’origine, et les a déclarées dès longtemps ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? Et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Il n’y a point de Dieu juste et sauveur, que moi. Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. »

Au fur et à mesure que nous découvrons les transformations de la Terre, nous sommes supposés exercer l’autorité déléguée par Dieu de dominer ou de régner afin de remplir la planète que le Créateur a désignée : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Cela devrait se faire d’abord par la défense de l’Évangile proclamé par nul autre que Jésus-Christ, dont nous sommes les cohéritiers de la promesse.

Dans Philippiens 1:5-7, Paul nous écrit : « A cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. » N’oublions jamais que c’est par l’Évangile que nous deviendrons héritiers de Christ et de tout ce que Christ a hérité.

Écrivant d’une prison à Rome, quelques dix ans après avoir aidé à fonder l’Église à Philippe, Paul ressentait toujours ce lien avec les croyants dans la défense et la confirmation de l’Évangile qu’il les portait dans son cœur, eux tous qui partageaient avec lui la grâce qui lui était faite. Les mots clés étant « défense », apologia en grec, et « confirmation », bebaiosis en grec. Les deux mots décrivent une attitude de mission qui doit être ancrée dans l’approche de notre ministère.

Apologia, sous ses formes variées, est le plus souvent traduit par « défendre ». L’apôtre Pierre l’avait utilisé dans un passage exhortant les chrétiens de : « sanctifie[r] dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Paul a utilisé apologia dans son épître aux Philippiens lorsqu’il leur déclara : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore » (Philippiens 1:16-18).

Bebaiosis et ses termes associés nous indiquent un sens de fermeté ou ayant été confirmé. Paul encourage les Colossiens : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7). Pierre nous déclare : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation [même mot, bebaiosis] et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Par notre témoignage et notre déclaration, Paul nous confirme, dans Romains 1:15-16 : « Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » Mais cela doit être fait avec logique, afin de défendre (apologia) la vérité précieuse et garder à l’œil d’établir (bebaiosis) cette vérité dans l’esprit et dans le cœur des nouveaux convertis. L’Évangile nous déclare qui est Jésus, le Créateur, la Parole incarnée, le Roi à venir, et ce que Christ a accompli sur le Calvaire. Notre but, c’est de vivre en Christ.

Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une est sans doute celle de Ses bénédictions envers nous. Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Il y a également les promesses, même dans cette vie, pour les chrétiens dévoués au service de Dieu. « Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:8-9). La grande demande qui motive les perdus qui viennent à se convertir, c’est l’énorme espoir d’être au service de Christ. C’était le fardeau de Paul : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi » (1 Corinthiens 9:19-21).

Mais la plus grande des motivations est sûrement notre amour pour Christ. En réalité, ce n’est pas notre amour pour Lui, comme Son amour pour nous. Voici l’aspiration qui nous motive à vivre, à aimer et à témoigner pour Lui. Parce qu’Il nous a tant aimé que nous ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour Lui, qui est mort pour nous. « Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20).

« Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair », nous a déclaré Paul, dans Philippiens 1:20-24. Nous devons donc croire et mettre tout notre espoir en Dieu.

Comme à cette occasion, dans Actes 27:23-28 où Paul nous confie : « Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. Comme la quatorzième nuit était venue, et que nous étions portés çà et là dans l’Adriatique, les matelots, vers minuit, estimèrent qu’ils approchaient de quelque terre. Et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses. A quelque distance de là, ayant jeté la sonde de nouveau, ils trouvèrent quinze brasses. »

La plupart des gens croient en Dieu, ou un dieu, en quelque sorte, mais c’est une chose bien différente de croire Dieu ! Notre texte dit clairement que croire en Dieu signifie carrément croire ce que Dieu dit. « Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. Mais quand lui a-t-elle été imputée ? Est-ce lorsqu’il a été circoncis, ou lorsqu’il ne l’était pas ? Ce n’a point été après la circoncision, mais avant. Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:8-12).

Abraham : « Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:18-25).

Dieu ne nous parle pas de manière audible aujourd’hui comme Il l’a fait avec Abraham et avec Paul, mais Dieu nous parle d’une façon plus compréhensible par Sa parole écrite. Donc, nous avons encore moins d’excuses qu’eux pour ne pas croire. C’est une offense terrible contre notre Créateur que de mettre en question Sa Parole. Cela a, en effet, été le péché d’orgueil qui a conduit à la chute de Satan et à la chute d’Adam et Ève. 2 Timothée 3:16-17 nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

Alors, nous devons explicitement obéir à Sa Parole, car : « Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils » (1 Jean 5:10). Qu’en est-il des Écritures que nos scientifiques modernes déclarent fausses ? « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » nous dit Paul, dans Romains 3:3-4. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité », nous déclare Psaumes 33:4.

Jésus a-t-Il prêché la création ? La plus importante raison de croire en la création, c’est le fait que Jésus y croyait. On a enseigné à la majorité des gens, durant leurs années scolaires, que la vie, les animaux et l’homme étaient en processus de développement depuis des milliards d’années d’évolution naturelle sans l’aide d’un Être pensant, par pur hasard. Plusieurs ont même tenté de « baptiser » ce processus en l’appelant « évolution thétique », ou « création progressive », déclarant que Dieu Se serait servi de l’évolution dans Son processus de création. Par suite de cette endoctrinement, plusieurs chrétiens évangéliques ont consenti à se conformer à l’évolution mondiale, spécialement en relation avec le temps associé à l’évolutionnisme.

Un leader respecté du mouvement Intelligent Design a récemment écrit qu’il préférait croire en une jeune terre, mais que la science avait prouvé que la terre était très vieille et qu’il préférait demeurer avec la science. Un  autre leader dans le même mouvement a déclaré qu’il ne voulait même pas entendre parler d’une terre jeune, parce que cela l’empêcherait d’enseigner dans les collèges et les universités. Les deux messieurs ont mal interprété le verset où Dieu dit : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2).

Mais est-ce que la terre fut créée « informe et vide » ou si un événement majeur l’a rendue ainsi ? Or, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Notez que Dieu n’a pas créé la terre pour être déserte, informe et vide ! Dieu a formé la terre pour être habitée. Alors, qui fut responsable des ténèbres qui étaient à la surface de l’abîme ? C’est Satan et ses anges qui ont [manigancé] une rébellion pour détrôner Dieu.

Dans Esaïe 14:11-15, nous pouvons lire : « Ta magnificence est descendue au Sépulcre, avec le son de tes lyres. Tu es couché sur une couche de vers, et la corruption est ta couverture ! Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! »

« Alors, il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui », nous confie Apocalypse 12:7-9. Voici l’événement majeur qui a rendu la terre informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme.

Mais l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu a refait Sa création en sept jours en commençant par rétablir la lumière, dans Genèse 1:3-5 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour », de la recréation de la terre. La Bible explique précisément comment et quand la recréation fut faite.

Bien que certains évangélistes aient tenté de déterminer le sens des « jours » de la création, ce type de manipulation des Écritures ne fut jamais justifié, car Christ Lui-même ne les a jamais interprétés comme de grandes périodes de temps. Au contraire, Dieu a utilisé le mot yom en hébreu pour identifier ce que Dieu a créé à chaque jour de cette semaine, en indiquant qu’il y eut un soir et un matin à chaque fois. Dans l’Ancien Testament yom signifie un jour spécifique de vingt-quatre heures.

La question fut réglée encore plus fermement lorsque Dieu déclara à Son peuple, dans Exode 20:8-11 : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Le mot hébreu pour « souvenir » veut dire « marquer » ou « mettre à part ». Les Israélites n’avaient pas besoin qu’on leur rappelle quand arrivait le sabbat, parce que toutes les nations gardaient le temps en semaines depuis la création. Dans Genèse 2:1-2, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. »

Notez également les références au sabbat lorsque Dieu leur envoya la manne avant même de leur donner le commandement de l’observer. « Et il [Moïse]  leur répondit : C’est ce que l’Éternel a dit : Demain est le repos, le sabbat consacré à l’Éternel ; faites cuire ce que vous avez à cuire, et faites bouillir ce que vous avez à bouillir, et serrez tout le surplus, pour le garder jusqu’au matin. Ils le serrèrent donc jusqu’au matin, comme Moïse l’avait commandé, et il ne sentit point mauvais, et il n’y eut point de vers. Alors Moïse dit : Mangez-le aujourd’hui ; car c’est aujourd’hui le sabbat de l’Éternel ; aujourd’hui vous n’en trouverez point dans les champs. Pendant six jours vous le recueillerez, mais au septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point. Et le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en recueillir ; mais ils n’en trouvèrent point. Alors l’Éternel dit à Moïse : Jusqu’à quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ? » (Exode 16:23-28).

