D.248 – Malheur à ceux qui tordent la vérité

 

Par Joseph Sakala

Durant Son ministère, Jésus a souvent été confronté aux critiques des scribes et des pharisiens qui fonctionnaient selon le Talmud, sorte de collection des traditions établies par l’élite qui dirigeait Israël, tout en mettant de côté la Torah, donnée par Dieu Lui-même à Moïse. Dans Matthieu 23:27-28, Jésus ne Se gêne pas pour leur dire carrément : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice ». L’équivalent en terme moderne du malheur accolé à ces enseignants, c’est qu’ils affichaient une belle façade mais, intérieurement, leur véritable comportement laissait à désirer.

Selon l’Ancien Testament, Jésus aurait pu les comparer à : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, [et qui] est comme une bague d’or au groin (mufle ou truffe) d’un pourceau » (Proverbes 11:22). Ce principe est demeuré véritable durant des siècles, car il est facilement identifiable dans toutes les cultures. L’évaluation des scribes et des pharisiens par Jésus était juste quand Il leur dit : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:28). Dieu n’est pas impressionné par les belles façades, mais plutôt par ce qui existe dans le cœur de la personne. Dans le choix du roi David : « l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille … L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7).

L’iniquité et l’hypocrisie sont deux attributs qui souillent l’individu. Car le but de l’hypocrisie et de l’iniquité est de séduire les autres, soit en paroles ou en actions. Alors que le but de l’enseignement biblique est de dévoiler la tromperie du faux pasteur ou du faux prophète. Dans Matthieu 7:15, Jésus nous dit clairement : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants ». Le terme iniquité, dans la Bible, veut dire « sans loi ». Un tel individu n’a aucune aspiration à se soumettre à l’autorité et, de ce fait, il consent à faire le mal. Ce trait de caractère date de loin et l’apôtre Jean l’utilise pour nous exhorter ainsi : « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).

L’iniquité ne devrait jamais faire partie du comportement d’un chrétien, car Jésus : « …s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Tandis que ceux qui pratiquent la ruse et la tricherie : « …ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres ; [où] tous les fondements de la terre sont ébranlés » (Psaume 82:5). Les véritables convertis voudraient parfois faire appel à Dieu pour qu’Il détruise ces travailleurs iniques, surtout ceux qui dirigent des pays. Dans toutes les civilisations, tout au long de l’histoire, les humains furent opprimés par des chefs méchants ou envahis de l’extérieur par ceux qui voulaient tout simplement agrandir leur propre royaume en ébranlant les fondements de la terre.

Au fil des siècles, les chrétiens ont reçu plus que leur part de persécutions par ces despotes, mais nous sommes soulagés de voir qu’il existe un précédent où des saints ont crié vers Dieu pour être consolés. Les juges étaient souvent injustes envers les pauvres de la société, Alors, par la bouche de David, Dieu leur dit carrément : « Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:3-4). Voilà pourquoi la Bible nous dit que ces mauvais dirigeants ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres et, par leur comportement, tous les fondements de la terre sont ébranlés. Donc, ils tordent la vérité, croyant que, parce que Dieu permet qu’ils occupent leurs fonctions, Il approuve également leur façon de diriger.

De nos jours, ceux qui paradent pour protéger les droits des animaux sont souvent les mêmes qui paradent pour le droit à l’avortement des enfants. Plusieurs crient pour « protéger la vie du meurtrier » tout en ignorant la victime innocente de leur crime. Et, au niveau de l’éducation, les adhérents à la liberté académique nous confirment que seule l’évolution est science et que la création ne doit pas être enseignée dans les écoles. Leur prétention est que nous devons être tolérants envers tous les points de vue, sauf celui qui nous est donné dans la Bible. C’est ainsi que les homosexuels peuvent réclamer un statut privilégié, appelant ainsi « bien » ce qui est bibliquement « mal » et « mal » ce que la Bible déclare. Or, notre entière confiance doit reposer sur Celui qui : « …se tient dans l’assemblée de Dieu ; il juge au milieu des dieux » (Psaume 82:1). Le Tout Puissant voit toutes ces injustices et agira un jour selon Son bon jugement.

À plusieurs endroits dans la Bible, nous voyons que Dieu n’agit pas selon notre volonté, mais nous avons toujours l’assurance qu’Il agira au bon moment et d’une façon adéquate pour notre plus grand bien. Cependant, notre devoir est d’implorer Jésus en disant : « Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations » (Psaume 82:8). En attendant ce merveilleux jour, le roi David nous dit : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:5-6). Dès la création, Dieu fonctionne par alliance avec les humains. Malheureusement, nos premiers parents ont brisé la première alliance consistant à se faire instruire par leur Créateur, en choisissant plutôt de se faire instruire par le « dieu de ce siècle ». Le résultat fut désastreux, au point que Dieu a fait venir un déluge pour détruire toute l’humanité, sauf Noé et sa famille.

Après le déluge, Dieu leur dit : « J’établis donc mon alliance avec vous [huit personnes seulement], et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Genèse 9:11). Dieu fit cela car, après cette catastrophe épouvantable, tous craignaient une répétition éventuelle de la même chose. Néanmoins, la promesse faite, non seulement à Noé et à sa famille, mais également aux animaux, fut confirmée par Dieu par ces paroles : « Quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous ; et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre » (Genèse 9:9-10). Et Dieu a maintenu cette promesse durant plus de 4 000 années.

À un moment donné, Dieu mentionna cette promesse à Job, lui disant qu’Il : « …renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre … Et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots » (Job 38:8,11). Le roi David fut également inspiré de dire ceci à Dieu au sujet du déluge dans sa louange : « Tu l’avais couverte [la terre] de l’abîme comme d’un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes. A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’enfuirent. Les montagnes s’élevèrent, les vallées s’abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné. Tu as fixé pour les eaux une borne qu’elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre » (Psaume 104:6-9). Pourtant, plusieurs se moquent aujourd’hui de la Bible en faisant passer le récit du déluge pour un mythe.

Dieu a maintenu Sa promesse et il n’y a jamais eu un autre déluge au niveau mondial. Ce qui est toutefois triste, c’est de voir des théologiens et des scientifiques, se disant chrétiens, qui déclarent que le déluge fut local ou régional, dans l’espoir d’apaiser les évolutionnistes qui prétendent que la terre existe depuis au-delà de 4 milliards d’années, sans jamais avoir passé par un déluge global. Si c’était vrai, il faudrait donc aussi admettre que Dieu a brisé Sa promesse, car la terre a connu plusieurs déluges locaux et régionaux depuis Noé, et qui ont fait périr des centaines de milliers de personnes. Néanmoins, Dieu a tenu Sa promesse et le déluge mondial fut un cataclysme unique : « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

Dieu dit aux incrédules, par la bouche de Moïse : « Est-ce ainsi que vous récompensez l’Éternel, peuple insensé et sans sagesse ? N’est-il pas ton père, qui t’a formé, qui t’a fait et t’a affermi ? Souviens-toi des jours d’autrefois ; considère les années, d’âge en âge ; interroge ton père, et il te l’apprendra, tes vieillards, et ils te le diront » (Deutéronome 32:6-7). Cette remarque faite par l’intermédiaire de Moïse fut donnée au peuple, juste avant son entrée en Terre Promise, et contient pour la première fois le mot hébreu nabal qui veut dire « insensé ». Pourtant, Dieu le prononce contre Son peuple après l’avoir sorti de l’esclavage égyptien. Cela implique que les plus insensés de tous les peuples sont ceux qui ont vu et connu la puissance de Dieu et qui, malgré cette rédemption, se sont détournés de Sa Parole.

L’apôtre Paul abonde dans le même sens contre ceux qui connaissaient la délivrance de leurs pères de l’esclavage et qui se sont pourtant tournés vers l’idolâtrie, quand il a déclaré : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). David utilise le même langage pour nous décrire ceux qui décident pouvoir expliquer les choses sans l’aide de Dieu, comme certains intellectuels modernes. Dans Psaume 53:2-4, David dit : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, jette ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. »

Même les prophètes et les prédicateurs peuvent devenir insensés s’ils ne se fient qu’à leur propre sagesse au lieu de la Parole de Dieu. « Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux prophètes insensés qui suivent leur propre esprit, et qui n’ont point eu de vision » (Ézéchiel 13:3). Les disciples que Jésus aimait tant, furent surpris et découragés quand Il fut crucifié : « Alors il leur dit : O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? » (Luc 24:25-26). La Parole de Dieu doit être prise au sérieux et acceptée sans critique par des arguments humains.

Prenons le mariage comme exemple. La Bible nous déclare, dans Hébreux 13:4 : « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères ». Depuis sa création dans l’union d’Adam et Ève, le mariage fut destiné à un homme avec une femme afin de promouvoir le Plan divin de former une immense famille. Cependant, le lit conjugal fut souvent souillé par toutes sortes de perversions sexuelles. Le comportement homosexuel est même devenu acceptable au fil des siècles, sous prétexte que certains humains naissent homosexuels. Pourtant, la Parole de Dieu est explicite : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c’est une abomination » (Lévitique 18:22).

Est-il concevable que Dieu ait permis volontairement à certains humains de naître dans la condition homosexuelle pour S’amuser subséquemment à désigner leur comportement d’abomination ? « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (Jacques 1:13-14). L’adultère, la fornication, l’inceste, la bestialité et toutes formes de pratiques sexuelles hors d’un mariage hétérosexuel sont aussi condamnés. Dans Lévitique 18:23, on voit : « Tu n’auras commerce avec aucune bête pour te souiller avec elle ; une femme ne se prostituera point à une bête ; c’est une abomination ». Le roi Salomon a déclaré ceci, dans Ecclésiastes 7:29 : « Seulement voici ce que j’ai trouvé : c’est que Dieu a fait l’homme droit ; mais ils ont cherché beaucoup de discours ». Certains diront : « Oui, mais les temps ont changé », un argument utilisé de plus en plus. L’homme a beaucoup évolué et Dieu doit sûrement comprendre que d’être « gai » est une option normale, affirment d’autres, et même le mariage gai est devenu acceptable.

La promiscuité et l’adultère sont devenus chose commune dans le monde, infectant les principes fondamentaux des foyers chrétiens, et même des églises se disant chrétiennes. En effet, le monde a vraiment « évolué » et changé ! Un tout petit hic seulement : Dieu n’a pas changé et Ses commandements et Ses autres instructions non plus. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas » (Malachie 3:6). Mais Dieu est venu vivre en chair humaine et doit sûrement comprendre comment un humain se sent. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. Ne vous laissez point entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce et non par des préceptes sur les viandes, qui n’ont servi de rien à ceux qui les ont suivis » (Hébreux 13:8-9).

Mais nous voyons que Jésus parle de viandes, ici. D’accord, mais Il parle également de ne pas vous laisser entraîner par toutes sortes de doctrines diverses et étrangères, inventées par la sagesse humaine, où Jésus ne change pas également. Sinon, pourquoi Jésus aurait-Il fortement déclaré ceci, dans Apocalypse 21:8 : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort ». Nous venons de voir que toutes les déviations sexuelles, hors du contexte d’un mariage entre un homme et une femme, sont toutes identifiées comme une abomination. Donc, les abominables sont tous ceux qui pratiquent et/ou font la promotion de ces déviations.

Dieu ne change pas, Il a toujours condamné et condamnera toujours le péché. Par contre, Dieu est aussi amour et Il Se dit prêt à pardonner tous ceux qui décident d’abandonner volontairement ces pratiques, en effaçant leurs péchés quand ils acceptent le sacrifice de Jésus comme Sauveur, les réconciliant ainsi à Lui. S’ils continuent de faire Sa volonté en persévérant dans la foi jusqu’à la fin de leur vie, ils ont la promesse de la vie éternelle.

Alors, il incombe à chacun de bien diriger sa propre maison car : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage » (Proverbes 11:29). Il est donc question ici de faire partie de ceux qui seront les Élus du Royaume de Dieu, ou ceux qui formeront les nations dirigées par ces Élus. Ce verset fut choisi pour produire, en 1960, le film Inherit the Wind, où un avocat athée, dans le Tennessee de 1925, a plaidé la cause de l’évolution, en tentant de faire passer les chrétiens, croyant dans la création telle qu’expliquée dans la Bible, pour un troupeau de bouffons. Ce film a été montré plusieurs fois à la télévision et, malgré aucune déposition scientifique valable et évidente prouvant leur théorie, les évolutionnistes continuent dans leur zèle effréné à détruire la vérité biblique de la création.

C’est sûrement aux évolutionnistes que Paul faisait allusion lorsqu’il dit à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Ce verset devrait servir d’avertissement à ceux qui troublent les foyers de nos nations, ainsi que de nos écoles et de nos congrégations religieuses avec cette fausse doctrine satanique de l’évolution. Ces gens ne sèment pas la vérité, mais le vent, et ils n’auront aucun espoir de récompense dans le Royaume car : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6).

Ce sont ces mêmes individus qui, selon Paul : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:22). Ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement » (Romains 1:25). Car : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées et tous les autres qui rejettent la Bible sont ces gens que Dieu appelle des fous qui hériteront le vent. Toutefois, Dieu nous assure que : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Voilà pourquoi Paul exhortait Timothée à garder précieusement le dépôt de vérité qu’il avait reçu en fuyant les discours vains et profanes, et les disputes sur l’évolution, une science faussement ainsi baptisée et dont plusieurs, de nos jours, font profession pour se détourner de la foi. Paul exhortait résolument Timothée à s’en tenir, sans broncher, littéralement et exclusivement, à l’enseignement pur de la Parole de Dieu qu’il lui avait communiquée. L’exhortation de Paul sur son ministère était très claire. Timothée devait même fuir les réunions où les gens tentaient de l’impliquer dans tout ce qui n’était pas prouvable par la Bible. Non seulement Timothée devait préserver la vérité, mais il devait pareillement éviter l’erreur. Nous voyons qu’au premier siècle, des systèmes de pensée se dissimulant sous le couvert de « science » étaient déjà disponibles comme connaissance pour s’opposer à la vérité.

Il n’y a aucun doute que la fausse justification scientifique cachée sous l’évolution fut, tout au long des siècles, responsable de la perte de foi chez bon nombre de chrétiens étant curieux de sonder des choses nouvelles. Beaucoup de ce qui est enseigné comme science dans les universités de nos jours pourrait sûrement être décrit comme des « discours vains et profanes ». Les étudiants universitaires d’aujourd’hui ne sont pas les seuls dans l’erreur. Dans les années 1800, l’uniformité, devenue plus tard évolution, fut d’abord le discours exclusif d’un petit groupe de scientifiques se faisant passer pour des théologiens, afin d’être ensuite acceptés par la majorité. Ayant embrassé le principe de Lyell sur le concept d’un déluge régional suivi d’autres déluges locaux, ces « théologiens » ont proposé une évolution théiste dans laquelle les jours de la recréation de la terre sont répartis sur plusieurs millions d’années, pour accommoder les séminaires évangéliques de notre époque.

Il est grand temps que les véritables chrétiens, et surtout ceux qui prêchent du haut de leur chaire, reconnaissent ce qui leur fut confié comme mission afin d’éviter cette science faussement ainsi nommée, dont bon nombre ayant fait profession, se sont détournés de la foi. Dans 2 Corinthiens 9:8, on peut lire : « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres ». Néanmoins, dans la parabole du semeur, Jésus nous a aussi dit : « Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse » (Marc 4:18-19).

Il existe présentement un enseignement chez plusieurs évangélistes préconisant que la prospérité matérielle est un droit acquis au chrétien qui paie fidèlement ses dîmes et fait beaucoup d’offrandes à sa congrégation. Cet « évangile de prospérité » n’est qu’une fausse façade du vieux péché de convoitise qui est aussi une idolâtrie. Alors : « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:5. Dans la parabole du semeur, Jésus nous met en garde contre cette « séduction pour les richesses » ainsi que « les soucis de ce monde, » car « les passions pour les autres choses » finissent par « étouffer la Parole, et elle devient infructueuse ».

Jésus n’a jamais promis des richesses matérielles au chrétien, mais la convoitise chez certains chrétiens voulant devenir riche a sûrement écrasé la vie spirituelle de plusieurs selon les témoignages étalés par la multitude qui assiste aux grandes réunions. Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans 1 Timothée 6:9-10 : « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs ».

Si, par Sa grâce, le Seigneur permet a un chrétien de devenir riche, cela devrait être accepté humblement comme une opportunité de se servir de cette richesse pour accomplir un ministère afin d’aider les moins fortunés. Paul, qui est mort financièrement pauvre, avait accumulé des trésors au ciel. Il l’explique ainsi à son jeune évangéliste Timothée : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle » (1 Timothée 6:17-19).

Ce qui est malheureux, c’est que bon nombre de pasteurs, sous le voile du christianisme, ont adopté ces versets pour enseigner à leurs brebis que Dieu promet à chaque chrétien une grande prospérité matérielle s’ils paient leurs dîmes fidèlement, sans oublier les généreuses offrandes à leur église. Alors, c’est la prospérité ou l’apostasie, disent-ils, selon que les brebis suivent le pasteur à la lettre. Au risque de désappointer ces individus, la Sainte Bible n’enseigne aucunement une pareille bénédiction. D’ailleurs les versets utilisés ne le disent pas non plus, mais ces gens les emploient en les associant faussement à l’apostasie. Nulle part dans la Nouvelle Alliance verrez-vous que votre salut passe par votre fidèle paiement des dîmes et vos offrandes à votre congrégation religieuse. Cependant, faire des dons ou des offrandes librement n’est pas défendu non plus.

Prenons comme exemple les chapitres 17 et 18 du Livre des Juges où nous découvrons une période épouvantable d’apostasie et de confusion au sein d’Israël. Nous y voyons un Lévite itinérant, la tribu de Dan et un homme dont le nom était Mica. Cet homme de la tribu d’Éphraïm dérobe onze cents pièces d’argent à sa mère, qui jette un mauvais sort sur le voleur inconnu de sa mère. Dans sa crainte, Mica confesse son crime et lui remet l’argent. Pour diminuer l’effet du mauvais sort : « Sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l’Éternel pour mon fils » (Juges 17:3). Mais elle retient : « deux cents pièces, et les donna au fondeur, qui en fit une image taillée et une image de fonte » (v. 4), que Mica place parmi ses autres idoles. Au v. 5, nous lisons : « Ainsi ce Mica eut une maison de dieux ; il fit un éphod et des théraphim, et consacra l’un de ses fils, qui lui servit de sacrificateur, » alors qu’il était de la tribu d’Éphraïm et que seuls les membres de la tribu de Lévi pouvaient devenir sacrificateurs. Ensuite, il embauche un vrai Lévite pour lui servir de sacrificateur. « Et Mica consacra le Lévite, et le jeune homme lui servit de sacrificateur, et demeura dans sa maison. Alors Mica dit : Maintenant je sais que l’Éternel me fera du bien, parce que j’ai ce Lévite pour sacrificateur » (vs 12-13).

Dans le chapitre 18, nous voyons des espions de la tribu de Dan venant vers le Lévite cherchant la bénédiction de Dieu pour conquérir du territoire, puisque : « En ce temps-là il n’y avait point de roi en Israël ; et la tribu de Dan cherchait en ce temps-là un domaine pour elle, afin d’y habiter ; car jusqu’alors il ne lui était point échu d’héritage parmi les tribus d’Israël » (Juges 18:1). Quand ces maraudeurs retournèrent chez eux, ils recrutèrent le Lévite, lui offrant un poste plus prospère. Le Lévite accepta et, ayant dérobé les idoles de Mica, il établit son sacerdoce parmi les Danites. Dans cette histoire, chacun croyait recevoir la bénédiction matérielle de Dieu à cause de sa façade religieuse, alors que le dénominateur commun aux trois était la convoitise. Leur désir de prospérer les amena à une fausse adoration de Dieu.

Quand la religion est utilisée pour justifier l’amour de l’argent, elle souffre inévitablement de dégradation, puisque : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Un jour, l’œuvre de ces pasteurs sera exposée à nu par Jésus. Dans Matthieu 7:21, Jésus a dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux ». Et, même si : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? » (v. 22), Jésus les exposera pour ce qu’ils ont réellement été : des faux ministres se cachant derrière une façade spirituelle pour satisfaire leur cupidité. Jésus nous déclare, au verset 23 : « Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité ».

Par contre, à Ses véritables serviteurs, Jésus dit clairement, dans Matthieu 7:20 : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits ». Celui qui fait la volonté de Dieu le fait en toute chose. Regardons ensemble l’exemple frappant du serviteur qu’Abraham envoya chez Béthuël pour trouver une épouse pour Isaac. Il rencontre Rébecca, fille de Béthuël. Dans Genèse 24:16, nous lisons : « Et la jeune fille était très belle ; elle était vierge, et nul homme ne l’avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche et remonta ». Observons ce beau témoignage du serviteur, dans Genèse 24:27. « Et il dit : Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Abraham, mon maître, qui n’a pas cessé d’être miséricordieux et fidèle envers mon seigneur ! Quand j’étais en chemin, l’Éternel m’a conduit dans la maison des frères de mon seigneur ».

Quel beau témoignage lorsqu’il reconnut que c’était Dieu qui l’avait guidé vers cette maison où la future épouse d’Isaac demeurait. Notez la fidélité et la bonté de Dieu, même dans le choix de cette épouse pour Isaac. Dieu est également fidèle dans la vérité, de laquelle Il ne déroge jamais. Et dire que les savants cherchent de nos jours la vérité ailleurs, professant de pouvoir la trouver dans la philosophie et les nombreuses religions, alors que la vérité vient de Dieu. Jésus Lui-même nous l’a confirmé lorsqu’en priant le Père pour Ses disciples, Il a dit : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Quel contraste avec les hommes rebelles à Dieu : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7).

Nous voyons subséquemment la première mention de la « vérité » dans le Nouveau Testament venant de la bouche des disciples de Christ : « Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l’adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu » (Matthieu 14:33). En parlant du Saint-Esprit, Jésus a déclaré ceci, dans Jean 16:13 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir ». Les Saintes Écritures sont un recueil de la vérité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:142 : « Ta justice est une justice éternelle, et ta loi n’est que vérité ».

Par contre, tout ce qui est faux prend sa source chez l’ennemi de la vérité et de Dieu. Donc, le faux vient exclusivement de Satan, « celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9), « parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Tandis que la miséricorde de Dieu est éternelle : « Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:5). Voilà pourquoi toute décision de transgression dans l’enseignement de cette vérité comportera aussi des conséquences. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De ce fait, malheur à ceux qui prêchent volontairement un évangile falsifié.

Dès le premier siècle, Paul faisait déjà face à de faux prédicateurs qui prêchaient un salut facile pour s’attirer des disciples de Christ. Alors, dans 2 Corinthiens 11:4, Paul met en garde ces nouveaux convertis en disant : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien ». Cela alarmait Paul ; alors, il décida de mettre cette congrégation en garde contre ces faux enseignants. On ne devrait jamais suivre un prédicateur charismatique simplement parce qu’il prêche au sujet de Jésus ou qu’il pousse son auditoire à « recevoir l’Esprit ».

Jésus est populaire parmi les gens du monde de nos jours, mais pas le vrai Jésus et pas de la bonne façon. Le Jésus populaire est constamment présenté comme un petit bébé dans un berceau durant la période de Noël. Ou bien comme le « copain » Jésus dans la musique gospel de Nashville. Ou encore comme le Jésus qui enrichit ceux qui ont la « pensée positive ». Il devient également le Jésus romantique des « crooners » chrétiens, le Jésus rythmique des chrétiens du « rock » et même un Jésus réformateur des libéraux. Mais ce n’est pas le Jésus que Paul enseignait, le Dieu qui avait consenti à venir vivre dans la chair, le seul Rédempteur et Sauveur des hommes et des femmes de leurs péchés.

Le véritable Jésus est le Seigneur Créateur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui » (Colossiens 1:16-17). C’est Lui que tous les humains ont offensé et : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés » C’est par Lui que nous sommes réconciliés au Père : « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20).

C’est par Jésus, en qui nous croyons, que Dieu a manifesté l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, et : « Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:20-23). Et finalement, c’est Celui de qui Paul parle à Timothée quand il lui dit : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de Son apparition et de Son règne » (2 Timothée 4:1).

Dans la réalité, le Seigneur Jésus n’était pas le Jésus populaire que nous voyons sur les T-shirts, et les autocollants sur les pare-chocs des chanteurs et des politiciens ou encore dans les diaporamas sur Internet. Le véritable Jésus était rejeté : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Ésaïe 53:3). Jésus était Celui qui possédait une sagesse : « …qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8). Le vrai Jésus était l’homme parfait, le seul Sauveur, le Dieu Puissant, le Roi éternel et le Roi des rois. Les véritables ministres de Christ ne prêchent pas un Jésus imaginaire qui plaît aux hommes, mais plutôt le Christ de la création et du salut.

Néanmoins, Satan, tout au long des siècles, a amené l’humanité à une époque prédite par Paul où : « …les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:2-5). Le grand danger dans l’enseignement du Nouvel Âge est cette notion de s’adorer soi-même. Cette croyance, un peu modifiée, s’est déversée d’ailleurs dans la prédication de plusieurs évangélistes modernes. Plusieurs psychologues attribuent les maux de la société, surtout chez les jeunes, à un manque d’estime de soi-même chez ceux qui manifestent un comportement antisocial. Ce que ces gens ont besoin, selon ces experts, c’est d’apprendre à s’aimer davantage afin d’apprécier leur véritable valeur.

Le problème avec cette idée, c’est qu’elle n’est pas biblique, ni réaliste. Les gens ne s’haïssent pas. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:29. Au lieu de s’élever, Paul nous dit : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres » (Philippiens 2:3-4). Même après plusieurs années de prédication, Paul nous dit : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:15-16).

Certains prédicateurs enseignent que la mesure de notre grande valeur aux yeux de Dieu réside dans le fait que Christ a payé le grand prix par Sa propre mort pour notre rédemption. Le fait demeure toutefois que Sa mort n’est pas une attestation de notre grande valeur, mais plutôt de notre état pitoyable : « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour [nous] des impies » (Romains 5:6). Alors, cette idée de glorification du soi est en elle-même plutôt un signe des derniers temps, où les hommes seront épris d’eux-mêmes. C’est la caractéristique principale du mouvement Nouvel Age où l’homme se croit déjà dieu et sa religion est devenue l’évolution.

Pierre a démontré clairement, le Jour de la Pentecôte, que Christ est mort pour nos péchés parce qu’Il nous aimait, et non parce qu’Il avait besoin de nous. Notre responsabilité devient alors de vivre pour Lui avec une grande reconnaissance d’être sous la grâce et avoir accès au salut par Son sacrifice pour nous. Il existe cette tendance parmi plusieurs pasteurs à diluer la doctrine de l’inspiration de certains versets bibliques, prétextant que c’est la pensée qui compte et non les mots précis. Pourtant, Pierre nous dit : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur » (2 Pierre 3:1-2).

Les pasteurs qui apposent leur propre interprétation sur ce que la Parole de Dieu dit commettent une grave erreur qui pourrait brouiller, dans l’esprit de leurs brebis, le véritable sens de ce qui est écrit dans la Bible. Dans 2 Pierre 3:15-16, l’apôtre déclare : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition ». Paul nous déclare carrément, dans 2 Timothée 3:16-17, que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre ».

Donc, ce qui est écrit vient directement de la pensée de Dieu et est donné à Son serviteur afin d’être écrit avec la même précision. La Bible n’est pas une accumulation de concepts humains, comme certains voudraient nous le faire croire. Pour Dieu, la chose est tellement sérieuse que Jean fut inspiré d’écrire ceci, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre ». En réalité, Jean n’était pas le seul à témoigner de ces choses : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin … Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » (Apocalypse 22:16, 20).

Jésus a fréquemment cité des passages de l’Ancien Testament, en mettant quelquefois l’emphase sur un seul mot, comme dans Jean 10:34 où Jésus déclare : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ». Jésus citait le Psaume 82:6 où Dieu déclare : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ». Ces mots s’adressaient aux juges corrompus assis sur les chaires d’Israël et à qui Dieu dit : « Jusques à quand serez-vous des juges pervers, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants » (Psaume 82:2-4). Bien que Dieu déclare : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes » (Psaume 82:6-7).

Un jour, : « Comme Jésus se promenait dans le temple, au portique de Salomon, les Juifs s’assemblèrent donc autour de lui, et lui dirent : Jusqu’à quand nous tiendras-tu l’esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne le croyez pas ; les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit » (Jean 10:23-26). Un peu plus loin, dans Jean 10:34-38, Jésus faisait carrément référence aux paroles écrites par Moïse et les prophètes en disant : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), [pourquoi] dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui ».

Jésus a mis beaucoup d’importance sur le fait que « l’Écriture ne peut être rejetée ». Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus à fait cette promesse extraordinaire à Ses disciples : « Le ciel et la terre passeront ; mais mes paroles ne passeront point » (Marc 13:31). Donc, les paroles du Texte Reçu du Canon de la Bible sont les véritables Paroles de Dieu. Le chrétien se doit alors de les apprendre correctement afin qu’elles fassent partie de sa vie : « Car nous ne falsifions point la Parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:17).

Voilà pourquoi, aux enseignants de Son temps, Jésus a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères » (Matthieu 23:29-32). Et Jésus a terminé en leur disant : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres » (Matthieu 23:33-34). Le principe était très simple : « Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:37).

Il y a une grande leçon pour le chrétien dans cette parole de Jésus. Nos paroles dévoilent ce qui est important pour nous. Quels sont nos sujets de conversation durant la journée ? Est-ce les sports, les films au cinéma, les spéciaux en vente, le commérage, où les médisances et les calomnies ? Serions-nous parfois : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » ? (Proverbes 6:19). Il vaut mieux être plutôt parmi ceux de qui Paul dit : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

Nos esprits sont directement liés à nos cœurs. Voilà pourquoi Jésus a déclaré ceci, dans Matthieu 15:18 : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme ». Nos sujets de conversation sont un bon indicateur de ce qui se passe dans nos cœurs. Il serait sage d’écouter l’apôtre Jacques qui nous encourage en déclarant : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Frères, ne vous plaignez point les uns des autres, de peur que vous ne soyez condamnés. Voici, le juge est à la porte » (Jacques 5:8-9).

Dès les débuts de l’Église, Pierre exhortait les chrétiens en disant : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Jérémie a dit ceci, au sujet des faux prophètes : « Les prophètes prophétisent le mensonge, et les sacrificateurs dominent par leur moyen, et mon peuple a pris plaisir à cela ! Que ferez-vous donc quand viendra la fin ? » (Jérémie 5:31).

Notez que, malgré les mensonges des prophètes et des sacrificateurs, Jérémie nous déclare que le peuple a pris plaisir à cela. Aujourd’hui, c’est pareil ; le peuple aime entendre les fables et déteste la vérité. Ésaïe a frappé en plein dans le mille quand il a écrit : « Car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! » (Ésaïe 30:9-10). Des milliers de pasteurs ont signé une « Lettre Ouverte Concernant la Religion et la Science ». Le dimanche le plus près de l’anniversaire de naissance de Charles Darwin, ces « pasteurs » font l’éloge de cet homme en endossant la science évolutionnaire comme étant compatible avec la Bible.

Voici pourquoi cette attitude est grossièrement fausse :

D’abord, la Bible n’indique aucunement une succession de périodes de développements évolutionaires. Ces gens prêchent que les « jours » de Genèse 1 sont, en réalité, des « âges ». Toutefois, la Bible ne supporte pas un tel argument. Dans Psaume 33:6-9, nous lisons : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » Tout se fait de manière subite avec Dieu.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Colossiens 1:16-17 nous dit : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il [Dieu] est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui ».

Dans Hébreux 1:3, Dieu nous parle de Jésus : « …qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante ». Et, dans Apocalypse 4:11, les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, disant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par Ta volonté qu’elles existent, et ont été créées ». Aucun de ces passages nous indique le moindre soupçon d’une évolution échelonnée sur de grandes périodes de temps. Au contraire, tout a été créé selon la volonté du Créateur et selon Son plan, de façon quasi instantanée !

Même les hommes de science fondent leurs conclusions sur la vérification et l’observation et non sur une évolution d’une bactérie devenant humaine par une évolution éventuelle. Même les fossiles ne démontrent pas de formes transitionnelles, car elles paraîtraient dans les couches des rochers de la terre. Donc, ces fameux liens manquants qui prouveraient leur théorie manquent toujours dans leurs découvertes. Le caractère même de Dieu nous démontre clairement Son refus d’utiliser des méthodes évolutionnaires. Car Sa sainteté exige la vérité et Son omniscience exige la perfection. Il serait donc impensable que Dieu puisse créer une chose inférieure pour la laisser se développer avec le temps. Dans Exode 20:11, nous lisons : « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux ». Et Dieu ne ment point !

Le véritable but de Dieu pour Sa création exclut toute évolution, car la création nous révèle le Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables ». David nous dit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde » (Psaume 19:2-5).

Ces versets donnent pleine autorité au message sur Jésus-Christ qui : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il [Jean le Baptiste] n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière [Jésus] qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens [Israël] ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, [devenus Israël de Dieu]. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:1-14).

Paul nous déclare ceci, dans Colossiens 1:16-18 : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses ». Jésus est la fondation même de toute adoration. Dans une vision sur l’île de Patmos, Jean nous déclare ceci, dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux ».

Créer, c’est ce que Dieu fait dès les débuts et surtout avec les humains qui se convertissent dans un renouvellement de vie qui, d’un état physique, nous amènera par le persévérance au salut dans un corps glorieux et immortel. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Aucune suggestion d’une évolution ici. Alors, recherchons toujours : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre — l’Éternel est son nom » (Amos 5:8).

Cette exhortation du prophète Amos nous est donnée durant une époque où Israël sombrait très rapidement dans l’idolâtrie païenne et le prophète essayait de les ramener vers Dieu. Son exhortation d’il y a environ 3 800 années de cela est encore plus pertinente aujourd’hui que jamais auparavant. Car les hommes de science, athées, ont développé une théorie impossible selon laquelle l’origine de l’univers tirerait son existence à partir de rien, et que l’évolution des étoiles, des planètes et même des humains proviendrait d’hydrogène primordial.

Avec ses magistrales galaxies d’étoiles, et les constellations comme les Pléiades et l’Orion, le cosmos nous indique néanmoins qu’une telle création requiert un Créateur et que même notre système solaire fut créé par un Créateur Tout-Puissant ayant un but glorieux pour tout cela. La preuve même que l’eau a déjà couvert les montagnes de toute la terre par la découverte des fossiles marins dans les sommets ne peut pas être expliquée. Les géologues évolutionnaires tentent toujours de le faire par un processus s’échelonnant sur des milliards d’années. Pourtant, la Bible nous dit clairement que Dieu l’a accompli par un déluge mondial où les eaux ont recouvert la terre entière pour punir un monde rebelle. Et quand les eaux se sont retirées, les fossiles y sont demeurés.

