D.527 – Enseigner à tout l’univers

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Par Joseph Sakala

Un jour, les Élus vont enseigner la vérité à tout ce qui existera dans l’ensemble de l’univers. Et le moment de ce travail d’instruction débutera lors de l’établissement du Royaume de Dieu, au retour de Jésus-Christ, se poursuivra durant le Millénium et ensuite durant la Deuxième Résurrection, alors que Jésus permettra que tous ceux qui n’ont point reçu la vérité, depuis Adam et Ève, aient leur première chance au salut. Car, dans Psaume 19:2-7, David déclare : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. »

Nous allons débuter en racontant la véritable gloire de Dieu et faire connaître l’œuvre de Ses mains. Étant le Législateur absolue, on commencera par étaler Sa loi universelle. Et comme le dit si bien David : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. Aussi ton serviteur est éclairé par eux ; il y a un grand salaire dans leur observation. Qui connaît ses fautes commises par erreur ? Pardonne-moi mes fautes cachées. Préserve aussi ton serviteur des péchés d’orgueil ; qu’ils ne dominent point sur moi ; alors je serai intègre et innocent de grands péchés. Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur te soient agréables, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur ! » (Psaume 19:8-15).

Ce Psaume familier nous dévoile la beauté et le témoignage de la création physique de l’univers, en commençant par les cieux et le firmament. Les deux sont l’équivalent de notre concept scientifique de l’espace. La gloire de Dieu nous réfère à Sa puissance infinie, et l’œuvre de Ses mains implique la variété et la complexité des systèmes physiques et de la matière dans l’univers. Cette interaction de la matière et de l’énergie se trouve partout dans l’espace, mais elle doit être contrôlée afin d’être comprise dans le contexte du temps, jour après jour et nuit après nuit. Ce merveilleux complexe de l’espace/temps/matière/énergie nous proviendra en continu du ciel, nous racontant la véritable connaissance divine.

Elle enseignera aux hommes et aux femmes de toutes les époques qu’il y a eu depuis l’éternité un grand Créateur Dieu qui a fait tout cela. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables » (Romains 1:20). L’espace sans limite, le temps sans fin, les énergies infinies et les complexités innombrables de la matière dans l’univers s’unissent en un témoignage irréfutable pour le Dieu de la création. Le principe fondamental de la science, tout comme la loi de l’expérience humaine ou empirisme, ainsi que la loi de cause à effet, établissent qu’aucun effet ne peut être confirmé sans cause préalable. Et ce qui est dommage, c’est que l’humanité ne l’a pas compris.

Ainsi la formidable cause de la création de l’univers doit être infinie, éternelle, omnipotente et omnisciente. Et parce que nous sommes vivants, il faut que nous puissions réfléchir à tout cela, en tant que personne pensante qui ressent aussi des émotions. C’est ici la grande leçon gravée dans le livre de l’univers pour tous ceux qui veulent s’instruire. Donc, la création entière, en effet, raconte la gloire de Dieu. Ayant compris cela, Dieu nous fera passer à l’étape suivante concernant l’enseignement des nations, enseignement qui, il va sans dire, sera constitué de ce que Jésus a Lui-même enseigné à Ses premiers disciples. « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux », déclara Jésus à Pierre, le chef de Ses disciples, dans Matthieu 16:18-19.

Pierre devait recevoir les clefs de la part de Christ, pour ouvrir l’accès au Royaume. Et c’est ce qu’il a fait par l’Esprit, en nous donnant le Nouveau Testament dans le Texte Reçu. Donc, nous allons établir des Églises qui couvriront la terre entière où nous enseignerons à tout le monde la Parole de Dieu. Cette directive fut la première parmi 115 mentions du mot ekklesia dans le Nouveau Testament, trois fois traduit comme « assemblée », et toutes les autres fois comme « Église ». Ce mot, ekklesia, est un mot composé de ek et klesia qui veut dire « les appelés ». Ces gens devaient se réunir pour recevoir l’instruction du Saint-Esprit dans leur cheminement. Vous qui ferez partie de la première résurrection, vous devenez ces appelés dès maintenant.