Mais le peuple avait besoin de se souvenir de marquer le septième jour comme le repos, le sabbat consacré à l’Éternel. Tout comme Dieu Se reposa dans la première semaine de la recréation. Le mot hébreu pour « sabbat » ne veut pas dire « samedi » pas plus que « dimanche ». Il veut simplement dire « repos » ou « intermission ». Notez aussi que l’institution du sabbat, c’est-à-dire un jour parmi les sept, mis à part comme un jour de repos, d’adoration et le souvenir du Créateur, fut créé pour l’homme et la femme. « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » nous déclare Jésus, dans Marc 2:27-28.

Le sabbat devait profiter même aux animaux utilisés par l’homme. Car, dans Exode 20:10-11, nous lisons : « Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Cette ordonnance fut le modèle observé depuis les six jours que Dieu a pris pour recréer toutes choses et le sabbat est très adéquat même aujourd’hui. Car : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10).

Si j’insiste tellement sur le jour (yom) où Dieu Se reposa, c’est pour planter un dernier clou dans le cercueil des évolutionnistes qui insistent sur une création de sept ères de temps, au lieu de sept jours. Si le sabbat a été créé pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat, comment aurait-il pu se reposer pendant une ère avant de reprendre son travail ? Vous savez comme moi que le sabbat a été fait pour l’Israël ancien et non pas pour l’Église de Christ. Paul a dit qu’il nous reste un repos de sabbat, c’est-à-dire, un repos de repos ! En fait, nous observons un sabbat spirituel sept jours sur sept. Aucune Écriture du Nouveau Testament ne nous commande d’observer le septième jour comme dans l’Ancienne Alliance. Dans Actes 15, les apôtres n’ont jamais commandé que l’on enseigne l’observance du sabbat aux Gentils convertis.

Tous les humains ont un profond besoin de se souvenir de leur Créateur et de Son œuvre de Création au moins une fois la semaine, ainsi que Son œuvre de Salut, spécialement de nos jours où ces deux œuvres complètes sont si mondialement rejetées ou ignorées. Parce que l’opinion courante est que le cosmos a évolué depuis 16 milliards d’années et la terre depuis environ 4.6 milliards d’années, avec la vie primitive depuis deux milliards d’années et la vie humaine depuis environ un million d’années. Le Seigneur Jésus, qui était là depuis le commencement, nous dit que la terre et tout ce qu’elle contient fut créée pour accommoder l’homme et la femme.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Si Dieu n’avait pas créé l’homme le sixième jour, à quoi aurait servi toute cette création ? « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Et Son Plan s’est poursuivi depuis ce moment. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:27-28).

Lors d’une autre occasion, en parlant spécifiquement d’Abel, le fils d’Adam, Jésus a déclaré, dans Luc 11:49-51 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. » Jésus dévoile ici qu’Abel fut le premier prophète, martyrisé dès la toute première génération, et non pas après un million d’années d’évolution.

Jésus a également dit que Satan, utilisant Caen pour tuer Abel : « a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Donc, il n’y a aucune spéculation évolutionnaire possible. Ainsi, tel que bibliquement cité, il n’y a nulle part la plus petite suggestion que la création de l’homme et de la femme aurait eu lieu avant les 6 000 ans que Dieu lui aurait allouée depuis la recréation de la terre, et yom veut vraiment dire une période de vingt-quatre heures, et non des ères d’évolution.

Mais que sommes-nous obligés de faire lorsque la Bible est en désaccord avec la majorité des scientifiques ? Nous devrions croire la Bible. Lorsque les enseignements des hommes sont en conflit avec la Parole de Dieu, il serait sage de croire Dieu. Il y a maintenant des milliers de nouveaux scientifiques, pleinement gradués des universités accréditées, qui sont devenus  convaincus que l’homme n’existe que depuis la récente création. Ils sont sans aucun doute en minorité, mais une minorité quand même grandissante.

Des géologues créationnistes font l’accumulation abondante de preuves d’un catastrophisme global survenu dans l’histoire de la terre. Ils affirment ainsi le compte-rendu biblique du grand Déluge pour expliquer les roches contenant des fossiles dans la croûte terrestre, au lieu d’être obligés d’inventer de longues périodes imaginaires d’évolution pour les expliquer. Ils font l’accumulation du sel dans la mer qui assumerait des ères trop brèves pour l’évolution. Ainsi, sans même consulter la Bible, ces hommes peuvent établir une période de temps logique sur la création de l’univers. Mais l’étendue des cieux ne fut-elle pas créée au deuxième jour de la recréation ?

Personne ne peut déterminer l’âge exact de la terre au moyen de la science. Mais les chrétiens ont besoin de se rappeler que de tels calculs sont fondés sur des hypothèses non prouvables et contraires à la Bible. « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:2-7).

Cette déclaration n’impressionnera probablement pas les moqueurs dans les derniers temps et ils continueront de se conduire selon leurs convoitises, mais au moins, ils n’auront pas à s’inquiéter d’un autre Déluge, comme du temps de Noé. Malheureusement, ils ne s’inquièteront pas non plus du feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Mais les convertis reviendront à leur Bible pour voir ce qu’elle nous déclare.

Aux non-croyants, Jésus déclare : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:46-49). Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises.




D.221- Obéissance à Dieu ou Apostasie

 

Par : Joseph Sakala

Dans Matthieu 16:19, Jésus a déclaré ceci à Pierre : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Pierre a donc reçu directement de Jésus les clés de la compréhension qui ouvriraient la porte au Royaume de Dieu à tous ceux qui accepteraient de devenir les disciples de Celui qui a confié ces clés à Pierre. En retour, les disciples devaient prêcher tout ce que le Christ leur avait enseigné pendant Sa mission de trois ans et demi avec eux. Juste avant de monter au ciel, cette fois, Jésus a rassemblé les disciples, qu’Il avait Lui-même choisis, afin de leur donner Ses dernières instructions. Dans Matthieu 28:19-20, Il leur dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

À partir de ce moment, en plus d’être des disciples (étudiants), ils devenaient aussi des apôtres (qui veut dire envoyés) pour porter ce message de foi aux nations. Leur travail n’était plus limité aux Juifs seulement, mais à toutes les nations. Leur instruction consistait à leur apprendre à garder tout ce que Jésus avait commandé à Ses disciples. Et ceux qui auraient le cœur disposé à accepter cette offre de Jésus, les apôtres devaient les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Et leur motivation principale se résumait dans cette déclaration de Jésus : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Ils avaient l’assurance que, non seulement eux, mais tous les autres disciples qui se convertiraient auraient Jésus avec eux jusqu’à la fin du monde.

Trop de gens ont malheureusement interprété « fin du monde » comme étant la fin de la terre, alors qu’il n’en est nullement question. La fin du monde, ici, veut simplement dire la fin de ce système ou de cette société dirigée par Satan, cet ordre mondial rempli de confusion, qui sera remplacé par un autre gouvernement mondial complètement différent. Durant Son ministère, Jésus a mis Ses disciples en garde contre les évènements qui amèneraient ce monde à sa fin. Il a parlé d’apostasie, une période où beaucoup de faux prophètes s’élèveraient pour séduire beaucoup de gens. Nous savons que ceci est arrivé dans tous les siècles depuis le début du christianisme. Mais Jésus, dans Sa prophétie, fait référence à un temps où la séduction serait si forte qu’elle pourrait même atteindre les élus « si c’était possible ». Dans Matthieu 24:24, Jésus nous prédit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. »

Paul avait même prédit que plusieurs de ceux qui entendraient l’Évangile ne pourraient pas supporter le poids de la saine doctrine. Que bon nombre se détourneraient de la vérité pour se tourner vers des fables ! Cette situation n’a pas tardé à s’installer dès les débuts de l’Église et Paul s’est vu obligé de mettre la congrégation de Thessalonique en garde contre le mystère de l’iniquité qui agissait déjà au premier siècle. Certains se sont mis à enseigner un salut passif, sans aucune nécessité de croissance spirituelle. Une fois sauvé, toujours sauvé, disaient-ils. Ces gens ont simplement utilisé les clefs que Jésus leur avait confiées pour refermer l’accès au Royaume de Dieu.

Jésus avait vécu ce même problème avec les scribes et les pharisiens durant Son propre ministère. Alors qu’Il prêchait la voie de l’amour, eux accablaient les Juifs avec de nombreuses lois qu’eux-mêmes ne mettaient pas en pratique. Alors, Jésus leur dit carrément : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez point vous-mêmes, et n’y laissez point entrer ceux qui veulent y entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières, aussi vous en recevrez une plus grande condamnation. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous » (Matthieu 23:13-15).

