D.572 – LE COMBAT DU CHRÉTIEN versus LE PÉCHÉ IMPARDONNABLE

Par Roch Richer

Au fil des ans, plusieurs personnes anxieuses m’ont écrit pour me demander si elles avaient commis le péché impardonnable. Elles ne savaient pas exactement ce que c’était, mais plusieurs passages des Écritures leur laissaient croire qu’elles l’avaient peut-être commis sans s’en rendre compte et elles souffraient d’une indicible angoisse. Peut-être Dieu les avait-Il abandonnées comme on s’éloigne d’un cas désespéré. Certaines se sentaient indignes de tout pardon et en venaient à croire que Dieu ne pouvait plus leur accorder Son pardon. Toutes étaient aux prises avec une faiblesse qu’elles n’arrivaient pas à surmonter et, sombrant dans le découragement, elles croyaient avoir perdu le Saint-Esprit. Certaines personnes se demandaient même si elles l’avaient jamais eu. Elles se sentaient si faibles devant la tentation et voyaient les autres chrétiens apparemment si forts.

Mais le simple fait qu’elles s’inquiétassent à savoir si elles avaient commis le péché impardonnable m’indiquait immanquablement qu’elles ne l’avaient pas commis. Alors, que signifient vraiment les passages des Écritures qui leur font tellement peur et, plus important, que vivaient-elles exactement ? Pourquoi n’arrivaient-elles pas à vaincre leurs faiblesses ? Elles en venaient même à préméditer leurs péchés parce qu’il ne leur semblait servir à rien de les combattre, tout en sachant que ce qu’elles allaient faire était défendu par Dieu… mais elles le faisaient quand même. N’était-ce pas « pécher volontairement » ? N’était-ce pas « retomber dans le péché » ? Ne s’agissait-il pas de « commettre le péché qui mène à la mort » ?

Dans cette étude, nous allons commencer par voir ce qu’est la vraie nature du combat que livrent ces chrétiens démunis et constater qu’il ne s’agit pas du péché impardonnable. Et pour ce faire, il est important de se débarrasser des faux concepts et des fausses théories que véhiculent un trop grand nombre de faux pasteurs et de faux ministres qui s’avèrent tout aussi ignorants que ceux à qui ils veulent enseigner. Il est malheureux qu’il en soit ainsi, mais la chose avait été prédite par Jésus-Christ et Ses apôtres, il y a quelques deux milles ans. Toutefois, il est également dit que la connaissance des Écritures allait augmenter aux temps de la fin.

Est-il vrai qu’il existe un péché impardonnable ? Certains individus haut placés dans la hiérarchie des églises du monde disent qu’une fois qu’une personne se convertit, elle est sauvée et ne peut plus perdre son salut. Ceci à l’encontre d’un grand nombre d’Écritures qui démontre que cela est faux. Dans ce message, nous ne verrons que les passages qui ont un rapport direct avec le péché impardonnable. Voici d’ailleurs un passage de base qui pose le fondement du péché impardonnable, ce péché qui mène à la mort.

« Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui n’est point à la mort, il priera pour lui, et Dieu lui donnera la vie ; savoir, à ceux qui ne pèchent point à la mort. Il y a un péché à la mort ; je ne te dis point de prier pour ce péché-là. Toute iniquité est un péché ; mais il y a quelque péché qui n’est point à la mort » (1 Jean 5:16-17).

Il y a donc un péché qui mène à la mort. Mais de quelle mort s’agit-il ? Car, en fin de compte, tout le monde finit éventuellement par mourir depuis Adam et Ève. Abraham, Isaac et Jacob sont morts aussi et Jésus a pourtant dit que l’Éternel est le Dieu des vivants : « Et quant aux morts, pour vous montrer qu’ils ressuscitent, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, comment Dieu lui parla dans le buisson, en disant : Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Or, Il n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants » (Marc 12:26-27). Nous voyons donc qu’Abraham, Isaac et Jacob seront ressuscités et hériteront de la vie éternelle. Par conséquent, le « péché qui mène à la mort », et dont parle Jean, ne mène pas à la première mort qui touche tous les êtres humains sans distinction. Non, ce péché bien spécifique mène à la mort seconde, celle pour laquelle il n’y a pas de résurrection.

Le combat du chrétien

Cependant, avant d’étudier ce péché pour lequel il n’y a pas de pardon, examinons ce que l’on appelle « le combat du chrétien ». Cette lutte est encore bien mal comprise et peu expliquée dans les sermons du dimanche. Il y a beaucoup de confusion sur la nature du péché et le processus des tentations. Beaucoup de gens croient que « pécher par faiblesse », c’est essentiellement succomber à une tentation sous l’effet d’une impulsion momentanée, sur un coup de tête, en se laissant surprendre hors de garde sans avoir le temps de réfléchir. Mais il y a bien plus. Et c’est pourquoi lorsqu’ils sont tentés sur une période plus longue dans laquelle ils ont le temps de réfléchir et qu’ils commettent le péché en sachant fort bien qu’ils contreviennent à un commandement divin, beaucoup de gens se convainquent qu’ils ne pèchent plus par faiblesse, mais « volontairement », simplement parce qu’ils sont conscients de la transgression. Ils en concluent donc qu’il ne peut s’agir que d’un péché impardonnable.

Ce que ces personnes ignorent, c’est qu’un chrétien peut être faible à plus long terme, sur une période qui varie dans le temps. Car, voyez-vous, nous pouvons avoir, sur le plan spirituel, des passages à vide, des moments dans notre vie où nous succombons à répétition sans être capables de résister, et nous avons l’impression de nous retrouver au fond d’un gouffre.

Ce phénomène est le lot de tous les chrétiens. Nous passons tous par là. Cela survient souvent après quelque temps suivant notre conversion, quand notre premier amour et notre zèle ardent ont le souffle court et s’amoindrissent ; bien que nous en sachions assez pour comprendre le fondement du salut, nous avons néanmoins encore de la peine à saisir la manière de persévérer au travers des épreuves et à résister devant les tentations. Ces chrétiens mal équipés entrent dans un combat parfois féroce où, non seulement doivent-ils vaincre leurs impulsions naturelles, mais doivent aussi lutter « …contre les principautés, contre les puissances, contre les seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les airs » (Éphésiens 6:12), autrement dit, contre Satan, ses démons et les hommes méchants et influents du monde.

Cependant, ce combat se joue à l’intérieur de nous. Et dans ces circonstances, il ne s’agit pas d’un péché volontaire, bien que l’on en soit conscient, mais plutôt d’une faiblesse prolongée sur un laps de temps. On ne doit pas confondre cela avec le péché impardonnable. Il ne s’agit pas d’une rébellion ouverte contre Dieu, car le pécheur ressent toujours une profonde tristesse après la consommation de son péché et il ne désire que la force et le courage de demander pardon à Dieu pour sa faute.

Comprenons bien qu’il s’agit de la chair qui triomphe momentanément parce que l’homme intérieur n’est pas encore suffisamment fort. Ce que l’on vit alors est le combat du chrétien. Ce combat, l’apôtre Paul l’a décrit d’une façon remarquable dans son épître aux Romains, au chapitre 7, à partir du verset 14 :

« Car nous savons que la loi est spirituelle ; mais je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, puisque je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si ce que je fais je ne le veux point, je reconnais par cela même que la loi est bonne. Maintenant donc ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire, en ma chair, il n’habite point de bien : vu que le vouloir est bien attaché à moi ; mais je ne trouve point le moyen d’accomplir le bien : car je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux point. Or, si je fais ce que je ne veux point, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi au-dedans de moi, que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends bien plaisir à la loi de Dieu quant à l’homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui combat contre la loi de mon entendement, et qui me rend prisonnier à la loi du péché, qui est dans mes membres. Ah ! misérable que je suis ! qui me délivrera du corps de cette mort ? Je rends grâce à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. Je sers donc moi-même de l’entendement à la loi de Dieu, mais de la chair à la loi du péché » (Romains 7:14-25).

Prenez d’abord note que Paul n’a pas écrit au passé mais au présent, et qu’il vivait donc ce combat journellement après sa conversion. Pouvez-vous percevoir dans cette description le combat que vous livrez peut-être en ce moment même et qu’il vous semble toujours perdu d’avance ? L’homme intérieur dont parle Paul, c’est le nouvel homme que Dieu génère par Son Saint-Esprit. Paul ressentait la même chose que nous tous. À la fin de son exhortation, il s’exclame en réclamant la délivrance, tout comme le cri désespéré que lancent les chrétiens après une défaite au combat. Or, l’apôtre connaissait la réponse à sa question, car, par la grâce de Dieu habitant en lui, il savait que Dieu pouvait le délivrer en lui pardonnant et en lui donnant la force de se relever et de persévérer.

Il y a une erreur que les gens d’églises commettent régulièrement parce que des pasteurs ignorants les encouragent en ce sens. C’est d’essayer de changer leur nature humaine. La chose est impossible et ce n’est pas ce que Dieu exige de nous. La loi du péché existera toujours en notre chair. Voilà pourquoi elle est appelée à disparaître. Voyez ce que dit Paul, dans Romains 8:6-7 : « Or, l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la loi de Dieu, et aussi ne le peut-elle point. » La nature charnelle humaine est incapable de faire le bien ; il est inutile d’essayer de la changer et de l’améliorer. Lorsque nous ressusciterons, Dieu va nous donner un nouveau corps d’une nature parfaite et incorruptible (1 Corinthiens 15), qui ne sera pas habité par la loi du péché. Dieu ne changera pas notre nature charnelle, Il va nous en débarrasser !

Le Seigneur met en nous Son Esprit, c’est-à-dire, Sa puissance spirituelle qui engendre en nous un nouvel être, « l’homme intérieur », qui vient cohabiter avec notre nature charnelle. Mais l’homme intérieur dans le nouveau converti est comme un bébé naissant qui a besoin d’être nourri au lait spirituel des Écritures avant de grandir et d’en venir à la nourriture solide. C’est-ce dont l’apôtre Pierre a fait allusion dans sa première épître : « Désirez ardemment, comme des enfants nouvellement nés, de vous nourrir du lait spirituellement pur, afin que vous croissiez par lui » (1 Pierre 2:2).

Cependant, comme le bébé humain, le chrétien ne peut s’en tenir longtemps au seul régime du lait. Or, il y a beaucoup de croyants qui restent au lait pendant des années et ne grandissent dans la connaissance que très lentement et péniblement. Paul a vu ce problème chez certains frères hébreux et il leur dit ceci : « Car au lieu que vous devriez être maîtres, vu le temps, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne quels sont les rudiments du commencement des paroles de Dieu ; et vous êtes devenus tels, que vous avez encore besoin de lait, et non de viande solide. Or quiconque use de lait, ne sait point ce que c’est que la parole de la justice ; parce qu’il est un enfant ; mais la viande solide est pour ceux qui sont déjà hommes faits, c’est-à-dire, pour ceux qui, pour y être habitués, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Je dois dire, à la honte de plusieurs chrétiens qui ne passent pas assez de temps à étudier la Parole de Dieu et qui ne savent pas encore utiliser la puissance du Saint-Esprit, qu’ils ne boivent que du lait depuis des années ; et voilà pourquoi, dans le combat dont parle Paul, ils sont dépourvus, démunis, presque nus, ne sachant discerner le bien du mal, le vrai du faux, et ils se promènent d’un échec à l’autre devant les tentations.

C’est la raison pour laquelle vous trouverez ici une description simple et précise de la manière d’envisager le combat du chrétien de façon à ce que vous cessiez de la prendre pour une manifestation du péché impardonnable.

Seul Dieu le Père décide qui Il appelle, ce n’est pas l’homme qui va de lui-même vers Dieu, car l’homme charnel ne cherche pas Dieu. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne le tire, et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Puis, Dieu met en nous Son Esprit, Sa puissance spirituelle qui fait de nous un nouvel être, l’homme ou la femme intérieur(e) de nature spirituelle, et c’est cette nouvelle nature que nous avons dès lors la tâche de nourrir et de suivre. La nouvelle nature spirituelle aime Dieu parce qu’elle procède de Lui.

Ainsi, nous devenons des créatures en lesquelles se côtoient deux natures complètement opposées l’une de l’autre et qui s’affrontent journellement, l’une pour nous amener à faire le bien, l’autre pour nous faire tomber dans le mal. Le chrétien ne doit pas perdre son temps à changer sa nature humaine ; il doit plutôt apprendre à se laisser guider par l’Esprit de Dieu en lui et à cesser d’écouter sa nature charnelle.

La meilleure façon pour le chrétien de nourrir sa nature spirituelle, c’est d’étudier la Parole de Dieu . Jésus a dit, dans Jean 6:55 : « Car ma chair est une véritable nourriture, et mon sang est un véritable breuvage. » Christ Se servait de Sa chair et de Son sang comme symboles pour représenter la Parole, la Bible. Car n’oubliez pas que Jésus était la Parole faite chair et sang. En étudiant Sa Parole, nous mangeons Sa chair et buvons Son sang. Parce qu’Il a également dit : « Il est écrit : L’homme ne vivra point de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4).

En nourrissant notre homme intérieur avec la Parole de Dieu, nous nous approprions la pensée de notre Seigneur Jésus-Christ et nous évacuons les pensées charnelles du monde. Comprenez bien le procédé du salut. Les êtres humains naissent avec leur nature humaine charnelle uniquement. Dieu l’a voulu ainsi pour que l’homme vienne à comprendre qu’il ne peut accéder à la vie éternelle au moyen de cette seule nature. Lorsque le Père l’attire à Christ, il réalise qu’il existe un vrai moyen efficace d’avoir le salut qui mène à cette vie éternelle. Il doit recevoir la puissance de Dieu, accepter Jésus-Christ comme son Sauveur et cheminer en nouveauté de vie.

Mais le nouveau converti est dans l’enfance de sa nature spirituelle. Comme le corps physique qui a besoin d’être nourri pour grandir, ainsi la nouvelle nature spirituelle a besoin d’être nourrie pour grandir et se renforcer. Comme nous l’avons vu, il se nourrira d’abord du lait pur spirituel qui lui permettra d’assimiler les fondements élémentaires des Écritures. C’est d’ailleurs ce que le nouveau chrétien fait avec voracité quand il entame sa nouvelle vie spirituelle.

Mais bientôt, il se voit engagé dans le combat dont a parlé l’apôtre Paul. Satan sait très bien que c’est le moment pour lui d’attaquer ce petit chrétien encore mal aguerri afin de le faire tomber. Il n’est encore qu’au lait, sa nature spirituelle est frêle, il n’a pas encore l’expérience du combat et, devant la tentation, sa nature charnelle prendra souvent le dessus. Ce sont les premiers rounds du combat. Il faut donc du temps – plus ou moins selon la personnalité de chacun – pour nourrir sa nature spirituelle de manière à ce qu’elle sorte gagnante d’un round du combat. Le tout dépend du zèle et de l’ardeur que le chrétien met à étudier la Parole, à prier, à méditer, etc. Quand il aura bien compris les fondements élémentaires de la saine doctrine, il devra manger de la viande spirituelle solide pour devenir un homme fait qui sache différencier le bien du mal et dire non à sa nature charnelle.

Le chrétien ne doit pas nourrir sa nature charnelle. Satan s’en charge en générant les tentations. Comment s’y prend-il ? Êtes-vous confus concernant la nature d’une tentation ? Croyez-vous qu’une tentation surgit toujours subitement, sans crier gare, en vous prenant par surprise pour que vous réagissiez sur un coup de tête, sans réfléchir ? Un certain nombre de gens pensent que c’est ainsi que l’on pèche « par faiblesse ». Bien que ce genre de tentation existe effectivement, la panoplie du Diable est bien plus étendue.

Voici comment Paul décrit le modus operandi de Satan : « Et lorsque vous étiez morts [spirituellement] en vos fautes et en vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, suivant le train de ce monde, selon le Prince de la puissance de l’air, qui est l’esprit [Satan] qui agit maintenant avec efficace dans les enfants rebelles à Dieu ; entre lesquels aussi nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions de notre nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Évidemment, à l’époque de Paul, on ne connaissait pas les ondes radio, mais il fut possible à Paul de nous transmettre l’idée en employant l’expression « puissance de l’air » qui définit comment Satan agit sur les désirs de nos pensées charnelles et tente de nous influencer en diffusant vers notre cerveau des ondes maléfiques dans le but de jouer sur nos faiblesses particulières. Voilà comment opère l’Adversaire, car il ne peut nous apparaître et nous contacter directement. Dieu ne le lui permet pas.

Satan connaît nos faiblesses et s’y concentre. Or, plusieurs personnes inquiètes en ce qui a trait au péché impardonnable trébuchent sur le sens à donner au mot « faiblesse ». Comme je l’ai écrit un peu plus haut, ils croient que pécher par faiblesse est uniquement se faire prendre par surprise et succomber au péché avant d’en prendre vraiment conscience. Ils en déduisent ainsi que le péché conscient, prémédité, fait de manière « volontaire », n’est pas un péché par « faiblesse » et, à leurs yeux, cela s’avère bien plus grave. Donc, ne réalisant pas ce que veut dire « faiblesse », ils vivent dans la peur d’avoir commis le péché impardonnable.

Or, une faiblesse n’est pas la réaction du croyant face à la tentation, mais un défaut dans son caractère charnel. Par exemple, une personne peut avoir de la difficulté à résister aux désirs sexuels. C’est sa faiblesse. Alors, peu importe si la tentation arrive fortuitement ou qu’elle soit longuement mijotée, des deux manières la tentation s’attaque à sa faiblesse.

Conséquemment, tous les péchés sont le résultat d’une faiblesse. Tous, sans exception. Même si un péché est prémédité, il résulte d’une faiblesse enracinée dans notre nature charnelle. C’est cette nature qui VEUT pécher. Elle le veut d’une manière consciente et elle se montre volontairement faible devant la tentation. Le seul qui n’ait jamais péché par faiblesse, c’est notre Seigneur Jésus-Christ, parce qu’Il était SANS faiblesse. Il n’a pas hérité de la nature charnelle de l’homme, et « l’homme spirituel » Le remplissait parfaitement. « Car Celui que Dieu a envoyé annonce les paroles de Dieu ; car Dieu ne Lui donne point l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). Tandis que nous, nous héritons de la nature charnelle depuis le péché d’Adam et Ève.

Alors, si une personne médite dans ses pensées sur un péché qu’elle a envie de commettre, c’est que Satan nourrit ses pensées charnelles par les ondes qu’il lance vers son cerveau et le chrétien, mal affermi, tombe dans le piège satanique et mijote des idées malsaines le poussant à se mettre en situation de pécher. Cette pauvre personne ne peut résister à cela de par ses propres forces.

C’est exactement le combat dont l’apôtre Paul parlait et qui se déroule entre le spirituel et le charnel. Et, invariablement, le chrétien qui perd ses combats à répétition le fait parce qu’il néglige de nourrir l’homme intérieur spirituel. Bien que l’Esprit l’avertisse qu’il s’apprête à commettre un péché, sa nature charnelle est encore trop forte et repousse les alertes de l’Esprit. Le combat peut s’étirer dans le temps, jusqu’à la consommation du péché. Puis, le chrétien se laisse aller au désespoir, c’est-à-dire, exactement là où voulait le voir Satan, car son but n’est pas tant de nous voir pécher comme de nous voir sombrer dans la désespérance et l’abandon. Alors, nous avons honte de nous présenter devant Dieu. Puis, une autre tentation arrive et nous succombons plus facilement ; et nous avons la sensation de nous trouver dans le sable mouvant et de nous enfoncer lentement.

La commission du péché, contrairement à ce que semblent croire un grand nombre de chrétiens, n’est pas le but ultime de Satan. Dans son plan de perdition, le péché est la première étape seulement. Il ne sert à rien à Satan de nous voir pécher si nous demandons immédiatement pardon à Dieu et nous relevons pour continuer notre cheminement spirituel. Ce que cherche Satan, c’est que nous cessions de demander pardon. Ensuite, que nous arrêtions de prier, de lire la Parole et de l’étudier. Il veut que nous ne nourrissions plus l’homme intérieur spirituel en nous jusqu’au point où nous voudrons le rejeter. Nous reparlerons de cela dans les explications au sujet du péché impardonnable.

Alors, ne sous-estimez pas la puissance de l’Esprit de Dieu en vous qui vous fera réaliser l’horreur de votre situation et qui vous rappellera sans cesse la quête du pardon de Dieu. Bien sûr, dans ces conditions, le chrétien a tendance à penser qu’il a tellement péché que le pardon est hors de portée et que la patience de Dieu doit être épuisée en ce qui le regarde. Mais il n’est écrit nulle part dans les Écritures que la patience de Dieu est à l’image de la patience des hommes. Bien au contraire, Dieu ne Se détourne jamais de Ses enfants au cœur contrit et brisé. Remarquez ce que Pierre avait demandé à Jésus concernant le pardon : « Seigneur, jusques à combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi, et je lui pardonnerai ? sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui répondit : je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à sept fois septante [soixante-dix] fois » (Matthieu 18:22). Donc, jusqu’à quatre cent quatre-vingt-dix fois et, de cette façon, Jésus voulait dire toujours. Croyez-vous que le Seigneur aurait demandé cela de Ses disciples si Dieu ne pouvait pas pardonner bien davantage ?

Avez-vous déjà entendu un père ou une mère dire à son enfant : « Je te pardonne pour cette fois, mais ne recommence plus, sinon… » ? Sinon quoi ? Sinon le parent reniera son enfant et le chassera de sa maison ? Bien sûr que non. Il ou elle veut dire « sinon je devrai te punir ». Et c’est ainsi que Dieu doit agir parfois lorsque Son enfant chrétien se ramollit devant les tentations et qu’il succombe à répétition. Dieu le punit un instant pour que le chrétien réfléchisse et mette de l’ordre dans sa vie, qu’il se repente en revenant vers Lui et qu’il rétablisse ses priorités sur des bases divines.

C’est précisément ce que le roi David a vécu dans l’affaire Urie, ce qui nous sert d’exemple vivant du combat chrétien. Certaines personnes pensent que David a commis ses péchés sur un coup de tête parce qu’elles ne peuvent dire que David avait commis le péché impardonnable étant donné son statut devant Dieu et le poste qu’il occupera dans le Royaume de Christ. D’ailleurs, Dieu qualifia ainsi David : « J’ai trouvé David, fils de Jessé, un homme selon mon cœur, et qui fera toute ma volonté » (Actes 13:22). Ici, Paul citait 1 Samuel 13:14. Imaginez si David avait commis le péché impardonnable, combien de passages des Écritures auraient dû être modifiées par Dieu avant leur rédaction. Néanmoins, ces personnes demeurent convaincues que les gens qui ont agi comme David ont bel et bien commis le péché impardonnable !

D’autres individus disent que le roi David ne possédait pas le Saint-Esprit parce que celui-ci n’aurait été rendu disponible qu’à partir de la Pentecôte. Alors, soit que ces gens-là veulent protéger une fausse doctrine (le dispensationalisme, par exemple), soit qu’elles ne connaissent ni ne lisent la Bible. Dans les deux cas, c’est lamentable.

Examinons donc ce que disent les Écritures. Jean-Baptiste est né six mois avant Jésus. Or, il est écrit, dans Luc 1:15 : « …car il [Jean-Baptiste] sera grand devant le Seigneur, et il ne boira ni vin, ni cervoise ; et il sera rempli du Saint-Esprit dès le ventre de sa mère. » Et quant à sa mère, justement : « Et il arriva qu’aussitôt qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, le petit enfant [Jean-Baptiste] tressaillit dans son ventre, et Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit » (v. 41). Et notez que son père ne fut pas en reste : « Alors Zacharie, son père, fut rempli du Saint-Esprit et prophétisa » (v. 67). Et un peu plus loin, on lit ceci : « Or, voici, il y avait à Jérusalem un homme qui avait nom Siméon, et cet homme était juste et craignant Dieu ; et il attendait la consolation d’Israël [la venue du Messie], et le Saint-Esprit était EN lui » (Luc 2:25). Toutes ces personnes ont reçu le Saint-Esprit avant la Pentecôte, pendant qu’elles étaient sous l’Ancienne Alliance !

Alors se peut-il que le roi David ait eut le Saint-Esprit pour être un homme selon le cœur de Dieu ? Lisez ce qu’il a écrit dans le Psaume 51, juste après avoir commis ses péchés avec Bath-Sébah et contre Urie, son mari : « Ne me rejette point loin de ta face, et ne m’ôte pas ton Esprit-Saint » (v. 11). Ne croyez-vous pas que, pour demander à Dieu de ne pas lui ôter Son Esprit, il fallait d’abord que David le possède ? Oui, le Roi David avait le Saint-Esprit, et ce depuis l’onction d’huile que le prophète Samuel lui avait administrée pour le faire successeur de Saül.

Or, si nous lisons attentivement le compte-rendu de ses péchés avec Bath-Sébah et contre Urie, il est parfaitement clair que David n’a pas agi sous un coup de tête. Il a de toute évidence prémédité de coucher avec Bath-Sébah et de faire tuer Urie. Le coup était préparé. Il observa d’abord, du haut de sa terrasse royale, la belle dame qui prenait son bain. Puis, il élabora un plan pour faire tuer Urie pendant la guerre. On ne peut prétendre que David fut ignorant de ce qu’il faisait ou d’avoir été victime d’une « faiblesse passagère ». Ceux qui le croient se mentent à eux-mêmes et se montrent de mauvaise foi.

David était manifestement dans un creux spirituel. Il expérimentait un passage à vide, comme cela nous arrive à tous occasionnellement. Dans sa nature charnelle, il avait pour faiblesse de caractère la convoitise des femmes. La Bible nous dit qu’il a eu plusieurs épouses en même temps. Son fils Salomon, malgré sa légendaire sagesse, hérita de ce défaut à un point tel qu’il sombra dans le paganisme à la fin de sa vie.

En remarquant Bath-Sébah pour la première fois, un combat a dû faire rage en David. Mais il laissa sa nature charnelle prendre le dessus. Il savait fort bien qu’il allait commettre un péché, mais il n’arrivait pas à se tirer des griffes de la chair. Celle-ci a probablement mené David a se bâtir des excuses pour se donner raison d’agir comme il l’a fait. Nous savons ce que c’est. L’influence de Satan par la puissance de l’air. Combien de temps toute cette aventure a-t-elle duré ? La Bible ne le dit pas, mais la succession des événements du récit nous montre que cela a pu s’étendre sur des jours, voire des semaines. Toutefois, après la mort d’Urie, Dieu décida d’envoyer Son serviteur Nathan.

Pourquoi Dieu a-t-Il attendu que David ait commis ses péchés avant d’intervenir ? N’aurait-Il pas pu l’empêcher de tomber dans la tentation ? Mais alors, Il aurait interféré avec le libre choix de David, libre-choix qu’Il lui avait accordé dès sa naissance. Non, Dieu a laissé agir David parce qu’Il connaissait son cœur et savait qu’il allait éventuellement se repentir. L’Éternel voulait en profiter pour mettre par écrit une grande leçon qui allait profiter à de nombreuses générations de Ses enfants par la suite. Vous qui lisez ceci, vous êtes en train de prendre connaissance de ces leçons.

Quand Nathan se présenta devant le roi et lui fit comprendre que Dieu avait révélé à son prophète les péchés de David, celui-ci, rempli de honte, s’écria à Nathan : « J’ai péché contre l’Éternel » (2 Samuel 12:13).

Selon les critères de plusieurs, ce qu’a fait David aurait censé avoir été considéré comme un péché impardonnable et il aurait dû être condamné. Or, voici ce qui est écrit dans le même verset : « Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point. » Non seulement Dieu a-t-Il pardonné à David, mais Il l’a fait immédiatement, dès que David eut confessé sa faute. Pourquoi ? Parce que Dieu regarde au cœur et connaît la pensée de l’homme. Dieu savait que, malgré ses fautes et ses faiblesses, David ne Le rejetterait jamais, qu’il avait une bonne attitude et agissait selon Son cœur. Oh, certains diront que David, en péchant de la sorte, n’a certainement pas fait la volonté de Dieu. Mais qu’elle est la volonté de Dieu ? Que nous ne péchions jamais ? Notre Créateur sait mieux que quiconque que cela nous est impossible à cause de notre chair. Alors, qu’est-ce que faire la volonté de Dieu ?

« Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous nettoyer de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Jean faisait-il une différence entre « pécher avec la connaissance » ou « pécher sans la connaissance » ? Non, et il dit au verset suivant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point ; que si quelqu’un a péché, nous avons un avocat envers le Père, savoir Jésus-Christ, le Juste » (1 Jean 2:1).

Voilà ce qu’est la volonté de Dieu. Si nous péchons – peu importe le péché et peu importe si nous avons la conscience de notre péché – nous nous présentons devant Son trône et nous Lui demandons en toute sincérité de nous pardonner et de nous rendre plus fort et plus sage lorsqu’une autre tentation surviendra. C’est ce que la Bible appelle « persévérer dans la foi ».

Satan agit toujours en contrefaçon de Dieu. Il nous tente pour que nous péchions, mais il ne s’arrête pas là. Il veut ensuite que nous nous découragions au point de ne pas nous présenter devant le trône de Dieu et Lui demander Son pardon. Et il voudrait que nous persévérions dans notre inertie jusqu’à devenir rebelle jusqu’à la toute fin et que nous soyons anéanti par la sentence du péché impardonnable. Au contraire, Dieu sait que nous allons tomber occasionnellement devant la tentation, mais ce qui Lui importe vraiment, c’est notre réaction face à cette défaite. Il veut nous voir persévérer à Lui demander Son pardon, à nous relever et à continuer notre cheminement spirituel jusqu’au retour de Christ. La persévérance dans la foi est plus importante que la défaite ou la victoire devant les tentations. C’est d’ailleurs cette persévérance qui nous amènera à pécher de moins en moins et à ressembler de plus en plus à notre Seigneur et Sauveur.

Cependant, dans l’exemple de David, Dieu nous donne aussi une autre leçon. Un père châtie son enfant pour que l’instruction pénètre plus profondément. Alors, même si Dieu a pardonné à David, Il l’a quand même puni sévèrement, suite à ses péchés, non seulement au bénéfice de David, mais également pour que cela serve aux enfants de Dieu à travers les âges.

Dieu nous accorde donc Son pardon lorsque nous nous présentons devant Lui aussi souvent que nous péchons et nous repentons. Mais lorsque la chose arrive à répétition à cause d’une faiblesse que nous n’arrivons à vaincre, Dieu n’hésitera pas à intervenir et à nous punir afin de nous secouer et nous amener à faire des changements importants dans notre vie. Un passage des Proverbes résume comment Dieu peut agir avec chacun de Ses petits enfants. En s’adressant aux parents, Il dit : « Applique ton cœur à l’instruction et tes oreilles aux paroles de science. N’écarte point du jeune enfant la correction ; quand tu l’auras frappé de la verge, il n’en mourra point. Tu le frapperas avec la verge, mais tu délivreras son âme du sépulcre » (Proverbes 23:12-14).

Dieu peut donc choisir de punir ou non un de Ses enfant s’Il juge que le besoin s’en fait sentir, mais Il ne refuse JAMAIS Son pardon à celui qui se repent avec sincérité. Le prix qu’Il a payé est trop grand pour que Sa patience soit aussi courte que celle des hommes.

Comment vaincre la nature charnelle par les exercices spirituels

Les péchés sont ainsi le résultat de nos faiblesses, des défauts de caractère que nous traînons dans notre chair. Satan connaît chacune de nos faiblesses et il s’attaque à notre chair pécheresse pour nous faire tomber. Il ne s’attaque pas à notre homme spirituel habité du Saint-Esprit. Il sait qu’il ne peut combattre l’Esprit de Dieu en nous. Alors il pousse notre nature charnelle à faire le sale boulot. Si nous ne sommes solidement ancrés au Rocher de notre salut, nous serons ballottés et nous tomberons.

Comment pouvons-nous sortir de ce maelstrom spirituel ? Comment pouvons-nous arriver à faire le bien que nous voulons faire et éviter le mal que nous ne voulons pas faire ? « Car sans moi, vous ne pouvez rien faire », a bien spécifié Jésus, dans Jean 15:5. Mais bien sûr ! Voilà précisément notre solution : Christ en nous peut vaincre la tentation qui nous assaille. Mais comment Le laisser agir ? La majorité des croyants connaissent déjà la réponse, mais en négligent la pratique.

  • Priez Dieu le Père en Lui confiant tous vos sentiments face aux tentations. Parlez-Lui comme vous parlez à un ami intime. Réalisez vraiment que Dieu connaît toutes vos pensées et le fond de votre cœur, car Il vous a fabriqué cellule par cellule et Il savait avant le début de la création qu’Il vous créerait, vous personnellement. Votre nom est écrit dans Son Livre de Vie depuis tout ce temps. Il sait ce que vous avez fait, ce que vous faites et ce que vous ferez dans l’avenir. Il est donc futile d’être embarrassé de Lui parler en toute franchise et de tout votre cœur, car Il est votre plus grand secours, votre aide infiniment précieuse et toute-puissante.
  • Lisez chaque jour la Parole de Dieu, lentement, en vous concentrant sur ce que vous lisez. Ce faisant, vous mangez le Pain de vie qui nourrit l’homme intérieur. Sans vous en rendre compte, vous assimilerez les pensées de Dieu et en viendrez peu à peu à changer votre vision du monde et des choses.
  • Chaque jour, étudiez la Parole de Dieu. Plus que la simple lecture, l’étude vous donnera la viande solide pour devenir un « homme fait et aguerri ». Écrivez dans un cahier les versets qui vous interpellent et les réflexions qu’ils vous suscitent. Cherchez les passages parlant d’un même sujet. Procurez-vous une concordance ou téléchargez un logiciel biblique pour vous aider dans vos recherches. Vous serez étonnés des progrès que vous ferez dans la compréhension des Écritures.
  • Plutôt que de mijoter une tentation à laquelle vous succomberez, méditez sur la pensée de Dieu concernant votre faiblesse ; réfléchissez aux conséquences de succomber à la tentation, sur le témoignage que vous rendez sur la terre, au scandale qu’occasionne votre chute, sur le mal que le péché vous fait subir personnellement ou fait subir à votre entourage. Analysez votre problème en ce sens plutôt que de perdre votre temps à rêvasser sur les plaisirs éphémères du péché.
  • Usez de sagesse, d’intelligence et de discipline pour éviter les occasions de pécher, les endroits inappropriés et les mauvaises relations avec des gens qui vous entraînent au mal. Cela voudra peut-être dire d’apporter des changements importants à votre style de vie, car un chrétien qui se détourne du monde ne fait plus toutes les choses malsaines qu’il faisait auparavant. Coupez les liens avec les personnes dont l’influence est néfaste. Nettoyez peu à peu votre vie. Dieu appelle Ses enfants à sortir de Babylone. Or, Babylone n’est pas un lieu précis, c’est la façon charnelle de vivre.

Nous pourrions appeler les points précités des exercices spirituels. Prenez l’exemple d’une personne qui a décidé de se mettre physiquement en forme parce que son tonus est trop faible et qu’elle manque d’énergie et de force. Elle se procure une méthode efficace d’entraînement éprouvé et débute ses séances. Au début, elle ressent de la fatigue, de la douleur et constate la faible performance de ses muscles. Elle est plusieurs fois tentée de tout laisser tomber, mais elle sait qu’elle doit persister. Alors elle continue et, à mesure que le temps passe, ses muscles se raffermissent et grossissent, ils acquièrent de la résistance et augmentent en performance. Peu à peu, la personne peut exécuter des séances plus intenses et plus longues. Elle s’aperçoit que, non seulement ses muscles ne lui font plus mal, mais ils ont maintenant tellement d’énergie qu’ils ont besoin d’exercices. Plus la personne avance et plus les séances sont faciles et bénéfiques.

Le même phénomène se produit quant aux exercices spirituels. Au début de vos études de la Bible, il se peut que vous ne compreniez pas grand-chose de ce que vous lisez, que vous vous lassiez et soyez tentés de tout laisser tomber. Mais si vous persévérez, les morceaux du grand casse-tête divins commenceront à se mettre en place et vous vous apercevrez que vous pensez de plus en plus en fonction de ce que vous voyez dans les Écritures. Vous serez bientôt à même de répondre aux questions que vous vous posiez au début. Vous saisirez la grande ligne directrice du Plan de Dieu pour les hommes. Vous ne voudrez plus abandonner cette Manne salvatrice et vos heures d’étude augmenteront pour votre plus grand bien.

S’il vous arrive encore parfois de tomber dans la tentation, vous ne désespérerez pas, car vous aurez les outils pour revenir plus fort, par la prière, la lecture et l’étude, la méditation et même par le jeûne dans les moments difficiles.

Cependant, ne vous faites pas l’illusion que vous devez « mériter » le pardon de Dieu. Les exercices spirituels que nous venons de voir ne vous méritent pas le salut. Ce sont des outils pour que vous persévériez dans le salut que Dieu vous donne gratuitement. Le salut ne vient pas des œuvres, il nous vient par la grâce que Dieu nous a faite de venir en chair sur terre pour payer à notre place l’amende encourue par nos péchés. Jésus-Christ, de par Sa justice parfaite, nous a mérité le pardon et le salut.

Alors, peu importe si le péché que vous avez commis vous dégoûte – et il doit vous dégoûter – cela ne doit pas vous empêcher de vous présenter humblement devant le Père au ciel pour recevoir le pardon qu’Il veut vous accorder. Ne Lui empêchez pas ce plaisir à cause de votre gêne mal placée. Il n’y a rien qui puisse ébranler Dieu ou Le surprendre. Plus votre péché est grave à vos yeux, plus Dieu sait jusqu’à quel point vous avez besoin de Lui, de son aide et de Son pardon pour avoir l’âme soulagée. Le découragement est une arme de Satan pour vous faire abandonner. Évitez ce piège en vous présentant promptement devant le trône de Dieu et en reprenant de plus bel vos exercices spirituels pour nourrir votre être intérieur rempli de l’Esprit.

Puis, allez de l’avant en ayant conscience que vous êtes à nouveau lavé et justifié aux yeux du Seigneur. « La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:22).

Le péché impardonnable

Le combat que mènent tous les chrétiens est la lutte que se livrent la nature charnelle et la nature spirituelle en chacun de nous. Cela n’a rien à voir avec le péché impardonnable. Toutefois, celui-ci existe bel et bien. Tous les péchés conduisent à la première mort. Mais ils sont effacés de devant Dieu lorsque nous nous présentons en prière devant Lui et que nous Lui demandons de les pardonner en appliquant le sang de notre Seigneur Jésus-Christ sur nos péchés. En persévérant dans cette démarche, nous revivrons en Lui dans la vie éternelle. Or, quel est ce péché singulier que Dieu ne pardonne pas et qui mène à la mort seconde mentionnée dans Apocalypse 20:14 ? « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. » De plus, nous voyons qui y seront jetés : « Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde. (Apocalypse 21:8).

Mais n’avons-nous pas commis de ces péchés-là avant notre conversion et même après ? N’avons-nous pas été pardonnés ? Pourquoi Dieu nous aurait-Il pardonné si ces péchés mènent à la mort seconde ? Qu’est-ce qui fait que ces péchés pourraient devenir impardonnables ? Nous allons voir que, de par eux-mêmes, tous ces péchés sont pardonnables, mais ils peuvent devenir impardonnables si l’attitude du pécheur est mauvaise et persistante. Comment cela survient-il ?

Notre Seigneur nous a donné des indices importants sur la nature de ce péché. Voyons un passage généralement cité pour décrire le péché impardonnable. Les Pharisiens n’aimaient pas l’attention que la foule portait aux Paroles et aux miracles de Jésus-Christ et ils ne rataient aucune occasion pour Le critiquer, Le dénigrer et Le décrier.

« Mais les Pharisiens ayant entendu cela, disaient : celui-ci ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. Mais Jésus connaissant leurs pensées, leur dit : tout Royaume divisé contre soi-même sera réduit en désert ; et toute ville, ou maison, divisée contre soi-même ne subsistera point. Or si Satan jette Satan dehors, il est divisé contre soi-même ; comment donc son Royaume subsistera-t-il ? Et si je chasse les démons par Béelzébul, par qui vos fils les chassent-ils ? c’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, certes le Royaume de Dieu est venu jusqu’à vous. Ou, comment quelqu’un pourra-t-il entrer dans la maison d’un homme fort, et piller son bien, si premièrement il n’a lié l’homme fort ? et alors il pillera sa maison. Celui qui n’est point avec moi, est contre moi ; et celui qui n’assemble point avec moi, il disperse. C’est pourquoi je vous dis, que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais si quelqu’un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir » (Matthieu 12:24-32).

Voyons maintenant Marc 3:28-30 qui nous donne des renseignements additionnels. « En vérité je vous dis, que toutes sortes de péchés seront pardonnés aux enfants des hommes, et aussi toutes sortes de blasphèmes par lesquels ils auront blasphémé ; mais quiconque aura blasphémé contre le Saint-Esprit, n’aura jamais de pardon, mais il sera soumis à une condamnation éternelle. Or c’était parce qu’ils disaient : il est possédé d’un esprit immonde. »

Puis, Luc 12:8-10 jette encore plus de lumière sur ces paroles de Jésus : « Or je vous dis, que quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les Anges de Dieu. Mais quiconque me reniera devant les hommes, il sera renié devant les Anges de Dieu. Et quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera point pardonné. »

Nous avons donc tous les éléments pour comprendre ce que voulait dire Jésus par le blasphème contre l’Esprit. Commençons tout d’abord par le passage de Luc où Christ dit : « …quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les Anges de Dieu ». Confesser Jésus devant les hommes, c’est témoigner ouvertement devant les hommes que Jésus est le Sauveur, le seul moyen de salut, comme l’a déclaré l’apôtre Pierre devant la foule : « Sachez, vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12)

Alors, si confesser le Fils de l’homme veut dire témoigner que le salut se trouve en Jésus-Christ seul, par opposition, renier le Fils de l’homme, Jésus-Christ, c’est donc nier devant les hommes que Jésus-Christ est la voie du salut. Or, dans Luc 12, renier le Christ est distingué de « parler contre le Fils de l’homme » parce que ceci peut être pardonné. Cependant, renier le Fils de l’homme est l’équivalent de blasphémer contre le Saint-Esprit. Et cela ne sera pas pardonné.

Dans le passage de Marc 3, nous voyons que tous les péchés seront pardonnés, et même tous les blasphèmes, car, dans le passage de Matthieu 12, il est bien écrit « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes » ; donc, « toutes sortes de péché » veut bien dire « tout péché ». Toutefois, le « blasphème contre le Saint-Esprit » c’est-à-dire, comme nous venons de le voir dans Luc 12, « renier le Fils de l’homme devant les hommes », « n’aura point de pardon ». Et nous voyons aussi que « blasphémer contre l’Esprit », c’est « parler contre le Saint-Esprit », et donc, du même fait, « renier le Fils de l’homme », Jésus-Christ.

Les athées et les membres des autres religions renient-ils Jésus-Christ ? Il est évident qu’ils ne croient pas que Jésus-Christ soit le Messie, et certains iront même jusqu’à le blasphémer ; mais, alors pourquoi ? Premièrement, ils ne connaissent pas le Christ et, deuxièmement, ils n’ont pas le Saint-Esprit pour les éclairer. Voilà pourquoi ceux qui condamnent les Pharisiens qui ne reconnaissaient pas le Christ en Jésus, et croyaient qu’Il faisait des miracles au nom de Satan, sautent trop vite aux conclusions. N’oubliez pas qu’après la Pentecôte, « …un grand nombre aussi de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7).

Jésus n’a pas dit aux Pharisiens que c’étaient eux qui avaient blasphémé contre le Saint-Esprit, « C’était parce qu’ils disaient : Il est possédé d’un esprit immonde » qu’Il en a profité pour enseigner une distinction importante.

Bien sûr, si nous n’avions que ces trois passages pour expliquer ce qu’est le blasphème contre le Saint-Esprit, il nous serait encore difficile de comprendre ; mais il existe d’autres passages pour nous éclairer davantage. Jésus a utilisé de nombreuses paraboles et des comparaisons pour enseigner Ses disciples. Or, dans ces paraboles, le Christ prenait souvent l’occasion pour insérer des instructions qui, à prime abord, ne semblaient pas avoir un rapport avec le sujet principal dont Il traitait.

En voici deux où Il a introduit des renseignements concernant le péché impardonnable. Mais la plupart des gens ne font pas le lien, car ils sont uniquement concentrés sur l’objet principal de la parabole. Commençons par Luc 19:11-27. Dans ce passage, Jésus conte la parabole des dix marcs d’argent distribués à dix des serviteurs d’un seigneur.

« Et comme ils entendaient ces choses, Jésus poursuivit son discours, et proposa une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils pensaient qu’à l’instant le Règne de Dieu devait être manifesté. Il dit donc : un homme noble [Jésus-Christ] s’en alla dans un pays éloigné [le ciel], pour se mettre en possession d’un Royaume [le Royaume de Dieu sur terre à venir bientôt], mais dans la vue de revenir. Et ayant appelé dix de ses serviteurs [des disciples et des pasteurs], il leur donna dix marcs d’argent [des dons spirituels] et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je vienne. [Mais remarquez bien ce qui suit.] Or ses citoyens [les Juifs et les anciens] le haïssaient : c’est pourquoi ils envoyèrent après lui une députation, pour dire : nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. Il arriva donc après qu’il fut retourné, et qu’il se fut mis en possession du Royaume, qu’il commanda qu’on lui appelât ces serviteurs à qui il avait confié son argent, afin qu’il sût combien chacun aurait gagné par son trafic. » Vient ensuite la revue des serviteurs par le maître et son appréciation de la fructification de son argent.

Reprenons au verset 20 : « Et un autre vint, disant : Seigneur, voici ton marc que j’ai tenu enveloppé dans un linge ; car je t’ai craint, parce que tu es un homme sévère; tu prends ce que tu n’as point mis, et tu moissonnes ce que tu n’as point semé. [Voilà bien l’attitude d’un homme qui ne veut pas servir Dieu.] Et il lui dit : méchant serviteur, je te jugerai par ta propre parole [Dieu va juger cet homme selon le choix qu’il aura librement fait de Le rejeter] : tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n’ai point mis, et moissonnant ce que je n’ai point semé [c’est l’opinion que ce genre d’homme se fait de Dieu] ; pourquoi donc n’as-tu pas mis mon argent à la banque, et à mon retour je l’eusse retiré avec l’intérêt ? [Il a refusé de faire fructifier les dons spirituels que Dieu lui avait donnés afin d’évangéliser et de porter témoignage.] Alors il dit à ceux qui étaient présents : Ôtez-lui le marc, et donnez-le à celui qui a les dix. Et ils lui dirent : Seigneur, il a dix marcs. Ainsi je vous dis, qu’à chacun qui aura, il sera donné ; et à celui qui n’a rien, cela même qu’il a, lui sera ôté. Au reste, amenez ici ces ennemis qui n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les devant moi. » C’est cette petite instruction que les gens survolent sans en percevoir tout le sens.

Voilà pourtant ce qui explique le péché impardonnable et sa conséquence éternelle. Quelque personne que ce soit qui, en toute connaissance de cause et de façon volontaire et délibérée, persiste jusqu’à la fin à refuser que le Christ-Roi règne sur elle est vouée à la seconde mort qui est éternelle. Ce sont ces gens-là qui seront jetés dans le feu de la géhenne.

