D.301 – Quel est Son nom ?

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Par Joseph Sakala

Dans Exode 3:13-14, Moïse a exprimé à Dieu : « Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Moïse, qui fut spécialement entraîné pour l’œuvre qu’il devait accomplir, a fait cela. Il fut élevé dans la maison de Pharaon et a été instruit dans la sagesse des Égyptiens. Il était parfaitement au courant de l’exécution de l’autorité, dans son apprentissage comme dans sa soumission.

C’est alors surprenant que, lorsque Dieu lui dit qu’il avait été choisi pour libérer le peuple d’Israël de l’esclavage, il s’est objecté à recevoir un tel rôle et a même questionné l’autorité de Dieu. Même lorsqu’il réalisa que Dieu avait raison, Moïse douta encore que Dieu puisse réaliser un tel projet. Il demanda des preuves à Dieu de Son Autorité sur l’humanité entière et non seulement qu’Il était le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a bien enveloppé sa question en disant que c’est le peuple d’Israël qui voudrait le savoir. « Moïse s’en alla donc avec Aaron ; et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Et Aaron dit toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il fit les prodiges aux yeux du peuple. Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et ils s’inclinèrent et adorèrent » (Exode 4:29-31).

Dieu avait gracieusement répondu à Moïse, avec sa déclaration « JE SUIS CELUI QUI SUIS ». Il était simplement Celui qui existait sans avoir été créé. Et Il créa tout ce qui existait après Lui, incluant Moïse et les Égyptiens. Cette assurance a ensuite fortifié Moïse pendant quarante ans dans le désert et devrait être suffisante pour nous fortifier. À nous, Il dit simplement : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Esaïe 45:5-6). Avec un tel décret et autant d’autorité, pouvons-nous encore croire à une trinité ?

Dans 2 Pierre 1:1, nous lisons : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. » Trop souvent, dans nos études bibliques, nous sautons par-dessus les versets d’introduction et de salutations. Cependant, ces versets contiennent fréquemment une information remplie de richesse. Tel est le cas dans le passage plus haut. Nous notons d’abord un paradoxe étrange dans l’identification personnelle de Pierre. Il était d’abord l’apôtre en autorité, établi par Jésus en tant que chef des autres apôtres. Il était officiellement chargé ambassadeur de Jésus-Christ. Mais il se déclare également Son serviteur ou esclave.

Historiquement, nous savons que Pierre faisait partie d’un cercle privilégié de disciples en qui Jésus avait placé une grande responsabilité. Malgré cela, nous savons aussi qu’il avait renié son Maître lors de Son procès. Christ l’avait racheté avec Son précieux sang pour qu’il devienne Son serviteur en lui pardonnant beaucoup de transgressions. Ensuite, Jésus l’a envoyé en mission d’évangélisation jusqu’à la fin de sa vie. L’épître de Pierre est adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que les apôtres, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Cela impliquait que ces gens avaient les mêmes privilèges devant Dieu, obtenus selon Sa grâce et Sa miséricorde.

Pierre utilise deux noms pour décrire Christ, L’appelant « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », se référant ainsi à Sa double nature divine/humaine dans Son rôle parmi nous. Vu que nous possédons la même précieuse foi que lui, la prière de Pierre à notre égard est touchante. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8).

Le désir de Pierre est de nous voir en paix et dans la joie, même dans l’adversité, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu. Pour y arriver, il faut être attaché au cep. Jésus Lui-même a dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Jésus a mis beaucoup d’emphase sur le fait de porter des fruits. Et il y a, en effet, beaucoup de fruits spirituels mentionnés dans la Bible. Et le fruit le plus important produit par le Saint-Esprit est le caractère même de Christ. Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

La sainteté, le sceau d’une vie entièrement dédiée à Dieu, est un autre fruit spirituel. « Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22), étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. Ceci comprend le fruit des bonnes œuvres faites au nom de Christ de sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour Lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant dans la connaissance de Dieu. L’habitude de Lui dire merci pour toute chose au lieu de se plaindre et critiquer est un autre fruit de grande valeur aux yeux de Dieu. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.