Ces gens prêchaient un salut fondé sur une obéissance stricte aux lois. Mais la loi permettait aussi de se venger, œil pour œil et dent pour dent. Et, au travers d’un tel enseignement, les Juifs attendaient un puissant Messie qui viendrait renverser l’empire romain. Cependant, Jésus arrive sur scène et commence à prêcher l’amour, la justice et la fidélité. Ce n’est pas du tout le genre de Messie qu’ils attendaient. Pour eux, Jésus était un trouble-fête qu’on devait absolument éliminer. Et c’est d’ailleurs ce qu’ils ont fait, et les Juifs, jusqu’à ce jour, attendent toujours le premier avènement du Messie. Mais de nos jours, qu’en est-il de Son message au sujet du Royaume ? La simple réalité d’aujourd’hui, c’est que la majorité des dénominations, dites chrétiennes, parlent de Jésus, mais ne prêchent pas le véritable message qu’Il est venu nous apporter. Ils prêchent un autre évangile.

Au lieu de croire que Jésus viendra établir le Royaume de Dieu ici bas, la grande majorité des chrétiens croient qu’après la mort on peut aller au ciel. Plusieurs parlent de l’enfer comme d’un endroit où les méchants qui sont décédés s’y trouvent déjà, en train de brûler sans se consumer. Les catholiques parlent d’un purgatoire, où ceux qui sont morts avec des péchés véniels vont brûler pendant un certain temps pour expier leurs péchés, avant de monter au ciel, la chair quelque peu roussie par le feu. Et les enfants qui n’ont jamais été baptisés s’en vont aux limbes, un endroit nébuleux que personne ne semble réellement assez qualifié pour expliquer. Pourtant, ces quatre croyances si populaires sont toutes fausses. D’abord, le mot limbes n’existe même pas dans les Saintes Écritures. C’est une invention purement humaine. Pour ce qui est du purgatoire, ce mot non plus, ni même le concept d’ailleurs, n’existent dans la Bible.

Juste la suggestion de pouvoir aller purger une peine en quelque part pour expier un seul péché est anti-biblique. « Car le salaire du péché, c’est la mort », nous indique clairement Romains 6:23. Pas la vie dans un feu éternel, mais la MORT. Le purgatoire n’a aucune utilité pour expier quoique ce soit. « Mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous déclare la deuxième partie du même verset. Cela s’appelle la grâce ! Pour ce qui est de la possibilité de monter au ciel, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Jésus est donc le seul qui soit descendu du ciel pour ensuite y remonter quand Sa mission sur terre fut accomplie. Donc, présentement, c’est seulement « le Fils de l’homme qui est dans le ciel ».

Combien de chrétiens sont prêts à croire ce que Jésus a dit ? Très peu, car la majorité est convaincue du contraire. Il y a un vieux dicton qui dit : « Répète un mensonge assez longtemps et il deviendra vérité pour ceux qui veulent y croire ». Vous croyez peut-être que je plaisante ? Allons voir un passage biblique pour prouver mon point. Dans Genèse 2:15-17, nous lisons : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras ». Voilà ce que Dieu a donné comme instruction.

Puis, Satan arrive sournoisement et dit à Ève : « Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » Dans Genèse 2:2-5, « la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Voilà l’instruction de Satan, contredisant carrément la Parole de Dieu. Donc, une des deux instructions était vérité et l’autre mensonge.

Dans Genèse 2:7, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » La version David Martin est encore plus évidente : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante. » Donc, l’homme, dans son ensemble, était une âme vivante ayant la possibilité de mourir. Satan tord la Parole de Dieu et tente de faire croire à Ève qu’au lieu d’être une âme vivante, elle avait une âme immortelle qui ne mourrait nullement. Donc, une fois de plus nous voyons deux instructions, une vérité et l’autre mensonge. À qui nos premiers parents ont-ils jugé bon d’obéir ? Nous connaissons la fin de cette triste histoire, car nos premiers parents sont morts tel que prédit par Dieu, ainsi que toute leur descendance par la suite, sauf ceux qui vivent encore présentement.

Pour ce qui est de monter au ciel, Jean nous cite les paroles mêmes de Jésus et les confirme en disant « qui est dans le ciel », puisque, vers la fin du premier siècle, au moment où Jean avait écrit son Évangile, Il était depuis plusieurs années parmi les témoins qui L’avaient vu monter au ciel. Ce que je déclare ici s’applique sûrement si « qui est dans le ciel » fut une parole de la narration de Jean. Mais le contexte semble nous montrer que Jean nous citait une parole directe de Jésus jusqu’au verset 21. Dans ce cas, ce que Jésus a déclaré était plutôt une confirmation de son unicité avec le Père. Que le Père et Jésus sont une seule et même Personne et que Dieu était donc simultanément sur terre (dans la chair) et au ciel ! Jésus, durant tout Son ministère terrestre, a déclaré plusieurs fois que le Père et Lui était UN. Mais l’essentiel de cette vérité demeure que personne n’est monté au ciel sauf Jésus !

Juste avant de quitter Ses disciples pour monter au ciel, ceux-ci voulaient savoir si l’établissement du Royaume de Dieu était pour bientôt. « Mais il [Jésus] leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux » (Actes 1:7-9).

Malgré tous les enseignements que les apôtres avaient reçus de Jésus, ils devaient sûrement se poser des questions quand ils L’ont vu soudainement disparaître dans les nuages. Alors, dans Actes 1:10-11, nous lisons : « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. » Nulle part dans la Bible vous verrez une promesse faite aux humains de pouvoir monter au ciel. Pierre a confirmé ceci quand il a déclaré ouvertement que même David, identifié dans la Bible comme un homme selon le cœur de Dieu, n’était pas monté au ciel. Dans Actes 2:29, Pierre dit : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Et, au verset 34 : « Car David n’est point monté au ciel. »

Cette déclaration historique a eu lieu le Jour de la Pentecôte. Malgré cette confirmation, ayant entendu les paroles de Pierre, un grand nombre de gens de l’assistance furent touchés de componction en leur cœur. « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples » (Actes 2:41). Pourtant, de nos jours, la grande majorité de ceux qui se déclarent chrétiens sont convaincus de pouvoir aller au ciel après la mort. Néanmoins, Jésus nous cite une prière des saints avec laquelle Il est complètement en accord. Les saints Lui déclarent : « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Le message de Jésus était pourtant simple. C’était la bonne nouvelle qui annonçait l’accès au salut à ceux qui croiraient en Jésus et accepteraient Son sacrifice comme étant le seul qui peut ouvrir la porte à ce Royaume.

C’était une proclamation prophétique de l’établissement d’un Gouvernement mondial sur toutes les nations de la terre, sous la direction de Jésus. Un Royaume qui mettrait fin à toute cette confusion si évidente sous le règne de Satan. Un Gouvernement qui apporterait enfin une paix éternelle à cette terre déchirée par les guerres. Mais Christ ne fera pas ce travail tout seul ! Pour administrer ce Gouvernement mondial, Dieu travaille depuis le début de l’humanité avec un groupe spécial de gens. « Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:4-5). À plusieurs endroits, Jésus parle d’eux comme étant les Élus de Son Royaume. Au début du verset 4, Jésus les identifie ainsi : « Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes [fausses églises] ; car ils sont vierges [spirituellement parlant]. » Notez que le mot « vierges » est au masculin, lui enlevant toute connotation sexuelle.

Mais, malgré que son temps se fasse court, Satan est présentement très actif dans ce monde. Jésus est venu prêcher l’établissement de Son Royaume, mais Il savait aussi que la majorité des gens, séduits par le « dieu de ce siècle » n’accepteraient pas Son message. Voilà pourquoi Jésus a aussi prophétisé l’apostasie chez cette majorité qui entendrait la Bonne Nouvelle. Le mot apostasie veut dire « action de s’éloigner de, défection ou désertion ». Ce mot n’est utilisé seulement que deux fois dans le Nouveau Testament, et chaque fois pour exprimer l’abandon de la saine doctrine, suite à une tiédeur spirituelle due à toutes sortes de raisons. Le diable a toujours utilisé ceux qui lui étaient bien disposés afin de refroidir les gens qui se disaient convertis mais qui, au long des années, étaient devenus tièdes devant l’enseignement de leur Sauveur. Imaginez maintenant l’ampleur de ces ravages à notre époque de l’histoire.

Il n’est pas surprenant que Paul ait été inspiré d’écrire à l’Église de la ville de Thessalonique pour la mettre en garde, car il est fort possible que cette congrégation fut déjà victime des séducteurs qui tentaient de refroidir son zèle, et ce, dès le premier siècle. Craignant de se faire prendre au piège, ces nouveaux convertis avaient demandé conseil à Paul, car ils se croyaient vraiment dans les derniers jours. Regardons maintenant ce que Paul leur répond en faisant réellement allusion aux derniers jours. « Que personne ne vous séduise en aucune manière, car il faut que la révolte [apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4).