Toutes ces choses témoignent qu’il y a eu une création et un jugement, et non une personnification des forces naturelles de « dieux » créés par ces athées. Avec tous les bouleversements qui se produisent un peu partout, les humains ont la nécessité de rechercher le véritable Créateur avec Sa promesse de salut avant qu’un autre jugement frappe les rebelles car : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Mais d’où venait toute cette eau qui a recouvert la terre entière durant le déluge ? La Bible nous le dit bien dans Genèse 7:19-20 : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus ; et les montagnes furent couvertes ».

N’ayant aucune réponse à cette énigme, plusieurs théologiens, au début du 19e siècle, ont abandonné la doctrine biblique d’un déluge mondial pour accepter les conclusions des hommes de science du temps, qui prêchaient le concept que, puisque les montagnes existaient avant même Noé, elles ne pouvaient pas toutes être recouvertes par les eaux du Déluge. Il n’y avait tout simplement pas, selon eux, assez d’eau pour les recouvrir, car ces mêmes montagnes existent encore aujourd’hui. Alors, les théologiens ont opté pour un déluge local. Même de nos jours, la plupart des théologiens évangéliques dans les dénominations variées et les séminaires enseignent ce compromis.

La pure vérité est que le monde avant le déluge était bien différent de celui d’aujourd’hui. Dans Genèse 2:4-6, nous lisons : « Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux. Or aucun arbrisseau des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore ; car l’Éternel Dieu n’avait point fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol ; mais une vapeur montait de la terre, et arrosait toute la surface du sol ». Même la topographie devait être moins prononcée puisque les montagnes actuelles sont composées de roches sédimentaires et de volcans suite au Déluge. Si la vapeur de la terre arrosait toute la surface du sol, les nappes d’eau souterraines devaient être immenses. Néanmoins, dans Genèse 1:6-8, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue, cieux. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour ».

Au moment du Déluge : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7:11-12). Tout le contenu de ces nappes souterraines est venu s’ajouter à l’eau de surface, provoquant des tsunamis énormes, élevant l’eau de surface à la hauteur indiquée dans la Bible. Et, malgré que seulement huit personnes ont été sauvées pour témoigner de ce grand miracle, les Saintes Écritures nous démontrent clairement que, tout au long des siècles, la rébellion des humains contre leur Créateur a repris de plus belle, car les humains, inspirés par Satan, ont refusé de mettre cette connaissance en pratique dans leur vie. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes » (Romains 1:28).

Ces gens auraient dû savoir mieux, mais, malgré cela : « Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:29-32). Une rébellion mondiale contre le Créateur. Ce passage brûlant nous indique la colère de Dieu contre ceux qui, en toute connaissance de cause, retiennent ou suppriment la vérité.

Suite à la méchanceté de ces gens : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:24). Et dans Romains 1:26-27, nous lisons : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature [lesbianisme et pratiques sados-masochistes]. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres [homosexualité], commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes [les MTS], la récompense qui était due à leur égarement ». Pour cacher leurs péchés, ils font croire aux gens naïfs qu’on naît homosexuel ou lesbienne.

Aussi terribles que ces jugements puissent paraître, ce sont les humains qui ont provoqué ce qui leur arrive. Car ces gens : « ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles [en se créant des idoles] » (Romains 1:23). Ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:25). Ces gens se sont permis de mettre en doute tout ce que Dieu nous dit et ont plutôt opté pour la critique envers Dieu par leur philosophie : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes » (Romains 1:28). Alors, c’est à cause de leur comportement dissipé que le Dieu de grâce les a livrés à leurs mauvais penchants.

Mais la chose effroyable dans ce portrait obscur, c’est qu’elle décrit plus qu’un paganisme ancien. Chaque verset nous parle précisément de ce qui se passe présentement dans le monde contemporain. C’est comme si Paul nous décrivait un documentaire du siècle dans lequel nous vivons, dans lequel il nous expose un humanisme évolutionnaire en pleine pratique. Pourtant, Paul se préparait à aller à Rome afin d’évangéliser pour Christ, puisque, comme il le dit si bien dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite ». Le véritable évangile était, et demeure toujours, la puissance de Dieu pour amener au salut tous ceux qui croient.

Regardons ensemble une histoire biblique qui nous décrit l’amour de David et Jonathan. Le prophète Samuel a écrit ceci, dans 1 Samuel 18:3 : « Alors Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme ». Ce qui existait entre ces deux hommes n’était pas un amour homosexuel, comme certains le prétendent dans notre culture moderne de plus en plus dégénérée, mais plutôt un sentiment fondé sur l’amitié et l’admiration. Ces deux amis possédaient un courage et une force de caractère exemplaires. Alors, nous lisons, aux versets 4-5 : « Et Jonathan se dépouilla du manteau qu’il portait, et le donna à David, avec ses habits, et jusqu’à son épée, son arc et sa ceinture. Et David allait en campagne ; il réussissait partout où Saül l’envoyait, et Saül l’établit sur les gens de guerre ; et il fut agréable à tout le peuple, et même aux serviteurs de Saül ».

Jonathan savait que Dieu avait choisi David comme roi et non lui, et il était soumis à ce choix. Jonathan avait sa propre famille et David a eu plusieurs femmes et enfants. Néanmoins, même si à notre époque le mouvement gai est devenu très populaire et politiquement correct, il ne le sera jamais bibliquement, car l’Ancien comme le Nouveau Testament sont explicites quant à la condamnation de l’homosexualité. Le fait que les appellations religieuses libérales aient approuvées les mariages entre homosexuels ou lesbiennes, ou aient ordonné des prêtres, des ministres et des pasteurs « gais » ne change absolument rien à la Parole de Dieu. Un péché demeure toujours un péché et requiert le repentir afin de recevoir le pardon de Dieu.

David, que la Bible décrit comme un homme selon le cœur de Dieu, avait un jour convoité et commis l’adultère avec Bath-Schéba l’épouse d’Urie, son fidèle serviteur, et il a même planifié l’assassinat de ce dernier pour cacher son péché. Toutefois, David a payé chèrement avant de se repentir et confesser ouvertement son péché dans le Psaume 51. Mais Dieu, dans Sa bonté et Sa miséricorde, lui a pardonné et l’a rétabli dans Sa faveur. David n’a jamais douté ou n’est jamais devenu incrédule face aux lois révélées par Dieu. Cela était sûrement vrai pour Jonathan aussi. C’est avec cette assurance que David a écrit : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10).

David n’aurait jamais questionné ou ignoré les lois mosaïques contre la sodomie ou les autres sur le comportement sexuel. Notons en particulier Lévitique 20:13-15 où il est écrit : « Si un homme couche avec un homme, comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort ; leur sang sera sur eux. Si un homme prend une femme et sa mère, c’est un crime ; on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n’existe pas parmi vous. Si un homme a commerce avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête ». Deutéronome 23:17 nous dit : « Qu’il n’y ait point de prostituée entre les filles d’Israël, et qu’aucun des fils d’Israël ne se prostitue à l’infamie ».

Les chrétiens de la Nouvelle Alliance ont des bases aussi fondamentales, sinon plus, dans Romans 1:26-29, où, en parlant de ces mêmes actions, Paul nous dit : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ».

Dans 1 Corinthiens 6:9-10, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu ». Tout comme dans l’Ancienne Alliance où il est écrit : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme, c’est une abomination » (Lévitique 18:22), les chrétiens de la Nouvelle Alliance ne peuvent pas approuver ces actes. Et, dans 1 Corinthiens 6:11, Paul déclare : « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu ». Donc, tous ces péchés sont effacés par Dieu lors de la conversion.

Toutefois, le converti ne doit plus jamais retourner dans ces pratiques suite à sa conversion, ni les approuver, ni les tolérer. À l’Église de Laodicée, Jésus a déclaré : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). C’était le reproche principal de Jésus à cette congrégation devenue tiède et qui représente l’Église des derniers jours. « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche, » leur dit Jésus, au verset 16. Pourtant, cette congrégation appartenait à Christ, car son chandelier est toujours en place. Mais à l’époque où nous vivons, plusieurs chrétiens sont devenus tièdes, ni bouillants ni froids. Voilà ce qui arrive souvent chez ceux qui vivent dans le confort et l’opulence, car la richesse matérielle accompagnée de biens tend à rendre certains très confortables face à ce qui se mascarade dans leur entourage. Et dans notre culture contemporaine, cette prospérité amène ces individus à croire que : grande prospérité égale faveur de Dieu.

Ces groupes religieux possèdent peut-être de grands bâtiments de toute beauté, pourvus de grands musiciens et artistes dans leurs rencontres hebdomadaires, ayant même acquis une incontestable puissance politique. Or, Jésus les qualifie d’aveugles et nus. Heureusement que les grandes assemblées ne sont pas toutes devenues ainsi, mais le danger demeure toujours présent. Le prophète Amos nous dit ceci : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! » (Amos 6:1). Revenons à la lettre que Jésus adresse aux Laodicéens et dans laquelle Christ S’identifie ainsi, dans Apocalypse 3:14 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu ».

Ceci nous suggère fortement que la plus grande raison de la tiédeur d’une congrégation, qu’elle soit grande ou petite, est la négligence de ces trois doctrines : la soumission totale à Christ, à l’autorité absolue de la Parole de Dieu et la croyance inébranlable en la Création de toutes choses par Dieu. Pourtant, cette lettre se termine là où, au verset 20, Jésus déclare : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi ». Donc, Jésus attend toujours que ces gens deviennent bouillants comme ceux de Philadelphie. Alors, aux versets 21 et 22, Jésus leur fait cette belle et merveilleuse promesse à chacun individuellement : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ».

La miséricorde de Dieu est sans limite pour ceux qui sont prêts à quitter leurs mauvais penchants pour retourner à Lui. Mais la patience de Dieu a cependant ses limites. En tant que chrétiens, notre travail est de dénoncer ceux qui prêchent le contraire de la Parole de Dieu. Ceci ne nous donne toutefois pas la permission de commencer à tuer les homosexuels, les lesbiennes, les prostituées, etc., mais nous avons entièrement le droit de leur annoncer que, dans cet état, il leur est impossible d’accéder au Royaume. C’est la même chose pour les athées, les évolutionnistes, les adeptes de la sorcellerie et toutes autres pratiques « spirituelles » qui ne correspondent pas à l’adoration du seul et unique Dieu Créateur à Qui tout l’honneur et toute la gloire sont dus. Souvenons-nous toutefois que le jugement final appartient à Dieu et non aux hommes.

Alors, tant et aussi longtemps que le Livre de Vie est ouvert, il y a de la place pour inscrire tous ceux qui décideront de venir à Dieu et d’accepter Son don gratuit de l’immortalité en faisant Sa volonté. Mais viendra un temps où la patience de Dieu prendra fin face aux rebelles : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Pourtant, Dieu offre la récompense de devenir un héritier de l’univers à chaque enfant de Sa Famille Divine, car : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7). Par contre, au verset 8, Dieu confirme : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort », de laquelle il n’y a aucune possibilité de revenir à la vie.

Si certains individus veulent croire que la destruction éventuelle et finale de tous les rebelles depuis Adam et Ève n’est qu’un mythe, libre à eux, mais la Bible est très claire sur le sujet. Relisez encore ce verset 8 pour découvrir que Dieu est très sérieux en ce qui concerne les rebelles. Jésus a souvent mentionné ce feu destiné aux adversaires de Dieu persistant à demeurer récalcitrants jusqu’à la toute fin. Dans Matthieu 25:41, Jésus nous confirme qu’ : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ». Ce feu de la géhenne sera le même feu qui purifiera la terre et détruira toutes les mauvaises œuvres des hommes exécutées depuis des siècles. Paul nous parle également de la destruction des rebelles : « Dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse, » nous dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 1:8-9.

Plutôt que de passer un temps fou à questionner la réalité du feu de la géhenne, ne serait-il pas préférable d’étudier la possibilité du salut offert gratuitement par Dieu, lors de Sa présence sur terre dans un corps humain, dans la personne de Jésus, qui S’est donné en sacrifice en versant Son précieux sang pour tous les péchés du monde ? Afin que : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:9-10).

David a été inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 30:5-6 : « Chantez à l’Éternel, vous, ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de sa sainteté ! Car il n’y a qu’un moment dans sa colère, mais une vie dans sa faveur ; les pleurs logent le soir, et le chant de triomphe revient le matin ». La colère de Dieu devra se manifester un jour, car Dieu est Saint et ne peut pas ignorer le péché. Néanmoins, Il est davantage un Dieu d’amour, Son but principal concernant la création étant de manifester Son amour aux hommes et aux femmes créés à Son image. Cependant, à cause du péché, la souffrance et la mort sont aussi entrées dans le monde. Mais : « L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce ». Il a mis en place un merveilleux moyen de pardon et de salut à tous ceux qui accepteraient ce salut, en y pourvoyant par la mort de Son Fils unique.

Jésus est passé par la plus cruelle des morts possible, mais les pleurs du soir sont devenus le chant de triomphe du matin : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Pareillement, dans la vie de chaque croyant, il existe des moments de douleur et des pleurs, mais en comparaison avec l’éternité, elles ne durent qu’une courte nuit, et un bon matin la nuit disparaîtra pour toujours. Car : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4). Dans la Jérusalem céleste qui descendra du ciel sur la terre : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit » (Apocalypse 21:25). Parce que, au verset 26 : « On y apportera la gloire et l’honneur des nations ». La Bible Martin dit : « Et on y apportera ce que les Gentils ont de plus magnifique et de plus précieux, » après leur conversion.

Paul nous rassure, dans 2 Corinthiens 4:17-18, en déclarant : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles ». Nous joignons notre accord à Paul quand, dans Romains 8:18-19, il déclare : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés ». Nous serons toujours avec Christ, à Son service, accomplissant Ses bonnes œuvres. Et tout comme David, nous Lui dirons : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant Ta face, et des délices à Ta droite pour jamais » (Psaume 16:11).

Voilà la merveilleuse promesse qui attend chaque rebelle qui se détournera de ses fausses croyances pour se tourner vers la bonté et la miséricorde de Dieu. C’est ce que je souhaite de tout cœur à chaque humain qui ait jamais vécu sur cette terre. Que chacun des Gentils après sa conversion y apporte ce qu’il aura de plus magnifique et de plus précieux.




D.243 – Dieu est-Il une trinité ?

 

Par Joseph Sakala

Dieu serait-Il une trinité ou une famille ? C’est ce que nous essayerons de déterminer dans ce message. La croyance populaire affirmant que Dieu serait une substance spirituelle existant sous forme de trois personnes distinctes est devenue la doctrine primordiale de nombreuses religions chrétiennes. Le concept apprécié de la trinité fait partie intégrante des croyances de la plupart des chrétiens, catholiques ou protestants, et ce depuis des siècles. Par conséquent, au 21ème siècle, près de 90 % des gens qui disent croire en Dieu conçoivent pareillement que Dieu est une trinité. Malgré cette croyance, injectée dans leur esprit dès leur jeunesse, la majorité de ces individus ne semblent pas comprendre, ni trop se soucier de souhaiter prouver si, en effet, ce que leurs églises leur prêchent est une vérité vérifiable dans les Saintes Écritures. Ils tiennent plutôt cette « doctrine » pour acquise, laissant gentiment aux théologiens le soin de s’occuper de l’aspect mystérieux d’avoir à expliquer cette doctrine.

Toutefois, ceux qui tentent de prouver que la doctrine de la trinité est juste se butent également à des maîtres qui leur disent : « L’esprit de l’homme ne pourra jamais saisir le mystère de la trinité. Il risquerait même de devenir fou pendant ses recherches. Par contre, celui qui renie la trinité risquerait de perdre son âme ».[1] Un tel paradoxe laisse l’individu sans aucun choix, sauf d’accepter aveuglément le concept de la trinité. Mais d’accepter une telle doctrine sans pouvoir la prouver est totalement contraire à l’instruction de la Bible qui nous dit, dans 1 Thessaloniciens 5:21 : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. » L’apôtre Pierre aussi nous exhorte ainsi : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). Si nous devions simplement croire aveuglément et sans vérifier, comment saurions-nous, dans une ignorance totale, défendre nos croyances auprès de ceux qui questionnent l’espérance qui est en nous ? Cela n’a aucun sens et est dépourvu de logique.

Il devient alors impératif pour tout chrétien de démontrer si la trinité est une véritable doctrine biblique ou carrément celle des hommes. À parcourir la littérature religieuse destinée aux laïques, on serait porté à croire que la trinité est très bien expliquée dans la Bible. Mais, en questionnant ces prétentions et en exécutant une véritable recherche biblique approfondie, nous découvrons assez rapidement que leur trinité est plutôt conçue sur une fondation scripturaire très instable. Pourquoi la doctrine centrale de la foi chrétienne serait-elle si difficile à comprendre ? N’y aurait-il pas une révélation biblique éclatante sur la doctrine de la trinité ? Jésus et Ses apôtres ne l’ont-ils pas prêchée ? Sûrement que la Bible devrait être truffée de passages clairs au sujet d’une doctrine aussi importante. Je vais peut-être en surprendre plusieurs en vous déclarant que, non seulement le mot trinité n’apparaît nulle part dans la Bible, mais il n’existe aucune preuve biblique qu’une telle hypothèse serait indiquée ou même suggérée dans la Parole de Dieu.

Un bon nombre de théologiens admettent avec une certaine réticence que les Saintes Écritures ne sont pas explicites sur la doctrine « éminente » de la trinité. D’autres érudits concèdent que le premier chapitre de l’Évangile de Jean démontre clairement la préexistence et la divinité de Jésus, mais cela n’enseigne pas pour autant une doctrine trinitaire. Elle nous enseigne plutôt que Dieu S’est manifesté dans la chair humaine en tant que le Fils unique de Dieu, engendré par Son Esprit, pour apporter l’Alliance du Salut à Sa création. Jean nous déclare, dans Jean 1:1-4 : « Au commencement était la Parole [de Dieu et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Déclaré plus simplement, ce verset nous dit que la Parole de Dieu ne pouvait pas être avec une autre personne que Dieu. Tout comme ma parole n’est pas avec mon voisin, mais avec moi puisqu’elle fait partie de moi. Donc, si Dieu le Père est Dieu, Sa Parole est aussi Dieu puisqu’elle fait partie de Lui.

Ce passage nous confirme clairement que Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, était Dieu. Elle nous déclare simplement que, puisque Dieu a toujours existé, Sa Parole était aussi en Lui depuis le commencement. C’est si clair et tellement logique qu’un enfant de dix ans pourrait facilement le comprendre. Il devient donc évident que toutes choses ont été faites par la Parole de Dieu puisque le roi David fut divinement inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 148:5 : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé [parlé], et ils ont été créés. » Il serait tout à fait raisonnable de conclure que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Si tout ceci est vrai au sujet de Sa Parole, il fut tout à fait logique de couronner ce passage par ces mots : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Mais nulle part est-il question ou fait allusion à une trinité dans ce chapitre.

Le passage très fréquemment utilisé dans le passé pour « prouver » une trinité était 1 Jean 5:7 : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un » (version David Martin). Est-il question d’une trinité ici ? Bien sûr que non ! Notez bien les mots utilisés dans ce verset. Il est bien écrit : « qu’il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage ». Il ne dit pas « trois personnes », mais simplement « trois » : le Père, la Parole, et le Saint Esprit. Notez également qu’il n’est pas écrit le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, mais bel et bien le Père, la Parole et le Saint-Esprit. Les trois se rapportent exclusivement à un seul Dieu. Pour mieux comprendre de Qui il est question dans ce verset, laissons Jésus Lui-même nous instruire. Il nous dit que « Dieu est esprit » (Jean 4:24). Dans Lévitique 11:44, Dieu S’identifie en disant à Israël : « Car je suis l’Éternel votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis Saint ». Nous voyons donc que l’Éternel, tout en étant Esprit, est aussi Saint. S’Il est Esprit et qu’il est Saint, Il est alors le Saint-Esprit, tout en étant Dieu ! C’est simple ! Continuons.

Consultons un étonnant passage dans la Genèse afin de poursuivre notre étude. Regardons avec quelle simplicité Dieu S’identifie dès le début de la Bible : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Donc, Dieu S’identifie comme l’Être suprême, Créateur de toutes choses, mieux connu comme le Père. Au verset 2, Dieu décrit une situation où la terre était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme : « …et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Dieu n’avait pas créé la terre dans cette condition (tohu et bohu), mais nous voyons ici le Saint-Esprit, ou l’Esprit de ce même Dieu en action sur les eaux. Au verset 3, il est écrit : « Et Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. » C’était un ordre ! Dieu parle, et quand Il parle, quelque chose arrive. Il a dit : « Que la lumière soit » et, par l’Esprit de Dieu, pour obéir à la Parole de Dieu, « …la lumière fut. »

Nous avons subséquemment un Dieu qui est Saint, qui est Esprit et qui Parle. Combien de Dieux voyez-vous ? Moi, je n’en vois qu’un seul. Donc, si Dieu est Dieu, tout ce qui sort de Lui est également Dieu. Ainsi, Dieu est Dieu, Son Esprit-Saint est Dieu, et Sa Parole est Dieu. Toujours le même Dieu qui S’exprime envers nous de trois façons différentes. Voilà ce que la Bible nous enseigne d’un couvert à l’autre. En conséquence, le verset de 1 Jean 5:7, qui déclare : « Car il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un », n’apparaît plus dans la majorité des versions bibliques, principalement les modernes. La raison en est simple : il vient détruire deux fausses doctrines contraires ; celle de la trinité et celle prônant que Jésus n’est pas Dieu. Il n’est donc pas étonnant que la plupart des versions bibliques l’aient épongé, prétextant qu’il avait été ajouté au 8ème siècle par un scribe et ne fait pas partie du Texte Reçu. Cette allégation est donc fausse car elle détruit toute prétention à leur trinité prêchée depuis des siècles. Nonobstant, ce verset fait intégralement partie du Texte Reçu et malheur à ceux qui ont donné l’ordre de l’enlever de la Parole de Dieu.

La trinité est une doctrine humaine empruntée aux religions païennes. Les Écritures nous disent carrément que Dieu est un, le Père, la Parole, et le Saint Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un, pas « trois ». En définitive, la doctrine de la trinité cherche à limiter notre Père céleste à seulement un tiers de la Divinité. Les trinitaires préconisent que malgré que Dieu est omnipotent, omniscient et tout-puissant, il Lui faut deux autres personnes pour accomplir ce rôle. Ne serait-il pas plus facile d’accepter simplement les Écritures au mot ? Nous n’avons qu’un seul Dieu qui peut Se manifester de toutes les manières qu’Il veut sans avoir besoin de Se voir divisé pour satisfaire à une doctrine d’homme.

Après tout, pour satisfaire une situation de condescendance, Dieu a jadis pris une forme humaine pour souper avec Abraham (Genèse 18) et Il a lutté avec Jacob (Genèse 32) alors qu’Il avait également forme humaine. Dieu est de plus apparu à Abram sous la forme de Melchisédec, roi de Salem (Genèse 14:18). Notre Dieu tout-puissant peut Se manifester sous suffisamment de formes ; pas besoin de ces doctrines médiocres qui essaient de subdiviser la Divinité dans le but d’expliquer « comment » Il S’y prend. Les trinitaires commencent par diviser la Divinité pour que le Père soit une personne, le Fils Jésus une seconde personne et ensuite que l’Esprit en soit une troisième. Les Écritures n’ont jamais dit que Dieu est divisé en trois personnes. D’ailleurs, comment trois personnes pourraient-elles toujours exister sans qu’une parmi elles ne soit la première ? Sans réponse, les trinitaires en ont inventé une : « C’est un mystère auquel il faut croire sans le comprendre ». Quel Dieu d’amour pourrait nous imposer une telle foi aveugle et illogique ?

Que Dieu ait décidé de prendre forme humaine en tant que Messie terrestre n’est pas difficile à accepter si nous acceptons de croire ce que les Saintes Écritures nous enseignent. Regardons dans la Parole de Dieu en partant des prophéties messianiques les plus célèbres. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Où se trouve la trinité dans ce verset ? Dieu avait-Il oublié que Jésus ne devait être que le Fils et non le Père ? Pourtant, cette prophétie attribue le titre de Père d’éternité à Jésus. Donc, si Jésus était la personnification même du Père dans une chair humaine, Il n’était pas alors qu’une deuxième personne dans la Divinité, mais clairement un accomplissement de Dieu Lui-même dans le plan divin pour le salut de Sa création.

Reformulons certains passages bibliques en soulignant de quelle manière la doctrine trinitaire en affecte la lecture. Dans Ésaïe 45:18 nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Ce verset détruit la possibilité d’une trinité, car Dieu Se déclare, non seulement comme étant l’Éternel le Créateur, mais confirme aussi qu’il n’y en a point d’autre. Jésus avait dit : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Cela met carrément à plat les disputes intellectuelles concernant le concept affirmant que Jésus serait la « seconde personne de la trinité » puisqu’Il S’identifie Lui-même ici comme étant un avec le Père. La même personne !

Selon la doctrine de la trinité, Jésus aurait dû plutôt dire : « Moi et le Père sommes deux et composons les deux-tiers d’une Divinité en trois personnes ». Or, Jésus a catégoriquement confirmé que : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ». Donc, « Moi et le Père, nous sommes un » demeure toujours en vigueur. Un jour, Philippe Lui demanda : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit ». Jésus a répondu : « …celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14:9). En permettant l’infiltration de la doctrine de la trinité, on devrait lire : « Celui qui m’a vu a vu un tiers de la Divinité » Ce qui revient un peu à déclarer le Père comme étant seulement un tiers distinct de la Divinité. On voit bien que cela ne marche pas. Jésus est autant Père que Fils. Il n’est fait mention d’aucune séparation ou division et, donc, d’aucune trinité ! Dieu est un et seulement un. Il n’est pas une collection de personnages. Il peut Se manifester sous de nombreuses formes tout en demeurant toujours un.

Alors, pour appuyer leur doctrine, les trinitaires utilisent le verset suivant : « Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre ; l’Esprit, l’eau, et le sang ; et ces trois-là se rapportent à une seule chose » (1 Jean 5:8). Ces trois choses se rapportant à une seule chose, sont-elles un témoignage de trinité ? Le Saint-Esprit devient-il maintenant une chose au lieu d’une personne ? Poursuivons ! C’est Jean lui-même qui nous fournit l’explication. « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:11-12). Jean nous dit formellement que le salut et l’immortalité passent par Jésus et personne d’autre. Jean ne fait que confirmer les paroles de Pierre qui a dit : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Alors, oublions le salut par Bouddha, Hare Krishna, Mahomet et tous les autres « sauveurs » du monde.

Dans l’Ancien Testament, Dieu S’identifie comme le Rédempteur. « Ainsi dit l’Éternel, ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein maternel : C’est moi, l’Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux et qui, par moi-même, étendis la terre » (Ésaïe 44:24). Comparez ce passage avec Colossiens 1:15-18 à propos de Jésus : « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. 16Car c’est en lui [Jésus] qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. 17Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. 18Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. »

Or, le Père, l’Éternel dans Ésaïe 44:24, a créé toutes choses par Lui-même et pourtant, Colossiens attribue ces mêmes actions au Fils, Jésus. Il est donc clair, selon les Écritures, que Jésus n’est pas relégué à la seule position de Fils, seconde personne de la Divinité, mais Jésus en chair humaine était aussi la personnification même du Père ! Comment pouvons-nous savoir que Yahvé était le Père et non une pré-incarnation du Messie ? Facile, lisons : « Car c’est toi qui es notre père ! Quand Abraham ne nous connaîtrait pas, quand Israël ne nous avouerait pas, toi, Éternel, tu es notre père ; notre Rédempteur, voilà ton nom de tout temps ! » (Ésaïe 63:16). L’Éternel est irrévocablement le Père. Il est également le Rédempteur !

Continuons : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Éternel, et il n’y a point de Sauveur que moi » (Ésaïe 43:11). Voilà qui démontre clairement que l’Éternel est tout aussi bien notre Père que notre Rédempteur et notre Sauveur. Pourtant, la doctrine de la trinité essaie de séparer Dieu en divisions, en assignant un rôle au Père et un rôle différent au Fils comme Sauveur/Rédempteur. Cela ne fonctionne pas ainsi ! Ces problèmes disparaissent si nous reconnaissons que Yahvé est Dieu, que le Messie est Yahvé et que, par conséquent, Yahvé et le Messie sont une seule et même personne. Les distinctions trinitaires entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit entrent en conflit avec les Écritures, lesquelles ne font aucune subdivision au sein de la Divinité. Il n’y a qu’un seul Dieu, Yahvé, point ! Qui fut le Messie pré-incarné ? Le même que le Messie incarné ― c’est Yahvé, ou seul Père, Créateur, Seigneur et Dieu.

Revenons cependant à ces trois éléments dans 1 Jean 5:8, et comment l’Esprit, l’eau et le sang appuient le témoignage de cette vérité biblique. Dans Romains 8:16, nous lisons : « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. » L’eau, par contre, représente le baptême. « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:3-6).

Finalement, le sang représente notre justification devant Dieu par la mort et la crucifixion de Jésus qui payait ainsi la rançon de tous nos péchés, nous réconciliant avec le Père. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie » (Romains 5:9-10). Voilà pourquoi : « nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (v. 11). Est-ce que nous comprenons vraiment la profondeur des paroles de Jésus, quand Il a dit à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20) ? Ce n’était sûrement pas parce que Dieu est une trinité. La Bible ne nous donne aucune indication de la sorte. Les éléments de ce verset nous indiquent plutôt le processus établi par Dieu sur la terre pour parvenir au salut. La mort de Jésus pour nos péchés, Sa résurrection et notre baptême pour assurer notre résurrection à l’immortalité, si nous Lui demeurons fidèles jusqu’à la fin.

Alors, pourquoi baptiser dans ces trois noms ? D’abord, au nom du Père à cause de Sa bonté pour nous avoir amenés à la repentance. « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4). Parce que c’est du Père : « De qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom » (Éphésiens 3:15). Ensuite, au nom du Fils, car c’est Lui qui est mort en versant Son sang pour nos péchés afin de nous réconcilier avec le Père. Et finalement au nom du Saint-Esprit : « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:16). Plusieurs théologiens ne semblent pas réaliser comment l’unicité du Père, du Fils et du Saint-Esprit se manifeste dans le miracle du salut de chaque converti. C’est ainsi que la trinité est le résultat direct de cette incompréhension.

Nous savons que chaque individu est prédestiné au salut depuis la création du monde. Cependant, le Père est Celui qui Se réserve le droit exclusif de déterminer le moment précis pour attirer cet individu et le donner à Christ. Dans Jean 6:44, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Quand la personne accepte cet appel au point de désirer le baptême comme signe externe de son engagement, Dieu lui donne Son Esprit pour le guider, et donne ensuite ce converti à Christ qui Se charge personnellement de ce futur Élu dans son cheminement vers le Royaume à venir. Donc, la manifestation de Dieu se fait de trois façons chez cette personne. Il n’y a aucune trinité impliquée ici, mais le Seul et unique Dieu nous dévoilant de quelle façon le véritable salut parvient à Son enfant, futur membre de Sa Famille.

Donc, la trinité n’est pas biblique et n’a aucun fondement dans les Saintes Écritures. Alors, comment est-elle parvenue à s’infiltrer dans les différentes églises ? Voici un début de réponse. L’ancienne idée monothéiste a volé en éclats lors de la première venue de Jésus sur cette terre. Voilà un homme qui Se disait Fils de Dieu, et cela avait totalement bouleversé les Juifs de Son temps. Pendant des siècles, ces Juifs croyaient en un seul Dieu (nous parlons ici de la grande majorité des Juifs et non pas des « initiés » de la Kabbale dont il sera question plus loin). Donc, s’ils acceptaient les prétentions de ce Jésus, ils craignaient de devenir comme les nations païennes des alentours qui avaient plusieurs dieux. Alors, ils voulurent lapider Jésus qui leur demanda pourquoi. « Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:33). C’était une question légitime pour eux, n’ayant pas compris que Jésus était en réalité leur Dieu manifesté en chair humaine, descendu du ciel pour leur parler du salut.

Alors, Jésus les questionna ainsi : « Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui » (Jean 10:36-38). N’ayant rien saisi de ce que Jésus leur annonçait, la communauté juive a carrément rejeté son Messie. Et, jusqu’à ce jour, les Juifs orthodoxes n’ont jamais accepté Jésus en tant que Messie. Néanmoins, les Juifs libéraux admettent que Christ était un grand homme, peut-être même un prophète. Mais pas les étudiants du Talmud et de la Kabbale qui Le considèrent toujours comme un « bâtard », fils d’une prostituée (Marie) ayant couché avec un soldat romain… ! C’est écrit noir sur blanc dans le Talmud !

Marie enceinte d’un soldat romain ? Et c’est écrit noir sur blanc dans le Talmud ! Quel sacrilège venant d’un peuple que Dieu a sorti d’Égypte pour Se faire une nation ! Regardons ce que la Parole de Dieu nous donne comme document officiel : « Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi : Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent été ensemble. Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:18-21). Et, au verset 23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Ces étudiants du Talmud et de la Kabbale qui considèrent toujours Jésus comme un « bâtard », fils d’une prostituée (Marie) ayant couché avec un soldat romain, devront un jour se repentir de cette attitude satanique !

Les apôtres de Jésus avaient très bien compris la divinité de Jésus quand ils ont découvert ― par le même Saint-Esprit qui avait engendré le Christ ― qui était vraiment Jésus. Ils ont admis volontiers que la divinité de notre Seigneur ne nécessitait pas une autre doctrine pour expliquer qu’il n’y avait qu’un seul Dieu et non deux. Alors, qui était donc Jésus de Nazareth ? Nous découvrons jusqu’ici que la Bible n’enseigne pas la doctrine de la trinité. Mais nous sommes confrontés à une question importante : Qui est Jésus ? Était-Il simplement un homme qui a vécu une vie si parfaite que Dieu a décidé de l’appeler « Fils de Dieu » ? Ou était-Il vraiment Dieu ayant volontairement décidé de Se faire un corps d’homme pour venir payer la rançon du péché en offrant Son sang pur et sans tache et mourir à la place de tous les humains ? Dans certains milieux théologiques, le fait de rejeter la trinité impliquerait également de rejeter la divinité de Jésus. Heureusement que des hommes inspirés ont compris que la doctrine de l’incarnation de Dieu en homme ne forme pas une autre doctrine appuyant la trinité.

De nos jours, certains aspects du christianisme demeurent confus sur la véritable identité de Jésus. La majorité croient dans une trinité mystérieuse, alors qu’une minorité professent que Jésus fut crée par Dieu pour réaliser une œuvre étonnante. Désolé, mais les deux groupes sont dans l’erreur. Alors, pourquoi toute cette confusion ? L’identité de Jésus est clairement dévoilée dans la Bible depuis des siècles. Tandis qu’un bon nombre de « chrétiens » s’employèrent à s’excommunier et à se tuer les uns les autres à propos de la question concernant Jésus, la réponse était enregistrée dans la Bible de façon nette et précise, et cette explication n’est pas du tout en harmonie avec ce qui est enseigné dans les églises, même présentement. Christ n’est pas une deuxième Personne dans la trinité, et Jésus ne fut pas créé par Dieu : Il est le Créateur Dieu !!