Pour Se faire bien comprendre de Ses disciples, Jésus a utilisé une autre parabole que nous allons aussi examiner. Il est écrit, dans Matthieu 21:33-46 :

« Ecoutez une autre similitude : il y avait un père de famille [Dieu le Père] qui planta une vigne [le peuple élu], et l’environna d’une haie [la loi], et y creusa un pressoir, et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons [les Lévites, les sacrificateurs, puis les pharisiens, les scribes et les anciens], et s’en alla dehors. Et la saison des fruits étant proche, il envoya ses serviteurs [les premiers prophètes] aux vignerons, pour en recevoir les fruits. Mais les vignerons ayant pris ses serviteurs, fouettèrent l’un, tuèrent l’autre, et en assommèrent un autre de pierres. Il envoya encore d’autres serviteurs [les petits prophètes jusqu’à Zacharie et Malachie] en plus grand nombre que les premiers, et ils leur en firent de même. Enfin, il envoya vers eux son propre fils [Jésus-Christ, Emmanuel], en disant : ils auront du respect pour mon fils. Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le [“Crucifie-Le !”], et saisissons-nous de son héritage [le Royaume de Dieu]. L’ayant donc pris, ils le jetèrent hors de la vigne [Jésus fut crucifié hors des murs de Jérusalem], et le tuèrent. Quand donc le Seigneur de la vigne sera venu [le retour du Christ-Roi], que fera-t-il à ces vignerons ? Ils [les Pharisiens de l’époque de Jésus qui s’apprêtaient à le tuer] lui dirent : il les fera périr malheureusement comme des méchants, et louera sa vigne à d’autres vignerons [les pasteurs de la véritable Église], qui lui en rendront les fruits en leur saison. Et Jésus leur dit : n’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : “la pierre [Jésus-Christ] que ceux qui bâtissent ont rejetée, est devenue la maîtresse pierre du coin ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux” ? C’est pourquoi je vous dis, que le Royaume de Dieu vous sera ôté [le Royaume a été ôté des mains des Juifs qui voulaient s’en emparer sans avoir Dieu comme Roi, et il a été donné à l’Église des croyants en Christ qui acceptent joyeusement que Celui-ci soit leur Roi et Maître], et il sera donné à une nation qui en rapportera les fruits. Or celui qui tombera sur cette pierre en sera brisé ; et elle écrasera celui sur qui elle tombera. Et quand les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens eurent entendu ces similitudes, ils connurent qu’il parlait d’eux. Et ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignirent les troupes, parce qu’on le tenait pour un Prophète. »

Dans le passage de Matthieu, comme dans celui de Luc, il s’agit d’une race de vipères (c’est Christ Lui-même qui les appelle ainsi) qui, non seulement refuse le règne de Christ sur elle, mais veut aussi s’emparer du Royaume de Dieu… sans Dieu ! Leurs traditions (le Talmud babylonien et la Kabbale) leur promettent qu’il y aura une Utopie juive, un Nouvel Ordre Mondial dans lequel les Juifs seront leur propre Messie et règneront sur tous les Gentils.

Rendus à ce point, ils savent pertinemment qu’ils combattent Dieu en face et n’en tirent que de l’orgueil, sans ressentir aucun repentir. Or, sans ce repentir, Dieu ne peut leur pardonner contre leur gré, Il ne fera pas entrer dans son Royaume quelqu’un qui ne veut pas y être. Ils ont été créés avec le libre-choix et ils choisissent de dire non au salut de Dieu. Il va donc respecter leur choix et les renvoyer au néant d’où ils ont été tirés.

Nous voyons nettement que le péché impardonnable n’est pas un péché comme les autres ; mais c’est une attitude, un comportement général, une disposition d’esprit bien arrêtée chez ceux qui ont pour père le Diable de qui ils copient la rébellion ouverte. Nous allons voir un peu plus loin que Satan est l’exemple « par excellence » de l’être qui commet le péché impardonnable par son attitude vaniteuse, incroyablement orgueilleuse et qui refuse toute forme de soumission à son propre Créateur. Satan et consorts n’accepteront jamais de s’humilier devant Dieu et d’admettre qu’ils ont eu lamentablement tort. C’est l’attitude dont les apôtres nous mettent en garde.

Le Saint-Esprit est le signe en nous que nous reconnaissons la souveraineté de Dieu dans notre vie. Cependant, nous conservons notre libre-choix. Voilà pourquoi Dieu a créé l’homme de matière physique périssable. À un moment donné précis de notre vie, Dieu Se manifeste à nous et nous appelle au salut, nous faisant comprendre que, sans Son aide, sans son Saint-Esprit, il nous est impossible d’accéder à la vie éternelle qu’Il nous offre de façon gratuite. C’est alors que nous devons user de notre libre-choix :

  • Dire « oui », recevoir Son Esprit en nous et reconnaître Sa souveraineté sur nous, accepter qu’Il applique le sang de Son Fils sur nos péchés pour les effacer, persévérer jusqu’à la fin dans la foi et, ultimement, régner après la Résurrection comme rois sous la gouverne du Christ-Roi ; ou…
  • Dire d’abord « oui » à l’appel de Dieu et recevoir Son Esprit, mais cesser éventuellement de s’en servir, se rebeller contre la souveraineté de Dieu et refuser Sa gouverne dans notre vie en se disant que personne ne viendra nous dicter notre conduite. C’est un péché de nature impardonnable ; ou…
  • Dire « non » à l’appel manifeste de Dieu au salut, refuser Son Esprit sous prétexte que l’on ne veut pas que Dieu règne sur soi. C’est un péché de nature impardonnable parce que la personne refuse le pardon à cause du même orgueil démesuré qui habite Satan, le Diable.

Beaucoup de chrétiens sont encore confus quant à la nature du Saint-Esprit. En grande partie, cela est dû au fait qu’ils ont adopté le faux concept de la trinité. Mais le Saint-Esprit n’est pas une personne distincte : c’est la puissance de la pensée de Dieu. Notez bien ceci : si le Saint-Esprit était une Personne, eh bien, selon Matthieu 1:20, c’est lui qui serait le père de Jésus et non pas le Père Lui-même : « Mais comme il pensait à ces choses, voici, l’ange du Seigneur lui apparut dans un songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de recevoir Marie, ta femme : car ce qui a été conçu en elle, est du Saint-Esprit. »

En recevant le Saint-Esprit, le croyant est régénéré, son homme intérieur spirituel est engendré et il ou elle devient fils ou fille de Dieu. C’est ainsi le sceau spirituel par lequel le croyant démontre son appartenance au Seigneur, le Christ-Roi. Voilà pourquoi le blasphème contre le Saint-Esprit est le fait de rejeter le sceau d’appartenance à Dieu, mépriser Sa souveraineté dans notre vie et prendre le même chemin que Lucifer qui a chuté et est tombé du ciel pour devenir Satan. Dans le même sens, l’homme est aussi tombé la première fois lors du premier péché qu’il a commis dans sa vie. Il est tombé sous le coup de la condamnation. Mais Dieu a pourvu au moyen de le relever par le sacrifice de Christ. Or, si, après avoir été relevé, l’homme rejette volontairement le sacrifice pour retomber dans une vie de péchés, il n’y aura pas de pardon parce qu’il n’y a pas d’autre sacrifice. Comme Satan, ce pécheur refusera de demander pardon pour ses péchés. Car il ne croit plus que ce qu’il fait soit mal ; il remet en doute la prérogative de Dieu de lui interdire de faire tout ce que sa chair désire et qu’Il ait autorité sur lui. C’est une rébellion satanique qui nie que Dieu ait tous les droits de décréter ce qui est bien et ce qui est mal

« s’ils retombent… »

Hébreux 6:4-6 et 10:26-32 sont assurément des passages clés expliquant le péché impardonnable. Malheureusement, un manque de compréhension de certaines doctrines fondamentales des Écritures embrouille un grand nombre de croyants et les empêche d’en faire une lecture correcte. Citons donc ces versets :

« Or, il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne Parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir ; s’ils retombent, soient changés de nouveau par la repentance, vu que, quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l’exposent à l’opprobre » (Hébreux 6:4-6).

La plupart des gens qui lisent ces versets sont portés à fixer leur attention principalement sur deux éléments : « participants du Saint-Esprit » et « s’ils retombent ». C’est avec raison que la majorité s’entend pour dire que les personnes dont parle Paul ont effectivement reçu le Saint-Esprit. Mais ceux qui croient au calvinisme ou à une variante du salut inconditionnel, s’y refusent parce que cela démolit leur fausse croyance. Le verset est pourtant bien clair.

Cependant, l’expression « s’ils retombent » est automatiquement interprétée comme « si quelqu’un pèche à nouveau ». Voilà pourquoi le passage en entier leur semble si problématique, difficile à comprendre et encore plus à expliquer. Paul ne dit pas « s’ils retombent dans le péché » ; il dit simplement « s’ils retombent ». Ce sont les hommes qui ajoutent « dans le péché » à leur interprétation. Ils prennent pour acquis qu’il ne peut s’agir de rien d’autre. Ils lisent donc la suite, « qu’ils soient changés de nouveau par la repentance », sans en saisir le sens.

Détaillons le passage. Voyons de qui parlait Paul. Lorsque Dieu appelle une personne, celle-ci est illuminée par des vérités divines qui lui sont révélées, une connaissance nouvelle qui lui fait prendre conscience que Dieu existe réellement, et alors, elle goûte le don céleste du salut lui étant offert grâce au sacrifice de Christ sur la croix. Se repentant, elle se fait baptiser et reçoit le don inestimable du Saint-Esprit (Actes 2:38). Elle mange la Parole avec avidité et anticipe avec joie son entrée dans le Royaume de Dieu.

Donc, Paul parle d’une personne qui se convertit et devient fils ou fille de Dieu. Puis, Paul émet l’hypothèse d’une tragique éventualité : la perte de son salut. Paul parle de la possibilité qu’une personne pourrait retomber et qu’il lui serait alors impossible d’être à nouveau changée par la repentance. Étant donné que Paul dit « s’ils REtombent », c’est qu’ils sont d’abord tombés une première fois. Personne ne se souvient du premier péché qu’il a commis. Mais ce péché nous a effectivement fait tomber, mais dans quoi ? S’il s’agissait du péché, le deuxième que nous avons commis nous aurait déjà fait « retomber », et nous serions « retombés » des milliers de fois depuis lors. Même après notre conversion, quand Dieu nous a pardonné tous nos péchés passés, nous avons encore commis des péchés, et nous en commettons toujours, car notre combat n’est pas terminé contre notre nature charnelle. Alors, est-il sensé de dire que « retomber » veut dire « pécher à nouveau » puisque nous avons tous péché au moins une fois depuis notre conversion ? Quelle serait la conclusion logique et simple d’une telle conception ? Selon cette interprétation, PERSONNE ne pourrait être sauvé, car tous ont RE-péché.

Mais que veut dire Paul ? Qu’est-il donc arrivé lorsque nous avons péché pour la première fois et que l’iniquité fut trouvée en nous ? Essentiellement la même chose qu’avec Adam et Ève : NOUS SOMMES TOMBÉS SPIRITUELLEMENT MORTS !

En parlant des hommes non convertis, Jésus a dit : « Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts » (Matthieu 8:22). Étant donné qu’un mort physique ne peut enterrer un cadavre, Jésus parlait de toute évidence des morts spirituels. Et Il poursuivit avec constance dans cette ligne de pensée au travers de Ses paroles. « En vérité, en vérité je vous dis : que celui qui entend ma parole, et croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne sera point exposé à la condamnation, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). L’apôtre Paul l’avait fort bien compris et appliquait ce concept véridique dans ses écrits : « Car si par l’offense d’un seul la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce, et du don de la justice, régneront en vie par un seul, qui est Jésus-Christ … Afin que comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour conduire à la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 5:17, 21). L’apôtre Jean l’avait aussi très bien saisi : « En ce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes transférés de la mort à la vie : celui qui n’aime point son frère, demeure en la mort » (1 Jean 3:14).

Jésus et Ses apôtres parlaient évidemment de ceux qui sont tombés spirituellement morts. Un cadavre ne commet pas de péchés. Mais les morts spirituels sont ceux qui sont tombés dans le péché sans avoir été relevés. Et c’est ce que nous étions tous avant notre réconciliation avec Dieu par la foi dans le sacrifice de Christ. Notre état a donc été changé lors de notre repentance. C’est ce qu’explique fort bien l’apôtre Paul quand il dit : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, par Sa grande charité de laquelle Il nous a aimés ; lors, dis-je, que nous étions morts en nos fautes, Il nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés » (Éphésiens 2:4-5).

Pour que vous saisissiez bien que Paul parlait de morts spirituels, voyez ce qu’il a dit aux Romains, juste avant le passage cité plus haut : « Car si, lorsque nous étions ennemis nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, beaucoup plutôt étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie » (Romains 5:10). Pour Paul « morts dans nos fautes » équivaut à « ennemis de Dieu ». Les cadavres physiques ne sont ennemis de personne ; les ennemis sont ceux qui ne sont pas réconciliés avec Lui ; spirituellement, ils sont sans vie.

Donc, quelque temps après notre naissance physique, le péché fut trouvé en nous et nous n’avions que notre nature charnelle pour combattre contre… notre nature charnelle. Mission impossible ! Sans le savoir à ce moment-là, nous avons crucifié le Fils de Dieu pour notre propre compte. Nous sommes alors TOMBÉS dans la mort spirituelle. Mais, bien des années plus tard, Dieu S’est manifesté à nous et Il nous a réconciliés avec Lui grâce à la mort physique de Son Fils. Alors, en mettant Son Esprit en nous, Dieu a engendré une nouvelle créature, l’homme intérieur, d’une nature spirituelle et Il nous a vivifiés par la repentance.

Toutefois, s’il advenait que nous retombions morts spirituellement, après avoir été réconciliés avec Dieu, nous ne pourrions être changés à nouveau par la repentance, car nous crucifierions à nouveau le Fils de Dieu. Or, il n’y a pas de second sacrifice de Christ, le premier ayant été amplement suffisant.

C’est exactement dans ce même sens que Paul a écrit aux Hébreux, un peu plus loin, au chapitre 10, des versets 26 à 32 : « Car si nous péchons volontairement [c’est-à-dire, si nous retombons volontairement et consciemment dans la mort spirituelle] après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés ; mais une attente terrible de jugement [la seconde mort physique], et l’ardeur d’un feu qui doit dévorer les adversaires. Si quelqu’un avait méprisé la loi de Moïse, il mourait sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins. De combien plus grand tourment pensez-vous donc que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu et qui aura tenu pour une chose profane le sang de l’alliance par lequel il avait été sanctifié et qui aura outragé l’Esprit de grâce ? Car nous connaissons Celui qui a dit : ”C’est à moi que la vengeance appartient, et je le rendrai, dit le Seigneur”. Et encore : ”Le Seigneur jugera Son peuple”. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Or, rappelez dans votre mémoire les jours précédents durant lesquels, après avoir été illuminés, vous avez soutenu un grand combat de souffrance [le combat entre la nature spirituelle et la nature charnelle]. »

Si vous comprenez convenablement le passage d’Hébreux 6, celui-ci devient clair et limpide. L’expression « si nous péchons volontairement » signifie que nous rejetons la vie de combat spirituelle et retournons à la mort spirituelle dont nous avions été relevés auparavant par le sacrifice de Christ ; nous voulons retourner à un style de vie de péchés sans plus chercher à nous en repentir. Nous nous mettons, non plus seulement à transgresser la loi de Christ, mais nous commençons à la mépriser, ce qui est beaucoup plus grave, car cela entraîne la mort seconde. Alors, Paul dit que, si ceux qui méprisaient la loi de Moïse, c’est-à-dire qui, non seulement la transgressaient, mais en plus ne voulaient plus vivre sous elle, mouraient sans miséricorde, imaginez ceux qui méprisent maintenant la loi de Christ de la Nouvelle Alliance et la rejettent en bloc, quel sera leur sort ? Il s’agit de plus qu’une transgression, consciente ou non ; il est littéralement question de fouler aux pieds le sacrifice du Fils de Dieu qui nous avait auparavant rachetés, profaner Son précieux sang qui avait jusque-là effacé tous nos péchés, faire outrage au Saint-Esprit de Dieu qui nous guidait jusqu’alors. Il s’agit d’autre chose que de simplement succomber à une tentation.

Voilà l’explication du péché impardonnable. La personne qui se rend jusque-là après avoir été convertie se donne la mort spirituellement alors qu’elle avait été vivifiée par l’Esprit. Elle le fait de manière volontaire en décidant de rejeter le Plan de salut de Dieu. Elle ne veut plus en faire partie. Vous conviendrez avec moi que c’est de la pure folie. Mais semble-t-il qu’il y aura des hommes et des femmes qui se seront rendus jusque-là. Quant à les identifier, seul Dieu peut en juger, car Il regarde au fond du cœur de chacun de nous.

C’est pourquoi l’apôtre Jean a écrit que nous ne pouvons pas prier pour ce péché-là, car cette affaire reste entre Dieu et la personne qui en est coupable. Mais nous devons nous demander ce qui pousse quelqu’un à en venir à prendre une décision aussi létale. Nous allons examiner quelques versets qui amènent une réponse. Nous verrons que l’orgueil, ce sentiment de vanité qui envahit le cœur des hommes, est au centre de cette attitude de rébellion. Nous avons dit que Satan est l’exemple numéro un de ce comportement aux conséquences irrévocables.

« Fils d’homme, prononce à haute voix une complainte sur le Roi de Tyr, et lui dis : ainsi a dit le Seigneur l’Eternel : toi à qui rien ne manque, plein de sagesse, et parfait en beauté ; Tu as été en Héden le jardin de Dieu ; ta couverture était de pierres précieuses de toutes sortes, de Sardoine, de Topaze, de Jaspe, de Chrysolithe, d’Onyx, de Béryl, de Saphir, d’Escarboucle, d’Emeraude, et d’or ; ce que savaient faire tes tambours et tes flûtes a été chez toi ; ils ont été tous prêts au jour que tu fus créé. Tu as été un Chérubin, oint pour servir de protection ; je t’avais établi, et tu as été dans la sainte montagne [gouvernement] de Dieu ; tu as marché entre les pierres éclatantes. Tu as été parfait en tes voies dès le jour que tu fus créé, jusqu’à ce que la perversité a été trouvée en toi. Selon la grandeur de ton trafic on a rempli le milieu de toi de violence, et tu as péché ; c’est pourquoi je te jetterai comme une chose souillée hors de la montagne de Dieu [chassé du gouvernement de Dieu], et je te détruirai d’entre les pierres éclatantes, ô Chérubin ! qui sers de protection. Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as perdu ta sagesse à cause de ton éclat ; je t’ai jeté par terre, je t’ai mis en spectacle aux Rois, afin qu’ils te regardent. » (Ézéchiel 28:12-17).

Nous avons ici la description de ce qui s’est passé lorsque Lucifer, alors la plus belle création de Dieu, a littéralement créé le mal. Son incomparable beauté lui est montée à la tête et un nouveau sentiment, que personne n’avait jamais ressenti auparavant, s’est emparé de son esprit en le lui pervertissant au point qu’il s’est soulevé contre son Créateur et a fomenté un coup d’état. Il a convaincu un tiers des anges de le suivre dans sa folie des grandeurs. Mais, dans Son infinie puissance, Dieu les a chassés du ciel. Et Satan, l’Adversaire, est tombé en entraînant ses démons avec lui.

Cet être surnaturel avait perdu le sens de la soumission et de l’humilité. Il avait créé l’orgueil, la source de sa rébellion contre Dieu. Qu’est-ce que l’orgueil ? N’est-ce pas le sentiment d’être supérieur à ce que l’on est réellement, une vision faussée de sa propre position, la croyance d’être plus intelligent que les autres ? Lucifer s’est fait une opinion de lui-même enflée par le fait qu’il était parfait en beauté, en sagesse et en intelligence. Il s’est cru plus grand que Dieu Lui-même et se croyait en droit de prendre Sa place.

« Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles [les anges] de Dieu : je siégerai sur la montagne [le gouvernement]  de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! » (Ésaïe 14:12-15).

Après son péché, Lucifer, devenu dès lors Satan le Diable, est tombé du ciel, il a été abattu à terre et, finalement, il est descendu dans le sépulcre, les profondeurs du tombeau, c’est-à-dire, les bas-fonds de la terre, l’abîme sans fond. Il est tombé au sens littéral et aussi au sens spirituel. Lucifer est mort spirituellement. Et l’homme qui commet son premier péché meurt donc aussi spirituellement. Comme Adam et Ève qui, suite à leur péché, sont morts spirituellement. Cependant, s’il n’y a aucun salut pour le Diable et les démons, l’homme peut être relevé et vivifié.

En tant que Parole de Dieu, Jésus a vu tomber Satan : « Je contemplais Satan tombant du ciel, comme un éclair » (Luc 10:18). Et depuis la création de l’homme, Satan essaie d’amener l’humanité dans sa chute. Or, les êtres humains les plus orgueilleux sont les plus vulnérables. Ils recherchent le pouvoir, le prestige, la richesse, et Satan est prêt à le leur offrir, car il leur dit : « Je te donnerai toute cette puissance et leur gloire, car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si tu veux donc te prosterner devant moi, tout sera tien » (Luc 4:6-7).

Parmi les plus puissants de ce monde, il y en a un nombre effarant d’êtres humains qui ont choisi d’adorer cette créature plutôt que le Créateur. Accepteront-ils un jour de s’humilier devant Dieu et de reconnaître qu’ils ont été grandement séduits par le « dieu de ce siècle », Mammon/Satan ?

Bien des gens, et même des chrétiens, ont une idée étroite de ce que peut constituer un péché. Ils n’y voient que la transgression d’une loi dûment écrite et établie. S’ils ne transgressent pas la loi, ils sont sans péché, croient-ils. Ils ne comprennent que vaguement les péchés qui ne se font qu’en pensée ou dans le cœur de notre nature charnelle. Ces transgressions sont du domaine de l’esprit et ne laissent souvent aucune trace physique. La convoitise, l’envie, l’orgueil…

Ah, cet orgueil, la propre justice, cette faiblesse subtile dont Job souffrait parce qu’il ne la percevait pas en lui, du moins, jusqu’à ce que Dieu Se compare à lui et lui signifie sa petitesse. Secoué de sa torpeur, Job a réagi avec humilité et il a reconnu l’infinie grandeur de Celui avec qui il voulait follement plaider.

Étant un péché de la pensée charnelle, l’orgueil n’est pas si facile à déceler parce que, fondamentalement, l’orgueilleux ne se reconnaît pas cette faiblesse, et bien souvent tout autre faiblesse. C’est le trait de caractère que privilégie Satan pour influencer les hommes assoiffés de pouvoir et d’argent, et ils deviennent de la pâte à modeler entre ses mains. Voilà le péché qui peut perdre et mener à la mort finale et éternelle.

Nous allons maintenant examiner quelques cas des Écritures que certains enseignants bibliques donnent comme exemples de personnes qui ont commis le péché impardonnable parce qu’ils semblent rencontrer leurs critères personnels de ce qu’est ce péché. Mais vous allez comprendre, à la lumière de ce que nous avons traité jusqu’ici, que ces enseignants se trompent et se portent en juges dans un domaine qui ne leur appartient pas de juger. Ce jugement n’appartient qu’à Dieu.

Judas Iscariot

Voyons tout d’abord le cas de Judas Iscariot. Cet homme a commis un péché que l’on qualifie d’inimaginable dans la chrétienté : il a trahi le Seigneur Jésus-Christ afin qu’Il soit crucifié. Il a vendu Dieu dans la chair. Assurément, on ne pourrait imaginer de pire crime. Et je suis sérieux en disant cela, car un homme qui trahit délibérément son Dieu a certainement commis le péché impardonnable. Mais… ce n’est pas ce que Judas a fait.

Comment a-t-il réagi à la suite de son forfait ? « Alors Judas, qui L’avait trahi, voyant qu’Il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en leur disant : J’ai péché en trahissant le sang innocent. Mais ils lui dirent : Que nous importe ? tu y aviseras. Et après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en étant allé, il s’étrangla » (Matthieu 27:3-5).

« Hommes frères, il fallait que soit accompli ce qui a été écrit, et que le Saint-Esprit a prédit par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le guide de ceux qui ont pris Jésus. Car il était de notre corps, et il avait reçu sa part de ce ministère. Mais s’étant acquis un champ avec le salaire injuste qui lui avait été donné, et s’étant précipité, son corps s’est crevé par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues » (Actes 1:16-18).

Judas fut choisi par Dieu pour accomplir une tâche bien précise : remettre Jésus entre les mains du Sanhédrin. Cet homme était nettement affligé d’une grande faiblesse : il convoitait l’argent. Et, chose ironique, c’est à lui que Jésus avait confié les cordons de la bourse du ministère des apôtres. « Alors Judas Iscariot, fils de Simon, l’un de Ses disciples, celui à qui il devait arriver de le trahir, dit : Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu trois cents deniers, et cet argent donné aux pauvres ? Or il dit cela, non point qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était larron, et qu’il avait la bourse, et portait ce qu’on y mettait » (Jean 12:4-6).

Si l’on s’y arrête, le comportement psychologique de Judas est relativement simple à analyser. Il avait été incorporé à un groupe d’hommes entourant le Fils de Dieu parce que le Père avait vu en lui quelqu’un ayant les prédispositions requises pour accomplir ce qui avait été prophétisé. Judas ne comprenait sûrement pas cela. Il considérait sans doute Jésus comme un homme d’exception, de toute évidence béni par Dieu, mais avait-il saisi que Jésus était Dieu dans la chair ? Il était témoin de l’antagonisme qui existait entre le Maître et les sacrificateurs. À un moment donné, il a senti qu’il y avait un coup d’argent à faire et il a proposé au Sanhédrin d’identifier Jésus pour trente pièces d’argent. Il ne pensait pas que les choses dégénéreraient par la suite et que Jésus serait condamné. Il croyait probablement qu’Il allait S’en tirer, compte tenu du fait qu’il n’y avait aucun crime à Lui reprocher. Mais les choses prirent une mauvaise tournure. Judas compris que cela allait trop loin et que son geste en était responsable. Il fut envahi de remords au point qu’il s’enleva la vie.

Lorsque Jésus a choisi Judas comme disciple, Il savait déjà tout ce qui allait arriver, car Jésus connaît le cœur des hommes. Pourtant, Il ne lui fit que cette remarque : « Or, le Fils de l’homme S’en va, selon qu’il est écrit de Lui ; mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’homme est trahi ! il eût été bon à cet homme-là de n’être point né » (Matthieu 26:24). Jésus savait quels tourments psychologiques allait subir Judas quand il se rendrait compte qu’il avait trahi son Dieu. Mais Jésus a-t-Il tenté de le dissuader ? Pas du tout, Il laissa Satan s’emparer du cœur de Judas et lui dit simplement : « Fais au plus tôt ce que tu as à faire » (Jean 13:27).

Judas est mort avant que les apôtres reçoivent le Saint-Esprit. Il n’avait donc que sa nature charnelle de non converti pour comprendre les événements. Il ne fut pas participant du Saint-Esprit ; il ne fut pas illuminé et il était ainsi comme tous ceux qui ont crucifié le Christ. Or, en parlant de tous ceux-là, le Fils de l’homme a dit à Son Père, juste avant de mourir sur la croix : « Père ! pardonne-leur : car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34). Judas n’a eu qu’une très vague perception de ce qu’il avait fait. Mais il était trop tard, Satan s’étant emparé de lui le temps qu’il sorte de table, lors de la dernière Cène jusqu’à ce qu’il réalise la condamnation de Jésus. Alors, il s’est repenti en réalisant que ce qu’il avait fait était mal. Il a réagi comme la nature humaine pousse certaines personnes à faire, par un geste extrême de fuite : le suicide.

« Si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné, » a dit Jésus, dans Matthieu 12:32. C’est ce qu’a fait Judas, un pauvre homme non converti appelé à exécuter un sale boulot unique dans toute l’histoire de l’humanité. Judas n’a pas commis le péché impardonnable. Il ne savait probablement pas ce que c’était. J’ai la conviction qu’il fera partie de la Deuxième Résurrection dans laquelle il aura la chance de recevoir le Saint-Esprit.

Ananias et Saphira

Deux autres personnages bibliques sont aussi pointés du doigt comme ayant commis le péché impardonnable : Ananias et son épouse Saphira. Citons d’abord le passage qui se trouve dans Actes 4:36-37 et 5:1-13 :.

« Or Joses, qui par les apôtres fut surnommé Barnabas (c’est-à-dire, Fils de consolation), Lévite, et Cyprien de nation, ayant une possession, la vendit, et en apporta le prix, et le mit aux pieds des apôtres. Or un homme nommé Ananias, ayant, avec Saphira, sa femme, vendu une possession, retint une partie du prix, du consentement de sa femme, et en apporta quelque partie, et la mit aux pieds des apôtres. Mais Pierre lui dit : Ananias, comment Satan s’est-il emparé de ton cœur jusques à t’inciter à mentir au Saint-Esprit, et à soustraire une partie de la possession ? Si tu l’eusses gardée, ne te demeurait-elle pas ? Et étant vendue, n’était-elle pas en ta puissance ? Pourquoi as-tu formé un tel dessein en ton cœur ? Tu n’as pas menti aux hommes, mais à Dieu. Et Ananias entendant ces paroles, tomba et rendit l’Esprit ; ce qui causa une grande crainte à tous ceux qui en entendirent parler. Et quelques jeunes hommes se levant, le prirent et l’emportèrent dehors, et l’enterrèrent. Et il arriva, environ trois heures après, que sa femme aussi, ne sachant point ce qui était arrivé, entra ; et Pierre prenant la parole, lui dit : Dis-moi, avez-vous autant vendu le champ ? Et elle dit : Oui, autant. Alors Pierre lui dit : Pourquoi avez-vous fait un complot entre vous de tenter l’Esprit du Seigneur ? Voilà à la porte les pieds de ceux qui ont enterré ton mari, et ils t’emporteront. Et au même instant elle tomba à ses pieds, et rendit l’esprit. Et quand les jeunes hommes furent entrés, ils la trouvèrent morte ; et ils l’emportèrent dehors, et l’enterrèrent auprès de son mari. Et cela donna une grande crainte à toute l’Église, et à tous ceux qui entendaient ces choses. Et beaucoup de prodiges et de miracles se faisait parmi le peuple, par les mains des apôtres ; et ils étaient tous d’un accord au portique de Salomon. Cependant, nul des autres n’osaient se joindre à eux ; mais le peuple les louait hautement. »

Trop de gens lisent ce passage d’une manière superficielle, le tenant uniquement pour un événement sensationnel, et ils survolent sans la voir la leçon donnée par Dieu aux membres de Son l’Église. Et ils acceptent ensuite facilement les explications tout aussi superficielles de leurs pasteurs. Plusieurs idées et concepts ont été élaborés dans lesquels on cite ce passage comme preuve de leurs fausses théories. Par exemple, certains s’en servent pour obliger leurs membres à payer intégralement une dîme de leurs revenus, alors que ce passage n’a aucun rapport avec la dîme de l’Ancien Testament qui ne s’applique d’ailleurs pas du tout à l’Église.

Mais il y a aussi ceux qui y voient un exemple du péché impardonnable parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’est celui-ci, ni ce qui est réellement arrivé dans le cas d’Ananias et Saphira, et surtout pourquoi Dieu les a tués instantanément. Or, tout est dans le texte même.

Situons d’abord l’époque. Nous sommes ici au tout début de la jeune Église de Christ, peu de temps après la Pentecôte. Les apôtres commencent alors à superviser son organisation. Le Corps de Christ se compose de gens nouvellement convertis, remplis de zèle et de ce que Christ appelle le « premier amour ». Ils ne savent encore que peu de choses du Plan de Dieu, mais ils ont l’amour de la vérité et l’ardent désir de changer leurs mauvaises voies.

À Jérusalem, les apôtres se tenaient ensemble et opéraient des prodiges et des miracles tout en affermissant l’assemblée des nouveaux croyants. D’un seul cœur, ceux-ci furent inspirés de vendre de leurs possessions afin de venir en aide à ceux qui se trouvaient dans la pauvreté dans le but de ne voir personne manquer du nécessaire. Ce devait être une période merveilleuse et chaleureuse dont nous sommes bien loin, aujourd’hui.

Or, dans l’assemblée, il y avait un homme et sa femme, nommés Ananias et Saphira, qui, après avoir vu l’exemple de Joses, dit Barnabas, qui avait eu la pensée généreuse de vendre sa possession et d’en donner le prix aux apôtres, voulurent également passer pour généreux et sans doute recevoir ensuite des louanges pour leur don. C’est une attitude très répandue dans les gros ministères modernes et les rassemblements télévangéliques où des gens fortunés donnent ostensiblement de gros montants d’argent à des prédicateurs cupides et véreux qui inscrivent volontiers le nom des vaniteux donateurs sur une plaque qu’ils affichent sur les murs de leurs églises toutes neuves.

Barnabas le Lévite était un croyant véritable et son geste n’était pas guidé par l’orgueil. On le voit plus tard prendre Saul de Tarse sous son aile et en faire son compagnon de voyage jusqu’à ce que celui-ci devienne l’apôtre Paul.

Ananias et Saphira étaient eux aussi vaniteux et cupides. Pierre devait les avoir bien observé depuis leur première venue dans l’assemblée des saints, et lorsqu’Ananias lui présenta son don, le chef des apôtres, sachant à qui il avait affaire et conduit par l’Esprit, perçut immédiatement les motifs d’Ananias. Ceux-ci ne cadraient pas avec l’attitude d’un vrai chrétien. Pierre savait ce qu’avait dit Jésus en parlant des faux prophètes et, par extension, des vrais et des faux croyants : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16). Et ceux d’Ananias étaient mauvais.

Comment Pierre a-t-il su qu’Ananias mentait sur le montant d’argent de la vente de son champ ? Ananias ne le lui avait pas révélé, bien sûr. Il fallait nécessairement que Pierre l’eût observé depuis un certain temps et que le Saint-Esprit le lui inspire. Il voyait qu’Ananias et son épouse essayaient de se faire passer pour des chrétiens, mais ils n’avaient pas le Saint-Esprit. Leur tentative de tromper Pierre sur le prix du champ n’était que le mauvais fruit, l’indice d’une tare plus grave. Ce n’était pas pour ce mensonge qu’ils sont morts subitement, ni la raison pour laquelle Pierre les accusa d’avoir menti au Saint-Esprit. Toutefois, ils sont bien morts parce qu’ils avaient menti au Saint-Esprit. Incidemment, vous remarquerez qu’il est écrit qu’ils ont « menti » au Saint-Esprit, c’est-à-dire, à Dieu, et non pas qu’ils ont « blasphémé » le Saint-Esprit. La nuance est importante et il ne faut pas confondre ces deux termes. Pierre dit aussi qu’ils ont « tenté » le Saint-Esprit, ce qui équivaut à mentir.

Donc, si ce n’était pas parce qu’ils avaient menti au sujet du prix, qu’ont-ils fait ? Comment peut-on mentir au Saint-Esprit ou le tenter ? Et pourquoi cela a-t-il résulté en la mort d’Ananias et de Saphira ? Leur mensonge envers Pierre a fait comprendre à celui-ci ce qu’ils avaient fait pour tenter le Saint-Esprit. Ananias et Saphira n’éprouvaient aucun repentir. Ils étaient restés morts spirituellement. Ils avaient probablement été baptisés, mais leurs péchés restaient toujours présents parce qu’ils ne s’en étaient pas repentis. Devant les autres, ils avaient feint de se repentir à Dieu, mais ils savaient qu’ils mentaient et Dieu l’a révélé en Esprit à Pierre qui les a débusqués.

Dans le monde, beaucoup de gens pensent pouvoir tromper Dieu et Lui cacher des choses. Il y en a même qui sont membres d’églises et souvent ils occupent de hauts rangs dans la chrétienté mondaine. Mais ils devront un jour revenir de leurs illusions, car on ne Lui en passe pas.

Par conséquent, Ananias et Saphira ne pouvaient entrer dans le Corps de Christ. Ils auraient été des loups dans la bergerie. Mais Pierre aurait pu simplement les chasser et leur interdire l’accès à l’assemblée. Sont-ils morts seulement pour cela ou y avait-il une autre raison ? La réponse se trouve encore dans le texte. Cet événement tragique « …causa une grande crainte à ceux qui en entendirent parler … Et cela donna une grande crainte à toute l’Église, et à tous ceux qui entendaient ces choses » (vs 5 et 11). Pourquoi Dieu voulait-Il provoquer une sainte crainte chez Ses enfants et leur entourage ? Y avait-il un sérieux avertissement derrière tout cela ? Voyez ce qui est écrit par la suite : « Et beaucoup de prodiges et de miracles se faisait parmi le peuple, par les mains des apôtres, et ils étaient tous d’un accord au portique de Salomon » (v. 12). Les apôtres étaient les oints de Dieu et Il voulait que l’on ait un grand respect pour leur apostolat. Et nous lisons ensuite : « Cependant, nul des autres n’osaient se joindre à eux, mais le peuple les louait hautement » (v. 13).

Cela nous rappelle ce qui était survenu à Marie, la sœur de Moïse, lorsqu’elle et son frère Aaron ont manqué de respect envers leur frère. Marie a été punie par la lèpre. Il y a plusieurs autres exemples d’hommes et de femmes qui ont subi un sort funeste pour s’être dressé contre un oint de l’Éternel. Les apôtres devaient être grandement respectés, non seulement par les membres de l’Église, mais par les habitants de Jérusalem et d’ailleurs afin qu’ils puissent faire leurs œuvres avec efficacité et autorité.

Pour en revenir à la question du péché impardonnable, si nous nous référons à ce qui est écrit dans Hébreux 6:4-6, nous ne pouvons que constater qu’Ananias et Saphira ne rencontraient pas les conditions du péché impardonnable, car ils ne furent pas « illuminés », ou « participants du Saint-Esprit ». Ils ne sont donc pas « retombés » puisqu’ils n’avaient préalablement pas été relevés de leur première chute spirituelle. Comme Judas, ils sont morts sans avoir reçu l’appel de Dieu, ni le Saint-Esprit, bien qu’ils accomplissaient inconsciemment une tâche précise. Il n’y a pas de doute dans mon esprit qu’ils vont se retrouver à la Deuxième Résurrection dans des conditions idéales pour se convertir.

Conclusion

Pour terminer, j’aimerais réitérer qu’il ne faut pas confondre le combat que mène tout chrétien contre sa nature charnelle et le péché impardonnable. La personne qui chute devant la tentation, mais qui s’en repent de tout son cœur, n’a pas commis le péché impardonnable. Il lui sera toujours possible de se présenter en esprit devant Dieu par la prière et demander un pardon qui lui sera gracieusement accordé par son Père au ciel. Nous le devons tous à notre Seigneur Jésus-Christ qui S’est offert Lui-même pour que nos péchés soient effacés et pour que nous soyons toujours réconciliés à Dieu.

Tandis que le péché impardonnable est une affaire d’attitude rebelle persistante. Comme le croyant qui sera sauvé et qui entrera dans la vie éternelle s’il persévère dans la foi jusqu’à la fin, de même le rebelle sera perdu et subira la mort éternelle s’il persiste dans sa rébellion jusqu’à la fin.

Or, en persévérant dans notre combat, la victoire nous est acquise et nous recevrons une couronne qui fera de nous les rois du Grand Roi dans Son Royaume à venir.




D.384 – Le Saint d’Israël

couronne2

Par Joseph Sakala

Dans Ézéchiel 39:7 Dieu dit : « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël. » Ce merveilleux nom de Dieu, « le Saint d’Israël », fut souvent utilisé pendant les derniers  jours des rois de Juda. Il paraît trois fois dans le livre des Psaumes. Dans Psaume 71:22, David déclare : « Aussi je te louerai sur l’instrument du luth, pour ta fidélité, ô mon Dieu ! Je te psalmodierai sur la harpe, ô Saint d’Israël ! » Dans Psaume 78:41-42, nous lisons : « Ils recommencèrent à tenter Dieu et à provoquer le Saint d’Israël ; ils ne se souvinrent plus de sa main, du jour où il les délivra de l’oppresseur. » Et dans Psaume 89:19, David dit : « Car l’Éternel est notre bouclier ; le Saint d’Israël est notre roi. »

Esaïe le proclame Saint d’Israël au moins vingt-sept fois. Le nom est employé trois autres fois. Dans Jérémie 50:29-30, le prophète déclare : « Assemblez à cri public les archers contre Babylone. Vous tous qui maniez l’arc, campez-vous contre elle tout autour ; que personne n’échappe ! Rendez-lui selon ses œuvres ; faites-lui selon tout ce qu’elle a fait ; car elle s’est élevée avec fierté contre l’Éternel, contre le Saint d’Israël. C’est pourquoi ses gens d’élite tomberont dans ses places, et tous ses gens de guerre seront anéantis en ce jour-là, dit l’Éternel. » Et encore une fois, dans Jérémie 51:5-6, où nous lisons : « Car Israël et Juda ne sont pas abandonnés de leur Dieu, de l’Éternel des armées, et le pays des Caldéens est rempli de crimes devant le Saint d’Israël. Fuyez loin de Babylone, et que chacun sauve sa vie, de peur que vous ne périssiez dans son iniquité ! Car c’est le temps de la vengeance de l’Éternel ; il lui rend ce qu’elle a mérité. »

Il apparaît une troisième fois dans Ézéchiel 39:7 (notre texte du début) : « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël. » Ce pattern inhabituel de Se proclamer le Saint d’Israël ne serait-il pas également Sa façon de nous annoncer le nombre d’années que Dieu allait venir nous annoncer la Rédemption et le Salut par notre Seigneur Jésus-Christ ? Nous avons vu Sa présence annoncée par David trois fois, suivie de vingt-sept fois dans Ésaïe, et trois autres fois par Ses deux prophètes. Additionnez ces chiffres et vous avez 3+27+3=33, le nombre d’années que le Rédempteur est venu en chair pour délivrer l’Israël de Dieu (Galates 6:16) avant de retourner au ciel.

L’emphase particulière mise sur ce nom de « Saint d’Israël » durant la dernière période du Royaume de Juda était probablement due à sa déchéance, culminant en sa captivité par les Babyloniens durant soixante-dix ans. Dieu leur a témoigné encore et encore qu’Il était Saint. « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44-45). Ce thème est proéminent dans la plupart des trente-trois passages où Dieu cite Son majestueux Nom.

Mais il l’est encore plus dans la dernière guerre de toute. Cette guerre se situe dans la période où Satan doit être délié pendant un peu de temps. Donc à la fin de ce Millénium, nous voyons une chose curieuse se produire. Satan, qui était enfermé pendant tout ce temps dans l’abîme, est soudainement relâché par Jésus. Il est alors tout à fait logique de se demander : vu que Dieu avait si bien enfermé Satan pour annuler sa maîtrise sur les humains pendant mille années, pourquoi Jésus voudra-t-Il faire une chose pareille ?

Dans Apocalypse 20, nous sommes à la fin du Millénium et voilà que certains individus de cette dernière génération résistent toujours et refusent de se convertir. Même avec Satan lié, nous avons ici une preuve évidente que la possibilité de pécher sera toujours présente dans la nature humaine. Il devient alors assuré que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume. Subséquemment, la simple nature humaine, sans le Saint-Esprit, sera toujours prédisposée à se rebeller contre Dieu. Au verset 7, Satan sera donc relâché de sa prison. Verset 8 : « « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. 9Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints, et la cité bien-aimée… »

Imaginez un instant ces gens qui n’avaient jamais connu la guerre depuis leur naissance, et voilà qu’en très peu de temps, Satan réussit à leur implanter dans l’esprit l’irrésistible et folle envie d’attaquer le camp des Saints à Jérusalem. Ils ont pourtant eu toutes les chances de leur côté. Seule leur nature humaine les fait résister à Dieu. Avons-nous encore des doutes à savoir si l’homme, dans son état naturel, est essentiellement bon ou méchant ? Si son cœur est juste ou tortueux ? Le fait que ces gens soient aux quatre coins de la terre, comme nous venons de le voir, semble aussi nous indiquer que, par un libre choix, ils se sont retirés le plus loin possible de l’endroit principal d’où leur venaient les bonnes instructions.

Il y a un vieux dicton qui dit : « Loin des yeux, loin du cœur. » Ces individus rebelles à Dieu préféreront demeurer le plus loin possible du trône de Jésus à Jérusalem. Ils sont identifiés à Gog et Magog, car ils démontrent exactement la même attitude antagoniste que les ennemis de l’Église actuelle et les ennemis d’Israël tels que décrits par Ézéchiel dans les chapitres 38 et 39. Ce sont des individus qui refuseront de se convertir à Jésus en dépit du fait qu’ils auront compris qu’Il sera leur seule source de salut, et en dépit de l’atmosphère merveilleux d’un monde quasi parfait dans lequel ils vivront. Une époque où la terre entière sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent.

Mais Satan à peine relâché, ils réagiront immédiatement à sa séduction. C’est un témoignage évident de l’héritage que chaque humain a reçu de nos premiers parents. Cela nous démontre également que, tant et aussi longtemps qu’on ne naît pas dans une nouveauté de vie par la conversion, notre nature demeure inchangée. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle [la chair] ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas] » (Romains 8:7). Nous en avons la preuve ici, car ces gens non convertis se tourneront immédiatement vers Satan et sa séduction. Ils se formeront une armée pour attaquer les saints.

Quelle erreur stupide ! On peut lire, à la fin du verset 9, qu’ils ne seront pas encore rendus à destination que : « un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. » Pauvres humains, croyant toujours qu’ils pourront se buter perpétuellement à leur Créateur sans en payer le prix, alors que leur salut était pourtant toujours disponible. Ayant réglé le cas de ces rebelles, Dieu va maintenant passer Sa sentence sur l’instigateur de toute cette misère humaine depuis la création du monde.

Verset 10 : « Et le diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Cet événement aura donc lieu mille ans après que la bête et le faux prophète y auront d’abord été précipités. Plusieurs prédicateurs utilisent ce verset pour tenter de prouver que les méchants vont brûler, sans jamais mourir, dans un feu éternel. Pourtant, sauf le diable, les démons et nos deux énergumènes, aucun humain ne se trouvera dans ce feu. Toute la controverse, dans ce verset 10, provient du verbe être que l’on emploie en français : « …où sont la bête et le faux prophète… » Dans les manuscrits grecs originaux, il n’y a pas de verbe à cet endroit ! On aurait donc dû traduire plus justement par « …où furent la bête et le faux prophète… », ou encore « …où étaient la bête et le faux prophète… ». Cela aurait été plus conforme avec la saine doctrine. On ne peut donc pas se baser sur ce verset pour avancer que la bête et le faux prophète seront toujours vivants dans ce feu et brûleront éternellement !

Mes chers amis, il est impensable qu’un individu puisse se proclamer ministre de Dieu et prêcher une pareille absurdité ! Comme si un Dieu d’amour pouvait Se réjouir à voir brûler des humains, créés à Son image, pendant l’éternité ! Une telle « vérité » ne peut venir que de Satan, très bien introduite dans l’esprit de ses prédicateurs, mais ne provenant certainement pas de Dieu, ni de Ses élus ! Il y a sans aucun doute quelque chose qu’ils ne comprennent pas, ici. D’abord, ce verset 10 couvre une période de mille années. Nous avons vu la Bête et le faux Prophète jetés dans ce feu, allumé par Dieu avant le début du Millénium. Jésus n’aura aucun intérêt à les garder en vie. Le feu va simplement les consumer, car c’est ce que le feu fait normalement : il consume !