La générosité est un autre fruit très important. Paul l’a expliqué ainsi : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Finalement, un fruit vital chez le chrétien est celui que Paul pouvait porter dans ceux qu’il enseignait. Dans Romains 1:13, il dit ceci : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. »

Dans Romains 1:9-12, Paul témoigne : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. » Il est évident que Paul ne priait pas afin que son voyage chez les frères soit prospère financièrement, car, au verset 11, il dit « je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis. »

Cependant, le mot « prospérité » en est venu à inclure le don financier pour le pasteur, comme dans 1 Corinthiens 16:2-3, lorsque Paul leur dit : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. Et lorsque je serai arrivé, j’enverrai avec des lettres ceux que vous aurez approuvés, pour porter votre libéralité à Jérusalem. » Mais Paul ne demandait rien pour lui ; ce qu’il demandait, c’était de l’aide pour d’autres chrétiens dans le besoin. Le terme peut également se référer à la santé physique et spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où nous lisons : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité. »

Malheureusement, certains prédicateurs des derniers jours ont pris l’enseignement biblique de la prospérité spirituelle pour vouloir dire « prospérité financière », ce qu’ils prêchent être un droit de tous chrétiens. Cet évangile de prospérité est tellement contre ce que Jésus enseignait qu’il est devenu un témoignage de la cupidité des chrétiens qui y croient. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 6:9-10). Et là où Dieu nous fait prospérer financièrement, c’est strictement dans le but d’aider d’autres chrétiens. Un Dieu donnant généreusement.

Dans 1 Timothée 6:17-19, Paul dit à son évangéliste : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » La prière de Paul à ceux qui possèdent la foi précieuse est vraiment émouvante. Il désire pour nous la grâce sanctifiante de Dieu et la paix de Dieu qui apporte la joie, même dans l’adversité, afin que les deux soient multipliées. Ces traits nous viennent par le moyen de la connaissance de Dieu et de Jésus, notre Seigneur. Le but de tout cela est de faire de nous une pierre précieuse et éprouvée, comme Jésus.

Dans Esaïe 28:16, il est écrit : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Ce verset fait partie des grandes prophéties messianiques de l’Ancien Testament, nous promettant un Sauveur qui serait sûrement la fondation du Temple éternel de Dieu. Pourtant, cette promesse fut faite 700 ans avant son accomplissement. Sans doute, les Juifs devaient se demander pourquoi cela prenait si longtemps, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi. Il est si facile de devancer Dieu au lieu d’attendre que Sa volonté se fasse.

Avec de bonnes intentions et un zèle admirable les chrétiens planifient de grands projets, établissent de nouvelles organisations, font la promotion de nouvelles législations et s’impliquent dans mille et une activités, toutes au nom de Christ et de Son Royaume à venir. Un tel endoctrinement est urgent, croient-ils, car le temps est proche. La guerre nucléaire s’en vient et l’avènement de Christ aussi, et il faut faire vite. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Ésaïe 30:18). Cependant, lorsqu’Il nous guide par Sa parole, il faut réagir, mais lorsque cela vient des hommes, les résultats tournent à la confusion et à l’échec.

Lorsque l’apôtre Pierre cite le verset en disant : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:6-7). Donc, seuls ceux qui la rejettent sont confus et elle devient pour eux un rocher de scandale. Dieu n’est pas glorifié par les projets des hommes qui tournent à la confusion. Mais : « Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:14).