Pour découvrir qui est Jésus, allons au commencement. Le commencement est mentionné à au moins deux endroits dans la Bible. Le premier se trouve au début de la Genèse et l’autre dans l’Évangile de Jean. L’apôtre Jean nous décrit qui fut Jésus avant de venir sur terre en tant que Sauveur de l’humanité. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Donc, si la Parole de Dieu était avec Dieu dès le commencement, elle ne pouvait pas avoir été créée par Dieu. La Parole était la manifestation de l’expression du désir de Dieu. Dieu parla et la chose FUT. De cette façon : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle ». Au verset 14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Ainsi donc, la Parole de Dieu fut incarnée dans un corps humain afin de nous annoncer la formidable possibilité du salut.

Même si nous arrêtions notre étude du Nouveau Testament ici, nous aurions déjà une connaissance au delà de tout doute que Jésus était Dieu et qu’Il était Celui qui a créé Adam (Genèse 2:7). Car Jean déclare carrément que la Parole, Celui qui est devenu le Christ, avait créé toutes choses. Si les chrétiens avaient continué à croire ce qui est cité dans ces versets, la doctrine de la trinité ne se serait jamais infiltrée dans l’Église. Néanmoins, Jean n’est pas le seul dans le Nouveau Testament à nous dévoiler la préexistence de Christ. Regardons ce que Paul a écrit aux Corinthiens : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer ; et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; et qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle ; et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:1-4).

Paul nous confirme clairement que Jésus-Christ était la Parole de l’Ancien Testament, Celui qui parla à Moïse et qui dirigea Israël hors de l’esclavage en Égypte. Il agissait déjà comme la Parole puissante qui, non seulement a créé toute chose, mais aussi Celui qui maintient toute Sa création par Sa Parole puissante. Regardons ensemble ce que Paul nous dévoile dans Hébreux 1:1-3 : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Les trinitaires citent souvent Genèse 1:26-27 pour tenter de prouver la trinité de Dieu : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. 27Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Comme par hasard, les trinitaires oublient qu’avant le Concile de Nicée, l’on comprenait déjà que « faisons » et « notre » signifiaient que Dieu parlait avec Ses anges conseillers. Dans sa vision apocalyptique sur l’île de Patmos, l’apôtre Jean entend une voix qui lui dit : « Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. » Jean poursuit, dans Apocalypse 4:2-4 : « Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. Et celui qui était assis, paraissait semblable à une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était entouré d’un arc-en-ciel, qui paraissait comme une émeraude. Autour du trône il y avait vingt-quatre autres trônes ; et je vis sur ces trônes vingt-quatre Anciens assis, vêtus de vêtements blancs, et ayant sur leurs têtes des couronnes d’or. » Ces Anciens assis sur des trônes nous indiquent que Dieu utilise des anges puissants pour Le conseiller sur plusieurs choses, quoique la décision finale dans l’exécution du projet soit toujours prise par Dieu.

Les trinitaires tentent d’imposer l’argument que, puisque les anges ne peuvent créer, la pluralité de « faisons » et « notre », au verset 26, ne doit indiquer que Dieu seulement. Mais, si Dieu est le seul objet de la pluralité du verset 26, on devrait donc lire, au verset 27 : « Et Ils créèrent l’homme à leur image ». Mais ce n’est pas le cas. Au lieu de cela, le verset 27 est bel et bien au singulier : « Et Dieu créa [le mot hébreu bara (« créa ») est au singulier et son action ne peut pas indiquer un réalisateur pluriel (i.e., « il » bara et non « ils » bara)] ». Ainsi, dans le verset 26, la pluralité indique Dieu parlant à Ses anges conseillers, alors que l’acte même de la  création de l’homme au verset 27, nous indique le Dieu unique agissant seul. Donc, la pluralité du verset 26 ne peut tout simplement pas être utilisée pour tenter de prouver que Dieu est une trinité.

Si nous étudions la Genèse plus attentivement, nous y découvrons des preuves supplémentaires montrant que Dieu emploie le « nous » pour Se référer à Lui-même et à Ses anges conseillers : « Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. 23Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. 24Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » (Genèse 3:22-24).

Le « nous », ici, indique encore Dieu S’adressant à Ses anges. Ils discutent du fait que l’homme avait décidé de s’approprier lui-même la connaissance du bien et du mal qui n’appartenaient auparavant qu’à Dieu et à Ses anges. Donc, Dieu, ayant examiné ce problème avec Ses anges conseillers, en envoya quelques-uns, nommés chérubins, pour garder l’entrée du jardin d’Éden. Il existe plusieurs endroits dans les Saintes Écritures expliquant les fonctions concernant les anges, afin de mieux illustrer leur rôle dans les cieux et sur la terre. Paul nous les décrit ainsi dans Hébreux 1:14 : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Dieu envoie souvent des anges pour aider les humains, parfois pour leur révéler un message important.

Regardons ensemble un autre incident où des anges sont impliqués, cette fois avec Jacob. Dans Genèse 28:10-12, nous lisons : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. » Cela nous indique que les anges surveillent la création et rapportent tout à Dieu. Cette échelle fut utilisée comme un symbole dans le songe de Jacob où les anges montaient et descendaient pour accomplir ce travail. Les anges étant des esprits se déplacent à la vitesse de la pensée et n’ont vraiment pas besoin d’une échelle pour se déplacer entre le ciel et la terre. Mais dans cette activité, les anges apprennent aussi des choses nouvelles sur les humains et transmettent cette information à Dieu dans ces divers rôles qu’Il leur assigne.

Jésus Lui-même nous a confirmé l’unicité éternelle existant entre le Père et Lui en déclarant en toute simplicité : « Le Père et Moi nous sommes UN ». La doctrine de la trinité est fondée sur la présomption que Dieu Se manifestait en tant que Père dans l’Ancien Testament et en tant que Jésus-Christ dans le Nouveau, avec le Saint-Esprit qui venait compléter le trio. Six cents années avant la naissance officielle de Jésus en chair et en os, le prophète Daniel a vu ceci dans une vision : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit » (Daniel 7:13-14).

Le Fils de l’homme décrit par Daniel est nul autre que Celui qui est venu évangéliser Son peuple dans la personne de Jésus-Christ. Mais, dans cette vision, Daniel va au-delà, au temps futur de Son retour en puissance pour régner sur le monde entier dans « une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit ». Ce Fils de l’homme ne pouvait donc pas être un simple homme créé par Dieu, selon les Témoins de Jéhovah, pour venir accomplir une œuvre spéciale. L’Ancien des jours, dans ce passage, est nul autre que l’Être Divin appelé « Père » dans le Nouveau Testament. Jésus a également fait référence à cette vision dans la parabole suivante : « Il dit donc : Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite » (Luc 19:12). Il faut faire attention de ne pas se laisser leurrer par la possibilité que le Père et Jésus soient deux Personnes dans la même divinité. Rien n’est plus loin de la vérité. À chaque endroit où le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont mentionnés, ce n’est jamais pour nous indiquer une pluralité en Dieu, mais plutôt une unicité dans laquelle Dieu Se manifeste selon Son bon plaisir pour nous expliquer comment Il agit dans les différentes circonstances qu’Il veut rendre claires à notre compréhension.

Jésus Lui-même nous a dit : « Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils le voudra révéler » (Luc 10:22). Notez que cette révélation à savoir qui est le Père et qui est le Fils est donnée en exclusivité à ceux « à qui le Fils le voudra révéler ». Il ne faut donc pas s’étonner de constater que très peu de personnes détiennent vraiment, avec conviction, la connaissance démontrant que la trinité n’est pas biblique, sauf ceux « à qui le Fils le voudra révéler ». Le révélateur de toute connaissance divine est Jésus. Car :« Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18).

Dans Jean 16:28, Jésus a déclaré : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. » Jésus venait de dire clairement qu’Il était littéralement sorti du Père, comme un enfant sort du sein de sa mère, et Il est venu nous faire connaître le Père pour ensuite retourner vers Lui. Jésus est venu sur terre et une de Ses fonctions était de nous révéler par la manifestation du Père dans le Fils, que le but principal de la création des humains était, pour Dieu, de Se former une famille avec qui Il partagerait l’univers créé expressément pour eux. Donc, en tant qu’élus futurs du Royaume, nous sommes à présent dans le sein du Père, avec cette connaissance extraordinaire que Jésus nous a révélée, attendant patiemment la manifestation soudaine d’une partie de Sa Famille Divine et immortelle lors du retour de Jésus. Les Élus de la Première Résurrection ! « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

Si Jésus n’avait pas révélé cette vérité, il n’y aurait aucun moyen pour nous de connaître le Père, ni Son désir pour Sa création. Dans Matthieu 11:27, Jésus nous dit : « Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître. » Avec tout ce pouvoir venant directement du Père, Jésus pouvait alors déclarer : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (vs 28-30). Jésus n’était pas une autre Personne à qui le Père a tout donné. Jésus était la personnification même du Père vivant dans la chair humaine, venant nous offrir le soulagement de nos peines tout comme un bon père le fait pour ses enfants.

Dieu est éternel ! Il a toujours été et vit toujours dans le présent, car le temps fut créé pour les humains. Dans Malachie 3:6, nous lisons : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas. » Dieu n’a jamais été jeune pour devenir vieux. Il a toujours été et ne change pas ! Aux Hébreux, Paul dit : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8). Et, finalement, Jésus Lui-même nous révèle ceci : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Nous avons dans ces trois passages une preuve irréfutable que le Dieu de l’Ancien et du Nouveau Testament est le même.

Dans Ésaïe 8:13-14, nous découvrons une prophétie très intéressante : « Sanctifiez l’Éternel des armées ; que lui soit votre crainte et votre frayeur. Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. » Certains érudits bibliques proclament que ce verset ne colle uniquement qu’à Celui qui devait venir sous le nom de Jésus-Christ. Mais regardons ce que Pierre nous dit, dans 1 Pierre 2:6-8 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Cette même prophétie fut le sujet de la bénédiction de Siméon sur Jésus. « Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère : Voici, cet enfant est mis pour la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et pour être en butte à la contradiction » (Luc 2:34). Personne ne peut alors nier que Jésus était en effet l’Éternel des armées de l’Ancien Testament, la pierre d’achoppement et un rocher de scandale pour les incrédules, mais d’honneur pour ceux qui croiraient en Lui. Les chefs religieux du temps de Jésus ne pouvaient pas concevoir que Jésus était vraiment Dieu ; pourtant, l’Ancien Testament qu’ils transcrivaient depuis des siècles était plein de prophéties sur Lui. Alors que Jésus était sur la terre, même s’Il était la Parole vivant dans une chair humaine, il faut toujours se rappeler que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [une chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8).

Trop de ministres croient que Jésus, dans Son acte d’humilité, S’est Lui-même dépouillé de Sa divinité. C’est faux, puisque dans la chair humaine, Jésus était toujours Dieu, mais dans Son humilité Il S’est dépouillé de Sa toute-puissance afin de vivre comme un serviteur, Se rendant obéissant jusqu’à la mort sur la croix. Mais lorsque le temps fut venu de S’offrir en sacrifice pour tous les péchés du monde, regardons ensemble la dernière prière qu’Il a adressée au Père : « Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût » (Jean 17:5). L’embarras était que les Juifs ne pouvaient pas concevoir que Dieu S’abaissât au point de devenir un homme. Pourtant, c’est exactement ce qui est survenu : Dieu a consenti à Se faire homme afin que nous puissions un jour devenir à notre tour des Enfants de Dieu. Et, au lieu de le faire par une manifestation de super puissance, Dieu a consenti à le faire par un acte d’humilité. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Donc, l’impact et l’importance de ce verset devient encore plus clair. C’est par l’humilité de notre Créateur que nous serons glorifiés un jour dans Sa Famille.

Reste maintenant à déterminer si le Saint-Esprit est une autre personne pour compléter cette fameuse trinité si longtemps enseignée par beaucoup de religions. Je regrette, mais vous pouvez scruter la Bible de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse et vous ne trouverez aucune référence au Saint-Esprit comme étant le troisième membre d’une trinité. La Bible nous instruit à savoir que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). Il faut alors prouver, par les Saintes Écritures seulement, si, en effet, une trinité divine existe. L’Ancien Testament n’envisage aucune  possibilité du Saint-Esprit comme étant une personne, mais plutôt comme la puissance de Dieu. Nous avons vu au début de ce message que Jésus nous a dévoilé que « Dieu est Esprit » (Jean 4:24). Dans Lévitique 19:2, Dieu dit à Israël : « Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu ». Si Dieu est Esprit et qu’Il est Saint, Il est donc le Saint-Esprit, et non une autre Personne dans une trinité.

Mais n’est-il pas écrit dans Matthieu 28:19 que Jésus a dit à Ses disciples : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ? Les trinitaires marquent ce verset pour montrer que Dieu était une tri-unité. Néanmoins, aucun des autres évangiles ou épîtres n’emploie cette expression, et la pratique courante des apôtres était de garantir le baptême par le nom de Jésus seulement. Incidemment, en dépit du fait que les trinitaires se cramponnent à ce verset, le passage ne prouve en rien une trinité. Le texte ne va jamais jusqu’à dire que les trois mentionnés composent une tri-unité divine. Puisque Jésus EST Dieu, quiconque est baptisé au nom de Jésus-Christ est déjà baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et au nom du Créateur, du Rédempteur, du Maître, du Juge Suprême, etc. Vous saisissez ? Un Dieu très VASTE !

Dans l’Ancien Testament, toute référence au Saint-Esprit témoigne de la puissance de Dieu en action et non d’une troisième Personne. Un exemple se trouve dès le début de la création où nous lisons : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:2-3). Dieu parla et Son Esprit agit et la lumière fut. Le Nouveau Testament nous révèle une continuité du même concept que dans l’Ancien, avec la révélation que l’Esprit de Dieu peut habiter une personne. Alors, nous voyons des passages où la puissance de Dieu dirige si bien un converti qu’il entend Sa voix. « Alors l’Esprit dit à Philippe : Approche-toi, et rejoins ce chariot » (Actes 8:29). Ainsi, Philippe obéit et se dirigea vers le chariot de l’eunuque. Dans les voyages de Paul et de ses amis : « Étant venus en Mysie, ils se disposaient à aller en Bithynie ; mais l’Esprit ne le leur permit pas. » Même Simon le magicien avait compris que le Saint-Esprit était une puissance venant de Dieu. « Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit » (Actes 8:18-19). C’est ce même pouvoir qui a poussé Philippe à aller vers l’eunuque et qui a fait comprendre à Paul d’aller évangéliser ailleurs.

Le véritable travail de l’Esprit de Dieu nous est dévoilé par Paul en ces mots : « Et si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11). On ne se moque pas de l’Esprit de Dieu nous dit Jésus ! « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le Saint-Esprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir » (Matthieu 12:31-32). Même aux pharisiens, Jésus a dit : « Mais si je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, le règne de Dieu est donc venu vers vous » (Matthieu 12:28). Jésus leur annonçait que le Roi du Royaume à venir était également Celui qui chassait les démons en leur présence par le Saint-Esprit.

Nous avons ici une preuve évidente que le Saint-Esprit est la puissance de Dieu en action et non une personne. Si le Saint-Esprit était une personne à part égale dans une trinité, il aurait lui-même chassé les démons au lieu que ce soit Jésus qui l’utilise pour accomplir ce travail. Donc, le blasphème contre le Saint-Esprit est un sacrilège contre la puissance même de Dieu par laquelle Il a tout créé, et maintient continuellement toute cette création par Sa Puissante Parole. Quel est le témoignage des Saintes Écritures sur le Saint-Esprit ? Dans Zacharie 4:6, nous lisons : « Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par [ta] puissance, ni par [ta] force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées. » Le prophète Michée a déclaré : « Mais moi, je suis rempli de force, de l’Esprit de l’Éternel, de jugement et de courage, pour déclarer à Jacob son crime et à Israël son péché » (Michée 3:8). L’Esprit est la puissance créatrice de Dieu agissant également dans Ses serviteurs.

En prophétisant sur la venue future du Messie, Ésaïe a écrit : « Mais il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et un surgeon naîtra de ses racines. Et l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de science et de crainte de l’Éternel » (Ésaïe 11:1-2). L’Esprit est la puissance qui nous donne aussi la sagesse, l’intelligence, le conseil, la force. la science et la crainte respectueuse de Dieu. L’Esprit est également un don. Le jour de la Pentecôte, Pierre a dit ceci, dans Actes 2:38 : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Dans Actes 2:17, nous lisons : « Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. » Le Saint-Esprit peut donc être répandu sur nous.

Ce phénomène n’était pas destiné exclusivement aux Juifs. « Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils » (Actes 10:45). Au jeune Timothée, Paul a dit : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains » (2 Timothée 1:6). Il est donc possible pour le chrétien d’éteindre l’Esprit en lui, car, dans 1 Thessaloniciens 5:19, Paul nous exhorte : « N’éteignez point l’Esprit. » L’Esprit est actif et doit être constamment utilisé par celui qui le reçoit. Dans Matthieu 1:18, il est écrit : « Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi : Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent été ensemble. » L’Esprit est ce qui a engendré Jésus en chair humaine, ainsi que le chrétien qui doit devenir un enfant de Dieu.

Et, dans Romains 8:9, Paul déclare : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Si le Saint-Esprit est une personne, vous avez également dans ce verset l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ, donc trois Esprits et deux Dieux. Alors, la trinité en serait-elle rendue à cinq personnes ? Je plaisante ; néanmoins, nous découvrons jusqu’où on peut pousser un mensonge si on décide de tordre la Parole de Dieu pour lui faire dire ce qu’on veut. Poursuivons notre étude. Dans la parabole des dix vierges l’Esprit est comparé à l’huile, qui éclaire un individu pour sortir des ténèbres, et non à une personne. L’Esprit est aussi notre garantie que Dieu accomplira Sa promesse envers nous lors de notre baptême.

Dans Éphésiens 1:14, Paul nous certifie ceci, au sujet du Saint-Esprit : « Lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’Il S’est acquis, à la louange de Sa gloire. » L’Esprit est notre espérance. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:5). Il répand l’amour de Dieu dans nos cœurs. L’épître à Tite nous dit : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur » (Tite 3:4-6). L’Esprit nous renouvelle constamment depuis qu’il a été répandu avec richesse sur nous, dans notre cheminement vers le Royaume.

Vous noterez que, dans aucun de ces passages, il est le moindrement question que le Saint-Esprit soit une personne. Est-ce qu’une personne peut être « répandue », « rallumée », « éteinte », ou puisse « vivre dans un autre » ou encore « vivre dans le cœur d’un autre » ? Nous avons clairement vu l’ange dire à Joseph, dans Matthieu 1:20 : « car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit. » Pourtant, à Ses disciples, Jésus a clairement dit : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous » (Jean 14:16). Jésus appelle Dieu Son Père et non le Saint-Esprit. Si le Saint-Esprit était une personne, il serait le Père de Christ, puisque Jésus a été conçu en Marie par le Saint-Esprit. Ce qui veut dire que, lorsque Jésus priait au Père, Il ne S’adressait pas à la bonne personne. Voilà une preuve additionnelle que le Saint-Esprit n’est pas une personne, mais bien la puissance même du Père en action. Il est malheureux que toute cette vérité soit polluée par plusieurs et orientée vers « …les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Mais la bonté de Dieu fera en sorte que les yeux des voilés soient ouverts un jour, et ils comprendront.

Voici comment l’apôtre Matthieu nous raconte la naissance de notre Messie. « Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi : Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent été ensemble. Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut [rompre ses fiançailles et] la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:18-21). Jésus fut littéralement conçu dans le sein de Marie par l’Esprit de Dieu, devenant ainsi Son Fils Unique. Jésus Lui-même nous le confirme ainsi : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père » (Jean 16:28).

En s’adressant aux Romains convertis, Paul leur explique ainsi ce qu’est un véritable chrétien : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Notez que le vrai chrétien est habité, et par l’Esprit de Dieu et par l’Esprit de Christ. Et, aux versets 16-17, on peut lire : « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. » Tout cela nous indique clairement que Dieu n’est pas une trinité exclusive et impénétrable, mais plutôt une famille en formation dans laquelle Dieu le Père est en train de Se former une immense Famille avec qui Il veut partager Son univers en héritage.

Dans Genèse 1:26, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance », et, aux versets 27-28 : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. » Le plan divin était alors entamé afin de créer une abondance d’héritiers dans cette Famille divine, et non des descendants du singe en évolution. Chaque fois que Dieu fait quelque chose, laquelle est inévitablement bonne, Satan invente une contrefaçon, inévitablement mauvaise et mensongère, pour tenter de discréditer Son œuvre. C’est ainsi que Satan a inspiré l’idée de l’évolution pour détourner l’humanité de Son Créateur. Et donc, aujourd’hui, le véritable problème n’est plus une trinité pour les humains, mais plutôt le fait d’adorer plusieurs dieux. C’est la mission du Nouvel Age et d’autres qui prêchent ouvertement que l’homme n’a pas besoin de Dieu, car il possède déjà tous les ingrédients en lui pour être dieu.

Pourtant, il n’y a qu’une seule famille divine en préparation. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Le mot « Dieu » inscrit dans Genèse 1:1 est Élohim dont la forme est plurielle, indiquant dès le début de la Bible que Dieu avait pour but initial de Se former une Famille divine avec plusieurs Enfants. Et tous ceux qui persisteront à prêcher que l’homme n’a pas besoin de Dieu, car ils possèdent déjà tous les ingrédients en eux pour être des dieux, seront exclus de cette Famille divine parce qu’il n’y aura aucune place pour les rebelles. Apocalypse 22:18-19 nous déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Tordre volontairement la Parole de Dieu comporte des conséquences terribles.

Les trinitaires aiment souligner que le mot « Dieu » devrait être traduit par « dieux » puisqu’il vient du mot hébreu Elohim qui est pluriel. On avait jadis compris l’utilisation d’elohim pour démontrer jusqu’à quel point le Dieu hébreu était unique, complet et parfait en comparaison des autres dieux. La forme plurielle prouve l’immensité de Dieu, et non une trinité ! Seul Yahvé était un Dieu comprenant tout : un pouvoir complet et la souveraineté sur toute Sa création. Et vous noterez que, malgré qu’elohim soit au pluriel, il est employé dans un contexte comme s’il était au singulier (c’est-à-dire, elohim est utilisé dans « Moi, l’Éternel ton Dieu », et jamais « Nous, l’Éternel tes Dieux »). Voici quelques exemples parmi tant d’autres :

« Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu [Elohim], un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:5).

« Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu [Elohim» (Lévitique 19:2).

 « Car c’est moi, l’Éternel ton Dieu [Elohim], qui te prends par la main et qui te dis : Ne crains point, je suis ton aide ! » (Ésaïe 41:13).

Paul nous explique le processus familial de Dieu dans 1 Corinthiens 12:20, où, en parlant de l’Église, il dit : « Mais maintenant il y a plusieurs membres, et un seul corps [famille]. » La trinité est une création d’homme inspirée par Satan pour brouiller la véritable intention de Dieu de former une Famille éternelle. Vous noterez que les oiseaux, les poissons, les reptiles et les animaux ont tous été créés selon leur espèce, mais seuls les humains furent créés selon l’image de Dieu et à Sa ressemblance. Dans Actes 17:29, Paul nous dit : « Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. » Étant de la race divine, nos yeux doivent être portés sur les choses spirituelles et non matérielles.

L’apôtre Jean avait très bien compris le plan de Dieu quand il nous dit : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point [encore], parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Avec le Saint-Esprit en nous, nous sommes déjà engendrés en tant qu’enfants de Dieu, mais nous naîtrons de nouveau par la résurrection en tant que véritables Fils et Filles de Dieu. « Et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:18).

Plus nous étudions ces merveilleux versets, plus nous saisissons la profondeur de leur sens quand Paul nous déclare : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et Celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:10-11). Les pages de la Bible sont remplies d’instructions sur le plan de Dieu pour tous les humains. Pourtant, la majorité des humains sont toujours aveugles à cette vérité primordiale. Cependant, le plan de Dieu est très clair. Pour amener à la gloire plusieurs enfants, Dieu commença par rendre parfait Jésus, le Prince de leur salut, par les souffrances. Subséquemment, Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés relèvent tous de Jésus, le premier-né d’entre les morts. Étant ainsi descendu à notre niveau, Jésus n’a point honte de nous appeler frères.

Mais pour quelle raison la majorité des humains demeurent-ils toujours aveugles à cette vérité essentielle ? Simplement parce que : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, [est] celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). C’est Satan qui a inspiré la doctrine de la trinité au monde afin de l’aveugler face à la possibilité de pouvoir régner avec Dieu, ce qui était impossible à Lucifer et à ses anges. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai son Père, et il sera mon Fils ? » (Hébreux 1:5). Il déplut à Lucifer d’apprendre cette vérité, et il décida donc d’attaquer le Trône de Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel » (Apocalypse 12:7-8). Étant ainsi précipités sur la terre, Lucifer est devenu Satan (adversaire), et ses anges, devenus démons, continuent jusqu’à ce jour à séduire le monde entier, sauf ceux que Dieu appelle individuellement comme Élus dans Son gouvernement à venir.

En raison de la connaissance qu’ils n’ont aucune place dans le gouvernement de Dieu, ils cachent depuis 6 000 ans la vérité extraordinaire aux humains sur leur potentiel de devenir les héritiers de Dieu. En créant la trinité dans l’esprit des humains, ils séduisent les gens à croire que Dieu est une trinité exclusive de trois personnes seulement, non accessible aux humains. C’est ainsi que la grande majorité des gens n’ont aucune conception qu’ils furent créés pour naître dans la Famille Divine. Satan par contre, veut convaincre le monde que Dieu est limité à trois personnes seulement, et non destiné à devenir une merveilleuse famille pour former un Royaume universel. Voilà la vérité biblique sur la trinité.

Introduction de la doctrine de la trinité dans le christianisme

Les « pères de l’Église » (catholique) qui ont statué sur la doctrine de la trinité se sont exécutés principalement lors du Concile de Nicée, premier concile œcuménique, convoqué par l’empereur Constantin en l’an 325 apr. J.-C. Il n’existe nulle trace antérieure de la doctrine de la trinité, ni dans la Bible, ni dans les écrits des premiers chrétiens, ce concept étant véhiculé uniquement par les religions à mystères du paganisme babylonien et platonicien. On peut donc dire que le début de l’Église catholique remonte à ce concile tenu à Nicée où la doctrine biblique commença à être écartée en faveur des concepts païens. L’empereur Constantin visait alors à établir un consensus doctrinal en rassemblant les religions sous une même bannière. Ce faisant, il put introduire le mithraïsme et le babylonisme au sein de la nouvelle mouture dite chrétienne et universelle (catholique). Parmi les grands acteurs de ce concile sournois, nous retrouvons des noms célèbres, comme Athanase d’Alexandrie et Eusèbe de Césarée, deux apostats qui renversèrent la foi en lui donnant une signification différente en prétendant vouloir défendre la divinité de Jésus-Christ contre l’arianisme[2]. « Pour Athanase, Christ devint un homme afin que l’homme devienne Dieu … Il s’opposa à la doctrine de l’Arianisme sur cette base. Ce concept d’Athanase fut une déviation de la foi extrêmement dangereuse, car elle ouvrit la porte au paganisme. » [Rousas John Rushdoony, The One and the Many, cité dans :

http://godieu.com/doc/jeanleduc/defaite_trinite.html.]

De ce premier concile œcuménique sortit deux crédos, l’un nommé Credo de Nicée, rédigé par Athanase, et le Credo d’Athanase qui porte son nom, mais qui fut écrit par un des disciples d’Augustin. La forme des trinités présentée dans ces crédos se compose de deux dieux et une déesse que l’on déguisa sous des noms chrétiens et bibliques. Ces concepts de la trinité sont devenus les doctrines pivots du catholicisme et, jusqu’à un certain degré, du protestantisme. En réalité, elles proviennent directement du néo-platonisme et des religions à mystères de Babylone et d’Égypte, du Druidisme et du Mithraïsme.

The New Encyclopaedia Britannica (1976), Micropaedia, tome X, p. 126, dit ceci : « Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu’il désigne n’y est jamais énoncée explicitement. Jésus et ses disciples n’ont certainement pas voulu renier le Shema de l’Ancien Testament, savoir : “ Ecoute, Israël, l’Eternel notre Dieu est le seul Eternel ” (Deutéronome 6:4). Cette doctrine a pris forme progressivement, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses … Vers la fin du IVe siècle … la doctrine de la Trinité avait reçu en grande partie la forme qu’elle a toujours gardée depuis. »

La nation d’Israël, comme le démontre l’histoire du peuple de Dieu à ses débuts, ne croyait pas à la trinité, mais au Shema que nous venons de lire. Par contre, les Babyloniens et les Égyptiens adoraient des triades de divinités. Les nations païennes avaient-elles donc acquis une connaissance de la nature de Dieu plus précise que celle d’Abraham et de Moïse avec qui l’Éternel avait passé des alliances ? Il me semble que poser la question, c’est y répondre.

Dans The Encyclopedia Americana (1956), tome XXVII, p. 194L, nous pouvons lire : « De Jérusalem à Nicée, on est loin d’avoir cheminé en ligne droite. La doctrine trinitaire du IVe siècle ne donnait pas une idée exacte des croyances des premiers chrétiens sur la nature de Dieu ; elle en constituait au contraire une déviation. »

Après la mort des apôtres, et au fil des siècles qui suivirent, il y eut des divisions dans le christianisme naissant. Des sectes surgirent, résultats de divers schismes de « chrétiens » qui n’étaient pas en accord avec la saine doctrine et qui se séparèrent des congrégations enseignant l’héritage reçu de Christ et de Ses apôtres. De toutes ces nouvelles sectes, une domina particulièrement sur les autres : l’Église catholique romaine. Cette église fit sentir son influence dans tous les coins de l’Empire romain. Cependant, ce n’est qu’en son sein que l’on enseignait la doctrine trinitaire. En dehors, il n’en était pas question et on ne s’accordait pas avec elle. Seules les Églises catholique et orthodoxe enseignèrent le concept de la trinité dans le monde de la chrétienté et ce, jusqu’à l’époque de la Réforme, en 1517. Les Réformateurs, dont la grande majorité émergea des milieux catholiques, récupérèrent la doctrine trinitaire et l’amenèrent avec eux dans les églises protestantes.

Origine véritable de la doctrine de la trinité :

la Kabbale et les mystères de Babylone

Ainsi, ce n’est pas par une étude poussée des Écritures que les « pères de l’Église » catholique ont « découvert » le concept de la trinité. Se sont-ils sincèrement trompés ou avaient-ils plutôt un motif caché ? Pourquoi ont-ils inséré la trinité dans leurs divers crédos ? Ces fameux « pères de l’Église » ― à ne jamais confondre avec les apôtres et les disciples de Christ de l’Église du premier siècle ― étaient imbibés d’ésotérisme et de gnosticisme. Ils baignaient déjà dans la kabbale et ils croyaient à ses dogmes tordus. Ils faisaient carrément partie de ce que Christ appelle la Synagogue de Satan dans Apocalypse 3:9, descendants de ceux qui ont tué Jésus-Christ. Ils adoraient donc de faux dieux et tenaient à les faire entrer dans le christianisme naissant. C’est ainsi qu’ils ont introduit peu à peu, concile après concile, les multiples fausses doctrines ésotériques de la Religion à Mystères et les fêtes du paganisme babylonien. Donc, ils ont fini par insérer le concept d’un Dieu en trois personnes au sein même du christianisme officiel du temps de Constantin.

À partir d’ici, je vais tirer des extraits d’un livre qui enseigne la Kabbale. Le texte est parfois ardu à comprendre et étrange dans sa description des concepts babyloniens, mais il démontre que l’enseignement de la trinité n’a rien de chrétien et remonte en des temps bien antérieurs à l’époque de Jésus. Constatons d’abord une connexion étroite entre la pensée kabbalistique et la pensée catholique :

« La science de la Kabbale rend impossible le doute en matière de religion, parce que seule elle concilie la raison avec la foi en montrant que le dogme universel diversement formulé, mais au fond toujours et partout le même, est l’expression la plus pure des aspirations de l’esprit humain éclairé par une foi nécessaire. Elle fait comprendre l’utilité des pratiques religieuses qui, en fixant l’attention, fortifient la volonté, et jette une lumière supérieure également sur tous les cultes. Elle prouve que le plus efficace de tous les cultes est celui qui par des signes efficaces rapproche en quelque sorte la divinité de l’homme, la lui fait voir, toucher et en quelque sorte se l’incorporer. C’est assez dire qu’il s’agit de la religion catholique. Cette religion, telle qu’elle apparaît au vulgaire, est la plus absurde de toutes parce qu’elle est de toutes la mieux révélée ; j’emploie ce mot dans son véritable sens, revelare, revoiler, voiler de nouveau. Vous savez que, dans l’Évangile, il est dit qu’à la mort du Christ, le voile du temple se déchira tout entier et tout le travail dogmatique de l’Église à travers les âges a été de tisser et de broder un nouveau voile. » [Papus (Dr Gérard Encausse), La Cabbale – tradition secrète de l’occident, Éd. Dangles, Paris, p. 48.]

C’est un outrage de dire que l’Église aurait servi à revoiler la vérité ! Mais il faut comprendre que l’auteur kabbalistique parle de l’Église catholique. Or, refermer le voile du Temple, c’est refuser de reconnaître le Sacerdoce royal et éternel de Christ en Melchisédec. Mais, dans la kabbale, Jésus n’est pas reconnu comme le Christ.

« J’ai établi dans mes ouvrages que le culte chrétien-catholique est la haute magie organisée et régularisée par le symbolisme et la hiérarchie … Si le dogme chrétien-catholique est entièrement kabbalistique, il en faut dire autant de ceux des grands sanctuaires de l’ancien monde. » [p. 49.]

Les deux derniers paragraphes en disent long sur l’influence des kabbalistes sur la création du catholicisme. Dès ses débuts, l’Église du Vatican fut un nid truffé de kabbalistes et de sorciers. Il n’est donc pas étonnant de voir qu’elle adopta la doctrine de la trinité, doctrine qui remonte au temps de Nemrod.

La Kabbale est le livre sacré de la magie juive à travers les siècles par laquelle passe aujourd’hui l’enseignement de tous les préceptes de la Religion à Mystères de Babylone la Grande. Voici ce que raconte encore le kabbaliste Gérard Encausse dans son livre :

« La Cabbale rabbinique, relativement récente comme rédaction, était connue de fond en comble dans ses sources écrites ou orales par les adeptes juifs du premier siècle de notre ère. Elle n’avait certainement pas de secret pour un homme de la valeur et de la science de Gamaliel … Avant tout, précisons le sens du mot Cabbale [ou Kabbale] … Ce mot a deux sens, selon qu’on l’écrit, comme les Juifs, avec le Q [Qabalah], c’est-à-dire avec la vingtième lettre de l’alphabet assyrien, celle qui porte le nombre 100, ou avec le C, la onzième lettre du même alphabet, celle qui porte le nombre 20. Dans le premier cas, le nom signifie Transmission, Tradition, et la chose reste ainsi indécise ; car tant vaut le transmetteur, tant vaut la chose transmise ; tant vaut le traditeur, tant vaut la tradition.. » [p. 8.]