Regardez au verset 9 ce qui arrive à Gog et à Magog qui veulent attaquer Jérusalem : un feu descend du ciel pour les dévorer ! Le mot utilisé par Dieu est extrêmement bien choisi. Dévorer ne veut pas dire « garder en vie » ! Regardez les documentaires sur les animaux sauvages qui dévorent leurs proies. Je vous garantis que la proie ne souffre pas éternellement. « Ah oui, » vous allez me dire, « mais nous voyons un buisson qui a brûlé devant Moïse sans se consumer ! Et ne voyons-nous pas les amis de Daniel marcher dans une fournaise qui ne les consume pas ? » Bien sûr ! Dans ces deux cas, nous voyons également des miracles où il y a une manifestation divine en faveur de Ses serviteurs ! Vous noterez aussi que les trois amis de Daniel n’ont pas souffert du tout, dans ce feu. « Les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu [de la fournaise ardente], n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:27).

Sachez que la Bête, le faux Prophète ainsi que Gog et Magog ne sont pas des serviteurs de Dieu ! Quand Dieu détruit, Il détruit ! Le feu brûle et consume. Malachie nous dit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds… » (Malachie 4:3). Avez-vous déjà vu de la cendre vivante et immortelle ? Abdias, au verset 16, nous dit : « …elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Dieu ne peut pas être plus clair ! En cendres, brûlés, consumés, disparus comme s’ils n’avaient jamais été. Donc, la Bête et le faux Prophète seront réduits en cendres, comme s’ils n’avaient jamais existé. Mais le feu dans lequel Jésus les précipitera sera maintenu allumé comme un témoignage contre les actions de ces deux antichrists afin de servir d’exemples aux gens qui vivront durant ce Millénium. Ce sera pour eux un rappel continuel de ce que la rébellion contre Dieu produit !

Comment peut-on savoir que ce feu sera maintenu actif ? Simplement parce que, après le Millénium, quand Satan aura fait ses derniers ravages et que le feu du ciel aura dévoré Gog et Magog, Satan sera précipité dans ce même feu où furent jetés la Bête et le faux Prophète, mille années auparavant. Dieu n’allumera pas un autre feu. Ce qui semble mélanger ces érudits, c’est la fin du verset 10 où il est écrit : « et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Mais de qui est-il question, ici ? Qui sont les « ils » ? Ce verset ne nous le dit pas d’une manière claire et sans ambiguïté. Jésus a caché cette vérité ailleurs.

Regardons, dans Matthieu 25:41, les paroles utilisées par Jésus Lui-même pour décrire le sort des maudits : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé [pour qui ?] au diable et à ses anges. » Donc, les humains passeront par la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible, tandis que le diable et ses anges déchus seront tourmentés jour et nuit durant l’éternité ! Notez, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20:10 l’utilisation du mot  « tourmentés » par Dieu, et non « brûlés » pendant l’éternité. Un esprit ne peut pas brûler, mais il peut être tourmenté aux siècles des siècles !

Alors, pourquoi jeter Satan et ses démons dans le feu ? Le but sera de lui faire voir ce qui restera de toute son œuvre de séduction : absolument rien ! De la cendre ! Quelle futilité d’avoir déployé autant d’efforts pendant tous ces siècles pour aboutir finalement avec ses démons dans un feu où il n’y aura plus personne à séduire pendant l’éternité. Pour eux, ce tourment sera intolérable. Le diable et ses démons sont destinés à vivre dans une confusion totale pendant l’éternité. Je suis convaincu que, s’ils avaient le choix, à ce moment-là, Satan et ses démons préféreraient ne plus exister, plutôt que de vivre continuellement dans un tel tourment. À la seule pensée d’un tel jugement, les démons doivent sûrement trembler (Jacques 2:19).

Mais revenons à Gog et Magog. Dans Ézéchiel 38:2,16 Dieu déclare au prophète : « Fils de l’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosh, de Méshec et de Tubal, et prophétise contre lui …Tu monteras contre mon peuple d’Israël, pareil à une nuée qui couvre le pays. Ce sera dans les derniers jours ; je te ferai marcher contre mon pays, afin que les nations me connaissent, quand je serai sanctifié par toi sous leurs yeux, ô Gog ! »

Nous arrivons maintenant à un événement majestueux et d’une importance capitale pour des milliards d’individus : la Deuxième Résurrection !

Apocalypse 20:11 « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » Le temps est venu pour Jésus de S’asseoir sur ce grand Trône blanc. Le fait qu’il soit blanc nous indique que c’est un trône de miséricorde, comme le vêtement blanc dans les Écritures, qui symbolise la Rédemption, disponible seulement par la grande miséricorde divine. Dans cette scène majestueuse, Jésus est prêt à juger tous les humains qui, depuis Adam et Ève, n’étaient pas destinés à la Première Résurrection, mille ans auparavant.

La terre et le ciel qui s’enfuient devant Sa face nous indiquent que Son jugement n’est pas dirigé vers la terre, ni vers les puissances célestes, dans les hauts lieux. Le symbolisme utilisé par Dieu ici, nous indique que le cas de la terre et du ciel était déjà réglé. D’abord nous avons vu le jugement contre la terre et ses rebelles par les sept derniers fléaux de la « colère de Dieu ». Nous venons aussi de voir le jugement de Satan et de ses démons, ces puissances célestes, dans les hauts lieux. Donc, seuls les humains sont impliqués dans ce jugement. Le symbolisme utilisé ici devrait nous faire comprendre qu’à ce moment-là, la terre ne pourrait pas disparaître immédiatement de manière littérale pour faire place à une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Cet évènement unique est cédulé, comme nous allons le découvrir, après la destruction de ceux qui doivent passer par la seconde mort, n’ayant pas été inscrits dans le Livre de Vie.

Pendant le Millénium, la terre sera préparée soigneusement pour devenir un véritable « Jardin d’Éden » dans le but d’accueillir tous ceux de cette Deuxième Résurrection, possiblement quelques 40 à 50 milliards de personnes, qui seront ressuscités en chair et en os dans un nouveau corps physique en parfaite santé, mais périssable. Ils seront mortels et seront soumis à une période de jugement, car, au moment de leur résurrection, leur sort éternel ne sera pas encore scellé. Il leur faudra donc un habitat physique et fonctionnel afin de poursuivre cette période de jugement. Il sera question de déterminer quelle sera l’éternité réservée à tous ces gens qui, durant l’histoire, n’ont, soit jamais connu Jésus, ou soit qu’ils ne se sont tout simplement pas convertis, pour toutes sortes de raisons que Dieu seul connaît.

À entendre prêcher certains télévangélistes, se convertir à Jésus serait la chose la plus facile au monde. Pourtant, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). Or, même si le salut est disponible à tous, il est humainement impossible de l’obtenir sans l’intervention préalable de Dieu le Père qui Se réserve le droit exclusif d’attirer la personne ainsi appelée. La conversion n’est donc pas simplement un sentiment ressenti sous le coup de l’émotion, lors d’une réunion religieuse quelconque et qui disparaît quelques jours plus tard quand la personne a eu le temps de se calmer. La véritable conversion est un engagement dans lequel une personne consent à servir volontairement Dieu au point de Lui donner sa vie. Dans un tel contrat, Dieu Lui-même prend la vie de cet individu en main. Il lui pardonne tous ses péchés antérieurs, met Son Esprit en lui et le donne à Christ comme un futur Élu dans Son Royaume. Je dis bien « futur », car, à partir du moment de sa conversion, le chrétien doit persévérer dans la foi jusqu’à sa mort.

Il ne peut pas se permettre d’abandonner Jésus, de rejeter l’Esprit Saint qui lui a été accordé et de retourner là où il était avant sa conversion. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Donc, recevoir le Saint-Esprit ne sauve pas la personne automatiquement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Il est donc question des prémices, ou la petite récolte, que Dieu, au fil des siècles, S’est soigneusement choisies, une par une, et qu’Il a prédestinées à devenir les futurs Élus de Son Royaume. Dès lors, le cheminement de leur vie a changé complètement, sachant : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Notez que c’est Dieu Lui-même qui décide du moment parfait pour appeler Ses prémices selon Son dessein. « Car ceux que Dieu a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci [Jésus] soit le premier-né de plusieurs frères : et ceux qu’il a prédestinés, Il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, Il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous apercevons clairement le processus par lequel Dieu Lui-même fait passer un futur Élu de Son Royaume.

Tandis que, dans cette Deuxième Résurrection, il est nettement question de personnes qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit et à qui le Saint-Esprit sera maintenant disponible, pendant une période de jugement déterminée par Jésus. Nous sommes rendus à l’époque dont a parlé Jésus quand Il a déclaré : « La moisson est grande : mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson » (Luc 10:2). Au moment de ce jugement du Grand Trône Blanc, les ouvriers (les Élus) seront déjà choisis et prêts pour récolter cette « grande moisson ». Vous noterez aussi que le Juge, ici, c’est Jésus et non le Père. Jésus Lui-même nous a déclaré que « le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22).

Retournons dans Apocalypse 20:12 : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu… » Les grands et les petits incluent des individus venant de toutes les sphères de la société. On parle ici des chefs de pays, des présidents de pays, des présidents d’entreprises, des chefs influents de la société et tous ceux pour qui les honneurs, le pouvoir et le prestige étaient leurs seules motivations. Plusieurs parmi eux auront même contribué activement à la conspiration millénaire de la Grande Babylone. Il y a aussi les petits, c’est-à-dire, le commun des mortels, les opprimés, les esclaves, les enfants avortés, ainsi que ceux qui étaient désirés, mais qui sont mort-nés d’une fausse-couche, ou en bas âge. Tous ces morts ressusciteront soudainement et seront devant ce Trône de miséricorde, accueillis par Jésus.

Verset 12 : « …et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Le but de Jésus, ici, est vraiment unique. Ce sera d’offrir le salut à tous ces individus qui ne l’ont pas reçu ou qui ne savaient même pas qu’il était disponible, ni comment. La façon dont Jésus va S’y prendre sera en leur ouvrant des livres  pour les instruire. Dans le verset cité, le mot grec traduit est biblios, qui a le sens de « livre », « parchemin », « rouleau ». Quels livres ? Les 66 livres de la Bible qui leur seront rendus accessibles ! L’expression « des livres furent ouverts » signifie donc que le Saint-Esprit va ouvrir leur esprit pour commencer à comprendre les enseignements des Saintes Écritures. L’instruction initiale sera très simple et directe. On leur dira : « Vous êtes tous coupables, car vous avez tous péché, et le salaire du péché, c’est la mort. Et c’est ce que vous méritez tous ! Car aucun de vous n’est juste, pas même un seul ! » Mais il leur sera clairement expliqué que Quelqu’un est venu pour payer la rançon de tous leurs péchés. Et ce Quelqu’un n’est nul autre que Celui qui est assis sur le Trône devant eux, et qui a le droit, maintenant, de les juger !

Les livres qui leur seront ouverts seront utilisés pour les instruire dans la voie divine pendant cette période de jugement. Et qui va les instruire ? Les Élus de la Première Résurrection ! Les prémices de Dieu qui avaient été données à Jésus, qui ont persévéré dans la Parole de Dieu, et avec qui Il S’est formé un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et qui régneront sur la terre, comme vous pouvez le voir dans Apocalypse 5:10. Avez-vous noté que pas un seul de tous ces ressuscités de la Seconde Résurrection n’est au ciel ? Tout ce jugement se passe sur la Terre ! Aucun n’a une âme immortelle ! Chacun doit passer par une période de jugement afin de déterminer s’il deviendra immortel éventuellement, comme ceux de la Première Résurrection.

Mais nous avons vu qu’un autre livre fut ouvert, celui qui est le Livre de vie. Saviez-vous que bon nombre de prédicateurs croient sincèrement que ce jugement servira uniquement à condamner les pécheurs ? Et que les livres qui seront ouverts seront des livres étalant tous leurs péchés, pour ensuite les jeter dans l’étang de feu afin de mourir une deuxième fois ? Ce serait pour Dieu un exercice de futilité, « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Un seul péché suffit pour mériter cette mort ! Alors, pourquoi garder des registres pour tous les autres ? En effet, on enseigne habituellement dans les églises que les Livres sont des espèces de registres où sont inscrits tous les péchés de chaque individu et qu’ils seront jugés d’après ces péchés.

Pour le véritable chrétien, cela ne devrait avoir aucun sens, car nous comprenons que nous ne sommes pas sauvés par les œuvres de la Loi. Si tel était le cas, pourquoi ouvrir le Livre de vie ? Avez-vous déjà pensé à cela ? Jésus connaît très bien ceux qui y seront déjà inscrits, lors de Son avènement, parce que nous serons enlevés vers Lui, dans les nuées, à Sa rencontre. Les Saintes Écritures nous indiquent également que nous allons, par la suite régner avec Lui durant le Millénium. S’il est complet, le Livre de Vie devrait demeurer fermé ! Ouvrir ce Livre durant le jugement de cette Deuxième Résurrection nous indique formellement que Jésus a l’intention d’y ajouter des noms ! Beaucoup de noms !

Sachez que Jésus ne détruira jamais un individu à qui Il n’a pas offert Son Saint-Esprit ! Durant le Millénium, alors que Satan sera lié, le Saint-Esprit sera offert à tous les survivants dans le but merveilleux de les amener au salut. Gardons toujours en mémoire que ce sera une époque où seule la Parole de Dieu sera enseignée par Ses Élus. Une période dans l’histoire de l’humanité très différente de ce que nous voyons présentement, avec des milliers de religions « chrétiennes » toutes en contradictions les unes avec les autres, disant pourtant utiliser les mêmes Saintes Écritures. Si nous ajoutons à cela toutes les autres sortes de religions invoquant différents dieux, sans oublier celles vouées directement à Satan, nous avons à l’heure actuelle une confusion religieuse entière, intégrale, absolue et complète.

Le Millénium sera entièrement différent ! Un seul enseignement sera donné, nous dit Dieu : « Alors, je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). Cela sous-entend que même les rebelles identifiés comme Gog et Magog à la fin du Millénium auront eu accès au Saint-Esprit avant de se révolter. Ceci nous indique également d’une manière éclatante que l’orgueil, toujours présent dans la nature humaine, les incitera à repousser, non seulement le sacrifice de Jésus, mais aussi le Saint-Esprit, gratuitement offert, par lequel leur salut était assuré. Il n’est donc pas surprenant de voir Jacques, le frère de Jésus nous déclarer : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Seul l’orgueil poussera ces gens à rejeter Dieu d’un commun accord. C’est sur cette faiblesse de caractère que Satan va se concentrer.

Cette partie de la dernière génération du Millénium refusera le Saint-Esprit, malgré l’exhortation de Jésus Lui-même. Nous savons que Dieu ne forcera jamais une personne à recevoir Son Saint-Esprit si elle n’en veut pas. Dieu est miséricordieux, prêt à tout pardonner, incluant l’orgueil, si l’individu veut en toute liberté s’approcher de Son Trône avec un cœur repentant. Jésus Lui-même a déclaré : « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31). Le péché impardonnable dont Jésus parle, c’est de rejeter Sa vie divine en nous qui est notre seule assurance de ressusciter un jour, afin de faire partie du Royaume de Dieu. Car : « si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Comment quelqu’un pourrait-il pécher contre le Saint-Esprit s’il ne l’a jamais reçu, ou si l’Esprit ne lui a jamais été offert par Dieu ? Nous savons, par les Écritures, que le Saint-Esprit est donné à une personne seulement au moment de sa conversion. C’est une initiative spirituelle qui requiert une compréhension profonde de l’engagement dans lequel cet individu veut cheminer avec son Sauveur. C’est un contrat personnel entre Jésus et ce chrétien et qui est scellé par le Saint-Esprit. Un contrat éternel avec Dieu Lui-même et qui n’a que deux conséquences possibles. Soit que le converti « persévère jusqu’à la fin » de sa vie dans la foi, et il sera sauvé, ou il rejette la seule puissance qui pourra le ressusciter à l’immortalité. En rejetant ainsi le sacrifice de Jésus, par lequel le Saint-Esprit lui fut donné, cette personne commet ainsi le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais. C’est comme si cet individu crucifiait Jésus une seconde fois. Jésus est mort une seule fois pour tous les péchés du monde. Malheur à celui qui voudrait Le crucifier une seconde fois pour les siens !

Combien de personnes, durant l’histoire humaine, ont vraiment compris cela ? Très peu ! Ceux du Millénium le comprendront sûrement : « car la terre [entière] sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). Alors, ces gens seront sans excuse. Vous savez, le poil me dresse sur la nuque quand je vois certains prédicateurs faire peur aux gens avec leur histoire à savoir que si l’on ne se convertit pas aujourd’hui, tout est perdu ! À quel moment ces ministres comprendront-ils que c’est le Père qui appelle quelqu’un au salut et non un homme ? L’homme doit prêcher la Parole de Dieu et laisser la conversion au Créateur. Qu’on prêche plutôt un Évangile d’amour. Cessons d’implanter cette crainte épouvantable de l’enfer dans l’esprit de certaines personnes qui se « convertissent » sur le champ sans réaliser la véritable conséquence de leur geste précipité.

La décision finale de mettre Son Esprit dans une personne revient toujours à Dieu, qui ne veut pas perdre une seule de Ses créatures. Il est bien écrit, en parlant des membres convertis du Corps de Christ : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16), et non à leur baptême dans une église en particulier. Dieu est amour ! Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu a ainsi promis le salut à tous ceux qui voudraient se convertir. Mais Dieu est extrêmement patient. Alors : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9).

C’est par amour que Dieu décide du meilleur moment pour appeler quelqu’un au salut. La grande majorité des humains qui formeront les nations sous le règne des Élus se convertiront durant cette Deuxième Résurrection. Alors, le Livre de Vie sera ouvert pour accueillir tous ceux qui se laisseront librement et volontairement toucher par Sa Parole et qui se convertiront par la suite. Dieu n’attend que ça pour pardonner leurs péchés et leur offrir l’immortalité. C’est là enfin que Son peuple ne polluera plus Son Saint Nom et ceux qui insisteront pour rejeter Son Saint Nom jusqu’à la toute fin devront passer par le feu de la géhenne et, croyez-moi, il y a des gens tellement méchants, que Dieu n’aura pas d’autres choix que de les éliminer tout simplement de Sa Merveilleuse Famille.




D.308 – Je ressusciterai dans trois jours

tombeau

Par Joseph Sakala

Jésus était mort et fut déposé dans le sépulcre. Dans Matthieu 27:62-66, nous lisons : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat [annuel de la Pâque], les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Pilate avait enduré plusieurs expériences étranges ayant abouti à la crucifixion de Jésus. Lui et plusieurs de ses proches voulaient relâcher Jésus, n’ayant trouvé aucune faute en Lui. « Car il savait que c’était par envie qu’ils l’avaient livré. Or, pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe, à son sujet » (Matthieu 27:18-19). Toutefois, pour des raisons politiques, désirant calmer les chefs juifs et apaiser une révolte potentielle, Pilate a finalement consenti à l’exécution de Christ. Mais une fois mort et placé dans un sépulcre, les troubles de Pilate n’ont pas cessé.

Peut-être avons-nous de bonnes raisons de lire un peu de sarcasme dans le ton de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Après tout, que devait-on craindre d’un homme mort ? Mais est-ce possible que Pilate avait un malaise dû à certaines choses qu’il avait entendues ? Peut-être un gardien assurerait-il la prévention pour que certaines de ses craintes ne deviennent une réalité. De notre perspective, cependant, nous pouvons voir une certaine ironie divine dans les paroles de Pilate. Satan semblait avoir gagné une grande victoire à la croix, car l’héritier de Dieu était assassiné. Donc, le seul acte que Satan devait empêcher, c’était la résurrection de Jésus, car tout Son message tournait autour de Sa victoire sur la mort.

Notez également la limitation des paroles de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Comment pourrait-on s’y prendre pour empêcher le Créateur de toutes choses de Se sauver d’un sépulcre ? Si Son but était de mourir et de ressusciter, comment les efforts des hommes et ceux de Satan pourraient-ils l’en empêcher ? Donc, leurs efforts ne suffisaient définitivement pas ! Aujourd’hui, nous savons que l’entrée au sépulcre fut bloquée en scellant la pierre et en y mettant la garde. Pas tellement pour empêcher Jésus de sortir, mais plutôt pour prévenir que les gens voient ce qui se passait à l’intérieur, ou que Ses disciples ne viennent de nuit et n’enlèvent Son corps, et qu’ils ne disent enfin au peuple : « Il est ressuscité des morts ! »

Le Psaume 22, écrit par David, prophétise les souffrances et la mort de Jésus sur la croix. Il fut écrit environ 1 000 ans avant sa réalisation et narre avec grand détail les souffrances de notre Seigneur ainsi que les actions des spectateurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes ignobles des soldats qui participaient à Sa crucifixion fut l’indignité de Lui arracher Ses vêtements et de les tirer ensuite au sort. Dans Psaume 22:19, le verset est écrit de façon à faire parler Jésus qui déclare : « Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. » Le sens de cet acte infâme, sans cœur et cruel est conservé, puisqu’il est parmi les quelques évènements dans la vie de Christ enregistrés dans les quatre Évangiles.

N’oublions jamais que les vêtements que Jésus portait étaient oints d’une huile de joie : « La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » nous dit Psaume 45:9. Dans Philippiens 2:6-8, nous découvrons que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Jésus a fait tout cela afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour sauver des gens indignes de ce grand privilège. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). En forme de Dieu, Il a créé les cieux et la terre, pour ensuite Se faire homme pour venir nous sauver. Et un jour, lorsqu’un scribe Lui dit : « Maître ! Je te suivrai partout où tu iras, » Jésus lui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Et pour remercier Jésus pour tout ce qu’Il a fait pour Sa création, le peu de possessions qui Lui restaient furent tirées au sort par ceux qui L’ont crucifié alors qu’Il était mourant.

Pourtant, Jésus a préparé pour nous une habitation éternelle dans Son Royaume. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Soyons toujours reconnaissants pour la grâce de Jésus à notre égard.

Les ministres de Satan nient jusqu’à ce jour que Jésus ait été ressuscité, mais leurs efforts sont aussi futiles que ceux de Ses ennemis visant à Le garder dans le sépulcre au-delà de trois jours et trois nuits. Le fait demeure donc que Jésus a triomphalement quitté le sépulcre, en offrant la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui et en ce qu’Il a enseigné. La présence de Dieu peut être une cause de bénédiction ou de crainte dans notre vie. Dans le cas d’Adam et Ève, ce fut une crainte, car ils ont laissé Satan les séduire à manger du seul arbre dans le Jardin d’Éden qui leur était défendu. Dans Genèse 3:5-6, Satan dit à Ève : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Il n’y avait aucun péché jusqu’ici chez l’être humain. Mais la convoitise s’empara d’Ève : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (v. 6).

Ève, qui était supposée se montrer une aide pour son mari, est devenue un peu son maître. Mais concentrons-nous sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’arbre si agréable à la vue et désirable pour devenir intelligent les a-t-il bien instruits ? Allons voir au verset 7 où nous lisons : « Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. » Belle manifestation de leur intelligence que d’apprendre qu’ils étaient nus ! Qu’y avait-il de mal à ce qu’ils soient nus ? D’où provenait leur honte ? Pas de Dieu, car Il les avait faits ainsi. Et dans Genèse 2:25, il est écrit : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. »

D’ailleurs, Dieu leur demanda qui leur avait dit qu’ils étaient nus (Genèse 3:11). Cela ne pouvait donc provenir que de Satan. Celui-ci déteste la sexualité de l’homme. Est-ce par jalousie parce que l’homme peut se reproduire et pas lui ? N’empêche qu’au fil des siècles, il a mis dans la tête de beaucoup de monde que le sexe est une chose sale et honteuse. Ainsi, l’humanité a une vision extrêmement pervertie de la sexualité et Satan l’utilise pour les faire pécher. Mais trop tard, le péché était commis : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (v. 8). Les deux ont eu peur de la présence de Dieu à cause de leur péché qui a mené plus tard au meurtre d’Abel par Caen. Celui-ci sortit de devant l’Éternel et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden.

Pourtant, la présence de Dieu s’avère une occasion de grande joie pour un très grand nombre de gens,. Aux chrétiens thessaloniciens, Paul a écrit : « Car quelle est notre espérance ou notre joie ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est sans aucun doute la présence ou l’absence d’un péché non pardonné devant la face de notre Dieu. La plupart des endroits où le péché est mentionné, l’emphase est mise sur le jugement du péché. Ceux qui rejettent l’offre du pardon par Jésus, au travers de la repentance dans la foi en Sa mort pour nos péchés, seront éventuellement bannis de Sa présence.

Paul l’explique très bien dans 2 Thessaloniciens 1:7-10, lorsqu’il nous dit : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Tandis que, pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de l’avènement de Jésus, et ainsi notre présence personnelle devant Lui, est un moment de joie anticipé. Car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsqu’Il reviendra, nous seront présentés : « à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). C’est ainsi que nous serons toujours avec le Seigneur.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16). Il y a une véritable corrélation entre la Parole Vivante (Christ) et la Parole écrite (la Bible), au point que certaines Écritures peuvent s’appliquer aux deux. C’est le cas avec l’Écriture citée plus haut. Les Philippiens reçoivent l’exhortation de Paul de porter en eux la Parole de vie, c’est à dire Christ, la Parole vivante ou les Écritures qui nous parlent de la vie éternelle.

Nous pouvons discerner le même double-sens dans d’autres textes comme 2 Timothée 4:2 où Paul lui dit : « Prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » ; la Parole vivante étant Jésus et également la Parole écrite (la Bible). Il y a de nombreuses allusions dans la Bible, applicables aux différents ministères de Christ et des Écritures dans la vie du converti.

Regardons un autre cas, dans Jean 8:12 où : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Et, dans Proverbes 6:23, nous lisons : « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la Vie. » Lors d’un autre sermon donné au peuple : « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35). Lors de la tentation de Jésus dans le désert : « Le diable lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, commande à cette pierre qu’elle devienne du pain. Et Jésus lui répondit : Il est écrit ; L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:3-4).

Le Seigneur Jésus, lors d’une fête des tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : ‟Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.” (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:10-11).

Les deux paroles sont décrites comme la personnification de la vérité. Jésus a déclaré : « Je suis … la vérité, » dans Jean 14:6 et, lorsqu’Il a prié au Père, Il dit : « Ta parole est la vérité, » dans Jean 17:17. Et, en bout de ligne, les deux doivent être reçues comme vérité. « C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:21). « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous affirme Jean 1:12-13.

Dans Apocalypse 19:11-13, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Ce nom expressif assigné à Christ, lors de Son retour sur terre dans la gloire, est également utilisé par Jean dans Jean 1:1 où il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Et encore, au verset 14, où Jean écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Nous le voyons aussi dans 1 Jean 1:1 où Jean déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, » faisant référence au travail de la création, mais aussi à Son incarnation humaine. Le mot « parole » ici vient du grec logos. Jean l’utilise sept fois comme un nom ou un titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1. Nous le trouvons également dans 1 Jean 5:7 où nous lisons : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Ce verset prouve que la trinité est un faux concept. Et c’est pourquoi on l’a retiré de la vaste majorité des versions bibliques. Je vous prie de vérifier par vous-même dans les versions que vous possédez. Toutes celles qui sont tirées des manuscrits corrompus ont retiré le verset 7 et l’on remplacé par la première partie du verset 8, ce qui en fait un verset bancal à la structure tronquée. Un autre des astuces de Satan…

De la façon que Jean l’utilise, la Parole devient plus spécifique. Dans Jean 1:1, il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, aiment à le traduire comme « la Parole était un dieu ». Un jour, ils découvriront qui Jésus était vraiment et j’espère qu’ils se repentiront de ne pas l’avoir connu comme Dieu Lui-même incarné dans une chair humaine, venu parmi les humains pour nous annoncer le salut et l’avènement futur du Royaume de Dieu sur cette terre. Ensuite, au verset 14, Jean nous dit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Pourtant, dans Jean 1:18, l’apôtre nous révèle que : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître. » Nous avons alors connu Dieu par les déclarations de Jésus et par la manifestation de notre Sauveur durant Son ministère de trois ans et demi, avant qu’Il ne nous donne Sa vie afin que nous soyons sauvés. C’est ainsi que Jean pouvait l’enseigner à d’autres disciples, dans 1 Jean 1:1-4, déclarant : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie. (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous). Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

La Bible est vraiment la Parole de Dieu, écrite et disponible à tous ceux qui veulent découvrir la façon de faire partie de la Famille divine que notre Créateur prépare depuis le début de la création. Le livre commence par nous annoncer qu’au commencement Dieu a créé les cieux et la terre. Il se termine par les paroles suivantes de Celui qui accomplira sûrement ce qu’Il a débuté : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20). Et Jean ajoute, au verset 21 : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Ce sont les tout derniers versets de la Bible et contiennent la dernière promesse de ce merveilleux livre.

La promesse finale est qu’Il va revenir encore sur terre « bientôt ». Mais il y a au-delà de 2 000 ans que Jésus a fait cette promesse et Il n’est toujours pas revenu. Il est évident que « bientôt » ne veut absolument pas dire « immédiatement ». En effet, Sa promesse paraît au moins six fois dans le livre de la Révélation. À l’Église d’Éphèse, Jésus dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). À l’Église de Pergame, Il dit, dans Apocalypse 2:16 : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. » À l’Église de Philadelphie, Il déclare ceci, dans Apocalypse 3:11 : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »

Et, dans Apocalypse 22:7, Jésus déclare : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Au verset 12, Il dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Et finalement, au verset 20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Vous noterez que les trois premières promesses s’adressent aux Églises d’Éphèse, de Pergame et de Philadelphie, tandis que les trois dernières s’adressent à toutes les Églises, tel que confirmé dans Apocalypse 22:16, où Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Le Seigneur Jésus n’a pas oublié Ses promesses : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). C’est pourquoi plusieurs croyants de toutes les générations attendaient Son retour « bientôt », tel que promis, mais ils sont tous morts sans avoir vu Son accomplissement. Il devient alors de plus en plus évident que « bientôt » doit être pris comme « soudainement ». Dans Matthieu 24:44, Jésus nous dit : « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. » Cela arrivera : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:52). Soudainement, en un clin d’œil.

Il ne semble pas que tous les signes soient en place pour nous annoncer Son retour soudain, excepté un : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Présentement, la Parole se prêche comme témoignage, alors les nations seront sans excuses. Pour ce qui est de Ses enfants : « l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. »




D.136 – Le Premier Mensonge : une âme « immortelle » !

 

Par Roch Richer

 

AVERTISSEMENT FRATERNEL

Lorsqu’on aborde une question aussi délicate qu’une doctrine de fond du christianisme, il est toujours possible que le langage adopté paraisse méprisant, voire haineux, aux yeux du lecteur, spécialement si le dit lecteur est un défenseur de la doctrine enseignée, soit en tant que pasteur ou docteur en théologie. Qu’il soit bien entendu dans l’esprit de ceux à qui je m’adresse, que je ne vise nullement, dans certains passages sarcastiques, parfois teintés d’humour, à blesser ceux qui recherchent sincèrement la vérité, mais qui croient à la doctrine que je veux démontrer fausse et non biblique. Je sais qu’une bonne proportion des chrétiens ne sont pas au courant que la doctrine est fausse et ne tient pas la route bibliquement. À ceux-là, mes accusations ne s’adressent pas. Elles sont plutôt dirigées essentiellement vers ceux qui, en toute connaissance de cause, savent que la doctrine est fausse et s’attachent à la répandre dans le monde chrétien afin de maintenir les enfants de Dieu dans l’ignorance. Ils visent plusieurs buts. Ils sont ce que Paul a appelé les « loups ravisseurs », les ministres « revêtus d’un habit de brebis » et « déguisés en anges de lumière », servant leur père et maître, Satan, afin d’établir le plan de celui-ci sur terre pour perdre les vraies brebis.

« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d’elle : ils seront comme des lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu d’elle. 26Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes choses saintes ; ils n’ont point mis de différence entre la chose sainte et la profane ; ils n’ont point donné à connaître la différence qu’il y a entre la chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et j’ai été profané au milieu d’eux. 27Ses principaux ont été au milieu d’elle comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour détruire les âmes, pour s’adonner au gain déshonnête. 28Ses prophètes aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel ; et cependant l’Éternel n’avait point parlé » (Ézéchiel 22:25-28).

Alors, à tous mes lecteurs, vous connaissez votre cœur, vous savez quelle attitude vous anime. Ne vous sentez pas visés par la dénonciation de cette fausse doctrine. Mais à ceux qui savent de quoi il retourne et qui persistent à enseigner le mensonge pour un gain déshonnête, vos protestations et vos récriminations, vos haut-cris et vos levées de bouclier ne changeront rien à la vérité. La doctrine de l’âme mortelle n’est pas nouvelle et je ne suis pas le seul à le démontrer. Cependant, il est de mon devoir de vous en faire part, en conscience devant Dieu.

Quel a été, selon vous, le premier mensonge à avoir été perpétré à l’endroit de la race humaine ? Petit indice : Satan en a été l’auteur. D’ailleurs, il est le père du mensonge, d’après ce qu’en a dit le Seigneur Jésus. Et nous pensons qu’Il savait de quoi Il parlait, n’est-ce pas ?

« Le père dont vous êtes issus [au niveau spirituel] c’est le démon, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité, car la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Satan s’est toujours affairé à présenter les choses sous un angle biaisé, afin de détourner les hommes de la vérité sans qu’ils s’en rendent vraiment compte. Depuis six mille ans, ses mensonges se sont élaborés pour devenir, avec le temps, des doctrines de fonds dans les églises institutionnalisées. Pour ce faire, Satan a malicieusement tordu les versets de la Bible, d’une manière si subtile, en fait, que, si l’on n’y fait pas attention et si l’on n’étudie pas la Parole de Dieu en profondeur, il est facile de s’y laisser prendre. C’est ce que vivent une grande majorité de chrétiens, par ailleurs fort bien intentionnés et zélés pour le Seigneur, mais trompés dans ce qu’il leur faut croire de la saine doctrine de Dieu.

Ainsi donc, c’est dans la Genèse, bien sûr, que vous retrouverez le premier mensonge. « Or le serpent était le plus fin [rusé, hypocrite] de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu a dit, vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ? 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous ne le toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour que vous en mangerez, vos yeux seront ouverts, et vous serez comme des dieux, sachant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5).

« Vous ne mourrez pas, voyons, vous avez la vie éternelle en vous ! Autrement dit, vous avez une âme immortelle, car — je vais vous dire un petit secret — en réalité, vous allez devenir des dieux ! » Et voilà pour le premier mensonge. Il est même si chargé qu’il a pu donner naissance à plusieurs religions encore actuelles et il est au fond des rituels et des illuminations des sociétés secrètes jusqu’à nos jours.

Combien de religions dites chrétiennes, qu’elles s’appellent catholiques, protestantes orthodoxes, protestantes évangéliques, charismatiques, pentecôtistes ou autres, professent l’existence d’une âme immortelle qui se détache du corps à la mort et, soit qu’elle monte au ciel, dans la béatitude, ou bien descende en enfer pour y souffrir les atrocités sadiques que l’on dit provenir d’un Dieu d’amour ?

Dieu avait pourtant assuré Adam et Ève, « quant à l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car dès le jour que tu en mangeras, tu mourras de mort » (Genèse 2:17). Assez précis, merci ! Dieu est très spécifique, ici. Quand Il dit à l’homme « tu mourras de mort, » Il n’est pas en train d’insinuer que c’est son corps qui va mourir et que son âme, espèce d’entité spirituelle autonome, va s’envoler vers les cieux ou vers l’enfer ! Si cela avait été le cas, laissez-moi vous dire que Dieu l’aurait clairement expliqué, car Il savait déjà que Satan essaierait dès le départ de remettre Sa Parole en question. La version David Martin est très précise, ici, car « mourir de mort » confirme l’absence de vie !

Remarquez les premiers mots de Satan à l’humanité : « Quoi ! Dieu a dit, vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ? » Satan sème intentionnellement le doute avec une formule détournée, depuis lors éprouvée, et qui a toujours très bien fonctionné avec les hommes. Il a simplement posé une question, se montrant tout étonné que Dieu Se soit permis un tel écart de conduite envers les êtres humains qu’Il venait de créer. « Dieu a fait cela ? Eh bien, vous me surprenez ! Ce n’est pas ce qu’Il m’a dit, à moi. Et, je vous l’apprends sans doute, mais mon nom est Lucifer, c’est-à-dire, “Porteur de lumière”. Alors, laissez-moi vous apporter un peu de lumière sur cette affaire. » Et Satan de se frotter les mains d’aise en voyant que la femme, Ève, marche à plein dans son mensonge. Et toute sa descendance a emboîté le pas. Des moutons de Panurge, vous dis-je !

Croyez-vous encore Satan ou pensez-vous que c’est Dieu qui a raison, quand Il dit : « Lui [notre Seigneur Jésus-Christ] qui seul possède l’immortalité, et qui habite une lumière inaccessible, lequel nul des hommes n’a vu, et ne peut voir ; et auquel soit l’honneur et la force éternelle, Amen » (1 Timothée 6:16).

Au moment où le Christ marchait sur la terre, Il a affirmé que « personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Eh bien, voyons ! Et Abel ? Et Noé ? Et Isaac ? Et Jacob ? Non ? Même pas Abraham, qui est pourtant le père des croyants ? Mes amis, comment voulez-vous interpréter autrement une Parole aussi claire que celle-ci provenant de notre Seigneur ? S’il y a quelqu’un qui ne parle jamais à tort et à travers, c’est bien le Seigneur Jésus-Christ ! Et Sa parole que voilà ne laisse aucun doute. De plus, elle confirme toute la Parole, partout dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments où vous ne trouverez aucun verset qui contredira cette affirmation péremptoire.

L’Église catholique prêche que le verset de Jean 3:13 ne s’appliquait que jusqu’à l’Ascension de Jésus au ciel, ce qui, d’après elle, ouvrait la porte à tous Ses serviteurs pour qu’ils puissent tous monter au ciel. Pas étonnant que le Magistère catholique ne cite jamais les paroles de l’apôtre Pierre, prononcées 10 jours APRÈS l’Ascension de Jésus : « Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour … Car David n’est pas monté aux cieux… » (Actes 2:29, 34). Sans aucun doute un petit blanc de mémoire…! Si ce genre de personnes a pu tomber dans le panneau de Satan et interpréter plusieurs Écritures pour qu’elles aillent dans le sens de leur vision personnelle du Plan de Salut de Dieu, raison de plus pour vérifier minutieusement leurs assertions. Et c’est ce que nous nous proposons de faire avec vous dans cet article, car…

l’âme de l’homme est mortelle !

Oui, messieurs-dames ! Et ne croyez pas que cela n’a pas beaucoup d’importance, parce qu’il s’agit d’une pièce maîtresse de la saine doctrine de la Bible. Plusieurs autres vérités demeurent inaccessibles si l’on ne comprend pas d’abord celle-ci qui est fondamentale.

Partons, en premier lieu, du principe que la Bible s’interprète ELLE-MÊME : « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. 21Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). La Bible répond donc elle-même aux questions qu’elle nous amène à nous poser. Ne laissons pas les hommes interpréter, par le seul moyen de leur esprit humain, les choses de Dieu qui se discernent spirituellement (1 Corinthiens 2:11-14).

Commençons par un verset qui ne porte pas du tout à confusion, même si certaines gens, tout embarrassées par sa franchise, essaient d’en altérer le sens : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18:4). Et Dieu, pour être certain que l’homme sache bien qu’Il est sérieux, répète au verset 20 : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. » Il s’agit de l’être humain dans son entier ! Quand la vie cesse, le corps entier meurt et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

Mais pourquoi mourra-t-elle ? Parce que « le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Qu’est-ce que la mort ? C’est l’absence de vie ! Voilà pourquoi la récompense des chrétiens, c’est la vie ! Et éternelle, en plus ! Ce verset est d’une simplicité tellement remarquable que la plupart des théologiens sont incapables d’en accepter l’absence de controverse. Ils disent plutôt que la mort, dans ce cas-ci, c’est une vie éternelle dans un lieu infernal. Pourquoi cette contradiction évidente et cette mauvaise foi flagrante ?

« Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui » (Romains 8:9). Prenez en sérieuse considération qu’une bonne partie des « théologiens » qui sèment la zizanie dans la compréhension des Écritures sont des athées ! Comment pourraient-ils, alors, être inspirés par le Saint-Esprit ? Dieu a écrit Sa Parole pour que la plus simple de ses brebis puisse la comprendre, mais avec Son Esprit ! Si Dieu dit que le salaire du péché, c’est la mort, ce n’est donc pas la vie ! La vie est un don !

Poussons notre enquête plus loin et regardons tout d’abord ce qui compose l’être humain. L’apôtre Paul a dit ceci : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5:23). Voilà un excellent point de départ, provenant d’un homme fiable et inspiré par Dieu. Notez le moment précis auquel ce verset fait référence : « …l’avènement de notre Seigneur » ! C’est au moment exact de Son avènement que l’esprit, l’âme et le corps — l’homme entier —seront ressuscités irrépréhensibles, incorruptibles, comme Paul l’explique si bien dans 1 Corinthiens 15:35-36 : « Mais quelqu’un dira : comment ressuscitent les morts, et en quel corps viendront-ils ? 36O fou ! ce que tu sèmes n’est point vivifié, s’il ne meurt. » Lisez également les versets 38 à 55.

Paul s’adressait aux Élus de la 1ère Résurrection. Ce sont eux qui, à l’avènement de Jésus-Christ, auront été conservés irrépréhensibles. L’esprit, rempli du Saint-Esprit, le corps, devenu glorieux comme celui de Christ, et l’âme, la vie du corps, rendus immortels. Donc, l’être humain dans son ensemble deviendra immortel et aura un corps glorieux rempli du Saint-Esprit. Voyons maintenant les trois composantes de l’homme.

Le corps

Le corps est relativement facile à identifier. Il s’agit de la masse physique de chair, de muscles et d’os qui nous sert d’habitacle. Pierre, comme l’apôtre Paul, l’appelle une tente : « Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, 14Sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître » (2 Pierre 1:13-14). « Car nous savons que si notre habitation terrestre de cette tente est détruite … Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons étant chargés ; vu que nous désirons, non pas d’être dépouillés, mais d’être revêtus ; afin que ce qui est mortel, soit absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:1, 4). Le corps est donc un véhicule matériel temporaire qui serait inerte comme une pierre sans l’étincelle de vie que Dieu y a mis. Et sans la vie, il se décompose et retourne à la poussière. « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris : car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Cette étincelle de vie qui anime le corps de l’homme, comment Dieu l’appelle-t-Il ? L’âme ! Nous allons l’élaborer plus loin.

L’esprit

Regardons ce qu’il en est de l’esprit de l’homme. C’est d’abord ce qui différencie l’homme de l’animal. S’ils sont tous les deux des âmes, l’homme a toutefois un esprit pour lui permettre de penser, de planifier, de jongler avec les idées abstraites, d’inventer, d’aimer, de haïr, etc., à la différence de l’animal qui n’est doté que d’un instinct. Il ne faut pas croire, toutefois, que l’instinct remplace l’esprit chez l’animal, car l’homme aussi est doué d’instinct. Avoir faim, avoir soif, crier quand on se blesse, échapper un objet brûlant, se reproduire, se protéger quand on est attaqué, etc., ce sont tous là des instincts, et cela n’a rien à voir avec l’esprit.

Dieu a formé un esprit en l’homme pour qu’Il puisse éventuellement communiquer avec Sa créature par Son propre Esprit. Toutefois, cet esprit seul est insuffisant à l’homme pour lui permettre de comprendre les Paroles de Dieu.

« Car qui est-ce des hommes qui sache les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi nul n’a connu les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. 12Or nous avons reçu non point l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui est de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; 13Lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne, mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:11-14).

Il faut que l’homme reçoive l’Esprit de Dieu pour comprendre tout ce qui touche son salut. Voilà pourquoi, Satan ayant encombré l’humanité de diverses doctrines tordues, les hommes, avec leur seul esprit, n’arrivent pas à discerner la fausseté d’avec les doctrines bibliques véritables « parce [celles-ci] se discernent spirituellement. »

Dieu a installé l’esprit en l’homme : « Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui » (Zacharie 12:1). L’esprit accompagne le souffle de Dieu : « Tant qu’un souffle me restera, tant que l’esprit de Dieu sera dans mes narines » (Job 27:3). L’esprit est le siège de ses pensées, de son intelligence : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). L’esprit n’est pas la vie, mais il accompagne la vie que Dieu insuffle par l’oxygène qu’Il fait pénétrer dans l’âme : « C’est l’Esprit de Dieu qui m’a fait ; c’est le souffle du Tout-Puissant qui m’a donné la vie » (Job 33:4).

L’esprit est ce qui rend l’homme intelligent et éventuellement apte à avoir une relation et une communication avec son Créateur. C’est l’esprit de l’homme qui le distingue bibliquement de l’animal et qui explique sa création à l’image de Dieu.

Alors, si nous prenons le verset décrivant la création de l’homme : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7), nous constatons que Dieu a mis de l’oxygène dans les narines de l’homme pour qu’il respire, déclenchant le processus de vie, a formé l’esprit en l’homme et en a fait une âme vivante, possédant un corps et un esprit. Il devient évident que l’homme est l’ensemble de cet esprit et du corps pour former un être complet et vivant. Et, chez l’animal, l’âme est l’amalgame de son corps et de son instinct, mais sans esprit.

Lorsque l’âme meurt, c’est que son corps perd le souffle de vie et que l’esprit de l’être humain retourne à Dieu, comme le dit l’Ecclésiaste, au chapitre 12, verset 9 : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. » Nous comprenons donc que l’esprit est le reflet de l’intelligence de Dieu qu’Il a mis en l’homme. Cet esprit Lui revient lorsque meurt l’homme.

Pour nous résumer, l’esprit est un élément spirituel que Dieu a formé en nous pour nous donner l’intelligence de pouvoir communiquer avec notre Créateur. Il ne faut pas associer l’esprit dans l’homme à l’instinct dans l’animal. Tout animal a des instincts, et l’homme aussi. L’esprit rend l’homme intelligent, à l’encontre de l’animal qui ne l’a pas. Une autre preuve que nous ne descendons pas du singe…

L’âme

Maintenant, je vous pose la question : qu’est-ce que l’âme ? Comment Dieu la décrit-Il ? Voici très simplement ce que Dieu dit : « Seulement garde-toi de manger le sang ; car le sang c’est l’âme, et tu ne mangeras point l’âme avec la chair » (Deutéronome 12:23). Donc, en termes clairs, l’âme, c’est le sang des êtres vivants. De toute évidence, ici, Dieu dit que les animaux ont une âme : leur sang. Soyons encore plus spécifiques.

« Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme [de l’homme] que le sang [de l’animal] fait l’expiation. 12C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne parmi vous, ne mangera pas de sang. 13Et si quelqu’un des enfants d’Israël, ou des étrangers séjournant parmi eux, prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en répandra le sang, et le couvrira de poussière ; 14Car, quant à l’âme de toute chair, c’est son sang ; il lui tient lieu d’âme. C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Vous ne mangerez le sang d’aucune chair ; car l’âme de toute chair est son sang ; quiconque en mangera, sera retranché » (Lévitique 17:11-14).

« Toutefois vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est-à-dire, son sang » (Genèse 9:4).