Les trois fois que le mot est traduit par « assemblée » nous réfèrent à la réunion à Éphèse où nous apprenons que : « Cependant, les uns criaient d’une manière, et les autres d’une autre ; car l’assemblée était tumultueuse, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils étaient assemblés. Alors on tira de la foule Alexandre, que les Juifs mettaient en avant ; et Alexandre, faisant signe de la main, voulait présenter au peuple leur défense. Mais, dès qu’ils eurent reconnu qu’il était Juif, ils s’écrièrent tous d’une voix, durant près de deux heures : Grande est la Diane des Éphésiens ! Alors le secrétaire, ayant apaisé le peuple, dit : Hommes Éphésiens, quel est donc l’homme qui ne sache que la ville des Éphésiens est la gardienne de la grande déesse Diane, et de son image descendue du ciel ? Cela étant donc incontestable, vous devez vous apaiser, et ne rien faire avec précipitation. Car ces gens que vous avez amenés, ne sont ni sacrilèges, ni blasphémateurs de votre déesse. Que si Démétrius et les ouvriers qui sont avec lui, ont quelque plainte à faire contre quelqu’un, il y a des jours d’audience et des proconsuls ; qu’ils se fassent citer les uns les autres. Et si vous avez quelque autre chose à réclamer, on pourra en décider dans une assemblée légale. Car nous risquons d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, n’ayant aucune raison pour justifier ce rassemblement. Et quand il eut dit cela, il congédia l’assemblée » (Actes 19:32-40).

De celles qui sont identifiées comme Églises, la référence est aux Églises locales qui se rencontraient en tant que corps, dans un endroit spécifique. Cela nous indique que Jésus va S’organiser pour qu’il y ait des Églises partout pour l’enseignement de la Parole de Dieu. Dans Apocalypse 22:16, nous lisons : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Nous allons sûrement enseigner ces choses aux survivants de la grande tribulation. Et le mot « ange », ici, est « messager » ; donc, nous sommes les messagers de Christ pour enseigner cette Parole au monde entier.

Ainsi, notre enseignement aura des dimensions éternelles, car même les portes de l’enfer ne prévaudront point contre l’Église que Jésus venait de fonder. Ce que Jésus voulait dire, c’est qu’en aucun moment dans l’histoire, Son Église ne serait sans un seul représentant pour témoigner de la vérité qu’Il est venu nous donner. Les apôtres sont morts, ils ont passé les portes de cet enfer-là. Mais si nous considérons que Christ parlait de la deuxième mort et que les enfants de l’Église n’iraient jamais dans le feu de la géhenne, alors, je crois que cela s’accorde très bien avec le reste des Écritures. Nous enseignerons la différence entre les deux sortes de mortalité. Cette multitude que nous instruirons professera que finalement : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12:22-23).

À ce moment-là, nous allons leur enseigner quelles sont les véritables doctrines du salut. Tout en citant la Bible, ils entendront les paroles de Paul disant : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:16-17). Le grand thème du salut sera présent et prééminent dans chacune des instructions. Car le mot « salut » veut exprimer « la délivrance » et pourrait être utilisé pour des délivrances spécifiques comme lors de blessures ou de détresses, mais également pour une délivrance éternelle de la personne. Car le salut, ici, délivrera l’individu de la pénalité du péché et du pouvoir du péché dans la vie quotidienne, ainsi que de la présence même du péché dans leur vie future.

Le salut, en effet, ne se trouve seulement qu’en Jésus-Christ dont la venue première dans le monde eut pour but de sauver Son peuple de ses péchés. Dans Matthieu 1:21, ils liront : « Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. » Le nom de Jésus veut dire « salut ». En réalité, Son nom, en hébreu, était Yeshua, traduit par « salut » dans l’Ancien Testament. Siméon, après avoir attendu plusieurs années, a pris l’enfant Jésus dans ses bras et a déclaré par l’Esprit : « Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples » (Luc 2:29-31).

Le thème du salut est tellement grand qu’il embrasse plusieurs doctrines majeures dans les Écritures. Car : « Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ? » (Hébreux 2:3). D’abord, Jésus a été substitué à notre place, dans Esaïe 53:5 : « il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. » Ensuite, dans Romains 4:6-8, nous lisons que : « C’est ainsi que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! »

Dans 1 Jean 2:2, nous apprenons que Jésus : « est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Ce sera un véritable réconfort pour ces ressuscités de la deuxième résurrection. Et même Pierre, le chef des apôtres, nous déclare que : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20).

« Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par Son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? » (Actes 10:43-47). Pour les êtres humains de la Deuxième Résurrection, il s’agira de leur première chance d’expérimenter ce que c’est que de recevoir cette puissance en eux, s’ils se convertissent à ce moment-là.

« Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, il l’est aussi des Gentils ; car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi. Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Nullement ! Au contraire, nous établissons la loi », déclare Paul, dans Romains 3:27-31. Nous allons donc leur expliquer que Dieu : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

C’est pourquoi, dans Romains 5:9-11, nous apprenons que : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. » Avez-vous compris ce qui est écrit ici ? Au moment où nous étions encore des ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, donc, déjà réconciliés, nous sommes maintenant sauvés par Sa vie.

Parce que Jésus vit maintenant en nous. Et c’était une des façons que Dieu nous a données de reconnaître l’Antichrist. « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense », nous déclare Jean, dans 2 Jean 1:7-8. L’antichrist allait prêcher qu’il est impossible que Christ puisse vivre en nous, dans notre chair, alors que la Bible nous enseigne justement le contraire. Nous sommes sauvés par la vie de Jésus en nous.

« Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:4-8). Et cette parole est aussi certaine maintenant pour votre salut.

Alors, Dieu S’est fait chair pour nous en devenant notre seul Sauveur (Jésus). « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:7-10).

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Lorsqu’une personne est sauvée, les bénédictions impliquées dans chacune des grandes doctrines du salut deviennent les siennes, que cette personne soit juive ou gentille, ou que les bénédictions soient trouvées dans les prophéties de l’Ancien Testament ou dans leur accomplissement dans le Nouveau Testament. Il ne faut pas être étonné que Paul n’ait pas eu honte de prêcher ce grand Évangile du salut par Jésus-Christ, et nous pareillement ne devons pas avoir honte.

Mais l’onction que nous avons reçue de lui demeure en nous; et nous n’avons pas besoin que personne nous enseigne ; mais comme cette même onction nous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurons en Lui, selon qu’elle nous a enseignés. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29). Alors, nous dirons à ceux que nous enseignerons : « Voilà ce que nous avons cru et, lorsque Jésus est revenu, nous n’étions pas confus devant Lui à Son avènement. Maintenant que Jésus est revenu, qui allez-vous adorer ? »

Il n’y a rien de sophistiqué ou de trop subtil dans ce que nous prêchons, car le centre d’intérêt doit toujours demeurer consistant avec le texte des Écritures. Le converti doit toujours rester dans une relation permanente avec Jésus-Christ. Nous devrions demeurer si complètement en Christ que nous devrions nous sentir comme un sarment sur une vigne. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous disait, dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:4-5).

Nous avons continué de cheminer dans Sa Parole afin que nos prières soient synchronisées avec Sa volonté, car : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15:7-8). Et notre comportement serait également synchronisé avec Sa volonté. Notre inébranlable demeure en Christ nous a amené des promesses qui produisent la confiance en notre relation éternelle avec Lui. Et Sa Parole nous a donné la liberté de prêcher que nous ne pouvions pas aller au ciel, nous basant sur cette parole émise par le chef de Ses apôtres, dans Actes 2:29 : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Mais David sera ressuscité à la première résurrection, comme tous les Élus de Dieu.

Et Ses disciples ont reçu la hardiesse de parler de la Parole de Dieu. Dans Actes 4:31, nous lisons : « Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. » « Car, si le ministère de condamnation a été glorieux, le ministère de la justice abonde bien plus en gloire. Et, en effet, ce premier ministère, qui a été glorieux, ne l’a point été, à cause de la gloire surabondante du second. Car, si ce qui devait prendre fin a été glorieux, ce qui est permanent est beaucoup plus glorieux. Ayant donc une telle espérance, nous usons d’une grande liberté », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 3:9-12.

« Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:16-19). Ultimement, notre comportement actuel, alors que nous demeurons en Christ, établit sans aucun doute le témoignage sanctifié sur Christ que nous aurons pour l’éternité.