« Nous croyons que les Juifs ont transmis assez fidèlement ce qu’ils ont reçu des savants Kaldéens, avec leur écriture et la refonte des livres antérieures par Esdras, guidé lui-même par le grand Maître de l’Université des Mages de Kaldée, Daniel. » [p. 9.]

Comme nous le verrons plus loin, on prête ici des intentions aux patriarches et aux prophètes de Dieu qui sont impossibles à concilier avec ce que nous lisons dans la Bible. Cependant, on concède que les rabbins rédacteurs de la Kabbale ont reçu leur Tradition « des savants Kaldéens » ou Chaldéens, c’est-à-dire, les prêtres de l’ancienne Babylone.

« La Kabbale est une des plus célèbres parmi les doctrines de l’Occultisme traditionnel ; elle est l’expression de la philosophie ésotérique des Hébreux. Son père ou mieux son fondateur est le patriarche Abraham, d’après les rabbins … Il paraît, au dire des plus fameux rabbins, que Moyse [Moïse] lui-même, prévoyant le sort que son livre devait subir et les fausses interprétations qu’on devait lui donner par la suite des temps, eut recours à une loi orale, qu’il donna de vive voie à des hommes sûrs dont il avait éprouvé la fidélité, et qu’il chargea de transmettre dans le secret du sanctuaire à d’autres hommes qui, la transmettant à leur tour d’âge en âge, la fissent ainsi parvenir à la postérité la plus reculée. Cette Loi orale que les Juifs modernes se flattent encore de posséder se nomme Kabbale, d’un mot hébreu qui signifie ce qui est reçu, ce qui vient d’ailleurs, ce qui se passe de mains en mains … Comme Moyse était un initié égyptien, la kabbale doit offrir un exposé complet des mystères de Mizraïm ; mais il ne faut pas oublier non plus qu’Abraham fut pour beaucoup dans la constitution de cette science ; et comme le nom de ce personnage symbolique et sa légende indiquent qu’il représentait un collège de prêtres chaldéens, on peut dire que la kabbale renferme aussi les mystères de Mithras. Je ne puis donner ici les preuves de tout ce que j’avance… » [pp. 52-53.]

J’attire votre attention sur ce flagrant anachronisme. Les rabbins veulent nous faire croire que Moïse aurait reçu de Dieu une Loi orale (la Kabbale) en même temps que la Loi écrite (la Torah), deux systèmes légaux ou doctrinaux se contredisant en tout point. Comme si Dieu avait dit à Moïse : « Écris ceci et donne-le au peuple pour qu’il le suive. » Puis, Dieu aurait dit à Son patriarche : « Maintenant, écoute cette autre loi que tu transmettras oralement et qui viendra détruire ce que je te prescris par écrit. » Ces rabbins adorent-ils un Dieu incohérent ? Oui, en vérité ! Mais il ne s’agit pas du seul vrai Dieu. Ils ont pour dieux le diable et eux-mêmes ! Vous noterez ensuite que l’auteur de ce livre affirme que Moïse n’aurait pas reçu cette loi orale de Dieu, mais qu’il l’aurait apportée avec lui d’Égypte. Puis, l’auteur arrive avec Abraham en disant que c’est plutôt lui qui aurait hérité de cette Kabbale des Chaldéens, en supposant qu’il faisait partie d’un collège de prêtres païens ! Faut quand même le faire ! Un paragraphe rempli de contradictions et d’incohérence. Mais également révélateur sur l’origine de la Kabbale. L’auteur peut bien dire qu’il n’a pas trouvé de preuves à tout cela !

« La théorie de la Kabbale pratique se rattache à la théorie générale de la magie. » [p. 33.]

« L’explication mystique de ce Tarot formait la base de l’enseignement oral de la magie pratique qui conduisait le kabbaliste initié jusqu’à la prophétie. » [p. 36.]

La Kabbale, c’est la magie dont l’Éternel a dit qu’Il ne voulait pas que nous la pratiquions sous quelque forme que ce soit. De plus, c’est cette Kabbale, ou Tradition que Jésus condamna en termes sans équivoque quand Il S’adressa aux pharisiens qui la pratiquaient. Il devient évident que les kabbalistes n’adorent pas le Dieu de la Bible. Maintenant, passons à ce qui nous intéresse plus particulièrement : la doctrine de la trinité. Dans les passages qui vont suivre, il n’est pas nécessaire de tout comprendre le charabia complexe de l’ésotérisme kabbalistique. L’essentiel est de bien saisir que le concept de la trinité tire son origine l’origine du culte ésotérique.

« 1) Depuis la lettre aleph ) jusqu’à la lettre w iod le monde invisible, c’est-à-dire, le monde angélique, (intelligence souveraine recevant les influences de la première lumière éternelle attribuée au Père de qui tout émane). 2) Depuis la lettre n caph jusqu’à celle nommée tsadé c différents ordres d’anges qui habitent le monde visible, c’est-à-dire le monde astrologique attribué à Dieu le Fils, qui signifie la divine sagesse qui a créé cette infinité de globes circulant dans l’immensité de l’espace dont chacun est sous la sauvegarde d’une intelligence spécialement chargée par le créateur de les conserver et les maintenir dans leurs orbes, afin qu’aucun astre ne puisse troubler l’ordre et l’harmonie qu’il a établis. 3) À partir de la lettre tsadé c jusqu’à la dernière nommée t thau, l’on désigne le monde élémentaire attribué par les philosophes au Saint-Esprit. C’est le souverain Être des êtres qui donne l’âme et la vie à toutes les créatures. » [pp. 76-77.]

La Kabbale divise l’alphabet hébreu en trois sections qui rejoignent ainsi la trinité que l’on retrouve dans la Religion à Mystères de Babylone et par suite dans tous ses ersatz.

« Si l’on en croit l’antique tradition orale des Hébreux ou Kabbale, il existe un mot sacré qui donne, au mortel qui en découvre la véritable prononciation, la clé de toutes les sciences divines et humaines. Ce mot que les Israélites ne prononcent jamais et que le grand prêtre disait une fois l’an au milieu des cris du peuple profane est celui qu’on trouve au sommet de toutes les initiations, celui qui rayonne au centre du triangle flamboyant au 33e degré franc-maçonnique de l’Écossisme, celui qui s’étale au-dessus du portail de nos vieilles cathédrales, il est formé de quatre lettres hébraïques et se lit iod-hé-vau-hé tNtw. » [p. 90.]

L’adoration du Tétragramme (la gématrie ou l’évocation d’une formule magique) s’est donc répandu partout dans les diverses religions et dans les sociétés secrètes.

« Au-delà de la Trinité considérée comme loi, rien n’existe plus. La Trinité est la formule synthétique et absolue à laquelle aboutissent toutes les sciences, et cette formule, oubliée quant à sa valeur scientifique, nous a été intégralement transmise par toutes les religions, dépositaires inconscients de la Science Sagesse des primitives civilisations. » [p. 93.]

Voilà ! Est-ce assez clair ?

« La Kabbale établit d’abord une loi générale, dont la création entière ne sera qu’une application. Cette loi, c’est la trinité, dérivée d’une unité primordiale, si l’on étudie les origines, aspirant à la fusion en l’Unité si l’on étudie les fins, ou se développant en un cycle si l’on étudie la vie ou la période d’état. » [p. 103.]

Et ne pas croire à cette trinité nous fait porter l’anathème des « initiés » de la kabbale !

« La première manifestation Divine, celle par laquelle Dieu créant le principe de la Réalité crée par là même éternellement sa propre immortalité : c’est la Trinité. Cette Trinité première, prototype de toutes les lois naturelles, formule scientifique absolue autant que principe religieux fondamental, se retrouve chez tous les peuples et dans tous les cultes plus ou moins altérée. Que ce soit le Soleil, la Lune et la Terre ; Brahma, Vichnou, Siva ; Osiris-Isis, Horus ou Osiris, Ammon, Phta ; Jupiter, Junon, Vulcain ; le Père, le Fils, le Saint-Esprit ; toujours elle apparaît identiquement constituée. La Kabbale la désigne par les trois noms suivants : Chocmah, Binah, Kether. » [pp. 151-152.]

En faisant un survol des systèmes doctrinaux des innombrables religions qui pullulent dans le monde, on se rend compte qu’il y a une multitude de trinités groupant les faux dieux. Toutefois, elles proviennent toutes de la même souche : Nemrod (le Père), Sémiramis (la Mère ou le Saint-Esprit) et Thammuz (le Fils). Et l’on ose associer le seul vrai Dieu unique à tous ces faux dieux païens et ce, au sein même des églises se disant « chrétiennes » et proclamant croire à la Bible !

« La philosophie panthéiste étudie la vie de Dieu ou cet être collectif appelé par la Kabbale Adam-Ève (tNtw). C’est l’humanité qui s’adore elle-même dans un de ses membres constituants. Les théistes et les religions étudient surtout l’Esprit de Dieu. De là leurs discussions subtiles sur les trois personnes et leurs manifestations. Mais la Kabbale est au-dessus de chacune de ces croyances philosophiques ou religieuses. Elle synthétise le Matérialisme, le Panthéisme et le Théisme dans un même total dont elle analyse les parties sans cependant pouvoir définir cet ensemble autrement que par la formation mystérieuse de Wronski : X. » [p. 156.]

« Cette idée de Trinité se retrouve partout dans le Sepher … Considérons chaque Trinité comme une seule personne et nous allons voir apparaître une Trinité positive, une Trinité négative et l’Unité qui les accorde dans le Septénaire. » [p. 200.]

Le concept de triades de divinités existe depuis des siècles avant la première venue de Jésus-Christ. Elle est au centre de la théologie ésotérique que fonda Nemrod à Babel et elle se perpétua ensuite parmi les sectes d’initiés et les sociétés secrètes qui se succédèrent. La trinité, c’est du polythéisme, c’est-à-dire, l’adoration d’une multitude de dieux groupés en triades plus ou moins fermées. C’est également la négation du seul vrai Dieu unique !

Les trinitaires ne trouveront donc aucune Écriture qui déclare : « Il n’y a qu’un Dieu consistant en trois personnes » dans la Bible. C’est plutôt dans les anciens écrits ésotériques inspirés par Satan qu’ils retrouveront ce concept étrange de trois personnes n’en formant pourtant qu’une seule, ceci défiant toute logique. La conclusion de ce débat est subséquemment très simple : Dieu est un et la doctrine de la trinité est et sera toujours en conflit perpétuel avec les Écritures. La Famille de Dieu n’est pas fermée aux humains comme Satan nous le laisse croire depuis Adam et Ève. Au contraire, cette famille est accessible à tous ceux qui veulent faire la volonté de Dieu pour y parvenir. Cette famille divine vous est également ouverte ainsi qu’à votre famille et à vos amis.

Vous pouvez ainsi naître immortel un jour, avec un corps glorieux comme celui de Jésus lors de Sa résurrection, et vivre éternellement à l’image de Dieu lors du retour de Jésus. La clé est d’accepter Jésus et Son sacrifice ultime comme étant le seul par lequel il vous est possible d’atteindre l’immortalité. Ayant alors accepté ce défi, il vous faut demeurer fidèle au cheminement déjà tracé par votre Sauveur durant la balance de votre vie. La route sera parfois difficile et remplie d’épreuves : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé », Jésus Lui-même vous le confirme dans Matthieu 24:13. C’est ce que je souhaite de tout cœur à tous ceux qui seront touchés par ce message au point de vouloir donner leur vie à Dieu et cheminer ainsi vers le majestueux Royaume qu’Il viendra établir bientôt sur cette terre.

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[1] « La révélation chrétienne de Dieu comporte un paradoxe. Il n’y a qu’un seul Dieu et le monothéisme de l’Ancien Testament est fidèlement maintenu. Ce Dieu se manifeste comme Père qui a un Fils, avec lequel il est en relation dans l’unité d’un même Esprit. Non pas trois dieux, mais un seul Dieu en trois personnes, auxquels l’Écriture donne trois noms divins, en les distinguant avec précision : Père, Fils et Saint-Esprit, qui accomplissent, dans cette communion divine, un même salut pour les hommes. » [Catéchisme pour adultes, par Les évêques de France, Association épiscopale catéchistique, 1991, p. 148.]

« Quand nous considérons l’œuvre de notre rédemption, nous reconnaissons ce que le Père, le Fils et le Saint-Esprit ont fait pour nous. Nous pouvons jeter un regard sur le plus profond mystère de notre Foi, le mystère d’un seul Dieu en trois personnes […] La vérité d’un seul Dieu en trois Personnes est le plus grand mystère de notre Foi. Nous ne pouvons pas le comprendre. Il nous faudrait l’intelligence de Dieu. » [Catéchisme biblique, Éditions Fides, 1962, Imprimatur 1957, pp. 110-111.] (Les mots mis en gras le sont par nous.)

[2] Arianisme : Doctrine d’Arius, qui enseignait que, dans la Trinité, le Fils n’est pas égal au Père, qu’il n’est pas de même nature et ne participe pas à son éternité. La divinité du Christ n’était donc que secondaire et subordonnée. (L’arianisme, qui causa des troubles graves sur les plans religieux et politique, fut condamné par le concile de Nicée [325] et par celui de Constantinople [381].) [Petit Larousse Illustré, 1988.]




D.239 – La Coupe de la Nouvelle Alliance

 

Par Joseph Sakala

Le roi David était un homme selon le cœur de Dieu et l’Éternel le destina éventuellement à remplacer le roi Saül sur le trône d’Israël. Dans un des nombreux psaumes qu’il a rédigés, David fut inspiré d’écrire ceci : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel » (Psaumes 116:12-13). Voilà une question remarquable, mais qui contient aussi une réponse. Dieu a aussi comblé de bienfaits chaque individu né dans ce monde. Et « Dieu n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:25). Il est évident que certains individus en reçoivent plus que d’autres, mais tous reçoivent de Dieu selon Son bon plaisir. La question que chaque chrétien devrait se poser, c’est : que dois-je maintenant faire afin de mieux utiliser ce que Dieu me donne pour Le glorifier ?

La réponse est simplement de rechercher et de recevoir le plus grand cadeau envisageable, celui de l’immortalité au travers d’un salut éternel. Durant le ministère de Jésus, les foules Le suivaient afin de recevoir Son instruction. Plusieurs se rendirent à Capernaüm pour rechercher Jésus. « Et l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : Maître, quand es-tu arrivé ici ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:25-29).

Ces gens croyaient pouvoir faire une œuvre physique pour satisfaire Dieu. La réponse de Jésus les a complètement étonnés et il en est ainsi pour ceux qui croient pouvoir gagner leur salut par leurs bonnes œuvres. Mais Jésus leur dit catégoriquement que « C’est ici l’œuvre de Dieu ». C’est en Jésus que se manifestait toute l’œuvre de Dieu pour les humains. La seule participation humaine se résume « à croire en celui que Dieu a envoyé » pour rendre ce salut possible. La simple vérité que Jésus exposait à ces gens, c’est que nous ne pouvons jamais payer la rançon de nos péchés en produisant de bonnes œuvres. Et même si on tentait de se faire passer pour meilleur qu’un autre, Jésus n’est pas du tout impressionné. « Car [pour Jésus], il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23).

Mais Paul poursuit en disant : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romans 3:24-25). Dans le plan de Dieu, le seul destiné à devenir la victime propitiatoire pour sauver les humains était le Dieu qui les a créés, en prenant la forme humaine de Jésus (Sauveur), et en versant Son sang pour nous réconcilier avec le Père. Il est donc impossible pour nous de parvenir au salut par nos œuvres. Pour arriver au salut, il faut absolument y accéder par la foi dans le sacrifice unique de Jésus qui a accompli ce miracle. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Paul nous explique comment ce miracle a pu se faire. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). Par ce geste tout à fait extraordinaire de la part de Christ, le don de la grâce nous fut rendu réalisable. « Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul [Adam] plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15).

Le véritable converti doit subséquemment vivre le restant de sa vie physique en invoquant régulièrement Celui par qui ce don lui fut accordé. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Donc, le salut n’est pas quelque chose que nous recevons sous le coup de l’émotion et que l’on peut ranger dans un tiroir jusqu’au retour de Jésus. C’est une question de persévérance dans cette foi sans relâche. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Voilà la récompense FUTURE de celui qui agit ainsi.

Alors, quand un pécheur repentant invoque, dans la foi, le merveilleux nom de notre Seigneur, il boit la guérison de ses nouveaux péchés dans cette coupe du salut, et demeure continuellement sur la voie qui mène à la vie éternelle. Car Jésus a payé la rançon de nos péchés et a subi pour nous la mort qui nous était due pour nos transgressions, en Se faisant péché à notre place. C’est ainsi que nous pouvons boire l’eau vive qui jaillit en nous par le Saint-Esprit pour notre vie éternelle. À la femme samaritaine, dans Jean 4:10-14 : « Jésus lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. »

David avait très bien compris cette promesse, car, s’adressant à Dieu, il lui dit : « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile [réception du Saint-Esprit] ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:5-6). Sans avoir vu Jésus, David avait déjà la foi de vivre éternellement dans le Royaume de Dieu. Tout au long du ministère de Jésus, nous Le voyons insister sur la guérison du péché en utilisant le côté physique pour enseigner le côté spirituel. Dans Matthieu 8:16-17, on peut lire : « Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies. »

Son ministère de guérison, cité par Matthieu, avait accompli la prophétie d’Ésaïe 53:5-6, où nous pouvons lire : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. » Pour accomplir cette merveilleuse guérison qui nous apporte la paix, Jésus a dû Se substituer à notre place et souffrir pour nous. Voilà ce que nous voyons à la fin du verset 6, où Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité de nous tous. Notez comme l’ordre des évènements est important. Son ministère de guérison a précédé le sacrifice de Christ. De même, la prophétie de la guérison physique par Jésus devait précéder Son œuvre d’expiation. Ceci nous prouve qu’une guérison particulière ne peut pas faire partie de l’expiation. Jésus a utilisé la guérison pour nous prouver autre chose. Jésus l’a fait : « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés » (Matthieu 9:6). Seul Dieu a ce pouvoir.

L’œuvre de salut de Christ inclut donc la délivrance de la pénalité de la mort que le péché faisait peser sur nous dans le passé. Et cette délivrance est venue au moment de notre baptême et notre réconciliation avec Dieu par le sacrifice de Jésus. Le baptême d’eau n’est pas nécessairement le moment précis de la réception du Saint-Esprit, mais il est le signe que nous avons accepté le sacrifice de Jésus pour nos péchés. Dieu seul détermine le moment exact où nous sommes baptisé de l’Esprit. Cette extraordinaire délivrance s’étend aussi sur nos péchés commis après notre conversion. Il devient évident que le chrétien doit donc s’efforcer de ne pas pécher. Mais qu’arrive-t-il si, dans un moment de faiblesse, il commet un péché ? L’apôtre Jean nous dit ceci : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

Ce qui importe pour Dieu, c’est l’honnêteté et la franchise du converti qui veut aller vers Lui et qui admet ses transgressions. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). La personne qui persévère dans la foi de cette promesse divine jusqu’à sa mort est assurée d’être de la Première Résurrection lors du retour de Jésus en gloire et en puissance, pour venir chercher Ses élus. C’est une résurrection à l’immortalité où nous sommes libérés de toute souffrance et de toute infirmité physique, de toute maladie contagieuse, et où la mort n’aura plus aucun pouvoir sur nous. C’est une promesse directe de notre Seigneur qui nous dit : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

Est-ce que cela veut dire que le véritable converti sera en parfaite santé pour le reste de sa vie physique ? Nous avons vu que Jésus guérissait plusieurs de ceux qui venaient vers Lui. Est-ce que tous ces gens se sont convertis après leur guérison ? Pas du tout, car, le jour de la Pentecôte, à peine 120 personnes ont reçu le Saint-Esprit. Jésus Lui-même avait dissocié la guérison physique de la guérison spirituelle. La première accordait à peine quelques années supplémentaires à la vie, tandis que la deuxième nous  promet l’immortalité.

L’apôtre Paul était extrêmement dévoué à Christ et ne comprenait pas, au début de son ministère, pourquoi Dieu le laissait souffrir dans son corps alors qu’il aurait voulu se déplacer davantage pour évangéliser. Paul avait reçu beaucoup de connaissance prophétique, alors que Jésus Lui-même l’avait instruit durant son séjour en Arabie. Étant humain, toute cette connaissance a certainement dû agir sur son orgueil. Il a lui-même déclaré que la connaissance enfle l’esprit de celui qui la possède. Et, dans cet état, Dieu ne pouvait plus l’utiliser pleinement dans son évangélisation. Alors un jour, Dieu lui a clairement fait comprendre pourquoi.

C’est ainsi qu’il nous dit : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair [par Dieu] une écharde, un ange de Satan [pour me tenter], pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:7-10). Peu importe l’état présent de notre santé, ce qui compte pour Dieu, c’est le zèle que nous manifestons en toute humilité pour faire la partie de Son œuvre qu’Il nous a confiée. C’est alors que, même dans la faiblesse, nous sommes forts.

Pour réaliser ce travail, le chrétien se doit d’étudier la Bible afin de saisir profondément ce qu’il doit enseigner quand les occasions se présentent. Le cas de Jésus était vraiment spécial. Les érudits de Son temps étaient tout émerveillés de Son savoir. Le calibre unique de Son instruction doctrinale épatait complètement les Juifs lorsque : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises » (Jean 7:14-15). La question qu’ils se posaient était : « Comment cet homme sans instruction, qui n’a jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, a-t-il pu acquérir autant de remarquable compréhension des Saintes Écritures ? » Et pourtant, quand Jésus enseignait le peuple : « …il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29). Sa réponse à leur question fut donc étonnante. « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé » (Jean 7:16).

Deux facteurs entrent en jeu ici. En tant qu’homme, Jésus S’est laissé enseigner afin de recevoir la connaissance inscrite dans l’Ancien Testament. Un peu comme les étudiants qui recevaient les instructions des plus vieux afin de continuer le processus d’apprentissage. Cela se faisait par l’étude des Écritures accompagnée de prières et de méditation personnelle. Jésus fit cela dès Son enfance. Souvenez-vous des questions qu’Il posait aux docteurs de la loi au temple quand Ses parents l’eurent retrouvé après une fête des tabernacles. Dans Luc 2:46, nous lisons : « Et au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. » Notons également qu’après cette session avec les docteurs : « Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:51-52). Alors, dès Sa jeunesse Jésus fut un exemple humain parfait pour nous, car, étant appelés nous aussi, recherchons la connaissance des Écritures afin de grandir en sagesse à la faveur de Dieu.

Mais au-delà de cette connaissance humaine de la Parole, Jésus possédait également une sagesse naturelle venant d’une autorité divine. Étant la Parole même de Dieu vivant en chair, Jésus était simultanément Dieu ainsi qu’un homme parfait. Donc, en plus d’avoir jadis inspiré ceux qui ont écrit les livres de l’Ancien Testament, Il nous a également montré comment en faire l’étude. Ensuite, en utilisant Ses apôtres et Ses prophètes, Jésus nous a aussi fourni les Écritures sur la Nouvelle Alliance. David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaumes 34:10-11 : « Craignez l’Éternel, vous ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! Les lionceaux ont disette et ont faim ; mais ceux qui cherchent l’Éternel n’auront faute d’aucun bien. » Bon nombre de personnes ont malheureusement tendance à repousser la Bible en l’accusant d’être un livre plein de prohibitions, de « tu ne feras pas ceci » et « tu ne feras pas cela », comme les dix commandements.

Le fait demeure néanmoins que plusieurs des plus belles promesses de Dieu contiennent la phrase « n’aurai point », pas comme des prohibitions, mais plutôt comme des promesses de provisions. Un bel exemple est démontré dans un Psaume de David où il déclare : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette » (Psaume 23:1). Jésus nous fait une promesse extraordinaire de salut quand il nous déclare : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). Toutefois, tout ne se termine pas ici, car, après le salut, nous avons la promesse d’être guidés par Lui. « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Avec de telles assurances, nous pouvons nous réjouir comme David qui a dit : « J’ai eu l’Éternel constamment présent devant moi ; puisqu’il est à ma droite, je ne serai point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance » (Psaume 16:8-9). Peu importe l’épreuve par laquelle nous passons, Dieu ne nous laissera pas seul. « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas » (Ésaïe 43:2). Dans le livre de Daniel nous voyons un exemple parfait d’une telle promesse alors que les trois compagnons de Daniel sont jetés dans la fournaise ardente sans qu’ils soient consumés. « Alors le roi Nébucadnetsar fut tout stupéfait, et il se leva précipitamment. Il prit la parole et dit à ses conseillers : N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent et dirent au roi : Certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Voici, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, sans éprouver de dommage ; et l’aspect du quatrième [l’ange du Seigneur] est semblable à un fils des dieux. Alors Nébucadnetsar s’approcha de l’entrée de la fournaise de feu ardent. Il prit la parole et dit : Shadrac, Méshac et Abed-Négo, serviteurs du Dieu souverain, sortez et venez ! Alors Shadrac, Méshac et Abed-Négo sortirent du milieu du feu. Puis les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:24-27).

C’est en nous faisant de telles promesses que Dieu passe également notre foi au creuset. Car cela étant Son but ultime pour nous, les promesses de la Parole de Dieu ne peuvent faillir. « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus, dans Matthieu 24:35. À Pierre, Jésus a déclaré : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

Nous devons apprécier toutes ces promesses à connotation apparemment négative puisque Ses promesses positives sont énormément plus grandes. Quand Dieu nous appelle et que nous acceptons, Il nous enlève de sous l’esclavage du péché et nous place sous la grâce. Paul nous le confirme en nous disant : « Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romans 6:14). Alors, quand nous appartenons à Christ, nous devons courir vers Sa protection. Dans Proverbes 18:10, nous lisons ceci : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite. » Quand un individu réalise que, sans Christ, il est perdu, il doit alors se tourner immédiatement vers Lui pour tout ce qui concerne son salut. Dans le Nouveau Testament, plusieurs ont en effet couru vers Jésus.

Il y avait cet homme qui était possédé par une légion de démons. « Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui » (Marc 5:6). Et Jésus chassa les démons. Il y avait également un jeune homme qui voulut se faire instruire par Jésus alors qu’il était avec Ses disciples. « Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » (Marc 10:17). Malheureusement, il a manqué de zèle quand il réalisa le coût de son engagement, car il était riche. Par contre, il y avait un autre homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, et il cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. « C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie » (Luc 19:4-6).

Trois jours après la mort de Jésus, le dimanche matin, Marie de Magdala vint au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle s’est dépêchée de venir l’annoncer à Pierre. Alors, Pierre sortit avec le disciple Jean et ils se rendirent en toute hâte au sépulcre. « Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:4-8).

Tous ceux qui viennent à Christ de plein cœur, librement et volontairement, cherchant sincèrement à devenir Ses serviteurs, trouveront le salut en Jésus car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Dès ce moment-là, nous sommes réconciliés au Père et : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer » (Psaume 46:2-3). Dieu devient intensivement présent dans notre vie, lors de nos moments de détresse. Il nous procure une grande paix d’esprit, laquelle s’avère inexplicable à ceux qui ne la vivent pas dans leur propre cœur.

Jésus Lui-même nous a donné cette assurance avant de nous quitter pour le ciel. « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27). Nous entendons souvent les évolutionnistes dire que Dieu, après avoir tout créé, il y a des milliards d’années, Se tient maintenant à l’écart de nos problèmes, nous laissant nous en sortir seuls, comme s’il y avait une espèce d’évolution, même dans notre salut. Mais ces gens se trompent carrément, parce que Dieu demeure continuellement présent pour les Siens. Pour ceux qui douteraient, Dieu leur déclare ce qui suit, dans Psaumes 46:11 « Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. »

Il y a eu en effet une période de temps où Dieu avait, pour un temps, retiré Sa présence à cause de l’extrême méchanceté qui existait sur la terre. En parlant des gens méchants, l’apôtre Pierre a également dit : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Pierre fait évidemment allusion au déluge du temps de Noé. Mais, malgré la méchanceté qui existait dans le monde, Dieu était là afin de fournir un refuge à Son peuple dans l’arche qu’Il instruisit Noé de construire. Et quand le déluge vint, Dieu veilla sur Noé et sa famille ainsi que sur les animaux qui se trouvaient à l’intérieur de l’arche. « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche » (Genèse 7:23).

Il est vrai que les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours, mais Dieu n’a pas laissé Noé et sa famille se débrouiller seuls. Au contraire, après cette période de cataclysme épouvantable : « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Il y a d’autres jugements qui sont réservés pour la terre dans les jours à venir, mais Dieu assure Son Église de Sa présence continuelle dans les moments de calamités. « Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite [refuge]. (Sélah.) Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre » (Psaumes 46:6-9).

Dès le début de la création des humains et jusqu’à la fin des temps, Dieu demeure toujours présent pour aider et secourir Son peuple. Le prophète Ésaïe a déclaré ceci : « Je me réjouirai en l’Éternel, et mon âme s’égaiera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, et m’a couvert du manteau de la justice, comme un époux se pare d’un diadème et comme une épouse s’orne de ses joyaux » (Ésaïe 61:10). Nous avons ici une description fantastique du vêtement approprié pour nous présenter devant Dieu. Ce ne sont pas des vêtements que nous pouvons nous acheter ou nous procurer dans une boutique quelconque. Nous devons en être revêtu directement par Dieu.

Après leur transgression : « …les yeux d’Adam et Ève s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:7). Ils ont donc tenté de se parer eux-mêmes avec des feuilles de figuiers pour cacher leur honte, mais sans succès. Néanmoins, malgré leur péché : « L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (v. 21). Leur Créateur a dû tuer deux animaux innocents afin de couvrir leur honte. Il en est ainsi de nos jours. Si nous tentons de venir à Dieu parés de nos bonnes œuvres et notre propre justice, nous n’y parviendrons jamais. Car : « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur ; nous nous sommes tous flétris comme le feuillage, et nos iniquités nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64:6).

Donc, Dieu seul peut nous vêtir de nos vêtements du salut, comme l’a si bien déclaré le prophète, dans Ésaïe 61:10. Dans la parabole de Jésus sur la noce du fils du roi, un homme a tenté de participer à la noce, mais il était paré de son propre vêtement, se dissociant du vêtement réservé aux invités et fourni par le roi. Alors, le roi s’approcha : « Et il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Et il eut la bouche fermée » (Matthieu 22:12). Cet homme a dû s’apercevoir lui-même qu’il n’était pas au bon endroit. « Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et les grincements de dents » (v. 13). Seuls les véritables Élus auront donc le droit de participer à cette noce de l’Agneau, car, parés de ce fin lin exclusivement fourni par Dieu, ils se reconnaîtront tous.

Un jour, lors de la noce de l’Agneau, il y aura beaucoup de joie à cette cérémonie grandiose. Et les Élus entendront ceci : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Voilà le vêtement qui nous sera fourni lors de cette fête extraordinaire. Mais cette justice viendra de Dieu : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Nous sommes donc exhortés à nous revêtir de ce fin lin, ayant été lavés dans le sang pur et parfait de l’Agneau. Nous devons tous être prêts dans l’attente d’entendre ces belles paroles : « Réveille-toi, réveille-toi, revêts ta gloire, ô Sion ! Revêts ton vêtement de parure, Jérusalem, ville sainte ! Car il n’entrera plus chez toi d’incirconcis ni d’impur » (Ésaïe 52:1). C’est alors que nous rencontrerons notre Roi Suprême venant vivre avec Sa Famille dans cette ville Sainte qui descendra des cieux sur cette terre.

Après sa conversion, une des facettes primordiales du cheminement du chrétien doit se refléter dans sa façon de s’exprimer. Paul fut inspiré de nous dire ceci : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6). Nos paroles pour répondre aux questions qui nous sont posées portent un fardeau, car Jésus nous dit : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37). Le mot répondre veut dire davantage que de simplement répondre à une question. Il implique aussi notre façon concise de répondre dans une simple conversation avec quelqu’un. Ceci nous indique que les paroles utilisées par le converti doivent toujours être parsemées de grâce et de bon goût, et non blessantes, dures et insultantes.

Les Écritures nous indiquent plusieurs spécifications sur l’emploi de la parole par le chrétien. La connaissance que Dieu nous accorde ne nous donne pas nécessairement le droit de dicter aux autres leur manière d’agir. Paul nous dit d’être doux : « Et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé » (1 Thessaloniciens 4:11). Nos paroles doivent donc être bien choisies et pleines de substance. « Une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:8). Les gens que nous conseillons devraient pouvoir se fier sur la véracité de ce que nous déclarons et nous devrions dégager de la fidélité envers ceux qui nous questionnent. « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4:25).

Subséquemment, nous dit Paul : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent » (Éphésiens 4:29). Nos paroles doivent édifier et aider les autres au lieu de les irriter. « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes [ces choses] : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:8). Mais plusieurs diront que cela est humainement impossible, puisque nous sommes constamment sous les attaques de l’adversaire. Rappelons-nous cependant que, même dans de telles circonstances, Dieu peut apaiser notre langue, même si nous y arrivons difficilement. La clé réside dans la prière, pas seulement celle où l’on accumule des mots, mais une prière fervente venant du cœur. Ce désir de communiquer régulièrement avec notre Créateur doit refléter la grâce qui nous a été gratuitement accordée lors de notre engagement avec notre Seigneur Jésus.

Le chrétien doit donc porter des fruits dignes de son appel. Ces fruits doivent alors se manifester, soit physiquement, soit spirituellement. Paul avait félicité les chrétiens, car une Église en particulier fut la seule à lui envoyer des offrandes pour défrayer les coûts de ses voyages missionnaires. « Ce n’est pas que je recherche les dons [leur dit Paul], mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Notez que Paul qualifie ce don de fruit qui abonderait en leur faveur, à cause de leur témoignage d’amour envers lui. Donc, dans de tels cas, Dieu considère ces dons en argent qui alimentent un ministère de vérité comme un fruit de vie.

Il existe d’autres fruits que la vie chrétienne peut produire. Paul considérait ceux qu’il avait guidés vers Christ comme des fruits. Aux Romains, Paul a écrit : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent » (Romains 1:13). Les traits de caractère divin sont aussi appelés fruits. « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9). Le passage classique nous décrivant le fruit ultime du Saint-Esprit vivant dans le chrétien entièrement soumis à Dieu se trouve dans Galates 5:22. « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Il est très important de noter que l’ensemble de tous ces attributs de l’Esprit ne forme qu’un seul fruit, à l’image de Dieu.

