D’autres mythes (de la CIA) concernant l’Ukraine

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Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

21 avril 2022

Nous pourrions appeler le conflit en Ukraine Covid-22, parce que les mêmes propagandistes qui ont créé la fausse narration Covid-19 créent maintenant la fausse narration Ukraine.

Je m’en vais directement à l’excellent traité de Lew Rockwell :

Tout Américain raisonnable convient que nous ne devrions pas nous impliquer dans la guerre Russe-Ukraine. Les bellicistes néoconservateurs, avec un Joe Biden sans cervelle comme figure de proue, veulent détruire la Russie, et ils sont prêts à risquer une guerre nucléaire pour ce faire. Mais cela n’annule pas ce que je viens de dire. Ces monstres sont tout sauf raisonnables. Mais, parlant de monstres, cela nous amène à une autre question. Tout le monde connaît la position de John Quincy Adams : « L’Amérique ne va pas à l’étranger à la recherche de monstres à détruire. » Est-ce la raison pour laquelle nous devrions nous tenir loin de la guerre en Ukraine ? Poutine est-il un monstre n’amenant que la mort et la destruction à un peuple innocent, ou quelqu’un dont nous devons ignorer les actions parce qu’il est trop dangereux d’agir contre lui ? Les gens qui disent cela ignorent ce qui arrive. Poutine est un homme d’état raisonnable, aux intérêts de sécurité légitimes, et le prétendu héro Zelensky est un personnage douteux.

Pourquoi les gens pensent-ils autrement ? Une des raisons, c’est les accusations d’atrocité attribuées aux Russes à Bucha. Ces accusations ne sont que cela, des « accusations ». Les fausses déclarations d’atrocité sont souvent la façon prise pour enflammer les gens dans le but qu’ils soutiennent la guerre, et les accusations de Bucha en sont le dernier exemple. Christopher Roche, qui n’est pas pro-Poutine, explique pourquoi nous ne devrions pas nous laisser avoir par cela : « Les reportages et les photographies montrant un apparent massacre à Bucha, en Ukraine, sont vraiment terribles. Ils nous rappellent les atrocités utilisées pour galvaniser l’opinion occidentale durant les Guerre yougoslaves des années 1990, quand le massacre de Srebrenica et le siège de Sarajevo furent imprégnés dans la conscience occidentale. »

Évidemment, les photos ne racontent pas toujours toute l’histoire. Par exemple, pour déterminer si un crime de guerre a eu lieu, nous devons savoir qui a exécuté la tuerie, pourquoi et comment. Après tout, les États-Unis ont tué de nombreux milliers d’Irakiens et d’Afghans, souvent par accident, au cours de ces guerres. Peu de gens, aux États-Unis ou en Europe, appelleraient ces actions des crimes de guerre. Tout est devenu apparent après que les États-Unis se disculpèrent d’avoir annihilé une famille afghane par une frappe de missile durant le retrait des forces américaines l’été dernier. Oups.

Si des civils ont été tirés et tués à dessein à Bucha, c’est sans aucun doute un crime de guerre et une chose horrible. Mais il y a de bonnes raisons de croire que le soi-disant Massacre de Bucha ne fut pas le fait des Forces russes, mais plutôt des Ukrainiens – soit la milice locale, soit le SBU, ou encore une combinaison des deux – comme faisant partie des représailles brutales contre les « saboteurs » et les « collaborateurs russes ».

Premièrement, cela s’accorde avec le modèle des Forces ukrainiennes qui violent les règles de la guerre, comme le prouvent de nombreuses vidéos montrant les fusillades de prisonniers, la torture de civils et autres choses du même genre. Contrairement aux photos figées de Bucha, les vidéos montrent le déroulement des actions elles-mêmes, comme d’ailleurs les auteurs, ce qu’a même reconnu récemment le New York Times.

Deuxièmement, le Président ukrainien Voldomir Zelenskyy a donné un grand nombre de discours appelant à la punition des « saboteurs » et des « traîtres » en disant que la guerre se terminera finalement par la « dé-russification » de l’Ukraine. Ce sont des paroles dures qui tendent clairement à enflammer et à encourager les éléments les plus extrêmes.