Nous avons appris une grande leçon dans tout cela. « Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme », nous disait Paul, dans Hébreux 10:34-39.

Donc, quel était le but de Dieu en Se faisant homme et en venant vivre parmi les humains ? Il est venu pour appeler des pécheurs, en donnant Sa propre vie, afin de les justifier. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:9-11). Dieu ne peut pas vivre dans le corps d’un pécheur, mais si ce dernier se repent, il est justifié et réconcilié avec Dieu, et prêt à accepter la vie de Jésus en lui.

Et le corps de ce converti devient alors le temple dans lequel Dieu peut vivre. Ce que la majorité des chrétiens ne semblent pas réaliser, c’est que Dieu ne vit pas dans une maison construite de mains d’homme, mais si Dieu ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Or, lorsque Dieu est le bâtisseur : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:11).

« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Le mot grec, dans ce passage de 2 Corinthiens 5:17-18, est « réconciliation » et vient de l’ancienne fête des expiations où le grand prêtre entrait une fois par année, dans le Saint des saints, pour expier les péchés du peuple.

Mais maintenant, nous sommes réconciliés à Dieu par le sacrifice de Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:17-20). Ainsi, la doctrine des expiations est devenue par Christ la doctrine de la réconciliation, par laquelle nous sommes tous devenus ambassadeurs pour Christ dans notre prédication. Le ministère de la réconciliation, c’est la tâche que nous avons tous, en tant qu’ambassadeurs de Christ, de témoigner envers les non convertis des moyens de se convertir et d’être ainsi réconciliés avec Dieu.

Les humains étaient séparés de Dieu par leur nature charnelle pécheresse, mais aussi par la culpabilité des péchés commis. Or, au travers de la mort de Jésus pour nos péchés, nous avons été réconciliés avec Dieu par le sacrifice de Son Fils Jésus-Christ. Le problème, dans tout cela, c’est que les pécheurs ne sont pas vraiment réconciliés avec Dieu jusqu’au moment où ils acceptent volontairement le don gratuit de l’amour de Dieu envers eux. Mais à nous qui avons accepté ce don, Paul nous déclare, dans Romains 5:9-10 : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? »

Mais à part cette allégresse, nous avons également reçu de Lui la parole de la réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:19-20). Vous savez sûrement tous ce qu’un ambassadeur doit faire. Il doit représenter fidèlement la Maison de Celui qui l’a envoyé ; donc, notre devoir est de prêcher la vérité au monde entier. Nous vous prions, au nom de Christ, de propager cette vérité au monde entier.

Paul explique à Timothée comment cela devrait se faire. Dans 2 Timothée 2:24-26, Paul lui déclare : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. » La patience et la douceur sont deux vertus du chrétien, quelque soit son occupation. Enseigner implique cependant d’autres attributs, et ceux-ci sont mentionnés dans la deuxième lettre de Paul à son jeune évangéliste.  Considérons seulement quatre de ces importants attributs aux enseignants appelés par Dieu.

La véritable doctrine doit se prêcher en tout temps. « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous », lui dit Paul, dans 2 Timothée 1:13-14. « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:16-18). « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 4:2-4. La véritable doctrine est la base de toute chose.

Soyez forts. Une personne peut être forte et douce en même temps. Et c’est ce que Dieu demande. « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). Une personne sans grâce est une disgrâce à Son appel.

Étudiez la Parole. Le Seigneur nous a donné Sa Parole inspirée. « Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Donc : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » déclare Paul, dans 2 Timothée 1:14. L’attente de Dieu est que nous l’utilisions diligemment. « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Nous ne devrions jamais avoir honte de prêcher la vérité telle que citée dans la Bible.

Paul nous avait mis en garde contre les temps très difficiles qui devaient précéder la grande tribulation. Contre les conditions spirituelles et morales pour intimider et décourager chaque chrétien. C’est à cause de cela que Paul nous disait : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:12-15).

Cette exhortation fut suivie par le plus imposant passage d’une pleine inspiration divine. « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16). Malgré les circonstances, un enseignant chrétien doit maintenir une doctrine ferme, tout en étant fort et doux. Il devra être diligent dans l’usage des Écritures et vivre simplement dans la Parole de Dieu.

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