Paul appelle cet individu « l’homme du péché, le fils de la perdition ». Cet antichrist sera dirigé par Satan lui-même. « L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles » (2 Thessaloniciens 2:9). En général, tous les humains sont impressionnés par des miracles et des prodiges sortant de l’ordinaire. Mais ces faux miracles ne devraient pas séduire les convertis. Paul ajoute un élément additionnel à cet homme de péché et qui semble échapper à plusieurs. Ce faux christ va tenter de « s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu ». Que veut nous dire Paul, spirituellement parlant ? Dans 1 Corinthiens 3:16, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » Paul nous avertit que dans un dernier effort, cet antichrist va essayer de damner les futurs élus du Royaume en tentant de les détruire par la séduction, s’il était possible. Ce sera un travail de sape qui se fera DE L’INTÉRIEUR !

C’est à ce moment que Jésus Lui-même interviendra pour l’empêcher. Voilà pourquoi Paul nous déclare : « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:17). Mais de quelle façon Jésus va-t-Il S’y prendre pour le faire ? Nous savons que cet impie paraîtra, mais « que le Seigneur [le] détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il [l’]anéantira par l’éclat de son avènement » (2 Thessaloniciens 2:8). Dans Ésaïe 14:24-25, nous lisons : « L’Éternel des armées l’a juré, disant : Certainement, la chose arrivera comme je l’ai projetée, et ce que j’ai résolu, s’accomplira : De briser Assur dans ma terre, et de le fouler aux pieds sur mes montagnes ; son joug sera ôté de dessus mon peuple, et son fardeau de dessus leurs épaules. » Un peu plus loin, Dieu nous donne plus de détails : « Car, à la voix de l’Éternel, Assur tremblera. Il le frappera de sa verge ; et partout où passera la verge que Dieu lui destine, et qu’il fera tomber sur lui, on entendra les tambourins et les harpes ; il combattra contre lui à main levée. Car dès longtemps il est réservé pour Thopheth, et Thopheth est préparé pour le roi. On a fait son bûcher, profond et large, avec du feu, du bois en abondance ; le souffle de l’Éternel, comme un torrent de soufre, va l’embraser » (Ésaïe 30:31-33).

Tout au long des siècles, beaucoup de personnes se sont imaginé que l’Évangile, prêché dans toutes les nations, allait immédiatement conquérir le monde entier. Je regrette de vous surprendre, mais l’Écriture n’a jamais enseigné cela. Non seulement la Bible nous dit que la majorité des humains n’accepteraient pas le message de salut par Jésus, mais elle nous annonce aussi qu’à la fin des temps un très grand nombre de chrétiens, sans profondeur de conviction et devenus tièdes, abandonneront la foi. Ce sont des chrétiens nominatifs seulement, peu importe la dénomination à laquelle ils adhèrent. La parabole du semeur nous indique clairement que la semence (l’Évangile) tomberait éventuellement partout. Cependant, réussirait-elle à convertir immédiatement le monde entier ?

Allons voir ce que Jésus nous a enseigné à ce sujet. Dans Matthieu 13:4-8, nous lisons : « Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. » Au verset 9, Jésus envoie une invitation toute spéciale à l’humanité entière en disant : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Mais Jésus parle en paraboles, ici, et même Ses propres disciples ne comprennent pas Ses paroles. Matthieu 13:10 : « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Verset 11 : « Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. » Nous avons ici une preuve évidente que Jésus, durant Son propre ministère, n’appelait pas tout le monde, sauf ceux qu’Il avait Lui-même choisis. À ceux-ci s’ajoutèrent d’autres personnes qui avaient aussi le cœur disposé à Son enseignement. Par contre, il est très intéressant de noter que, parmi tous les milliers de gens que Jésus a nourris spirituellement par Ses paroles, et physiquement par les miracles de multiplication de pains et de poissons, à peine 120 ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte, pour débuter son Église (Actes 1:15).

Ces pionniers avaient reçu davantage afin de continuer le travail initié par Christ. Revenons maintenant à la parabole du semeur utilisée par Jésus dans Matthieu 13:12 : « Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. » Simplement dit : Vous perdez votre temps à vouloir convertir ceux qui, pour le moment, ne veulent absolument rien savoir de Dieu. Leur cœur n’est pas disposé à cela dans ce monde dirigé par Satan. Mais ils ne sont pas pour autant perdus et condamnés au feu de la géhenne. Leur temps viendra quand Satan ne sera plus là et il sera plus facile de les instruire dans la vérité. Alors, Jésus déclare : « C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes [paraboles], parce qu’en voyant, ils ne voient point, et qu’en entendant, ils n’entendent et ne comprennent point. Ainsi s’accomplit en eux la prophétie d’Ésaïe, qui dit : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; en voyant vous verrez, et vous ne discernerez point » (Matthieu 13:13-14).

Oh, si seulement tous ces pasteurs qui nous prêchent à gorge déployée qu’aujourd’hui est le seul jour de salut pouvaient comprendre pourquoi Jésus avait prononcé ces paroles. Pourtant, au verset 15, Jésus nous explique clairement pourquoi. « Car le cœur de ce peuple est appesanti ; ils entendent dur de leurs oreilles, ils ont fermé les yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, et qu’ils n’entendent de leurs oreilles, et qu’ils ne comprennent du cœur, et qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. » Satan avait déjà tellement bien fait son travail, qu’au temps où leur Messie était parmi eux, les Juifs Lui faisaient la sourde oreille et Lui demandaient continuellement de les épater par de nombreux miracles pour qu’Il S’identifie. Ils avaient le cœur endurci à Son enseignement, ne voulant pas se convertir et refusant carrément la guérison ou le salut qu’Il leur offrait. Alors, d’autant plus à notre époque !

Mais, Se tournant vers Ses disciples, Jésus leur dit : « Mais vous êtes heureux d’avoir des yeux qui voient et des oreilles qui entendent. Car je vous dis en vérité que plusieurs prophètes et justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu ; et d’entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu » (Matthieu 13:16-17). Les disciples auxquels Jésus S’adressait ici étaient pour Lui un groupe converti et à qui Il a déclaré, au verset 18 : « Vous donc entendez la parabole du semeur. » Et, à ce petit groupe de convertis seulement, Jésus commence à expliquer la parabole, étape par étape. Verset 19 : « Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur ; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin. »

Nous voyons clairement ici que, non seulement ces gens ne comprennent pas ce qu’ils ont entendu, mais Satan vient ôter même le peu qui aurait pu s’enraciner. Pourtant, ces gens sincères entendent les instructions, mais n’en comprennent tout simplement pas la profondeur. Puisque le message ne passe pas, ces gens deviennent des proies faciles pour la séduction de Satan. C’est comme si la semence était tombée le long du chemin, devenant de la simple nourriture aux oiseaux ! Et dire que, parce que ces pauvres gens n’ont tout simplement pas compris, de nombreux pasteurs les condamnent automatiquement au feu éternel, et ce, au nom d’un Dieu d’amour ! De grâce, n’allez surtout pas proposer à ces chers ministres qu’ils pourraient être voilés en prêchant résolument de telles atrocités. Ils vous recevraient gentiment avec la brique et le fanal de leur doucereuse condescendance en vous faisant remarquer que vous n’avez rien compris de leur enseignement.

Aux versets 20 et 21, Jésus déclare : « Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt. » Ce passage définit clairement ceux qui se font évangéliser dans les grandes assemblées où il y a beaucoup de chants et de manifestations d’émotions. La personne, dans de telles circonstances, reçoit la Parole avec joie, mais notez bien que cet individu n’a pas de racine en lui-même pour agir selon la Parole. Il n’est donc pas surprenant que si cette personne est exposée à une persécution quelconque, elle choisira sûrement de sauver sa peau. Encore une fois, Jésus nous donne en exemple un individu qui peut, en apparence, paraître converti, mais ne l’est pas du tout. L’Évangile n’a pas de racines en lui, parce que le Saint-Esprit ne l’éclaire pas.

Continuons maintenant avec la troisième catégorie de gens au verset 22 : « Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse. » Jésus nous parle ici de ceux qui voudraient, en apparence, suivre Jésus, mais l’Évangile tombe dans un milieu épineux où tout semble plus important que de suivre Christ. La majorité du monde se situe ici, car ils sont tiraillés par les soucis de la vie et par la préoccupation de gagner et accumuler le plus d’argent possible dans le plus bref délai.

Le problème, ici, n’est pas le fait d’avoir des richesses, mais plutôt d’avoir le cœur mal disposé à partager avec d’autres. Ces individus sont très ambitieux, donc rarement satisfaits de ce qu’ils possèdent. Cette ambiance n’est pas propice à méditer sur la Parole de Dieu ni à partager avec d’autres. Alors, dans cette course effrénée visant à ne satisfaire que l’ego, la Parole aussi devient infructueuse. Une telle personne peut difficilement porter les fruits de l’Esprit décrits dans Galates 5:22 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Nous arrivons finalement au verset clé, où Jésus déclare : « Mais celui qui a reçu la semence dans une bonne terre, c’est celui qui entend la parole, et qui la comprend, et qui porte du fruit ; en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante, et un autre trente » (Matthieu 13:23).