Nous pouvons mieux comprendre que le sang des sacrifices d’animaux préfigurait le sang du sacrifice suprême de Jésus-Christ. Quand Il a répandu Son sang, c’est Son âme qu’Il a livrée pour nos péchés ! Ce fait éclaire davantage le sacrifice de notre Seigneur et Sauveur. « Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22). Dans ses nombreuses prophéties concernant la venue du Messie, Ésaïe fut parfaitement inspiré de parler de l’âme du Christ comme étant l’objet de Son sacrifice : « Toutefois l’Eternel l’ayant voulu froisser, l’a mis en langueur. Après qu’il aura mis son âme en oblation pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours et le bon plaisir de l’Eternel prospérera en sa main … C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs » (Ésaïe 53:10, 12).

Et voilà pourquoi Dieu a accordé une si grande importance au sang versé, car le sang, c’est l’âme. Ces versets sont d’une telle précision et disent si clairement que l’âme est le sang de toute chair — ce qui inclut naturellement l’être humain — que vous ne verrez jamais un seul théologien, se faisant apologiste de l’âme immortelle, citer ces Paroles dans un de ses ouvrages. Ainsi donc, l’âme fait partie intégrante de l’homme par le sang qui coule dans ses veines. Le sang est un de ses composants homogènes indissociables. « Et certes je redemanderai votre sang, le sang de vos âmes [votre être vivant], je le redemanderai de la main de toutes les bêtes, et de la main de l’homme, même de la main de chacun de ses frères je redemanderai l’âme de l’homme » (Genèse 9:5). Le sang, c’est la vie !

Donc, en créant l’être humain, il est dit que Dieu « avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7). Le mot hébreu, ici, est nephesh, que l’on traduit par « âme ». En plus d’être traduit 428 fois par « âme », dans l’Ancien Testament, nephesh est aussi traduit comme suit : vie (119 fois), personne (29 fois), et créature (19 fois). « Il n’y a rien, dans les mots traduits par “âme” ou dans leur usage dans la Bible qui implique, même de loin, une entité consciente qui survive au corps après la mort ou qui lui attribue l’immortalité. Nephesh n’est pas une partie de la personne ; c’est la personne ! » [Dictionnaire biblique de Seigfried H. Horn, ph.d., p. 1061].

Ce qui anime l’homme, c’est la vie dans son sang qui circule dans son corps. Son esprit lui procure l’intelligence et non la vie physique. Sinon, pour se maintenir en vie, les animaux auraient aussi besoin d’un esprit. Voilà pourquoi l’âme, ou la vie du corps, est dans le sang, comme nous l’avons vu, car c’est le véhicule principal, créé par Dieu, par lequel le corps reçoit les trois principaux éléments qui soutiennent sa vie : l’oxygène qui sert à régénérer le sang, l’eau et la nourriture qui alimentent le corps par le sang. Enlevons le sang du corps humain, ou de tout animal, et la vie cesse. Donc, la vie est dans le sang qui devient, d’une certaine manière, l’âme du corps. Donc, dans notre existence physique temporaire, l’âme et le corps sont liés de façon indissoluble et ne peuvent pas fonctionner séparément. Donc, si l’âme et le corps sont inséparables, il est impossible que le corps meurt et que l’âme puisse continuer à vivre seule !

Les animaux sont des âmes aussi. Dans Genèse 9:10, le même mot nephesh est employé pour les décrire : « Et avec tous les êtres vivants [nephesh] qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre. » Allez-vous me dire que les animaux possèdent des âmes immortelles qui hériteront du Royaume de Dieu ? L’âme des animaux, c’est leur sang. C’est la vie qui coule dans leurs veines, comme dans celles de l’homme. Étudions un passage très révélateur à cet effet :

« Et il leur dit cette parabole : Les champs d’un homme riche avaient rapporté en abondance : 17Et il pensait en lui-même, disant : que ferai-je, car je n’ai point où je puisse assembler mes fruits ? 18Puis il dit : voici ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y assemblerai tous mes revenus et mes biens ; 19Puis je dirai à mon âme [il se parle à lui-même] : mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d’années, repose-toi, mange, bois, et fais grande chère. 20Mais Dieu lui dit : insensé, en cette même nuit ton âme te sera redemandée [tu vas perdre la vie, tu vas mourir] ; et les choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? 21Il en est ainsi de celui qui fait de grands amas de biens pour soi-même, et qui n’est pas riche en Dieu. 22Alors il dit à ses Disciples : à cause de cela je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. 23La vie est plus que la nourriture, et le corps est plus que le vêtement » (Luc 12:16-23).

Si nous nous mettons dans la perspective d’une âme « immortelle », sorte d’entité consciente et séparée du corps, mais qui doit vivre dans le corps jusqu’à la mort de celui-ci, cette parabole n’a plus beaucoup de sens, ou alors, c’est le riche commerçant qui en a raté un bout. Comment peut-on dire à son « entité séparée et immortelle » de se reposer, de manger, de boire et de faire grande chère ? Jésus sais fort bien, Lui, ce qu’est l’âme, puisqu’Il a dit, dans l’Ancien Testament, qu’il s’agissait du sang et, par extension, de la vie ! Si nous perdons la vie, nous perdons notre âme. « Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez… La vie est plus que la nourriture… » Nous avons vu que l’âme est le sang des êtres vivants. Et vous savez comme moi qu’un être blessé qui arrive au bout de son sang meurt ! Il perd la vie et son « âme [lui] est redemandée » par Dieu, c’est-à-dire qu’elle retourne d’où elle est venue : la poussière. L’esprit, lui, retourne aussi d’où il est venu : de Dieu.

De certains livres de la Bible que nous avons classés comme « poétiques » émanent un peu des pensées de Dieu. Et c’est en eux que nous retrouvons les réponses à certaines questions spirituelles que nous nous posons quant aux intentions de Dieu et Sa manière de fonctionner à notre égard. Pour le sujet qui nous préoccupe ici — l’âme de l’homme — nous voyons plusieurs versets qui nous révèlent ce qu’est cette âme. Nous y aurons donc recours pour expliquer notre propos.

Voyons ce que Job et le roi David écrivirent concernant l’âme. Certains d’entre vous serez peut-être fort étonnés de constater la clarté des Écritures sur ce sujet, clarté qui vous a probablement échappé jusqu’ici. Tout d’abord, Job nous parle de la fosse, que nous appelons la tombe, pour nous indiquer l’endroit où va l’âme à la mort.

« Ainsi il garantit son âme de la fosse, et sa vie, de l’épée … Ainsi il garantit son âme de la fosse, et sa vie, de l’épée … Pour retirer son âme de la fosse, afin qu’elle soit éclairée de la lumière des vivants » (Job 33:18, 22, 30). Incidemment, Élihu, le compagnon de Job qui parle, ici, fait référence à sa résurrection. Car, au verset 24, il déclare : « Alors il aura pitié de lui, et il dira: Garantis-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé la propitiation [le sacrifice de Jésus]. » Dans la version d’Ostervald, il est écrit : « Alors Dieu prend pitié de lui, et dit : « Rachète-le; qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé une rançon ! »

« Leur personne mourra étant encore dans sa vigueur ; et leur vie finira parmi ceux qui se prostituent à la paillardise » (Job 36:14, Version Martin). Remarquez, ici, un fait très intéressant. Prise également des mêmes Textes Reçus, la version d’Ostervald rend ainsi ce passage de Job : « Leur âme meurt en sa jeunesse, et leur vie s’éteint comme celle des débauchés. » « Âme » et « personne » traduisent le même mot, nephesh, et sont donc synonymes. N’oubliez pas que nephesh peut se traduire par « âme », « vie » ou « personne » dans les Écritures.

David était un homme selon le cœur de Dieu et il possédait Son Esprit en lui. Il a parlé de l’âme à de nombreuses reprises et, comme vous allez le constater, il ne sembla pas comprendre cette entité de la même façon que les théologiens de tous les âges qui ont prêché une âme immortelle. En prêtant sa plume à Jésus-Christ, il a dit :

« Car tu n’abandonneras point mon âme au sépulcre, et tu ne permettras point que ton bien-aimé sente la corruption » (Psaume 16:10 ; cf. Actes 2:27, 31). Le sépulcre est la tombe. Pour David, l’âme ne va pas au ciel ou en enfer, elle va dans la tombe.

« Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance du sépulcre, quand il me prendra à soi » (Psaume 49:16). C’est ce que le sacrifice de Jésus a fait. Et le Christ tirera l’âme de David de sa tombe, à la Résurrection.

« Puisque tu as délivré mon âme de la mort, ne garderais-tu pas mes pieds de broncher, afin que je marche devant Dieu en la lumière des vivants ? » (Psaume 56:14). David est encore plus spécifique, ici ; il savait que l’âme peut mourir !

« C’est lui qui a remis notre âme en vie, et qui n’a point permis que nos pieds bronchassent » (Psaume 66:9). Comment peut-on remettre en vie quelque chose qui est « immortel » ? Je vous pose la question ! Il parle de la résurrection, ici, quand les âmes seront remises en vie !

« Qui avait dressé le chemin à sa colère, et n’avait point retiré leur âme de la mort ; et qui avait livré leur bétail à la mortalité » (Psaume 78:50). Dans ce chapitre, David écrit un résumé des plaies d’Égypte lancées par Dieu et décrit Sa colère que le peuple n’a pas su reconnaître. Et, dans ce verset-ci, il démontre que Dieu possède le droit et le pouvoir de faire mourir l’âme de tout un chacun (car Il l’a faite en conséquence).

« Car ta bonté est grande envers moi, et tu as retiré mon âme d’un sépulcre profond » (Psaume 86:13). Le langage est poétique, mais parle d’une réalité tangible : la Résurrection.

« Qui est l’homme qui vivra, et ne verra point la mort, et qui garantira son âme de la main du sépulcre ? » (Psaume 89:49). Si l’âme était immortelle, David ne se poserait pas ce genre de question.

« Si l’Eternel ne m’eût été en secours, mon âme eût été dans peu [de temps] logée dans le lieu du silence … Quand j’avais beaucoup de pensées au-dedans de moi, tes consolations ont récréé mon âme » (Psaume 94:17, 19). David connaissait très bien le sort réservé à l’âme après la mort et les encouragements de la part de Dieu lui donnaient comme une prescience de la résurrection.

Parlant de l’état de l’âme dans la tombe, voici ce qu’en a dit l’Ecclésiaste : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien ; il n’y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. 6Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri … 10Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:5-6, 10). Qui va au Sépulcre ? L’âme, dit David.

« Les morts, et tous ceux qui descendent où l’on ne dit plus mot, ne loueront point l’Eternel » (Psaume 115:17), dit encore David en développant le concept divin. Il n’y a donc aucun saint au ciel qui joue de la harpe en chantant des Alléluias. « Son esprit sort, et l’homme retourne en sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:4), ajoute-t-il en parfaite continuité avec tous les autres Psaumes.

« Mon âme, retourne en ton repos ; car l’Eternel t’a fait du bien. 8Parce que tu as mis à couvert mon âme de la mort, mes yeux de pleurs, et mes pieds de chute » (Psaume 116:7-8). Toujours l’âme menacée de mourir. Le concept de son « immortalité » est visiblement étrangère aux propos de David.

« Mon âme est attachée à la poudre [poussière] ; fais-moi revivre selon ta parole » (Psaume 119:25). C’est exactement ce que Dieu dit à Adam, dans Genèse 2:7 : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre » avant de lui marquer son sort, lors de sa mort : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes en la terre, car tu en as été pris ; parce que tu es poudre, tu retourneras aussi en poudre » (Genèse 3:19). Or, David n’est nullement confus en assimilant l’être humain à l’âme qui retournera d’où elle a été tirée, afin de connaître la mort. Il répète ce que Dieu a dit au premier homme. Mais il sait aussi que Dieu peut la faire « revivre selon [sa] parole » !

Salomon aussi a parlé de l’âme et de son sort. Voyons plutôt.

« On ne méprise point un larron, s’il dérobe pour remplir son âme, quand il a faim … Mais celui qui commet adultère avec une femme, est dépourvu de sens ; et celui qui le fera, sera le destructeur de son âme » (Proverbe 6:30, 32). Salomon fut l’homme le plus sage sur terre, hormis Jésus, et devait comprendre plus que tout autre ce qu’est l’âme. Peut-on remplir de nourriture une âme « immortelle » parce qu’elle a faim ? Et comment peut-on être le destructeur de son âme « immortelle » indestructible ?

« Tu le frapperas avec la verge, mais tu délivreras son âme du sépulcre » (Proverbe 23:14) dit Salomon, comme son père David. Toujours pas d’âme « immortelle » au tableau.

Le sort des méchants

Quelle est donc le sort de l’âme du méchant, si son âme n’est pas immortelle ? Voyons ce qu’Ésaïe, Abdias et Malachie en on dit :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils ne délivreront point leur âme de la puissance de la flamme » (Ésaïe 47:14). Il ne s’agit pas d’un feu qui va les brûler éternellement, ici, car l’âme peut mourir et être détruite. Soyons plus spécifiques encore.

Abdias, en parlant des nations qui adoreront la bête et le faux prophète, au temps de la fin, a dit ceci : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. 16Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront [de la coupe de la colère de Dieu], elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été » (Abdias 15-16). Leur existence cessera. Pas d’âme immortelle !

Et Malachie, parlant du même jour de la colère de l’Éternel, dit aux élus : « Et vous foulerez les méchants ; car ils seront comme de la cendre sous les plantes de vos pieds, au jour que je ferai mon oeuvre, a dit l’Eternel des armées » (Malachie 4:3). Il s’agit ici de la troisième Résurrection, celle qui est réservée aux incorrigibles qui auront commis le péché que Dieu ne peut pardonner : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui n’est point à la mort [la seconde mort], il priera pour lui, et Dieu lui donnera la vie ; savoir à ceux qui ne pèchent point à la mort. Il y a un péché à la mort ; je ne te dis point de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16). (Pour plus d’information, voyez notre document sur le Péché Impardonnable.)

Alors, il vaut mieux suivre la recommandation que Dieu nous faite : « Inclinez votre oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, savoir les gratuités immuables promises à David » (Ésaïe 55:3). Cette recommandation, Jésus la formulera à nouveau durant Son ministère terrestre : « Et ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui ne peuvent point tuer l’âme ; mais plutôt craignez celui qui peut perdre et l’âme et le corps en les jetant dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Ce sont ceux qui se font corrompre l’esprit à un tel point qu’ils rejettent Dieu qui Se voit ainsi obligé de les éliminer, car Il ne peut rien faire avec eux.

La série de versets que nous venons de voir n’est jamais citée dans les bouquins qui parlent de l’âme soi-disant « immortelle ». Et nous comprenons pourquoi : ils sont par trop embarrassants et trop clairs en contredisant carrément les présomptions de leurs auteurs. Voilà pourquoi ils ne s’en tiennent qu’à des versets qui, l’imagination aidant, peuvent sembler corroborer leurs dires. Mais en lisant d’abord ces versets qui ne laissent planer aucun doute, nous pouvons ensuite étudier sous leur angle véritable les autres versets utilisés par ces théologiens. Ils prennent alors une autre dimension et deviennent clairs et précis.

Donc, quand Dieu dit : « L’âme qui pèche est celle qui mourra, » il est parfaitement clair que cela veut dire que l’âme qui commettra un péché mourra, cessera de vivre, deviendra comme de la cendre sous les pieds ! À moins, bien entendu, qu’elle accepte le sacrifice de Celui qui a fait mourir Son âme pour nous, Jésus-Christ, notre Sauveur, et Il tirera notre âme de la tombe, du sépulcre, à la Résurrection des âmes qui sont mortes une première fois, tel que réservé à tous les hommes/âmes (Hébreux 9:27).

Dans cette perspective, révisons certains passages sur lesquels se rabattent nombre de gens pour essayer de prouver que l’âme est une entité spirituelle autonome emprisonnée dans un corps de chair méprisable jusqu’à ce que la mort la délivre enfin et qu’elle aille rejoindre le ciel, alors que Dieu a dit que c’était inaccessible à l’homme (1 Timothée 6:16).

Les âmes qui crient

Un des passages qu’utilisent les théologiens pour faire la preuve de l’immortalité de l’âme est celui-ci :

« Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. 10Et elles criaient à haute voix, disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang de ceux qui habitent sur la terre ? 11Et il leur fut donné à chacun des robes blanches, et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet » (Apocalypse 6:9-11).

Se basant sur leur lecture superficielle et biaisée par leurs préjugés, ils croient que ces âmes sont immortelles, au ciel et qu’elles attendent que les derniers martyrs viennent les rejoindre afin de retourner dans leur corps, sur terre, lors de la 1ière Résurrection. Or, dès le début de Sa Parole, Dieu avait déjà jeté de la lumière sur ces versets. Lisez ceci :

« Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère [Abel] crie de la terre à moi » (Genèse 4:10).

« La voix du sang » ! Du sang qui crie ? Mais oui ! Et c’est tout à fait logique ! Nous avons vu que le sang, c’est l’âme de toute chair. Il est donc évident que les cris d’Abel faisaient partie de ceux des âmes nichées sous l’autel de Dieu et que l’apôtre Jean a vues en esprit. Pour le besoin de cette vision de Jean, Jésus fait crier ces martyrs qui sont morts en ayant hâte de ressusciter et en demandant à leur Sauveur de leur faire promptement justice.

Le but de Jésus n’est pas de les « protéger dans les nuages pendant sept ans ». Quant à cela, ils sont aussi bien protégés dans leur tombe ! Le but de Jésus est de nous annoncer le dernier martyr d’une Église devenue tiède et qui se devra de redevenir CHAUDE ! Ce martyr implique l’Église de Laodicée des temps de la fin, dernière étape de l’Église avant la 1ière Résurrection. Et que dire de nos chers pré-tribulationistes qui prêchent qu’après les messages aux Églises (Apocalypse 2 & 3), l’Église n’est plus mentionnée une seule fois avant le retour de Christ ? Qui sont ces âmes sous l’autel et ceux qui portent des robes blanches, au chapitre 7 ? Des athées, peut-être ?

Pour bien le comprendre, il y a deux points fort importants à considérer en lisant ce passage de l’Apocalypse. D’abord, Jean a eu une vision que Jésus lui a montrée par une succession de symboles. Étudiez Apocalypse 1:1 où Jésus dit qu’Il « les a fait connaître » à Jean. Le mot original traduit par connaître veut dire « montrer par des signes » ou « signifier par des symboles ». Dieu utilise ce procédé dans toute la Bible, mais plus spécifiquement dans les prophéties, et tout spécialement dans le livre de l’Apocalypse, afin de cacher aux yeux des non-convertis la signification de ce qu’Il énonce, tout en l’expliquant à Ses serviteurs.

Cependant, les serviteurs de Dieu doivent faire leurs devoirs et étudier TOUTE la Parole pour découvrir quelle signification Dieu donne Lui-même à Ses symboles. Voilà pourquoi la plupart des gens lisent l’Apocalypse en interprétant les symboles tout croche. Car ils ne se fient qu’à leur esprit humain. Or, ces symboles se discernent spirituellement, grâce au Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 16:13).

Quelqu’un qui ne sait pas ce qu’entend Dieu par « âme », dans toute la Bible, ne peut comprendre Apocalypse 6:9-11. Mais, à la lumière de Genèse 4:10 et de tous les passages traitant de l’âme, le passage d’Apocalypse 6:9-11 dévoile son mystère et devient clair.

Deuxième point à considérer avant de donner l’explication que Dieu offre du passage. Lorsque Jean a eu sa vision, il fut transporté en esprit dans un lieu OÙ LE TEMPS NE COMPTE PAS ! Dieu et Son trône ne sont pas soumis au passage du temps, l’Éternel en étant le Créateur ! Alors, pour Dieu tout est au présent. C’est d’ailleurs pour cela qu’Il Se nomme « Je Suis » ! C’est un élément fort important à garder en mémoire et valable dans toute la lecture de l’Apocalypse.

Nous pouvons maintenant étudier ce dont Jean a été témoin. Quand il vit les âmes des martyrs sous l’autel, le temps ne jouant pas, il a vu tous les martyrs qui, au fil des siècles, se faisaient torturer par leurs agresseurs pseudo-religieux. Les cris d’Abel lui parvinrent sans aucun doute en même temps que les millions de martyrs assassinés lors des débuts de l’Église et au cours de l’époque de l’Inquisition. Il y avait certainement aussi les saints martyrisés à notre époque, un peu partout dans le monde et dont les âmes, leur sang, crient à Dieu de les délivrer. Ils n’aimèrent pas leur vie au point de renier leur Dieu et acceptèrent la mort plutôt que devenir des renégats. Dieu connaissait leur cœur et leur a « donné à chacun des robes blanches », symboles de leur fidélité, indiquant qu’ils sont déjà assurés de faire partie de la 1ière Résurrection.

Tous leurs cris sont devant Lui, hors du temps, et pourraient sourdre ainsi pendant l’éternité, si Dieu le voulait. Leur sang crie ! Mais que leur dit Dieu ? « Il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps » ! Jean avait encore d’autres choses à voir, dont, entre autre, ce dernier martyre mondial, un assassinat à l’échelle planétaire ! « …jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet » leur dit Dieu.

Or, dans plusieurs passages des Psaumes et ailleurs, nous avons constaté que le repos de l’âme se trouve dans la fosse, dans la tombe ! Voyons des exemples de cela :

« Que ne suis-je mort dès la matrice ; que n’ai-je expiré aussitôt que je suis sorti du ventre de ma mère … Car maintenant je serais couché, je me reposerais, je dormirais ; il y aurait eu dès lors du repos pour moi » (Job 3:11, 13).

« Il dit ces choses, et puis il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais j’y vais pour l’éveiller. 12Et ses Disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort il sera guéri. 13Or Jésus avait dit cela de sa mort ; mais ils pensaient qu’il parlât du dormir du sommeil. 14Jésus leur dit donc alors ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11:11-14).

Jésus Lui-même a donné l’explication de Son symbole apocalyptique. Lazare se reposait dans la mort jusqu’à ce que Jésus le réveille par une résurrection. Ce qui veut dire qu’aux âmes que Jean a vues, il fut accordé de reposer dans la mort, là où « les morts ne savent rien … car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:5, 10).

Faisons donc une relecture du passage d’Apocalypse 6:9-11 afin de voir si notre connaissance de l’âme ne le rend pas plus clair :

« Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes [le sang, les êtres vivants] de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. 10Et elles criaient à haute voix [alors qu’on les torturait], disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang [notre âme] de ceux qui habitent sur la terre ? 11Et il leur fut donné à chacun des robes blanches [juste avant leur mort, comme preuve symbolique qu’ils avaient remporté la couronne], et il leur fut dit qu’ils se reposassent [de leurs tortures, dans la tombe] encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux [dans la dernière grande persécution], soit complet » (Apocalypse 6:9-11).

Jeté dans l’étang de feu

Un autre passage qui porte à confusion, quand on n’en fait qu’une lecture de surface et littérale, sans tenir compte du symbolisme et des explications qui se trouvent ailleurs dans les Écritures, est celui-ci :

« Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

On arrive trop rapidement à la conclusion que la bête et le faux prophète brûleront éternellement dans l’étang de feu et qu’ils possèdent donc une âme immortelle. Mais en étudiant ce verset, on arrive à une tout autre conclusion. Premièrement, il y a une erreur de traduction dans toutes les versions bibliques. Elle est justement due à la mauvaise compréhension de l’âme que les traducteurs traînaient probablement par devers eux. Dans le texte original, le verbe « est » n’y est pas ! Il est écrit : « …où la bête et le faux prophète… » Si nous voulons y mettre une forme du verbe « être », nous devons laisser tout le contexte de la Bible le mettre lui-même. Et, après une étude approfondie de l’âme, une seule conjugaison s’impose.

Regardons d’abord à qui est destiné l’étang de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche ; Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Ce sont Satan et ses démons qui doivent habiter l’étang de feu pour l’éternité et y être tourmentés afin d’avoir toujours sous les yeux l’état de destruction de leurs œuvres maudites ! La bête, le faux prophète et tous les méchants incorrigibles qui n’auront pas accepté le plan de salut de Dieu seront, lors de la deuxième mort, jetés dans cet étang de feu que sera devenu la vieille terre entière. Mais la bête, le faux prophète et les méchants incorrigibles n’auront pas été transformés en corps immortels, car c’est la promesse faite aux saints. Ils seront demeurés des êtres charnels, faits de matière corruptible, inflammable ! Ils brûleront instantanément et deviendront de la cendre sous nos pieds, puis leur mémoire sera oubliée et ils seront comme s’ils n’avaient jamais existé ! C’est ce que la Bible dit, que vous l’acceptiez ou non !

Alors, quelle conjugaison doit-on donner au verbe « être », dans les versions françaises de la Bible ? « « Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où ont été [ou encore où furent] la bête et le faux-prophète ; et ils [le diable et ses anges déchus] seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » C’est toute la révélation des Écritures qui donne la bonne conjugaison. Car l’âme de la bête et du faux prophète « mourra de mort », comme Dieu le dit dans Genèse 2:17, s’ils n’acceptent pas le salut de Jésus-Christ. C’est la deuxième mort !

« Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. Celui qui vaincra sera mis à couvert de la mort seconde » (Apocalypse 2:11).

« Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux » (Apocalypse 20:6).

« Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde » (Apocalypse 20:14).

« Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:8).

L’enfer

Avez-vous remarqué, dans Apocalypse 20:14, que la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ? Donc, l’enfer n’est pas l’étang de feu ! Il est jeté dedans ! Mais alors, qu’est-ce que l’enfer ? L’enfer n’est-il pas le lieu de tourments éternels ? Eeeeeeh non ! Entrons un instant dans l’univers de l’enfer, parce qu’il est étroitement relié au concept de « l’immortalité » de l’âme des méchants. Au verset 13 du même passage, nous lisons : « Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’enfer rendirent les morts qui étaient en eux ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres » Les morts sont en enfer, en ce moment-même, et depuis le début de l’humanité ! Les saints comme les païens ! Car l’enfer, c’est la tombe !

Essayons de débrouiller la confusion qui règne à cause des enseignements des faux apôtres de tous les âges, en ce qui concerne l’enfer. Le Nouveau Testament a été écrit en grec et, dans cette langue, il y a trois mots qui ont été traduits en français par « séjour des morts », « géhenne » (ou « étang de feu ») et « abîme ». Le mot grec hades signifie tout simplement « fosse » ou « tombe », c’est-à-dire, l’endroit où sont placés les morts, soit le séjour des morts. C’est de cet enfer dont nous parlons plus haut. Si les âmes allaient immédiatement dans l’étang de feu ou au ciel, après la mort, il eut été bien étrange de la part de Pierre de dire ceci :

« Car David n’est pas monté aux cieux » (Actes 2:34). Et…

« Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour » (Actes 2:29).

Or, Dieu avait dit de David : « …j’ai trouvé David fils de Jessé, un homme selon mon cœur, et qui fera toute ma volonté » (Actes 13:22). Pierre le savait certainement, et il savait aussi que « personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), comme il l’avait entendu de la bouche même de Jésus. Ainsi, l’âme de David était toujours dans la tombe, le hades, l’enfer, comme elle y est encore aujourd’hui, d’ailleurs. Ainsi que l’âme de tous les prophètes. Et de tous les saints martyrs. Ils se reposent dans la tombe jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons soit complet, lors du retour dans la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

Le deuxième mot grec désignant l’au-delà est tartaroo. Il ne se trouve que dans un seul passage de la Bible : « Car si Dieu n’a pas épargné les Anges qui ont péché, mais les ayant précipités dans l’abîme [tartaroo] chargés des chaînes d’obscurité, les a livrés pour être réservés au jugement… » (2 Pierre 2:4). Certaines versions bibliques provenant des textes corrompus d’Alexandrie rendent tartaroo par « le Tartare » ou bien par « l’enfer ». C’est une grossière erreur. Dans la mythologie grecque, le Tartare était la partie des « enfers » réservée à la punition des dieux rebelles. C’est l’expression que l’on retrouve, entre autres, dans la bible de Jérusalem et dans la Traduction du Nouveau Monde des Témoins de Jéhovah. C’est excellent pour tromper les gens ! Car si l’on croit que le Tartare est une partie de l’enfer, on dénature complètement l’enfer en question. Et la sauce tartare vire au vinaigre…

Ce que Dieu dit, en clair, c’est que, de l’abîme où les démons sont confinés (mais d’où ils sortent régulièrement pour tenter le monde), ils seront un jour jetés dans l’étang de feu qui est préparé à leur intention, étang où l’on jettera aussi l’enfer et la mort.

Le troisième mot grec, gehenna, désigne un lieu de châtiment que l’on a traduit par « géhenne » ou « étang de feu ». La géhenne, ou vallée de Hinnom, s’étendait juste aux portes de Jérusalem, à l’époque de notre Seigneur Jésus. C’était un endroit où les cendres, les déchets, les cadavres d’animaux et ceux des criminels étaient jetés pour être brûlés. Il s’agissait d’un dépotoir public d’où jaillissait, jour et nuit, un feu qui consumait tout ce qu’on y jetait.

Jésus et Ses disciples s’en servaient continuellement comme exemple dans leurs enseignements pour illustrer le feu qui consumerait entièrement, détruirait à jamais, anéantirait les pécheurs qui refuseraient mordicus de se repentir devant Dieu. Ce feu de la géhenne de Jérusalem signifie la même chose que l’étang de feu d’Apocalypse dans lequel seront jetés les rebelles incorrigibles à la fin des temps, lors de la troisième Résurrection. C’est le seul « enfer » que la Bible associe aux flammes et au feu. Nulle part, dans les Écritures, l’on ne rencontre la description de personnes se trouvant dans des salles remplies de tisons ardents et dont les corps sont torturés éternellement par un feu entretenu par les démons ! C’est absurde !

Cette version de l’enfer provient de La Divine Comédie de Dante Alighieri (1265-1321 après J.-C.) gracieusement adoptée par l’Église catholique pour soutirer des milliards de dollars à ceux qui voulaient acheter des indulgences pour raccourcir leurs vacances forcées dans la chaleur du four du purgatoire (invention d’Augustin – 345-430 après J.-C.). La peur alimentée par cette église dans le cœur de ses fidèles a beaucoup rapporté aux coffrets du Vatican, surtout grâce aux « pères de l’église » qui ont su si bien tordre les versets bibliques à leur guise, pour mieux enrichir leur secte.

La Parole ne dit jamais que les rebelles vivront dans l’étang de feu. Elle dit plutôt qu’ils Y MOURRONT ! « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. 15Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:14-15).

Dieu n’a pas abandonné l’homme à son raisonnement charnel et à ses propres idées sur ces questions. L’avertissement sévère qu’Il donne, par Son serviteur Jude, à ceux qui devaient revenir à « la foi qui a été une fois donnée aux Saints » (v. 4), contient un exemple parfait des effets éternels laissés par l’étang de feu.

« Et que Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines qui s’étaient abandonnées en la même manière que celles-ci, à l’impureté, et qui avaient couru après les péchés contre nature, ont été mises pour servir d’exemple, ayant reçu la punition du feu éternel » (Jude 7). Les villes de Sodome et Gomorrhe ont subi le châtiment divin sous forme d’un feu éternel. Mais est-ce que ces villes brûlent encore ? Évidemment non ! « Feu éternel » veut tout simplement dire que les effets en sont permanents et DÉFINITIFS ! Les incendies qui ont détruit ces deux cités se sont éteints d’eux-mêmes. À cause de la connaissance que nous possédons maintenant de la nature de l’âme et de la fonction des trois Résurrections, aucune équivoque n’est possible quant au sens à donner à cette Écriture. Tous ceux qui persistent à se rebeller contre Dieu, malgré l’offre du Saint-Esprit et/ou en dépit de la réception du Saint-Esprit, seront brûlés vifs dans une tempête de feu comme l’humanité n’en a jamais connue auparavant et n’en connaîtra plus. Ils seront dissous en un clin d’œil, comme un fétu de paille, et deviendront presque instantanément de la cendre sous nos pieds. Ce feu sera si intense qu’en y plongeant, ils n’auront pas le temps de ressentir de douleur. Ils seront donc détruits sans souffrance physique. Ça, c’est dans le Plan d’un Dieu parfaitement aimant !

La fumée de leur tourment

Cela nous amène naturellement à parler d’un autre verset qui a subi des torsions de la part de ceux qui veulent croire au châtiment d’une âme immortelle.

« Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles, et ceux-là n’auront nul repos ni jour ni nuit qui adorent la bête et son image, et quiconque prend la marque de son nom » (Apocalypse 14:11).

Plantons d’abord le contexte. La bête, c’est le système religieux babylonien qui existe depuis environ 4 000 ans sans discontinuer. En l’an 538, ce système s’est assis dans le Temple de Dieu — l’Église — en y affichant son image — le pape blanc. Plus tard, en l’an 1534, a surgi le faux prophète, Ignace de Loyola, premier Général Jésuite, titre auquel on accola le nom de Pape Noir, celui qui a toujours fait qu’on adorât la bête et son image, au moyen de toutes ses religions et de ses sectes secrètes. Ce pape noir est l’éminence grise qui ne tient ses ordres que de Satan seulement et directement. Le pape noir fait et défait les papes, les empereurs, les rois, les princes, les présidents et tous ceux qui détiennent un poste d’importance dans le système babylonien. Pour pouvoir adhérer à cette hiérarchie, il faut faire vœu d’adoration à Lucifer et prendre sa marque (il y a plusieurs possibilités : le IHS qui est le sigle des Jésuites, Vicarius Filii Dei qui est le titre du pape, l’étoile de David à six pointes qui est le sigle des Juifs sionistes, etc.).

Nous espérons pour toutes ces personnes qu’elles pourront changer, grâce à Dieu. Mais elles sont déjà bien près du péché impardonnable. Durant la période de la colère de Dieu, suivant le retour de Christ, croyez-moi qu’ils vont trouver le temps long. Ils sont à la tête de la Grande Babylone qui va subir sa cuisante défaite absolue et définitive. Pendant toute la durée de la colère de Dieu — dont on ne sait sur combien de temps elle va s’étendre — ils n’auront effectivement de repos ni jour, ni nuit.

Et la fumée de leurs tourments sera exactement comme les cris des martyrs que nous avons vus et expliqués dans Apocalypse 6:9-11, sauf que leurs tourments seront distribués EN DOUBLE RATION : « Rendez-lui ainsi qu’elle vous a fait, et payez-lui au double selon ses œuvres ; et dans la même coupe où elle vous a versé à boire, versez-lui-en au double » (Apocalypse 18:6). Ces tourments montent pour l’éternité en fumée symbolique jusqu’au Temple céleste de Dieu où le temps n’existe pas, rappelez-vous. Mais le Temple de Dieu ne voudra rien savoir de cette fumée-là. Cela veut dire que les cris des méchants durent depuis le début de l’humanité, depuis le crime de Caïn, et dureront jusqu’à ce que le dernier rebelle, bourré d’orgueil, ayant refusé que Jésus règne sur lui, soit anéanti pour de bon. Alors seulement cesseront les tourments et l’on n’entendra plus de pleurs et de grincements de dents dus à la rage orgueilleuse des insoumis.

Dieu ne peut rien faire de celui qui refuse Son joug, pourtant si léger comparé à celui de Satan. Donc, Il ne Lui reste qu’à acquiescer à la volonté du rebelle et à le détruire instantanément. C’est pour cette raison-là que Dieu a fait de l’homme une âme vivante en chair et en os physiques : afin qu’Il puisse le détruire au cas où il refuserait Son salut ! Il ne l’a pas créé immortel pour le voir souffrir atrocement et éternellement s’il est trop stupide et orgueilleux pour accepter de devenir humble devant son Créateur et Sauveur ! C’est de la logique la plus pure et en parfaite harmonie avec un Dieu qui irradie un amour infini.

Si Dieu a dit qu’on « ne nuira et on ne fera aucun dommage à personne dans toute la montagne de ma Sainteté ; parce que la terre aura été remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9), c’est-à-dire, dans Son futur Gouvernement éternel, à partir de la fin des temps, on voit mal comment cela pourrait se concilier avec un « enfer » plein d’âmes qui brûlent éternellement et dont les cris nous parviendraient à tout jamais !

Parfois, nous avons l’impression que certaines personnes croient notre Sauveur complètement illogique et inconséquent dans Sa Parole !

Hénoc

Prenons un autre exemple, celui d’Hénoc et Élie. Nombreux sont ceux qui croient qu’ils ne sont pas morts et que leur âme est au ciel — à moins qu’ils errent incognito sur terre depuis des millénaires ! Examinons les versets sur lesquels les « érudits » se fondent.

« Hénoc marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5:24).

« Par la foi Enoch fut enlevé pour ne point passer par la mort ; et il ne fut point trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé il a obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5).

(Remarque : Si l’orthographe du nom d’Hénoc diffère de l’Ancien au Nouveau Testament, il s’agit néanmoins du même personnage.)

Selon la méthode de la « lecture rapide » exercée par nos chers érudits, il semble, en effet qu’Hénoc ne soit pas mort. Or, cela vient en contradiction flagrante avec certaines autres Écritures très spécifiques : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), a dit Jésus. Dans Hébreux 9:27, nous voyons qu’« il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement. » De plus, si l’on continue notre lecture d’Hébreux 11, on arrive au verset 13 où Paul a écrit distinctement :

« Tous ceux-ci [Hénoc compris !] sont morts en la foi, sans avoir reçu les choses dont ils avaient eu les promesses… »

Alors comment expliquer cette apparente contradiction ? Tout simplement en comprenant le Plan de Dieu, en sachant qu’il y a deux sortes de mort et en connaissant les Résurrections et leurs étapes ! Cela compris, les versets mêmes que l’on cite et leur contexte nous donnent les réponses ! Reprenons le passage de la Genèse et élargissons le contexte :

« Et Hénoc, après qu’il eut engendré Méthuséla, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. 23Tout le temps donc qu’Hénoc vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. 24Hénoc marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5:22-24).

Nous voudrions attirer votre attention sur le verset 23. « Tout le temps donc qu’Hénoc vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. » Ce verset implique indubitablement que la durée de la vie d’Hénoc fut de 365 ans, ni plus ni moins ! Après quoi, il est mort ! Au verset suivant, il n’est nullement écrit qu’il a reçu une vie éternelle, il est écrit qu’il « ne parut plus », sous-entendant clairement qu’il disparut aux yeux des gens de son entourage. Pourquoi ? « …parce que Dieu le prit » ! Mais pourquoi Dieu le prit-il, alors ? Parce qu’ « Hénoc marcha avec Dieu » et que Dieu, voulant le protéger afin qu’il ne lui arrive pas ce qui était arrivé à Abel, choisit de le faire mourir Lui-même, probablement dans son sommeil.

« Mais, dans Hébreux 11:5, » nous direz-vous, « il est bien écrit qu’Hénoc n’est pas mort, non ? » C’est justement là où nous voulions vous amener, car ce passage contient toutes les réponses à nos questions, à condition de savoir le lire ! Étudions-le grâce à la nouvelle connaissance que nous venons d’acquérir au sujet de l’âme et de la mort.

« Par la foi Enoch fut enlevé pour ne point passer par la mort… » Si Paul dit, au verset 13, que tous ceux dont il vient de faire la liste sont morts, de quelle mort parle-t-il au verset 5 ? Tout simplement DE LA SECONDE MORT ! Et qu’est-ce qui nous fait croire qu’il s’agit de la seconde mort ? C’est la fin du verset qui éclaire tout le passage et nous démontre qu’il s’agissait bel et bien de la seconde mort : « car avant qu’il fût enlevé il a obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. »

Enoch (ou Hénoc) s’est converti et a marché avec Dieu pendant trois cents ans. Or, à son époque, les gens vivaient régulièrement de huit à neuf cents ans. L’expérience d’Abel nous montre qu’il y avait un risque à être converti à cette époque, la connaissance divine étant très limitée. Nous pouvons vivre des persécutions pendant quelques décennies, mais pendant quelques centenaires, c’est peut-être une autre histoire ! C’est long !

Dieu, connaissant le cœur des hommes, n’a pas voulu faire subir à Hénoc une trop longue attente et des persécutions inutiles qui auraient pu risquer d’amener notre cher patriarche à finir sa vie en reniant Dieu, commettre le seul péché qui ne se peut être pardonné et subir ainsi la seconde mort. Dieu eut un grand geste de miséricorde envers Hénoc. En saisissant cela, relisez le verset et vous verrez comme il devient facile à comprendre.

Élie

Exactement le même principe s’applique au cas d’Élie. Examinons le passage de son enlèvement :

« Quand ils eurent passé, Élie dit à Élisée : Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit : Que j’aie, je te prie, une double portion de ton esprit. 10Et Élie dit : Tu demandes une chose difficile. Si tu me vois enlever d’avec toi, il t’arrivera ainsi ; sinon, cela n’arrivera pas. 11Et comme ils continuaient leur chemin et s’entretenaient en marchant, voici, un char de feu, et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre. Et Élie monta aux cieux dans un tourbillon » (2 Rois 2 9:11).

Où est-il écrit que le prophète Élie est demeuré en vie depuis ce temps ? Il fut enlevé de devant la face d’Élisée, cela est clair. Mais rien ne nous indique qu’il n’est pas mort, sauf si l’on a des idées préconçues qui viennent tordre notre entendement et biaiser notre interprétation ! De quel cieux s’agit-il, ici ? Du trône de Dieu ? Bien sûr que non, parce que (reprenons tous en chœur) : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Donc, il s’agit évidemment du firmament, assez haut pour qu’il ne soit plus vu d’Élisée. Mais pourquoi Dieu a-t-Il fait cela ?

Il semblerait que l’Éternel voyait qu’Élie en avait assez fait, que son temps était terminé et qu’il fallait maintenant qu’Élisée prenne la relève. Mais le problème, c’est qu’Élisée, lui, ne se sentait pas prêt et collait aux basques d’Élie. Il ne voulait rien entendre de ce que son maître s’en aille. Lisez tous les versets précédant l’enlèvement d’Élie. Élisée ne veut pas quitter Élie et rabroue les fils des prophètes de Béthel, de Jéricho et sur le bord du Jourdain. Il dit même à Élie : « L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point » (v. 6). Alors Dieu a pris les grands moyens pour faire passer le bâton d’Élie à Élisée et prouver à ce dernier qu’Il était aussi avec lui. « Et il [Élisée] prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber de dessus lui ; il en frappa les eaux et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? Lui aussi il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa » (v. 14).

Bien que ce ne soit pas spécifié, nous pouvons croire sans risque que Dieu a fait avec Élie ce qu’il avait fait avec Moïse et qu’Il l’a enterré Lui-même en un endroit qu’Il est seul à connaître. C’est tout le contexte biblique qui nous le démontre.

Le bon larron

Voyons maintenant un dernier passage que l’on prend souvent comme prétexte pour affirmer que l’âme de celui qui est sauvé monte immédiatement au ciel au moment de sa mort. Il s’agit de la parole prononcée par notre Seigneur Jésus-Christ qui S’adresse au bon larron lorsque tous deux étaient sur la croix :

« Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:43).

Selon ce verset, soit que Jésus a fait un mensonge, soit que la compréhension générale des gens est faussée. La première hypothèse est impossible, car Jésus n’a jamais commis de péché. Il faut donc rechercher la fausseté du raisonnement des chrétiens en général. Car voyez-vous, Jésus a bel et bien dit au larron qu’il serait AVEC LUI au paradis la journée même ! Or, Jésus est mort pendant trois jours et trois nuits (bien comptés) et N’EST PAS MONTÉ AU CIEL pendant ce temps-là ! Lorsque Marie de Magdala se rendit au tombeau où avait été déposé le corps de Jésus, elle rencontra Celui-ci, dans Son corps ressuscité, et Il prit la peine de lui dire une phrase très révélatrice.

« Jésus lui dit : Marie ! Et elle s’étant retournée, lui dit : Rabboni ! c’est-à-dire, mon Maître ! 17Jésus lui dit : ne me touche point ; car je ne suis point encore monté vers mon Père… » (Jean 20:16-17).

Si Jésus n’était pas monté au ciel trois jours et trois nuits après avoir assuré au larron qu’il était sauvé et irait Le rejoindre dans Son Royaume, comment expliquer ce qu’Il lui a dit ? Le larron n’est quand même pas monté tout seul au ciel pour attendre que Jésus arrive trois jours plus tard, non ? Évidemment non. La solution est tout autre et très simple.

Imaginons que nous mourons nous-mêmes personnellement demain matin. Que se passe-t-il pour nous ? Aussitôt que nous fermerons les yeux, à notre mort, nous aurons l’impression de les ouvrir immédiatement, transformés « en un clin d’œil », revêtus d’un corps immortel fait de matière spirituelle, lors de la 1ière Résurrection. Et cela parce que la notion de temps n’existe plus pour les morts ! C’est aussi simple que cela. Quand Abraham va se réveiller à cette 1ière Résurrection, il n’aura aucunement l’impression d’être passé au travers de plusieurs millénaires de sommeil et de repos dans la tombe. Paul avait compris ce fait qui était devenu un acquis dans sa prédication.

« Nous avons donc toujours confiance ; et nous savons que logeant dans ce corps, nous sommes absents du Seigneur ; 7Car nous marchons par la foi, et non par la vue. 8Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être avec le Seigneur » (2 Corinthiens 5:6-8).

« Mais s’il m’est utile de vivre en la chair, et ce que je dois choisir, je n’en sais rien. 23Car je suis pressé des deux côtés : mon désir tendant bien à déloger, et à être avec Christ, ce qui m’est beaucoup meilleur ; 24Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure en la chair » (Philippiens 1:22-24).

Paul ne faisait aucunement allusion à la possibilité de monter au ciel. Il faut nous situer dans le contexte de ces deux passages pour mieux comprendre le propos de Paul. Ancien pharisien (Actes 23:6), il était continuellement harcelé par les pharisiens et les sadducéens, partout où il fondait une congrégation.

À cause de ses voyages à dos de chameau, à pied ou en bateau, Paul devait souvent friser l’épuisement total. Si on ajoute à cela le harcèlement des Juifs attachés à la Loi de Moïse, on peut dès lors s’imaginer facilement que, dans de telles conditions, Paul, parfois au bord du découragement, aurait mieux aimé mourir et se réveiller lors de l’avènement de Jésus « en un clin d’œil, en un instant ». Mais Paul savait aussi « que logeant dans ce corps [physique], nous sommes absents du Seigneur », car la chair et le sang (l’âme) ne peuvent pas hériter le Royaume, d’autant moins monter au ciel.

Voilà pourquoi Paul dit, au verset 8 : « 8Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être AVEC le Seigneur. » Il avait hâte, comme nous d’ailleurs, d’être revêtu d’un corps GLORIEUX qui le mènerait auprès du Seigneur, lors de Son avènement dans la gloire. Paul devait être au bout de ses ressources physiques quand il a dit : « mon désir tendant bien à déloger [de mon corps physique et mourant], et à être avec Christ [lors de Son avènement], ce qui m’est beaucoup meilleur. » Regardons ce qu’il ajoute au verset 24 : « Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure en la chair. »

Que peut-on voir, dans ces versets, pour indiquer que l’âme va au ciel ? D’abord, nous avons vu que l’âme est physique. « Car l’âme de la chair est dans le sang… » (Lévitique17:11). « …car le sang c’est l’âme… » (Deutéronome 12:23). Si l’âme est physique, comme nous l’avons amplement constaté, et que « la chair et le sang [l’âme] ne peuvent point hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50), comment pourrait-on monter au ciel ?

Revenons à notre larron converti. Ce que Jésus lui a simplement signifié, c’est qu’Il l’assurait immédiatement, (aujourd’hui) qu’il hériterait du Royaume de Dieu en Sa compagnie, lors de Sa 1ière Résurrection, celle des Élus de Dieu. Aussitôt que le larron aurait fermé les yeux, il aurait nettement l’impression qu’une fraction de seconde se serait passée avant de les ouvrir à nouveau (« en un clin d’œil, en un instant ») et de se retrouver dans le Royaume avec la multitude des autres convertis formant le Sacerdoce royal de Jésus-Christ.