L’étendue des fruits à porter par le chrétien est admirablement décrite par Jésus Lui-même de cette façon :

Jean 15 :

1              « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

2              Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit.

3              Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

4              Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi.

5              Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire.

6              Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent.

7              Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez.

8              Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples.

9              Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour.

10          Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.

11          Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie.

12          Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés.

13          Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis.

14          Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande.

15          Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père.

16          Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »

Il est important de noter ce que Jésus nous déclare au verset 2 : « Il [Dieu le Père] retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit. » Si le sarment ne porte aucun fruit ou s’il devient corrompu, son assurance de vie éternelle est compromise, s’il ne change pas son comportement. Voilà pourquoi, au verset 8, Jésus nous dit : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Donc, pour demeurer en Christ et porter beaucoup de fruits, il faut absolument reconnaître que le cep, c’est Jésus et nul autre. « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (v. 5). À partir du moment où nous appartenons à Christ, nous devenons le temple de Dieu où Son Esprit vit. Ce temple est en parallèle avec le temple physique que Salomon, roi d’Israël, avait construit.

Regardons ensemble de quelle façon ce temple fut construit. « Or, en bâtissant la maison, on la bâtit de pierres toutes préparées dans la carrière ; de sorte que ni marteau, ni hache, ni aucun outil de fer ne furent entendus dans la maison quand on la bâtissait » (1 Rois 6:7). Voilà un témoignage remarquable des talents de ces bâtisseurs anciens. Afin d’ériger ce magnifique temple, chaque portion devait être fabriquée avec une précision telle que, lors de l’assemblage, tout s’est fait dans un silence glorifiant. Les pierres étaient volumineuses. « Et le roi commanda d’extraire de grandes pierres, des pierres de prix, pour faire de pierres de taille les fondements de la maison » (1 Rois 5:17). Donc, les pierres devaient être taillées avec une grande précision, à la carrière même, avant d’être éventuellement transportées sur le site du temple. « Et les ouvriers de Salomon, et les ouvriers de Hiram, et les Guibliens taillèrent et préparèrent le bois et les pierres pour bâtir la maison » (v. 18).

D’abord dans sa beauté unique, ainsi que dans son assemblage tout en silence, ce temple était un précurseur du temple spirituel présentement en construction par la puissance du Saint-Esprit. Voilà pourquoi Paul nous déclare : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Dans ce temple spirituel, chaque nouveau converti devient une pierre de grand prix sortie des ténèbres du monde, puis silencieusement placée dans ce bâtiment du Saint-Esprit sur la fondation de Jésus-Christ, « en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple » (1 Corinthiens 3:16-17).

La Parole de Dieu ne doit jamais être prise à la légère. Quand Dieu parle, chaque mot est soigneusement choisi et ne peut être aboli, modifié ou révoqué. Jésus nous a déclaré ceci : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:18). Jésus parlait ici de l’inspiration divine dans toute doctrine biblique. Non seulement les mots de la Bible furent divinement inspirés, mais également chaque iota et trait de lettre. Cela nous indique l’importance aux yeux de Dieu de tout ce qui est sorti de Sa bouche pour notre instruction. Alors, malheur à ceux qui tordent la Parole de Dieu pour leur propre avantage. « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:19).

Alors, rien ne peut être changé dans la Bible, car tout ce qui y est inscrit devra s’accomplir. Ce verset cité par Jésus s’adresse directement à Lui qui est venu pour accomplir toute la loi avant de mourir pour nous. Donc, quand il a dit qu’il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli, cela incluait les livres du Pentateuque et surtout les passages dans les premiers chapitres de la Genèse, souvent ridiculisés de nos jours comme étant un mythe et non la réalité. Jésus a appliqué ce même principe à d’autres parties des Saintes Écritures. Dans Jean 10:35, Jésus a dit : « …elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée). » Jésus citait ici le verset suivant se trouvant dans Psaumes 82:6 : « J’ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut », en parlant du pouvoir que Dieu accordait aux juges quoique carrément des hommes mortels. Mais, par ce passage, Jésus confirmait également la doctrine vitale de Sa propre divinité.

Dans cette circonstance comme dans toutes les autres qui s’offraient à Lui, Jésus enseignait la pleine doctrine selon les Saintes Écritures, en prenant bien soin de l’appliquer dans Sa mission. Dans Jean 10:36-38, Jésus a dit : « Dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. »

Il est triste et inexcusable de voir autant de personnes, se disant aujourd’hui chrétiennes, répudier l’enseignement de Jésus en diluant Ses paroles ou en interprétant la Parole de Dieu à leur guise. Plusieurs prétendent que tous les écrits originaux se sont perdus, et qu’il n’est vraiment pas possible de pouvoir savoir, selon les transcriptions modernes, ce que ces écrits originaux contenaient. Mais Jésus est venu, il y a deux mille ans, pour nous instruire dans la Parole de Dieu, nous faisant cette promesse catégorique : « Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Dieu aurait-Il manqué de puissance au point d’être incapable de préserver Sa propre Parole ? Non ! Jésus est venu pour confirmer le pouvoir de Dieu de préserver Sa Parole.

La Parole de Dieu est établie pour l’éternité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci dans Psaumes 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » C’est le verset central du plus long chapitre du plus long livre de la Bible, et il constitue un des plus majestueux versets de la Bible. Il nous dévoile la nouvelle merveilleuse que la Parole de Dieu, qui est le thème de ce chapitre 119, existe depuis l’éternité lointaine, existe présentement et se poursuivra éternellement dans l’avenir. Il était éternellement établi dans l’Esprit de Dieu, même avant la création du monde, que l’Éternel nous accorderait également ce récit disant que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde » (Hébreux 1:1-2). Donc, le monde a été fait pour Jésus, qui est venu nous donner la Parole originale de Dieu, et qui en sera l’héritier ultime éternellement.

Le prophète Ésaïe a fait cette belle déclaration : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8). Cette distinction est amplifiée par l’apôtre Pierre qui dit ceci aux convertis : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Ces paroles viennent appuyer et garantir sans l’ombre d’un doute cette déclaration de Jésus : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). L’univers physique se dirige inexorablement vers sa mort ultime, mais avec une exception néanmoins. Jésus a permis que Jean voie quelque chose de merveilleux dans sa vision sur l’avenir. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). Cette glorieuse promesse est éternelle et immuable.

Voilà la récompense sans fin que le salut nous promet. Bien avant la venue de Jésus sur la terre, le patriarche Israël a dit : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » (Genèse 49:18). Ce cri du cœur du patriarche mourant exprimait son désir de voir l’avènement promis de notre Sauveur. Ceci est le premier endroit dans la Bible où le mot salut apparaît, essentiellement le même mot en hébreu que « Jésus ». Donc, sans l’avoir vu, Jacob, devenu Israël, attendait déjà patiemment son Sauveur. Cette belle attitude de Jacob fut partagée par tous les hommes de Dieu jusqu’à ce jour. Dans le Nouveau Testament, le premier endroit où un homme exprima ce même désir fut lorsque Jean le Baptiste envoya deux de ses disciples vers Jésus pour Lui demander : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Matthieu 11:3).

Même si Jésus est vraiment venu pour nous apporter le salut, nous devrons quand même patienter jusqu’à Son retour pour voir l’accomplissement de cette promesse. En attendant, Il nous a laissé cette belle assurance : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). Ce fut également la prière constante de Paul : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5).

Ce sont les convertis qui attendent patiemment cette rédemption par Christ. « …nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romans 8:23). Les références au salut abondent tout au long du Nouveau Testament. Au dernier livre de la Bible avant l’Apocalypse on peut lire cette magnifique exhortation de Jude en rapport avec la même promesse. « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 21). Parfois, cette attente peut paraître longue et ardue, mais Paul ne cesse de nous exhorter en nous disant ceci, dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Voici ce que Paul a écrit à Timothée, peu de temps avant d’être décapité. « Hâte-toi de venir avant l’hiver. Eubulus, Pudens, Linus, Claudia et tous les frères te saluent. Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:21-22). En dépit de sa fidélité et de son efficacité au service de Christ, il était maintenant pauvre, seul et sans abri. Malgré sa solitude il ne se plaignait pas. Au contraire, il était prêt à mourir et il le dit à son enfant dans la foi : « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2 Timothée 4:6-7). Il désirait vivement voir Timothée avant de mourir, alors, au verset 9, il lui dit : « Tâche de venir bientôt vers moi. » Il lui rappela également des moments de tendresse où il lui écrivit : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie » (2 Timothée 1:3-4).

Paul lui fit également cette demande touchante en lui disant de venir le voir : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Dans la prison où il se trouvait, il faisait froid et Paul n’avait même pas un manteau pour se couvrir alors que l’hiver approchait. Mais, malgré ces conditions dures et misérables, Paul voulait lire et étudier davantage afin d’être encore mieux préparé à tout service futur que Dieu lui demanderait. Quel contraste entre ce que cet apôtre de Christ endurait, étant même abandonné par plusieurs de ceux qui se disaient ses amis, et la future réception glorieuse qui l’attend lors du retour de son Sauveur. Paul pouvait en toute assurance déclarer : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (v. 8).

Paul nous a laissé un exemple frappant de ce que la vraie foi devrait être. Dans Philippiens 3:8-9, il nous dit : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi. » Et, comme nous venons de voir, Paul continuait d’étudier, d’enseigner, de témoigner pour Christ, d’encourager et d’exhorter jusqu’au jour de sa mort. Malgré qu’il portait encore l’image du terrestre, il envisageait déjà le jour où il porterait l’image du céleste.

C’est d’ailleurs ce que Paul nous dit clairement, dans 1 Corinthiens 15:49 : « Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » Dans la Parole de Dieu, une des plus fascinantes promesses pour le chrétien demeure que ceux qui aiment Dieu et sont appelés selon Son dessein sont également prédestinés à Son Royaume à venir. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Rappelons-nous toujours que nos premiers parents furent créés à l’image de Dieu. Ceci nous indique que, dès leur création, Adam et Ève portaient un corps physique semblable à celui que Dieu Lui-même assumerait lorsque Sa Parole allait utiliser cette même forme, en tant que Dieu fait homme, dans la personne de Son Fils unique, Jésus. Cette image fut sûrement ternie quand nos premiers parents ont péché (et en eux tous les humains). Néanmoins, cette image était destinée à être spirituellement restaurée lorsque nous recevrions Christ comme Sauveur. Nous naissons ainsi en nouveauté de vie : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Mais tout ne se termine pas ici. Nous qui avons été physiquement créés à Son image, nous sommes aussi destinés à être transformés dans Son image céleste, ce qui arrivera lors du retour de Christ. Paul nous le confirme ainsi : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts [en Christ] ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53). Mais de quelle façon serons-nous changés ? C’est Jésus Lui-même : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Après Sa résurrection, Jésus avait quand même gardé Sa forme physique. Mais ce corps devenu glorifié n’était plus assujetti à la souffrance, ni la à douleur, ni à la mort. Il pouvait Se déplacer au travers des murs de pierre, et voyager de la terre au ciel pour Se présenter au Père à la vitesse de la pensée. Voilà ce que veut dire l’image du céleste, à laquelle nous aurons le bonheur d’être nous aussi conformés. Jean nous l’explique en toute simplicité quand il nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Donc, le but unique du converti, c’est d’avoir les yeux fixés sur l’héritage ultime que le salut produit. « Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut. Et vous direz en ce jour-là : Louez l’Éternel, invoquez son nom, publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Célébrez la gloire de son nom ! Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! » (Ésaïe 12:3-5). Ce merveilleux passage rend hommage au Seigneur qui viendra un jour délivrer la terre entière de l’esclavage sous le règne de Satan afin d’établir Son règne au milieu de Ses créatures. Pour le converti sous la Nouvelle Alliance, les eaux aux sources du salut représentent le Saint Esprit qui vit déjà en nous. Alors, nous pouvons dès à présent nous approprier les bénédictions spirituelles associées à cette promesse.

Un jour, une autre source de salut fut ouverte. Alors que Jésus était pendu sur la croix et tout près de mourir : « …un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:34). Cet incident devrait nous rappeler ce que Jésus fit lors d’une Fête des Tabernacles. « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:37-39).

Pourquoi est-il écrit que le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné ? Les prophètes et les patriarches de l’Ancien Testament n’ont-ils pourtant pas eu le Saint-Esprit les habitant ? Absolument ! Mais regardons le contexte dans lequel ces paroles ont été écrites. Avant la venue de Jésus, seuls ceux que Dieu Se choisissait individuellement pour une œuvre spéciale recevaient le Saint-Esprit afin d’accomplir ce que Dieu leur commandait. La venue de Jésus était destinée à ouvrir la voie au Saint-Esprit à tous ceux qui croiraient en Lui. Donc, à partir du Jour de la Pentecôte le Saint-Esprit fut rendu disponible au monde entier. À chacun maintenant de rechercher cette voie qui mène au salut ainsi que dans la famille divine.  

L’eau et le sang coulèrent ensemble du côté percé de Jésus, ouvrant ainsi le chemin du salut selon la Nouvelle Alliance. Le sang, pour payer la rançon de tous les péchés du monde, et l’eau, pour l’Esprit que devait recevoir chaque converti à Christ. C’est ainsi que fut ouvert l’accès à l’arbre de vie que nos premiers parents avaient malheureusement négligé. Mais, dès la mort de notre Seigneur, la fontaine d’eau vive fut ouverte pour alimenter tous ceux qui avaient soif de la vérité et qui viendraient s’abreuver à cette eau jusqu’à la fin des temps. Alors, Jean nous dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. » (Apocalypse 22:2).

L’Apocalypse se termine sur cette scène magnifique illustrant comment les feuilles de l’arbre de vie seront un jour disponibles pour la guérison de tous les gentils. La voie qui mène à la Famille de Dieu passe par une seule porte. Et cette porte est Jésus, car aucun autre nom fut donné sous le ciel par qui on devait être sauvé. Oui, le chemin au salut est ouvert et sera toujours ouvert à tous ceux qui voudront s’approcher du trône de Dieu pour être accueillis dans Sa Famille. Donc, nul individu ne pourra accuser Dieu d’avoir fait acception de personne, car le chemin du salut est ouvert à tous ceux qui le cherchent maintenant, et qui deviendront les Élus de Son Royaume à venir. Mais le chemin du salut sera également ouvert à tous ceux qui, un jour, le chercheront avec un cœur pur et contrit, et en toute soumission pour obéir à leur Créateur.




D.236 – Une chronologie : du jour de la mort de Christ jusqu’au lendemain de Sa résurrection

 

par Daniel Dion

dan-dion@videotron.ca

Des informations inexactes circulent sur Internet et ailleurs concernant les événements reliés à la mort et la résurrection de Jésus. Cette page a été écrite pour rétablir les faits.

Des explications erronées ont été publiées, créant de la confusion en soulevant quil y a des contradictions entre les Évangiles dans la chronologie de la semaine de la Passion. Certains tiennent à décrire les choses selon un ordre pré-établi voulant que Christ soit mort un vendredi et ressuscité un dimanche matin. Nous verrons que ce nest pas du tout ce que les Écritures disent.

Trois choses de base en rapport avec les Écritures doivent être clarifiées au départ : quand commencent et finissent les jours, combien dheures durent le jour et la nuit, et comment nomme-t-on les jours ?

  • En Lév. 23:32, on voit que le sabbat commence le soir, au coucher du soleil. Dans les Écritures, une journée sétend dun coucher de soleil à lautre.
  • En Jean 11:9-10, on voit quune journée compte douze heures. Il sensuit que la nuit dure douze heures aussi.
  • Dans le langage biblique, que ce soit sous lAncienne ou la Nouvelle Alliance, les jours ne sont pas identifiés par un nom, mais par un nombre : premier jour, deuxième jour… ainsi de suite, jusquau septième jour.

La semaine où Christ est mort et ressuscité se présentait comme suit :

1- La Pâque est un Jour Saint, une Fête annuelle, mais pas un sabbat. (Lév. 23:5)

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L’heure de la crucifixion de Jésus

Il semble y avoir un désaccord sur lheure où Jésus fût crucifié, entre lévangile de Jean et les synoptiques (Matthieu, Marc et Luc). Les citations données sont de la version Louis Segond.

Selon Jean, Jésus aurait-il été devant Pilate à midi ? Jean 19:14 Cétait la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi.
Selon Matthieu, Jésus est déjà sur la croix à midi. Matt 27:45-46 Depuis la sixième heure jusquà la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria dune voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? cest-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mas-tu abandonné ?
Selon Marc, Jésus fut crucifié à 9 hrs du matin Marc 15:25 Cétait la troisième heure, quand ils le crucifièrent.
Luc saccorde avec Matthieu sur la chronologie Luc 23:44 Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusquà la neuvième heure.

Une lecture attentive des Évangiles permettra de comprendre que Jean parle dun événement ayant eu lieu la nuit et que celui dont Matthieu parle a eu lieu durant le jour. En Jean, la « sixième heure » est celle de la nuit et en Matthieu, cest la « sixième heure » du jour.

Ces soi-disant « différences » chronologiques, et d’autres versets, sont utilisées par certains, comme www.bibleblunders.com, pour discréditer les Écritures. Ils disent : « Si la bible est la parole infaillible de Dieu, elle ne peut contenir des contradictions. Deux énoncés contradictoires ne peuvent être tous les deux vrais. »

Remarquons dabord que lattention est attirée sur les choses qui semblent ne pas saccorder plutôt que sur les choses qui saccordent. Cela leur suffit pour rejeter toute la Bible.

Dans l’éuD (église universelle de Dieu), comme ailleurs aussi, on a expliqué ces versets pendant des années en disant que les juifs et les romains ne comptaient pas le temps de la même façon. (Réf : Encyclopedia of Bible Difficulties, by Gleason Archer) Selon certains, comme Joseph Francis Alward (http://sol.sci.uop.edu/~jfalward/Ancient_Rome.htm), cette affirmation est fausse.

Il nest pas difficile de trouver des « spécialistes » qui diront des choses contradictoires. Cela signifie-t-il que tout ce quils disent devrait être rejeté, puisque «Deux énoncés contradictoires ne peuvent être tous les deux vrais. » ? Cela devrait être le cas puisque ces derniers se permettent de rejeter la Bible en entier à cause de ce quils perçoivent comme étant des contradictions.

Un site Internet propose une autre explication qui semble plausible : Jean compterait comme tous les Juifs le faisaient. Les heures du jour seraient comptées à partir du lever du soleil et celles de la nuit à partir du coucher du soleil. Après tout, Jean parle dun événement qui serait arrivé en pleine nuit et nutiliserait donc pas les heures du jour pour en parler.

Réf : http://www.logon.org/french/S/P159.html

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Tableau principal : du repas de la Pâque jusquà le découverte du tombeau vide

Dans le tableau suivant, les jours portent des numéros pour simplifier la compréhension du texte biblique. Si les jours étaient identifiés par les noms actuels (dimanche au samedi), il pourrait y avoir confusion puisque ces derniers commencent au milieu de la nuit, à minuit.

Il est possible que les Évangélistes rapportent les événements dune façon différente sans quil y ait pour autant de contradictions. Par exemple, Matthieu et Marc placent lannonce de la trahison de Judas avant la distribution du pain et du vin, tandis que Luc rapporte ces choses dans lordre inverse. Cela nest pas contradictoire. Une contradiction apparaîtrait si lun disait quune chose est arrivée et quun autre dirait qu’elle nest pas arrivée.

Événement Jour Matthieu Marc Luc Jean
Jésus Se met à table avec les douze. 4 26:20 14:17 22:14-16 13:1-2
Pendant le souper, Jésus lave les pieds des douze. 13:3-20
Jésus annonce quIl sera trahi. 26:21-25 14:18-21 22:21-23 13:21-30
La querelle à savoir qui serait le plus grand. 22:24-30
Pendant le repas, Jésus distribue le pain et le vin aux douze. 26:26-29 14:22-25 22:17-20
Jésus et les douze se rendent au Mont des Oliviers1.   26:30 14:26 22:39
Jésus annonce quIl sera une occasion de chute cette nuit-là, quIl ressuscitera et sera renié par Pierre. 26:31-35   14:27-31 22:31-34 13:31-38
Instruction données aux apôtres. 22:35-38
Les paroles de Jésus pour les apôtres. 14:1 à 17:26
Jésus va à Gethsémané1 avec les douze. 26:36 14:26-29 18:1
Lagonie dans le jardin. 26:37-46 14:32-42 22:40-46
Larrestation de Jésus. 26:47-56 14:43-52 22:47-54 18:2-11
Le procès de Jésus a continué pendant toute la nuit du jour 4. 26:57-27:31 14:53-15:20 22:54-23:25 18:12 à 19:13
À la sixième heure de la nuit du jour 4, Pilate dit : « Contemplez votre roi. » 19:14-15
On mène Jésus pour le crucifier. 27:31-34 15:20-23 23:26-31 19:16-17
Deux brigands sont amenés avec lui. 23:32-33 19:18
La discussion avec Pilate concernant linscription. 19:19-22
La division des vêtements de Jésus. 27:35-37 15:24 23:34 19:23-24
Jésus est crucifié à la troisième heure du jour le jour 4. 15:25-26
Les deux brigands sont crucifiés avec Lui. 27:38 15:27-28
Les insultes des dirigeants, des passants et des deux brigands. 27:39:44 15:29-32 23:35-43
Jésus confie Sa mère à Jean. 19:25-27
Les ténèbres enveloppent la terre à la sixième heure du jour. 27:45-49 15:33 23:44-45
Jésus pousse Son dernier cri à la neuvième heure du jour et meurt. 27:50 15:34-37 23:46 19:28-30
Jésus avait donné le signe du prophète Jonas : Il serait dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. (Logiquement, étant mort le jour 4 entre la neuvième et la douzième heure, Il est ressuscité le jour 7 entre la neuvième et la douzième heure, pas le jour 1 avant le lever du soleil.) 12:39-40
Les actes et les événements qui ont eu lieu plus tard. 27:51-56 15:38-41 23:47-49 19:31-37
Jésus est enterré à la hâte avant le coucher du soleil du jour 4, avant que le Premier Jour Saint commence. 27:57-66 15:42-47 23:50-56 19:38-42
Les femmes retournent chez elles tard le jour 4, avant… 16:1 23:56
… le Premier Jour des Pains sans Levain, et se reposent le jour 5. (Le premier Jour des Pains sans Levain est un sabbat selon la loi. Lév. 23.5-7) 5
Le jour suivant la préparation, soit le jour 5, 1er Jour des Pains sans Levain, les sacrificateurs et les pharisiens rencontrent Pilate pour lui demander que le sépulcre soit gardé, afin de prévenir une imposture. 27:62-66
Les femmes achètent, puis préparent des épices et des aromates le jour 6. 6 16:1 23:56
Il y avait cette semaine-là un autre sabbat : le septième jour. Les femmes se reposent durant le sabbat hebdomadaire, le jour 7. 7 23:56 (2ième partie)
Comme le soleil se levait le jour 1, Marie Madeleine et lautre Marie viennent au sépulcre. Elles sinquiètent au sujet de la grande pierre qui les empêcheraient daller oindre le corps de Jésus. 1 28:1 16:2-3 24:1 20:1
Un grand tremblement de terre a lieu pendant quelles sont là et la grande pierre est roulée par un ange. Les gardes tremblent de peur. 28:2 16:4 24:2 20:1 (2ième partie)
Elles entrent dans la sépulcre ouvert, se rendent compte que le corps de Jésus nest pas là et reçoivent des instructions des anges. La résurrection avait déjà eu lieu, environ douze heures auparavant, soit avant le coucher du soleil le jour 7. 28:3-7 16:5-8 24:3-8

1-Gethsémané (en araméen, « le pressoir à huile ») est un lieu désignant une oliveraie au pied du mont des Oliviers.




D.227 – Qu’y a-t-il dans un Nom ?

 

Par Joseph Sakala

Quand Dieu a donné les dix commandements à la nation d’Israël, du haut du mont Sinaï, Il les a donnés dans un ordre spécifique pour leur bien-être. Pour mieux nous situer, rappelons-nous que ce peuple avait passé au-delà de quatre siècles en Égypte, dont la plus grande partie en esclavage. Il était donc tout à fait normal que la nation d’Israël ait été grandement influencée par la panoplie de dieux que les Égyptiens adoraient. C’est d’ailleurs pendant cette période et sous cette influence que sont nées les traditions orales, c’est-à-dire, le Talmud et la Kabbale dans lesquels on retrouve l’héritage de la religion à mystères de Babylone. Car la religion des Égyptiens était elle-même un héritage de la religion à mystère des Chaldéens ou Babyloniens du temps de Nemrod. Le peuple cria vers Dieu pour être délivré de cette situation misérable. Les ayant sortis d’Égypte pour les amener dans le désert, loin de la face de Pharaon, Dieu leur donna dix commandements en rapport avec leur comportement, commandements auxquels ce peuple devait obéir afin de recevoir les bénédictions physiques que Dieu leur promettait.

Allons voir ce récit dans Exode 20. Ayant assemblé le peuple au pied du mont Sinaï, Dieu leur déclare : « Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:2-3). Après S’être identifié comme le Tout-Puissant qui les avait sortis de l’esclavage en Égypte, parmi la multitude de leurs dieux, Il leur commande maintenant de ne plus avoir d’autres dieux devant Sa face. Afin de diriger ce peuple, il était tout à fait logique et essentiel que la nation entière abandonne les dieux égyptiens pour s’attacher à Celui qui les avait délivrés de cette maison de servitude. Connaissant aussi la nature humaine, Dieu leur dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (vs 4-6).

Donc, Dieu leur défend même de se tailler toutes sortes de représentations du vrai Dieu, et de se prosterner devant elles. Dieu est Esprit et illimité dans Sa toute-puissance, tandis que ces représentations auraient eu pour effet de Le limiter comme tous ces dieux païens. Nous arrivons maintenant au verset 7 où Dieu déclare : « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain. » Mais comment pourrait-on prendre le nom de Dieu en vain ? Certains limitent cette pratique au blasphème ou à l’implication du nom de Dieu dans toutes les situations banales de nos conversations. Mais ce commandement va bien au-delà de cela et c’est ce que nous allons découvrir dans ce message.

De nos jours, les sceptiques sont convaincus que la séquence dans laquelle les commandements ont été donnés n’est pas correcte. Ces gens croient que les six commandements décrivant l’amour envers notre prochain sont plus importants que les quatre premiers orientés sur l’amour envers Dieu. Car, selon eux, la fonction des quatre premiers ne serait pas aussi essentielle aujourd’hui. Ils sont plutôt considérés comme étant des reliques d’anciens mythes et superstitions. Ces gens poussent même leur argument au point de dire que les quatre premiers commandements ne seraient pas incontestablement essentiels pour entretenir les bonnes relations entre humains dans la vie quotidienne.

Il y a déjà plusieurs années de cela, quelques universités américaines, qui enseignent la théologie comme un crédit authentifié, avaient décidé de faire un sondage auprès des étudiants. Les professeurs ont demandé aux universitaires de réorganiser la séquence des dix commandements selon leur perception de ce que devrait être cette organisation selon l’importance. Environ 90 % de ces collégiens ont opté pour renverser l’ordre biblique. Pourtant, quand un des scribes a demandé à Jésus quel était le plus grand commandement, Christ a confirmé l’exactitude de leur ordre original. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Jésus résume les quatre premiers commandements dans un seul, et le place au sommet selon l’importance.

Un jour, les disciples de Christ Lui demandent de leur enseigner la façon de prier. Dans Matthieu 6:9, Jésus leur dit : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui est aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne. » Voilà la façon positive de s’adresser à Dieu. Malheureusement, nous avons tous appris le troisième commandement en mettant trop d’emphase sur le côté négatif, comme une prohibition d’utiliser Son nom sous forme de sacre ou de blasphème. Nous allons toutefois découvrir que ce commandement s’avère beaucoup plus élaboré qu’il n’y paraît. Il est vrai qu’il nous interdit d’amoindrir ou de profaner le nom de Dieu, et même la nation d’Israël l’avait accepté en tant qu’interprétation véritable du troisième commandement.

Dans Lévitique 19:12, Dieu leur dit : « Vous ne jurerez point faussement par mon nom ; car tu profanerais le nom de ton Dieu : Je suis l’Éternel. » Si seulement les gens mettaient ça en pratique dans nos palais de justice, comme il serait plus facile de déterminer l’innocence ou la culpabilité des accusés ! Selon la loi mosaïque, les deux plus grandes violations du troisième commandement étaient le parjure et le blasphème. Ces deux crimes étaient punissables de mort. Comme les temps ont changé ! Saviez-vous que si cette loi du parjure était encore en vigueur, au moins 80 % des avocats n’existeraient plus, et on aurait très peu de prisons ? Pour ce qui est du blasphème, le vocabulaire de bon nombre de personnes serait sûrement  incomplet s’il n’était pas « enrichi » de quelques sacres afin d’animer leur conversation. Et ce virus s’est répandu dans le cinéma, à la télé et dans les pièces de théâtre.

Le mot « profaner » vient du latin pro qui veut dire « en avant » et fanum qui veut dire « temple ». Les Saintes Écritures nous enseignent que notre corps est le temple de Dieu. Donc, ceux qui utilisent la profanation sortent, sans le réaliser, le saint et le sacré hors du temple, en permettant à leur cœur et à leur esprit d’être étalés sur la place publique. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Écoutez, et comprenez ceci : Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme » (Matthieu 15:11). Alors, pour quelle raison les gens utilisent-ils le nom de Dieu en vain ? Sont-ils si près de Dieu qu’ils veulent prononcer Son nom continuellement ? Au contraire, ceux qui profanent le nom de Dieu sont même très loin de Lui. Connaissez-vous quelqu’un qui a une communication profonde et intime avec Dieu, et qui se permettrait de détériorer volontairement cette relation en profanant constamment Son nom ? Personnellement, je n’en connais pas.

La personne qui entretient une relation honnête et respectueuse avec Dieu apprend que le respect du nom de Dieu nous ouvre la porte en tout temps vers Son trône pour une audience personnelle dans nos épreuves. La Parole de Dieu nous encourage fortement dans ce sens en nous disant : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Est-il possible alors pour quelqu’un qui Lui manque de respect, de s’approcher avec assurance de Son trône afin d’implorer Son secours dans tous ses besoins ? Il serait inconcevable pour un vrai converti de s’avancer régulièrement vers Dieu, de Le connaître intimement, pour ensuite lancer Son nom de gauche à droite d’une manière irréfléchie. Utiliser Son nom avec insouciance et nonchalance serait nous priver délibérément du privilège d’être en communion avec Dieu.

Les Israélites de l’Ancien Testament n’osaient même pas prononcer le nom de Dieu, tellement ce nom était sacré pour eux. Même en l’écrivant, le scribe était craintif et prudent lors des transcriptions des livres saints. D’abord, il se baignait et s’habillait ensuite dans son costume officiel de scribe. Dans ce travail minutieux, il n’osait pas mouiller sa plume dans l’encre en plein milieu de l’écriture du nom de Dieu. Il devait s’assurer que sa plume renfermait assez d’encre pour le faire d’un seul trait. Et même si le roi lui avait adressé la parole à ce moment précis, le scribe l’ignorait complètement. On aurait cru que ces gens avaient été pris littéralement par la main, pour être amenés dans la présence même du Dieu vivant pendant cette tâche particulière.

Sur un autre niveau, le troisième commandement est une prohibition contre le manque de sincérité dans nos actions. Voici comment il est possible de profaner le nom de Dieu par un comportement qui manque de sincérité, que ce soit par le parjure, les fausses promesses ou simplement par le bris de notre parole. Très tôt dans l’histoire humaine, les gens mentaient tellement et si fréquemment que personne ne pouvait croire ce que l’autre lui disait. Alors, pour tenter de se montrer crédibles, les gens invoquaient le nom de Dieu comme témoignage qu’ils disaient la vérité. On jurait souvent sur la tête d’une personne chère pour appuyer une déclaration. Cette habitude, très populaire de nos jours, est devenue tellement fréquente qu’elle aussi a perdu toute valeur avec le temps.

Croyons-nous honnêtement que les mensonges et les omissions de dire la vérité délibérément dans l’arène politique ou ailleurs soient une invention et un phénomène nouveau ? Pas du tout ! Le problème est aussi vieux que l’humanité elle-même. À un moment donné, les gens en sont venus à présumer que si on ne jurait pas par Dieu, il n’était pas indispensable de dire la vérité. Et les humains sont devenus si menteurs que même cela n’a pas aidé à améliorer leur comportement. Alors, on s’est mis à croire qu’on n’était plus tenu de dire la vérité si on ne jurait pas par toutes sortes de tournures complexes ou embrouillées. L’être humain a toujours été ingénieux pour trouver en abondance des moyens détournés visant à justifier son comportement.

Quand Jésus a commencé Son ministère, la situation était devenue terrible au point qu’on ne pouvait plus déterminer si une personne disait la vérité, même après avoir préalablement juré par Dieu. Donc, Jésus a commencé Sa prédication dans une ambiance où, en plus d’observer la Loi de Dieu, les pharisiens avaient ajouté 613 préceptes à cette loi. Il y en avait 248 conçus sur le ton positif et 365 étaient négatifs. Selon ces docteurs pharisiens, le salut était fondé sur l’observance de tous ces préceptes humains, en plus de la Loi de Dieu. Avec le temps, ces préceptes humains furent observés comme de véritables doctrines ayant préséance sur la Loi. Jésus a sévèrement corrigé ces pharisiens en leur déclarant : « Mais c’est en vain qu’ils m’honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes. Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d’autres choses semblables. Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :7-9). Cette tradition, c’était la loi du Talmud. D’ailleurs, k b l ou cabala, c’est-à-dire, la kabbale, qui était la « connaissance juive ésotérique à mystères », veut littéralement dire tradition !

Nonobstant cela, Jésus parcourt la Galilée, enseigne dans les synagogues, tout en guérissant les malades qui venaient vers Lui et en prêchant la Bonne Nouvelle de l’établissement futur du Royaume de Dieu sur la terre. Sa renommée se répand jusqu’en Syrie. On Lui présente des aveugles, des paralytiques, des démoniaques, des lunatiques, et Jésus les guérit tous. Entouré de cette grande foule qui Le suivait partout, Jésus profite de ces occasions pour commencer à leur enseigner ce qui prime dans la vie aux yeux de Dieu. Et, en toute simplicité, Jésus leur explique ce que nous appelons aujourd’hui le Sermon sur la Montagne, dans Matthieu, aux chapitres 5, 6 et 7. Ces trois chapitres englobent les enseignements qui établissent une partie indispensable de la Nouvelle Alliance, fondée sur l’amour. Ils forment également une des plus belles études bibliques qu’un nouveau converti pourrait rechercher.