Troisièmement, l’atmosphère en Ukraine est mûre pour les crimes de guerre. Alors que les supporteurs du Deuxième Amendement américain étaient naturellement encouragés par le cadeau d’armes du gouvernement ukrainien, certaines de ces armes finirent entre les mains de criminels et de personnages indisciplinés. Ce n’était pas par mégarde ; l’Ukraine a délibérément libéré des prisonniers avec expérience de combat afin de leur permettre de se battre. On ne peut attendre des membres de ce groupe qu’ils deviennent de scrupuleux adhérents aux lois de la guerre.

Il y a également beaucoup de récits documentés au sujet d’Ukrainiens se tuant les uns les autres par paranoïa à cause des espions et des saboteurs. Il est assez facile de voir pourquoi. Il y a un cheveu de différence entre les Ukrainiens et les Russes et un grand nombre dans l’Est ne parlent que le russe, ont soutenu les Russes, ou à tout le moins n’ont qu’une attitude peu enthousiaste envers le régime ukrainien. Cela attise la possibilité de violence intestine, ce qui sera rationalisé après coup comme le nettoyage de traîtres et de membres de la cinquième colonne.

Quatrièmement, le moment de la sortie des rapports a créé des doutes réels à savoir si les Russes avaient perpétré le Massacre de Bucha. Il est largement reconnu que les Forces russes ont quitté Bucha le 30 mars. Ensuite, le maire de Bucha a joyeusement annoncé leur retrait le 31 mars, sans aucune mention de massacres, de cadavres dans les rues et autres crimes de guerre. Finalement, le SBU ukrainien dit qu’il avait emménagé à Bucha le 2 avril afin de diriger une opération de « nettoyage » contre les saboteurs et les traîtres.

Les photos de cadavres ne sont apparues que le 2 avril et puis Zelenskyy s’est présenté afin de faire la tournée avec les journalistes internationaux. Reuters et le New York Times ont aussi posté des images satellites Maxar montrant apparemment des corps dans les rues, plus tôt, le 19 mars, Ce n’est pas aussi convaincant que ce pourrait l’être ; des cadavres laissés dehors pendant deux semaines ne seraient pas dans la condition de ceux montrés dans les photos du 2 avril, mais ils seraient plutôt décomposés de manière significative. S’il y avait eu des cadavres dans les rues plus tôt en mars – que ce soit des combattants ou des civils – ce serait des gens différents que les civils décédés et montrés le 2 avril.

Au lieu de cela, il est question de savoir si les récits d’atrocités conduiront à l’implication des États-Unis dans une autre guerre qui ne fait rien pour mettre de l’avant les intérêts nationaux américains. Que ce soit le Viol de la Belgique allégué dans la Première Guerre Mondiale, le génocide au Kosovo, ou les soldats irakiens « enlevant des bébés des incubateurs » au Koweït, les horribles et faux récits d’atrocité ont été utilisé auparavant pour encourager l’implication occidentale dans des guerres inutiles. Quant aux enquêtes criminelles ordinaires, il vaut toujours la peine de se demander si la source a motif de mentir à propos de la culpabilité.

La Russie a demandé une enquête indépendante sur ces événements par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, mais la présidence actuelle, le Royaume-Uni, a apparemment refusé de convoquer le Conseil. Pourquoi ? Une enquête indépendante n’aurait-elle pas été le meilleur moyen de déterminer ce qui s’est passé ? Bien sûr, ici, la vérité est secondaire, et ni l’Ukraine ni l’Occident n’auraient d’intérêt à découvrir l’étendue des crimes de guerre ukrainiens. À la place, les États-Unis et l’Union européenne se consacrent à prolonger la guerre afin d’affaiblir et de punir la Russie, même si la prochaine étape pourrait probablement être bien pire pour toutes les parties impliquées, avec un gouvernement de Kiev demandant, dans ses plus récentes communications, l’évacuation en masse de l’Est.

Malgré tout l’encre coulé pour condamner ce qu’on appelle le Massacre de Bucha, on se demande si les appels à des procès pour crimes de guerre et les déclarations disant que le gouvernement responsable de cela est illégitime seront retirés s’il se trouve que, non pas Vladimir Poutine et la Russie, mais Voldomyr Zelenskyy et l’Ukraine sont responsables de ce qui est arrivé à Bucha. Poser la question, c’est y répondre.