Dans la version David Martin de 1744, Malachie 3:15-18 nous certifie : « Et maintenant nous tenons pour heureux les orgueilleux ; et même ceux qui commettent la méchanceté, sont avancés, et s’ils ont tenté Dieu, ils ont été délivrés. Alors ceux qui craignent l’Eternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Eternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Eternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Eternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi. »

Cette précieuse promesse arrive à la fin de l’Ancien Testament, au moment où l’apostasie faisait partie du peuple d’Israël. Mais il en restait une partie qui craignait l’Eternel. C’est curieux comme l’histoire se répète puisque nous voilà à la fin du Nouveau Testament et la même situation se présente avec la même apostasie et avec le même petit groupe de chrétiens toujours prêts à combattre pour Dieu. La seule différence : ce sont les Élus de Dieu. Pour ceux qui connaissent leur Bible, cela veut dire formés de Juifs et de Gentils. Mais Dieu est toujours le même. Convertissez-vous donc et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui, non seulement ne l’a point servi, mais l’a carrément combattu. Notez cependant l’attitude de ceux qui se tournent vers Dieu. Ils craignent Dieu et pensent à Son nom.

Une bonne attitude en marchant avec Dieu a dû créer une bonne fraternisation, car ils se parlaient. Trop souvent, il semblerait que la simple fraternité entre chrétiens remplace la vraie fraternisation, tout comme entretenir des amis remplace la véritable hospitalité. Les relations humaines ne peuvent atteindre leur plénitude que lorsqu’elles sont centrées sur le Seigneur. Notez la réponse de Dieu aux chers saints, dans Malachie 3:16-18 : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »

Donc, nous serons assurés du salut et nous serons Sa propriété. Nous serons épargnés alors que les autres seront jugés. Notre Dieu tout-puissant nous garde comme Ses « bijoux » et nous amènera vers une nouvelle naissance. Dans Jacques 1:17-18, nous apprenons que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » Cette expression « engendrés selon Sa volonté » est devenue depuis quelque temps synonyme de « nés de nouveau » dans l’esprit des gens qui ont très peu de compréhension de sa véritable valeur. D’abord, aucun chrétien ne peut accéder au Royaume s’il ne naît de nouveau, car Jésus Lui-même a déclaré à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Avez-vous saisi ?

Combien de « chrétiens » sont nés de nouveau ? Peuvent-ils voir le Royaume de Dieu ? Jésus a ensuite dit ceci, au verset 5 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Nous sommes tous nés de la chair. Mais il faut être né de l’esprit pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu, et cela n’arrivera qu’à la Première Résurrection, lorsque nous serons rendus immortels. Alors, Jésus élabore la question pour Nicodème en disant : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » (vs 7-8).

Le Créateur de la nouvelle naissance est aussi le Créateur de l’univers. Il nous a engendrés comme les prémices de Ses créatures, les premiers-nés du Royaume qu’Il viendra établir. Naître de nouveau n’est pas seulement tourner la page grâce à une nouvelle moralité, mais devenir littéralement une nouvelle création dans l’immortalité où nous pourrons vraiment nous déplacer comme le vent. Dans Jean 3:5, Jésus répondit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Combien de chrétiens comprennent cela ? Le miracle est accompli au travers de la foi en Christ, dans la croyance véritable d’être sauvé par Son sang versé qui nous assurera l’immortalité lorsqu’Il reviendra dans la gloire. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui » (1 Jean 5:1). Notez attentivement qu’être engendré n’est pas naître.

Naître de nouveau veut dire de se débarrasser littéralement de notre chair, pour s’engager dans l’immortalité : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). « Régénérés » signifie que nous recevrons de nouveaux gènes, des gènes incorruptibles, faits d’une matière différente de celle qui compose nos gènes corruptibles actuels. Ceux qui seront nés de nouveau vont inévitablement exhiber les caractéristiques d’une naissance dans l’esprit, tout comme ceux qui naissent physiquement démontrent des signes de naissance physique. Une des caractéristiques de cette nouvelle naissance est : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9). Non seulement il ne pratique pas le péché, mais il ne peut pas pécher parce qu’il est né de Dieu. Est-ce le cas de ceux qui se disent « nés de nouveaux » aujourd’hui ?