Revenons toutefois au commandement de ne pas prendre le nom de Dieu en vain. Puisque, dans le but que l’on soit cru, la coutume était de jurer sur n’importe quoi, Jésus profita de l’occasion pour leur dire : « Mais moi je vous dis : Ne jurez point du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, car c’est le marchepied de Ses pieds ; ni par Jérusalem, car c’est la ville du grand Roi » (Matthieu 5:34-35). Jurer est extrêmement dangereux, car la personne s’engage devant Dieu à accomplir ce qu’elle a formulé. Alors, Jésus ajoute ceci, dans Matthieu 5:36 : « Ne jure pas non plus par ta tête ; car tu ne peux faire devenir un seul cheveu blanc ou noir. » Combien de fois ai-je entendu des gens jurer sur la tête de leur enfant sans même réaliser la gravité de leur engagement ? Nous voyons clairement qu’au fil des siècles la mentalité des gens ne s’est pas beaucoup modifiée. Et dire que certains intellectuels se plaisent à chanter les louanges de l’évolution positive dans l’esprit des humains depuis des siècles.

Au lieu de mentir pour ensuite camoufler leur mensonge en jurant, Jésus leur enseigne plutôt de dire la vérité. Il leur déclare : « Que votre parole soit : Oui, oui, Non, non ; ce qu’on dit de plus, vient du Malin » (Matthieu 5:37). Vous noterez toujours dans les instructions de Jésus que lorsqu’Il répète un mot, c’est pour nous signaler l’importance ou la gravité de ce qui va suivre. Jésus nous enseigne que tout ce que nous déclarons et qui va à l’encontre de nos véritables intentions est inspiré par le Malin (Satan). Quand les gens utilisent le nom de Dieu en jurant, ils donnent l’impression qu’ils s’engagent par leurs paroles. Néanmoins, une personne n’a jamais besoin de jurer pour garder une promesse. Être chrétien veut simplement dire appartenir à Christ. Quand nous acceptons Christ comme notre Sauveur personnel, nous acceptons aussi de porter Son nom comme étant le nôtre. Quand nous parlons en tant que chrétien, nous parlons alors au nom de Christ. Donc, notre parole doit refléter l’état de notre cœur.

Pesons-nous nos paroles avant de les déclarer ? Si Jésus avait prononcé ces mêmes paroles, auraient-elles eu le même impact ou la même portée ? Il est également possible de profaner le nom du Seigneur en négligeant de rembourser un emprunt qu’on avait pourtant promis de régler promptement. Un chrétien, conscient de son engagement envers Dieu, ne peut pas se permettre d’accumuler des dettes avec l’intention bien arrêtée de ne pas les payer sous prétexte qu’argent égale Mammon. Rembourser ce qu’on doit est purement une preuve de fidélité à ses engagements. À ceux qui négligent d’acquitter leurs dettes Jésus leur dit : « Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? » (Luc 16:12). Certains croient que négliger de rembourser ce qui appartient à autrui n’est pas si important, Jésus ajoute : « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes » (v. 10).

D’autres profanent le nom de Dieu par l’infidélité envers leur époux(se) brisant ainsi leur serment prononcé le jour de leur mariage. Dieu met énormément d’emphase sur la fidélité sous toutes ses formes, car comment pourrions-nous être fidèle à Dieu si nous sommes infidèles à tous nos autres engagements. Certains chrétiens assistent aux assemblées de leur congrégation pendant des années, écoutent les sermons, chantent des cantiques et, malgré cela, parviennent à se parjurer en trompant ou en abusant des engagements qu’ils ont pris en affaires et ce même devant témoins. Le véritable converti ne consentirait jamais à agir délibérément de cette façon et en pleine connaissance de cause. J’ai été amusé de voir des gens qui ont fraudé des milliers d’individus de leurs épargnes pour ensuite déclarer en pleine télévision que Dieu leur avait tout pardonné, car ils sont maintenant devenus des chrétiens « nouveaux-nés ».

Ne pas prendre le nom de Dieu en vain est vital pour le converti, car dire la vérité est un standard établi par Jésus Lui-même. Donc, que notre oui soit oui et que notre non soit non ! « Peut-être » n’est pas une décision, car cela dévoile une indécision. Le véritable chrétien ne peut pas demeurer continûment assis sur la clôture de l’incertitude, car être chrétien implique un engagement profond, et ne pas respecter nos promesses profane le nom que nous portons. Mais ce commandement de ne pas prendre le Nom de Dieu en vain a un sens encore plus profond, car il nous met en garde contre la mauvaise utilisation de la puissance de Dieu. Ce commandement devient, en conséquence, un renforcement du premier et du deuxième commandement. Rappelons-nous que, dans l’Ancien ainsi que dans le Nouveau Testament, le nom d’une personne faisait partie de sa personnalité, une extension de son caractère.

Nous découvrons qu’Adam veut dire « terre » ou « glaise rouge ». Ève signifie « mère des vivants ». Le nom d’Abram, qui voulait dire « père élevé » fut changé par Dieu en Abraham, « père d’une multitude de nations ». Tout au long de la Bible, nous voyons Dieu Lui-même S’identifier en nous révélant petit à petit une partie de Son caractère et ce qu’Il est. Dieu Se donne alors des titres dans le but précis de mieux S’identifier à nous. En voici quelques exemples. Dans Exode 3:14, Dieu S’identifie ainsi à Moïse : « JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Au verset 15 : « Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges. » Alors, dans ces deux petits versets, Dieu S’identifie comme étant toujours présent et toujours existant.

Quand Abraham avait consenti à immoler son fils unique à Dieu, ayant vu la foi d’Abraham, Dieu l’en empêcha et lui donna un bélier pour son sacrifice. « Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l’Éternel y pourvoira). De sorte qu’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel il y sera pourvu » (Genèse 22:14). Notez que c’est Abraham qui appela ce lieu-là Jéhova-jiré. C’est le seul endroit dans toute la Bible où le nom de Jéhova est utilisé et cette fois également pour identifier ce que Dieu est, c’est-à-dire, pourvoyeur à tous nos besoins. Dans Exode 15:26, Dieu rassure Israël en lui disant qu’Il est aussi son guérisseur. « Et il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu gardes toutes ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car je suis l’Éternel qui te guérit », le Yahvé Rophehcha.

Quand Dieu avait choisi Abram pour accomplir une œuvre : « L’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant [El Shaddaï] ; marche devant ma face, et sois intègre » (Genèse 17:1). Nous avons ici à peine quelques exemples montrant comment Dieu S’identifie à nous dans Sa Parole. La Bible contient plusieurs noms distincts par lesquels Dieu S’identifie. Si Dieu en a décidé ainsi, cela devient extrêmement important pour nous, car l’Éternel veut nous assurer que, peu importe la situation dans laquelle nous puissions nous trouver, Il peut toujours nous en sortir. Et, dans le monde actuel, nous avons sûrement besoin d’avoir cette sorte d’assurance à notre disposition. Donc, connaître les différents noms de Dieu nous fournit une compréhension supplémentaire de Sa Puissance illimitée et de la façon dont Dieu fonctionne.

Prendre toute cette connaissance précieuse que Dieu Lui-même nous a dévoilée et décider de changer tous ces noms dans la Bible pour ne s’en tenir qu’à un seul, serait de limiter Dieu. Il est vrai que certains diront que, pour eux, les noms tels que Dieu, Éternel ou Jéhovah leur suffisent, et cela est bien. Mais de simplement identifier Dieu de cette façon en changeant ou effaçant tous Ses autres noms précis dans la Bible servant à L’identifier, semble avoir pour but principal de nous présenter Dieu sous un autre aspect, dont le plus sérieux semblerait de L’empêcher de nous dévoiler Ses nombreux attributs comme étant Tout en Toutes choses. Les appellations par lesquelles Dieu Se dévoile à nous sont d’une importance primordiale, car, sans cet éclaircissement, comment pourrions-nous posséder de nous-mêmes la connaissance de Ses capacités illimitées. Avoir effacé cette vérité dans les bibles diluées par des hommes, c’est une profanation du nom de Dieu en Le dépouillant de Sa toute-puissance. Pourtant, notre Créateur nous dit, dans Exode 20:7 : « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain. »

Allons vérifier un passage, dans Actes 4, où nous voyons les dirigeants religieux questionner Pierre et Jean au sujet de la guérison d’un boiteux. « Et ayant fait comparaître les apôtres au milieu d’eux, ils leur dirent : Par quel pouvoir ou au nom de qui avez-vous fait ceci ? Alors Pierre rempli du Saint-Esprit, leur dit : Chefs du peuple, et anciens d’Israël, puisque nous sommes aujourd’hui recherchés pour avoir fait du bien à un homme impotent, et afin de savoir par qui il a été guéri ; sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que c’est au nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est par lui que cet homme se présente guéri devant vous » (Actes 4:7-10). Donc, nous voyons le nom de guérisseur accolé à Jésus, Dieu dans la chair, et désormais enfermé dans Son caractère et Sa puissance. Voilà pourquoi, quand nous prions Dieu, nous devons toujours le faire au nom de Jésus-Christ. Car Jésus Lui-même a déclaré : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).

Le nom de Dieu a une puissance extraordinaire et doit alors avoir un sens très spécial pour le chrétien. Le troisième commandement nous dit aussi de faire attention afin de ne pas utiliser le nom de Dieu pour satisfaire nos buts égoïstes. N’utilisons jamais la puissance de Dieu pour accomplir notre volonté. Un exemple populaire est celui employé par beaucoup de religions prônant qu’à la mort les humains peuvent monter au ciel, alors que la Parole de Dieu nous dit exactement le contraire. Jésus Lui-même nous l’a confirmé dans Son enseignement que très peu de prédicateurs osent citer dans leurs sermons. Alors que des hommes assurent leurs congrégations, au nom de Jésus, qu’elles peuvent monter au ciel, Jésus a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Alors, qui devons-nous croire, Dieu ou un homme ? « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Les pasteurs qui tordent les paroles de Jésus en prêchant le contraire seront-ils trouvés justes dans leurs paroles ? La Bible elle-même nous donne la réponse par la bouche de Paul.

Prêcher contrairement aux instructions de Jésus, c’est s’attribuer un pouvoir qui ne vient pas de Christ, mais plutôt de l’homme lui-même inspiré par un autre esprit. Quand on fonde une telle doctrine sur un mensonge, la vérité devient alors son plus grand ennemi, car on doit inventer d’autres mensonges pour compenser. Prenons la doctrine du séjour au purgatoire prêchée par l’Église catholique, pour l’expiation des péchés véniels non repentis de ceux qui sont morts avant de pouvoir monter supposément au ciel au terme de ce stage. Le mot purgatoire et son concept n’existent pas dans la Bible et ceux qui le prêchent s’attribuent ainsi un pouvoir venant des hommes seulement, et le prêcher au nom de Dieu, c’est prendre Son nom en vain.

La prétention que l’homme possède déjà une âme immortelle ne vient pas de Dieu ! Vous trouverez sûrement les mots « âme » et « immortel » dans la Bible, mais jamais un à côté de l’autre comme étant disponible à un humain encore dans la chair. Cette doctrine fut inspirée par Satan lui-même à nos premiers parents, qui leur a fait croire qu’en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ne mourraient pas, mais seraient plutôt comme des dieux, immortels. Satan leur a dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Donc, dans cette connaissance de ce qui est bien ou mal se cache discrètement le pouvoir d’être comme un dieu ayant l’immortalité innée en l’humain.

Vous pourriez scruter votre Bible de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse et vous n’y trouveriez pas une telle promesse. L’immortalité est une promesse future, réservée aux membres de la Famille de Dieu pour l’obéissance à Ses commandements. Ceci ne veut absolument pas dire que nous pouvons gagner notre salut simplement par nos œuvres. Le salut est un don gratuit de Dieu, mais qui implique une obéissance à Dieu par le converti pour marcher en pleine reconnaissance dans la voie sur laquelle Dieu Lui-même nous a placés. D’ailleurs, c’est ce que Paul fut inspiré de nous expliquer dans Ephésiens 2:8-10 : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

Il est extrêmement dangereux de signer des déclarations personnelles au nom de Dieu, déclarations qui sont carrément indignes de Son nom et qui prêchent un salut par les oeuvres. Pourtant, en sondant les enseignements de la grande majorité des religions, ce qui est prêché, c’est l’immortalité déjà inhérente à l’humain. Avec de tels mensonges incrustés dans la transmission des « vérités » humaines tout au long des siècles, essayez d’enrayer cela de l’esprit des gens pour tenter d’y faire pénétrer la Parole de Dieu. Mission impossible, sans une intervention divine ! Donc, Jésus avait entièrement raison de dire que : « Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’appelle. » Subséquemment, juste le fait de prêcher qu’un individu puisse de lui-même se convertir à Christ ne vient pas de Dieu.

Quarante jours après Sa résurrection, peu de temps avant de remonter au ciel, Jésus rassembla Ses disciples pour leur faire la promesse suivante : « C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:5-8). Nous savons que dix jours plus tard, le Jour de la Pentecôte, cette belle promesse est devenue réalité pour eux et tous ceux qui allaient accepter par la suite de donner leur vie à Christ.

Regardons toutefois un incident où un homme a convoité cette puissance du Saint-Esprit, qui était pourtant offerte gratuitement. Dans Actes 8, nous voyons l’histoire d’un grand magicien nommé Simon qui étonnait le peuple par ses grandes prouesses. « Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci est la grande puissance de Dieu » (Actes 6:10). Encore aujourd’hui, beaucoup de chrétiens sont très impressionnés par les prouesses qui se déroulent dans certaines églises, et bien des gens croient à la magie « parce que ça marche ! » Or, cet homme enflé d’orgueil fut tout étonné à son tour de voir Philippe, un des premiers diacres, qui gagnait les cœurs de ces mêmes personnes par sa prédication de l’Évangile. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes. Et Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné » (Actes 8:12-13).

Simon n’avait aucune idée que c’était par la puissance du Saint-Esprit que Philippe pouvait accomplir ces miracles. « Toutefois, les apôtres qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean, qui étant descendus, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus » (Actes 8:14-16). Nous voyons clairement ici que le seul fait d’être baptisé ne donne pas le Saint-Esprit. Il manquait un élément primordial. Se faire imposer les mains par quelqu’un qui avait reçu de Dieu le pouvoir de le transmettre aux autres, et les apôtres l’avaient reçu. « Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (Actes 8:17).

Distinguez bien maintenant ce qui s’est produit subséquemment. Actes 8:18-19 : « Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. » Il voulait acheter une puissance que seul Dieu peut accorder. Le comportement de cet homme n’était pas du tout celui d’un converti à Christ. Même si Simon avait été baptisé, l’apôtre Pierre a immédiatement saisi qu’il n’y avait pas de conversion réelle chez cet homme. Or, Pierre le corrigea sévèrement en lui disant : « Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent » (Actes 8:20). Pierre dit formellement à Simon que, dans son état, il n’y avait aucune place pour lui dans l’Église. Nonobstant, Pierre l’exhorte aussi en lui disant : « Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité » (Vs 22-23). Donc, par le comportement de Simon, Pierre voyait explicitement qui dirigeait les pensées de ce magicien et dans quel but.

La prétendue conversion de Simon ressemble à ce que Jésus Lui-même nous a révélé dans la parabole du semeur : « Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur ; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin » (Matthieu 13:19). Voilà où en était rendue la fausse conversion de Simon, même après son baptême. L’apparence extérieure était là, mais pas le cœur. Le jugement de Pierre s’avéra juste dans la réponse faite par ce grand magicien, au verset 24 : « Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit. » On pourrait d’ailleurs cogiter : était-ce une menace de la part du magicien, reliée à des évènements futurs ? Peu importe, une telle réponse nous indique le manque flagrant de sincérité cachée derrière une façade qui paraissait indiquer qu’une conversion était possible chez lui.

Il y a une grande leçon ici pour les convertis à Christ nous enseignant d’être sur nos gardes afin de ne pas nous laisser influencer par Satan dans notre cheminement vers le Royaume. Combien de fois demandons-nous à Dieu de bénir certains de nos désirs sans réaliser que notre choix n’est peut-être pas nécessairement acceptable aux yeux de Dieu pour le moment ? Ne nous arrive-t-il pas à l’occasion de prier Dieu de nous accorder un pouvoir par lequel nous voudrions faire de grands prodiges pour Dieu, ou serait-ce peut-être pour nous élever tout en impressionnant les autres ? Les individus qui ambitionnent le pouvoir deviennent une proie extrêmement facile pour Satan qui se plaît à les recruter pour mieux faire son œuvre de séduction, par les paroles douces et flatteuses que ces personnes utilisent pour abuser des gens honnêtes qui pourtant recherchent Dieu.

Regardez agir le flot des grands guérisseurs religieux à la télévision. Ils se sont érigé une devanture qui donne l’impression qu’ils rendent gloire à Dieu, mais, à force de les surveiller, nous voyons incontestablement que toute cette façade leur sert d’outil pour vendre une multitude de produits et s’enrichir dans le processus. Que ce soit des linges bénis, de l’eau magique ou tout autre produit surnaturel, ils les offrent gratuitement, mais avec un sous-entendu que les donations volontaires seraient sûrement plus que bienvenues. Pour ce qui est des guérisons, vous noterez que les mêmes malades reviennent souvent sur scène pour offrir leurs témoignages dans les différentes villes visitées durant leur tournée d’évangélisation. Dieu n’est pas dans le commerce de la location pour louer Son pouvoir à n’importe qui. Dieu confie ce privilège à ceux qui veulent faire Sa volonté en l’utilisant pour Sa gloire, dans l’humilité et dans la soumission. Dieu pourrait-Il nous livrer plus de pouvoir présentement ? Serions-nous disposés à en assumer la responsabilité ? Rappelons-nous toujours que nous sommes uniquement la glaise et que c’est Lui le Potier !

Lorsque nous examinons le troisième commandement dans l’Ancienne Alliance, il semble être présenté sous un aspect sévère. « Tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain. » En d’autres mots, ne pas l’utiliser d’une manière irrespectueuse, ne pas le souiller ni le ternir. Dans la Nouvelle Alliance, Jésus nous présente le nom de Dieu sous un aspect éclatant : que Ton nom soit sanctifié, que Ton nom soit honoré. Qu’y a-t-il dans un nom ? Énormément ! Lorsqu’un explorateur pénètre dans un nouveau territoire, que fait-il ? Il plante un drapeau au nom du roi ou du pays qu’il représente en réclamant cette découverte au nom de cette autorité. Même au niveau commercial, le nom d’une entreprise peut comporter une très grande valeur. Quand le propriétaire d’une entreprise bien connue décide de vendre ses biens, il peut ajouter un montant supplémentaire à l’actif de sa compagnie pour la popularité et la qualité de son produit ainsi que par reconnaissance envers son nom abondamment respecté par sa clientèle !

Maintenant, qu’y a-t-il dans un nom au point de vue spirituel ? Tout ! En tant que chrétiens, nous portons le nom de Christ. Est-ce que la façon dont nous vivons honore ou profane Son nom ? Est-ce que, par nos agissements et notre comportement, nous louons et glorifions Son nom ? Un serviteur qui œuvre pour une famille peut-il honorer ou déshonorer le nom de cette famille ? Absolument pas ! Seul un membre ou un héritier de cette famille aurait le pouvoir de le faire. La Bible nous dit que le véritable converti porte le nom de Christ. Et Dieu, qui nous a appelés, Se charge de nous conduire vers le Royaume par Son Esprit. Alors, Paul nous déclare : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:14-17). Voilà où se situent notre foi et le but de notre espérance.

Néanmoins, le fait d’être convertis à Christ et d’avoir reçu le Saint-Esprit ne nous a pas subitement rendus parfaits au moment précis de notre conversion. La conversion totale est un processus continuel qui se poursuit durant toute la vie du chrétien et le Saint-Esprit a pour tâche principale de nous guider vers cette perfection. Jésus nous a dit ceci, dans Matthieu 5:48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Jésus n’a pas dit « vous êtes déjà parfaits », mais soyez ou devenez parfaits, car notre nature humaine est toujours présente pour faire ses ravages. Dans la Bible, nous avons vu que le nom de Dieu nous donne la clé qui nous révèle la nature et le caractère de Dieu. Dire : « Que Ton nom soit sanctifié », nous engage entièrement dans le caractère de Jésus, qui fut l’image de Dieu dans la chair. Nous sommes également participants de Sa nature divine, pour agir selon Sa volonté pour nous.

Nous avons donc la responsabilité de nous observer régulièrement en toute honnêteté afin d’analyser notre cœur, nos motifs et notre attitude envers les autres. Ensuite nous devons regarder nos activités régulières et notre liste de priorités, tout en nous posant la question : Dieu signerait-Il cette liste ? Quelles sont nos activités ? Sommes-nous équilibrés dans nos pensées, notre travail, nos loisirs, notre service au bien-être des autres, notre diète et même dans la façon dont nous conduisons nos automobiles ? Quelles sont nos habitudes courantes, notre disposition de caractère habituelle avec nos amis, nos oeuvres de la foi, notre humeur et notre tempérament ? Dieu est amour et Il nous donne continuellement. Plus Dieu nous donne, plus Son amour se manifeste. Son but est de développer éventuellement cette sorte d’amour en nous. Il faut toutefois apprendre à donner de bon cœur, avec joie et non par obligation.

C’est dans le don que Dieu évalue notre amour pour les autres et non dans le fait de recevoir. Recevoir ne requiert aucun effort, alors que donner nous implique directement à vouloir faire le bien envers notre prochain. L’apôtre Paul fut inspiré d’écrire ceci : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:7-9). Paul ne parle pas seulement d’argent ici, il fait référence à toutes sortes de bonnes œuvres, ce qui couvre tout un éventail d’activités dans lesquelles le chrétien peut s’impliquer selon les dons que l’Esprit lui a fournis.

Pour Dieu, le cœur est le siège de l’amour et la résolution de chacun doit justement trouver là son origine, sans regret ni contrainte. Le bien qu’une personne fait à contrecœur n’a pas de véritable valeur pour Dieu. Car Dieu aime celui qui partage avec joie ! Voilà la clé ! Quand allons-nous comprendre que Dieu n’a pas besoin de notre argent pour survivre puisque tout Lui appartient ! Dieu a toujours existé et Il a tout créé. Quand Dieu nous demande d’accomplir de bonnes œuvres ce n’est pas pour Lui, mais pour nous ! « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). C’est en accomplissant ces bonnes œuvres que nous développons aussi le caractère divin qui sera la marque distinguée et magistrale qui identifiera chaque Élu de Dieu éternellement.

Puisque tout cela nous fut donné gratuitement par l’Esprit de Dieu, Jésus Lui-même a exhorté Ses disciples à faire pareillement. « Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:7-8). Jésus couvre tout un éventail de dons que l’Esprit distribue aux convertis selon Son bon plaisir, ce qui nous indique aussi que personne ne possède tous ces dons. Ce qui est primordial, c’est que celui qui a un don n’a pas le droit de le vendre pour s’enrichir. Ces dons sont accordés pour la glorification de Dieu afin de toucher le cœur de ceux qu’Il appelle pour les donner à Christ. Ainsi, les nouveaux convertis doivent, à leur tour, participer volontairement à l’Évangélisation personnelle de ceux avec qui ils sont en contact, jusqu’au retour de Christ. Voilà comment Dieu travaille, en préparant maintenant Ses futurs Élus à faire une œuvre encore plus magistrale lorsque le Royaume de Dieu sera établi sur terre.

À l’heure actuelle, deux prophéties sont en train de s’accomplir en même temps, ce qui nous indique davantage que nous vivons dans les temps de la fin. La première identifie les futurs élus qui ont bien compris ce que Dieu prépare présentement au travers de ceux qu’Il veut bien utiliser. Ces gens ont compris qu’ayant reçu gratuitement, la voie de donner gratuitement est ce que Jésus a toujours prêché. Ceux-là bâtissent avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses, qui sont des valeurs spirituelles impérissables. Dans la persévérance, ils accomplissent fidèlement, en partie, ce que Jésus avait prédit que serait le signe de Son avènement. « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Cet événement historique approche à grand pas, mais il est déjà commencé sur un niveau inférieur, à l’heure actuelle.

La deuxième prophétie s’accomplit aussi par le comportement de ceux qui demeurent voilés sans même le réaliser, mais qui comprendront sûrement quand le voile sera enlevé. N’allez pas croire que tout ce qui se prêche dans les différentes religions formées par des hommes est la vérité. Satan accepte volontiers qu’une certaine partie de la vérité soit enseignée, mais il se réserve également le droit d’y injecter juste assez de mensonges pour continuer à séduire le monde entier afin qu’il n’accomplisse pas la volonté de Dieu. Des ministres, à cause de leur cupidité, tombent dans ce piège de Satan et enseignent, sans aucun remords de conscience, des « vérités » qu’ils ne pourront jamais prouver par la Parole de Dieu. Ce sont ces mêmes gens qui s’opposent fortement à ceux qui s’en tiennent à la Bible seulement pour instruire. Et Satan leur distribue certains pouvoirs pour accomplir des prodiges qui ressemblent à des miracles, mais qui n’en sont pas du tout. Voilà pourquoi Paul a été inspiré de nous exhorter à vérifier toute chose.

Les gens qui utilisent le nom de Dieu pour Lui attribuer leurs déclarations personnelles, prennent ainsi Son nom en vain sans même le réaliser. Dieu les désigne de faux prophètes qui proclament : « Dieu a dit ceci ou cela… » alors que c’est faux. « Leurs visions sont trompeuses, leurs oracles menteurs, quand ils disent : “L’Éternel a dit !” tandis que l’Éternel ne les a point envoyés ; et ils ont fait espérer que leur parole aurait son accomplissement. N’avez-vous pas eu des visions trompeuses, et prononcé des oracles menteurs, vous qui dites : “L’Éternel a dit !” quand je n’ai point parlé ? » (Ezéchiel 13:6-7). « Et l’Éternel me dit : C’est le mensonge, que ces prophètes prophétisent en mon nom. Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné de charge, et je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions de mensonge, de vaines prédictions, des tromperies de leur cœur, qu’ils vous prophétisent. » (Jérémie 14:14).]

Ces individus sont tellement séduits que Jésus a prédit que, lors de Son retour : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Il existe présentement des milliers de religions qui se cachent derrière le nom de Dieu pour faire métier d’iniquité, et Satan les utilisera encore davantage un jour pour tenter d’étouffer complètement tout enseignement de la Parole de Dieu. Alors, Dieu a inspiré le prophète Amos d’écrire : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai la famine dans le pays ; non une famine de pain ni une soif d’eau, mais celle d’entendre les paroles de l’Éternel. Ils erreront d’une mer à l’autre, et du nord au levant ; ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas » (Amos 8:11-12). Étrange qu’aux temps de la fin, il y aura pénurie de la Parole de Dieu, alors qu’il existe des milliers d’églises dites « chrétiennes » de par le monde, donc plus que jamais auparavant !

Or, cette prophétie d’Amos ne se réalisera pas instantanément du jour au lendemain. Elle s’accomplit depuis longtemps par un processus, lent mais continuel, de séduction dans les milieux religieux où une bonne partie de la vérité est pareillement prêchée. Le plaisir de Satan fut néanmoins d’y injecter une contrefaçon dans l’enseignement d’un Jésus très différent, davantage prophète et simple humain que Parole même de Dieu vivant en chair, à l’image du Père. Ensuite, on a mystifié Son message en diluant l’Évangile de Dieu au point où le message de Jésus accommode plutôt qu’il exhorte ceux que Dieu veut utiliser comme prémices de Son Royaume.

Ce petit jeu de Satan existait déjà dans les débuts de l’Église et Paul a dû mettre les chrétiens de Corinthe au courant de ses ravages. Alors Paul, parfaitement conscient de sa responsabilité, dit à ces chrétiens : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). Ceci se passait déjà au premier siècle, alors, imaginez les dommages que Satan a pu causer dans l’Église pendant les vingt siècles de son existence. Et ces gens le supportent fort bien !

Afin qu’il n’y ait aucun doute dans l’esprit de ces Corinthiens sur les raisons de son intervention, Paul identifie la source du problème immédiatement en leur disant : « Mais je le fais, (et je le ferai encore,) pour ôter tout prétexte à ceux qui cherchent des prétextes, en sorte qu’ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient. Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:12-15). Donc, Paul ne se gêne pas pour identifier ceux qui enseignent un autre Jésus et un autre Évangile comme étant carrément des ministres de Satan. Cette escroquerie étant déjà en branle, imaginez maintenant ce que Satan prépare au monde entier dans les temps de la fin. Ce sera, conformément à la prophétie d’Amos, une authentique soif spirituelle « d’entendre les paroles de l’Éternel ».

Mais les serviteurs de Jésus porteront le témoignage de l’Évangile partout où ils se trouveront et, quand ce témoignage aura atteint le monde entier, la fin viendra. Notez que Jésus a bien dit « comme témoignage » et non que la terre entière doive avoir été convertie lorsque la fin viendra. Les prédications sur les choses agréables pour exaucer ceux qui demandent à n’entendre que des fables, enrichissent abondamment ces « pasteurs » toujours prêts à les accommoder. Alors, cela nous indique clairement la voie dans laquelle le monde entier est actuellement engagé spirituellement. Nous avons pourtant cette instruction de Paul à Timothée : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Prenez le temps de découvrir le nombre des pasteurs qui, de nos jours, se font appeler docteurs. Ce sont plutôt des « pushers » spirituels qui distribuent de la drogue mentale qui rend beaucoup de membres d’églises accros à leurs doctrines de démons.

Pendant ce temps, les élus de Dieu comprennent qu’ils ont tous beaucoup de choses à modifier et à améliorer dans leur vie. Nous avons aussi la responsabilité de prier les uns pour les autres afin d’avoir, nous aussi, le courage de persévérer dans un monde qui se dirige vers sa perte. Dans une telle situation, si ce n’était de la puissance de Dieu, le chrétien pourrait aussi être entraîné dans cette vague négative déferlée par Satan lui-même. Jésus a déclaré à Ses disciples qu’Il avait vaincu le monde. En vivant en nous par Son Esprit, notre Sauveur nous guide ainsi à persévérer jusqu’à la fin, de sorte que nos vies deviennent entièrement transformées au travers de nos efforts hebdomadaires à faire Sa volonté et à honorer son Saint nom. Ces efforts ne comportent pas des œuvres pour gagner notre salut. Au contraire, ils nous rassurent en nous montrant que nous sommes toujours sur la bonne voie du salut que nous avons reçu gratuitement lors de notre conversion.

Trop de religions prêchent de nos jours que : « une fois sauvé toujours sauvé ». Alors, le converti n’a aucun travail à accomplir dans ce processus de cheminement vers son salut. Je regrette, mais ce n’est pas ce que Paul nous dit dans Philippiens 2:12-18. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi de même, ayez de la joie, et vous réjouissez avec moi. »

Alors, la mission du véritable converti vers son salut se résume à un seul mot : OBÉISSANCE. Si nous sommes prêts à nous laisser guider dans cette obéissance à Dieu, nous avons l’assurance de faire partie de Sa Famille divine. Si non, comment pourrions-nous y parvenir autrement ? Les événements des temps de la fin ont été fixés par Dieu le Père, et rien ne pourra L’empêcher de réaliser Ses prophéties. Si certains humains veulent demeurer rebelles à Dieu jusqu’à la fin, cela ne changera en rien ce que Dieu avait résolu dans Son plan. Dieu nous a aussi prédit que la fiancée de Christ (l’Église) sera prête lors de Son retour. Donc, l’Église sera prête !

Voilà pourquoi, dans Sa description des événements qui auront lieu avant Son retour, Jésus nous a aussi donné cette assurance : « Et il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles ; et sur la terre, les peuples seront dans la consternation et ne sachant que devenir, la mer et les flots faisant un grand bruit. Les hommes [non convertis] seront comme rendant l’âme de frayeur, dans l’attente des choses qui surviendront dans le monde ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:25-28). Sans aucun doute, Christ sera au rendez-vous, et notre salut aussi !

Jésus a inspiré Matthieu d’écrire ceci sur le moment précis où nous serons enlevés de cette terre vers Lui : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus [des non convertis] de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront [aussi] le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus [seulement] des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Mais Jésus nous exhorte à la persévérance continuelle en déclarant aux Élus : « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération [qui sera vivante à ce moment-là] ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, non pas même les anges du ciel, mais mon Père seul » (Matthieu 24:33-36).

Quand Jésus a donné cette prophétie, Il parlait de la génération qui serait vivante et qui verrait tous les signes précurseurs de Son Avènement au moment de son accomplissement et non de la génération dans laquelle Lui vivait ! Les railleurs invétérés ont souvent accusé Sa déclaration que : « cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées » d’être un mensonge, puisque des siècles ont passé et Jésus n’est toujours pas revenu. Cette sorte d’attitude ne devrait jamais influencer la foi ni la persévérance du chrétien. À nous, Jésus déclare : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra » (Matthieu 24:40-42). « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (vs 44-47).

Pour avoir fait notre part en portant Son nom avec fierté, respect et fidélité dans un cœur joyeux et sincère, nous avons une récompense assurée. Car, lors de Son avènement, durant ce festin de noces merveilleux en Sa présence, Jésus reconnaîtra les serviteurs fidèles et prudents que le maître avait établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué durant la grande tribulation. Alors Jésus nous regardera, les yeux pleins d’amour, et prononcera Ses propres paroles de Matthieu 25:34, où il est écrit : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. » J’espère que nous serons tous présents lorsque ces paroles de Christ seront adressées à Ses ÉLUS du Royaume à venir.




D.223 – DIVORCE et REMARIAGE

 

Par : Joseph Sakala

Comme pour toute autre situation, quand il est question du mariage, la Parole de Dieu ne change pas, peu importe les circonstances. Néanmoins, chaque couple est distinct dans ses épreuves. Et ce, même si la Parole de Dieu ne change pas. Rappelons-nous, malgré cela, qu’il faut toujours citer la Parole de Dieu dans le contexte où elle a été donnée. Lorsque nous citons les Paroles de Jésus, dans les quatre Évangiles, sachons que Jésus S’adressait à des Juifs seulement, vivant en Palestine, et, en plus, non convertis. Alors qu’Il enseignait à ces Juifs, Jésus leur a aussi dit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues [égarées, non converties] de la Maison d’Israël » (Matth.15:24)

Ici, Jésus faisait allusion aux douze tribus qui formaient la Maison d’Israël. C’est à toute la Maison d’Israël que Jésus est venu annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume à venir. Donc, durant la totalité des trois années et demie de Son Ministère, Jésus ne prêchait pas aux païens. Ses apôtres devaient le faire plus tard. Alors, quand Jésus parle de Divorce, d’Adultère, de Mariage et de Remariage, Il parle à des Juifs non convertis, qu’Il voulait voir se convertir. Ce que Jésus leur a dit demeure vrai pour les païens aussi, mais encore plus pour les convertis qui font partie maintenant du Corps de Christ. N’oublions jamais que cette nation que Dieu avait sortie d’Égypte avait été mise à part pour servir d’exemple aux nations païennes à savoir comment Dieu peut bénir ceux qui Lui obéissent. Malheureusement, la Maison d’Israël a lamentablement raté sa portion du contrat l’enjoignant d’obéir à Dieu.

