Comme j’aime ce cheval !

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Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

12 mai 2022

Dans toute ma jeunesse jusqu’à l’âge adulte, j’ai été un fan de sport. J’ai commencé à jouer dans les sports de championnat organisés quand j’étais en cinquième année. Je suis né et j’ai été élevé en Indiana où les gens mangent, respirent et rêvent au basketball. Chaque école élémentaire – sans mentionner le secondaire et le collège – possède son propre gymnase. Le film Hoosiers (basé sur une autre histoire vraie et palpitante de perdants à propos d’une équipe de basketball de collège d’une petite ville de l’Indiana des années 1950 – avant qu’il y ait des divisions dans le sport collégial) est une description précise de la place que le basketball occupe dans le cœur des habitants de l’Indiana.

J’étais dans l’équipe de basketball de l’École La Porte Park durant mes cinquième et sixième années scolaires. Lors de la saison de ma cinquième année, nous sommes demeurés invaincus et avons gagné le championnat de la ville. Dans la saison de ma sixième année, nous avons perdu deux matchs contre l’École Riley, mais Riley fut battue dans les éliminatoires et nous avons gagné notre second championnat de la ville.

Je répète que c’était à l’école élémentaire.

Durant le reste de mes années scolaires – y compris mes deux premières années au collège – j’ai participé à une variété de sports, incluant le basketball, le baseball, le football, l’athlétisme, la lutte et la boxe. Jeune adulte, j’avais toujours cette folie du sport dans le sang. Je regardais à peu près tous les événements sportifs télévisés que je pouvais.

Je pris pour les Cubs de Chicago quand Ferguson Jenkins, Ernie Banks, Ron Santo, Glenn Beckert, Don Kessinger et Billy Williams jouaient dans un Wrigley Field sans éclairage. Je pris pour les Celtics de Boston quand Larry Bird, Kevin McHale, Robert Parish, Danny Ainge et Dennis Johnson étaient sur le parterre.

J’étais un fan des Packers de Green Bay depuis l’école, regardant les joueurs tout-étoiles de Vince Lombardi : Bart Starr, Jim Taylor, Boyd Dowler, Elijah Pitts, Carroll Dale, Marv Fleming, Jerry Kramer, Bill Curry, Ray Nitschke, Herb Adderley, Bob Jeter, Willie Wood et les autres. Et, bien sûr, je regardais tout plein de matchs des Hoosiers d’Indiana de Bob Knight. Je n’oublierai jamais les sept 3-points de Steve Alford et le tir de 3-points gagnant dans le match, à partir du coin, au son de la sirène, par Keith Smart pour gagner le championnat national en 1987.

J’essayais de regarder les gros matchs professionnels mettant en vedette les Sonny Liston, George Foreman, Cassius Clay, Floyd Patterson et les autres. J’aimais regarder Tom Watson et Jack Nicklaus jouer au golf. J’aimais même voir Earl Anthony lancer sa boule de quille sur l’allée. J’essayais de voir les grandes courses comme les 500 milles d’Indianapolis, les 500 milles de Daytona, et le Derby du Kentucky.

Au fil des ans, toutefois, non seulement ai-je trouvé des choses plus importantes à faire que de regarder les sports à la télé, mais toute la corruption, la tricherie, la rectitude politique et, finalement, la tyrannie Covid m’ont enlevé tout ce qui me restait d’enthousiasme pour le sport, au point où je n’en regarde plus un seul – et ce depuis plusieurs années. En plus, j’en suis venu à la conclusion que les sports – particulièrement le football – sont employés par la classe dirigeante à distraire les hommes en âge de combattre afin qu’ils ne voient pas ce que l’élite fait pour les rendre esclaves.

Mais me voilà à écrire au sujet du Derby du Kentucky de 2022 qui a eu lieu samedi dernier à Churchill Downs à Louisville, au Kentucky.

S’il vous plaît, demeurez avec moi et écoutez jusqu’au bout.

Lundi, ma femme me montra une vidéo de la course de samedi et me dit que je devais la regarder. Or, mon épouse est tout à l’opposé de moi quant aux sports. Elle n’en a jamais suivi. Aucun, Zéro. Zilch. C’est une personne totalement non sportive.

Mais elle était tout excitée et me dis que je devais regarder cette course. C’est ce que je fis. Quelle course ! Je l’ai probablement regardée une bonne vingtaine de fois depuis lors. De toute ma longue vie, je n’ai JAMAIS vu une course pareille. En fait, personne qui vive aujourd’hui n’a vu une course pareille. Il vous faudrait avoir vécu en 1913 pour voir une course semblable.

De nombreux fans de courses de chevaux fidèles disent que ce fut la plus grande course de l’histoire. Je sais que c’est la plus grande course que j’ai jamais vue ; et vous n’aurez pas à argumenter longtemps pour me convaincre qu’il s’agit de la plus grande course de tous les temps.

Voici un récit journalistique de la course – y compris une vidéo de la course.

Le cheval gagnant, Rich Strike, fut le dernier cheval ajouté à la guérite de départ – quelques moments avant la limite – parce que le nombre de vingt chevaux avait été scratché à la dernière minute. Ses chances de gagner était de 80 contre 1. Le cheval, le jockey, l’entraîneur, le panseur et le propriétaire étaient des inconnus. Rich Strike avait été acheté 30 000 $. Il coursait contre des purs-sangs valant des millions de dollars.

