D.528 – La sainte onction

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:17-21, l’apôtre nous déclare : « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

Le mot « onction », dans le texte ci-haut, est utilisé deux autres fois dans 1 Jean 2:27 : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. » Ce terme n’est utilisé que sept fois dans le Nouveau Testament, mais sa signification est essentiellement la même que dans l’Ancien Testament, où le tabernacle, le temple, les vaisseaux, les offrandes et même les prêtres, les Lévites, les rois et les ambassadeurs reçurent l’onction. Très souvent, cette onction se faisait avec beaucoup de cérémonie afin d’identifier une personne ou un objet comme consacré ou honoré pour un service spécial. Une fois oint(e), la personne ou l’objet était contemplé(e) avec grand respect par tous.

Ainsi, nous qui sommes oints, nous sommes appelés enfants de Dieu. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Nous avons été oints par Dieu Lui-même. « Or, Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous rassure Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-22.

De cette manière, l’onction demeure en nous et nous instruit dans la vérité. Regardez bien ce que l’apôtre Jean nous déclare : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés » (1 Jean 2:27). Cette onction n’est, de toute évidence, pas une huile cérémoniale démontrant un honneur quelconque, mais plutôt un déversement du Saint-Esprit sur nous, dans nos corps charnels. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20.

Cette onction nous enseigne que nous serons des rois et des prêtres de Jésus. « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6). Ainsi, nous sommes destinés à Le glorifier éternellement, car : « tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Avez-vous remarqué où nous allons régner ? Pas au ciel, mais ici-même sur la terre. Tous ceux qui prêchent autre chose sont des menteurs.

Dans 1 Pierre 2:5-8, le chef des apôtres nous déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Regardez maintenant comment Paul nous perçoit, dans 2 Corinthiens 11:2 : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. » « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Nous avons été mis à part par Dieu et : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:21. « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Nous sommes donc, un jour, destinés à tout connaître grâce à un Dieu aimant.

« Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui, » nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 5:18-21. Cela s’adresse à tout disciple de Christ, selon que l’Esprit le guide dans la vérité.

Ce magnifique travail de réconciliation des humains au Dieu Saint fut accompli par notre Seigneur Jésus-Christ, mais Dieu a mis pareillement en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, en étant Ses ministres ou Ses serviteurs pour amener les humains vers Dieu en leur témoignant : « Soyez réconciliés avec Dieu » ! Ce merveilleux ministère de la réconciliation nous indique que : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé » (2 Corinthiens 6:1-3). Notez bien que le jour du salut peut vous arriver n’importe quand, car c’est Dieu qui décide de son moment.

« Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses, » nous assure et garantit Paul, dans 2 Corinthiens 6:4-10.

Ces attributs de souffrances, combinés aux caractéristiques de piété et de sainteté, produit en nous notre véritable ministère. À travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses. Le thème central, dans la vie chrétienne, est centré en Christ. Car Jésus : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi » (2 Corinthiens 5:15-16).

En effet, nous avons reçu un nouveau commandement de Lui. Dans 1 Jean 2:7-8, l’apôtre nous déclare : « Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. »

En surface, ce passage semble avoir un vrai problème. Nous voyons que le centre d’intérêt du commandement est l’amour pour les frères et les sœurs. La partie difficile demeure dans l’ancienne et dans la nouvelle facette de la même pensée. Le sens ancien du commandement d’aimer est aussi éternel que la véritable nature de Dieu Lui-même. Ce que nous exprimons par notre nature humaine prend sa source en Dieu, qui est amour. « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jean 4:16). Même depuis le commencement, l’humanité fut dotée d’un amour marital. Mais à cause du péché, cet amour fut influencé par Satan. Pourtant, Dieu avait déclaré : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). C’était le vrai but de Dieu pour les humains et par l’amour de Christ pour Son Église. La fidélité !

En effet, Paul nous déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27). Ensuite, Dieu a codifié Ses lois pour ceux qui se soumettraient à Son autorité. Par la suite, Dieu a insisté : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de ressentiment contre les enfants de ton peuple ; mais tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis l’Éternel » (Lévitique 19:18).