Voilà ce qu’est, pour Jésus, la description d’un vrai converti faisant partie du groupe des prémices, le petit troupeau destiné à l’élection dans le Royaume, lors de la première résurrection. Jésus avait entièrement raison de dire : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22:14). À ce groupe de convertis, Jésus a déclaré : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Celui qui a reçu la semence dans une bonne terre doit aussi la propager dans le reste du champ. Dans Matthieu 13:38, Jésus nous dit : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume. » Voilà pourquoi, juste avant de monter au ciel, Jésus a dit à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Vous remarquerez que, dans la parabole du semeur, il semble que trois personnes sur quatre de ceux qui entendent la Parole finissent par la rejeter. La réalité cependant est pire, car les trois premiers groupes dont Jésus parle contiennent la majorité de l’humanité, alors que les élus sont toujours en minorité, même dans nos gouvernements du monde. Plusieurs dénominations croient faussement que Jésus avait prédit que, lors de Son second avènement, la majorité des humains seraient déjà convertis à Lui. Au contraire, Jésus a plutôt prédit qu’avant Son retour un très grand nombre de ceux qui ont entendu la Bonne Nouvelle abandonneraient la foi pour se tourner vers des fables. Comment ? Par l’apparition de faux christs et de faux prophètes qui feraient des miracles et de grands prodiges pour les séduire. Les vrais croyants devraient néanmoins posséder un sens aigu de la mise en scène de certains supposés miracles. Il serait profitable pour ceux qui se disent chrétiens, de ne pas être si attachés aux choses matérielles, et de se rappeler plutôt qu’un peu de foi seulement ne fait que nous éloigner de Dieu. Seule une foi grandissante nous ramène vers Lui. Nous vivons dans un monde où c’est l’argent qui gouverne nos vies et non la sagesse.

Alors qu’il était au temple dès le début de Son ministère, Jésus a cité cette prophétie d’Ésaïe 61:1 : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi ; car l’Éternel m’a oint, pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison. » Au moment de Son propre baptême, Jésus a été oint du Saint-Esprit et confirmé dans Son ministère, tel que prophétisé. Ce ministère en tant que Christ, le Messie, le Oint de Dieu, fut confirmé par le Père : « Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:17). Seul Dieu le Père pouvait faire cette déclaration. Donc, la Parole de Dieu, incarnée dans la personne de Jésus, était vraiment la personnification de l’amour de Dieu dans la chair.

L’apôtre Pierre confirma ceci dans Actes 10:38 quand il a dit à la famille de Corneille : « Comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; parce que Dieu était avec lui. » Jésus a dit à Ses disciples qu’en enseignant aux autres à observer tout ce qu’Il leur avait prescrit, ils feraient de grandes choses. « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père » (Jean 14:12). Un disciple de Christ est donc oint dès son baptême, tout comme Jésus le fut, pour continuer ce que Jésus avait commencé, devenant ainsi une extension de Christ. Mais si un individu, se disant ministre de Christ, commence, pour toutes sortes de motifs, à prêcher autre chose que Jésus a enseigné pour se former un troupeau, il devient un ouvrier trompeur.

J’aimerais apporter une clarification ici. À ce que je sache, personne ne connaît toute la Bible. Il est ainsi possible pour un prédicateur consciencieux et honnête de se tromper durant son sermon sans le réaliser. « Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride » (Jacques 3:2). Se tromper est donc humain, car la perfection chez l’homme n’existe pas encore ! Si, cependant, ce prédicateur est approché par un fidèle qui, Bible en main et ayant une bonne attitude, lui indique une erreur dans son message, et que ce ministre refuse de se corriger devant la congrégation, son erreur demeure alors dans l’esprit du troupeau comme étant la vérité. C’est ici que Paul nous déclare qu’un tel individu, poussé par l’orgueil et non par l’humilité, cesse de faire l’œuvre de Christ, devenant un ouvrier trompeur déguisé en ministre de Christ. Si ce séducteur ne change pas son attitude et continue à enseigner volontairement des erreurs au nom de Jésus, n’étant plus avec Christ, il devient un antichrist.

Nous avons généralement tendance à croire que la Bible nous parle d’un seul antichrist. L’apôtre Jean, dès le premier siècle, nous déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres » (1 Jean 2:18-19). Jean s’adressait ici à des disciples de Christ attachés seulement à l’enseignement de Jésus. Néanmoins, Satan avait déjà fait ses ravages dans cette Église que Jésus venait à peine de fonder, en en séduisant quelques-uns, non seulement à le croire, mais à prêcher aussi que Jésus n’était pas vraiment le Messie. De nos jours, vingt siècles plus tard, des millions de personnes ne le croient pas non plus.

Revenons cependant aux instructions de Jean aux véritables convertis. Au verset 20, Jean déclare : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. » Ensuite, Jean les rassure en disant : « Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. Que ce que vous avez entendu dès le commencement, demeure donc en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement, demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père » (vs 21-24). Donc, aux yeux de Dieu, tous ceux qui nient que Jésus est le Christ, sont pour Lui des antichrists. Il y en avait déjà au premier siècle, alors faites votre propre projection, à savoir quel nombre Satan a pu séduire jusqu’à nos jours.

Dans Matthieu 24:11, en parlant maintenant des temps de la fin, Jésus a dit : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Pour s’attirer des « convertis », ils prophétiseront ce que les gens voudront bien entendre. Par cupidité, ils se mettront à enseigner tout, sauf la saine doctrine qui deviendra trop difficile à accepter n’étant plus populaire. « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). Avec cette séduction, l’endurcissement du cœur s’installera, car chacun ne sera concentré que sur la satisfaction de soi. C’est ainsi que l’amour du plus grand nombre se refroidira car, pour eux, les fables deviendront leur réalité. Il paraît de plus en plus évident de nos jours que l’actuelle émergence des sectes et des doctrines mensongères, appuyées par une indifférence religieuse quasi généralisée dans le monde « chrétien », nous indique certainement un début de l’accomplissement de cette prophétie de Jésus. Je ne fais que juger la situation sans condamner personne. Celui qui veut prêcher la vérité, aujourd’hui, se heurte trop souvent à des portes closes.

Regardons ce qui est prêché dans ces groupes. Tout ce qui fait plaisir est devenu acceptable et correct, car si quelque chose nous donne une grande satisfaction, comment pourrait-elle être péché ? Dans ces groupes, le péché n’existe plus, étant devenu un mythe, une simple création de l’homme. Chez ceux où le péché existe encore, le problème est aboli, car ils sont sous la grâce qui couvre tout. Plus ils pèchent plus la grâce abonde, alors péchons gaiement puisque le salut est assuré. Il existe des milliers de telles religions sur l’internet. Une, en particulier, a comme doctrine principale que « Jésus est venu pour sauver les pécheurs, pas les justes ». Ils utilisent cette déclaration de Jésus pour appuyer leur doctrine : « Car le Fils de l’homme est venu pour sauver ce qui était perdu » (Matthieu 18:11). Jusqu’ici ça va, mais dans cette religion très originale et moderne, on décourage la justice et on encourage le péché, prétendant que plus on est pécheur plus on est sauvé. Belle doctrine !

Jésus avait prédit l’extraordinaire séduction par le mensonge. Satan avait déjà propagé cette erreur, dès le premier siècle, dans la congrégation à Rome, où certains « convertis » prêchaient un salut facile, prétendant qu’il était impossible de le perdre, peu importe ce qu’on faisait, et ce à cause de la grâce. Paul s’est vu obligé de les ramener à l’ordre en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4). Ces nouvelles religions modernes ne semblent pas connaître ce passage biblique.

Dire que Jésus avait prophétisé : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:5). Si, dès les débuts de l’Église, certains prêchaient des erreurs pour séduire les gens, comment encore plus à notre époque où Satan sait que son temps se fait court ! Bon nombre de télévangélistes enseignent au nom de Jésus, disant que Jésus est le Christ et, malgré tout cela, séduisent beaucoup de gens. Mais de quelle façon s’y prennent-ils ? Par les nombreux supposés miracles en pleine télévision ! Qui n’est pas impressionné par un miracle ? Toutefois, qui vérifie ces miracles à savoir s’ils sont authentiques ou non ? Le monde recherche continuellement les prodiges et les miracles. Des statues qui saignent ou pleurent des larmes de sang ont toujours attiré de nombreuses foules. Mais attendez, car cela ira en augmentant et il faudra être drôlement près de Christ pour ne pas se faire prendre dans leur piège. Parce que ces miracles auront sûrement beaucoup d’attrait auprès des pauvres gens séduits par Satan.

Mais avant la fin de ce monde actuel et de son système babylonien, Jésus a prédit spécifiquement : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Notez bien que Jésus n’a pas dit que Son Évangile serait prêché pour convertir tout le monde. Jésus Lui-même a déclaré que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Non, l’Évangile « sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra. » Si la fin n’est pas encore arrivée, est-ce possible que Jésus Se soit trompé ou que l’Évangile que Jésus a prêché ait cessé d’être prêché et remplacé par un faux évangile ? Méditez un peu là-dessus ! Mais Jésus insiste à dire que Son Évangile sera prêché par toute la terre. Cela nous amène aux dernières trois années et demie, avant Son retour dans la gloire.