Aujourd’hui, Rich Strike est le nom le plus populaire du sport.

D’aussi longtemps que je me rappelle, les experts des courses disent qu’aucun cheval ne peut gagner les grosses courses – et le Derby du Kentucky est la plus grosse – si le cheval n’est pas près de la première ligne dans le dernier droit. Rich Strike était en 17e place (sur 20) au début du dernier droit.

Et il a battu les plus gros noms de la course – Epicenter, Messier, Zandon, etc. – dans ce qui est sans doute le finish le plus spectaculaire de l’histoire de la course.

Voici une vue aérienne de la remarquable victoire de Rich Strike.

D’accord. Vous pouvez lire tout ça dans une centaine de journaux. Pourquoi Chuck Baldwin utilise-t-il son article hebdomadaire spécialisé pour parler d’une course de chevaux ?

Cette course a secoué tout le monde de la course. Des milliers de gens ont perdu de grosses sommes d’argent. Tous les experts sont restés rouges de confusion et sidérés. Ce cheval inconnu a battu des machines de course millionnaires et des experts je-sais-tout ainsi que des rédacteurs sportifs – et il s’est exécuté sur la plus grosse scène de courses de chevaux.

Et j’ajouterais que Rich Strike l’a fait AVEC STYLE. Le regard qu’il jeta sur Epicenter quand il le dépassa à la ligne d’arrivée est absolument inestimable.

Mesdames et Messieurs, cette course illustre en mon cœur ce qui peut survenir en un instant.

On appelle le Derby du Kentucky : « Les deux plus excitantes minutes du sport ». Ça l’est bien, en vérité, et spécialement le 7 mai 2022.

Deux minutes. Ces deux minutes de samedi dernier ont changé la course de chevaux pour de nombreuses années à venir.

Je crois que le Derby du Kentucky illustre bien où nous en sommes en Amérique. Voyons les choses en face : l’avenir ne s’annonce pas bien pour les États-Unis – ou tout le monde libre. Pour emprunter des expressions de course, les chances de l’Amérique de vaincre les machines milliardaires qui orchestrent l’effondrement de la liberté, le gouvernement limité, les principes moraux fondateurs et une saine économie sont sensiblement les mêmes que pour Rich Strike de gagner le Derby du Kentucky.

Mais comme je l’ai dit dans mon message de la Fête des Mères de dimanche dernier, « Car avec Dieu rien n’est impossible, » citant Luc 1:37.

Je suis sûr que la classe dirigeante se convainc avec suffisance qu’elle est sur le bord de la conquête totale. D’abord la tyrannie Covid, ensuite la guerre et le chaos économique. C’est un double uppercut qui repousse l’Amérique dans les câbles – et TOUS les signes montrent que les choses ne peuvent qu’empirer.

De plus, la vaste majorité des Américains – conservateurs comme libéraux, républicains comme démocrates – vont se faire traîner par le bout du nez, l’air penaud, par la machine américaine de propagande. Et la plupart des églises évangéliques font partie de la machine de propagande.

Quand le prophète Élie de l’Ancien Testament fut pourchassé par la reine Jézabel, il cria vers Dieu de l’intérieur d’une caverne et se plaignit qu’il était le seul prophète qui résistait à la tyrannie d’Ahab. Dieu lui rappela qu’il y avait encore 7 000 prophètes qui n’avaient pas plié le genou devant Baal.

En regardant tout autour le paysage politique, civil et religieux, on peut facilement se sentir seul et sans défense, comme Élie. Quand 80 % des évangéliques sont des promoteurs majeurs de la propagande de la tyrannie Covid et de la guerre, tout genre de rétablissement ressemble à Rich Strike gagnant le Derby du Kentucky.

Mais lorsque vous regarderez cette course, vous verrez quelque chose d’indubitable dans ce cheval. Celui-ci courait avec confiance, avec courage et avec CŒUR. Il y avait quelque chose en lui, samedi dernier, qui faisait en sorte qu’il n’acceptait pas la défaite. Il regarda le cheval millionnaire dans les yeux et dit « Pas aujourd’hui ! » Il ne savait pas qu’il était censé perdre.

Même après la course, le cheval était encore en mode de combat. Comme j’aime ce cheval !

Nous devrions tous être des Rich Strike. Oubliez les paris. Oubliez ceux qui se croient des tyrans milliardaires. Oubliez les politiciens millionnaires corrompus. Oubliez les médias de propagande mensongère. Oubliez les prêcheurs poules mouillées.

Lorsque Dieu Tout-puissant sera prêt à dire Son « Pas aujourd’hui ! » à Son Reste courageux et infatigable afin de changer la course, Il pourra le faire en deux minutes.

Mais nous devons posséder ce qu’avait ce cheval de course samedi dernier. Nous devons avoir le courage, l’endurance et la détermination pour mettre tout notre cœur dans cette course pour la Vérité et la Liberté. Et, comme Rich Strike, nous devons refuser d’accepter la défaite.

Comme j’aime ce cheval !

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