Après Son ministère, Jésus est mis à mort, ressuscite et monte au ciel après quarante jours. Selon Ses instructions, les apôtres se mettent à prêcher exactement tous Ses enseignements et fondent des congrégations dans plusieurs villes. Tout ceci pour dire que chaque Épître du Nouveau Testament est adressée, soit à une congrégation de l’Église, soit à un individu, mais converti. Alors, les enseignements de Pierre, Paul, Jacques, Jean et Jude sont donnés à des convertis, dans un contexte complètement différent de celui où Jésus enseignait. Jésus appelait tout le monde à la conversion, tandis que les apôtres devaient instruire, corriger, nourrir et protéger les congrégations converties. Donc, les enseignements donnés aux congrégations et à ceux qui se joignaient à elles sur la voie de la conversion étaient des enseignements destinés exclusivement aux chrétiens. Ainsi, tout ce qui est écrit dans ces Épîtres sur l’Adultère, le Divorce, le Mariage, et le Remariage est clair, précis et inaltérable.

Dans l’Empire romain du temps de Jésus, il était extrêmement facile d’obtenir un divorce. Encore plus facile qu’aujourd’hui, semble-t-il. J’ai lu un article d’un historien parlant de l’Empire romain et qui déclarait que certains individus en étaient rendus à leur 20ème mariage, tellement il était facile de répudier sa femme, pour toutes sortes de raisons. Cette mentalité avait déteint sur le peuple juif qui avait, lui aussi, sa façon de répudier les épouses. « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? » (Matthieu 19:3). Il est intéressant de constater ce que déclarait la tradition orale des pharisiens, plus tard codifié par écrit dans le Talmud. Un des versets du Talmud prescrit qu’il est permis à un Juif de divorcer sa femme s’il ne la trouve plus belle.

Il ne faut surtout pas oublier que la Tradition, ou Talmud, a toujours eu préséance sur la Parole de Dieu aux yeux des dirigeants Juifs ! Jésus S’est attaqué à ce problème en citant ce que Dieu avait déclaré à Adam et Eve dans le Jardin d’Eden. « Et il [Jésus] leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : À cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas » (Matthieu 19:4-6). Cela pourrait-il suggérer que ce que Dieu n’a pas joint, l’homme est libre de le séparer ? Si une personne décide librement et volontairement de demeurer célibataire, c’est son choix et il n’y a aucune séparation possible. Jésus S’adresse exclusivement ici à une situation où les pharisiens voulaient se donner un droit légal de divorcer.

Les pharisiens reviennent à la charge. « Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? » (Matthieu 19:7). Aux versets 8 et 9 : « Il [Jésus] leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis [pas commandé] de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère ». C’est à cause de la dureté de leur cœur et de nombreux adultères parmi le peuple que Moïse a eu la permission d’inclure cette fameuse lettre de divorce. Mais Jésus leur confirme que cette lettre de divorce ne leur donnait pas le droit de se remarier. Car quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère.

Même Ses disciples avaient de la difficulté à comprendre ces paroles de Jésus. Alors, au verset 10 : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme uni à la femme, il ne convient pas de se marier. » Selon eux, il valait mieux demeurer célibataire que de se mettre dans une situation éventuelle de divorce. Bon raisonnement. Toutefois, ce n’est pas ce que Jésus voulait dire. « Mais il leur dit : Tous ne sont pas capables de cela, mais ceux-là seulement à qui il a été donné. [Il y a des hommes et des femmes destinés à assumer les charges et les responsabilités d’un mariage et qui peuvent élever une famille et vivre facilement ensemble durant toute leur vie. Et la conversion n’a rien à voir là-dedans. Tandis que d’autres ne le peuvent carrément pas, parce que cela ne leur a pas été donné. Ces gens doivent déployer beaucoup plus d’efforts pour sauver leur mariage]. Car il y a des eunuques [célibataires] qui sont nés tels, du ventre de leur mère ; il y en a qui ont été faits eunuques par les hommes [la castration] ; et il y en a qui se sont faits eunuques [volontairement] eux-mêmes pour le royaume des cieux [demeurer célibataires pour mieux faire l’œuvre de Dieu]. Que celui qui peut comprendre ceci, le comprenne » (Matthieu 19:11-12).

En toute simplicité, Jésus nous explique que, lors de la création d’Adam et Ève, Son œuvre était terminée. « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 1:28). Avec l’explication de Jésus mentionnés plus haut, il devient évident que « multipliez et remplissez la terre » n’était pas une obligation de produire des enfants sous peine de pécher. Elle couvrait au contraire toutes les possibilités d’union entre les hommes et les femmes. Nous avons, par exemple, un mariage où le couple décide d’avoir des enfants. Même si les églises ont saisi ce verset pour forcer certains couples à mettre plus d’enfants au monde qu’ils en avaient planifié, ce n’est pas ce que ce verset dit. Dieu ne force personne à avoir dix ou douze enfants quand le couple aimerait se limiter à deux ou trois. Dieu a toujours donné la liberté au couple de décider lui-même. Car qui doit élever ces enfants ?

Supposons qu’un homme et une femme décident de se marier, mais, d’un commun accord, décident aussi de ne pas avoir d’enfants. Pèchent-ils ? Je vous pose la question : « Vaut-il mieux ne pas avoir d’enfants et servir Dieu autrement dans la société ou avoir des enfants qu’on élève sans amour et entretenir l’adversité et la division dans cette famille ? » Est-ce que le Saint-Esprit peut inspirer une chose pareille ? Finalement, prenons le cas d’un homme ou d’une femme qui décident de demeurer célibataire ; ont-ils commis un péché ? Pas du tout ! C’est encore une décision libre et volontaire, parce ces gens se sont faits eunuques (volontairement), eux-mêmes pour le royaume des cieux (demeurer célibataires pour mieux faire l’œuvre de Dieu). Le vrai converti peut le comprendre. Le problème d’adultère chez les femmes répudiées était devenu un véritable fléau chez les Juifs au sein de cet Empire romain. Car l’homme avait tous les droits, mais la femme prise en adultère était lapidée.

Quand Dieu a sorti la nation d’Israël d’Égypte, elle fut mise complètement à part pour servir d’exemple aux nations païennes des alentours à savoir comment Dieu peut bénir ceux qui lui obéissent. Du mont Sinaï, Dieu leur donna DIX commandements pour les orienter dans la bonne direction. Un de ces commandements fut : « Tu ne commettras point adultère » (Exode 20:14). Ayant été donné d’une manière plutôt générale, Dieu a ajouté un sens plus précis à ce commandement entre un homme et une femme. Dans Lévitique 20:10, nous lisons : « Si un homme commet adultère avec la femme d’un autre, s’il commet adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. » Les païens le faisaient ouvertement, mais cette pratique ne devait pas exister dans la nation d’Israël qui avait promis d’obéir à Dieu. Au temps de Jésus, on lapidait la femme seulement et Jésus, durant Son ministère, a profité d’une situation pour amener un autre commandement afin d’éviter la lapidation. Le commandement du pardon.

A la pointe du jour, Jésus était au temple et tout le peuple vint à Lui ; et S’étant assis, Il les enseignait. « Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et l’ayant mise au milieu… » (Jean 8:3). Sûrement pour piéger Jésus, comme ils l’avaient fait plusieurs fois auparavant. Au verset 4 : « …ils lui dirent : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. » Verset 5 : « Or, Moïse nous a ordonné dans la loi, de lapider de telles personnes ; toi donc qu’en dis-tu ? » Ils Lui ont assurément cité Lévitique 20:10. Verset 6 : « Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de le pouvoir accuser. » Ces hypocrites écoutaient le Messie qui les instruisait, mais ne cherchaient qu’à Le piéger pour mieux L’accuser. Voici néanmoins la réaction de Jésus : « Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre ». La Bible ne nous dit pas ce que Jésus avait écrit. Peut-être les noms de ceux qui L’interrogeaient et qui avaient aussi commis l’adultère sans le dévoiler à leurs épouses… ?

Continuons…Versets 7 et 8 : « Et comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché, lui jette le premier la pierre. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. » La balle était maintenant dans le camp des accusateurs et Jésus, baissant la tête, a simplement continué à écrire sur la terre, attendant leur réaction. La voici, au verset 9 : « Quand ils entendirent cela, se sentant repris par la conscience, ils sortirent l’un après l’autre, commençant depuis les plus âgés jusqu’aux derniers, et Jésus fut laissé seul avec la femme qui était là au milieu. » Jésus les avait tous attrapés du même coup ! Versets 10 et 11 : « Alors Jésus s’étant relevé, et ne voyant personne que la femme, lui dit : Femme, où sont tes accusateurs ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus ; va et ne pèche plus. »

Par l’intermédiaire de cet épisode spécial, Jésus nous a donné une instruction extrêmement profonde disant de ne pas accuser notre prochain, car nous avons tous péché et devons continuellement demander pardon pour ceux que nous commettons encore. Dans une telle situation, de quel droit pouvons-nous accuser quelqu’un d’autre et lui lancer la pierre ? Nous devons plutôt pardonner, car nous aussi avons constamment besoin de notre avocat. L’apôtre Jean, s’adressant à des convertis, nous a déclaré ceci : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Les chrétiens qui proclament ouvertement que, dans leur église, après leur conversion, il leur est impossible de pécher devraient sûrement relire ce verset.

Paul avait fondé une congrégation à Corinthe, formée en majorité de païens, maintenant convertis, et qu’il devait instruire dans la vérité sur le Divorce, l’Adultère, le Mariage et le Remariage (1 Corinthiens 7). Ce même problème existait aussi dans l’Église que Paul avait fondée à Rome. Étant eux aussi des anciens païens, à présent convertis, ces Romains croyaient qu’ils avaient encore le droit d’agir comme avant leur conversion, en répudiant leurs femmes pour tout et pour rien, selon la loi romaine. Dans Romains 7:1-2 Paul leur dit : « Frères, ne savez-vous pas, (car je parle à des personnes qui connaissent la loi,) que la loi n’a de pouvoir sur l’homme que pendant qu’il est en vie ? En effet, la femme qui est mariée, est liée par la loi à son mari, tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi du mari. » Notez bien ce mot lié, car c’est une clé dans une autre instruction que Paul nous donnera un peu plus loin.

Mais à Rome, Paul s’attaque directement à leur problème sur le mariage. De ce fait, Paul nous dit qu’une femme mariée est liée par la LOI, (s.v.p. soulignez ceci dans votre Bible), à son mari tant qu’il est vivant. Mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la LIAIT à son mari. Verset 3 : « Si donc du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée ADULTÈRE. Mais si le mari meurt, elle est affranchie [libérée] de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère, en devenant la femme d’un autre. » Paul parle à des hommes convertis qui connaissaient la loi, pour leur rappeler que, dans l’Église, on ne divorce PAS, et on ne doit pas exposer sa femme convertie à devenir adultère. Un homme converti n’a pas le droit d’agir ainsi, car c’est dans le monde que les hommes le font. Ces nouveaux chrétiens devaient être instruits sur ce que Dieu exigeait présentement d’eux, et non sur ce qu’ils se permettaient de faire avant leur conversion. N’oublions jamais que, dans l’Empire romain, la femme avait très peu de droits. Idem chez les Juifs. Subséquemment, Paul est obligé de corriger les HOMMES.

A Corinthe, le problème était encore pire. Certains convertis voulaient divorcer DANS l’Église, pour se choisir une femme supposément plus convertie. Ou plus belle peut-être ! Dans 1 Corinthiens 7, Paul est encore obligé de corriger plusieurs situations, suite aux lettres qu’il avait reçues de ces anciens païens devenus convertis. Étudions ce chapitre sept au complet. 1 Corinthiens 7 :

Vs 1-2 : « Pour ce qui est des choses dont vous m’avez écrit, il est bon à l’homme de ne point toucher de femme. [Dans l’Église, vous devez vous retenir ]. Toutefois, pour éviter l’impudicité [la fornication], que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. » Paul s’adressait aux veufs et aux célibataires qui lui avaient écrit à savoir si, dans l’Église, on avait le droit de s’engager, comme avant leur conversion, dans des relations à court terme, ayant ainsi la permission de gambader d’une aventure à l’autre, lorsque l’attraction physique s’emparait d’eux. Donc, aux veufs et aux célibataires de l’Église, Paul leur dit simplement que, pour éviter l’impudicité (la fornication), que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Le mariage était leur seule solution.

À ceux qui étaient déjà mariés, Paul dit ceci, aux versets 3 et 4 : « Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit ; et que la femme agisse de même envers son mari. [La bouderie et le fameux mal de tête à répétition n’ont aucune place dans un couple converti. Le dialogue, oui !] La femme n’est point maîtresse de son propre corps, mais c’est le mari ; de même aussi, le mari n’est point maître de son propre corps, mais c’est la femme. » Paul aborde ici l’harmonie du couple qui, même dans ses relations sexuelles, devrait se faire dans l’amour, mais aussi dans le respect entre les époux. Au premier siècle, comme dans tous les âges, lors de tous les conflits entre mari et femme, la première chose qui disparaît, c’est l’intimité entre les deux. Ce n’est pas un procédé récent au sein d’une évolution humaine, car cela date de très loin. Nous n’avons rien inventé dans notre supposée évolution.

Quand Dieu a placé Adam dans le jardin d’Éden, avant même de former Ève, « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17). Voilà la seule restriction que Dieu lui avait imposée. Ceci ne voulait pas dire qu’il mourrait le jour même, car la Bible nous dit bien formellement qu’Adam a vécu 930 ans. (Genèse 5:5). Ce que ce verset nous annonce, c’est que, si Adam avait pris la bonne décision de manger de l’arbre de vie, il aurait vécu éternellement. Même après avoir péché, il a quand même vécu 930 ans, mais il devait inévitablement passer par la mort.

Regardons maintenant la suite de cette belle péripétie. Avant de voir cette beauté Ève, Adam s’ennuyait parce qu’il n’avait personne avec qui dialoguer. « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Notez ici que, dans le plan de Dieu, la femme était destinée à être l’égale de l’homme, semblable à lui. Si elle ne l’est pas aujourd’hui, à QUI la faute ? Genèse 2:22-23. « Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). » Cette locution « celle-ci enfin » ne définit pas convenablement la joie ultime qu’Adam a dû ressentir en la voyant. De nos jours, l’expression « WOW ! » serait plus appropriée.

Poursuivons maintenant la suite de notre histoire. Adam avait sûrement instruit sa femme au sujet de cette seule restriction que Dieu leur avait imposée, car lorsque Satan s’est approché d’Ève, il lui demanda : « Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3:1-3). Elle avait si bien compris qu’elle a même rajouté à cette instruction pourtant très simple à suivre, mais qui comportait des conséquences énormes. Soit d’obéir à Dieu ou soit de désobéir à Dieu et obéir au « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4).

Ève a-t-elle consulté son mari sur cette proposition du diable ? Notre réponse est dans la Bible. « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Elle aurait pu facilement consulter son mari, car ce dernier était là, non loin, auprès d’elle. Mais non, elle décida librement que le fruit était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable, en plus, afin de devenir intelligent. Elle s’est vraiment mise à le convoiter ! Comment put-elle conclure que ce fruit pouvait assurément la rendre intelligente ? C’est Satan lui-même qui lui a implanté l’idée en tête, jusqu’à leur faire croire à tous deux qu’ils seraient comme des dieux.

Donc, Ève décide d’en manger et Adam, auprès d’elle, connaissant très bien les conséquences, en mangea aussi. La Bible est parfois avare de détails, mais nous avons le droit de nous poser des questions. Vous noterez qu’Adam a connu Ève pour la première fois seulement après qu’ils furent chassés du jardin. (Genèse 4:1). Est-ce possible qu’Ève soit la fondatrice du fameux mal de tête, quand l’homme ne veut pas se plier à sa volonté ? Remarquez : quand il y a une dispute dans un couple et que l’homme ne se plie pas aux exigences de sa femme, quelle est la première chose que sa femme lui refuse ? Les relations sexuelles ! Satan a toujours joué sur ça, et nous découvrons que cette situation perdure jusqu’aujourd’hui. Plus ça change, plus c’est pareil ! Revenons toutefois à ce que Paul dit aux Corinthiens.

Paul ne s’occupe pas de savoir comment les non convertis agissent, il aborde ce problème des convertis en leur disant comment il devrait se régler dans l’Église. Dans 1 Corinthiens 7:5-6, Paul insiste : « Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement. » Donc, de grâce, pas de bouderie, pas de menaces, ni de lançage de vaisselle. Ces astuces doivent se régler par le dialogue ! Dans le monde, les hommes exploitent ces occasions pour se donner la permission de forniquer avec d’autres femmes en se justifiant par le fait que leurs épouses les privent d’un droit acquis. Et les femmes font de même. Toutefois, Paul nous offre une solution sans avoir à recourir au péché d’adultère. Il nous parle d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Je ne vois ici aucune permission de vaquer à la fornication ou à l’adultère.

Prenons un peu le temps d’analyser ce que Paul est inspiré de dire aux Éphésiens, qui semblaient eux aussi avoir des problèmes de couples dans leur congrégation. Les femmes se plaignaient que leurs maris les traitaient toujours avec irrespect, comme des esclaves. Alors, qu’est-ce que ça donne de se dire converti à Christ ? Dans Éphésiens 5:28-33, Paul réagit promptement en leur disant : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. »

Cette instruction de Paul nous ramène au plan original où Adam devait aimer sa femme comme lui-même et Ève, sa semblable, garderait aussi sa promesse d’aimer et de respecter son mari. Certains interprètent cette instruction comme voulant dire que, dans un mariage, les deux époux doivent toujours penser pareil. La réussite dans un mariage n’est pas de penser pareil. Un mariage est composé de deux personnes, élevées dans deux familles différentes, dans un milieu différent et ayant des principes distincts à chaque famille. Il ne devrait pas être surprenant que ces deux individus, mêmes convertis, unis dans un mariage, maintiennent leur propre identité individuelle de penser et de prendre une décision. Donc, au départ, il est fort envisageable que leurs deux décisions sur le même sujet soient complètement différentes.

Les conflits entre époux surviennent quand un des deux veut imposer sa volonté et sa décision comme étant irrévocable ou indiscutable. Mais si, dans l’amour et le respect de l’autre, le dialogue finit par amener les deux à s’entendre sur un plan convenable pour résoudre le conflit, où les pensées des deux seraient respectées, à partir de ce moment les deux peuvent penser ensemble. Donc, malgré qu’ils soient deux, ils peuvent maintenant agir ensemble, dans la même direction, en équipe, comme une seule chair. Voilà le principe derrière l’instruction de Dieu aux humains quand Il a dit : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Notez que l’homme doit littéralement quitter ses parents pour former dorénavant sa famille où sa femme, sa semblable, devient une seule chair avec lui. Exactement comme au début, où une des côtes d’Adam est transformée par Dieu, devient une femme et revient former une seule chair avec lui. Ils ne penseront pas nécessairement pareil, mais avec le dialogue dans l’amour, ils agiront ensemble. La beauté de cette instruction se situe dans sa simplicité. L’homme doit aimer sa femme comme il s’aime lui-même.

Dans un couple de convertis, véritablement branché sur Dieu, et qui décide de suivre les instructions de Paul, tout conflit devrait être réglé à ce stade. Mais nous ne sommes pas parfaits et certains ont encore cette tendance à bouder plus que d’autres. Subséquemment, Paul va encore plus loin pour éviter la fornication. Il leur suggère de se priver du sexe pour un temps, et d’un consentement mutuel, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite de retourner ensemble, de peur que Satan ne les tente par leur incontinence. Essayez de suggérer cela à un non converti ! Paul, semble-t-il, n’avait pas ce problème. Voilà pourquoi il déclare : « Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement. » Et, aux versets 7 à 9, il nous dit : « Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu’il leur est avantageux de demeurer comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler. »

Paul se concentrait uniquement sur sa mission avec le don qu’il avait reçu, et le fait de ne pas avoir d’épouse à ce moment-là lui donnait beaucoup plus de liberté pour se déplacer dans ses multiples voyages. Mais il n’imposait cette restriction à personne. Il disait simplement à ceux qui ne sont point mariés et aux veuves qu’il leur était avantageux de demeurer comme lui. Mais s’ils manquaient de continence, capacité d’abstinence ou de privation, alors qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier que de brûler. Le mot brûler a un double avertissement, ici. Au sens physique, brûler de passion pousse à la fornication, donc au péché. Mais au sens spirituel, si un converti persiste dans sa mutinerie après avoir été éclairé par l’Esprit de Dieu, son comportement pourrait éventuellement le diriger même vers le péché impardonnable et le feu de la géhenne, ce que Paul voulait absolument leur éviter.

N’effaçons jamais de notre esprit que Paul s’adresse toujours à des convertis et non au monde de l’extérieur. Paul poursuit son instruction aux gens mariés de cette congrégation à Corinthe en leur disant : « Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ; (Et si elle se sépare, qu’elle demeure sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme » (1 Corinthiens 7:10-11). Vous ne trouverez nulle part dans la Bible la possibilité d’un divorce entre deux personnes converties leur donnant, par la suite, le droit de se remarier. En tant que convertis nous sommes l’épouse de Christ, car nous formons Son corps dont Il est la tête. Jésus oserait-Il penser un seul instant de divorcer d’une partie de Son corps ? Jamais ! Dieu est même prêt à détruire dans le feu de la géhenne tous les rebelles qui ne feront pas partie de Son corps. Il le fera pour protéger Ses enfants afin qu’il y ait une paix continuelle dans Sa famille éternelle.

Toutefois, revenons à Paul qui s’attaque maintenant à un problème très particulier au sein de l’Église. La majorité des gens qui se disent chrétiens croient que ce sont eux qui ont décidé de venir à Jésus. Pourtant ce même Jésus nous dit que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Avis à ceux qui conçoivent pouvoir se convertir tout seuls. Dieu nous juge au cœur et non aux apparences. Il est donc tout à fait logique que Dieu puisse attirer une personne du couple et non l’autre. Celle qui est attirée et qui accepte l’appel reçoit le Saint-Esprit, tandis que l’autre non. Donc, vous pouvez avoir, chez le même couple, un converti et un non converti. Un conjoint qui est guidé par le Saint-Esprit et l’autre encore sous la puissance séductrice de Satan. Cela peut facilement créer un problème très particulier dans l’Église de Christ, cette Église qui n’existait pas encore alors que Jésus prêchait, mais qui fut fondée le Jour de la Pentecôte. À ces couples, Paul donne une instruction spécifique parce que, dans l’Église, on est toujours contre le divorce.

Sous l’inspiration divine, Paul déclare ceci, au verset 12 : « Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur) : Si quelque frère a une femme incrédule [non convertie], et qui consente à demeurer avec lui, qu’il ne la quitte point. » Donc, même si le mari est converti alors que sa femme demeure incrédule, si elle est consentante à demeurer avec lui, le converti n’a aucun droit de la quitter. Ceci est une autre preuve que ce mariage, commencé dans le monde, demeure toujours valide aux yeux de Dieu. Paul continue son instruction envers les couples où la femme est appelée dans l’Église et non son mari. Subséquemment, au verset 13, Paul déclare : « Et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu’elle ne le quitte point. » Paul est prudent à couvrir les deux situations, ce qui démontre encore une fois l’égalité de l’homme et de la femme aux yeux de Dieu.

Voici maintenant le but de cette exhortation de Paul. Verset 14 : « Car le mari incrédule est sanctifié [mis à part par Dieu] par la femme ; et la femme incrédule est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, au lieu qu’ils sont saints [mis à part aussi] maintenant. » Même si l’autre personne du couple n’est pas encore convertie, Dieu lui donne un statut spécial de sanctification parce qu’elle consent, sans être convertie, à demeurer avec le converti. Nous arrivons maintenant à une situation très populaire dans le monde, lors du premier siècle, et encore plus aujourd’hui. Si ça ne colle plus dans le mariage, on se sépare et on divorce. Imaginez un instant un couple où une personne seulement est convertie. Il devient évident que son comportement se met à changer et cela ne plaît pas nécessairement à l’autre qui maintient ses anciennes habitudes. Dans l’Église primitive, cette situation était devenue un véritable  problème. Le converti ne cherchait pas le divorce, c’était le non converti. Alors, comment protéger le converti fidèle qui n’avait aucun recours sauf demeurer seul(e) suite à l’infidélité du non converti, sans en être coupable ?

Paul est maintenant inspiré de dire ceci aux convertis, au verset 15 : « Que si l’incrédule se sépare, qu’il se sépare ; le frère et la sœur ne sont pas assujettis dans ce cas ; mais Dieu nous a appelés à la paix. » Dieu nous a appelé à la PAIX, ce qui est devenu impossible dans cette situation. Alors, Paul nous dit en toute simplicité que le converti ne peut pas être tenu coupable par Dieu d’une situation où il n’est que la victime et non le responsable. Par conséquent, il n’est plus assujetti ou lié à son obligation. Vous souvenez-vous du mot lié que je vous demandais de souligner dans votre Bible, au début de ce message ? Ce que Paul nous déclare ici, c’est que, dans l’Église, voilà la seule façon que le ou la converti(e) peut se remarier. Il n’est même pas question de divorce, ici. Paul parle d’une annulation entière de l’union entre ces deux individus, annulation que Dieu seul peut effectuer parce qu’Il choisit une personne du couple pour venir à Jésus et c’est l’autre qui abandonne son devoir dans ce contrat qui demeure toujours en vigueur.

Remarquons, cependant, que le converti n’a pas le droit de demander le divorce, car son engagement demeure jusqu’à sa mort. Il faut que le non converti se sépare. C’est alors que le converti n’est plus assujetti ou lié à son obligation. Voici le seul endroit cité dans la Bible où le converti, délié de son engagement, n’est plus assujetti et aurait le droit de se remarier. Alors que la personne non convertie consentait à vivre avec la personne convertie, Paul disait à la convertie de ne pas se séparer, car le non converti était sanctifié par Dieu et même les enfants étaient saints. Mais quand c’est le non converti qui entame les procédures de divorce, tout change dès lors. Paul est donc obligé d’ajouter ce qui suit afin de rassurer le converti qui pourrait se culpabiliser alors qu’il est innocent. Verset 16 : « Car que sais-tu, femme, si tu ne sauveras point ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras point ta femme ? » En d’autres mots, ne vous culpabilisez point, car vous n’êtes plus impliqués. Laissez tout cela dans les mains de Dieu, car, présentement, la sanctification du non converti lui a aussi été enlevée. Au verset 17, Paul termine en disant : « Au reste que chacun marche selon que Dieu lui a départi, et selon que le Seigneur l’a appelé. C’est là ce que j’ordonne dans toutes les Églises. »

Paul prend cette occasion pour expliquer une chose fondamentale et profonde arrivée quand Dieu nous a appelés pour nous donner à Christ. Dans le monde, nous étions tous esclaves de Satan « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Mais comment le fait-il ? Paul dit ceci aux Éphésiens convertis : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:1-2). Satan injecte ses pensées dans l’esprit des gens par les ondes parcourant l’air, et les gens les reçoivent sans se poser la question à savoir d’où elles proviennent. Pour nous arracher de cet esclavage, il faut obligatoirement une intervention de Dieu. Dans 1 Corinthiens 7:22, Paul déclare : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi [le libéré] du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est [devient] l’esclave de Christ. »

Devenir esclave de Christ n’est pas une corvée, car c’est une soumission volontaire de l’homme libre qui a été appelé à Celui que nous aimons et qui a auparavant donné Sa vie pour nous. Aux versets 23 et 24, Paul nous dit : « Vous avez été achetés à un grand prix [la mort de notre Sauveur] ; ne devenez point esclaves des hommes. Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l’état où il a été appelé. » Nous venons à Dieu tel que nous étions dans les griffes de Satan, et c’est LUI qui nous transforme maintenant en toute douceur et patience pour cheminer vers Son Royaume. Après avoir été libéré ainsi, comment un vrai converti pourrait-il même songer à retourner dans le monde pour être de nouveau un esclave des hommes dirigés par Satan qui nous séduisait auparavant ? Jésus nous a dit de vivre dans le monde, mais de ne plus en faire partie.

Mettons-nous maintenant dans le contexte du temps où Paul écrit ce qui suit. Nous sommes dans les années 60. Paul voit déjà le tumulte autour de Jérusalem et se souvient de ce que Jésus avait prédit aux disciples en sortant un jour du temple. Dans Matthieu 24:1-2, nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Les disciples et Paul aussi croyaient que la destruction du temple serait le déclencheur de la fin du monde. Donc, dans 1 Corinthiens 7:25-27, il dit : « Pour ce qui est des vierges, je n’ai point de commandement du Seigneur ; mais je vous donne un conseil, comme ayant eu part à la miséricorde du Seigneur, pour lui être fidèle. J’estime donc qu’il est bon, à cause des afflictions présentes, qu’il est bon à l’homme de demeurer comme il est. Es-tu lié à une femme ? ne cherche point à t’en séparer. N’es-tu pas lié à une femme ? ne cherche pas de femme. » Notez que le mariage est perpétuellement respecté.

Paul constatait les continuels temps périlleux, les persécutions des chrétiens, et anticipait l’approche de l’armée romaine qui en avait assez des rébellions fréquentes des Juifs à Jérusalem. C’est dans ce contexte qu’il dit à l’Église, aux versets 28 à 31 : « Que si tu te maries, tu ne pèches pas ; et si la vierge se marie, elle ne pèche pas non plus ; mais ces personnes auront des afflictions dans la chair ; et je voudrais vous les épargner. Or je dis ceci, frères : le temps est court désormais ; que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient point ; ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas ; ceux qui sont dans la joie, comme s’ils n’étaient point dans la joie ; ceux qui achètent, comme s’ils ne possédaient rien ; et ceux qui usent de ce monde, comme s’ils n’en usaient point ; car la figure de ce monde passe. » Paul leur explique les afflictions que toutes les guerres produisent et contre lesquelles il veut les mettre en garde.

C’est d’ailleurs ce qu’il leur confirme dans les versets 32 à 35 : « Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié, s’occupe des choses du Seigneur, pour plaire au Seigneur. Mais celui qui est marié, s’occupe des choses du monde [gagner son salaire], pour plaire à sa femme. Il y a cette différence entre la femme mariée et la vierge, que celle qui n’est pas mariée, s’occupe des choses du Seigneur, pour être sainte de corps et d’esprit [s’abstenir des hommes] ; mais celle qui est mariée, s’occupe des choses du monde [s’occuper de sa maison et ses enfants], pour plaire à son mari. Or, je dis ceci pour votre bien, et non pour vous tendre un piège, mais en vue de ce qui est honnête et de ce qui unit dans le Seigneur sans distraction. » Toutes ces instructions sont destinées à garder l’unité et la paix dans la congrégation.

Il semblerait néanmoins que certains s’opposaient à cette instruction de Paul, parce qu’ils voulaient marier leur fille. Paul corrige la situation en leur disant, dans les versets 36 à 40 : « Toutefois si quelqu’un croit que ce soit un déshonneur pour sa fille de passer la fleur de son âge sans être mariée, et s’il faut qu’il en soit ainsi, qu’il fasse ce qu’il voudra, il ne pèche point ; que les filles se marient. Mais celui qui reste ferme dans son cœur, qui n’est pas contraint, qui au contraire est maître de sa volonté, et qui a décidé en son cœur de garder sa fille, fait bien. C’est pourquoi celui qui marie sa fille, fait bien ; mais celui qui ne la marie pas, fait mieux. La femme est liée à son mari par la loi tout le temps qu’il est en vie ; mais si son mari meurt, elle est libre de se remarier à qui elle veut, seulement que ce soit selon le Seigneur. Toutefois, elle est plus heureuse, selon mon opinion, si elle demeure comme elle est. Or, je crois que j’ai aussi l’Esprit de Dieu. »

Pour résumer ce que nous venons d’étudier, voici ce que Paul dit aux Corinthiens : « Je ne veux pas savoir si vous en étiez à votre 5ème ou à votre 10ème mariage quand Dieu vous a appelé ; vous êtes maintenant dans l’Église où une personne convertie ne divorce plus. Réconciliez-vous ou bien restez sans vous remarier. » Quand ces Corinthiens sont devenus des chrétiens, Paul les avaient baptisés comme ils étaient, car ils se sont repentis de leurs péchés passés, et le sang de Christ a tout effacé. A partir de ce moment, ils devaient vivre en nouveauté de vie, et ne plus recommencer, ce qu’ils faisaient avant leur conversion. Pour ce qui était de ceux où Dieu avait carrément brisé et annulé leur lien de mariage à cause de la personne non convertie, Paul est très prudent dans son instruction. Le ou la chrétien(ne) est libre de se remarier à qui il ou elle veut, seulement, que ce soit selon le Seigneur. En d’autres mots, n’allez pas dans le monde pour vous chercher un mari ou une femme. Vous allez tomber dans le même piège d’où vous venez à peine de sortir. Mariez-vous selon le Seigneur avec un converti.

Nulle part dans le Nouveau Testament, vous verrez un passage où c’est le chrétien qui doit réparer ses péchés passés pour être sous la GRÂCE. Si nous pouvions le faire, nous n’aurions aucun besoin du Sacrifice de Jésus sur la croix. On pourrait se sauver tout seul. Ceux qui prêchent cela, connaissent très mal la Miséricorde de Dieu et la profondeur de Son pardon. Voilà pourquoi ils mélangent une multitude de versets sur les déclarations de Jésus à des non convertis, pour leur faire dire ce qu’ils veulent bien enseigner. Au risque de me répéter, rappelons-nous que les Épîtres de la Nouvelle Alliance sont adressées à des convertis. Plusieurs religions les ont utilisées pour faire une bouillie qu’eux-mêmes ne comprennent pas. Néanmoins, ils se promènent avec la Bible en main, dans leurs assemblées, en déclarant : « Voici ce que l’Éternel dit. » Et la confusion règne, et Satan danse de joie.

Quand nous sommes venus à Christ, nous étions impétueux, immondes et méprisables par toutes sortes de péchés. L’adultère n’est pas le seul péché qui existe. Le vol, la convoitise, le meurtre, le viol, la violence sous toutes ses formes, et j’en passe, sont tous des péchés. « Et le salaire du péché, c’est la MORT ! » (Mort éternelle.) Le meurtrier qui se convertit, peut-il défaire son péché, et ramener sa victime à la vie ? L’homme qui en est à son deuxième mariage et que Dieu appelle doit-il répudier sa deuxième femme pour se remarier avec sa première qui s’est probablement remariée à son tour et ne veut plus rien savoir de cet homme actuellement converti et pourtant transformé ? Il y a des religions qui prêchent cela et bouleversent ceux qui cherchent la vérité et qui veulent plaire à Dieu. Donc, au lieu de régler un problème, ils en créent un autre. Dieu pardonne, même le meurtre. Pourquoi ? Parce que Jésus a déjà payé la rançon pour notre esclavage au péché. Nous avons été rachetés à GRAND PRIX. Très peu de religions semblent comprendre cela et forment des doctrines locales qui peuvent détruire ceux qui, en toute honnêteté, voudraient se joindre à leur congrégation.

