Rappelons-nous du USS Liberty : Nous ne devons jamais oublier !
Bulletin du pasteur Chuck Baldwin
11 novembre 2021
Le USS Liberty vogue pesamment en eaux internationales. Il arbore un drapeau tout neuf de huit pieds par cinq pieds qui l’identifie indubitablement comme vaisseau américain. Les signalisations du bateau se trouvent à hauteur de dix pieds de chaque côté. Ce n’est pas un bateau de guerre. Il s’agit d’un bateau de récolte de renseignements. Il est pratiquement sans défense contre tout vaisseau de guerre ou une attaque aérienne, ne possédant pour toute arme offensive que quatre mitrailleuses Browning de calibre .50 sans bouclier contre les éclats d’obus. Il y a 286 âmes à bord.
Soudainement, et ce sans provocation, Israël attaque le bateau avec des avions sans insignes (en utilisant des jets Mirage français) et des torpilleurs. Pendant plus d’une heure, le bateau sans défense est criblé de tirs à la mitrailleuse, de roquettes et de torpilles.
Beaucoup de l’ordonnance qu’Israël a employée dans l’attaque contre le Liberty a été fourni par les États-Unis.
En dedans de quelques moments, le bateau est complètement hors combat. Comme il semble certain que le bateau va couler, on descend les embarcations de sauvetage, mais les torpilleurs d’Israël à l’attaque criblent immédiatement les embarcations de balles. Des hélicoptères d’Israël transportant des soldats des Forces Spéciales planent au-dessus du bateau qui gîte maintenant de neuf degrés.
Il est clair qu’Israël a l’intention de ne laisser aucun survivant.
Le bateau n’a plus de moteur, pas de gouvernail et pas de puissance. Alors que les soldats des Forces Spéciales du pays attaquant se positionnent pour lancer l’assaut final, le Capitaine du Liberty aboie : « Tenez-vous prêts à repousser l’abordage. » Un des marins crie : « Ils sont venus nous achever. »
L’attaque de 67 minutes aura été l’assaut le plus sanglant contre un bateau américian depuis la Deuxième Guerre Mondiale.
La seule chose qui ait sauvé le bateau et les survivants, ce jour-là, ce sont huit avions américains d’un porte-avions des États-Unis finalement arrivé. Cela fit en sorte que les forces d’attaque d’Israël se retirèrent.
Cependant, au début de l’attaque, des jets de combat américains furent expédiés pour venir à l’aide du bateau américain et son équipage, mais ces jets furent rappelés – PAR LA MAISON BLANCHE, spécialement le Président Lyndon Johnson et le Secrétaire à la Défense Robert McNamara.
Trente-quatre des officiers et de l’équipage du bateau sont tués, et la majorité du reste de l’équipage est blessée. Seuls un miracle divin et un effort surhumain et herculéen de la part des marins dans les entrailles de ce cercueil d’acier ont gardé le bateau à flot.
Quand l’attaque commença, un certain général israélien protesta envers son commandant-en-chef en disant : « C’est un meurtre pur et simple. » Un pilote israélien refusa d’attaquer le bateau parce que celui-ci était américain. Il fut emprisonné par le gouvernement d’Israël. Mais un grand nombre de pilotes israéliens crièrent de jubilation en voyant brûler le Liberty.
« Magnifique ! Merveilleux ! Il brûle ! Il brûle ! » montre une transcription de l’un des pilotes qui criait durant l’attaque. Les transcriptions ont également prouvé que les attaquants israéliens avaient positivement identifié le bateau comme étant américain au moins 26 minutes avant le lancement de l’attaque aux torpilles.
Or, saisissez bien ceci : Au lieu d’envoyer le Liberty vers le port le plus proche, qui était Crète, à seulement une journée de navigation, les commandants de la Marine ordonnèrent que le bateau se rende à Malte, un périple de sept jours au travers des parties les plus profondes de la mer Méditerranée – et le bateau gîtant maintenant à quinze degrés. De toute évidence, la Maison Blanche était sûre que le Liberty coulerait avant de rejoindre Malte.
Mais le bateau ne coula pas.
Lorsque la Maison Blanche sut qu’il y aurait des survivants qui pouvaient dire la vérité sur ce qui était arrivé, elle s’employa immédiatement à étouffer massivement l’affaire pour cacher les faits concernant l’attaque. On commença par une opération psychologique de déclaration publique faisant croire que l’attaque avait été un « accident ». Mais il n’y eut jamais vraiment d’enquête.