Des siècles plus tard, l’apôtre Paul a commenté ainsi la loi mosaïque : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10). Le nouveau commandement débute dans la Nouvelle Alliance. Dans Hébreux 8:13, nous lisons : « En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. » Dans Jean 13:34-35, Jésus a déclaré : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Le nouveau centre d’intérêt allait se porter sur le Royaume spirituel plutôt que sur une nation terrestre, et les frères et sœurs ne seraient pas liés génétiquement, mais liés spirituellement dans une nouvelle naissance. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). Alors : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

« Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 2:8-10. Ce nouveau commandement va bien au-delà de l’institution du mariage et de la nation, il est orienté vers la famille entière de Dieu. Dans Proverbes 9:1-5, nous lisons : « La sagesse a bâti sa maison ; elle a taillé ses sept colonnes. Elle a apprêté sa viande, elle a préparé son vin ; elle a déjà dressé sa table. Elle a envoyé ses servantes ; du haut des lieux les plus élevés de la ville, elle crie : Que celui qui est ignorant entre ici ! Et elle dit à ceux qui manquent d’intelligence : Venez, mangez de mon pain, et buvez du vin que j’ai préparé. »

Regardons ce qui est écrit dans Proverbes 9:10-12 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. Car par moi tes jours seront multipliés, et des années seront ajoutées à ta vie. Si tu es sage, tu es sage pour toi-même ; si tu es moqueur, tu en porteras seul la peine. » Une personne ne s’approche pas de Dieu par le moyen de beaucoup d’études, ni par l’acquisition de beaucoup de sagesse. C’est la crainte de l’Éternel qui est le début de la sagesse. Sans la confiance dans le Dieu de la création et de la rédemption, il ne peut pas y avoir de véritable sagesse. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11).

Ensuite, érigé sur cette fondation et supportant toute la structure de la maison de la sagesse, nous découvrons sept puissants piliers. Mais que sont-ils ? La réponse semble se trouver dans le livre du Nouveau Testament, écrit par Jacques, où nous lisons : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). Finalement, Jacques demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité » (Jacques 3:13-14).

Finalement, les sept grands piliers sont répertoriés dans Jacques 3:17-18, où nous pouvons lire : « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. » Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix. Le pilier central, portant plus de poids que les autres colonnes de la structure est la pureté. Ensuite, il y a six piliers extérieurs, dont la paix, la gentillesse et la raison d’être en toute chose. L’étape suivante doit être pleine de miséricorde et de bons fruits qui impliquent l’aide aux endeuillés. Le mot « impartiale » veut dire en réalité « intègre » et sans dissimulation dénote beaucoup de sincérité.

Ainsi, une vie de véritable sagesse est fondée sur la crainte du Seigneur, supportée par la pureté, la paix, la gentillesse et la raison d’être en toute chose. Et appuyée par la miséricorde, de bons fruits, dans l’intégrité. Une telle maison ne s’écroulera jamais. Ajoutez à cela des corps éternels alors que Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Seules les religions qui croient en une création spéciale croient également en la résurrection. Et parmi celles-là, seul le christianisme reconnaît que la résurrection ne peut être possible que lorsque le Créateur Lui-même devient le Sauveur, en mourant pour le péché et devenant ainsi victorieux sur la mort.

Lorsque Christ a vaincu la mort, Il a pu proclamer : « j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18). Son corps glorieux ressemblait à Son corps avant Sa mort, sauf qu’il pouvait se déplacer à la vitesse de la pensée. Voici ce que nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:42-49 : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »

Nos corps naturels sont présentement contrôlés par les forces naturelles, mais le Christ ressuscité pouvait Se déplacer de la terre jusqu’au ciel à la vitesse de la pensée, et Il pouvait même passer au travers des obstacles. Regardons maintenant ce qui est arrivé lors de Sa résurrection, lorsqu’Il vit Marie pleurer. Dans Jean 20:16-18 : « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » Dans cette même journée, Jésus est monté au ciel pour Se présenter devant Son Père qui devait être le premier à agréer Son sacrifice. Ensuite, Il est redescendu vers les Siens.