Conclusion

Il y a probablement d’autres exemples que nous pourrions prendre, mais, si cela est nécessaire, ils feront l’objet d’un autre document.

Étrange que certaines gens, malgré l’avalanche de preuves bibliques démontrant la mortalité de l’âme, s’accrocheront quand même au concept de l’âme immortelle qui monte au ciel ou qui va en enfer. Pourquoi tiennent-ils tellement et aveuglément à ce mensonge manifeste ? Dieu a mis en l’homme le désir de l’éternité dans son cœur (Ecclésiaste 3:11). Il ne l’a pas mis dans son âme. Mais Satan a fait croire à l’humanité que c’était le cas. Et depuis, les gens tiennent à croire qu’ils sont immortels et que la vie éternelle ne peut leur échapper.

Croient-ils vraiment que le Christ est mort pour eux, pour qu’ils aient ACCÈS à la vie éternelle ? C’est peut-être là que réside le problème de ces gens. Dans leur cas, il est peut-être encore question d’un salut par les œuvres…

Il est triste de voir combien certains chrétiens ont encore l’esprit borné face aux Écritures, vis-à-vis les fausses doctrines qui leur ont été enseignées depuis des années et qu’ils n’oseraient jamais remettre en question. Beaucoup de pasteurs et de prêtres se servent de cette fausse doctrine d’une âme immortelle qui va brûler en enfer pour l’éternité, si leurs ouailles n’obéissent pas à leurs directives. C’est carrément un abus de pouvoir et cela dure depuis des siècles !

Nous espérons de tout cœur que nos lecteurs vont fouiller à fond dans les Écritures pour se rendre compte eux-mêmes du véritable Plan de Dieu et du procédé du salut. Que Dieu ouvre votre entendement et vous porte à écouter ce qu’Il a à dire dans Sa Parole.




D.051 – Lazare et l’homme riche

 

Cinquième partie

Par Joseph Sakala

Combien de fois avons-nous entendu cette belle déclaration : DIEU EST AMOUR ? Le croyons-nous vraiment ? Si oui, pourriez-vous imaginer une situation où VOUS êtes au ciel, mais quelqu’un de votre FAMILLE est PERDU et en ENFER ? Imaginez maintenant que Dieu vous imposerait de regarder souffrir cette personne pendant l’éternité dans un feu qui le brûle SANS le consumer. Prenez le TEMPS de méditer un peu. Voudriez-vous vraiment passer l’éternité au CIEL à entendre un membre de votre famille gémir ainsi, et crier au secours, sans que vous puissiez apporter le moindre soulagement à son agonie ? Seriez-vous heureux dans un tel PARADIS ?

Pourtant, c’est exactement CE genre de CIEL que la plupart des églises prêchent par le biais de leur clergé. Plusieurs utilisent la parabole de Jésus concernant Lazare et l’homme riche pour prouver qu’à la mort, les JUSTES montent directement au CIEL, alors que les INJUSTES sont immédiatement plongés dans un feu infernal afin d’être torturés éternellement. Ceux qui nient aller au ciel ou en enfer au moment de leur mort prétendent que ce récit de Jésus est simplement une parabole sans conséquences. Par contre, ceux qui insistent sur l’immortalité de l’âme disent que ce n’est PAS une parabole ; que Jésus expliquait plutôt un évènement qui avait déjà eu lieu.

Alors, supposons que ceci n’était PAS une parabole, et prenons le texte d’une façon littérale. Allons voir ce que Jésus a déclaré. Luc 16:19 : « Il y avait un homme riche, qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui se traitait chaque jour magnifiquement ». Alors, il y avait VRAIMENT un homme riche, très bien habillé, et qui vivait dans le luxe et la splendeur. Jésus continue aux versets 20 & 21 : « Il y avait aussi un pauvre, nommé Lazare, qui était couché à sa porte, couvert d’ulcères ; il désirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et les chiens même, venaient lécher ses ulcères ». Oui, il y en avait plusieurs de ces pauvres, en Judée, du temps de Jésus.

Au verset 22, Jésus nous dit ce qui arriva aux deux : « Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut PORTÉ par les ANGES dans le SEIN d’Abraham ; le riche mourut aussi, et fut ENSEVELI ». Les DEUX moururent. C’est exactement ce que Jésus a DIT. Relisez ce verset de NOUVEAU. Jésus a-t-Il DIT que le pauvre est MONTÉ au CIEL ? Absolument PAS ! Jésus a dit que le pauvre « fut porté par les anges dans le sein d’Abraham ». C’est quoi, un sein ? Si nous pouvons DÉTERMINER ce qu’est un SEIN — et, dans ce cas-ci, celui d’Abraham — nous pourrons savoir OÙ le pauvre a été PORTÉ. Consultez votre dictionnaire. Le sein est une partie du corps humain située au niveau de la POITRINE, avec les bras pour l’enlacer, tout comme une personne enlace une autre avec ses bras, dans un geste d’amitié intime. Alors Lazare fut porté vers une amitié intime AVEC Abraham.

Lazare nous est décrit, ici, comme une personne ayant reçu le SALUT. Une personne qui se CONVERTIT à Christ entre-t-elle dans une relation intime avec Abraham ? ABSOLUMENT ! Voici ce que Paul a déclaré aux Galates convertis, auparavant GENTILS, dans Galates 3:29 : « Et si vous êtes de Christ, VOUS êtes donc la POSTÉRITÉ d’Abraham, et les HÉRITIERS selon la promesse ». Au travers de Christ, ces Galates PAÏENS sont devenus des ENFANTS d’Abraham. « Sachez donc, que ceux qui ONT la FOI, sont les ENFANTS d’Abraham » (Galates 3:7). Ceci devient donc une relation TRÈS intime où le CONVERTI est PORTÉ dans le SEIN d’Abraham, comme s’il lui appartenait en propre, et devient ainsi SON HÉRITIER.

Rappelons-nous toujours qu’Abraham est un HÉRITIER de Dieu. Dieu lui a fait une PROMESSE, ainsi qu’à CEUX qui, au travers de Christ, deviennent ses enfants. TOUS sont donc héritiers selon la promesse que Dieu a faite à ABRAHAM. Mais que Dieu a-t-il promis à Abraham ? De quelle promesse le pauvre Lazare est-il devenu HÉRITIER ? Dieu a-t-il PROMIS à Abraham et à ses enfants de MONTER au CIEL ? De grâce, CESSONS de mettre NOS interprétations personnelles sur la Parole SACRÉE de Dieu. Les Saintes Écritures s’interprètent toutes seules par d’autres Saintes Écritures, et non par des HOMMES. Pour SAVOIR ce que Dieu a promis à Abraham, nous devons nous reporter dans Genèse 12.

« Et Abram prit Saraï sa femme … et ils SORTIRENT pour aller au pays de Canaan ; et ils ARRIVÈRENT au pays de Canaan … Et l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : JE donnerai CE pays à ta postérité ! » (Genèse 12:5-7). Le pays de Canaan est sur cette terre, et NON au CIEL. Lazare, au travers de Christ, est devenu la POSTÉRITÉ d’Abraham et dans une relation intime en tant qu’un de ses FILS. Alors Dieu INCLUAIT ce pauvre mendiant, quand IL a déclaré : « Je donnerai CE PAYS, à ta postérité ». Un peu plus tard, Dieu a AUGMENTÉ SA PROMESSE. « Car TOUT le PAYS que tu VOIS, Je te le donnerai, à TOI et à ta postérité, pour TOUJOURS » (Genèse 13:15).

Encore, un peu PLUS TARD, on peut lire, dans Genèse 15:18 : « En ce jour-là, l’Éternel traita ALLIANCE avec Abram, en disant : JE donne CE PAYS, à TA POSTÉRITÉ, depuis le fleuve d’Égypte, jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate ». Ici, Dieu DÉFINIT la frontière même de la propriété qu’Il lui donnait. À CE stade, il est TRÈS important de comprendre que l’expression « TA POSTÉRITÉ » fait particulièrement référence à CHRIST (Galates 3:16). Puisque Lazare appartenait à Christ, il devenait, par le fait même, de la POSTÉRITÉ d’Abraham et héritier selon la promesse. La promesse n’était PAS le CIEL. Tout ce territoire était situé sur CETTE TERRE, pour toujours.

Regardons maintenant ce qui est écrit au sujet de Jésus, LA POSTÉRITÉ de CELUI à qui la promesse avait été faite. « C’est pourquoi, IL est le Médiateur d’une NOUVELLE ALLIANCE, afin que, la mort INTERVENANT pour l’expiation des péchés commis sous la PREMIÈRE ALLIANCE, CEUX qui sont APPELÉS reçoivent la promesse de l’héritage ÉTERNEL » (Hébreux 9:15). Alors, la promesse était la VIE ÉTERNELLE sur cette terre. Mais, cette fois, sur la TERRE ENTIÈRE.

Remarquez maintenant un point très important. Lazare a été porté par les anges dans le sein d’Abraham qui, comme nous venons de voir en termes bibliques, veut simplement dire qu’il est devenu un des enfants d’Abraham et, par le fait même, héritier d’une VIE ÉTERNELLE sur CETTE TERRE, tout comme Abraham son père, selon la promesse. Voici ma question. QUAND Lazare devait-il RECEVOIR cet héritage et entrer en POSSESSION de cette terre promise, ainsi que de la VIE éternelle ? Jésus, dans Sa parabole sur Lazare et l’homme riche, n’a PAS expliqué ceci. Il a simplement raconté les faits, mais n’a pas dit QUAND.

Nous devons trouver notre réponse ailleurs dans la BIBLE, et non dans l’imagination fertile des hommes ou dans les faux enseignements. Un fils qui doit éventuellement devenir l’héritier de son père ne peut PAS prendre POSSESSION de SON héritage AVANT même que son père ne l’ait EU. Donc Lazare, devenu fils d’Abraham, ne peut PAS hériter NI de cette terre, NI de la vie éternelle, AVANT son père Abraham. Alors, QUAND au juste Abraham a-t-il reçu SON héritage ? La réponse fascinante des Saintes Écritures, c’est qu’il ne l’a PAS reçu ! Abraham n’a pas HÉRITÉ les promesses de Dieu, jusqu’à CE JOUR.

Les Saintes Écritures nous RÉVÈLENT cela dans le discours inspiré d’Étienne, le tout premier martyr chrétien. Voici les paroles pour lesquelles Étienne fut lapidé : « Hommes, frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham … et IL lui dit : Sors de ton pays et de ta parenté, et viens dans le pays que JE te montrerai. Alors étant sorti du pays des Chaldéens … Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant, où IL ne lui donna AUCUN héritage, non PAS même un PIED DE TERRE ; mais IL lui promit de LUI en donner la POSSESSION, et à sa POSTÉRITÉ après lui, quoiqu’il n’eût point d’enfant » (Actes 7:2-5). Cette vérité fantastique nous est aussi citée dans le chapitre de la FOI : Hébreux 11.

Au verset 8, on peut lire : « Par la FOI, Abraham étant APPELÉ, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant OÙ il allait. Par la foi, il demeura dans la terre qui lui avait été PROMISE, comme dans une terre ÉTRANGÈRE, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les COHÉRITIERS de la MÊME promesse. » Verset 13 : « TOUS ceux-là sont MORTS dans la foi, SANS avoir REÇU les choses promises, MAIS les ayant VUES de loin, CRUES, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre ». Abraham est mort et, jusqu’à CE jour, n’a jamais HÉRITÉ sa promesse.

Abraham était toujours MORT, durant le Ministère terrestre de Jésus. Même les Juifs savaient ceci quand ils ont dit à Christ : « Abraham est mort » (Jean 8:52). Donc, à ce moment-là, des siècles APRÈS sa mort, Abraham ne vivait NI au ciel, NI sur la terre, NI ailleurs, et il est toujours mort aujourd’hui. Alors QUAND héritera-t-il les PROMESSES ? Sans aucun doute au moment de la RÉSURRECTION des JUSTES. Le Royaume de Dieu est le gouvernement qui sera établi à Jérusalem pour régner sur TOUTES les nations de la terre, lors du 2ème Avènement de Christ.

« Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’Archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les MORTS qui sont en Christ ressusciteront PREMIÈREMENT » (1 Thessaloniciens 4:16). Des êtres MORTELS, qui seront en Christ, recevront soudainement l’immortalité et deviendront ainsi les HÉRITIERS des promesses que Dieu a faites à Abraham. Ce n’est qu’à ce moment-là, devenus IMMORTELS, qu’ils pourront prendre POSSESSION du Royaume.

« Car la chair et le sang [des humains mortels] ne peuvent PAS hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous CHANGÉS, en un moment, en un clin d’œil, à la DERNIÈRE trompette ; car la trompette sonnera et les MORTS [incluant Abraham et Lazare] ressusciteront INCORRUPTIBLES, et NOUS seront CHANGÉS. Car il faut que CE corps MORTEL soit revêtu de l’IMMORTALITÉ » (1 Corinthiens 15:50-53). Vous noterez, en étudiant l’Apocalypse, que cette DERNIÈRE trompette va sonner vers la FIN de la Grande Tribulation, au moment où notre Seigneur Jésus-Christ DESCEND du ciel, et NON avant le DÉBUT de la Grande Tribulation, comme tant prêché par plusieurs dénominations.

Jésus Lui-même a déclaré qu’Abraham recevrait les promesses, incluant la vie ÉTERNELLE par une RÉSURRECTION. « Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est PAS le Dieu des MORTS, mais des VIVANTS » (Matthieu 22:31-32). Jésus n’a PAS dit qu’Abraham était vivant à ce moment-là. Mais les promesses de Dieu sont SI CERTAINES que nous pouvons les regarder AVEC les YEUX de la FOI, comme déjà ACCOMPLIES. Nous pouvons facilement constater, dans cette Écriture, qu’Abraham était mort. Mais Jésus parlait de lui quant à la résurrection des morts. Donc, Abraham SERA RESSUSCITÉ.

Dans Matthieu 25:31, on peut lire : « Or quand le Fils de l’homme viendra dans Sa Gloire, avec tous les saints ANGES, alors IL s’assiéra sur le trône de SA GLOIRE. » Ce verset nous décrit le SECOND Avènement de Jésus. Revenons maintenant sur les paroles de Jésus au sujet de Lazare. Jésus a dit que ce pauvre mourût. Alors, tout comme Abraham, il est toujours MORT. Mais après sa mort, Jésus a déclaré que : « Lazare fut porté par les anges dans le sein d’Abraham » (Luc 16:22). Nous SAVONS maintenant ce que CECI veut dire. Lazare n’est PAS monté au ciel, mais il est plutôt devenu le fils spirituel d’Abraham, et héritier de la MÊME promesse que Dieu lui avait faite. Il héritera de la vie éternelle sur cette terre en MÊME temps que son père Abraham recevra SON héritage : au moment de la RÉSURRECTION.

Remarquez que Lazare devait être porté LÀ par les anges. Mais quand les anges descendent-ils du ciel ? Nous venons de voir, dans Matthieu 25:31, que ceci arrivera au RETOUR de Christ — au moment de la résurrection. Regardons ce que Jésus nous dit dans Matthieu 24:31 : « IL enverra ses ANGES avec un grand éclat de TROMPETTE, et ils rassembleront ses ÉLUS des quatre vents ». Voici le moment précis où Lazare, avec TOUS les autres saints, sera PORTÉ par les anges dans le SEIN d’Abraham, afin de partager SON héritage. Nous serons alors tous réunis avec notre père Abraham, dans une intimité de père et fils. C’est ainsi qu’au travers de CHRIST, nous vivrons tous dans une intimité familiale parfaite SUR cette TERRE promise par Dieu à Abraham.

Il ne devrait pas exister un DOUTE quelconque sur la façon dont la BIBLE utilise le mot « sein ». Allons voir ce que le prophète Ésaïe nous dit sur l’avènement de Jésus : « Voici le Seigneur, l’Éternel, vient avec puissance ; il domine par la force de son bras ; voici, Son salaire vient avec Lui, et Sa rétribution devant Lui. Il paîtra Son troupeau comme un berger ; IL rassemblera les agneaux entre ses bras, et les portera dans SON SEIN ; IL conduira celles qui allaitent » (Ésaïe 40:10-11). Allons voir ce qui est écrit dans Jean 1:18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils Unique, qui est dans LE SEIN du Père, est celui qui l’a fait connaître ». Jésus avait cette UNICITÉ avec Son Père. Une intimité PARFAITE.

Moïse dit ceci à l’Éternel, en parlant de la Nation Israël : « Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, ou l’ai-je engendré, que TU me dises : Porte-le dans TON SEIN, comme le nourricier porte l’enfant qui tète » (Nombres 11:12). Donc, bibliquement parlant, être dans le SEIN de quelqu’un, c’est avoir son amour et sa protection, et avoir droit à toutes ses bénédictions, ainsi que son héritage. Voici ce qui va se passer lors de la résurrection des justes avec Abraham, Lazare, et TOUS les ÉLUS de Christ.

Maintenant, allons voir ce qui arriva à l’homme riche — et QUAND. De lui, Jésus a déclaré ceci : « Le riche mourut aussi, et fut ENSEVELI » (Luc 16:22). Notez que Jésus n’a PAS dit qu’à sa mort, l’homme riche est allé immédiatement dans un FEU éternel. Jésus n’a PAS dit non plus que son CORPS fut enterré, mais que son ÂME est allé en ENFER pour brûler éternellement. Jésus a simplement déclaré que l’homme riche est MORT, et l’homme riche tout ENTIER fut enterré.

Dans le verset 23, Jésus déclare : « Et étant en ENFER, dans les tourments, il leva les yeux ». Donc, l’homme riche était sans aucun DOUTE dans un endroit appelé ENFER. Et dans cet enfer « il leva les yeux ». Alors durant sa mort, ses yeux étaient fermés, mais il se réveille, et ses yeux s’ouvrent. Dans quelle sorte d’enfer était-il ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’homme riche fut enseveli dans la MÊME sorte d’enfer que Jésus. Allons voir le tout premier sermon que Pierre, inspiré par le Saint-Esprit, a prononcé le Jour de la Pentecôte. En parlant de David, au sujet de la résurrection, Pierre nous dit : « Prévoyant cela, il dit de la résurrection du Christ, que SON ÂME ne serait point laissée dans l’ENFER, et que sa chair ne verrait point la corruption » (Actes 2:31).

Jésus aussi est MORT et fut enseveli. Et dans l’enfer, Lui aussi leva Ses yeux, quand IL fut ressuscité. Ici, il faut absolument apporter une clarification. Le Nouveau Testament fut écrit dans la langue grecque. Le mot grec utilisé ici est hades, qui veut simplement dire « le sépulcre », ou « le séjour des morts ». Il est donc question d’un tombeau dans lequel on ENTERRE les morts. Voilà l’enfer dans lequel Jésus AUSSI fut enseveli, c’est-à-dire, une tombe de laquelle Il est ressuscité trois jours plus tard. C’est dans cette même sorte de tombe, ou ENFER, que l’homme riche fut enseveli.

Remarquez maintenant, dans le récit de Jésus, qu’Il ne nous dit pas QUAND, dans cet ENFER, l’homme riche a levé les yeux. Mais Jésus nous le présente comme un des méchants destinés à la destruction éternelle. En toute honnêteté, nous devons ENCORE scruter les Saintes Écritures afin de découvrir QUAND les INJUSTES ouvriront LEURS yeux dans leurs sépulcres. Le prophète Daniel nous parle de la résurrection des JUSTES et de celle des INJUSTES. « Et plusieurs de ceux qui dorment [les yeux fermés], dans la poussière de la terre [enterrés dans leurs sépulcres] se réveilleront [lèveront les yeux], les uns pour la VIE éternelle, les AUTRES pour l’opprobre, et une INFAMIE éternelle » (Daniel 12:2).

Il est question ici de DEUX sortes de résurrections. Une destinée à une VIE ÉTERNELLE, et l’autre à une destruction éternelle des méchants, (incluant l’homme riche). Dans le récit de Jésus, Il nous présente l’homme riche comme quelqu’un de tellement endurci qu’il demeure REBELLE jusqu’à la toute fin, complètement irrécupérable. Son nom ne fut JAMAIS inscrit dans le Livre de Vie, et il doit maintenant passer par le feu de la Géhenne. « Et quiconque ne fut PAS trouvé ÉCRIT dans le LIVRE de VIE fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Donc, ceci arrive après le MILLENIUM, à un moment où la terre et les cieux (autour de la terre) sont PURIFIÉS par le feu afin de recevoir la Jérusalem céleste sur CETTE terre (Apocalypse 21:1-2).

Vous noterez que Lazare, Abraham et TOUS les Saints sont déjà HÉRITIERS selon la promesse, car tous furent ressuscités lors de l’Avènement de Jésus AVANT le Millenium. Tandis que l’homme riche, selon les Saintes Écritures, ressuscite à la toute fin seulement pour être DÉTRUIT par le feu. Certains croient que l’homme riche sera conscient durant toute cette période de temps pour voir tout ce qui se passe. Les gens peuvent croire ce qu’ils veulent, mais la Bible nous dit justement le contraire. « Les vivants, en effet, SAVENT qu’ils mourront, mais les MORTS ne savent RIEN … car leur mémoire est mise en oubli » (Ecclésiaste 9:5). Pendant ce séjour dans le sépulcre, les morts sont dans un état où ils ne possèdent aucune connaissance de tout ce qui se passe.

Job nous parle d’un homme décédé et il dit ceci : « Que ses fils soient honorés, il n’en saura RIEN ; qu’ils soient méprisés, il ne verra PAS » (Job 14:21). Le roi David a été inspiré de dire ceci au sujet de l’homme : « Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:4). Au moment de la mort, toutes les pensées et tous les projets des hommes disparaissent. Revenons maintenant à l’homme riche dans cette histoire de Jésus.

Au moment de cette 3ème résurrection destinée à la destruction totale des rebelles par le feu, l’homme riche se réveille, n’ayant AUCUNE idée de la période de temps qu’il est demeuré mort. Pour lui, c’est comme s’il se réveillait d’un sommeil qui aurait duré quelques secondes à peine. Mais quand il ressuscite, il voit quelque chose de très bizarre. Luc 16:23 : « Et étant en enfer [hades — son sépulcre], dans les tourments, il LEVA les yeux, et vit de LOIN Abraham, et Lazare DANS son sein ». Croyant simplement s’être réveillé d’un sommeil profond, au verset 24, « l’homme riche s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue : Car je suis extrêmement TOURMENTÉ dans cette flamme ». Mais que lui arrive-t-il ?

Durant son ministère, Jésus a souvent parlé d’un feu dans lequel doivent périr, un jour, tous les individus incorrigibles et spirituellement irrécupérables. Apocalypse 20:14-15 : « Et la mort et l’enfer [hades] furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la SECONDE MORT. Et quiconque ne fut PAS trouvé ÉCRIT dans le LIVRE de VIE, fut jeté dans l’étang de feu ». Les Saintes Écritures nous décrivent cet évènement comme l’élimination ULTIME des méchants par le FEU. C’est une 2ème MORT dans un étang de feu, DE LAQUELLE il n’y a PAS de résurrection possible. Donc, une MORT ÉTERNELLE ! Pas une VIE éternelle dans un feu qui ne consume PAS ! Le feu CONSUME et réduit en cendres. Allez visiter un crématorium et vous serez convaincu.

Donc, ouvrant soudainement les yeux dans son sépulcre, l’homme riche voit Abraham et Lazare dans son sein. Il voit aussi cette flamme, cet étang de feu, en train de le détruire. C’est tout à fait normal qu’il soit terrifié. Qu’arrive-t-il dans une telle situation ? La bouche devient sèche et la langue colle au palais. Alors, dans son angoisse, il crie à Abraham d’avoir pitié de lui et d’envoyer Lazare lui mettre un peu d’eau sur sa langue, car les flammes commencent à le tourmenter. Il réalise soudainement qu’il est MORTEL, alors que Lazare est IMMORTEL et pas du tout affecté par ce feu qui s’approche de LUI et le fait souffrir énormément. Il est dans une angoisse épouvantable, comme jamais auparavant dans sa vie, alors qu’il voit SA mort approcher d’une manière CERTAINE.

J’aimerais apporter une précision ici. Je ne sais pas si ce Lazare et cet homme riche, étaient de vrais personnages. Ce qui PRIME, c’est le message de Christ pour NOUS. Ce que Jésus nous donne ici comme instruction PRÉCISE, c’est que nous n’avons que DEUX choix dans la vie. Soit de faire la volonté de Dieu et faire ainsi PARTIE de Son Royaume, ou demeurer rebelle jusqu’à la fin et être alors PRIVÉ de ce Royaume. Soit que l’on devienne IMMORTEL, et éternellement HÉRITIER de cette promesse que Dieu avait faite à Abraham et à sa POSTÉRITÉ (oui, Jésus, cette POSTÉRITÉ par QUI le SALUT est disponible à TOUS) ; ou bien que l’on décide de refuser ce don gratuit de Dieu en Lui demeurant rebelle et, de ce fait, hériter la MORT éternelle par le feu de la Géhenne. Cette histoire de Lazare et l’homme riche nous explique CLAIREMENT la RÉCOMPENSE  destinée aux deux EXTRÊMES.

C’est la PREMIÈRE résurrection avec IMMORTALITÉ dans la Famille de Dieu, ou la TROISIÈME résurrection pour la destruction TOTALE dans l’étang de FEU. Jésus Lui-même nous a déclaré : « Ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent [PAS] faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt CELUI qui peut faire PÉRIR, ET l’âme ET le corps, dans la Géhenne » (Matthieu 10:28). Aux prédicateurs d’un FEU ÉTERNEL qui ne consume PAS, je leur suggère de bien lire CE passage, ainsi que TOUTES les autres Écritures sur l’étang de feu. Mes chers amis, je vous exhorte à lire ce que JÉSUS nous A DIT, et NON ce que ces prédicateurs PRÉTENDENT que Jésus aurait dit.

Jésus a-t-Il déclaré que l’homme riche allait souffrir et brûler éternellement sans JAMAIS se CONSUMER ? Je regrette, mais il n’y a pas un SEUL mot dans ce récit de Jésus qui nous indique le temps que devait durer l’angoisse de l’homme riche. Rappelons-nous TOUJOURS que Jésus S’adressait, ici, à des gens qui ne voulaient PAS se REPENTIR [les Pharisiens]. Quelle était donc Son INTENTION, quand Jésus leur a raconté cet incident sur Lazare et l’homme riche ? Jésus Lui-même RÉPOND à ces questions, dans Luc 13:27-28 : « Et il répondra : Je vous dis que je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous qui faites MÉTIER de l’iniquité. Là seront les pleurs et les grincement de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, et Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et que VOUS serez jetés dehors ».

Le BUT du message de Jésus était de leur faire comprendre que, s’ils ne se repentaient pas de leurs péchés, ils risquaient de se retrouver, un jour, exactement dans la MÊME position  que l’homme riche. Jésus utilisait cette illustration pour démontrer quel SORT était réservé à CEUX qui demeureraient rebelles jusqu’à la FIN. Qu’ils seraient jetés dans cet étang de feu ardent qui les embrasera « et ne leur laissera ni racine ni rameau … car ils seront comme de la CENDRE sous la plante de vos pieds » (Malachie 4:1, 3). Ce passage vous donne-t-il l’impression que les méchants brûleront éternellement, SANS se consumer ? Avez-vous déjà vu de la cendre VIVANTE et qui SOUFFRE éternellement ?

L’homme riche, dans cette anecdote, crie au secours à cause de son angoisse et de sa souffrance physique occasionnées par ce feu qui s’approche de lui. Il était coupable et il le savait. Il n’essaie PAS de se justifier ; tout ce qu’il veut, c’est un peu d’eau sur la langue, pour se rafraîchir. Mais Abraham et Lazare sont LOIN de lui et ne lui donnent pas cette eau. Luc 16:25 : « Mais Abraham répondit : Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes BIENS pendant ta vie, et que Lazare y a eu des MAUX ; maintenant il est CONSOLÉ, et toi tu es dans les TOURMENTS ». Lazare a passé sa vie dans l’affliction, maintenant il était consolé (Matthieu 5:4). Tandis que l’homme riche convoitait des biens toute sa vie. Il en a eu beaucoup, mais, par cupidité, il à tout gardé pour lui-même sans rien partager. Il avait donc sa récompense.

Regardons maintenant ce qu’Abraham lui déclare : « Outre cela, il y a un grand ABÎME entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici à vous, NE LE PEUVENT ; non plus que ceux qui voudraient traverser de LÀ jusqu’à NOUS » (Luc 16:26). C’est quoi, cet abîme ? Simplement un mot : IMMORTALITÉ. Lazare était dans le Royaume, et IMMORTEL. Il ne pouvait pas être affecté par les flammes, NI la mort. Tandis que l’homme riche, toujours MORTEL, ne pouvait absolument pas TRAVERSER du côté du Royaume pour ÉCHAPPER à ce FEU qui le CONSUMERAIT totalement. « Car la chair et le sang ne peuvent [PAS] hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50).

Pour ce qui est de Lazare et tous les autres ÉLUS : « Heureux et Saint celui qui a part à la PREMIÈRE résurrection ! La Seconde MORT n’a POINT de pouvoir sur EUX » (Apocalypse 20:6). Ils seront nés de Dieu, glorifiés dans Son Royaume et IMMORTELS. Mais les humains mortels PEUVENT être consumés par le feu et MOURIR une SECONDE fois. N’oublions jamais que le feu dont Jésus parle ici, et dans lequel l’homme riche souffrait, était un feu LITTÉRAL qui DÉTRUIT. C’est le SORT, nous dit Paul, réservé à ceux qui commettent le PÉCHÉ IMPARDONNABLE. Tout comme cet exemple de l’homme riche, ils n’ont plus d’espoir : « Mais une terrible attente du jugement, et un feu ardent qui doit DÉVORER les adversaires » (Hébreux 10:27).

Qu’arrive-t-il quand un corps humain brûle ? Il y a d’abord cette période de torture physique durant laquelle le feu CONSUME le corps AVANT que la personne ne sombre dans l’inconscience et meure. C’est ce qui arrivera à l’homme riche dans cette histoire. Jésus n’a PAS indiqué qu’il avait une ÂME IMMORTELLE qui pouvait brûler éternellement SANS se consumer. Il était physique, comme vous et moi, et ce qui est physique brûle et devient de la cendre. Donc, un corps PHYSIQUE ne peut PAS brûler ÉTERNELLEMENT. Cependant, allons voir un des versets au sujet d’un feu éternel qui ne consume PAS, souvent utilisés par les ministres pour justifier leurs allégations. Dans Matthieu 3:12, Jean le Baptiste avertit les pharisiens que, s’ils ne se repentent pas, ils seront brûlés comme « la paille au FEU qui ne s’éteint POINT ». Un feu qu’aucune quantité d’eau ne pourrait ÉTEINDRE.

Même si on pouvait l’arroser, ce feu serait tellement chaud que les flammes convertiraient l’eau en vapeur et le feu continuerait tout simplement à brûler. Il est VRAI que le feu qui doit détruire les méchants ne sera PAS éteint, pas même par Dieu. Nous voyons ce feu très bien décrit dans Apocalypse 20:14-15. Mais le verset SUIVANT nous déclare CLAIREMENT : « Je vis un ciel nouveau, et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). Donc, ici, le feu est ÉTEINT et même l’eau de la mer est disparue. Qu’est-il arrivé au feu ?

L’apôtre Pierre a écrit ceci : « Or le jour du Seigneur viendra, comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là, les cieux passeront avec FRACAS, et les éléments EMBRASÉS, seront DISSOUS [chaleur extrême] et la terre avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement BRÛLÉE » (2 Pierre 3:10). Dieu n’éteindra PAS le feu, mais quand tous les méchants seront de la cendre et que toutes les œuvres des hommes seront ENTIÈREMENT brûlées, n’ayant plus RIEN pour l’entretenir, le feu s’éteindra TOUT SEUL. Exactement comme tous les feux qui n’ont plus RIEN de COMBUSTIBLE pour les garder actifs.

Dans Psaume 37:20, David nous dit : « Car les méchants périront, et les ennemis de l’Éternel seront CONSUMÉS, comme la graisse des agneaux ; ils [les méchants] PÉRIRONT, ils s’en iront EN FUMÉE ». Avez-vous ENCORE l’impression qu’ils sont en train de brûler VIVANTS et ÉTERNELLEMENT ? Donc, l’homme riche, étant toujours MORTEL, sera entièrement consumé par le feu, tout comme la graisse des agneaux. Et avec tous les AUTRES méchants, il s’en ira EN FUMÉE, comme nous venons de le voir. « Car le salaire du péché, c’est la MORT » et NON un tourment éternel en VIE, dans un feu. Mais revenons à notre récit biblique.

L’homme riche réalise finalement qu’il est perdu et il comprend soudainement ce que représente cet ABÎME entre lui et ceux qui sont devenus IMMORTELS. Abraham venait de lui expliquer l’impossibilité pour LUI de traverser cet abîme vers l’immortalité. La SUGGESTION, ici, c’est que cet homme avait auparavant COMPRIS que le Salut lui avait été offert, avec cette PROMESSE de faire partie du Royaume avec son père Abraham. Vous noterez, dans Luc 16:24, qu’il appelle Abraham SON PÈRE. Mais, malgré TOUT ça, il avait LIBREMENT décidé de REJETER ce DON magnifique pour s’attacher à sa fortune et aux choses du monde.

Dans cet exemple frappant de Jésus, ce REJET de la part de l’homme riche était un symbole qui décrivait l’équivalent entre CHOISIR le Salut et le Saint-Esprit, ou rejeter VOLONTAIREMENT le Saint-Esprit et commettre le péché impardonnable. Cet homme comprenait alors POURQUOI il passait par la Seconde Mort. C’est ce qui va arriver à TOUS ceux qui ont commis le péché impardonnable et qui seront jetés dans le même feu que lui. PERSONNE ne pourra JAMAIS accuser Dieu de ne PAS avoir été adéquatement instruit du SALUT et de la conséquence qui est attachée au REJET de ce DON GRATUIT de Dieu. Cependant, dans un dernier élan de zèle, l’homme riche pense à ses cinq frères et il plaide avec Abraham afin qu’il envoie Lazare dans la maison de son père pour leur attester ces choses, dans le but de leur ÉVITER le même sort que lui (vs 27-28).

Abraham lui répond que ses frères avaient Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent (v. 29). Mais l’homme riche réalise que, tout comme LUI, ses frères ne voudront PAS suivre les instructions de Moïse. Au verset 30, il lui dit : « Non père Abraham ; mais si quelqu’un des MORTS va vers eux, ils se repentiront ». Vous croyez que consulter ou parler aux morts date d’aujourd’hui ? C’est une très vieille tradition INTERDITE par Dieu tout au long des Écritures. Mais cet homme croit que Lazare, maintenant IMMORTEL, pourrait réussir à les amener au repentir. Verset 31 : « Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seraient pas non plus PERSUADÉS, quand même l’un des morts RESSUSCITERAIT ».

Jésus nous prouve AUSSI, par cette anecdote, que la SEULE possibilité de parvenir au SALUT et à l’immortalité, c’est par la RÉSURRECTION. Aller au CIEL, ou en ENFER, ou AILLEURS, immédiatement après la mort, est un enseignement sans AUCUN fondement BIBLIQUE. Jésus nous prouve ainsi l’erreur dans l’enseignement d’une ÂME IMMORTELLE. Si l’âme était déjà immortelle, pourquoi alors la RÉSURRECTION ? La résurrection est le procédé par lequel la PUISSANCE de Dieu ramène une personne de la MORT à la VIE, et NON de la VIE à la VIE.

Ce récit de Lazare et l’homme riche nous ASSURE que l’immortalité ne peut provenir QUE de Dieu. Tandis que la méchanceté sera éternellement détruite, sans que ces mortels méchants aient AUCUNE connaissance de l’avenir glorieux dans lequel vivront les IMMORTELS. Au risque de déplaire à certains pasteurs, j’insiste à dire que Dieu n’éprouverait AUCUN plaisir à torturer ou à voir souffrir les méchants éternellement dans un feu qui BRÛLE, mais ne CONSUME PAS. Avez-vous déjà vu un tel feu ? Mes chers amis, l’immortalité de l’âme est une doctrine purement PAÏENNE, et l’Enfer de Dante est une invention purement humaine, INSPIRÉE par le « dieu de ce siècle, qui a AVEUGLÉ leur esprit … afin de VOILER l’Évangile de Christ » (2 Corinthiens 4:4).

Jésus est venu nous annoncer l’Évangile du Royaume de Dieu. Il a prêché le SALUT, et la résurrection à la Vie Éternelle, comme un DON gratuit de Dieu. Jésus nous a promis d’être HÉRITIERS dans ce Royaume qui sera un jour établi sur CETTE TERRE. Jésus a clairement DÉCLARÉ qu’Il « bâtirait SON ÉGLISE » (Matthieu 16:18), et que cette Église serait fondée sur les apôtres et les prophètes, et que JÉSUS Lui-même serait la PIERRE angulaire (Éphésiens 2:20). Malheureusement, TROP de gens ne croient PLUS cette vérité.

Toute Écriture, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, est divinement inspirée afin de nous « instruire pour le Salut, par la Foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15). Et dans les versets 16 et 17, nous voyons que cette Écriture est « utile pour ENSEIGNER, pour CONVAINCRE, pour CORRIGER, et pour FORMER dans la justice ; afin que l’Homme de Dieu soit ACCOMPLI, et propre à toute BONNE œuvre. »

Ceux qui prêchent que les Commandements de Dieu ont été ABOLIS prêchent un évangile de PERDITION. Ceux qui prêchent la doctrine PAÏENNE de l’immortalité de l’âme prêchent exactement le CONTRAIRE de ce que JÉSUS a enseigné. Ils prêchent donc un autre ÉVANGILE et, par le fait même, un autre Jésus que CELUI par QUI le SALUT nous est gratuitement accessible. Puisse le Saint-Esprit vous guider et éclairer TOUS ceux qui lisent ce message. De grâce, VÉRIFIEZ TOUTES CHOSES en ne vous nourrissant QUE de la PAROLE de DIEU.




D.050 – La Troisième Résurrection

 

Quatrième partie

Par Joseph Sakala

Nous vivons à une époque où tout semble se décider par des sondages. Même nos politiciens, avant de déclencher des élections, fondent leurs plates-formes électorales sur des sondages. C’est comme s’ils ne savaient plus comment régler les problèmes pour lesquels le peuple les a élus. De nos jours, on dirait que, pour avoir la vérité, ça prend un sondage.

Alors, si on se donnait la peine de faire un sondage religieux, combien de chrétiens PRATIQUANTS seraient capables de nous déclarer ce que la BIBLE nous dit au sujet des RÉSURRECTIONS ? Je suis convaincu que plusieurs seraient prêts à donner LEURS opinions. Mais les opinions ne nous intéressent PAS. Ce qui nous INTÉRESSE, c’est de savoir ce que les Saintes Écritures nous dévoilent sur ce sujet.

La plupart de ceux qui disent croire dans la résurrection pensent que les JUSTES et les INJUSTES seront ressuscités en MÊME temps, soit pour recevoir leur RÉCOMPENSE, ou leur PUNITION éternelle. Quelques-uns, cependant, croient qu’il y aura DEUX résurrections. Mais COMBIEN de chrétiens SAVENT que, selon le Grand Plan de Dieu, il y aura TROIS résurrections — pas UNE seulement, ni DEUX ?

Dans les messages précédents de cette série, nous avons clairement vu que la 1ère Résurrection aura lieu lors du Second Avènement de Christ. Cette résurrection, appelée la MEILLEURE (Hébreux 11:35), sera celle des JUSTES seulement. Ils ressusciteront IMMORTELS (1 Thessaloniciens 4:13-18 et 1 Corinthiens 15:53). Ils seront les ÉLUS de DIEU, les PRÉMICES de Son Royaume éternel qui sera établi sur cette terre (Apocalypse 5:10).

Nous avons également vu la PREUVE biblique qu’après le règne de mille ans de Jésus, il y aura une 2ème Résurrection, celle de CEUX qui sont morts dans leurs péchés et dans l’ignorance de la VÉRITÉ. Ce sont ceux qui, à cause d’une MULTITUDE de circonstances, n’ont JAMAIS eu leur PREMIÈRE chance au SALUT. Ceux-là, pour la plupart, n’ont probablement jamais ENTENDU parler de Jésus, et n’ont jamais LU une BIBLE de leur vie entière. Combien ont vu une Bible et ont ENTENDU parler de Jésus, mais se sont « endurcis spirituellement », ayant été exposés à des enseignements TORDUS des Saintes Écritures par des pasteurs cupides, et qui ont simplement quitté leurs congrégations ?

Ces mêmes pasteurs, cependant, sont très habiles pour citer Romains 1:19-20, pour mieux les condamner. « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se VOIENT comme à l’œil, DEPUIS la création du monde, quand on les considère dans SES ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables. » Ce que ces pasteurs ne réalisent PAS, c’est qu’en citant ce passage, ils s’accusent EUX-MÊMES. Car c’est d’EUX dont parle Paul, au verset 18, quand il dit : « Car la COLÈRE de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui RETIENNENT la VÉRITÉ dans l’injustice. » Paul parle de ces cupides qui ne pensent qu’à leur ventre. [Lisez le chapitre 2 du livre aux Romains et vous verrez que Paul s’adressait aux pasteurs, aux docteurs de la loi qui, ayant la Parole de Dieu tous les jours en pleine figure, en cachaient les vérités au peuple. Voyez aussi Matthieu 23:13 et Luc 11:52.]

Les milliards d’individus, qui ont été séduits au fil des siècles, n’ont certainement pas DEMANDÉ à NAÎTRE dans un monde REMPLI d’ignorance et de superstition. Puisque « Dieu use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun PÉRISSE, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9), il est aussi de SA responsabilité de voir à ce que ces individus REÇOIVENT la connaissance de la VÉRITÉ. Voilà pourquoi Dieu, dans Sa Grande Sagesse, avait prévu cette résurrection dans SON plan de SALUT afin de leur inculquer cette connaissance.

C’est exactement ce que Paul nous dit, dans 1 Timothée 2:4-6, au sujet de Dieu notre Sauveur, « qui veut que TOUS les hommes soient SAUVÉS, et qu’ils parviennent à la connaissance de la VÉRITÉ ; car il y a un SEUL Dieu, et un seul MÉDIATEUR entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, HOMME, qui s’est DONNÉ lui-même en rançon pour TOUS ; c’est là le TÉMOIGNAGE rendu en SON propre temps. » Si Jésus S’est donné Lui-même en RANÇON pour tous, comment Dieu pourrait-Il détruire CEUX qui n’ont PAS eu cette CONNAISSANCE adéquatement ENSEIGNÉE ?

« Dieu est AMOUR ! » COMBIEN de fois ai-je ENTENDU cette déclaration, venant de la bouche de CEUX qui, à peine quelques instants plus tard, frisent dangereusement le BLASPHÈME en utilisant LEURS doctrines discriminatoires où ils prônent une grande dureté de cœur de la part de Dieu. Où SERAIT la BONTÉ de Dieu s’Il détruisait Sa création sur un SIMPLE constat d’ignorance ? Pourtant ces chers « ministres chrétiens » ferment leurs yeux d’une manière BUTÉE, et clament : « Dieu est JUSTE ». Selon LEUR justice peut-être, mais j’aime beaucoup MIEUX la justice DIVINE.

Très peu de chrétiens savent que le chapitre 20 de l’Apocalypse parle CLAIREMENT de TROIS résurrections. Après le Second Avènement de Jésus, décrit dans Apocalypse 19:11-14, nous voyons d’abord la BÊTE et le FAUX PROPHÈTE SAISIS par un ange puissant et, au verset 20, « Ils furent TOUS DEUX jetés tout vifs [VIVANTS], dans l’étang ardent de FEU et de SOUFRE ». Verset 21 : « Et le reste [des armées] fut TUÉ par l’épée qui sortait de la bouche [de Jésus]. » Cet évènement est clairement expliqué dans le 23ème message de l’Apocalypse intitulé Le Fidèle et Véritable sur Son Cheval Blanc (D.023).

Dans Apocalypse 20:1-3, nous voyons Satan complètement DÉPOUILLÉ de son pouvoir de séduction et enfermé dans un abîme pendant mille ans. Notez maintenant ce qui arrive aux ÉLUS qui sont allés rencontrer Christ dans les airs, lors de Sa venue. Verset 4 : « Et je vis des trônes [pluriel], sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger … Et ils vécurent et régnèrent avec Christ MILLE ans. » Vous avez ici les ÉLUS de la PREMIÈRE résurrection qui vont juger les SURVIVANTS de cette Grande Tribulation épouvantable que nos LEADERS MONDIAUX sont DÉJÀ en train de préparer, alors qu’ils ne nous parlent que de PAIX.

Allons voir Apocalypse 20:5, maintenant. « Mais le RESTE des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les MILLE ans fussent ACCOMPLIS. » Ce verset dit CLAIREMENT que TOUS ceux qui ne seront PAS de la 1ère Résurrection, ne RESSUSCITERONT que MILLE années plus tard. Dans les versets 11 et 12, vous avez une courte description de cette 2ème Résurrection, qui a été expliquée avec beaucoup de détails dans le message précédent.

Nous avons vu comment les LIVRES de la Bible seront OUVERTS à TOUS ces MILLIARDS d’individus qui recevront ENFIN leur PREMIÈRE chance au SALUT, au moyen d’une compréhension de la VÉRITÉ qui leur sera enseignée par nuls autres que les ÉLUS de Dieu. Nous avons aussi vu le LIVRE de VIE ouvert, afin d’y INSCRIRE les noms de tous CEUX qui se convertiront à Jésus, et qui formeront les NATIONS sur lesquelles les ÉLUS régneront durant l’éternité.

Nous arrivons maintenant au verset 13 : « Et la mer rendit les MORTS qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les MORTS qui y étaient, et CHACUN fut jugé selon ses œuvres. » J’aimerais mentionner que le mot « enfer » vient du grec hades, qui veut dire « tombeau » ou « sépulcre ». Il est donc question ici d’une AUTRE résurrection, où la MER et la TERRE rendent leurs morts pour être JUGÉS selon leurs OEUVRES. Mais qui sont CES morts ? De quelle SORTE de résurrection est-il question ici ? Vous noterez que les Livres de la Bible ne sont PAS ouverts, ICI, pour les instruire. Le LIVRE de VIE non plus, pour en inscrire quelques-uns. Pourquoi tous ces Livres sont-ils fermés à CE groupe de ressuscités ?

Simplement parce qu’en quelque part dans l’histoire, TOUS ces gens ont été en contact AVEC la VÉRITÉ, et ont ACCEPTÉ le sacrifice de Jésus comme la RANÇON personnelle pour LEURS péchés. Ces gens ont tous REÇU le Saint-Esprit. Ayant connu la VÉRITÉ, et ayant COMPRIS la Grâce que Dieu LEUR a accordée, et ayant reçu la PROMESSE du SALUT, ils l’ont REJETÉE. Ils ont eu LEUR chance au Salut, mais n’ont pas PERSÉVÉRÉ jusqu’à la FIN. Dieu ne veut PAS voir périr PERSONNE, mais Dieu ne FERA pas AVALER de FORCE Sa vérité à qui que ce soit. Dieu nous a créés LIBRES d’accepter ou de refuser le SALUT. Le salut est donné GRATUITEMENT par « le Saint-Esprit, que Dieu a DONNÉ à CEUX qui lui OBÉISSENT » (Actes 5:32).