Aux disciples résidents de la Palestine, Jésus a dit : « Quand donc vous verrez dans le lieu saint l’abomination de la désolation, dont le prophète Daniel a parlé (que celui qui le lit y fasse attention), alors que ceux qui seront dans la Judée s’enfuient aux montagnes ; que celui qui sera au haut de la maison ne descende point pour emporter quoi que ce soit de sa maison et que celui qui est aux champs ne retourne point en arrière pour emporter ses habits. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni en un jour de sabbat » (Matthieu 24:15-20). Ceci est arrivé en l’an 70, alors que Titus et son armée ont envahi Jérusalem, massacrant de nombreux habitants, et ont complètement détruit le temple.

Jésus avait prédit cela dans Matthieu 24:1-2. « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Plusieurs croient que la prophétie de Daniel est accomplie. Mais Jésus a déclaré quelque chose au verset 15 : « Que celui qui le lit y fasse attention ! » C’est que le massacre de Jérusalem en l’an 70 n’était que le précurseur d’un dernier massacre dans ce même territoire par les armées de l’antichrist, juste avant le retour de Jésus. Une fois de plus, Jésus S’adresse à Ses disciples et leur dit, au verset 21 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. » Jésus fait référence à la grande tribulation qui sera tellement violente : « Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (v. 22).

Il est question d’une époque de guerre mondiale « telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent… » Mais Il termine en nous rassurant « …telle qu’il n’y en aura [plus] jamais. » Pour les masses, l’Évangile de Jésus sera jugé trop exigent, mais il sera prêché quand même par Ses serviteurs comme témoignage à toutes les nations. Quand les gens lisent ces passages, ils ne réalisent pas que Jésus ne S’adressait pas aux masses, mais seulement à Ses disciples ! Les paroles de Jésus sont toutefois là pour être lues par tous, dans le but de toucher chaque humain. Il est important de comprendre cela avant de lire ce que Paul a écrit à Timothée au sujet des convertis. Faisant référence à la grande tribulation, Paul déclare : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns [des convertis) se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2).

C’est ici que la lettre de Jésus, adressée à Laodicée, prend beaucoup d’importance. Nous vivons à l’époque où il se prêche tellement de choses dans les églises qui ne sont pas prouvable par la Bible, qu’un chrétien devenu tiède, qui ne vérifie pas toute chose, peut devenir spirituellement séduit. Ces enseignants ont sûrement une certaine apparence de piété, mais qui est trop souvent reniée par leur attitude et leur comportement. Nous sommes rendus à une époque où les gens ne supportent plus la saine doctrine des Écritures, car les humains préfèrent le plaisir à Dieu. Dans une telle ambiance, il est facile de comprendre ces paroles de Paul à Timothée : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » (2 Timothée 4:1-2).

Cet enseignement s’adresse donc à tous ceux qui doivent instruire ceux qui cherchent la vérité et la raison demeure toujours la même. « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Nous vivons une époque où n’importe qui peut s’ouvrir une église, se nommer apôtre, et enregistrer son église au gouvernement afin de ne pas payer d’impôts. Ces « docteurs » en théologie sont toujours disponibles pour accommoder ceux qui veulent entendre des messages selon leurs propres désirs, ayant détourné l’oreille de la vérité. C’est dans un tel champ idéal que fleurissent les faux prophètes, car pour l’argent ils prêcheront n’importe quoi… ou presque ! Nous vivons aussi dans une période de l’histoire où tout doit se faire rapidement, sinon les gens perdent patience, se découragent et critiquent ouvertement.

Il ne doit pas être surprenant de voir que Pierre, dès le premier siècle, fut inspiré d’écrire : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Mais les gens diront : « Voyons, nous n’en sommes pas rendus là, quand même ! » Ah non ? Faites votre propre sondage au hasard auprès de plusieurs personnes et demandez-leur s’ils croient vraiment que Jésus viendra établir le Royaume de Dieu sur cette terre ! Quelle sera, selon vous, la réaction de la majorité ? Ils vous diront fort probablement ceci : « Arrêtez-moi ça ! Depuis Adam et Ève que l’on prêche ces histoires et rien ne change, c’est toujours pareil ! »

Jude, un des frères de Jésus nous dit : « Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies » (Jude 1:17-18). Convoitise impie veut dire qu’ils vont s’enrichir tout en méprisant la Parole de Dieu. Au verset 19, Jude nous dit : « Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes [de Dieu], gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit. » Ce sont ceux qui s’infiltrent parmi des convertis pour semer la division et la discorde. Alors, quelle conclusion peut-on tirer de tout ce que nous venons de voir ? Simplement qu’on ne peut plus déclarer que Jésus ne revient pas maintenant parce que le monde n’est pas assez christianisé.

Le monde croit faussement que, parce que Jésus avait dit d’aller faire des disciples dans toutes les nations, qu’Il tarde à revenir jusqu’au moment où la terre entière sera convertie. Ceux qui adhèrent à cette doctrine prêchent aussi qu’aujourd’hui est le seul jour de salut. Hier, ils disaient la même chose et demain ils le prêcheront aussi. Si vous croyez cela, alors Jésus ne reviendra jamais ! Pourquoi ? La population de la terre augmente et l’amour du plus grand nombre se refroidit. Alors, nous nous dirigeons vers deux extrêmes où la population augmente pendant que les vraies conversions diminuent. Christ ne tarde pas à revenir parce que le monde n’est pas assez converti, mais plutôt parce que le monde n’est pas assez incrédule et méchant ! J’espère que cette déclaration ne vous scandalise pas. Sachez que les chrétiens sceptiques sont souvent les plus consciencieux.

Néanmoins, les prophéties de Dieu vont s’accomplir telles qu’annoncées ! Regardons ce que Dieu a conservé pour nous dans Sa Parole. Pour sauver l’humanité au temps de Noé, Dieu envoya le déluge. À quel moment ? Quand la méchanceté du monde était à son comble ! Dans Genèse 6:5, nous lisons : « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. » Si Dieu avait tardé un peu plus, aucun de ces habitants n’aurait pu être sauvé plus tard. Il a détruit Sodome et Gomorrhe parce qu’Il ne pouvait pas trouver dix personnes justes dans ces deux villes. Genèse 18:32 : « Et Abraham dit : Je prie le Seigneur de ne pas s’irriter, et je parlerai, seulement cette fois. Peut-être s’y en trouvera-t-il dix ? Et Dieu dit : Je ne la détruirai point, pour l’amour de ces dix. »

Mais, parce que la méchanceté était à son comble, Dieu a détruit ces deux villes afin de sauver les habitants dans une résurrection future où les conditions leurs seront propices pour être bien enseignés. Ça, c’est de l’amour divin véritable ! Je ne sais pas à quel moment Dieu jugera que la méchanceté sur cette terre sera encore une fois à son comble. Néanmoins, c’est sûrement à ce moment précis que Dieu permettra le déclenchement des catastrophes prophétisées par les sept trompettes ainsi que les sept derniers fléaux de la dernière trompette. C’est alors que Jésus viendra établir Son Gouvernement Mondial, car il sera grand temps qu’Il vienne. Jésus Lui-même a prophétisé : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22).

Nous vivons à l’époque où tout semble être en place pour déclencher la dernière folie humaine de domination sur la terre. L’arsenal nucléaire est sûrement adéquat et plus que prêt à être utilisé. Alors, pourquoi, dans Matthieu 28:19-20, Jésus a-t-Il dit aux disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » ? Sachez, chers amis, que ceci n’était pas un commandement visant à convertir le monde entier ! Si telle était Son instruction, il devient donc évident que Ses disciples ont raté lamentablement leur mission, car la majorité des humains d’aujourd’hui n’acceptent même pas la divinité de Jésus. Il s’agissait plutôt d’un commandement d’aller porter l’Évangile dans toutes les nations pour former des disciples pour Christ parmi elles. Il est question des prémices de la première résurrection, ceux qui seront les élus de Son gouvernement, et qui enseigneront les nations qu’ils dirigeront. « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10).

Donc, pendant que le chrétien reçoit ses instructions dans les différentes assemblées ou directement dans les Saintes Écritures, chacun se doit de poursuivre son évangélisation personnelle dans son entourage selon les dons qu’il a reçus lors de sa conversion. Le chrétien est alors le spectateur de l’œuvre que Dieu accomplit au travers de sa personne. Comme Dieu est spécial ! Le chrétien devient donc le témoin du témoignage que Dieu fait au travers de lui, sachant pertinemment que c’est Lui qui fait le témoignage. Si ce travail se fait selon la volonté de Christ, le processus produit un double miracle. Le premier, c’est que le chrétien devient vraiment une lumière qui pourrait attirer un autre disciple à Jésus. Mais cela doit toujours se faire avec beaucoup de gentillesse, car le sourire franc est la langue universelle de la bonté.