Les vraies atrocités se commettent par les Forces de Zelnskyy, ce qui comprend des néo-nazis. Les Russes se rappellent des horreurs de l’invasion allemande lors de la Deuxième Guerre Mondiale et ils ne veulent pas que cela se répète. D’où l’exigence de Poutine à ce que le gouvernement ukrainien purge les éléments nazis de son gouvernement, particulièrement ceux que l’on trouve dans le régiment Azov. Comme le dit Joe Lauria : « Le Président ukrainien Volodimyr Zelensky a fait une tournée mondiale virtuelle avec relais vidéos vers les parlements autour du monde, ainsi qu’aux Grammy Awards et au Conseil de Sécurité des Nations Unies, parfois avec des résultats pénibles. »

Jugeons de la sagesse du grand Dr Ron Paul qui nous a mis en garde contre le fait d’aller en guerre par l’intermédiaire des faussetés de la CIA concernant des atrocités commises : « La semaine dernière, un article extraordinaire est apparu, entre autres endroits, dans les Nouvelles NBC, rapportant que la communauté des renseignements américains alimente sciemment de l’information, qu’elle ne croit pas exacte, au grand courant médiatique américain pour la faire consommer à l’auditoire américain. »

En d’autres mots, l’article rapporte que « l’état profond » américain admet s’engager activement à mentir au peuple américain dans l’espoir de pouvoir manipuler l’opinion publique.

J’ai creusé le sujet des mensonges de la CIA – y compris l’admission d’NBC – dans mon bulletin de la semaine dernière.

Pourquoi le gouvernement américain insiste-t-il pour prolonger et exacerber ce conflit ? Je crois que Rockwell a raison : les profiteurs de la guerre à Washington, D.C., VEULENT une guerre contre la Russie. En premier lieu, il n’y a jamais eu de guerre que le Parti de la Guerre, bien installé à D.C. n’ait pas aimée – et contribué à déclencher.

En second lieu, Joe Biden et le reste des criminels au sein de la Périphérie savent que l’économie américaine s’enfonce dans une spirale « mauvaise et plus mauvaise » – et ils savent qu’ils en sont responsables. La guerre est la distraction parfaite pour détourner l’attention du peuple américain de leurs propres malheurs économiques causés par leurs propres leaders politiques et ceux-ci leur fournissent un « monstre étranger » à haïr.

Je vais répéter ce que je dis depuis plus de vingt-cinq ans : Nous avons plus à craindre de la part des misérables mécréants de Washington, D.C., que de n’importe qui d’autre. Si vous voulez trouver des monstres, vous n’avez pas à regarder outremer pour les trouver ; vous n’avez qu’à jeter un coup d’œil sur le putride marais au bord du Potomac, et vous en trouverez des centaines.

Les demandes de Poutine sont raisonnables. L’Ukraine n’a pas d’affaire dans l’OTAN. En plus, les néo-nazis de la milice militaire ukrainienne Azov sont les vrais criminels de guerre. Cela fait des années qu’ils commettent des meurtres de masse et des génocides contre le peuple russophone du Donbass. La défense russe de ces victimes innocentes contre les oppresseurs nazis ukrainiens est plus que justifiée – particulièrement après que le peuple du Donbass se soit séparé légalement du gouvernement ukrainien et ait fait appel à la protection de la Russie.

La terre des Khazars (Ukraine) est remplie de corruption, de barbarie, de meurtre et de guerre depuis le 6e siècle. C’est une terre qui n’a jamais compris ou apprécié la civilité ni la loi. Les dirigeants sans foi ni loi de l’Ukraine ont rejoint presque tous les tyrans et les despotes (et les brutes et les gangsters) qui se sont présentés – incluant particulièrement Hitler. Qualifier de « héros » Zelenskyy et sa bande assoiffée de sang de mercenaires nazis et risquer une Troisième Guerre Mondiale pour défendre ces adeptes d’Hitler, c’est le sommet de la démence.

S’il vous plaît, lisez ce rapport-ci à propos d’un infâme mercenaire nazi ukrainien.

Les mythes créés par la CIA ont conduit l’Amérique dans pratiquement toutes les guerres dans lesquelles nous nous sommes engagés depuis que l’agence a été créée en 1947 : de la Corée au Vietnam, à la Guerre du Golfe, à la Somalie, à Haïti, à la Bosnie, au Kosovo, au Liban à l’Afghanistan, à l’Irak, au Yémen, au Pakistan, au Kenya, en Lybie, en Ouganda et en Syrie.

Et il semble maintenant que les mythes de la CIA amènent l’Amérique dans une guerre contre la Russie.

Pendant combien de temps Dieu laissera-t-Il les États-Unis survivre à leur propre stupidité ?

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