On n’avait pas besoin d’enquêter ; tous les gens des échelons supérieurs du gouvernement américain savaient ce qui était arrivé. En fait, ceux qui étaient au sommet furent co-conspirateurs de l’attaque.
« On a ordonné à la Marine d’étouffer l’affaire, de ne rien dire, de ne pas permettre aux marins de parler, » a dit le vice-amiral Thomas Brooks, ancien Directeur du Renseignement Naval. « La Marine s’est retournée et a fait le mort. »
Des diplomates israéliens exploitèrent des Juifs américains influents, dont un grand nombre étaient des amis proches du Président Johnson, pour contribuer à la dissimulation.
« Des documents montrent qu’Eugene Rostow, qui était au troisième rang du commandement du Département d’État, partagea à répétition avec des diplomates israéliens de l’information privilégiée concernant la stratégie américaine. Parmi d’autres qui aidèrent Israël, il y avait le juge de la Cour Suprême Abe Fortas et Arthur Goldberg, qui était ambassadeur américain aux Nations Unies. Un grand nombre d’entre eux et d’autres encore qui aidèrent l’ambassade sont appelés par des noms de code dans les documents israéliens. Par exemple, le collecteur de fonds démocrate Abe Feinberg est identifié dans les comptes-rendus israéliens sous le nom de code « d’Hamlet ».
« Les diplomates israéliens martelèrent de même les médias pour qu’ils tuent dans l’œuf les récits critiques et qu’ils en présentent d’autres en faveur d’Israël. Les diplomates fricotèrent, par exemple, pour faire avorter un récit de nouvelles potentiel concernant la pression mise sur le représentant de New York, Otis Pike, pour lancer une enquête du Congrès à propos de l’attaque. “Nous nous sommes assurés que la source journalistique soit réfrénée afin qu’elle n’écrive pas à ce sujet maintenant,” a câblé le porte-parole de l’ambassade Dan Patir.
« Johnson, qui se concentrait principalement sur le Vietnam, chercha un compromis qui garantirait que les familles américaines fussent compensées, mais il ne risquerait pas l’affrontement avec les supporteurs domestiques d’Israël. Il ordonna à Nicholas Katzenbach, commandant en second au Département d’État, de négocier l’entente : si Israël s’excusait publiquement pour l’attaque et offrait des réparations, les États-Unis laisseraient aller sans poser plus de questions.
« En évaluant la commission d’enquête Liberty, il vaut la peine de la comparer avec la cour qui a examiné la capture du Pueblo par la Corée du Nord. La commission Liberty ne dura que huit jours, interviewa seulement 14 membres de l’équipage et produisit une transcription finale de 158 pages. Par contraste, la commission Pueblo dura presque quatre mois, interviewa plus de 100 témoins et produisit une transcription finale de près de 3 400 pages.
« Le Capitaine Ward Boston, avocat pour la commission Liberty, brisa son silence en 2002, déclarant qu’il était interdit aux enquêteurs de voyager en Israël pour interroger les attaquants, de récolter les journaux de guerre israéliens ou de réviser les communications. En outre, il dit que Johnson et le Secrétaire à la Défense Robert McNamara avaient ordonné à la commission d’endosser la déclaration d’Israël disant que l’attaque n’était qu’un accident, ce que Boston pensait personnellement ne pas être le cas. “Je suis certain que les pilotes israéliens qui ont entrepris l’attaque, tout comme leurs supérieurs qui l’ont ordonnée, étaient parfaitement au courant que le bateau était américain.” »
À ce jour, les grands courants médiatiques contrôlés par les Israéliens refusent de dire un mot à propos de l’attaque contre l’USS Liberty. Et pas un seul Président des États-Unis (y compris les républicains) n’a rendu à l’équipage survivant du Liberty la reconnaissance publique qui lui est due – pas Nixon, ni Bush I, ni Reagan, ni Bush II, ni Donald Trump : ils ont tous rendu aux survivants du Liberty la royale rebuffade.
Et quand a été la dernière fois où vous avez entendu un membre de la Chambre des républicains ou du Sénat dire quoi que ce soit à propos du USS Liberty ? Personne ne parlera au Congrès, parce que la vaste majorité d’entre eux – républicains et démocrates – sont achetés par le lobby israélien. Et ceux qui ne le sont pas savent que leur carrière future – et peut-être même leur sécurité – dépend de leur silence.
Les deux seuls membres du Congrès que je peux me rappeler personnellement avoir voulu lancer l’alerte sur l’attaque israélienne contre le USS Liberty étaient tous deux démocrates : Cynthia McKinney de la Géorgie et James Trafiquant de l’Ohio. Et nous savons ce qui leur est arrivé.