Le deuxième, c’est que pendant que le chrétien poursuit sa mission, le Saint-Esprit développe en lui le caractère de Christ et la nature même de Dieu. Et Jésus nous dit que durant cette transformation spirituelle : « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Alors, ceci n’est pas le seul jour de salut. « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu [l’Église] » (1 Pierre 4:17). Les prémices sont, en effet, jugées maintenant, mais la grande majorité des gens qui formeront les nations seront jugés plus tard. Les prémices formeront l’élection tandis que les autres formeront les nations qui seront dirigés par les élus. Voici par contre ce que les prémices ont dû endurer tout au long des siècles. D’abord, ils furent perpétuellement persécutés. « D’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : Ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (Eux dont le monde n’était pas digne;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre » (Hébreux 11:36-38). Mais pour quelle raison ? « D’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection » (v. 35). La première, celle qui formera les Élus éternels du Royaume. [Réf. : Documents sur les Résurrections.]

Les apostasies existent depuis très longtemps. D’abord, il y a eu celle des anges sous l’autorité de Lucifer suite à sa rébellion. Devenu Satan, il avait orchestré son coup d’état contre le trône de Dieu, tel que décrit dans Ésaïe 14:12-14. Voulant être semblable à Dieu, il est allé s’attaquer au Très Haut dans le but de Le détrôner afin de dominer sur l’univers entier. Avez-vous déjà remarqué que cette attitude semble envahir aussi chaque dictateur humain ? Suite à cette rébellion, Jude nous dit : « Dieu retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Séduits par Satan, ils ont abandonné leur propre demeure, que Dieu leur avait confiée sur cette terre. Présentement, quoique très actifs, ils fonctionnent dans un état de restriction, enchaînés dans la noirceur spirituelle, en attendant leur jugement final.

Plus tard, nous voyons l’intervention divine dans le comportement des humains à Babel décrite dans Genèse 11:1-9. Imaginez la situation, où tout le monde parle une seule langue, et on décide d’unifier toute cette connaissance en vue d’une progression accentuée de la technologie. Leur premier projet fut de bâtir une tour avec une porte qui leur donnerait accès au ciel. Intéressant ! Exactement la même tactique, quoique à un niveau légèrement différent de celui des anges déchus séduits par Satan. Pour régler cette apostasie, nous lisons : « Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:6-9). Montrez ce passage à ceux qui croient que ce sont les humains qui ont inventé les langues !

Beaucoup plus tard, nous voyons l’apostasie des enfants de la nation d’Israël qui ne veulent plus obéir à Dieu. Ils poussent leur arrogance au point de se tourner ouvertement vers les dieux païens. Ils voulaient simplement être comme tout le monde ! Or, Dieu plaide avec eux : « Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant » (Ésaïe 1:4-5). Dieu leur rappelle que la tête entière (les gouvernants) était malade. Il n’y avait plus de bonnes mœurs, plus d’honnêteté morale. Et nous lisons au verset 6 : « De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile. » La société entière était pourrie. Cela vous fait-il penser à notre société actuelle ?

Dans le livre de Jérémie, Dieu S’adresse ainsi à Sa nation d’Israël : « Y a-t-il une nation qui ait changé ses dieux ? Et pourtant ce ne sont pas des dieux. Et mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n’est d’aucun profit ! » (Jérémie 2:11). Les païens ne font pas cela, ils gardent précieusement leurs dieux qui, pourtant, ne peuvent leur offrir aucun secours. Au verset 13, Dieu leur reproche : « Car mon peuple a fait doublement mal : ils m’ont abandonné, moi qui suis la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent point l’eau. » Puisqu’ils étaient si bien avec ces nouveaux dieux, l’Éternel Dieu a permis qu’ils soient emmenés captifs, afin de savourer pleinement les bienfaits de ces chers dieux païens.

La dernière apostasie viendra achever cette longue liste de défections au cours des siècles précédents de l’histoire. Selon la prophétie, elle sera à son comble lors de l’apparition de l’antichrist des temps de la fin. Tout comme les renégats du passé, la fausse religion finale détournera les masses de la vérité pour s’attacher à l’antichrist. Mais qu’est-ce que cette fausse religion ? N’allez surtout pas croire qu’il s’agit seulement d’une seule. Dans toutes les dénominations religieuses populaires, la prédication a toujours été : « Si vous ne faites pas partie de notre église, vous faites partie d’une fausse église ». Comment reconnaître la bonne, alors ? C’est celle qui, comme celle les apôtres, ne permet aucun enseignement qui dévierait de celui de Christ. Puisque de nos jours nous avons le privilège d’avoir les instructions de Jésus conservées dans la Sainte Bible, à nous alors de vérifier toute chose avec la Bible en main, à savoir si c’est la vérité de Dieu qui est prêchée ou celle d’un homme.

Si c’est prouvable par la Bible, tant mieux. Si non : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Donc, Paul nous déclare que celui qui ne prêche que ce qui peut se prouver par la Bible est « trouvé juste dans ses paroles » à cause de la Parole de Dieu. Jésus a souvent utilisé l’expression : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 3:6). Il y a deux sortes d’esprits, l’Esprit de Dieu et l’esprit de Satan. Le premier agit dans les enfants du Royaume et l’autre dans les fils de la rébellion. C’est une preuve définitive qu’il faut absolument : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:21-22), si nous voulons vraiment résister à la séduction de l’adversaire.

Il existe présentement un grand mouvement œcuménique promouvant, au nom de l’amour, le rassemblement au bercail de toutes les églises chrétiennes qui, au fil des siècles, se sont détachées de l’église catholique. Cette approche soi-disant fondée sur l’amour se traduit de plus en plus par la tendance à utiliser l’argument subtil suivant dans la prédication populaire : « Par amour pour tous nos frères et sœurs, est-ce péché d’écouter ce qui se prêche ailleurs, même si ce n’est pas entièrement biblique ? » À cette question, on pourrait répondre : « Est-il utile pour un chrétien, dans son cheminement vers le Royaume, de laisser quelqu’un polluer son esprit, en se laissant séduire par des erreurs ? » La décision est pourtant simple. On est avec Dieu, accroché à Sa Parole, ou on peut repousser Sa Parole, pour s’accrocher à tout le reste. Dieu nous a créés libre de choisir, et c’est là-dessus que l’antichrist des temps de la fin va miser pour promouvoir ses doctrines. À cause de son charisme, cet abominable personnage sera adoré par la majorité de l’humanité qui sera en rébellion contre Dieu.

Un homme ne pourrait jamais réussir une chose pareille par ses propres moyens. Une telle aberration ne peut avoir qu’une seule explication. Dans Apocalypse 13:2, Dieu nous révèle que : « Le dragon [Satan lui-même] lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. » Cet homme sera littéralement possédé par Satan et jouira d’une puissance épouvantable, accompagné d’une protection et d’une autorité absolue. Paul aussi nous confère que : « L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:9-10). Mais comment pourra-t-il réussir un tel tour de force ? D’abord, pour bien nous mettre dans l’ambiance, sachez qu’au long de l’histoire tous les dictateurs, grands et petits, se sont toujours entourés d’astrologues ou de sorciers pour les conseiller. C’est d’ailleurs particulièrement vrai et reconnu aujourd’hui où des présidents et chefs d’états et de gouvernements n’osent prendre aucune décision sans avoir préalablement consulté leurs astrologues préférés !

Dans les derniers temps, ce dernier dictateur militaire, que Dieu appelle la Bête, sera aussi appuyé par un sorcier conseiller que Dieu appelle le faux prophète. Rappelons-nous également que nous serons rendus à une époque où la méchanceté sera une fois de plus à son comble. Paul nous le décrit ainsi dans sa lettre à Timothée : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5).

Donc, le champ de travail de cet impie sera déjà préparé pour lui. « C’est pourquoi Dieu leur enverra [aussi] un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés » (2 Thessaloniciens 2:11-12). Pour en finir au plus vite, Dieu permettra que les esprits des gens rebelles soient brouillés au point de croire les mensonges de ce faux christ, à qui la bête militaire accordera beaucoup de pouvoir pour accomplir son œuvre. « Elle exerçait toute la puissance de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie. Et elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes » (Apocalypse 13:12-13). Qui ne sera pas impressionné par de tels prodiges ?