Donc, tous ces individus ont reçu le Saint-Esprit parce qu’ils ont décidé d’obéir à Dieu. Mais, en quelque part DANS LEUR CHEMINEMENT, ces gens ont AUSSI décidé de rejeter VOLONTAIREMENT le Saint-Esprit, COMMETTANT ainsi le SEUL péché qui est IMPARDONNABLE par Dieu. (Lisez notre message sur Le péché impardonnable (D.046), afin de mieux comprendre comment quelqu’un peut le commettre.) En nous créant agent LIBRE, Dieu nous a donné le POUVOIR de CHOISIR. Quand une personne PREND la DÉCISION de se REPENTIR de ses péchés et d’accepter le SACRIFICE de Jésus comme paiement COMPLET pour TOUTES ses fautes, Dieu EFFACE tous ses péchés passés.

Cette personne reçoit aussi le DON du Saint-Esprit, qui est son gage et son ASSURANCE de faire PARTIE du Royaume de Dieu. Tout ce que cette personne a à faire, c’est de persévérer dans la FOI jusqu’à sa mort. Si, dans son cheminement spirituel, elle commet des péchés, le trône de Dieu est toujours là afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être SECOURUS dans le temps convenable (Hébreux 4:16). L’apôtre Jean nous dit : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Un chrétien qui fait cela ne peut pas commettre le péché impardonnable parce qu’il a la CERTITUDE « d’avoir un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » pour plaider sa cause (1 Jean 2:1). Les gens de cette 3ème Résurrection ont PROFANÉ le sang de l’alliance PAR LEQUEL ils ont été SANCTIFIÉS, en OUTRAGEANT l’Esprit de grâce. C’est comme s’ils CRUCIFIAIENT Jésus pour LEURS péchés une DEUXIÈME fois, L’exposant ainsi à l’ignominie (Hébreux 6:6). Jésus est mort une SEULE fois pour TOUS les humains. Malheur à celui qui voudrait Le crucifier une 2ème fois, pour ses PROPRES péchés.

Pour CES incorrigibles, « il ne reste plus de sacrifices pour leurs péchés, mais une terrible attente du jugement et un FEU ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27). Ces êtres misérables seront exécutés par le feu. Prenez note que, dans CETTE résurrection, le LIVRE de VIE est FERMÉ, alors que Dieu l’avait OUVERT lors de la 2ème Résurrection. Ces incorrigibles ont déjà EU leur nom DANS le LIVRE de VIE, mais, à cause du PÉCHÉ IMPARDONNABLE, leur nom fut EFFACÉ par Dieu. Apocalypse 20:15 : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le LIVRE de VIE fut jeté dans l’étang de feu. C’est la SECONDE MORT » (verset 14).

Vous remarquerez que ce FEU, ALLUMÉ par Dieu Lui-même, fait DEUX choses. Il DÉTRUIT les REBELLES à tout jamais, tout en PURIFIANT la TERRE, et l’atmosphère POLLUÉE de la PLANÈTE. Car, dans le verset suivant, Jean voit, dans sa vision, un ciel nouveau et une terre nouvelle complètement purifiée (Apocalypse 21:1). Il ne faudrait pas ASSOCIER ce feu avec ce que nous voyons dans Apocalypse 20:10 où, à la fin du MILLENIUM, Satan sera relâché de l’abîme pour provoquer ceux qui sont demeurés NON CONVERTIS, afin de faire la GUERRE au camp des Saints et la cité bien aimée (Jérusalem), le Quartier Général du Royaume de Christ.

Cette armée de rebelles, SÉDUITE par Satan, est TUÉE par un feu qui DESCEND du ciel pour les DÉVORER AVANT MÊME qu’ils soient arrivés à leur destination (Apocalypse 20:9). Au verset 10, Satan est complètement éliminé, juste avant la 2ème Résurrection. « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. » N’oublions jamais que CE feu fut allumé spécialement pour ces deux énergumènes AVANT le début des MILLE années de règne de Jésus avec Ses ÉLUS. PLUSIEURS prédicateurs prétendent que nous avons ici la PREUVE que les méchants vont brûler ÉTERNELLEMENT en ENFER, parce que la fin du verset dit : « …et ILS seront TOURMENTÉS jour et nuit, aux siècles des siècles. »

Est-ce bien ce que DIEU nous dit ICI ? Hébreux 6:18 nous déclare : « …il est IMPOSSIBLE que Dieu MENTE. » Jésus Lui-même a CONFIRMÉ ceci, quand Il a dit à Son Père : « …ta parole EST la VÉRITÉ » (Jean 17:17). Alors, vérifions ce que Dieu nous dit au sujet du feu, quand il est associé aux méchants qu’il doit dévorer. Malachie 4:1 : « Car voici le jour vient, ardent comme un four : TOUS les orgueilleux et tous ceux qui commettent la MÉCHANCETÉ, seront comme du CHAUME, et ce JOUR qui vient les EMBRASERA, a dit l’Éternel des armées, et il ne leur laissera NI racine NI rameau. » Entièrement brûlés comme du CHAUME !

Regardons maintenant le verset 3 : « Et vous FOULEREZ les méchants, car ils seront comme de la CENDRE sous la plante de vos pieds, au jour que j’ai préparé, a dit l’Éternel des armées. » Assez clair, merci ! Psaume 37:20 : « Car les méchants PÉRIRONT, et les ENNEMIS de l’Éternel seront CONSUMÉS comme la graisse des agneaux ; ils PÉRIRONT, ils s’en iront en FUMÉE. » Abdias nous dit, au verset 16 : « …elles seront comme SI elles n’avaient JAMAIS ÉTÉ. » Avez-vous encore l’impression que ces méchants sont TOUJOURS en VIE, à brûler ÉTERNELLEMENT ?

Mais, dans Apocalypse 20:10, il est BIEN écrit que le diable sera jeté dans le MÊME feu que la BÊTE et le FAUX PROPHÈTE, et ILS (pluriel) seront TOURMENTÉS jour et nuit, aux siècles des siècles. Si la bête et le faux prophète sont toujours EN VIE, au bout des MILLE ans, à brûler SANS se consumer, Dieu peut donc MENTIR, car nous venons de voir ce MÊME Dieu nous DIRE que les méchants seront CONSUMÉS, BRÛLÉS, de la CENDRE sous nos pieds, et comme s’ils n’avaient jamais été. Dieu ne peut PAS MENTIR. Alors à QUI s’applique cette expression : « ILS SERONT TOURMENTÉS » ? Les opinions personnelles sont INUTILES, ici. Nous devons chercher la réponse ailleurs DANS la Parole de Dieu.

C’est Jésus Lui-même qui nous donne cette SOLUTION, dans Matthieu 25. Au verset 31, Jésus nous explique comment IL va juger les survivants de cette grande tribulation, lorsqu’Il viendra dans Sa gloire. Au verset 34, Il commence à nous expliquer comment, LUI, Il déterminera QUI sera considéré comme CANDIDAT pour POSSÉDER le Royaume comme héritage. Il n’est PAS question des ÉLUS ici, mais bien des gens en CHAIR et en OS. Car les ÉLUS sont déjà IMMORTELS. Ceux qui seront CLASSÉS à Sa DROITE DEVIENDRONT IMMORTELS et possèderont AUSSI le Royaume en HÉRITAGE. Notez cependant, au verset 32, que ces gens FORMERONT les NATIONS dans Son Royaume. Mais ce qui NOUS intéresse ICI, c’est ce qu’Il dit aux méchants qui REFUSERONT de se convertir à CHRIST.

Regardons attentivement le verset 41 : « Ensuite, il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au FEU ÉTERNEL, préparé AU DIABLE et à SES ANGES. » C’est évident que si Satan est jeté dans le feu, ses DÉMONS doivent le suivre AUSSI. L’armée suit toujours son chef. Les maudits seront BRÛLÉS et seront de la CENDRE sous les pieds des IMMORTELS. Mais le DIABLE et ses DÉMONS sont des ESPRITS. Et un esprit ne peut PAS brûler. Ils seront alors TOURMENTÉS, jour et nuit, aux siècles des siècles. Soudainement, Apocalypse 20:10 devient clair comme du cristal !

Le pire TOURMENT qui pourrait arriver à Satan et ses démons SERAIT de passer l’éternité ENSEMBLE à contempler la FUTILITÉ de TOUT ce qu’ils ont VOULU accomplir pour CONTRER le Plan de Dieu. Je suis convaincu que, s’ils avaient le CHOIX, ils préfèreraient que Dieu les ANÉANTISSE au complet, comme s’ils n’avaient JAMAIS été, eux AUSSI.

Revenons cependant à la 3ème RÉSURRECTION. Nous avons vu que les méchants seront complètement INCINÉRÉS quand la terre entière deviendra une boule de feu, dans ce processus de purification totale, juste avant la descente de la Jérusalem céleste sur une terre nouvelle et un ciel nouveau. L’apôtre Pierre nous donne une description de cette Géhenne finale, destinée à la purification de la terre. Dans 2 Pierre 3:10, Pierre déclare : « En ce temps-là, les cieux passeront avec FRACAS, et les éléments embrasés seront DISSOUS, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. » Verset 12 : « Attendant, et hâtant la venue [de qui ?] DU JOUR DE DIEU, dans lequel les cieux enflammées seront dissous, et les éléments embrasés se fondront. » Ce jour du Seigneur n’est PAS l’avènement de Jésus sur une NUÉE, mais plutôt le JOUR DE DIEU, où le PÈRE Lui-même descendra du CIEL pour vivre AVEC nous dans cette Jérusalem céleste qui viendra se poser sur cette TERRE.

Pierre nous confirme que c’est bien de CELA dont il parle, car, au verset 13, il nous dit : « Or, nous attendons selon SA promesse, de nouveaux CIEUX et une NOUVELLE terre, où la justice habite. » Pierre nous décrit un temps où les méchants, encore mortels, seront incinérés et deviendront de la cendre et de la fumée. Dans une de ses déclarations, Jean le Baptiste a fait allusion à la destruction des méchants en disant : « …mais [Jésus] brûlera la paille au feu qui ne s’éteint POINT » (Matthieu 3:12). Ceci veut simplement dire que, quand toutes les OEUVRES des hommes seront CONSUMÉES, et qu’il ne restera plus rien à brûler, Dieu n’éteindra PAS le feu. Il s’éteindra tout seul, FAUTE de matières combustibles.

Jésus est venu nous apporter l’Évangile ou BONNE NOUVELLE du Royaume. Pour préparer l’humanité entière à y participer, Jésus nous a laissé PLUSIEURS instructions que le chrétien doit suivre. Le chemin qui mène à la perdition est large et facile à suivre. Mais, dans Luc 13:24, Christ nous dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car je vous dis que plusieurs chercheront à y ENTRER, et qu’ils ne le pourront. » Les gens qui cherchent un Salut FACILE et sans effort, simplement en invoquant le nom du Seigneur, risqueront de trouver la porte FERMÉE s’ils ne changent pas leur ATTITUDE. Ils crieront sûrement, « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » Mais Jésus répondra : « Je ne sais d’où vous êtes » (verset 25).

Une chose demeure certaine. C’est qu’au moment de cette 3ème Résurrection, chaque être humain qui aura vécu sur cette terre aura eu SA chance au SALUT. Et le destin ultime de chacun aura été déterminé pour l’éternité. Il sera définitivement trop tard pour ceux qui, ayant reçu le Saint-Esprit, auront décidé de rejeter le SEUL sacrifice par lequel le Salut leur était offert. Ces individus devront alors récolter les conséquences de leur décision, i.e., la SECONDE MORT de laquelle il n’y a pas de résurrection possible. Quelle tragédie que de prendre volontairement une TELLE décision. Personne ne pourra mettre le blâme sur Dieu.

Le désir de Dieu, c’est de voir toute Sa création venir à la repentance. Il est un Dieu de miséricorde, mais Il est AUSSI un Dieu de Justice. « Car nous connaissons celui qui a dit : A MOI appartient la vengeance ; je rendrai la PAREILLE, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera SON peuple » (Hébreux 10:30). Ceux qui ne laisseront aucun autre choix à Dieu que de les détruire pour l’éternité devront préalablement voir ce que Dieu désirait aussi pour EUX. Voilà pourquoi Dieu leur dit d’avance : « Là seront les pleurs et les grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, et Jacob et tous les prophètes DANS le Royaume de Dieu, et que VOUS serez jetés dehors » (Luc 13:28).

Puisque Dieu nous a créés LIBRES de décider, chaque être humain devra donc CHOISIR, soit la VOIE de Dieu, ou la voie de SATAN. L’immortalité ou la SECONDE MORT. Chacun devra choisir LIBREMENT et RÉCOLTER les CONSÉQUENCES de son choix. Pour ceux qui décideront de pécher, « le salaire du péché c’est la mort [éternelle] ». Pour ceux qui choisiront la voie de Dieu : « Le DON de Dieu, c’est la VIE ÉTERNELLE en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

La Bible parle bien de DEUX morts, la première et une SECONDE. Dans Hébreux 9:27, nous voyons clairement qu’« il est réservé aux hommes de mourir UNE fois, et après cela vient le jugement. » Réalisez-vous que ce PETIT verset détruit toute prédication sur une possible RÉINCARNATION, tant prêchée par plusieurs groupes ? Depuis Abel le juste jusqu’à ce jour, même les ÉLUS de la 1ère Résurrection ont dû passer par la 1ère mort. Mais c’est la SECONDE mort qui est FINALE, et de laquelle il n’y a PAS de résurrection possible.

L’apôtre Pierre aussi nous décrit un temps où les méchants périront dans l’étang de feu, au moment où la terre ENTIÈRE deviendra complètement embrasée et purifiée, afin de devenir une nouvelle terre. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et RÉSERVÉS pour le FEU, au jour du JUGEMENT et la PERDITION des hommes IMPIES » (2 Pierre 3:7). Dieu a décrété de ne pas PURIFIER cette terre jusqu’au JOUR où SON plan pour l’humanité sera terminé. Au verset 10, Pierre poursuit ainsi son explication sur la destruction des méchants : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; et en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée ».

Qu’est-ce qui doit arriver après cette destruction des méchants et la purification de cette terre ? C’est Pierre lui-même qui nous le déclare, au verset 13 : « Or, nous attendons selon la promesse, de NOUVEAUX CIEUX, et une NOUVELLE  TERRE, où la JUSTICE habite ». L’apôtre Jean, après sa description de la destruction des méchants, dans Apocalypse 20:13-15, nous dit EXACTEMENT la même chose. « Je vis ensuite un CIEL nouveau et une TERRE nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la MER n’était PLUS » (Apocalypse 21:1). Dans ce FEU intense, même l’eau POLLUÉE de la planète est consumée par cette chaleur OÙ tous les éléments fondent, au point de se dissoudre.

Au verset 2, Jean continue en nous donnant une description de la cité sainte, la Nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel sur cette terre purifiée où régnera la paix, la joie, et la gloire de Dieu parmi des IMMORTELS. Dès ce moment-là, la terre deviendra le Quartier Général de l’Univers où le Père Lui-même viendra vivre éternellement avec Ses enfants. Vous pouvez étudier la Bible de la Genèse à l’Apocalypse, mais vous ne trouverez AUCUN verset avec une PROMESSE que l’homme, APRÈS sa mort, puisse MONTER au ciel.

Le CONTRAIRE est VRAI. Nous venons tout juste de voir que c’est Dieu Lui-même qui descend sur la terre pour venir vivre dans cette Jérusalem céleste qui viendra s’établir sur la TERRE. Apocalypse 21:3 nous déclare ceci : « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu AVEC les hommes, et IL habitera avec eux ; ils seront Son PEUPLE, et Dieu sera lui-même AVEC EUX, il sera leur Dieu ». Que pourrait-on AJOUTER pour rendre ceci PLUS CLAIR ?

La Bible ne se contredit JAMAIS et son enseignement ne change PAS. Jésus a dit que l’homme était destiné à vivre éternellement sur la terre. En toute SIMPLICITÉ Jésus a déclaré ceci : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront LA TERRE ». (Matthieu 5:5). David savait ces choses quand il a dit : « Car ceux qui font le mal seront retranchés [anéantis], mais ceux qui s’attendent à l’Éternel POSSÉDERONT la TERRE … Les DÉBONNAIRES  posséderont LA TERRE, et jouiront d’une PAIX abondante [sans fin] » (Psaume 37:9, 11).

Certains prétendent que l’homme doit hériter la terre, mais SEULEMENT durant le MILLENIUM, pour ensuite monter au ciel. Je regrette, mais David a aussi été inspiré d’ajouter ceci, au verset 29 : « Les justes posséderont la terre et y demeureront à PERPÉTUITÉ ». Ces mêmes prédicateurs vont jusqu’à enseigner que certains méchants n’iront pas en ENFER, mais au PURGATOIRE où ils vont BRÛLER pour UN TEMPS, afin d’expier leurs péchés. Ensuite ils monteront au CIEL pour y vivre éternellement. Trouvez-moi, s’il vous plaît, un passage dans la Bible qui décrit une telle absurdité. Et dire que plusieurs millions de leurs fidèles sont prêts à croire cela… !

Le prophète Daniel nous a laissé CE témoignage : « …[que les méchants] qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront … pour l’opprobre et une infamie éternelle » (Daniel 12:2). Malachie abonde dans le MÊME sens que Daniel quand il a écrit : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1).

Mais qu’en est-il des JUSTES ? Daniel nous dit qu’ils se réveilleront pour la Vie Éternelle (Daniel 12:2). Ils deviendront Fils de Dieu, vivant dans un corps glorifié, au service de Dieu pour l’éternité. « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (v. 3). Mais les méchants seront détruits à tout jamais dans cette SECONDE MORT. Ils seront de la poussière sous les pieds des justes.

La destinée de l’homme est tellement glorieuse que très peu de chrétiens l’ont vraiment saisie. Pourtant, dans les Saintes Écritures, Dieu nous parle constamment de l’homme destiné à devenir un Fils de Dieu dans SA famille DIVINE. Même les anges, qui ont été créés supérieurs à l’homme, deviendront les SERVITEURS de ces Fils de Dieu. « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à SERVIR et envoyés pour exercer un ministère en faveur de CEUX qui doivent HÉRITER le SALUT ? » (Hébreux 1:14). Et leur ministère se poursuivra durant l’éternité, au SERVICE des Fils de Dieu.

Étant conscient de cet appel extraordinaire de Dieu en notre faveur, Paul nous exhorte puissamment, en nous disant : « C’est pourquoi il nous faut nous attacher plus fortement aux choses que nous avons ENTENDUES, de PEUR que nous PÉRISSIONS » (Hébreux 2:1). Et, au verset 3 : « Comment échapperons-nous, si nous NÉGLIGEONS un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été CONFIRMÉ par ceux qui l’avaient entendu ? » Ce Livre aux Hébreux est plein d’avertissements pour le CROYANT, à ne pas devenir négligeant dans son cheminement chrétien, de peur d’abandonner ce GRAND APPEL.

Paul nous avertit de ne laisser « aucune RACINE d’amertume poussant DEHORS, nous TROUBLER, afin que nous n’en soyons pas INFECTÉS » (Hébreux 12:15). C’est en alimentant l’amertume chez le chrétien que Satan travaille à l’éloigner de son Dieu. Nous avons reçu la connaissance de la VÉRITÉ, car nous avons été éclairés par le Saint-Esprit. L’amertume est la première chose que tout chrétien doit déraciner de son cœur. Car c’est un cancer subtil qui RONGE l’amour, la compassion, la patience, la bonté et la douceur, toutes choses que le chrétien doit développer à l’endroit des autres. Au lieu d’avancer spirituellement, il risquerait de sombrer lentement dans la commission des mêmes péchés qu’avant son appel. Et l’orgueil, alimenté par Satan, ne le pousserait PLUS au repentir.

Voilà pourquoi Paul nous met en garde : « Car si nous péchons VOLONTAIREMENT, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés » (Hébreux 10:26). Car Jésus ne Se laissera PAS crucifier une DEUXIÈME fois pour ce pécheur. Mais comment éviter d’en arriver là ? Paul nous donne la solution pour empêcher cette catastrophe spirituelle, dans Hébreux 10:38-39. « Or, le juste vivra par la FOI ; mais si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour NOUS, nous ne sommes PAS de CEUX qui se retirent pour se PERDRE, mais de CEUX qui CROIENT pour le SALUT de leur âme ». Notre travail consiste à vivre par LA FOI et à PERSÉVÉRER jusqu’à la FIN. Dieu ne veut PAS nous voir PÉRIR. Dans Sa bonté INFINIE, Dieu a même ordonné qu’il y ait TROIS résurrections, afin que CHAQUE être humain ait DROIT au SALUT.

Une première à l’immortalité pour tous ceux que Dieu a appelés tout au long des siècles, pour être des dirigeants dans SON gouvernement. N’oublions jamais que, pour VAINCRE, ces ÉLUS ont dû persévérer jusqu’à leur mort, alors que Satan ÉTAIT LIBRE de les séduire en tentant de les amener à rejeter le Sacrifice de Christ par lequel le Salut leur fut offert. Jésus a dit : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). De lui-même, un être humain ne pourrait jamais venir à Christ, car la nature humaine ne se soumet pas à la loi de Dieu, et ne le peut même pas (Romains 8:7). Comment Dieu décide-t-Il QUI appeler dans de telles CONDITIONS, c’est quelque chose que LUI seul sait. Cette première Résurrection est celle des PRÉMICES, ou la petite récolte [moisson printanière] des dirigeants pour SON Royaume.

Les SURVIVANTS de la Grande Tribulation commenceront à former les NATIONS qui seront DIRIGÉES par les ÉLUS, au fur et à mesure qu’ils se convertiront à Christ durant le MILLENIUM. Vous noterez qu’à ce moment-là de l’histoire, Satan est lié et jeté dans l’abîme. Donc, Satan n’aura AUCUN pouvoir de SÉDUCTION sur ces individus, pendant cette période de MILLE ans. Il deviendra alors beaucoup PLUS facile d’instruire ces survivants sans avoir à nous préoccuper de l’Adversaire et ses Démons.

À ces nations, viendront s’ajouter tous ceux qui se convertiront durant cette DEUXIÈME résurrection, à la fin des MILLE ans. Notez ENCORE une fois que, juste AVANT cette résurrection, Satan et ses Démons sont complètement dépouillés de leur pouvoir et jetés, cette fois, dans le feu qui avait été allumé mille ans auparavant pour la BÊTE et le FAUX PROPHÈTE. Donc, ce règlement FINAL du compte de Satan l’empêchera de séduire tous ces individus de la 2ème Résurrection. Ceci leur permettra de se faire instruire dans la VÉRITÉ, sans AUCUNE influence satanique. Ce sera la Grande Récolte [moisson automnale] de Milliards d’individus qui se verront, à leur tour, offrir le SALUT, alors que Satan et ses Démons n’y seront PLUS. Donc jusqu’ici, chaque individu qui aura vécu sur cette terre aura eu SA chance au SALUT et au SAINT-ESPRIT.

La troisième Résurrection arrive juste avant la purification de la terre et de son atmosphère (ciel). Elle a pour but de détruire les méchants qui, AYANT tous EU leur chance au salut, ont rejeté volontairement ce don GRATUIT en refusant jusqu’à la fin d’obéir à Dieu. Pour SON Royaume, ces individus sont complètement INUTILES et INUTILISABLES. Ils ont rejeté ce salut qui, pourtant, leur était gratuitement offert, comme à tous les autres. Et comme Dieu ne forcera personne à accepter Son salut, SON dernier acte d’amour sera de les détruire afin d’empêcher de les voir SOUFFRIR éternellement. Nous sommes beaucoup plus en mesure de COMPRENDRE, maintenant, ce que Paul voulait nous dire dans 1 Corinthiens 15:23, quand il a déclaré que CHACUN ressusciterait en son propre RANG.

Il voulait simplement nous expliquer qu’il y aurait une SUCCESSION de résurrections, à différents MOMENTS, pour des JUGEMENTS différents. Rappelons-nous toujours que notre Créateur est un Dieu d’amour, prêt à tout faire pour SA création. « L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; LENT à la colère et ABONDANT en GRÂCE » (Psaume 103:8). « Comme un Père, Dieu est ému de compassion envers ceux qui le craignent » (v. 13). Ceux à qui il a été donné de connaître la vérité des Écritures devraient tout FAIRE pour ÊTRE de cette 1ère Résurrection. Car ce sera une résurrection à l’immortalité, une MEILLEURE résurrection (Hébreux 11:35).

Mais ceux qui n’ont pas été prédestinés par Dieu à recevoir cette vérité du salut de LEUR vivant ne sont PAS PERDUS. Ils ressusciteront dans cette 2ème Résurrection. Ils recevront alors LEUR première VRAIE chance au SALUT. Ceux, cependant, qui auront rejeté cette connaissance qui mène au SALUT et à la vie éternelle, seront détruits dans cette 3ème Résurrection qui, pour eux, sera leur SECONDE MORT. Apocalypse 21:8 : « Mais pour les LÂCHES les INCRÉDULES, les ABOMINABLES, les MEURTRIERS, les FORNICATEURS, les EMPOISONNEURS, les IDOLÂTRES, et tous les MENTEURS, leur PART est dans l’étang ardent de FEU et de SOUFRE ; ceci EST la SECONDE MORT ».

Le CROYANT, par contre, aura toute une merveilleuse ÉTERNITÉ devant lui. « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon FILS » (Apocalypse 21:7). Quand Dieu parle d’hériter TOUTES CHOSES, il parle de l’univers entier. J’espère que personne ne croit que Dieu a créé l’univers simplement pour S’amuser. IL l’a créé pour le maintenir, l’embellir et le PARTAGER avec SES enfants, ÉTERNELLEMENT. Nos hommes de science n’ont aucune idée de la GRANDEUR de cet univers que Dieu a créé pour NOUS, et dans lequel nous pourrons nous DÉPLACER avec un corps GLORIEUX et IMMORTEL, à la vitesse de la PENSÉE.

Votre DESTINÉE éternelle et votre AVENIR dépendent de VOUS ! Vous pouvez, en toute LIBERTÉ, choisir de SUIVRE la VOIE de Dieu qui vous accordera la vie éternelle. Vous pouvez aussi choisir la voie de Satan, qui mène au péché et à la rébellion contre Dieu. Cette voie vous amènera à la perdition et la SECONDE MORT dans l’étang de feu et de soufre. Chaque individu devra prendre SA décision en toute liberté, connaissant aussi les CONSÉQUENCES du choix que chacun prendra.

Il est presque impensable qu’avec tout ce que nous avons vu dans ces quatre messages, il puisse y avoir des gens qui demeureront rebelles jusqu’à la fin. Pourtant, la Bible nous dit clairement que ceux qui ne seront pas INSCRITS dans le LIVRE de VIE seront jetés dans ce feu. DONC, il y en AURA. Soyons prêts à RELEVER le défi et à agir AVEC Dieu. Faisons chacun en sorte de faire le BON CHOIX.




D.049 – La Deuxième Résurrection

 

Troisième partie (Révisée)

Par Joseph Sakala

Dans le message précédent, nous avons étudié la 1ère Résurrection, où les Élus de Dieu seront Ses sacrificateurs, et ils régneront avec Jésus sur la terre (Apocalypse 5:10). Ils seront les dirigeants éternels de Dieu sur les nations et sur l’extraordinaire héritage que Dieu veut partager avec nous. Même dans le monde, il est impensable de voir un royaume avec un roi, mais sans aucune nation à diriger. À ma connaissance, les rois ont toujours eu des nations sous leur règne. Regardons l’Angleterre, par exemple. Comment se fait-il qu’en religion, on peut imaginer un Royaume avec des Élus (Rois et Sacrificateurs), mais sans avoir aucune nation à diriger ? Trouvez-vous cela logique ?

La plupart des religions prêchent la 1ère Résurrection comme étant la seule qui, selon eux, nous donnerait l’accès au ciel. Donc, je pose encore la même question. Montrez-moi un seul verset dans la Bible qui nous promet clairement la possibilité de pouvoir monter au ciel. J’ai bien dit clairement. Je regrette, mais vous ne le trouverez pas. À plusieurs endroits, la Bible nous dit justement le contraire, et la Parole de Dieu ne se contredit pas. Si elle se contredisait, Dieu serait menteur. Alors, comment pourrions-nous  Lui croire ? Cependant Hébreux 6:18 nous confirme : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée ».

Malgré cela, la majorité de ces mêmes dénominations religieuses  affirment que, la 2ème Résurrection serait uniquement réservée pour la destruction de tous ceux qui ne seront pas de la première. Alors, préparez-vous à recevoir la surprise de votre vie. Mais soyez prêts aussi à lire ce qui suit avec un esprit ouvert, car nous allons traiter, dans ce message, d’un sujet pourtant bien biblique, mais que très peu de prédicateurs se sentent confortables d’aborder. Or, la 2ème Résurrection est extrêmement chère à Dieu, car elle concerne la grande majorité des humains qui n’ont jamais vraiment connu Dieu et n’ont pas reçu le Saint-Esprit. Prétendre que Dieu existe est bienséant, mais combien d’individus sont prêts à exécuter ce que Dieu nous dit de faire ?

Si Dieu est Amour, comme la majorité des religions le proclament, alors comment peut-on accuser Dieu de vouloir détruire la plus grande partie des êtres humains qu’Il a créés ? Jésus a Lui-même déclaré : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’Élus » (Matthieu 22:14). Jésus serait-Il venu uniquement pour sauver quelques camarades ? Bon nombre de dénominations utilisent ce verset pour condamner au feu éternel ceux qui ne seront pas les Élus. Même dans le monde actuel, tous les citoyens sont appelés à vivre dans leur pays, mais très peu sont élu pour les diriger. Et nous trouvons cela tout à fait honnête et normal.

Comment se fait-il qu’en religion, tous seraient appelés à faire partie du Royaume de Dieu, mais seulement un petit groupe ferait partie des Élus, alors que la majorité serait détruite dans le feu de la Géhenne ? Y a-t-il quelque chose que les hommes ont compris dans la façon de diriger un gouvernement, mais qui aurait échappé à Dieu ? Ou bien, y a-t-il une possibilité que ce sont les hommes qui n’ont vraiment pas compris le Plan de Dieu à l’endroit de Sa création ? Se pourrait-il, par hasard, que tous les humains seraient appelés à faire partie du Royaume de Dieu et que peu seraient Elus ? Et les autres formeraient les nations dirigées par ces Élus dans un Gouvernement parfait, pour l’éternité ?

Si nous sommes disposés à méditer sur ceci, les paroles prononcées par Jésus, dans Matthieu 22:14, explosent littéralement, et débordent d’espoir. Car, au lieu de nous donner l’impression que seuls les Élus intéressaient Jésus, Il nous confirme ouvertement qu’Il est venu pour sauver l’humanité entière, mais chacun en son temps. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui » (Jean 3:16-17). Voilà une vérité que Satan a toujours détestée. Alors, il a inspiré ses ministres, tout au long des siècles, à démolir cette vérité, et ce, dès les débuts de l’Église. Et cette séduction se poursuit jusqu’à ce jour.

Regardons ensemble ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 11:4 : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que Celui que nous vous avons prêché ou un autre Esprit que Celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien ». Croyez-vous que je plaisante ? Satan a glissé cet autre évangile dans l’Église, dès ses débuts. Et il a tellement bien fait son travail qu’aujourd’hui « tout le monde veut aller au ciel, mais personne ne veut mourir ». Ainsi, la majorité des dénominations prêchent un « évangile » qui donne droit au ciel après la mort, tout en enrichissant les « ministres » qui l’enseigne. Le plan de salut que Jésus nous a donné, a été complètement tordu.

Pourtant, que peut-il y avoir de plus noble, pour un humain, que de faire partie du Royaume de Dieu, que Jésus est venu nous annoncer ? Aujourd’hui, nous allons découvrir la très grande importance que Dieu  accorde à cette 2ème Résurrection. Car elle impliquera la grande majorité de l’humanité qui se verra offrir le véritable salut un jour. Je ne parle pas d’une deuxième chance, comme certains sermonnent, mais bien leur première. La Bible parle d’une deuxième mort, mais pas d’une deuxième chance. Pour ces gens, ce sera leur première occasion de vraiment connaître Dieu.

Dans Jean 6:44, Jésus a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. » Si on comprend la profondeur de ces paroles de Jésus, peut-on encore présumer que Dieu appelait tout le monde au salut, à ce moment là ? Jésus a prêché à des milliers de personnes durant Son Ministère de 3 ans et demi. En deux occasions, Il a nourri 4 000 et 5 000 personnes. Savez-vous combien ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte ? Environ CENT VINGT ! (Actes 1:15).

Les autres, qui ne se sont pas converti, sont-ils tous destinés au feu de la Géhenne ? Pourtant, c’est le Messie Lui-même qui les instruisait. Que leur fallait-il de plus ? Ils ont tous été exposés à la même prédication que ceux qui se sont convertis. Les ministres qui condamnent déjà les non convertis au feu éternel, et qui l’enseignent, ont-ils vraiment connu l’amour de Dieu ? Un jour, le Premier Ministre d’Angleterre, Winston Churchill, a déclaré ceci, devant le Congrès américain : « Il doit certainement avoir l’âme aveuglée, celui qui ne peut pas voir le grand dessein en voie de s’accomplir ici-bas. »

Mais quel est ce dessein que le Créateur est en voie d’accomplir avec de simples humains mortels ? Nous avons expliqué, dans les articles précédents, que le seul espoir de l’humanité est dans une résurrection des morts. Nous avons aussi démontré, avec des preuves bibliques à l’appui, que l’homme est mortel, et non immortel. Et que cette immortalité ne nous est disponible que par un don de Dieu, lors d’une résurrection des morts. Nous ne sommes pas nés avec l’immortalité déjà en nous. Cette idée vient des hommes, et non de Dieu.

La Bible nous dévoile clairement qu’il n’y a pas une résurrection seulement. Dieu a un plan bien ordonné où, un jour, chaque humain ressuscitera, mais en son propre rang. (1 Corinthiens 15:23). Les Élus seront de la 1ère Résurrection. Ils seront les prémices, ressuscités immortels lors de l’avènement de Jésus. Pour ce qui est des Élus encore vivants, ils seront changés en un instant, en un clin d’œil vers l’immortalité. J’espère que ceci avait été bien expliqué, dans 1 Corinthiens 15:49-53 et 1 Thessaloniciens 4:14-17.

Mais qu’en sera-t-il de ceux qui ne ressusciteront pas lors du retour de Christ ? Pour ce qui est des survivants de cette grande tribulation, ils seront instruits par les Élus, qui seront les Sacrificateurs de Christ, et qui régneront sur ces nations encore physiques. Mais qu’en est-il des morts ? Resteront-ils dans leurs sépulcres durant l’éternité ou seront-ils ressuscités à une date ultérieure ? Seront-ils ressuscités simplement pour être lancés dans le feu de la Géhenne ? Que dire, alors, de toute cette multitude de personnes qui ont été élevées sous le régime athée communiste ou tout autre régime où la Bible était totalement bannie ? Que dire des gens, qui  connaissent rien du véritable Jésus, ni de Son Évangile ?

Qu’arrivera-t-il des enfants avortés, assassinés ou simplement morts en bas âge, sans aucune idée à savoir qui était Jésus ? Et tous ceux qui ont vécu avant la naissance de Jésus, sans même savoir qu’Il devait venir ? Il y a des groupes de « chrétiens gentils » qui sont prêts à vous dire : « tant pis pour eux, brûlons tout ça, et bon débarras. » À tous ces supposés  « chrétiens gentils » j’aimerais citer les paroles mêmes de Jésus : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35). Jésus n’a pas dit : « si vous avez de l’amour, pour ceux qui pensent seulement comme vous. » Jésus aimait tout le monde. Il a donné Sa vie pour Ses ennemis aussi !

Revenons à la 2ème Résurrection et quand elle doit avoir lieu. Apocalypse 20:5 nous annonce carrément : « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les MILLE ans fussent accomplis. » Même avec ce verset si clairement exprimé, plusieurs religions prêchent qu’il y aura une seule résurrection où tous les humains, les justes comme les méchants, ressusciteront en même temps, soit pour recevoir leur récompense, soit pour leur châtiment éternel. Pourtant, Apocalypse 20:5 nous démontre clairement l’erreur d’une telle croyance. Vous ne verrez nulle part, dans les Saintes Écritures, un passage qui dise que Dieu va ressusciter tous les morts dans la même résurrection.

Il est vrai que Paul a déclaré ceci, dans Actes 24:15 : « Ayant en Dieu cette espérance, que la résurrection des morts, tant des justes que des injustes, qu’ils attendent aussi eux-mêmes, arrivera. » Jésus aussi a dit : « Car l’heure vient, que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : Savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie, et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation » (Jean 5:28-29). Mais de grâce, ne tombons pas dans le même panneau que ceux qui utilisent ces deux passages pour prétendre que Paul et Jésus voulaient nous dire que les justes, comme les injustes, ressusciteraient en même temps. Nous avons vu l’apôtre Jean nous citer dans Apocalypse 20, une résurrection des Élus immortels dans une 1ère Résurrection, et une autre résurrection mille ans plus tard.

Nous avons le droit, à ce stade, de nous poser la question suivante : « Les injustes de la 2ème Résurrection seront-ils simplement ramenés à la vie pour être précipités dans l’étang de feu et de soufre pour mourir une 2ème fois (Apocalypse 20:14-15) ? » Que voulait dire Jésus, dans Jean 5:29, en déclarant que : « ceux qui auront mal fait, [sortiront] en résurrection de condamnation » ? Ceux qui sont morts non convertis, depuis Adam et Eve, sont-ils tous destinés au feu éternel ? Ont-ils déjà eu une chance au salut éternel ? Si oui, alors Adam et Eve sont destinés au feu de la Géhenne.

Dans le Jardin d’Éden, il y avait une abondance d’arbres fruitiers de toutes espèces. Mais, au milieu du jardin, il y avait deux arbres au caractère très unique. L’un s’appelait Arbre de Vie, l’autre Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal (Genèse 2:9). Nos premiers parents pouvaient manger de tous les arbres du jardin, incluant l’Arbre de Vie. Cet Arbre de Vie leur aurait procuré l’immortalité. Ils ont plutôt opté pour le fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, le seul qui leur était défendu. Ayant péché contre Dieu, en désobéissant au commandement direct de ne pas manger de cet arbre, ils étaient condamnés à la mort éternelle (Genèse 2:17). « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23).

Or, dans Genèse 3:22-24, non seulement Dieu empêcha Adam de revenir vers l’arbre de Vie, ou de l’immortalité, mais Dieu chassa Adam et Eve du Jardin. Nulle part dans la Bible, vous verrez nos premiers parents se  convertir par la suite. Donc, selon certaines dénominations, Adam et Eve sont destinés au feu éternel, ainsi que les milliards de ceux qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit. Jésus est venu pour sauver le monde. Satan veut détruire tous les humains. Donc, si les Élus de cette 1ère Résurrection sont les seuls destinés à l’immortalité, alors Satan est en train de gagner la bataille !

Aussi étonnant que cela puisse paraître à tous ceux qui ne connaissent pas les instructions des Saintes Écritures, au sujet des résurrections, laissez moi vous annoncer une nouvelle extraordinaire. Après les mille ans, des milliards d’individus ressusciteront, mortels, afin de recevoir leur première chance au salut ! Pensez-y, pendant un tout petit instant. Tous ces milliards de personnes, qui ont vécu sur cette terre depuis Adam et Eve, ont-ils tous eus la chance de comprendre les Saintes Écritures au sujet du salut ? Peut-on refuser une vérité que l’on n’ait jamais eu l’opportunité de vraiment connaître, à cause des faux enseignants ?

Des milliards d’individus ont vécu leur vie entière sans jamais ouvrir une Bible, ni connaître qui était Jésus. Pourtant : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel, il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par Lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Combien de personnes de l’Ancien Testament ont connu Jésus ? Combien, depuis Sa première venue, ont vraiment connu Jésus, pour se convertir à Lui ?

Ces individus sont-ils perdus à tout jamais simplement parce qu’ils n’ont jamais eu accès à la Parole de Dieu ou n’ont pas compris la vérité que Jésus était le seul par Qui le salut est accessible ? Il est complètement ridicule de penser ainsi. Peut-on tenir pour responsables, et condamner à la destruction éternelle, les milliards d’hindous, de bouddhistes, de taoïstes, de confucianistes, de communistes, de musulmans, d’athées, d’animistes, et tous les autres qui n’ont jamais connu la vérité concernant le Christ ? Mes chers amis, simplement entendre parler de Jésus, ce n’est pas le connaître.

Pourrait-on les déclarer tous coupables devant Dieu, même s’ils n’ont pas reçu cette connaissance vitale biblique au sujet du salut ? Est-il possible que le Grand Dieu d’amour leur réserve le salut par l’intermédiaire d’une autre personne ou d’une manière différente ? Pourtant, dans Actes 4:12, Pierre, en parlant de Jésus, déclare sans équivoque : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un AUTRE nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être SAUVÉS. »

Un humain ne peut être sauvé qu’au moment où il comprend pourquoi Jésus est venu et pourquoi Il est mort. Je regrette de le dire, mais très peu d’individus comprennent incontestablement cette vérité. Pour être sauvé, il faut absolument que le Saint-Esprit vive dans cette personne. Mais, avant que Dieu place Son Esprit en nous, il est essentiel pour nous de croire   que Jésus soit mort pour nos péchés. Ayant compris ceci, il faut accepter ce sacrifice Suprême de Jésus comme le paiement de la rançon pour tous nos péchés passés. Et, à partir de ce moment-là, il faut prendre la décision de cheminer avec Christ jusqu’à notre mort. Si nous persévérons ainsi jusqu’à la fin, nous serons (futur) sauvés (Matthieu 24:13). C’est un contrat personnel entre l’individu et son Dieu pour l’éternité. Cette sorte de décision ne se prend pas à la légère.

Jésus a déclaré ceci, dans Jean 10:9 : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé. » Jésus est la porte unique qui mène au salut. Il n’y a pas d’autre. Il est la porte de la bergerie des sauvés. Au verset 1, Jésus Lui-même déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y pénètre par un autre endroit, est un larron et un brigand. » Que peut-on ajouter pour être plus clair ? Il n’existe aucune autre porte pour entrer dans le Royaume de Dieu.

De nos jours, plusieurs ministres prêchent que tous ceux qui ne se sont pas convertis de leur vivant sont perdus. Voici leur verset favori : « Car Dieu dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2). Alors si maintenant est le jour du salut, oublions hier ou, demain car la Bible dit bien maintenant. Paul a prononcé ces paroles autour de l’an 60. Donc, si le seul jour de salut était autour de l’an 60, qu’en est-il de l’an 2000 ou 2003 ? Pourrait-on aussi se convertir en 2006 si aujourd’hui est le seul jour de salut ? Voyez-vous ce qui arrive quand nous utilisons la Parole de Dieu hors contexte pour mousser nos propres ambitions ?

L’autre argument employé est celui-ci : « Vous voulez me faire croire que Dieu va ressusciter tous ces individus afin de leur donner une deuxième chance ? » Non, ce n’est pas du tout ce que la Bible nous enseigne. Mais les Saintes Écritures nous révèlent clairement que le temps vient où les « injustes » ressusciteront pour être jugés. Les justes, comme nous avons vu, font partie de la 1ère Résurrection. Donc tous les autres sont appelés injustes. Il est question ici de ceux qui, pour toutes sortes de raisons, n’ont jamais compris la voie du salut, soit à cause de la séduction par leurs enseignants, où parce que Dieu ne les appelait pas à ce moment là dans Son plan de salut pour eux.

Mais n’ayez crainte, ce plan magistral leur sera révélé un jour, afin de leur donner leur première chance au salut, dans une ambiance où ils pourront enfin comprendre ce qu’ils n’ont jamais compris auparavant. Les Saintes Écritures nous disent qu’il est impossible que Dieu mente (Hébreux 6:18). Dans Jean 10:35, nous voyons : « l’Écriture ne peut être rejetée. » Alors ce que Dieu promet dans Sa Parole, Il le fera. Dans 2 Pierre 3:9, l’Écriture déclare clairement que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

À entendre prêcher certains pasteurs, on dirait plutôt que Dieu manque de patience, et qu’Il a très hâte de détruire la majorité des humains qui ont vécu sur cette terre depuis Adam et Eve. Sauf peut-être les privilégiés qui font partie de leurs congrégations. Dans Son plan, il n’est aucunement dans la volonté de Dieu de détruire ceux qui, en toute sincérité, mais sous le coup d’une puissante séduction, ont pratiqué toutes sortes de fausses religions, pleines de mystères et de rites occultes. Le but de Dieu est de les instruire dans la vérité, afin que tous viennent à la repentance. Et Dieu Seul connaît le bon moment pour cette conversion.

Paul aussi a été inspiré d’écrire ce qui suit au sujet de Dieu notre Sauveur : « Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4). Si toutes les églises de nos jours prêchent la vérité, pourquoi y a-t-il tant de confusion et de distinctions dans leurs enseignements ? Combien y a-t-il de vérités ? La responsabilité d’accorder la connaissance de la vérité aux humains appartient à Dieu. La grande majorité de ceux qui ont vécu sur cette terre, et qui sont morts, ont été privés de cette connaissance, sans pour autant en être responsables. Si cette connaissance avait été disponible, et bien enseignée, ceci aurait constitué pour eux leur première chance. Malheureusement, ce n’est pas arrivé. Et ceux qui ont reçu plus de connaissance, et l’ont mal utilisée, seront jugés plus sévèrement. Il devient donc impératif que Dieu accorde à ces individus leur première chance d’entendre la vérité et de comprendre le chemin qui mène au salut. Mais comment Dieu va-t-Il accomplir cela ? Simplement en les ressuscitant à la vie, avec un corps physique, dans cette 2ème Résurrection.

Combien de chrétiens ont faussement cru que ceux qui sont morts non convertis, c’est-à-dire, dans leurs péchés, sont perdus en enfer à tout jamais ? Alors ils baptisent les enfants, peu de temps après leur naissance pour les sauver. Mes chers amis, de tels baptêmes ne constituent pas une conversion. Le verset le plus souvent utilisé pour prouver leur point est Ecclésiaste 11:3, où on peut lire : « Quand un arbre tombe, au midi, ou au nord, au lieu où l’arbre est tombé, il demeure ». Alors, si quelqu’un meurt dans ses péchés, disent-ils, il demeure ainsi, et il est perdu.

Le contexte dans lequel Salomon a déclaré ceci consiste à nous donner des instructions sur l’importance d’accomplir le plus de choses que l’on peut durant cette vie physique, relativement courte et incertaine. Ceci n’a rien à voir avec une résurrection quelconque. Salomon ne dit pas que, si un individu meurt dans ses péchés, il n’aura aucune chance de se repentir et de participer au salut. Toute Écriture est inspirée par Dieu pour instruire et corriger l’homme de Dieu dans la justice. Mais il faut l’utiliser dans son contexte, sans tordre le but pour lequel elle a été donnée.

Dans Jean 5:29, Jésus a parlé d’une « résurrection de condamnation. » La plupart des chrétiens pensent que « condamnation », ici, veut seulement dire « subir une sentence de mort » par ceux qui auront mal fait, et c’est fini. Ceci est une mauvaise compréhension de l’amour de Dieu. Regardons ce que Pierre a déclaré aux chrétiens, dans 1 Pierre 4:17 : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu… » Pierre nous dit clairement que, depuis ses débuts, il y a environ 2 000 ans, le jugement de Dieu se fait sur Sa Maison seulement. Son Église !