Notez bien maintenant ce qui est arrivé, dans Jean 20:19-25 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point. »

Réponse tout à fait naturelle venant d’un homme encore non converti, mais pas pour longtemps. Dans Jean 20:26-29, nous pouvons lire : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

Nos corps ressuscités seront un jour comme Son corps, selon ce qui est écrit dans Éphésiens 1:19-21 : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. »

Par cette même puissance : « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:16-20).

Nos vils corps deviendront des corps glorieux, n’étant plus sujets à la maladie, au vieillissement, à nos convoitises de jadis et même à nos passions passées : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur », nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:2-3.

Et comme l’a si bien déclaré Esaïe : « Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’espérais qu’elle produirait des raisins, a-t-elle produit des grappes sauvages ? » nous dit l’Éternel (Esaïe 5:4). Dieu ne voulait que le bien des enfants d’Israël et ils L’ont presque tous abandonné. « Et maintenant je vais vous apprendre ce que je veux faire à ma vigne : J’enlèverai sa haie et elle sera broutée ; je romprai sa clôture, et elle sera foulée. Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines; je commanderai aux nuées de ne plus faire tomber la pluie sur elle. Or la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse ! » (Esaïe 5:5-7).

Dans les Écritures, nous trouvons plusieurs références à la vigne, mais il y a trois passages majeurs qui, dans leur ensemble, nous révèlent trois aspects concernant le caractère de Dieu et de Son amour pour Son Peuple. Le premier se trouve dans le texte ci-haut. Ici, nous découvrons que Dieu, qui était le propriétaire, le planteur de la vigne et le vigneron, ne pouvait pas contenir Son désappointement, car, malgré l’amour qu’Il a versé sur Sa vigne, elle n’a rapporté que des raisins sauvages.

Dans Sa parabole : « la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel Dieu prenait plaisir » (v. 7). Ce sont eux qui ont vu plus clairement que quiconque Sa provision abondante, mais qui, malgré cela, ont rejeté Dieu, et ne Lui ont pas porté du bon fruit. Donc, Dieu leur dit : « Je la réduirai en désert » (v. 6). Bien après Ésaïe, Dieu a confirmé cette prophétie : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte » (Matthieu 23:37-38).

Dans Psaume 80:7-19, nous voyons les conséquences d’abandonner Dieu : « Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu enlevas de l’Égypte une vigne ; tu chassas des nations et tu la plantas. Tu préparas le sol devant elle ; elle poussa ses racines et remplit la terre. Les montagnes se couvraient de son ombre, et les cèdres de Dieu de ses sarments. Elle étendait ses pampres jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants la pillent ? Que le sanglier des forêts la dévaste, et que les bêtes des champs la broutent ? Dieu des armées, reviens ! Regarde des cieux, et vois, et visite cette vigne. Protège ce que ta droite a planté, et le Fils que tu t’es choisi. Elle est brûlée, elle est coupée. Ils périssent devant le courroux de ta face. Que ta main soit sur l’homme de ta droite, sur le Fils de l’homme que tu t’es choisi ; et nous ne nous détournerons plus de toi ; rends-nous la vie, et nous invoquerons ton nom. »

Ils furent ravagés par leurs ennemis, par les animaux sauvages, par le feu et furent entièrement impuissants. La vigne (Israël) pouvait crier au secours pour avoir la restauration, mais il y avait des conséquences à subir. Quel portrait dramatique et quel rappel pour les croyants d’aujourd’hui que de prendre conscience que nous ne pourrions plus ignorer Sa volonté dans nos vies. Le dernier et le plus précieux passage concernant le port du bon fruit se trouve dans Jean 15:1-4 où Jésus nous déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. »

Mais Jésus continue en nous déclarant, dans Jean 15:5-10 : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez Mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. »

Voilà le secret de la croissance de tout véritable chrétien et de son union glorieuse avec Christ. C’est ainsi, nous déclare Jésus, que Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit et vous serez Mes disciples. Ces paroles furent adressées aux douze tribus qui sont dispersées, comme le sujet d’une parfaite joie, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien.

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