Un autre attribut que les humains savent s’approprier est : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:4-7). Remarquez bien comment Jean les identifie. Dieu est Saint, Il Parle et Il est Esprit. Et ces trois-là sont UN. Croyez-vous encore à la trinité ? Il se peut fort bien que bon nombre d’entre vous ne trouverez pas le verset 7 dans votre Bible, car beaucoup de versions modernes ont tout simplement arraché cette Parole de Dieu de leur texte. La raison en est simple : il détruit le concept de la trinité !

La nouvelle naissance n’est pas un cliché religieux, mais un véritable miracle qui génère la vie éternelle. L’apôtre Paul nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, Il [Dieu] nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, [naître d’eau et d’esprit], qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7). Notez, dans ce même passage, Dieu et Jésus comme Sauveur. Est-ce qu’il y a deux Sauveurs où est-ce que les deux sont une même personne ? Croyez-vous encore à la trinité, c’est-à-dire, à une manifestation de Dieu en trois personnes ? Et Paul termine son témoignage, au verset 8, en déclarant que : « Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. »

Dans Genèse 7:15-17, il est écrit : « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Plusieurs livres émouvants furent écrits sur les différents noms de Dieu. La plupart se limitent à un, deux ou trois noms bien connus. Le premier est Élohim qui veut dire « le Puissant ». C’est un nom de forme plurielle, mais singulier dans son sens et son usage verbal, suggérant une manifestation de nature variée sous le nom de « Dieu ». Il est habituellement utilisé lorsque les événements mondiaux sont abordés, comme la création, le jugement, la souveraineté, la transcendance et le salut.

Le deuxième est Jéhovah qui veut dire « Celui qui existe » le plus souvent utilisé comme « Seigneur ». Il met l’emphase sur Sa Sainteté, disponible à l’homme, spécialement Israël, haïssant le péché, aimant les pécheurs, et Sa nature révélatrice en communication. Le troisième est Adonaï, voulant dire « Maître », et utilisé autant pour Maître des humains que pour Maître Dieu. Il paraît également comme « Seigneur », dans les Écritures. Par exemple, le nom Élohim, Créateur Dieu, est utilisé exclusivement dans Genèse 1:1-4 où nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. »

Ici, Dieu et l’Esprit de Dieu sont deux manifestations du même Dieu, une Personne divine unique (Élohim). Et Dieu dit, donc, Il parle. La Parole est alors une troisième manifestation, toujours du même Dieu. La Parole sera manifestée en chair, seulement dans le Nouveau Testament en la Personne de Jésus, mais elle a toujours existé. Melchisédech n’était-il pas une manifestation corporelle de Dieu dans l’Ancien Testament ? Dans Jean 1:1-2, il est écrit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. » Notez comme la Parole est nommée en premier, néanmoins la Parole était avec Dieu, qui Lui est toujours premier. Notez également que le Saint-Esprit n’est pas mentionné ici. Demandez pourquoi à ceux qui croient en la trinité. Pourtant, au commencement l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2).

Dans Genèse 2, nous découvrons la création selon la perspective de l’homme où le nom combiné Jéhovah-Élohim est utilisé. A ce stade, l’homme était sans péché, complètement en accord avec son Créateur et récoltant la plénitude de Son amour dans Sa communication. La malédiction arrive dans Genèse 3, où tout a changé entre Dieu et l’humanité, parce qu’Adam et Ève ont préféré écouter Satan plutôt que leur Créateur. Et, au chapitre 4, nous voyons le résultat de leur péché chez leur descendance, complètement conscients que leur péché a brisé la relation établie par Dieu, nécessitant un Sauveur pour régler le problème. Dans le texte d’aujourd’hui, nous voyons Noé obéissant aux ordres de Dieu, le souverain Juge, et entrant dans l’Arche, avec son Sauveur aimant le plaçant, lui et sa famille, en sécurité. Voilà ce que je souhaite, cette même sécurité à tous ceux qui liront ce message d’amour de Dieu.

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