Donc, les convertis sont jugés maintenant. Voici notre chance, et il n’y en aura pas une autre, pour nous. « Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé» nous dit Paul, « par ceux qui l’avaient entendu ? » (Hébreux 2:3). Depuis notre conversion, Dieu nous tient responsables de nos actions, car Il nous juge selon Sa Parole. Ceci est notre première et unique chance. C’est le jugement des Élus, car Dieu nous prépare pour un travail gigantesque.

La majorité des humains, jusqu’à ce jour, ne comprennent pas, et ne croient pas, ce que Dieu nous dit dans Sa Parole. Parce que Satan a séduit tout le monde (Apocalypse 12:9). Et c’est la responsabilité de Dieu de voir à ce que chaque humain soit instruit dans la Parole de Dieu. Voilà pourquoi Il prépare Ses Élus, maintenant, à faire ce travail grandiose, à un moment dans l’histoire où Satan sera banni pour l’éternité. C’est ainsi que tous ceux qui ont été séduits recevront enfin cette instruction qui leur offrira leur chance de salut. Car Dieu est patient, ne voulant point qu’aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance. (2 Pierre 3:9).

Quand Jésus a parlé de cette période de jugement, Il faisait allusion à cette 2ème Résurrection où les gens sortiront de leurs sépulcres, et tous auront l’opportunité de marcher dans la vérité. Jésus prendra alors une décision sur le sort de chaque individu, basé sur le comportement de chacun. Christ a Lui-même parlé d’un temps où les habitants de Sodome, Gomorrhe, Tyr, Sidon, et Ninive, ainsi que ceux qui vivaient au temps de Jésus, ressusciteraient pour être jugés ensemble. Il a même déclaré que ces nations païennes seraient jugées moins sévèrement que les Juifs qui avaient entendu Son enseignement et qui, malgré tout ça, L’ont rejeté, ainsi que Son Évangile (Matthieu 10:15).

Dans Matthieu 11:21, Jésus a dit ceci : « Malheur à toi, Corazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre. » Jésus les accuse d’avoir le cœur plus dur que ces nations païennes. Au verset 23, Jésus leur dit que, si les miracles qu’Il avait faits à Capernaüm avaient été faits à Sodome, la ville serait encore là, car les citoyens se seraient repentis. Au verset 24 : « C’est pourquoi je vous dis que le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour du jugement que le tien. »

Jésus nous déclare clairement ici, qu’au jour du jugement, les nations païennes auront moins de difficulté à se convertir à Christ que ces Juifs qui, ayant vu Ses miracles et entendu Son Évangile, L’ont quand même rejeté et crucifié. Si cette 2ème Résurrection n’était que pour la destruction des méchants, alors, selon ce que nous venons voir, les Juifs seraient les premiers à passer par le feu de la géhenne. Pourtant, dans Ézéchiel 37:1-10, Dieu nous parle de la résurrection de cette nation têtue, afin qu’elle apprenne à enfin connaître son Dieu. L’Éternel lui promet, au verset 14, de mettre Son Esprit en elle, ce qui est un prérequis absolument nécessaire au salut.

Dans Romains 11, Paul aussi nous parle de cette résurrection de la nation d’Israël. Au verset 2, Paul nous dit que : « Dieu n’a point rejeté Son peuple qu’il a connu d’avance. » À cause de la dureté de leur cœur, notons ce que Dieu a fait avec eux, afin de pouvoir les sauver plus tard. Au verset 8 : « Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne point voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour. » Mais pour quelle raison ? Verset 15 : « Car, si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur rappel, sinon une résurrection des morts ? » Oui, ils seront ressuscités à la vie par le Dieu qu’ils ont rejeté mais qui les aime, ainsi que l’humanité entière. Et dire que plusieurs prêchent que Dieu veut sauver tout le monde maintenant.

Regardons ce que Paul nous déclare, au sujet de ce mystère attaché au peuple de Dieu, au verset 25 : « C’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils, soit entrée dans l’Église. Et ainsi tout Israël sera [futur] sauvé. » Ce que Paul nous déclare en toute simplicité, c’est que Dieu a décidé d’appeler un nombre limité de Juifs et de Gentils pour former son Église des Élus, aussi appelée « ISRAËL DE DIEU » (Galates 6:16). Au risque de choquer plusieurs prédicateurs, Dieu n’est pas en train d’essayer de sauver tout Israël maintenant !

Dieu avait appelé quelques Juifs, et a permis aux autres de tomber dans l’endurcissement, afin d’appeler un certain nombre de Gentils pour former Ses Prémices. Voilà pourquoi Paul dit ceci aux Romains convertis, dans Romains 11:30-32 : « Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même ils [les Juifs], ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. » Voilà comment Dieu travaille ! « Que Ses jugements sont impénétrables, et que Ses voies sont incompréhensibles ! » (v. 33).

N’ayez aucune crainte, Dieu n’est pas en train de perdre la guerre contre Satan. Dieu a simplement permis à Satan de séduire le monde entier avec ses doctrines tordues. Mais pourquoi Dieu permettrait-Il une telle chose ? Pour prouver au monde entier que la voie de Satan ne peut pas produire quelque chose de bon. Quand l’humanité entière sera au bord du gouffre de sa propre destruction, Christ reviendra pour détruire tout ce que Satan a réalisé. Ensuite, Jésus établira Ses Élus pour diriger Son gouvernement. Au bout de 1,000 ans, Dieu ressuscitera tous les morts non convertis depuis Adam et Eve, pour la grande récolte de Dieu. Le Jugement du Grand Trône Blanc.

Le fait que ce trône soit blanc est très significatif, car le blanc, dans les Saintes Écritures, représente la miséricorde ou la rédemption. Dieu est un Dieu de miséricorde, qui ne veut voir périr personne. Ce qu’il veut, c’est que tous parviennent à la connaissance de la vérité et, par conséquent, à la vraie repentance. Dans le monde actuel, cela est impossible. Cependant, Dieu sait que cette connaissance sera très bien reçue dans un monde qui sera complètement libéré de Satan, et beaucoup mieux disposé pour recevoir cette connaissance, dans l’esprit des humains.

Ce sera une résurrection, dans la chair physique, de ceux à qui notre Dieu d’amour offrira Son Esprit gratuitement. Allons voir ce beau texte biblique, dans Apocalypse 20:11-12 : « Puis, je vis un Grand Trône Blanc, et Celui qui était assis…  Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. » Le juge, ici, c’est Jésus, et non le Père. Jésus Lui-même a déclaré : « Le Père ne juge personne, mais Il a remis tout jugement au Fils » (Jean 5:22). Nous voyons donc des individus de toutes les sphères de la société. Les chefs, comme le commun des mortels, les grands et les petits. Tous sont devant Jésus.

Des livres furent ouverts. Le mot grec, ici, est biblos. Donc les livres de la Bible seront ouverts pour les enseigner, et ces gens auront le discernement jadis cachée des Saintes Écritures à leur compréhension comme jamais auparavant. Ils comprendront enfin ce que le sacrifice de leur Juge est venu leur apporter, par Sa mort sur la croix. Mais nous voyons également d’autre chose dans Apocalypse 20:12 : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le LIVRE DE VIE. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Donc, nous voyons ici une période de jugement allouée par Christ afin de pouvoir juger chaque individu selon son comportement, après avoir compris tout ce qui lui sera enseigné d’après la Bible. Chacun aura alors un choix à faire, en pleine connaissance de cause, sans aucune pression extérieure.

Le fait que le Livre de Vie soit aussi ouvert, indique clairement que Dieu a l’intention d’y ajouter des noms. Si ce livre était complet au retour de Jésus, il resterait fermé. Dieu ouvre cependant ce Livre afin d’y inscrire le nom de chaque individu qui se convertira à Jésus, en L’acceptant comme son Sauveur personnel, tout comme nous l’avons fait, lors de notre appel et notre conversion. Ce temps de jugement sera alors sur ceux qui formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront. C’est ici que l’Amour de Dieu et Sa grande patience seront manifestés comme étant sans limite.

Donc, nous constatons dans cette 2ème Résurrection, la formation d’une multitude de nations de gens devenus immortels qui viendront s’ajouter à celles déjà formées pendant le Millenium, entièrement au service de Dieu durant l’éternité. Et Dieu Lui-même nous éclairera tous dans nos nouvelles fonctions. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Nous saisissons donc une nette distinction entre les prémices de la 1ère Résurrection, la meilleur, (Hébreux 11:35), et la conversion de tous les autres humains qui formeront les nations dans ce Royaume de Dieu.

Tous ceux qui seront du Royaume seront immortels, car la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume de Dieu (1 Corinthiens 15:50). « Il n’y entrera rien de souillé … mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Jésus nous dit : « Que celui qui a soif [de la vérité] vienne, et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:17). Dieu plaide avec l’humanité pour qu’elle se convertisse, jusqu’à la toute fin de la Bible. Que pourrait-Il faire de plus pour nous convaincre qu’il nous aime et veut notre salut?

Qu’adviendra-t-il de ceux qui refuseront ce grand salut offert gratuitement, en demeurant rebelles jusqu’à la toute fin ? Ce sera le sujet du prochain et dernier message de cette série. J’espère que personne ne fera partie de cette résurrection-là, qui est exclusivement destinée à la destruction des méchants irrécupérables. Toutefois les Saintes Écritures nous disent qu’il y en aura une. « Et quiconque ne fut pas trouvé ÉCRIT dans le LIVRE de VIE, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Ma prière, c’est que Dieu nous préserve tous de ne jamais commettre ce péché IMPARDONNABLE. À bientôt, et aimez-vous les uns les autres, comme Jésus Lui-même nous aime.




D.048 – La première Résurrection

 

Deuxième partie

Par Joseph Sakala

Dans le message précédent, nous avons vu les différentes croyances qui sont véhiculées au sujet de l’âme immortelle, de la réincarnation et de la résurrection. Nous avons découvert aussi qu’il n’y a pas d’équivoque dans les Saintes Écritures. La Bible est très claire au sujet de la récompense destinée à CEUX qui veulent faire la volonté de Dieu.

Où devrait alors se situer la SEULE espérance du chrétien converti ? Nous savons que cette vie-ci sur terre est passagère et qu’elle ne dure pas aussi longtemps qu’on le souhaiterait. Pourtant, les Saintes Écritures nous assurent que Dieu nous a créés en ayant un but bien spécifique pour nous dans SON plan. Même si la vie physique du chrétien est relativement courte, elle doit servir à préparer quelque chose qui aura une durée ÉTERNELLE.

La Parole de Dieu nous dit pourquoi. « Car nous sommes SON ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que DIEU a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Le roi Salomon avait saisi cela bien avant Paul, lorsqu’il a déclaré : « J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux hommes pour s’y EXERCER. Il a fait toute chose belle en son temps ; même IL a mis l’ÉTERNITÉ dans leur cœur, SANS que l’homme puisse toutefois COMPRENDRE, depuis le COMMENCEMENT jusques à la fin, l’OEUVRE que Dieu fait » (Ecclésiaste 3:10-11).

Ce merveilleux plan de Dieu existe depuis la création de l’homme, mais devait lui être révélé peu à peu, tout au long de sa croissance spirituelle vers l’immortalité. Ce plan a été TEMPORAIREMENT interrompu, suite au péché de nos premiers parents, qui ont préféré se faire instruire par Satan plutôt que par leur Créateur. Voilà pourquoi, même aujourd’hui, la grande majorité de l’humanité n’a qu’une idée VAGUE de ce que l’avenir lui réserve. Certaines religions promettent à leurs fidèles qu’ils iront au ciel après leur mort, pour ne rien faire d’autre qu’admirer Dieu durant l’éternité.

Mais que feront les ÉLUS de Dieu, dans ce ROYAUME que Jésus est venu nous annoncer, lors de son PREMIER avènement ? Rares sont les religions qui semblent le COMPRENDRE, si on en juge par leur enseignement en cette matière. Elles connaissent TRÈS PEU l’enseignement biblique concernant la résurrection des morts. Pourtant, nous voyons, dans Hébreux 6:2, que la RÉSURRECTION des morts est une DOCTRINE de BASE, dans la Sainte Bible.

Saviez-vous qu’il est POSSIBLE de connaître ce qui se passera dans cette nouvelle vie, APRÈS la résurrection ? Le prophète Ésaïe a déclaré ceci : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un AUTRE Dieu que TOI, fit de telles choses, pour CELUI qui s’attend à LUI » (Ésaïe 64:4). Mais l’apôtre Paul a expliqué qu’un chrétien PEUT comprendre ce que Dieu a préparé pour CEUX qui AIMENT Dieu et veulent Lui obéir.

À ces CONVERTIS, Paul déclare, dans 1 Corinthiens 2:9 : « Mais comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait [pourtant] préparées pour CEUX qui l’aiment. » Paul cite les paroles d’Ésaïe ici, avec l’explication disant comment le CHRÉTIEN peut COMPRENDRE ces choses. Regardons le verset 10 : « Mais Dieu NOUS les a révélées par SON ESPRIT ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les PROFONDEURS de Dieu. » Plusieurs Écritures nous parlent de ce « mystère » révélé seulement à CEUX qui ont le Saint-Esprit EN eux.

Dans Romains 16:25, Paul rend gloires : « À CELUI, qui peut vous affermir, selon mon Évangile, et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du MYSTÈRE, caché [aux non convertis], pendant plusieurs siècles. » Regardons ce qu’il déclare aux Éphésiens : « C’est par RÉVÉLATION qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots » (Éphésiens 3:3). Paul leur dit ouvertement que l’enseignement qu’il leur donnait ne venait PAS de lui. C’était par révélation. Alors, pour l’humain NON CONVERTI, ces choses sont toujours un MYSTÈRE.

Au verset 4, Paul ajoute : « Par OÙ VOUS pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a PAS été manifesté aux enfants des HOMMES dans les générations passées, COMME il a été révélé MAINTENANT, par l’Esprit, à ses saints apôtres, et aux prophètes. » Et par eux, aux enfants de DIEU. Sans le Saint-Esprit, le PLAN de SALUT était un MYSTÈRE, une chose cachée aux générations passées.

Mais Jésus est venu pour nous annoncer ce PLAN de SALUT, et quelle serait la récompense de CEUX qui se CONVERTIRAIENT pour devenir les HÉRITIERS de cette offre extraordinaire venant de leur SAUVEUR. Jésus nous a même donné le moment PRÉCIS où ce mystère sera ACCOMPLI.  Apocalypse 10:7 : « Mais qu’aux jours où le SEPTIÈME ange ferait entendre sa voix, quand il sonnerait de la trompette [la dernière], le MYSTÈRE [du salut] de Dieu s’accomplirait, COMME IL l’avait déclaré à ses serviteurs, les prophètes. » Parce que c’est à ce moment précis que : « Les royaumes du monde [entier] seront soumis à Notre Seigneur et à SON Christ, et il RÉGNERA aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

C’est ici aussi qu’on verra la RÉSURRECTION des ÉLUS décédés, ainsi que le CHANGEMENT des ÉLUS vivants, de mortels à IMMORTELS, et l’enlèvement de TOUS ces saints vers les nuées où Jésus les attendra pour RENDRE à chacun selon ses œuvres (Apocalypse 22:12). Et, à partir de ce moment, nous serons toujours avec Jésus pour ADMINISTRER SON Gouvernement durant l’éternité.

Satan a séduit le monde entier au sujet de la résurrection des morts (Apocalypse 12:9). Plusieurs passages, dans les Saintes Écritures, nous disent que le monde entier VIT dans les ténèbres, dans l’ignorance et dans la superstition. C’est ainsi que l’enseignement BIBLIQUE au sujet des résurrections fut SUBMERGÉ d’une noirceur quasi-totale, pendant plusieurs siècles. Et ceux qui prêchent au sujet de la résurrection vous offrent, très souvent, un mélange confus de vérités et d’erreurs. Soit qu’ils comprennent MAL les Saintes Écritures, où qu’ils REFUSENT tout simplement d’ACCEPTER ce que la Bible ENSEIGNE. Car la Bible est notre SEULE référence sur le sujet. Alors chaque dénomination s’est formée sa propre CONCEPTION de la résurrection.

Il est grand temps que CEUX qui PROFESSENT croire aux enseignements de Jésus se dirigent alors DIRECTEMENT vers la Parole de Dieu, afin d’apprendre la SIMPLE vérité sur ce sujet d’une importance primordiale. Selon les enseignements populaires, la majorité des gens croient que tous les morts vont revivre à la fin du monde, lors de ce Jour de Jugement. C’est alors que tout le monde serait jugé en MÊME temps. La plupart de ces gens croient qu’à la mort, leur ÂME se dirige immédiatement vers le CIEL, le PURGATOIRE, ou l’ENFER.

Certains groupes vont jusqu’à prêcher une doctrine qui voudrait que les corps des morts se reposent dans leurs tombes jusqu’à la résurrection, tandis que leurs ÂMES quittent leurs corps pour passer immédiatement à la gloire éternelle au CIEL. Les grands Réformateurs, comme Calvin, Martin Luther, John Knox et autres, tenaient ferme à cette doctrine. Selon LEUR enseignement, le corps doit demeurer dans le sépulcre, jusqu’au moment où l’âme POURRA être réunie avec ce corps à la résurrection.

J’aimerais vous poser une question : si le juste est DÉJÀ au ciel, immortel, est-il logique de penser que cette MÊME âme serait FORCÉE, un jour, de revenir sur la terre, afin d’être réunie à son corps MORTEL ? Je crois sincèrement qu’il est temps de nous débarrasser de cet enseignement ANCRÉ dans le paganisme, pour nous diriger plutôt vers la VÉRITÉ révélée dans la BIBLE. Nous trouvons plusieurs références, dans l’Ancien Testament, au sujet de la résurrection, mais seul le prophète Daniel nous donne une nette indication qu’il pourrait y avoir PLUS d’UNE résurrection.

Dans Daniel 12:2, Daniel a écrit : « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre, se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. » Ce verset ne dit PAS que ceux qui ressusciteront pour la vie éternelle, et ceux pour l’opprobre, ressusciteront en MÊME temps. Voilà où PLUSIEURS prédicateurs ont fait fausse route. Il faut absolument associer TOUS les versets qui parlent de résurrection, afin d’avoir une image claire sur ce sujet.

Jésus a déclaré ceci : « Car l’heure vient que TOUS ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie [les prémices]. Et ceux qui auront mal fait, en résurrection de condamnation » (Jean 5:28-29). Notez, qu’il n’y a RIEN dans ce verset pour nous indiquer que Jésus ait déclaré que ces DEUX résurrections se produiraient en MÊME temps. Non, Jésus a nettement indiqué qu’il y aurait une résurrection pour ceux qui ont bien fait, vers la VIE ou l’immortalité ; tandis que pour ceux qui ont mal fait, il y aurait une résurrection de CONDAMNATION ou jugement.

Lorsque Paul fut traduit devant Félix, le gouverneur de la Judée, il a dit qu’il avait la foi, « et ayant en Dieu cette espérance, que la résurrection des morts, tant des JUSTES que des INJUSTES, qu’ils attendent aussi eux-mêmes, ARRIVERA » (Actes 24:15). Au verset 25 : «  Et comme Paul discourait sur la justice, la continence et le JUGEMENT à venir, Félix EFFRAYÉ, lui dit : Pour le moment retire-toi, et quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai. » Notez encore que Paul n’a PAS dit que les justes et les injustes ressusciteraient en même temps.

Ce même apôtre a écrit un chapitre complet sur les résurrections, dans sa première lettre aux Corinthiens. Regardons ensemble ce que Paul nous dit, dans 1 Corinthiens 15:22 : « Car comme tous meurent en Adam, de même tous REVIVRONT en Christ ; mais chacun en son propre RANG ; Christ EST les prémices, ensuite CEUX qui SONT de Christ, à Son AVÈNEMENT. » Paul s’arrête ici à la 1ère résurrection, i.e., CEUX qui sont DE CHRIST. Les Saints ressuscités IMMORTELS, ainsi que les vivants, changés en un clin d’œil de MORTELS à IMMORTELS, seront enlevés ensemble, à la rencontre de Jésus, dans les AIRS (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Après cette rencontre avec Jésus, nous voyons cette scène merveilleuse où Jésus revient sur la terre, assis sur un cheval blanc, afin de RÉGNER sur TOUTES les nations de la terre. Il faut maintenant nous situer dans le temps, afin de mieux comprendre à quel moment ces Saints Glorifiés et immortels régneront avec Jésus, et pendant quelle période de temps. Jean a été inspiré de nous donner la réponse dans Apocalypse 20:4 : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des PERSONNES, et il leur fut donné de JUGER. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque, sur leurs fronts, ou sur leurs mains. »

Dans sa vision, Jean a vu ces martyrs décapités tout au long des siècles à cause de leur témoignage pour Jésus. Il les voit ressuscités, maintenant, lors de l’avènement triomphal de Jésus, et ils reçoivent, avec ceux qui ont refusé d’adorer la bête et son image, des positions de gouvernants, avec le droit de juger en tant que rois et sacrificateurs. Et les Saints de cette 1ère résurrection « vécurent, et régnèrent avec Christ, [pendant] mille ans » (Apocalypse 20:4). « Et tu [Jésus] nous as faits rois, et sacrificateurs à notre Dieu ; et NOUS régnerons sur la TERRE » (Apocalypse 5:10).

Jésus Lui-même nous a fait CETTE promesse, dans Apocalypse 2:26 : « Car à CELUI qui aura VAINCU, et qui pratiquera MES œuvres jusqu’à la FIN, je lui donnerai PUISSANCE sur les nations. Il les gouvernera avec un sceptre de fer, et comme on brise des vases d’argile, ainsi que je l’ai moi-même reçu de mon Père. » Les Écritures sont très claires à propos de ce que les prémices feront pendant les premières MILLE années du règne de Jésus sur cette terre. Quand je vois des évangélistes, très connus mondialement, déclarer en pleine télévision : « J’ai hâte de mourir, parce que je SAIS que je vais aller au CIEL », je me pose la question, à savoir, OÙ prennent-ils leurs « vérités ». Le Royaume de Dieu sera établi SUR CETTE TERRE.

Paul nous donne plus de détails concernant cette GLORIEUSE résurrection des saints, quand il déclare : « Car si nous croyons que Jésus est MORT, et qu’il est RESSUSCITÉ, croyons AUSSI que Dieu ramènera PAR Jésus, pour être AVEC Lui, CEUX qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que NOUS les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne PRÉCÉDERONS point CEUX qui sont morts ; car le Seigneur lui-même DESCENDRA du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange, et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont EN Christ ressusciteront PREMIÈREMENT ; ensuite, nous les VIVANTS qui seront restés, nous serons enlevés AVEC eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les AIRS, et ainsi nous serons TOUJOURS avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17).

Je vous prierais de noter qu’il n’est PAS écrit que les Saints iront au CIEL, à la rencontre de Jésus. Il est clairement écrit que c’est Jésus qui DESCENDRA du ciel (sur une distance probable de plusieurs milliards de kilomètres), DANS l’atmosphère de la terre, sur un NUAGE, et les SAINTS iront Le rencontrer LÀ, dans LES AIRS. Un enfant de DIX ans pourrait facilement comprendre cela. Malheureusement, cette vérité échappe complètement à la majorité de CEUX qui VENDENT des billets pour le CIEL.

Allons voir une prophétie dans Zacharie, pour découvrir OÙ Jésus ira avec SES Saints, APRÈS ce rendez-vous dans les airs. « SES pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers, qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon, et l’autre moitié vers le midi » (Zacharie 14:4). Au verset 5, il donne instruction aux survivants de cette région du mont des Oliviers de fuir dans la vallée des montagnes, tout comme aux jours d’Ozias, roi de Juda, lors du tremblement de terre. Car à la fin du verset 5, Zacharie déclare : « Alors, l’Éternel mon Dieu viendra, et tous les SAINTS seront AVEC Lui. »

Plusieurs prédicateurs s’embrouillent, ici, en PRÉTENDANT qu’après cet évènement, Jésus RETOURNE au ciel avec Ses saints. DÉSOLÉ ! Verset 9 : « L’Éternel sera roi de TOUTE la TERRE ; et en ce jour-là, l’Éternel sera SEUL, et SON nom SEUL. » Les gens n’adoreront PLUS les dieux que les HOMMES se sont créés à LEUR image. FINIES les milliers de religions d’homme pour asservir les pauvres gens honnêtes qui ne demandaient pas mieux que de servir le VRAI Dieu. Mais ils ont été séduits par la cupidité des ministres qui ne pensaient qu’à leur propre ventre, au lieu de NOURRIR le troupeau qu’ils devaient paître.

Nous ne devrions PAS être surpris d’apprendre que Jésus va revenir afin de placer Ses pieds sur le mont des Oliviers. Il y a de ça presque 2 000 années, Jésus est monté au ciel devant Ses onze apôtres, après leur avoir donné Ses dernières instructions. Actes 1:10 : « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il [Jésus] s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, REVIENDRA de la MÊME manière que vous l’avez vu monter au ciel. Alors ils s’en retournèrent à Jérusalem, de la montagne dite des OLIVIERS, qui est près de Jérusalem… »

L’apôtre Paul aussi nous parle du retour de Christ, à la dernière trompette, pour recueillir Ses saints vers LUI dans les nuées. Dans 1 Corinthiens 15:50-53, Paul déclare : « Or, je dis ceci frères ; c’est que la CHAIR et le SANG ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite POINT l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un MYSTÈRE [mais un mystère expliqué n’est plus un mystère ! Et c’est ce que Paul va révéler, ici] : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons TOUS changés, en un moment, en un clin d’œil, à la DERNIÈRE trompette [la septième !] ; car la trompette sonnera, et les MORTS ressusciteront INCORRUPTIBLES, et NOUS seront CHANGÉS. Car il faut que ce corps corruptible, soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps MORTEL soit revêtu de l’ IMMORTALITÉ. »

Ces versets, ainsi que d’autres passages, nous indiquent clairement que, lors du retour de Jésus, seuls les ÉLUS deviendront IMMORTELS au moment de cette 1ère Résurrection. Ce sont tous CEUX que Dieu a appelés tout au long des siècles, et à qui Dieu a donné Son Saint-Esprit. Ces SAINTS seront ressuscités pour gouverner avec Jésus pendant mille années. Mais qu’en est-il de ceux qui ne seront PAS de cette 1ère Résurrection ? Allons voir les Saintes Écritures.

Apocalypse 20:5 : « Mais le RESTE des morts ne ressuscita POINT, jusqu’à ce que les MILLE ANS fussent ACCOMPLIS. » (Assez clair merci !) Et au sujet de cette période de 1 000 ans, Jean nous déclare : « C’est là la PREMIÈRE résurrection. » Verset 6 : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! [Pourquoi ?] La seconde MORT n’a POINT de pouvoir sur eux [ils seront IMMORTELS] ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec LUI mille ans. »

Quand les 1 000 années sont accomplies, une chose BIZARRE arrive. Satan, qui avait été réduit à l’impuissance pendant TOUTE cette période, est soudainement relâché pour séduire ceux qui ne se sont PAS convertis à Christ, même SANS l’influence de Satan pour les SÉDUIRE. Imaginez, 1 000 années de PAIX, et plusieurs de cette dernière génération demeurent toujours NON CONVERTIS. Vous avez ici la preuve évidente que la nature humaine, laissée à elle-même, sera toujours REBELLE à Dieu. Le sort de ces NON CONVERTIS, à la fin du MILLENIUM, sera traité dans le message suivant, sur la DEUXIÈME résurrection.

Qu’est-ce qui VOUS garantit que vous SEREZ de cette 1ère Résurrection, et IMMORTEL, quand Christ reviendra sur cette terre ? Paul nous dit que : « Ceux qui sont DE CHRIST, à son AVÈNEMENT » SERONT de cette 1ère RÉSURRECTION (1 Corinthiens 15:22-23). Mais qui sont CEUX qui appartiennent à CHRIST ? Ce même Paul nous dit : « Si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ [en lui], celui-là n’est POINT à LUI » (Romains 8:9). Donc, seuls CEUX qui ONT le Saint-Esprit vivant EN eux seront de cette 1ère Résurrection. « Car TOUS ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu SONT enfants de Dieu » (Romains 8:14).

Le Saint-Esprit est comme une semence plantée dans NOTRE esprit par Dieu Lui-même pour développer Son caractère DIVIN en NOUS. Regardons ensemble la belle promesse destinée à CEUX en qui vit l’Esprit de Dieu. « Et, si l’Esprit de CELUI qui a ressuscité Jésus des morts, habite EN vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la VIE [immortelle] à vos corps mortels, PAR Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11). Voilà notre espérance ! Si nous mourons alors que le Saint-Esprit HABITE en nous, nous serons donc ressuscités par la puissance de ce même ESPRIT, lors de l’avènement de Jésus.

Paul continue en nous expliquant que nous attendons, dans la FOI, d’être revêtus de cette IMMORTALITÉ, pour faire partie du Royaume de Dieu à venir. Jésus Lui-même a déclaré ceci à Nicodème : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de NOUVEAU, il ne peut VOIR le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Jésus explique pourquoi, au versets 5 et 6 : « Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut [pas] ENTRER dans le Royaume de Dieu. [Car] ce qui est né de la chair est chair [mortel], et ce qui est né de l’Esprit EST esprit. » Donc, ce n’est qu’à l’état IMMORTEL seulement que l’on pourra VOIR et ENTRER dans le Royaume de Dieu.

Paul nous dit que la création entière ATTEND avec anticipation et un ardent désir la MANIFESTATION des ENFANTS de Dieu (Romains 8:19). Verset 23 : « Et non seulement ELLE, mais NOUS aussi qui AVONS les PRÉMICES de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la RÉDEMPTION de notre corps. » Mais que voulait-il dire par la « rédemption de notre corps » ? Paul nous dit, dans Philippiens 3:20 : « Pour NOUS, nous sommes citoyens des cieux, d’où NOUS attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui TRANSFORMERA le corps de notre humiliation, pour le rendre CONFORME au corps de SA GLOIRE, selon le POUVOIR qu’Il a de s’assujettir toutes choses. »

Nous serons complètement LIBÉRÉS de ce corps MORTEL et TRANSFORMÉS dans un CORPS qui sera conforme à SA gloire, IMMORTEL comme CELUI de Jésus. Donc, la RÉDEMPTION totale de notre corps MORTEL est le SEUL espoir de tout CHRÉTIEN. Mais de quelle sorte de corps allons-nous hériter dans la résurrection ? Paul nous dit : « Il est semé corps animal, il ressuscite corps SPIRITUEL » (1 Corinthiens 15:44). C’est quoi, un corps SPIRITUEL ? Si on peut découvrir quelle SORTE de corps Jésus avait, après SA résurrection, on aura une bonne indication du corps spirituel que NOUS aurons, lors de NOTRE résurrection.

L’apôtre Jean nous déclare : « Biens-aimés, nous sommes à présent ENFANTS de Dieu, et ce que nous SERONS n’a PAS ENCORE été manifesté ; mais nous SAVONS que, quand il SERA manifesté, NOUS serons SEMBLABLES à Lui, parce que nous le verrons TEL qu’il EST » (1 Jean 3:2). C’est impossible, à l’heure actuelle. Quel corps Jésus avait-Il après Sa résurrection ? Il est apparu à PLUSIEURS reprises à SES disciples, pendant une période de 40 jours, afin de leur parler du Royaume (Actes 1:3). À Thomas, qui avait douté de Sa résurrection, Jésus lui a montré Ses plaies et lui a même ordonné de venir y toucher.

Alors que Ses disciples étaient réunis, Jésus Se présenta au milieu d’eux. Luc 24:37 : « Mais eux, frappés de stupeur et d’épouvante, croyaient voir un esprit. Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi s’élève-t-il des pensées contraires dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, car c’est MOI-MÊME. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. » Jésus avait un CORPS GLORIFIÉ. Il avait un corps SPIRITUEL, mais IL n’était PAS un esprit. Au verset 42 : « Ils LUI présentèrent un morceau de poisson rôti, et du miel en rayon. Et l’ayant pris, il en mangea en leur présence. »

Vous noterez aussi ce que Jésus a déclaré, dans Luc 22:18 : « Car je vous dis, que je ne boirai PLUS du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. » Donc, lors de la noce de l’Agneau, Jésus boira du fruit de la vigne AVEC Son ÉPOUSE. Même si Jésus Se manifestait en forme PHYSIQUE, après Sa résurrection, IL pouvait aussi apparaître soudainement à Ses disciples, lorsqu’ils étaient réunis, MÊME avec les portes fermées par crainte des Juifs (Jean 20:19). Quand Il était avec des disciples, Il pouvait soudainement disparaître AUSSI (Luc 24:31).

Jésus pouvait voyager des distances astronomiques, à la vitesse de la PENSÉE. Le dimanche matin, après Sa résurrection, Il est apparu à Marie de Magdala qui, après L’avoir RECONNU, s’est approchée de Lui. Dans Jean 20:17 : « Jésus lui dit : Ne me touche POINT, car je ne suis PAS ENCORE MONTÉ vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Plus tard dans la MÊME journée, Jésus apparaît aux deux Marie. Dans Matthieu 28:9, nous pouvons lire : « Et elles s’approchèrent, et LUI EMBRASSÈRENT les pieds, et l’adorèrent. » Ceci nous PROUVE que Jésus est MONTÉ au CIEL et IL est REVENU dans la MÊME journée.

Selon les hommes de science, si nous pouvions voyager à la vitesse de la lumière (environ 300 000 km à la seconde), il nous faudrait environ QUATRE années pour nous rendre à l’étoile la plus proche de la terre. Jésus S’est pourtant rendu au trône même de Dieu et, après que le Père eut agréé Son sacrifice, Il est REVENU sur la terre durant la même journée. Jésus a voyagé à la vitesse de la PENSÉE, annulant, par le fait même, tout temps et tout espace. Comment un être spirituel peut-il se déplacer à une telle vitesse ? Aucun homme n’a réussi à l’expliquer clairement. Mais les Écritures nous démontrent que c’est POSSIBLE, et ce SERA possible !

Les saints glorifiés de cette 1ère Résurrection ne mangeront pas pour soutenir leur corps. Tout comme Jésus, cependant, ils pourront manger simplement par plaisir, en se réunissant pour fraterniser. Avez-vous déjà remarqué comme la fraternisation devient plus intéressante quand nous mangeons ensemble ? comme c’est plus facile de dialoguer ? Quelle sera notre apparence extérieure, une fois ressuscités ? Les Sadducéens, qui ne croyaient PAS à la résurrection, ont posé une question-piège à Jésus au sujet d’une femme qui avait épousé sept frères.

Dans Luc 20:33, ils demandèrent à Jésus : « Duquel donc d’entre eux sera-t-elle [la] femme à la résurrection ? Car les sept l’ont épousée. » Au verset 35, Jésus leur explique : « Mais ceux qui seront jugés DIGNES d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts, ne se marieront [pas] ni ne donneront en mariage. » Jésus n’a PAS dit qu’on ne pourra pas se reconnaître en tant qu’hommes et femmes. Il leur a simplement dit que, dans la 1ère Résurrection, la fonction de se reproduire n’y sera plus. Tandis que : « Les enfants de CE siècle se marient, et DONNENT en mariage [afin de former des familles] » (v. 34).

Les ÉLUS seront IMMORTELS, « car ils ne pourront non plus mourir, parce qu’ils seront SEMBLABLES aux anges, et qu’ils seront ENFANTS de Dieu, étant enfants de la RÉSURRECTION » (v. 36). Jésus n’a PAS dit que nous SERIONS des ANGES. Il a clairement dit que nous serions SEMBLABLES aux anges, IMMORTELS, Enfants de Dieu. Nous ne formerons pas des familles, nous allons diriger des NATIONS sous le règne de CHRIST. Les ANGES ne peuvent PAS se reproduire.

Il y a cette FAUSSE doctrine qui circule de plus en plus disant que les anges déchus ont engendré des humains, dans Genèse 6:1-2. Et on utilise Job 38:7 pour le prouver, car les ANGES sont appelés Fils de Dieu, tout comme dans Genèse 6:2. Mes chers amis, « Les anges sont des esprits destinés à servir, [créés individuellement PAR Dieu], pour exercer un ministère en faveur de CEUX, qui doivent HÉRITER du SALUT » (Hébreux 1:14). Voici leur fonction : SERVIR DIEU. Ils n’ont PAS d’organe sexuel pour se reproduire. Et les anges déchus NON PLUS. Car ils sont des ESPRITS. Aucun ANGE, dans les Saintes Écritures, n’a reçu la promesse de naître un jour dans la Famille de Dieu.

Ces FAUX ministres ne vous citeront JAMAIS Luc 3:38, où ADAM est AUSSI appelé FILS DE DIEU, créé à SON image, et ayant reçu de DIEU Lui-même l’ordre et le POUVOIR de se REPRODUIRE. Dieu a dit à Adam : « CROISSEZ et MULTIPLIEZ, et remplissez la terre » (Genèse 1:28). Les ÉLUS de Dieu, issus d’Adam, peuvent littéralement NAÎTRE de Dieu et être spirituellement engendrés PAR LUI, afin de devenir des Enfants de Dieu. Pour ce qui est des Anges, ils seront à NOTRE service AUSSI, pour l’éternité.

Les ÉLUS de Dieu, nés dans la Famille même de Dieu, deviendront les héritiers de TOUT ce que Jésus a hérité de Son Père. Étant immortels, ils n’auront plus aucune peine, car « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne SERA PLUS. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car ces premières choses seront PASSÉES » (Apocalypse 21:4). Verset 7 : « Celui qui VAINCRA, héritera TOUTES choses ; Je serai son Dieu, et il sera Mon FILS [Fils de Dieu]. » Et Il ne parle pas des anges, ici !

Que ferons-nous durant le MILLENIUM ? Nous promener en quelque part dans les nuages en jouant de la harpe pour nous désennuyer ? Apocalypse 5:10 nous dit que nous RÉGNERONS sur la TERRE. A faire quoi ? D’abord à réorganiser, à guérir et à consoler les SURVIVANTS de ce carnage épouvantable que les hommes préparent déjà, à l’heure actuelle, pour satisfaire leur cupidité et leur soif de domination sur la terre entière. La guerre sera complètement ABOLIE, car les guerriers ne seront PLUS.

Nous allons mettre en place la possibilité pour chacun de bâtir sa maison, dans une ambiance de PAIX, en organisant les villes de façon à ce que la faim n’existe plus. Tous auront de la nourriture en abondance par une distribution équitable de tout ce que la terre produira. Les hommes ont tenté de faire cela depuis des siècles, mais sans succès, parce que la cupidité et l’ambition de la NATURE humaine, séduite par Satan, ne pouvait JAMAIS accomplir ceci.

Mais le Royaume de Dieu RÉUSSIRA, car SA structure sera fondée sur l’AMOUR, et NON sur la haine, l’envie, et la convoitise qui mènent toujours à la destruction. Durant ces 1 000 années de paix, les gens apprendront à collaborer les uns avec les autres. « La terre désolée sera cultivée, tandis qu’elle était déserte aux yeux de tous les passants. Et ils diront : Cette terre désolée est devenue comme un jardin d’EDEN ; [car] ces villes désolées, désertes et ruinées, sont [maintenant] fortifiées et habitées » (Ézéchiel 36:34-35). Voilà ce que nous ferons.

Nous allons INSTRUIRE ces survivants, ainsi que les générations qui naîtront durant ces 1 000 années, dans les lois de Dieu, et leur enseignerons comment vivre heureux. Les gens qui se CONVERTIRONT, formeront les nations que les élus dirigeront. N’oublions jamais que les ÉLUS sont ceux de la 1ère Résurrection seulement. Tous CEUX qui se CONVERTIRONT après le retour de Jésus formeront les NATIONS de ces ÉLUS. Ils auront AUSSI l’immortalité, mais ne pourront JAMAIS devenir les ÉLUS ou dirigeants dans ce Royaume. Nous verrons ceci expliqué plus en DÉTAIL, dans la 2ème Résurrection. Sachez que la patience de Dieu est sans limite, alors n’ayez crainte, chaque humain aura accès au SALUT en temps et lieu.

Chaque être humain DEVRAIT avoir pour SEUL but de se positionner en vue de cette 1ère Résurrection, qui est appelée LA MEILLEURE. Dans Hébreux 11:35, Paul nous parle de ces martyrs, qui « furent torturés, n’ayant POINT accepté de délivrance, pour obtenir une MEILLEURE résurrection. »  Ceci n’est pas le cas au temps où nous vivons, car Satan fait très bien son travail en séduisant TOUT le MONDE (Apocalypse 12:9). N’oublions surtout pas qu’il y aura un DERNIER martyre épouvantable durant la GRANDE TRIBULATION, avant le retour de Jésus. Ces MARTYRS, les ouvriers de la DERNIÈRE HEURE, seront AUSSI de cette 1ère Résurrection (Apocalypse 7:9, 13-14).

Ce qui importe, pour CEUX qui ont décidé de vivre selon la Parole de Dieu, c’est de persévérer jusqu’à LA FIN, afin de VOIR un évènement fantastique s’accomplir devant nos yeux un jour. Lequel ? Simplement l’accomplissement d’Hébreux 2:8 où il est écrit : « Dieu a mis TOUTES choses sous ses pieds. Car Dieu, Lui ayant assujetti toutes choses, n’a RIEN laissé qui ne Lui soit assujetti ; or, NOUS ne voyons point encore MAINTENANT que toutes choses Lui soient assujetties. » Un jour, nous Le verrons sûrement, et nous serons dans le bonheur éternel. Car ceux qui ressusciteront dans cette 1ère Résurrection seront MERVEILLEUSEMENT BÉNIS DE DIEU. Et c’est ce que je souhaite à vous TOUS.




D.047 – Les Trois Résurrections

 

Première partie

Par Joseph Sakala

Plus nous approchons des temps de la fin, plus nous constatons que nous vivons à une époque où le christianisme est divisé en plusieurs milliers de dénominations et de sectes. Et chacune a sa propre interprétation de la vie, de la mort et de ce qui arrive après la mort. Pourquoi doit-il exister tant de confusion au sujet de la récompense destinée aux chrétiens ? Pourtant toutes ces religions prétendent utiliser les Saintes  Écritures, pour instruire leurs fidèles.

Pourquoi certains prêchent-ils que nous possédons DÉJÀ une âme immortelle qui PEUT aller au ciel, au purgatoire, ou en enfer, après la mort ? Pourtant, la Bible est très claire au sujet de la récompense que Dieu a destinée à chaque humain, et la façon d’y parvenir. Plusieurs dénominations chrétiennes prêchent que nous sommes nés avec l’immortalité déjà EN nous. Et si nous acceptons Jésus et croyons en Lui, nous irons un jour au ciel pour l’éternité.

Montrez-moi un SEUL verset dans toute la Bible qui nous fait une TELLE promesse d’aller au CIEL. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 3:13 : « Or PERSONNE n’est MONTÉ au ciel, QUE celui qui est DESCENDU du ciel, savoir, le Fils de l’homme [LUI, Jésus]… » Et notez bien ce que Christ a ajouté : « …qui EST dans le ciel. » Dieu est un SEUL ÊTRE, une seule personne ! Jésus était la personnification de la Parole de Dieu, vivant dans une chair humaine en tant que le Fils Unique venu du PÈRE (Jean 1:14). Jésus démontrait donc l’UNICITÉ de la personne de Dieu EN Jésus-Christ.

Ces mêmes groupes, par contre, prêchent AUSSI la résurrection des morts, ce qui contredit nettement leur prédication sur l’âme immortelle. Soyons logique. Pourquoi faudrait-il ressusciter quelqu’un qui vit déjà à l’état immortel ? Vous noterez aussi que chaque ministre du culte qui prêche ces choses semble avoir ses propres idées sur ce sujet épineux, afin de réconcilier l’énorme paradoxe qui existe entre les différents groupes religieux.

La majorité de leurs enseignants sont convaincus qu’à la MORT les justes vont directement au ciel. Ceux qui auraient quelques péchés véniels à se faire pardonner iraient au purgatoire pour les expier, avant de monter à leur tour au ciel, les ailes peut-être un peu écorchées. Pour ce qui est de ceux qui sont morts en état de péché mortel, ils descendraient directement en enfer pour brûler vivants pendant l’éternité. Un feu sans aucun doute spécial, car, habituellement, le feu CONSUME et réduit en poussière. Allez visiter les crématoires et vous serez convaincus.

Pourquoi autant de confusion entre les différents groupes ? Tous, pourtant, disent utiliser la même Parole de Dieu dans leur enseignement. Dieu aime-t-Il la confusion ? Au contraire : « Dieu n’est point pour la confusion mais pour la PAIX » (1 Corinthiens 14 :33). Le père de la confusion, c’est Satan. Alors, il n’y a PAS de paix entre les dénominations, à cause de leur confusion. D’où viennent ces fausses conceptions au sujet de l’homme et de sa DESTINÉE ? Si nous sommes prêts à ÉTUDIER les Saintes Écritures avec un cœur honnête, nous découvrons que la Bible ne se contredit JAMAIS. Les hommes OUI, mais PAS la Parole de Dieu.

Que ce soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament, on peut retrouver le MÊME enseignement sur ce que l’homme EST, ainsi que sa destinée. Les Égyptiens croyaient à la résurrection. Les murs des tombeaux des Pharaons, dans la Vallée des Rois, près de Luxor en Égypte, sont pleins de hiéroglyphes démontrant une résurrection à la vie, APRÈS la mort. Mais à quel endroit ces Égyptiens païens ont-ils puisé cette vérité sur la résurrection ? La Bible ne le révèle pas.

Noé croyait dans la résurrection. Ses trois fils, Sem, Cham et Japhet, y croyaient aussi. Les Égyptiens sont issus de Mitsraïm, fils de Cham. Nous voyons donc d’où leur venait cette vérité. Rappelons-nous aussi qu’Abraham, Jacob et Joseph, son fils, ont séjourné plusieurs années en Égypte. Tous croyaient dans la résurrection et ont certainement communiqué cette vérité aux Égyptiens.

Les Grecs ne croyaient PAS dans la résurrection. Ils croyaient plutôt que l’homme avait une âme immortelle EN lui et qu’à la mort, cette âme s’envolait en quelque part, pour vivre éternellement. Cet enseignement helléniste a fini par influencer les croyances de certains Juifs et plusieurs groupes chrétiens. Rappelons-nous cependant, que cette idée de l’immortalité de l’homme, ou ayant une âme immortelle, ne vient PAS de Dieu, ni de Sa Parole. Elle nous vient directement du paganisme.

Une ÂME peut-elle MOURIR ? Que nous enseigne la Bible ? Qu’arrive-il à l’homme après la mort ? Est-il une âme immortelle ? La Parole de Dieu nous déclare ceci : « Or l’Éternel Dieu avait FORMÉ l’homme de la poudre de la terre, et avait SOUFFLÉ dans ses narines une respiration de VIE, et l‘homme FUT FAIT une âme VIVANTE » (Genèse 2:7). Notez-le bien, il FUT FAIT seulement une âme VIVANTE, pas immortelle ! Donc, contrairement à la croyance populaire, l’homme fut créé MORTEL, bien capable de mourir. (Voir Genèse 2:17.) Il est simplement physique, une ÂME VIVANTE.