En temps de crise, le monde exige des solutions et non des comités d’études. M. Henri Spaak, qui fut le père du marché commun européen et secrétaire général de l’OTAN (de 1957 à 1961), a déclaré ceci dans un de ses discours : « Nous ne voulons pas d’un autre comité, nous en avons déjà trop maintenant. Ce que nous voulons, c’est un homme d’une telle stature qu’il soit capable de rallier l’allégeance de paix et de politique pour nous tirer du marasme économique dans lequel nous nous enfonçons. Envoyez-nous un tel homme, et qu’il soit Dieu ou démon, nous l’accueillerons ». Cette déclaration nous donne une assez bonne idée du genre de leader que nous verrons paraître un jour, ainsi que les décisions drastiques qui se prendront sûrement. Quand l’Europe sera rendue au bord d’une crise économique pire que le « krach » de 1929, pour sortir l’Union européenne de cette crise future, ils se donneront un surhomme d’une intelligence luciférienne, mais sans cœur.

N’oublions surtout pas que ce sera une époque de tribulation, portant menace d’une guerre mondiale et où des armes nucléaires et biologiques seront disponibles à des fanatiques sans scrupules. Un temps de panique où on aura absolument besoin de se rallier autour d’un chef pourvu de solutions. Il sera beau parleur, plein de charisme et de charme naturel. Il fera une alliance spéciale avec les dix plus puissants parmi les 25 pays actuels de l’union européenne, qui lui lègueront leur pouvoir pendant une courte période de temps. « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17:12-13). Ils seront sur la même longueur d’onde que ce dictateur militaire, car ils auront « un même dessein » que lui : le Nouvel Ordre Mondial, dirigé par des hommes.

Chose curieuse, cependant, ces chefs ne réaliseront même pas qui leur mettra dans le cœur de suivre l’antichrist aveuglement. « Car Dieu leur a mis au cœur d’exécuter son dessein, et d’avoir un même dessein, et de donner le royaume à la bête, [et notez bien maintenant pour quelle raison] jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies » (Apocalypse 17:17). Quand Dieu fait une prophétie, elle s’accomplira à coup sûr, car Dieu est toujours en charge ! L’avènement de Jésus sera proche, et les évènements se précipiteront en s’accélérant. Heureusement que le règne de la bête sera de courte durée. La catastrophe mondiale sera néanmoins si intense et dévastatrice que, si Jésus tardait un peu plus, la destruction nucléaire et bactériologique pourrait effacer la race humaine de cette terre. Jamais dans toute l’histoire du monde une telle astuce était possible. À notre époque, toutefois, la réponse est oui, et plusieurs fois oui !

Heureusement, dans Apocalypse 19:11, nous voyons Christ paraître avec Ses anges pour mettre fin soudainement à ce chaos mondial épouvantable. Les armées rassemblées près de Jérusalem seront convaincues que des extra-terrestres viennent attaquer la terre. Ce sera sûrement un extra-terrestre tout à fait spécial. Apocalypse 19:13 nous le décrit ainsi : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Il portera un autre nom aussi afin qu’il n’y ait aucun doute sur  l’identité de son projet : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (v. 19). Il S’en vient pour établir Son Nouvel Ordre Mondial à Lui. Mais Il aura un dernier petit problème à régler avant d’établir Son gouvernement.

Il devra abolir la possibilité de toute guerre future. Dans Apocalypse 19:19-20, nous lisons : « Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Envisagez un instant cet événement qui n’est pas encore arrivé jusqu’à ce jour, mais qui a pourtant été décrit par le prophète Daniel, plus de 500 années avant la naissance de Jésus. Lisez vous-même les accomplissements historiques, à partir de Daniel 7:15 jusqu’au verset 25, qui nous amèneront au moment crucial de l’avènement de Jésus et la destruction du règne de l’antichrist.

Dans Daniel 7:26 nous lisons : « Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin. » Qu’arrivera-t-il, par contre, aux armées assemblées pour faire la guerre à Jésus ? Apocalypse 19:21 : « Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. » Que veut dire l’expression : « le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval » ? Dieu Lui-même nous décrit ce qui se passera, dans Zacharie 14:12 : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. »

Dieu nous dit clairement que ces armées pourriront sur place « et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. » Et le Nouvel Ordre Mondial que les grands de ce monde préparent, que lui arrivera-t-il ? Daniel 7:27 : « Et le règne, et la domination et la grandeur des royaumes qui sont sous tous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Souverain. Son royaume est un royaume éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront. » Fini le système babylonien des hommes ! Fini aussi les élections aux quatre années ! Ce sont les véritables serviteurs de Christ qui formeront ce corps des futurs élus éternels du Royaume de Dieu. Le but du chrétien, en attendant ce merveilleux jour, est de persévérer dans cette connaissance, surtout quand nous constatons ce que la politique mondiale nous prépare présentement.

Dans Matthieu 28:20, Jésus nous dit clairement de prêcher aux autres tout ce qu’Il nous a enseigné : « …leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Si nous faisons cela avec ceux qui ont le cœur disposé à écouter l’Évangile, cette attitude nous gardera près de Jésus, tout en formant en nous Son caractère divin. Donc, si Jésus est avec nous tous les jours, il ne sera pas possible pour nous de faire partie de cette dernière grande apostasie. La sagesse de Dieu nous fera comprendre que ce qui paraîtra normal au monde ne le sera pas du tout. Comme au temps de Noé, les gens se marieront, donneront leurs enfants en mariage, mangeront, s’amuseront et travailleront sans se douter de rien. Tout sera normal pour eux, mais qu’en est-il pour le chrétien ?

Si vous entendiez parler aux nouvelles qu’il y ait eu des apparitions de la sainte vierge en quelque part, iriez-vous vérifier la véracité de ces visions ? Plusieurs groupes diraient non, car ils n’adorent pas la vierge Marie. Et si c’était une apparition de Jésus ? Cela serait-il différent au point qu’il vaudrait la peine de vous déplacer pour vérifier, car on ne sait jamais ! Pourtant, Jésus nous dit que si nous faisons cela nous serons séduits, car c’est ainsi que la séduction commence, par des choses simples et en apparence inoffensive. Allons-nous croire Jésus quand Il dit, dans Matthieu 24:23 : « Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici ou Il est là ; ne le croyez point. » Mais pour quelle raison ? Verset 24 : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. »

Jésus a dit cela parce que le vrai chrétien devrait toujours avoir à l’esprit ce qu’Il nous déclare aux versets 25 à 26 : « Voilà, je vous l’ai prédit. Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. » Très simple comme instruction, mais obéir à Jésus dans cette petite instruction devient pour Lui la preuve évidente que nous sommes Ses disciples en phase préparatoire pour régner avec Lui un jour. Jésus Lui-même nous dit ceci, dans Luc 16:10 : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. » La Bible nous indique exactement la façon par laquelle Christ reviendra : « Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme » (v. 27). Divinement spectaculaire et parfaitement grandiose !

Les faux prophètes seront sûrement sur place, mais quelle sorte de Christ vont-ils prêcher ? Sachez que Satan aussi peut faire de grands signes et des prodiges. Jésus nous met en garde, car certains croient que le fait de se déclarer chrétien rendra la séduction impossible. Afin de ne pas être séduits, nous devons écouter Jésus, car « Voilà, Il nous l’a prédit » ! Ce sont les curieux qui pensent qu’il n’y a rien là qui tomberont dans le piège. Le grand problème de nos jours, c’est que depuis les vingt siècles de l’Église, Satan a réussi à faire ses ravages dans toutes les dénominations chrétiennes incitant les frères et sœurs à contester entre eux et avec ceux qui sont partis dans d’autres congrégations. Ces gens n’ont qu’une apparence de piété seulement.

Le serviteur de Dieu ne doit pas agir ainsi. Voici l’instruction de Paul dans 2 Timothée 2:24-26 : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. » Le prophète Daniel appelle ce processus d’obéissance dans les petites choses un « processus de purification » qui va séparer les justes de ceux qui vont apostasier Christ.

En parlant de la Grande Tribulation, Daniel 12:10 nous dit : « Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés, mais les méchants agiront avec méchanceté, et aucun des méchants ne comprendra, mais les intelligents comprendront. » Cependant, parce qu’ils auront compris, ils feront le bien en enseignant la justice tout en faisant eux-mêmes ce qui est juste. Ceci sera complètement l’opposé de ceux qui seront séduits, car l’intelligence divine augmentera notre connaissance. Voici ce qui se produira comme résultat final chez les enfants de Dieu : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3).

Jean ajoute ceci à cette belle promesse : « Et la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle. Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent. Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:25-29).

Salomon fut inspiré d’écrire ceci, dans Ecclésiastes 3:10-11 : « J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux hommes pour s’y exercer. Il a fait toute chose belle en son temps ; même Il a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusque à la fin, l’œuvre que Dieu fait. » De ce fait, Dieu a placé le goût de l’immortalité dans le cœur de l’homme sans qu’il puisse en comprendre le pourquoi. Pas comme un fait accompli, toutefois, au travers d’une supposée âme immortelle, mais plutôt comme le but ultime vers lequel les humains devraient diriger leur vie pour en recevoir la récompense comme un don gratuit de Dieu. Voilà ce qui nous attend, grâce à notre obéissance à Christ.