Le mot hébreu nephesh, traduit par « âme », est aussi utilisé pour décrire la vie animale. Alors, l’âme peut-elle mourir ? Dieu Lui-même nous dit : « Voici, toutes les ÂMES sont à Moi … l’âme qui pèche est CELLE qui MOURRA » (Ézéchiel 18:4). Et, au verset 20, Dieu répète : « L’ÂME qui pèche est celle qui MOURRA. » Dans le Nouveau Testament, ceux qui citaient les passages de l’Ancien Testament, où le mot nephesh (âme) était utilisé, l’ont traduit dans l’équivalent grec psuche, qui veut dire « être vivant », identique au mot hébreu nephesh.

Jésus a dit ceci au sujet de l’âme : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent [pas] faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt CELUI, qui peut faire PÉRIR, et l’ÂME et le corps, dans la GÉHENNE » (Matthieu 10:28). Donc, l’âme peut MOURIR. N’étant pas immortel, l’homme (et la femme) doit passer par une résurrection pour revenir à la vie après la mort. Regardons ce que Paul nous dit, dans Romains 8:11 : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, CELUI qui a RESSUSCITÉ Jésus des morts, rendra aussi la VIE à vos corps MORTELS, par Son Esprit qui habite EN vous. »

Alors, l’immortalité ne peut venir que par une RÉSURRECTION. « Car il faut, » nous dit Paul, « que ce corps corruptible, soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps MORTEL, soit revêtu de l’IMMORTALITÉ » (1 Corinthiens 15:53). Paul nous parle d’un temps futur où notre mortalité subira un changement. « Car nous qui sommes dans cette tente [corps humain] nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est MORTEL soit absorbé par la VIE [immortelle] » (2 Corinthiens 5:4).

Paul a été inspiré d’encourager les Romains convertis à persévérer dans l’attente de Jésus : « Qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir la VIE ÉTERNELLE à CEUX qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’IMMORTALITÉ » (Romains 2:6-7). Avez-vous remarqué que l’homme doit rechercher cette immortalité comme un DON de Dieu PAR Jésus-Christ, « qui SEUL possède l’IMMORTALITÉ, et qui habite [avec le PÈRE] une LUMIÈRE INACCESSIBLE [au ciel], et que NUL HOMME n’a vu, ni PEUT VOIR ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16).

Montrez ce passage à ceux qui pensent aller au ciel. Le ciel est une lumière inaccessible pour l’homme. La vie éternelle n’avait pas été offerte, ni à Israël physique, ni aux nations païennes durant la période de l’Ancien Testament. Mais la GRÂCE et le DON de l’immortalité sont maintenant disponibles à tous, SUITE au sacrifice de Christ. Cette grâce « qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’IMMORTALITÉ, par l’Évangile » (2 Timothée 1:10).

Si l’homme est mortel, et NON immortel, que lui arrive-t-il au moment de sa mort ? Est-ce que son âme le quitte immédiatement pour aboutir au ciel, au purgatoire, ou en enfer, où elle demeure entièrement consciente de tout ce qui se passe ? Ou bien va-t-il se reposer jusqu’au moment de sa résurrection ? David a été inspiré d’écrire ceci au sujet de l’homme : « Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là, ses desseins [pensées] périssent » (Psaumes 146:4). Toute activité intellectuelle cesse, il ne sait même pas qu’il est mort. Il dort et il attend.

Allons voir ce que Salomon a été inspiré d’écrire : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir [de ton vivant] ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse [donc rien] dans le sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:10). OUBLIEZ le TUNNEL avec la petite lumière au bout. Ce n’est PAS biblique. De la Genèse à l’Apocalypse, la Parole de Dieu nous dit que l’homme est MORTEL. Il va MOURIR ! Dans la mort, il est comme celui qui dort, sans AUCUNE connaissance de ce qui se passe chez les vivants. Il attend la résurrection.

David a déclaré : « Car dans la mort, on ne se souvient point de toi [mon Dieu] ; qui te célébrera dans le sépulcre ? » (Psaumes 6:6). « Les morts ne loueront point l’Éternel, ni TOUS CEUX qui descendent au lieu du silence » (Psaumes 115:17). Mes chers amis, il n’y a aucune activité mentale ou physique dans la tombe. Voilà ce que Dieu nous déclare.

Nous pouvons voir certains passages où, suite à un miracle, des gens ont repris vie par une résurrection. Mais vous ne verrez nulle part dans les Écritures ces ressuscités déclarant qu’ils avaient une connaissance de tout ce qui se passait durant l’intervalle où ils étaient morts. Lazare était mort depuis quatre jours. Son corps commençait déjà à sentir, mais Jésus l’a ressuscité. Durant cette période, Lazare était complètement inconscient. Dans Jean 11:11, Jésus a dit : « Lazare notre ami dort, mais je vais l’éveiller » Les gens croyaient qu’il dormait seulement. Au verset 14 : « Jésus leur dit ouvertement : Lazare est MORT. »

La science peut-elle nous expliquer ce qu’EST l’homme, ce qui lui arrive à la mort, quelle est sa destinée ultime, où comment il peut atteindre cette destinée ? Absolument PAS ! Dieu SEUL peut nous révéler les réponses à toutes ces questions vitales pour nous. Et IL a inscrit cette vérité dans la Bible. Quelle est l’espérance des humains ? Leur SEUL espoir est dans une RÉSURRECTION à la vie éternelle.

Nous voyons des références à la résurrection en plusieurs endroits dans l’Ancien Testament. David a parlé de la résurrection. « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance, car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton SAINT voie la corruption » (Psaumes 16:9-10). Ce verset est considéré comme un verset messianique, car « saint » fait référence à Jésus qui devait ressusciter avant que Son corps ne commence à se décomposer.

Le Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a fait allusion à ce passage, quand il a déclaré : « Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour. [Notez bien ce qui suit.] 30Mais comme il était Prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment, que du fruit de ses reins il ferait naître selon la chair le Christ, pour le faire asseoir sur son trône ; 31Il a dit de la résurrection de Christ, en la prévoyant, que son âme n’a point été laissée au sépulcre [l’âme va dans la tombe, pas au ciel !], et que sa chair n’a point senti la corruption. » (Actes 2:29-31). Et Jésus est ressuscité AVANT de connaître la corruption.

La résurrection de Christ était, en effet « LE TYPE » de résurrection que Dieu promet à tous ceux qui LUI obéissent fidèlement. C’est exactement ce que Paul nous dit, dans Romains 8:11 : « Si l’Esprit de CELUI qui a ressuscité Jésus des morts habite EN vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la VIE [immortelle] à VOS corps mortels, PAR son Esprit, qui HABITE en vous. »

Nous venons d’examiner Psaumes 16:9-10 qui nous démontre clairement que David croyait dans la résurrection de son MESSIE. Mais il croyait aussi en sa propre résurrection, car il a dit : « MA chair MÊME reposera en ASSURANCE, car TU (mon Dieu) n’abandonneras pas MON âme au sépulcre » Bien avant David, un autre serviteur de Dieu, nommé Job, a clairement révélé SA foi dans une résurrection FUTURE.

Dans Job 14:14-15, Job pose cette question : « Si l’homme meurt, revivra-t-il ? Tout le temps de ma consigne, j’attendrais, jusqu’à ce que vînt mon remplacement ! TU appellerais, et je te répondrais ; [car] TU désirerais de revoir l’ouvrage de TES mains. » OUI, Job savait que le moment viendrait où son Créateur l’appellerait pour sortir de son sépulcre, afin de le revêtir de la VIE ÉTERNELLE.

« Pour moi, » dit Job, « je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la FIN, IL se lèvera sur la terre. Et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu » (Job 19:25-26). Job savait qu’un jour il sera ressuscité, et il verra son Rédempteur. « Mes yeux LE verront, et NON un AUTRE, » ajoute Job, au verset 27, pour confirmer SA foi en Dieu.

Le prophète Ésaïe aussi croyait dans la résurrection. « Tes morts revivront ; mes corps morts se relèveront ! Réveillez-vous et chantez de joie, habitants de la POUSSIÈRE ! Car ta rosée est comme la rosée de l’aurore, et la terre fera RENAÎTRE les TRÉPASSÉS » (Ésaïe 26:19). Il savait qu’un jour il ressusciterait avec les autres qui sont morts.

Ézéchiel aussi a prophétisé qu’il viendrait un temps où « toute la Maison d’Israël » reviendrait à la vie. Sa vision de la vallée remplie d’ossements desséchés est bien connue. « Os secs, écoutez la parole de l’Éternel. Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous l’esprit, et vous vivrez. Je vous donnerai des nerfs ; je ferai croître sur vous de la chair ; je vous couvrirai de peau, je mettrai l’esprit en vous, et vous vivrez, et vous SAUREZ que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 37:4-6). Donc, il va falloir qu’Israël SACHE un jour qui est l’Éternel.

Il n’est PAS question de la 1ère Résurrection, ici, NI du Saint Esprit. Ceux de la 1ière Résurrection savent déjà qui est l’Éternel avant leur mort ! Il est nettement question d’une résurrection à la chair MORTELLE, afin de RECONNAÎTRE celui qu’ils n’ont PAS reconnu, ni écouté, tout au long de l’Ancien Testament. Et encore davantage, CELUI qu’ils n’ont PAS reconnu, ni accepté, quand IL est venu la PREMIÈRE fois dans la chair humaine, afin de leur annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume. « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant [le même souffle qu’Adam a reçu], qui les rend intelligents » (Job 32:8). Cette fois, ils seront ASSEZ intelligents pour le RECONNAÎTRE.

Il est évident, ici, qu’il s’agit de la 2ème Résurrection, MILLE années après la première (Apocalypse 20:5). Plusieurs dénominations prêchent que CETTE deuxième Résurrection n’est destinée qu’à la destruction de ceux qui ne seront PAS les élus de la PREMIÈRE résurrection. SI OUI, alors pourquoi Dieu dirait-Il ceci au prophète, dans Ézéchiel 37:12 : « C’est pourquoi prophétise, et dis-leur : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ouvrirai vos tombeaux, et je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple, et je vous ferai entrer dans le [Royaume de Dieu ? Oh non !] dans le PAYS D’ISRAËL. »

Une résurrection à la chair mortelle d’un peuple physique, dans SON pays, pour apprendre, enfin, ce qu’il aurait dû apprendre, il y a bien longtemps de ça. Regardons le verset 14 : « Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous placerai dans VOTRE pays, [leur terre promise]. » Mais pour quelle raison ? « Et vous SAUREZ que moi, l’Éternel, j’ai parlé et AGI, dit l’Éternel. » Voici le moment où Israël reconnaîtra son Dieu, et se CONVERTIRA à Christ, le SEUL nom sous le ciel PAR lequel il pourra parvenir au SALUT. « Et ainsi, TOUT Israël sera SAUVÉ » (Romains 11:26). Sachez que, sauf quelques convertis, la NATION d’Israël n’a JAMAIS reçu l’accomplissement de cette promesse. Elle est à VENIR.

Daniel a aussi prédit une résurrection. « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle [ceux qui se convertiront dans la 2ème Résurrection], les AUTRES pour l’opprobre et une infamie éternelle » (Daniel 12:2). Il est donc possible que, même en face de leur Sauveur assis sur SON Trône en ROI Tout-Puissant sur tous les royaumes de la terre, certains Israélites ne voudront PAS se convertir et devront passer par le feu de la géhenne, destiné à ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la toute fin. Ce sujet sera AUSSI traité dans cette série. Mais revenons à Daniel.

L’ange Gabriel, qui est venu lui annoncer ces choses, dit cependant à Daniel, au verset 13 : « Mais TOI, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour TON LOT, à la fin des jours. » Au moment où l’ange lui a dit ceci, Daniel était un vieillard d’au-delà de 90 ans, tout près de sa mort. Il faut se rappeler que la Maison de JUDA, que les Babyloniens ont amenée en captivité, n’avaient PAS le Saint-Esprit. Daniel et ses trois amis étaient les SEULS en qui le Saint-Esprit vivait et que Dieu utilisait. Donc, dans le cas de Daniel, ici, l’ange Gabriel faisait allusion à la 1ère résurrection, où Daniel sera DEBOUT pour recevoir SON lot, et ses trois amis aussi.

Le reste de cette nation judahite, qui est allé en captivité avec Daniel, ne s’est jamais converti. Il attend donc cette 2ème Résurrection que nous avons étudiée dans Ézéchiel 37:4-6, pour revivre dans la chair mortelle, et non IMMORTELLE. La définition la plus simple de la résurrection est : rétablir à la vie ce qui était mort. Le mot grec est anastasis, qui veut dire « se lever de la mort à la vie ». Nous le voyons très bien utilisé dans Hébreux 11:35, où on peut lire : « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection. » Nous voyons clairement qu’il s’agit de revenir à la vie APRÈS avoir passé par l’expérience d’une mort ; se lever et sortir d’un tombeau, comme Lazare que Jésus avait ressuscité. C’était des résurrections temporaires où les gens sont morts plus tard.

Le prophète Osée croyait que Dieu ressusciterait les morts, un jour. Il cite Dieu ainsi, dans Osée 13:14 : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! » Le chapitre 11 du livre aux Hébreux nous dévoile les noms de plusieurs personnes de l’Ancien Testament qui obéissaient à Dieu. Au verset 35, nous lisons que certains « furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance, pour obtenir [notez-le bien] une MEILLEURE RÉSURRECTION. » La PREMIÈRE, celle des ÉLUS !

Abraham avait tellement FOI en Dieu qu’il était prêt à tuer son fils unique Isaac, car « ayant pensé en lui-même que Dieu pouvait MÊME le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19). Abraham savait que Dieu lui avait promis la Terre Sainte, à lui et à sa descendance, comme possession éternelle. Donc, la seule façon que pourra s’accomplir cette promesse sera par une résurrection à la VIE. « Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (v. 11). La Jérusalem Céleste, qui sera établie en Terre Sainte quand le PÈRE Lui-même viendra y vivre éternellement avec TOUS Ses enfants immortels !

Plusieurs ne le réalisent pas, mais même Moïse a prophétisé que les Saints seraient glorifiés dans une résurrection, lors du 2ème avènement de Christ, alors qu’ils seront réunis avec LUI. Regardons ce qu’il déclare dans Deutéronome 33:2 : « Moïse dit donc : l’Éternel est venu de Sinaï, et s’est levé sur eux de Séir ; il a resplendi de la montagne de Paran ; il est sorti des myriades de SAINTS ; de sa droite sortait pour EUX le feu de la loi. Oui, il aime les peuples. Tous les SAINTS sont en ta main. Ils se sont tenus à tes pieds pour recevoir TES paroles. »

Il n’y avait PAS de myriades, i.e., des dizaines de milliers de Saints avec Moïse, quand Dieu a donné les Dix Commandements à la nation d’Israël, au mont Sinaï. Les seuls à qui Dieu donna le Saint-Esprit furent Moïse, Josué, Caleb, Aaron et Miriam. Le reste de la nation d’Israël était complètement charnel, incrédule et rebelle. Ils étaient tout, SAUF des Saints. Cette prophétie fait donc référence au Second Avènement de Christ, alors que des milliers de Saints ressusciteront pour aller à SA rencontre dans les nuées. Ses prémices deviendront alors SON épouse.

Jésus leur donnera SA Loi, qui sera enseignée aux nations survivantes de cette tuerie épouvantable qui se prépare déjà, et qui provoquera le retour dans la Gloire de Christ, notre Sauveur. Car, pour citer Ses propres paroles : « Si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, AUCUNE chair n’eût échappé [à la mort] ; mais à cause des ÉLUS [Ses Prémices, Son Épouse], ils [ces jours-là] SERONT abrégés » (Matthieu 24:22).

C’est alors que s’accomplira la merveilleuse promesse de Paul faite aux Saints de Thessalonique, quand il leur déclara : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts [CONVERTIS], afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes [NON CONVERTIS], qui n’ont point d’espérance, [de faire partie de la 1ère Résurrection] » (1 Thessaloniciens 4:13). Paul les rassure, parce que ces nouveaux chrétiens lui avaient posé la question, à savoir, ce qui arrivera aux convertis qui mourront AVANT l’avènement de Jésus.

Regardons ensemble ce que Paul leur dit, au verset 14 : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera PAR Jésus, pour être AVEC Lui, ceux qui sont MORTS. Car nous vous déclarons ceci, par la parole du Seigneur, que nous les vivants, qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons POINT, ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même, DESCENDRA du ciel, à un signal donné [par Son Père], avec une voix d’archange, et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont EN Christ, ressusciteront premièrement ; ENSUITE, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés AVEC eux [en même temps], sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les AIRS [PAS au ciel], et ainsi nous serons TOUJOURS avec le Seigneur. »

Jésus DESCEND du ciel et nous MONTONS vers les NUAGES (nuées), à Sa rencontre, DANS LES AIRS. Comment se fait-il qu’un enfant de dix ans pourrait comprendre ceci, mais que des THEOLOGIENS diplômés ont tellement de difficulté avec ce passage ? Certains, par cupidité, utilisent ces versets pour enlever les élus AVANT la Grande Tribulation, afin, dit-on, de les protéger. Pourquoi alors ressusciter les MORTS ? Ont-ils besoin de protection aussi ? Les Saintes Écritures sont pourtant claires : Jésus revient à la dernière trompette, la SEPTIÈME, pour prendre possession du « royaume du monde » (Apocalypse 11:15 ; 1 Corinthiens 15:52).

Avant de procéder avec la Première Résurrection, j’aimerais pouvoir régler quelque chose une fois pour toutes. Dans Daniel 12:2, il est écrit : « Et plusieurs de CEUX qui dorment dans la poussière de la terre se RÉVEILLERONT. » Il n’est pas question de réveiller une ÂME qui est DÉJÀ immortelle. Il est question de la résurrection à la vie de plusieurs personnes qui sont mortes, et qui étaient demeurées mortes dans la poussière de la terre pendant des siècles. La résurrection est donc le SEUL espoir de l’humanité à une vie IMMORTELLE et éternelle.

La réincarnation de l’âme, en passant d’un corps à un autre d’une manière éternelle, ne fait PAS partie de la Parole de Dieu. Le clonage encore moins. DÉSOLÉ d’avoir à vous apprendre ceci. Ce sont des doctrines d’hommes qui ne croient PAS en Dieu, mais qui voudraient plutôt s’approprier le pouvoir de Dieu. Au lieu de croire que Dieu nous a créés à SON image, ces gens ont créé un dieu à LEUR image. Pour ce qui est de l’immortalité de l’âme, vous chercherez en VAIN, si vous voulez trouver votre réponse dans la BIBLE. L’âme peut MOURIR !

La Bible enseigne la RÉSURRECTION des morts VERS une immortalité POSSIBLE, et NON une âme déjà IMMORTELLE. Pour ceux et celles qui sont intéressés à savoir ce que JÉSUS a à nous dire sur le sujet de la résurrection, nous allons poursuivre cette étude. Soyez prêts, cependant, à découvrir des choses qu’AUCUNE religion n’enseigne, de nos jours, et qui sont pourtant révélées dans un tout petit livre que bon nombre d’enseignants se plaisent à INTERPRETER sans vraiment croire ce que Dieu y déclare d’une façon remarquablement simple.

Tous sont d’accord pour dire que c’est le livre le plus MYSTÉRIEUX de la Bible, et le plus DIFFICILE à comprendre. Pourtant, Dieu, dans SA sagesse, Se plaît à appeler ce Livre par le nom d’Apocalypse, ou RÉVÉLATION. Est-il possible que la raison principale pour laquelle la compréhension de ce livre échappe à la majorité de ceux qui essaient de l’interpréter, soit qu’ils n’ont pas saisi le critère de base exigé par Dieu ? LEQUEL au juste ?

C’est que ce livre n’est PAS destiné à la MAJORITÉ de ses interprètes. Dieu l’a destiné à un groupe tout à fait spécial. Il s’adresse à EUX ainsi : « RÉVÉLATION de Jésus-Christ, qu’il a reçue de DIEU, pour montrer à Ses SERVITEURS les choses qui doivent arriver bientôt… » (Apocalypse 1:1). Voilà à QUI ce Livre est destiné : aux SERVITEURS de DIEU ! Non PAS comme un Mystère, mais plutôt comme une RÉVÉLATION, i.e., une OUVERTURE vers une connaissance provenant directement de Dieu le PÈRE.

Nous allons commencer le prochain message avec la PREMIÈRE résurrection, celle que la Bible appelle LA MEILLEURE.

Que Dieu vous garde !




D.046 – Le Péché Impardonnable

 

Par Joseph Sakala

Combien de fois ai-je entendu quelqu’un me dire : « Je crains d’avoir commis le péché impardonnable. » À ces gens, je réponds toujours : « Je crois que non. » Mais ils reviennent avec l’argument suivant : « Je suis chrétien et, lors de mon baptême, j’ai reçu le Saint-Esprit. Je connais alors la différence entre le bien et le mal. Donc, si je pèche, je pèche contre le Saint-Esprit. » À ceci je réponds : « Il est fort probable que non, car le simple fait de pécher n’est PAS pécher contre le Saint-Esprit. »

Pourtant, n’est-il pas écrit, en quelque part, qu’il y a un péché impardonnable par Dieu ? Absolument. Quel est alors le péché que même Dieu ne pardonnera jamais ? Il est PRIMORDIAL que chaque converti EN qui le Saint-Esprit travaille sache quel est le SEUL péché qui pourrait l’empêcher de faire partie du Royaume de Dieu. Allons voir ce que Jésus Lui-même a à nous dire là-dessus.

Matthieu 12:31-32. Les pharisiens venaient tout juste d’accuser Jésus de chasser des démons par Béelzébul, le prince des démons. Au verset 31, Jésus déclare : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera POINT pardonné. » Notez bien maintenant, ce que Jésus ajoute au verset 32 : « Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le Saint-Esprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. »

Mais qui peut commettre ce péché, et comment ? C’est ce que nous allons expliquer en utilisant les Saintes Écritures, et seulement la Parole de Dieu. Ce qui est malheureux, c’est que trop de ministres, de pasteurs et de prêtres se sont donnés l’autorité de déterminer qui a commis ce péché, afin de mieux asservir leurs fidèles par la crainte et la peur. Et pire encore, plusieurs se sont investis du pouvoir de le PARDONNER moyennant, naturellement, certains avantages dont je n’ai pas l’intention de traiter ici.

Un chrétien converti, ayant en lui le Saint-Esprit, peut-il commettre un péché, s’en repentir et être pardonné sans pécher contre le Saint-Esprit ? Certainement ! D’abord, pour mieux comprendre, il faut déterminer ce qui constitue un CHRÉTIEN aux yeux de Dieu. Vous serez peut-être surpris d’apprendre ce qui suit. La définition biblique d’un chrétien ne correspond pas nécessairement à celle du dictionnaire, ou à la conception populaire généralement acceptée dans le soi-disant monde chrétien.

Le Petit Larousse définit « chrétien » ainsi : « Qui appartient à l’une des religions issues de la prédication du Christ. » La Bible répond : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent » (Jacques 2:19). Trop de religions distribuent des pamphlets vous disant comment « OBTENIR le salut », et comment devenir un chrétien en citant un seul verset : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé » (Actes 16:31).

J’aimerais que vous notiez que ce passage ne dit PAS : « Croyez, et vous êtes déjà sauvé », comme certains semblent croire. Le passage dit plutôt : « Crois…et tu SERAS [futur] sauvé. » Il est vrai que croire au Christ est nécessaire, mais d’autres versets bibliques viennent s’ajouter, nous montrant clairement que ceci n’est PAS suffisant pour être sauvé.

Dans Jean 7:31, on peut lire : « Cependant, plusieurs du peuple crurent en lui…» Mais ces gens étaient-ils convertis au Christ ? Remarquez ce qui est écrit dans Jean 8:30 : « Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. » Au verset 31 : « Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous DEMEUREZ dans ma parole, vous êtes véritablement MES disciples. » Ces gens ont-ils vraiment cru ce qu’Il enseignait ?

Ils ont cru qu’Il était un enseignant extraordinaire, en tant qu’homme. Ils ont cru dans le personnage, tout comme plusieurs millions de personnes aujourd’hui. Mais ils n’ont pas cru ce qu’Il DISAIT, Son message, SON ÉVANGILE. À ces mêmes personnes qui ont CRU en Lui, Jésus leur dit, au verset 40 : « Mais maintenant, vous cherchez à me faire mourir, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j’ai apprise de Dieu…» Verset 45 : « Mais parce que je dis la vérité, vous ne me CROYEZ point. »

Il y a une énorme différence entre croire AU CHRIST et CROIRE CHRIST ! Ce qui suit sera extrêmement difficile à accepter, mais c’est vrai. Plusieurs millions de personnes qui se croient chrétiennes demeurent NON converties et séduites, ayant accepté une FAUSSE conversion.

Ceux, cependant, qui ont cru que le sacrifice de Jésus sur la croix était la rançon payée pour LEURS péchés, et qui ont décidé de VIVRE selon Sa Parole, sont véritablement des chrétiens convertis aux yeux de Dieu. Or, la façon de devenir chrétien nous a été donnée par l’apôtre Pierre, le jour même où la véritable Église du Nouveau Testament a pris naissance. Trois choses sont nécessaires : deux par nous, UNE par DIEU.

La première : LA REPENTANCE. La deuxième : LE BAPTÊME (qui est une manifestation extérieure attestant notre FOI en CHRIST comme Sauveur). Ces deux gestes ne nous SAUVENT PAS et ne font PAS de nous des chrétiens. Ce sont des nécessités préalables. La troisième nous SAUVE, car elle vient de Dieu Lui-même. « Et vous recevrez le don du SAINT-ESPRIT » (Actes 2:38). Le Salut est un DON gratuit de Dieu — une nouvelle naissance, mais dans le SAINT-ESPRIT, cette fois.

Considérons cette déclaration de Paul : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’Esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite EN vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à LUI » (Romains 8:9). C’est DIEU qui décide à qui Il donne Son Esprit. Alors je regrette de dire ceci, mais celui en qui Christ ne vit pas, ne peut même PAS se déclarer chrétien, car CHRÉTIEN veut dire « appartenir à Christ ».

Voici donc la définition BIBLIQUE d’un chrétien : CELUI en qui le Saint-Esprit demeure. « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts HABITE en vous, CELUI qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à VOS corps mortels, PAR son Esprit qui habite EN vous » (Romains 8:11). Ce passage nous démontre clairement que le Salut équivaut à recevoir la VIE ÉTERNELLE ou l’IMMORTALITÉ.

 Il faut absolument avoir le Saint-Esprit EN nous à la FIN de cette vie mortelle, ou EN nous, si nous sommes encore VIVANTS lors de l’avènement de Jésus, afin de faire partie de CETTE résurrection des ÉLUS. Voilà pourquoi Jésus a dit : « Celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, SERA sauvé [futur]. » Donc, pour perdre le Saint-Esprit, il faut l’avoir REÇU. Mais l’ayant reçu, si nous péchons CONTRE le Saint-Esprit, il n’y a PAS de pardon possible.

David savait cela, après avoir comploté le meurtre d’Urie, suite à son adultère avec sa femme Bath-Shéba. Voilà pourquoi, dans son cri de désespoir à Dieu, il Lui dit : « Ne me rejette pas loin de ta face, et ne m’ôte pas ton ESPRIT SAINT » (Psaume 51:13). Sans le Saint-Esprit, David n’avait AUCUNE chance de faire partie des élus de la 1ère Résurrection.

À ce stade, il est très important de comprendre que le Saint-Esprit ne peut pas dormir DANS un chrétien. Christ est VIVANT, et Son Esprit EN nous est actif et doit agir. Jésus Lui-même a déclaré : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture » (Jean 7:38). Son Esprit EN nous doit irradier vers l’extérieur, dans notre comportement envers les autres, en accomplissant la LOI de Dieu. L’Esprit de Dieu égale l’amour de Dieu, et c’est ce que DIEU est en train de développer dans SES prémices. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été DONNÉ » (Romains 5:5). La Loi de Dieu est une Loi spirituelle (Romains 7:14) que la nature humaine ne peut PAS observer. Il faut absolument recevoir l’amour de Dieu par Son Esprit pour l’observer, car « l’amour, est l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10).

Alors je répète, c’est DIEU qui décide à qui IL donne Son Esprit. Et Il le donne « à ceux qui LUI obéissent » (Actes 5:32). Jésus nous compare à une vigne où Son Père est le vigneron, et Lui le Cep. Et de ce Cep coule la sève vers les sarments qui, à leur tour, produisent le fruit. Alors, l’Esprit de Dieu passe en nous par le Christ vivant, produisant des fruits spirituels qui accomplissent la LOI de Dieu. Ces œuvres que nous faisons ne sont pas NOS œuvres. Elles sont le résultat de la puissance de Dieu qui agit en nous.

Jésus nous confirme ceci, dans Jean 15:5 : « Je suis le cep, » nous dit Jésus, « et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui JE demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez RIEN faire. » Si vous voulez reconnaître un vrai chrétien, regardez-le agir. On reconnaît un arbre à son fruit. Un bon arbre produit du BON FRUIT. Ceci est impossible à un arbre pourri.

Verset 6 : « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, » nous dit Jésus, « il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, et on les jette au feu, et ils brûlent. » Combien de ministres ont utilisé ce verset pour effrayer ceux qui voulaient quitter leur congrégation, en les menaçant de brûler en ENFER s’ils partaient. À ces ministres je déclare : « Laissez-les partir, car c’est probablement chez vous qu’ils sèchent. » Un chrétien doit demeurer en JÉSUS-CHRIST.

L’Église appartient à Christ. C’est Jésus qui est la Tête et le Chef de Son Église. Le chrétien doit porter du fruit pour son Dieu, qui lui a donné Son Esprit. Il doit donc être bouillant pour Christ son Chef. Il devient donc dangereux de devenir tiède pour un chrétien converti. La tiédeur rend le chrétien passif. Remarquez que cela peut arriver occasionnellement à n’importe qui, et pour toutes sortes de raisons. Mais l’Esprit est là pour nous faire réagir. Puis, on s’en repent et on continue en s’approchant davantage de Dieu. « C’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14:22).

Veuillez noter qu’Il existe seulement DEUX philosophies de vie, et elles sont complètement opposées l’une à l’autre. Vous avez d’abord celle de la nature humaine. C’est une philosophie centrée sur la vanité, l’envie et la cupidité. C’est la voie consistant à prendre : accumuler le plus de biens possible, soit par la compétition, ou par la ruse. Elle est inspirée par Satan.

L’autre voie, c’est la voie divine, une nature que Dieu veut implanter en nous par le Saint-Esprit. Elle est centrée sur Dieu. C’est la voie de l’humilité, de la soumission à Dieu, orientée sur le bien-être des autres. Jésus a dit qu’il y avait plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Donc, c’est la voie consistant à donner, à partager, à servir et à aider. C’est la seule et véritable voie de Dieu.

On pourrait aussi transposer ces deux philosophies pour identifier deux attitudes de l’esprit humain. La première est inspirée par Satan « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2:2). C’est une attitude caractérisée par l’égoïsme, la critique pour tout et pour rien, et l’envie de ce que les autres possèdent. Elle rend beaucoup de personnes malheureuses. C’est une attitude charnelle qui « est inimitié [hostile] contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même] pas » (Romains 8:7).

L’autre attitude est celle du chrétien repentant, à cause de la nature DIVINE implantée en lui par le Saint-Esprit. C’est l’Esprit de Christ qui vit en lui. Cette attitude repentante ne donne PAS le salut. Mais elle est exigée par Dieu avant de nous donner Son Esprit qui, LUI, procure le salut. Ensuite, le chrétien doit marcher par LA FOI en Dieu, et en LUI SEUL. Mais qu’est-ce que la REPENTANCE ?

La repentance est un changement complet dans notre esprit et dans notre attitude, un virage à 180 degrés. Au lieu d’être hostile envers Dieu, on veut L’aimer et Lui être soumis. La repentance, c’est se voir vraiment comme on est, pécheur, méritant la mort éternelle, ayant à tout prix besoin du sacrifice de Christ pour expier et effacer nos péchés. Ceci n’est pas facile à faire, car la nature humaine ne VEUT pas, et ne PEUT pas faire cet effort.

Comme Jésus avait raison de dire : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). La nature humaine, d’elle-même, ne recherche PAS Dieu. Paul, homme très converti, avait reconnu la faiblesse de sa nature humaine. « Nous savons que la loi est spirituelle ; mais MOI [Paul] je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve POINT ce que je FAIS, je ne fais POINT ce que je VEUX, mais je FAIS ce que je HAIS » (Romains 7:14-15).

Paul reconnaissait que la loi est BONNE, mais il reconnaissait aussi ses faiblesses. Au verset 17, il déclare : « Et maintenant, ce n’est plus MOI qui le fais [le mal], mais c’est le PÉCHÉ qui habite en moi. 18Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la VOLONTÉ de faire le bien ; mais je ne parviens PAS à l’accomplir. »

Regardez maintenant ce qu’il déclare au verset 19 : « Car je ne fais PAS le bien que je VEUX ; mais je fais le MAL que je ne veux PAS faire. » Tout découragé, au verset 24, il crie : « Misérable homme que je suis ! QUI me délivrera de ce fardeau de mort ? » La réponse lui vient immédiatement au verset 25 : « Je rends grâces à DIEU par JÉSUS-CHRIST notre Seigneur ! » Seul Dieu pouvait le faire, PAR Jésus. Voilà aussi NOTRE solution.

Les psychiatres et les psychologues, de nos jours, ont cette fausse notion que la nature humaine est fondamentalement bonne, n’ayant que la « possibilité » seulement de faire le mal. Le Dieu Tout-Puissant nous dit exactement le contraire. « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin » (Jérémie 17:9). La vanité, dans la nature humaine, voudrait être reconnue comme étant bonne, sans vraiment FAIRE le bien. À la fin de ce verset 9, Dieu pose la question au sujet du cœur : « Qui le connaîtra ? » Certainement pas nos psychologues et nos psychiatres modernes.

Donc, nous voyons clairement que, même avec le Saint-Esprit EN NOUS, il est possible pour le chrétien de pécher. Simplement parce que, lors de notre conversion, la nature humaine ne disparaît pas, elle est toujours là. Mais Dieu nous donne une arme magnifique pour combattre contre elle. Son Esprit combat pour nous, afin que nous puissions développer SA Nature Divine. Paul ne péchait PAS volontairement, MÊME s’il était conscient qu’il péchait. Son intention était de faire le BIEN et d’obéir à Dieu. Il ne péchait pas délibérément, avec hostilité envers Dieu.

Quand il péchait, il venait vers Dieu pour Lui demander PARDON, et le sang de Jésus lavait ses péchés pour le justifier devant Dieu. Grâce à cela, Paul nous dit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la CHAIR, mais selon l’ESPRIT ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est EN Jésus-Christ, m’a AFFRANCHI de la loi du péché, et de la mort » (Romains 8:1-2).

Suite à cette déclaration de Paul, bon nombre de personnes prétendent que nous sommes libérés des Dix Commandements. Je regrette, mais la vérité est tout autre. L’apôtre Pierre nous dit que, dans les épîtres de Paul, il y a des « choses parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres Écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:16). Dans Romains 8:2, Paul a déclaré qu’il avait été affranchi (libéré) de la LOI DU PÉCHÉ, et NON des Dix Commandements. C’est quoi la LOI du péché ? C’est  simplement l’autre LOI, dans ses membres — sa NATURE HUMAINE vouée au péché. Paul nous dit, dans Romains 7:23 : « Mais je vois une AUTRE loi dans mes MEMBRES, [sa nature humaine], qui combat contre la LOI de mon ESPRIT, [sa nouvelle nature divine], et qui me rend CAPTIF sous la loi du péché qui est dans mes membres. »

Paul voulait à tout prix OBÉIR à Dieu. « Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur » (Romains 7: 22). Remarquez ce qu’il dit au verset 25 : « Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit [sa nouvelle nature divine], à la loi de Dieu, mais par la chair [sa nature humaine], à la LOI du péché. » Il est vrai que certains écrits de Paul semblent compliqués. Tout ce que Paul voulait nous faire comprendre, c’est que sa nature humaine le rendait captif du péché, et que de lui-même il ne pouvait pas s’en sortir. Mais le Saint-Esprit l’avait libéré de l’esclavage du péché en lui donnant le pouvoir de résister, parce qu’il appartenait à Christ et qu’il pouvait toujours aller devant le trône de Dieu afin de demander pardon pour ses péchés.

Plusieurs faux enseignements soi-disant « chrétiens » sont véhiculés, de nos jours, par ceux qui veulent VENDRE un Salut facile à ceux qui sont prêts à PAYER le prix. Ils prétendent que, parce qu’il est impossible pour l’humain d’être juste et droit, Jésus l’a fait à NOTRE PLACE. Tout ce que VOUS avez à faire, c’est d’y CROIRE et vous êtes DÉJÀ SAUVÉS tout en continuant à vivre comme avant, car la JUSTICE de Christ vous justifie sans AUCUN effort de votre part.

Ces gens APPROUVENT le péché. Vous pouvez faire tout ce qui vous plaît, et Dieu fera SEMBLANT que vous êtes JUSTES en imputant continuellement la justice de CHRIST sur vous. Et on trimbale cette « vérité » à qui veut bien la financer de ses offrandes.

« Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, » nous dit Jude, « dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution [en débauche], et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude v. 4). Christ n’est PAS venu pour abolir la Loi et les Commandements, mais pour les ACCOMPLIR. Et Il nous a donné SON Esprit, afin de devenir Ses IMITATEURS, en observant, NOUS AUSSI, Ses Commandements.

Lors de la conversion, les péchés passés sont effacés. Nous sommes donc réconciliés avec le Père qui nous donne Son Saint-Esprit. Si nous péchons, nous avons un accès direct au Trône de Dieu afin d’implorer Son pardon. Aussi longtemps que l’attitude de notre cœur Lui est soumise, Dieu ne refusera jamais de nous pardonner. Avec une telle attitude, il est IMPOSSIBLE de commettre le Péché Impardonnable, car l’Esprit de Dieu continue de demeurer dans le chrétien.

J’aimerais qu’on comprenne quelque chose de très important, ici. Le Saint-Esprit EN nous fait que nous sommes justifiés. Ceci ne veut PAS dire que NOUS sommes justes, mais plutôt que le Saint-Esprit nous justifie. Et l’Esprit de Dieu EN nous ne nous FORCE PAS à vivre une vie juste. IL ne nous possède PAS comme un démon le ferait, s’il en avait la permission. Le Saint-Esprit nous laisse LIBRE d’agir, parce qu’IL nous a équipé spirituellement pour vivre selon SA voie.

Puisque l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu (1 Corinthiens 2:10), IL ouvre NOTRE esprit afin de comprendre les choses SPIRITUELLES. La voie de Dieu est de vivre selon toute Parole qui sort de SA bouche. Cette Parole nous est donnée dans la Bible. L’homme naturel peut lire la Bible, mais ne pourra jamais comprendre les choses SPIRITUELLES qui s’y trouvent. SEUL l’Esprit de Dieu peut OUVRIR notre esprit à une telle compréhension. Et le nombre d’années de scolarité n’entre même pas en ligne de compte, ici. De grâce, n’essayez surtout pas d’expliquer cela à un non converti. Vous risqueriez de vous faire insulter.

Armés maintenant de toute cette connaissance de ce qu’il faut pour être considérés CHRÉTIENS aux yeux de Dieu, nous pouvons pleinement clarifier ce qu’est le PÉCHÉ IMPARDONNABLE, le péché, selon Jésus, « qui ne sera pas pardonné, NI dans ce siècle, NI dans celui qui est à venir » (Matthieu 12:32). Sachons que SALUT veut dire « naître dans le Royaume de Dieu », être changé d’un corps MORTEL (la chair et le sang) à l’IMMORTALITÉ, un corps glorieux comme celui dont Jésus était revêtu lorsqu’Il a été ressuscité.

Ce changement à l’immortalité arrivera lors de l’avènement de Jésus dans la gloire. Donc, le salut du chrétien dépend du fait que le Saint-Esprit aura vécu EN lui jusqu’à son décès (pour ceux qui sont morts), ou EN lui, s’il est toujours vivant lorsque Christ reviendra. Voilà pourquoi Jésus a insisté en disant que le chrétien devra persévérer jusqu’à la fin pour être sauvé (Matthieu 24:13). Paul avait comparé son combat contre le mal à une course qui achevait. Il savait que sa mort était proche.

Allons voir ce passage, dans 2 Timothée 4:7-8, où il dit au jeune Timothée : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la FOI. 8Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge me la donnera en ce JOUR LÀ, et non seulement à MOI, mais encore à TOUS CEUX qui auront aimé son avènement. » Le but, donc, de chaque chrétien est d’achever SA course personnelle avec Jésus, dans la FOI, vers la VIE ÉTERNELLE. Tant et aussi longtemps que le Saint-Esprit demeure EN lui, le(la) chrétien(ne) est assuré(e) de faire partie du Royaume.

S’il commet des péchés, le trône de Dieu est toujours là pour le pardon. Ce qui compte pour Dieu, c’est une attitude repentante, et le désir de vivre selon les enseignements de Jésus. Combien de fois Dieu est-il prêt à pardonner ? « Alors Pierre, s’étant approché, dit à Jésus : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui répondit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois. » En lui citant 70 fois 7 fois, Jésus lui disait doucement : « Pierre, ne compte PAS les fois, PARDONNE. » Dieu NOUS pardonnerait-Il moins de fois que ce qu’Il NOUS demande de faire ?

Quand une personne se convertit, c’est qu’elle veut changer complètement le but et l’orientation de sa vie. Elle ne veut plus vivre selon la voie du MONDE. Ses yeux se fixent, maintenant, sur le Royaume de Dieu. Ceci devient le BUT premier de SA vie. Si cette personne, après avoir reçu le Saint-Esprit, décidait de revenir dans le monde, à sa vie ancienne, et d’abandonner Dieu, elle serait en DANGER de blasphémer contre le Saint-Esprit. Je ne parle pas d’une situation temporaire où la personne reconnaît son erreur, et revient encore plus repentante vers Dieu. C’est beaucoup plus GRAVE que ça.

Ce n’est pas quelque chose qui se décide soudainement, sur un coup de tête. C’est un processus de longue durée. La personne cesse de prier. Elle cesse d’étudier la Bible. Elle commet des péchés et ne s’en repent plus. Elle se met à vivre exactement de la même façon qu’avant sa conversion. Non seulement elle s’éloigne de Dieu, mais elle manifeste ouvertement son hostilité envers LUI. Elle ne croit plus au Salut, car, selon elle, tout se termine à la mort. Elle cesse de croire que Dieu existe. Elle peut même pousser son arrogance jusqu’à provoquer Dieu en faisant exactement le contraire de ce que la Parole de Dieu enseigne.

L’apôtre Pierre nous met en garde contre cette sorte d’attitude. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la CONNAISSANCE du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau, et sont VAINCUS, leur dernière condition, devient PIRE que la première. 21Car il leur eût MIEUX valu de n’avoir POINT connu la voie de la justice, que de se détourner, APRÈS l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné » (2 Pierre 2:20-21).

 On ne parle PLUS, ici, de commettre simplement des péchés et de s’en repentir. On parle plutôt d’une rébellion ouverte contre Dieu Lui-même. Ils blasphèment contre le Dieu d’amour qui leur avait offert le salut en leur donnant SON Esprit, et qu’ils ont décidé de rejeter volontairement. Au verset 22, Pierre ne met pas de gants blancs pour les étiqueter : « Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été LAVÉE, s’est VAUTRÉE dans le bourbier. » Tout est prémédité ici, sur une longue période de temps. Comment ramener une telle personne ? Les SAINTES ÉCRITURES nous donnent elles-mêmes la réponse d’une manière très claire.

Hébreux 10:26 : « Car si nous péchons VOLONTAIREMENT, après avoir reçu la CONNAISSANCE de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés. » Après avoir reçu la connaissance, que le sacrifice de Christ était là pour EFFACER les péchés, et ayant accepté ce sacrifice, SI cette personne rejette ce sacrifice, il ne reste AUCUN AUTRE sacrifice possible pour ELLE. Notez qu’il faut avoir reçu la connaissance de la vérité, i.e., la compréhension de ce qu’on a reçu. Ceci implique une étude personnelle de la Bible, et l’aide du SAINT-ESPRIT qui travaille AVEC cette personne dans son processus de conversion.

C’est un changement de cœur qui s’opère, où la personne prend la décision de s’engager avec son Sauveur pour l’éternité. Cette décision ne se prend pas sous le coup de l’émotion, pour ensuite se refroidir quand la personne se réveille soudainement de son euphorie temporaire. Dieu est en train de Se former des ÉLUS. Un élu, tout COMME dans notre société, est un dirigeant de gouvernement. Les ÉLUS de Dieu seront SES dirigeants dans SON Gouvernement. Dieu ne donnera PAS ces postes à n’importe qui. Il prépare Lui-même Ses prémices, Ses futurs ROIS.

Tous ceux qui ne seront PAS de cette 1ère Résurrection deviendront les NATIONS sur lesquelles les ROIS vont régner. Tout comme dans la société actuelle, « il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » (Matthieu 22:14). C’est ainsi que Jésus Lui-même S’est exprimé quand IL parlait de CEUX de la 1ère Résurrection. Avez-vous déjà vu un roi sans sujets ? Voyez-vous pourquoi cette 1ère Résurrection est identifiée comme une meilleure résurrection (Hébreux 11:35) ?

Pouvez-vous imaginer quelqu’un qui aurait reçu cette connaissance, qui accepterait de s’engager avec Christ, pour ensuite L’abandonner et se mettre à pécher VOLONTAIREMENT, en rébellion contre LUI ? Soyons logiques. Comment Dieu pourrait-Il l’utiliser dans SON Royaume pour l’éternité ? Même nos gouvernements du monde demandent aux élus politiciens pourris de démissionner ! Combien les éliminer davantage dans le Royaume de Dieu ! Les Saintes Écritures nous le confirment.

Hébreux 6:4 nous déclare : « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont GOÛTÉ le DON céleste, qui sont devenus PARTICIPANTS du Saint-Esprit, 5Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les PUISSANCES du siècle à venir, 6Et qui sont tombés, il est IMPOSSIBLE de les renouveler ENCORE, pour la repentance, [regardez bien pourquoi] puisqu’ils crucifient pour EUX MÊMES le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie. »

« De quel plus grand supplice, pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour PROFANE le SANG de l’ALLIANCE par lequel il avait été SANCTIFIÉ, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10:29). Pour cette personne, il ne reste PLUS de sacrifice possible, car elle a rejeté le SEUL sacrifice qui LUI était disponible, et qu’elle avait d’ailleurs auparavant ACCEPTÉ. Il ne lui reste qu’une : « Terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:27). Au verset 31 : « C’est une chose terrible, que de tomber entre les mains du Dieu vivant. »

Pour résumer, tout péché est pardonnable, même ceux commis par des gens CONVERTIS, s’ils sont disposés à revenir vers leur Sauveur pour implorer SON pardon. Et Dieu pardonnera toujours. Donc, il n’est PAS facile de commettre le péché impardonnable. Celui, cependant, qui décide volontairement de rejeter le SEUL Esprit par lequel il avait l’assurance de participer au Royaume de Dieu, est PERDU. Car, SANS le Saint-Esprit, comment pourrait-il parvenir à se REPENTIR de nouveau ?

Mais Dieu est BON, et IL nous donne tous les atouts pour revenir vers LUI, dans nos moments de faiblesse. Jésus a même inspiré son frère Jacques d’écrire ceci : « Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, 20Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés » (Jacques 5:19-20). Que Dieu, dans Sa grande bonté, nous garde toujours près de Lui, afin de ne jamais même songer à commettre le PÉCHÉ IMPARDONNABLE.