Dieu, qui est venu vivre dans la chair humaine en la personne de Jésus ― Lui qui n’a jamais péché ― a versé Son sang pour effacer NOS péchés, pour ensuite nous offrir le salut gratuitement. « Car il n’y a de salut en aucun autre. Car il n’y a sous le ciel aucun autre nom [que celui de Jésus], qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Dieu sauve-t-Il à moitié, aux trois quarts ou sauve-t-Il complètement ? Quand Dieu pardonne, il ne nous commande pas de corriger nos péchés passés. Dieu nous dit de ne pas recommencer à faire ce que nous pensions correct dans le monde. Le nouveau converti ne fait plus partie du monde, il appartient à Christ. Tous ses péchés passés sont pardonnés. Et Jésus nous dit : « Ceux que le Père m’a donnés, personne ne les arrachera de Ma main. » Méditez là-dessus. Pensez-vous vraiment pouvoir corriger un seul péché par vous-même ? Si vous vous convertissez, alors que vous êtes dans un deuxième mariage, pensez-vous pouvoir corriger votre péché d’adultère en en commettant un autre, en divorçant ? Montrez-moi un seul verset où Dieu vous demande de faire ça ? Jésus nous dit de venir comme nous sommes et de continuer ensuite dans un renouvellement de vie, sans regarder en arrière.

Notez que la conversion ne nous donne pas la permission de continuer de pécher parce que nous sommes sous la grâce. Un péché demeure toujours un péché. Méfiez-vous des pasteurs qui vous disent le contraire. L’apôtre Jean parle ici à des convertis, et pourtant leur dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:1-6). Voilà ce que le chrétien doit faire quand il pèche.

Si un homme et une femme convertis se rencontrent et se marient selon le Seigneur, le couple doit reconnaître que, pour eux, le mariage est pour la vie, que seul la mort peut le dissoudre. Le divorce n’est plus une porte de sortie. Si un des deux décide de divorcer et de se remarier, il ou elle devient adultère. L’instruction biblique est de se réconcilier, même si d’un commun accord le couple devait se séparer pour vaquer à la prière et au jeûne, mais de revenir ensemble afin de ne pas être tenté par le diable. Donc, la conversion soutient aussi un engagement éternel qu’on doit prendre très au sérieux avant de s’engager. Le mariage doit alors se faire avec un cœur pur, en voulant honnêtement obéir à Dieu, et en aimant fidèlement son conjoint jusqu’à la mort. Et Dieu, directement impliqué dans ce mariage, juge les deux au cœur.

Cette instruction s’applique encore plus à celui qui doit instruire les enfants de Dieu. Voilà pourquoi Paul nous déclare ceci dans 1 Timothée 3:2 : « Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ». Croyez-le ou non, il y a des « pasteurs » ou qui se disent enseignants de la Parole pour dire qu’un ministre ne peut avoir qu’une seule épouse dans toute sa vie, en se basant sur ce simple verset. Voilà ce qui se passe trop souvent chez ceux qui prêchent, mais refusent de joindre plusieurs versets sur le même sujet afin d’avoir plus de vérité. Ce que Paul voulait vraiment nous dire, c’est de faire attention à ceux qui prêchent d’avoir une seule femme alors que le ministre se permet d’en avoir plusieurs, comme chez les Mormons. D’autres ont une femme officielle et deux ou trois maîtresses dans les coulisses.

Le pasteur n’a aucun droit de plus devant Dieu. Il doit servir d’exemple ! Voilà pourquoi l’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Si le ministre devenu veuf en décide ainsi, il est libre de rester seul après le décès de son épouse. Paul malgré cela nous dit très clairement que, quand un des époux meurt, l’autre n’est plus lié et a alors le droit de se remarier, car seule la mort peut dissoudre le mariage. Utiliser un seul verset pour s’établir une doctrine personnelle, c’est piétiner sur un fondement très mince qui devient très dangereux, surtout qu’avec la Bible en main, ces gens se permettent de dire « Dieu a dit ». Jésus a fondé Son Église sur le roc qui, lui, est éternel. Jésus Lui-même a dit : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16). Regardez-les agir et ils finissent toujours par se dévoiler eux-mêmes.

Saviez-vous que Pierre avait déjà eu à confronter ce problème au premier siècle ? Alors, Pierre déclare ceci, encore une fois à des convertis  « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:15-18).

Pour tous ceux qui veulent s’engager dans la voie du Seigneur, ne me croyez pas sur parole. Vérifiez tout ce qui est enseigné dans ce message avec votre Bible en main avant de vous engager, car ce contrat avec Dieu n’est pas toujours facile, mais Son Esprit est toujours là pour nous instruire et nous guider. Notre plus grande assurance nous vient cependant de Jésus Lui-même qui nous déclare, dans Matthieu 24:13 : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » La récompense de ceux qui sont prêts à persévérer jusque la fin de leur vie sera éternelle. À ceux qui prendront volontairement cette décision, que Dieu vous garde, vous protège et vous bénisse continuellement dans votre cheminement vers Son Royaume à venir, pour bientôt j’espère.




D.222 – FAUSSES DOCTRINES

 

Par : Joseph Sakala

À l’époque où nous vivons, il devient de plus en plus évident pour le serviteur de Dieu qu’il doit s’assurer que sa connaissance spirituelle continue sans cesse à le diriger vers le Royaume et non vers des problèmes. Dans chaque domaine d’activités, des normes sont établies afin de mieux assurer le bon fonctionnement de l’activité en question. Voilà pourquoi, peu importe le domaine de l’activité, des règles intégrales sont toujours établies selon lesquelles le dynamisme et la détermination doivent cheminer. Dans le domaine spirituel, ces règles de vitalité sont appelées « doctrines ». Le Petit Larousse définit doctrine ainsi : « Du latin doctrina. Ensemble des croyances d’une religion. L’ensemble biblique des instructions divines. » Peu importe l’église où un individu veut pratiquer son adoration, chacune établit des doctrines auxquelles ses brebis fidèles se doivent d’obéir.

Dans ce message, je voudrais me limiter seulement aux doctrines chrétiennes décrites dans la Sainte Bible, par opposition à toutes celles que nous trouvons un peu partout dans l’ensemble des religions, toutes dénominations confondues. Nous pourrions alors définir « doctrines » comme l’ensemble biblique des instructions divines à l’humanité pour qu’elle se dirige vers le Royaume de Dieu. Le but de ce message est d’analyser ce qui est enseigné au nom de Dieu dans toutes les religions du monde en regard de ce que la Parole de Dieu nous donne comme instruction. Afin d’établir une base solide sur laquelle nous pouvons nous fier, soit que nous acceptions la Parole de Dieu comme vérité fondamentale ou bien celle de tout homme qui veut enseigner. Dieu nous a créés libres, avec la disposition intellectuelle de prendre des décisions, mais aussi d’en subir les conséquences.

Ce que la majorité des humains ne semblent pas accepter, c’est que Dieu n’est pas obligé de nous talonner avec Sa verge de fer pour savoir si nous agissons bien ou mal. Puisque Dieu est amour, Il a simplement mis une loi spirituelle et invisible en action qui se nomme la loi d’amour. Cette loi d’amour quoique invisible et imperceptible, est tellement puissante que lorsque nous la brisons, elle finira éventuellement par nous briser. Et cela ne vient pas de Dieu, c’est carrément la conséquence de nos propres mauvaises décisions. Par contre, si nous obéissons à cette loi, elle nous procure des bénédictions. Si non, Dieu S’attribue le plein droit de Se retirer temporairement et de permettre des malédictions, si cette loi d’amour est brisée. J’aimerais clarifier ici que Dieu n’a aucun plaisir à envoyer des malédictions, mais Il les permet, cependant, pour réveiller Ses enfants afin qu’ils reviennent vers Lui.

Allons voir ce que Dieu a promis à Son peuple d’Israël, peu de temps avant de l’amener dans la terre promise à Abraham. Dans Deutéronome 28:1, nous lisons ceci : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Saviez-vous que cette belle promesse existe toujours ? Nous pourrions logiquement faire une association ici entre le mot commandement et doctrine, car les deux ont comme but de diriger le converti, qui obéit à la Parole de Dieu, vers des bénédictions dont la plus grande sera de faire partie du Royaume à venir. Et cette prééminence sur toutes les nations de la terre, promise à la nation d’Israël physique, sera accordée plutôt aux Élus, c’est-à-dire : « Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16). Un peuple saint et immortel, avec qui Dieu Lui-même viendra habiter dans la Jérusalem céleste à venir.

Avec ceci à l’esprit, regardons maintenant ce qui est écrit aux versets 2 à 14 : « 2Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : 3Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; 4Béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; 5Bénie sera ta corbeille et ta huche. 6Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. 7L’Éternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et par sept chemins ils s’enfuiront devant toi. 8L’Éternel commandera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers et dans tout ce à quoi tu mettras la main ; et il te bénira dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. 9L’Éternel t’établira pour lui être un peuple consacré, comme il te l’a juré, parce que tu garderas les commandements de l’Éternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies ; 10Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. 11Et l’Éternel ton Dieu te fera abonder en biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner. 12L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. 13L’Éternel te mettra à la tête des peuples et non à leur queue ; et tu seras toujours en haut, et jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de l’Éternel ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui d’observer et de pratiquer, 14Et que tu ne te détourneras, ni à droite ni à gauche, d’aucune des paroles que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir. »

J’aimerais qu’on note, en tant que fondation, que ces bénédictions furent promises à un peuple physique, n’ayant pas encore reçu le Saint-Esprit. Mais Dieu S’engageait à accomplir ces bénédictions à la condition que le peuple obéisse à la voix de l’Éternel son Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que l’Éternel leur avait prescrit. Lisez vous-mêmes l’Ancien Testament de la Bible pour découvrir si le peuple a obéi ou désobéi aux commandements de Dieu. Puisque Dieu Lui-même avait établi les conditions de cette promesse, la désobéissance devait aussi amener ses conséquences. Donc, puisque Dieu est amour, il convient aussi de réaliser que Sa loi d’amour, quoique invisible, soit aussi extrêmement puissante. Si nous obéissons à la loi, elle nous bénit, tandis que si nous désobéissons à la loi, la bénédiction est retirée et nous nous punissons nous-mêmes. Il est alors très important pour le chrétien de noter ce qui peut arriver à ceux qui décident volontairement de transgresser les doctrines et les commandements de Dieu.

Lisez vous-mêmes dans Deutéronome 28:15-68 ce qui pouvait arriver à la nation d’Israël en désobéissant à Dieu pour aller après d’autres dieux et pour les servir. Certains lisent ces passages et prétendent que ces instructions s’appliquaient à la nation d’Israël seulement. Reculons alors dans l’histoire à une époque où Israël n’existait même pas. Après un cataclysme épouvantable suite à la guerre où Satan voulait s’accaparer du Trône de Dieu et fut précipité avec ses démons vers la terre, Dieu décida, après une certaine période de temps, de jeter de nouveau Son regard vers la terre. « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Prenez maintenant le temps de lire attentivement, dans les versets 3 à 25, comment Dieu refait la structure de la terre, tout en créant les choses nécessaires pour accueillir une création vraiment spéciale pour Lui, vers la fin du sixième jour.

Dans Genèse 1:26, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Alors que les oiseaux, les  animaux et les poissons furent créés selon leur espèce, Dieu avait décidé de Se créer une famille avec qui Il partagerait toute cette création. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (vs 27-28). Dieu n’a pas permis à l’homme « d’évoluer » à l’image d’un singe, mais Dieu le créa à Son image.

Prétendre que l’homme et la femme, ou toute autre créature ou création, seraient le résultat éventuel d’une espèce d’évolution est un affront direct à Dieu. Poursuivons maintenant notre lecture. Au verset 31, il est écrit : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Ce qu’il faut absolument retenir de ce passage biblique, c’est que tous les animaux, les poissons, les oiseaux furent créés selon leur espèce. Tandis que l’homme fut créé à l’image de Dieu. Selon Son espèce ! Voilà la vraie doctrine ! Jusqu’ici, tout ce que Dieu avait fait était très bon et subsistait à l’état parfait.

Dans Genèse 2:9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » La seule condition pour que l’homme et sa femme héritent de cet univers était d’obéir à Dieu en s’alimentant à l’arbre de vie. Alors : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Donc, à ce moment précis, l’arbre de vie leur était tout à fait disponible avec tous les autres arbres du jardin. Sauf un !

Manger de l’arbre de vie voulait dire que nos premiers parents consentaient aussi à se laisser instruire par Dieu d’une façon directe. Dieu serait leur seul Dieu. Mais voici que Satan vient s’en prendre à nos premiers parents et tord le commandement de Dieu en leur disant : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Le diable implante dans leur esprit une contrefaçon du commandement de Dieu en leur proposant ceci : « Pourquoi vous contenter d’être seulement des enfants de Dieu ? Mangez de cet arbre et vous serez comme des dieux ». N’ayant pu détrôner Dieu lors de sa propre rébellion, Satan tente de mettre cette même idée dans l’esprit d’Adam et Ève, qui désobéissent à Dieu pour obéir à Satan. Ils se tournent donc vers un autre dieu pour le servir. Toutes les bénédictions promises par Dieu sont alors retirées et remplacées par les conséquences attachées à la désobéissance de nos premiers parents.

Dieu ayant pris Sa décision : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi [Pourtant dans le plan de Dieu la femme devait être une aide pour l’homme, semblable à lui] » (Genèse 2:18). Se tournant vers l’homme : « Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:16-17). Dieu ne maudit pas Adam. Dieu retire simplement Sa bénédiction, et Adam devait maintenant se fier à Satan, son nouveau dieu, qui n’avait aucune intention de le bénir, ni rendre le sol prospère à produire des fruits en abondance.

À ce stade, nous sommes en mesure d’établir que « commandement » équivaut à « doctrine ». Si la doctrine vient de Dieu, c’est une saine doctrine. Si elle vient d’ailleurs, c’est une fausse doctrine. Si elle vient de Dieu, elle est inspirée par le Saint-Esprit. Si elle vient de Satan, elle est poussée par son esprit. Ceux qui sont branchés sur Dieu doivent aussi vivre selon la saine doctrine. Mais la fausse doctrine est là aussi : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Donc, si notre seul choix demeure entre croire ce que Dieu dit et ce qu’un homme dit : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu [le converti] sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Le véritable converti à Christ est donc coupable de plagiat chaque fois qu’il cite la Parole de Dieu, ce dont il ne doit jamais se repentir.

Nous venons de voir ce que Dieu avait préparé pour l’humanité entière dès la création de nos premiers parents. Le plan familial devait débuter par un mariage heureux dans lequel Adam et Ève auraient engendré des enfants dans la famille de Dieu. Néanmoins, leur désobéissance les a privés de ces bénédictions, et leur mariage aussi fut battant dès le début. Dieu a déclaré ceci à Ève : « tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 2:18). Pourtant, dans le plan de Dieu, la femme devait être une aide pour l’homme, semblable à lui. La doctrine de Dieu leur promettait le bonheur. L’obéissance à la doctrine de l’autre dieu a créé une situation qui se perpétue jusqu’à ce jour. Nous n’avons qu’à constater le nombre de mariages qui finissent en divorce, où en violence conjugale où l’homme domine littéralement sur la femme en vrai dictateur. Et pourtant, les désirs de la femme se tournent encore vers son mari… Coïncidence ? Pas du tout ! Ce ne sont que les conséquences de la désobéissance à Dieu.

Mais Jésus vient pour rétablir cette alliance brisée par nos premiers parents et que Dieu avait commencé à préparer au travers d’Abraham. Est-ce que le mariage heureux est encore possible de nos jours ? Absolument ! Mais à la condition de s’alimenter à l’arbre de vie qui fut disponible à nos premiers parents avant de pécher. Or, avec le sacrifice de Jésus, le chemin vers l’arbre de vie fut de nouveau ouvert, à la seule condition de passer par Christ. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie [un Jésus ressuscité] » (Romains 5:10). Car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Soit que nous acceptons cette doctrine ou soit que nous en cherchons une autre. Si nous acceptons cette doctrine biblique, nous devons aussi reconnaître que toute autre prédication sur la façon de parvenir au salut est fausse. Sûrement un bon sujet de réflexion.

Le mariage

Revenons cependant sur l’instruction biblique d’un bon mariage. Prenons le temps d’analyser ce que Paul est inspiré de nous dire. Dans Éphésiens 5:28-33, nous lisons : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. » Cette instruction de Paul nous ramène au plan original, où Adam devait aimer sa femme comme lui-même et Ève, sa semblable, aurait aussi à aimer et à respecter son mari. Certains interprètent cette instruction comme voulant dire que, dans un mariage, les deux époux doivent toujours penser pareil.

La réussite dans un mariage n’est pas de penser pareil. Un mariage est composé de deux personnes, élevées dans deux familles différentes, dans un milieu différent et ayant des principes distincts à chaque famille. Il ne devrait pas être surprenant que ces deux individus, unis dans un mariage, aient leur propre façon individuelle de penser et de prendre une décision. Les conflits entre époux surviennent quand un des deux veut imposer sa volonté et sa décision comme étant irréversible ou indiscutable. Mais si, dans l’amour et le respect de l’autre le dialogue finit par amener les deux à s’entendre sur un plan convenable pour résoudre le conflit, où les pensées des deux seraient respectées, à partir de ce moment les deux peuvent penser ensemble. Malgré qu’ils soient deux, ils peuvent maintenant agir ensemble, dans la même direction, en équipe, comme une seule chair.

Voilà le principe derrière l’instruction de Dieu aux humains quand il a dit : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Notez que l’homme doit littéralement quitter ses parents pour dorénavant former sa famille où sa femme devient sa chair. Ils ne penseront pas nécessairement pareil, mais avec le dialogue dans l’amour, ils agiront ensemble. La beauté de cette instruction est dans sa simplicité. L’homme doit aimer sa femme comme il s’aime lui-même. Paul compare cette relation à celle que Jésus entretient avec les membres de Son Église. Paul nous déclare aussi qu’au moment où l’homme s’engage avec son épouse, il doit aussi quitter ses parents pour former sa propre famille.

Combien de couples ont souffert dans leur mariage parce qu’ils insistaient à faire le contraire ! Pourtant, cette instruction est simple et claire, car Dieu connaît la nature humaine. Les enfants reçoivent des instructions de leurs parents dès la naissance, et ce jusqu’au moment où ils deviennent adultes pour voler de leurs propres ailes. Le problème semble se produire quand la mère affronte la difficulté de couper vraiment le cordon ombilical et laisser son fils s’attacher à une autre femme. Et sans le vouloir, inconsciemment, elle offre une quantité de conseils à sa bru que celle-ci n’a jamais demandés. Alors, en résulte de gros conflits entre la mère et sa bru. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’encore trop d’humains refusent obstinément d’accepter que l’homme : « s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair ». Plusieurs individus prennent cette instruction comme s’appliquant à la partie sexuelle de leur vie, mais elle va au-delà du sexe. Une seule chair veut aussi dire que, puisque les deux sont maintenant unis comme ne faisant qu’une seule chair, l’esprit du couple doit aussi penser dans le même sens, et non en contradiction constante.

J’aime comparer ce principe à une équipe de chevaux tirant une voiture. Tant et aussi longtemps qu’ils tirent dans la même direction, ils peuvent tirer un attelage très chargé. Mais si un cheval décidait de tirer vers la droite tandis que l’autre déciderait d’aller vers la gauche, la voiture cesserait tout simplement d’avancer. Il en est ainsi dans le mariage. Si le mariage doit réussir, les deux époux doivent s’aimer et penser ensemble. Pas pareil, mais ensemble. Si un des deux décroche, à toute fin pratique, le mariage tombera éventuellement en miettes. Même si un des deux disait : « Je peux aimer pour deux », il se conte des sornettes. Ce ne sera qu’une question de temps avant qu’il ne puisse tenir le coup et décrochera aussi. Et même si le couple demeure ensemble, sans amour, ils se subissent au lieu de s’aimer. Beaucoup de mariages seraient sauvés si seulement le couple impliquait Dieu dans son dialogue. Les mariages à trois impliquant Dieu, le mari et la femme auront toujours les meilleures possibilités au monde de réussir.

Paul nous précise qu’au sujet du mariage : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église ». Nous savons que Jésus doit revenir pour célébrer une noce avec Son Église. Alors : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse [l’Église] s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Notez qu’il n’y aura pas de mariage au retour de Jésus, car le mariage existe déjà entre Jésus et Ses véritables serviteurs, et nous faisons déjà une seule chair avec Lui. Voilà pourquoi Paul nous dit : « Or, vous êtes [à présent] le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier » (1 Corinthiens 12:27), Jésus étant la tête, alors que nous formons Son corps. Mais Il y aura néanmoins une grande noce avec Jésus, un moment de grande réjouissance pour ceux qui auront persévéré dans la foi jusqu’à la fin, afin de pouvoir participer à cette noce. Paul avait entièrement raison de dire : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église ». Paul parlait de cet événement fabuleux où Christ viendra rejoindre Sa bien-aimée et célébrer Son alliance avec elle par une grande noce jamais vue dans toute l’histoire du monde.

Et pour ceux qui pensent que cette promesse n’est simplement que quelque chose de spirituel et d’euphorique, lisons Apocalypse 19:9 : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. » Voilà la saine doctrine ! Toutes les autres qui seraient en contradiction sont de fausses doctrines. Pour terminer son instruction sur un mariage réussi, Paul nous déclare : « Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ». Cette instruction sur le comportement du mari envers sa femme paraît assez claire, mais la femme doit aussi amener sa part au succès de cette union. Elle doit respecter son mari. Le Petit Larousse définit ainsi le mot respect : « Sentiment qui porte à traiter quelqu’un avec grand égard, à ne pas lui porter atteinte ». Si ce petit verset de Paul était existant dans chaque mariage, combien de divorces auraient été évités, car le respect engage le dialogue, et le dialogue produit des solutions, et les solutions protègent le mariage. Une toute petite doctrine qui fonctionne très bien chez ceux qui acceptent volontairement de la mettre en pratique. Nonobstant cela, ceux qui refusent de l’appliquer dans leur couple vous donneront une variété de justifications pour légitimer leur divorce.

Le salut

Regardons maintenant une autre doctrine reliée au salut. Dans l’Ancien Testament, après le péché de nos premiers parents, le chemin vers le salut leur fut littéralement coupé. Ayant fait l’évaluation de leur décision, prise en toute liberté : « l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu [dans son esprit] comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main [dans son état de péché], et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours [dans cet état]. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:22-24). Certes, Adam et Ève n’y avaient plus accès, mais être coupé de l’arbre de vie ne voulait pas nécessairement dire destiné automatiquement au feu de la géhenne tel que prêché par plusieurs religions.

Le déluge est venu et seulement huit personnes de la famille de Noé furent sauvées ; alors, qu’adviendra-t-il de tous ces gens qui, depuis Adam et Ève, sont tous morts et n’ont jamais connu ni entendu parler de Jésus, le seul nom écrit sous le ciel par qui ils pouvaient être sauvés (Actes 4:12) ? Depuis Noé jusqu’à la naissance de Jésus, quelle quantité de personnes ont réellement connu Christ ou entendu Son Évangile ? Même durant Son ministère de trois ans et demi, combien d’individus ont vraiment compris et accepté Son message de salut ? Environ 120 personnes attendaient résolument la promesse d’un Consolateur (Actes 1:15). Qu’arrivera-t-il à tous les humains de la terre qui vivaient à cette époque et qui n’ont pas accepté l’Évangile du salut ? Combien d’humains, depuis les vingt siècles qui ont suivi, ont résolu de marcher librement et volontairement avec Christ, la Parole même de Dieu, vivant dans la chair humaine, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23) ?

Pourtant : « la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Combien Dieu en a-t-Il attiré pour les donner à Jésus afin de cheminer vers ce Royaume qu’Il est venu leur offrir gratuitement ? Les Élus de ce Royaume seulement et non la population terrestre entière. Ces Élus ont été jugés par Dieu Lui-même en les gardant dans la vérité pour les préparer à la tâche immense de devenir Ses rois et sacrificateurs sur les nations (Apocalypse 5:10). Voilà pourquoi Pierre, le chef des apôtres, a déclaré ceci aux Élus : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous [les élus], quelle sera la fin de ceux [les autres] qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:17). La réponse nous a été donnée par Jean qui, dans sa vision, a vu ce Grand Trône Blanc sur lequel Jésus est assis.

Le Trône Blanc représente la Justice et la Miséricorde de Dieu. Dans Sa miséricorde qui n’a pas de fin, Jésus permettra à tous les non convertis de tous les siècles, de ressusciter après le Millenium, d’ouvrir les livres de la Bible afin que ces gens soient finalement enseignés dans la vraie doctrine (Apocalypse 20:11-12). C’est cette deuxième résurrection où le Livre de Vie est aussi ouvert, pour accueillir les milliards d’individus qui se convertiront à Christ et qui formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront. « Et les nations qui auront été sauvées [durant le Millénium et cette deuxième résurrection], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Vous noterez qu’à cette époque, la terre est déjà purifiée, la Jérusalem céleste est sur la terre, tous ces individus mentionnés ici sont immortels, Satan et ses démons sont complètement disparus du décor, ayant été jetés auparavant dans le même feu que Jésus avait allumé pour détruire la Bête et le faux prophète (Apocalypse 20:10). Pourtant, la grande majorité des églises chrétiennes veulent convertir le monde entier immédiatement afin de le préparer pour le retour de Jésus. Les pasteurs utilisent l’argument qu’aujourd’hui est le seul jour de salut, sinon nous sommes perdus. Toutefois, ils utilisent ce même argument chaque fois qu’ils prêchent sur le salut, et chaque fois ce jour précis devient le seul jour de salut. Il semble y avoir une nette contradiction dans leur propre prédication. Si Dieu croyait que toutes les nations seraient déjà converties au retour de Christ, pourquoi nous donner l’Apocalypse, nous annonçant avec certitude que, lors de Son retour, la terre entière sera dans la confusion la plus totale ?

Vous noterez aussi que ce salut vous est toujours offert, d’une façon simple et commode, alors que vous êtes un témoin observateur dans les gradins d’un auditorium ou d’un stade sportif. Et après un sermon charismatique qui vous touche profondément, on vous déclare que si vous donnez votre cœur à Jésus vous êtes automatiquement sauvé ; et une fois sauvé toujours sauvé. Donc, selon cette doctrine, c’est l’humain qui décide quand il voudra être sauvé. C’est le télévangéliste qui appelle, et c’est vous qui décidez de répondre à l’appel. Par contre, quelle est l’instruction de Jésus sur ce sujet si important ? Dans Jean 6:44, Jésus déclare : « Personne ne peut venir à Moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et Je le ressusciterai au dernier jour. » Nous voyons explicitement ici que le salut fait partie d’un processus planifié par Dieu Lui-même pour Se former une famille éternelle.

Voilà pourquoi Jésus ajoute ceci au verset 45 : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi ». Donc, c’est Dieu qui choisit Ses futurs Élus du Royaume, et ceux qui écoutent et acceptent cette invitation du Père sont alors donnés à Jésus. Dans Sa dernière prière à Son Père avant d’être crucifié, Jésus a dit ceci au sujet de ceux que Dieu avait attirés et qui ont accepté de suivre Christ jusqu’à la fin : « J’ai manifesté Ton nom aux hommes que Tu m’as donnés du monde ; ils étaient à Toi, et Tu me les as donnés, et ils ont gardé Ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car Je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé » (Jean 17:6-8). La fausse doctrine qu’aujourd’hui est le SEUL JOUR de salut est une contrefaçon satanique pour faire paniquer des gens honnêtes et sincères, par des pasteurs avides de leurs dîmes et offrandes, pour mieux dominer sur ces chères brebis.

Je ne voudrais pas donner l’impression que je suggère à tout le monde de quitter leur congrégation et fermer toutes les églises. Tout le monde n’a pas le temps de consacrer des heures à étudier la Bible, pour toutes sortes de raisons qui leur sont personnelles. Donc, appartenir à une congrégation est essentiel pour eux afin de recevoir de l’enseignement sur l’Évangile. Je suis le premier à avouer que toutes les congrégations se disant chrétiennes prêchent une bonne portion de vérité, autrement leurs bâtiments seraient complètement vides. Cependant, d’autres religions, non chrétiennes, celles-là, et remplies de concepts mensongers, sont loin d’être vides non plus… Ce n’est donc pas parce qu’une église ou une religion possède des vérités qu’elle attire davantage de fidèles, sinon, il n’y aurait pas de bouddhisme, d’hindouisme et surtout de satanisme ! Il y a des mensonges qui attirent autant, si non plus que la vérité (ovni, nouvel âge, etc.). Jésus nous a dit : « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10:16). Jésus nous commande de développer notre discernement.

D’autres personnes ont besoin de fraternisation et les réunions hebdomadaires leur donnent une occasion idéale de rencontrer des amis, de se faire instruire, et de prendre un bon café avec un beigne ou autre friandise. Ceci est bien, mais n’est pas une bonne raison pour accepter un enseignement dilué ou nettement altéré et déformé. Voilà où réside le véritable problème que chaque chrétien doit avoir à cœur d’éviter afin de ne pas en être victime. Alors, je ne cesserai jamais de citer ces paroles de Paul : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon [la vraie doctrine]. Abstenez-vous de toute apparence de mal [la fausse doctrine] » (1 Thessaloniciens 5:21-22). Cette exhortation de Paul couvre non seulement les fausses doctrines, mais aussi tout ce qui est véhiculé à l’encontre de la Parole de Dieu.

Regardons maintenant la promesse fantastique promise par Jésus à ceux qui persévéreront dans Sa Parole au moment de la grande tribulation des derniers jours avant Son retour. « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Jésus S’engage à protéger Lui-même Ses serviteurs durant ces trois ans et demi qu’Il utilisera pour éprouver les « habitants de la terre ». Donc, pendant que le monde entier sera éprouvé, Jésus Lui-même protégera les siens. Voilà pourquoi Jésus, à la veille de Sa mort, a déclaré ceci à Son Père, dans Jean 17:9 : « Je prie pour eux [Mes serviteurs] ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ». Ajoutons à ceci ce qui est écrit dans Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Cette vie éternelle ne passe que par le salut et le salut ne passe que par Jésus et AUCUN autre. Croire en Jésus ne veut pas simplement dire de croire que Jésus a déjà existé et existe toujours. L’enjeu est tellement grandiose que croire en Jésus veut dire croire d’abord fermement tout ce que Jésus a enseigné et, subséquemment, vivre selon Sa Parole.

C’est pour cette raison que Jésus Lui-même a déclaré que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et JE le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Dans Jean 11:25, Jésus a dit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ». Voilà la vraie doctrine saine. Tout salut voulant venir d’une autre façon et soi-disant disponible par un autre que Jésus est une fausse doctrine. Dieu ne Se contredit jamais ! Alors, si une église prêche un salut facile, dans lequel le « converti » n’a aucun effort à faire après sa plongée dans une piscine ou toute autre manière de baptiser, c’est une doctrine d’homme. Donc, si nous en sommes rendus à ce point pour en arriver à une décision, la Bible elle-même nous donne la solution. « Que Dieu soit reconnu véritable et tout homme menteur » (Romains 3:4). Pourtant, des milliards d’humains sont présentement convaincus que le salut peut passer par un autre que Jésus. Alors, je vous suggère en toute humilité de suivre une autre petite instruction biblique qui nous dit : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:21-22).

Toutes les églises « chrétiennes » de notre époque prêchent des choses qui sont bonnes, alors il faut les retenir. Mais la Bible insiste surtout sur le fait de nous abstenir de toute apparence de mal. C’est ici le véritable travail du serviteur de Christ : pouvoir distinguer entre le bon et le mal, et seule la Parole de Dieu peut nous révéler la différence. Je me pose la question à savoir combien de personnes étudient vraiment la Bible ? Beaucoup de personnes possèdent des Bibles, et cela paraît très bien dans une bibliothèque. Certains en font la lecture à l’occasion, et régulièrement dans d’autres cas. Mais je repose ma question à savoir combien prennent le temps d’étudier fidèlement la Bible dans le but de découvrir ce que Dieu veut amoureusement nous donner comme instruction pour renouveler notre vie ? De découvrir que Son soutien est toujours là pour nous sortir de nos épreuves, de nous instruire dans le plan admirable qu’Il a préparé pour l’humanité, et finalement comment parvenir littéralement dans ce Royaume où tous Ses enfants formeront une grande famille avec Dieu ? Une famille où le Créateur de l’univers partagera Sa création entière avec nous. Quel beau sujet de méditation pour ceux qui croient vraiment dans la Parole de Dieu !

Les résurrections

Prenons maintenant la doctrine de la résurrection. Plusieurs religions prêchent qu’il n’y aura qu’une seule résurrection. D’autres prêchent deux résurrections, une pour les sauvés et une pour la destruction de tous les autres dans le feu de la géhenne. Pourtant, toutes ces dénominations prétendent utiliser la même Bible pour appuyer leurs croyances et leur prédication. Nonobstant cela, que nous déclare Dieu dans Sa Parole ? Durant tout Son ministère, Jésus a prêché que le Royaume de Dieu était proche. Même ici, la majorité des églises chrétiennes ne semblent pas avoir saisi Son message. Jésus annonçait l’établissement de Son Royaume sur cette terre, alors que toutes les religions enseignent que le chrétien ira au ciel après sa mort. Cet enseignement est en nette contradiction avec cette déclaration de Jésus dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel ». Qui a raison, Jésus ou les hommes ?

Il devient alors évident qu’il subsiste une nette contestation entre ce que Jésus a enseigné et ce que les hommes ont enseigné durant une vingtaine de siècles. Juste avant de monter au ciel, Jésus a rassuré Ses disciples qui s’inquiétaient de ce qui leur arriverait après Son départ. Alors, pour les apaiser, Jésus leur à déclaré : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place » (Jean 14:1-2). Que veut dire « la maison du Père » ? Dans la vision du ciel qu’il avait reçue de Jésus, Jean nous déclare ceci : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux » (Apocalypse 21:2-3). Dans cette seule déclaration nous voyons clairement que c’est Dieu Lui-même qui descendra sur cette terre dans cette Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem, pour habiter avec Sa Famille immortelle. Ils seront Son peuple, et Il sera leur Dieu.

Mais les religions envoient leur brebis au ciel, alors que Dieu Lui-même nous déclare que c’est Lui qui descendra du ciel pour venir vivre dans cette Ville Sainte pour administrer Son Gouvernement universel avec Sa famille. Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Il sera leur Dieu. Mais revenons à ce que Jésus a déclaré à Ses disciples, dans Jean 14:3 : « Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Encore une fois, Jésus nous dit qu’Il reviendra, alors que les pasteurs rassurent leurs brebis que l’homme peut y aller. Mais comment a-t-on pu vendre un tel mensonge à des milliards de personnes durant autant de siècles ? D’abord, en empêchant les fidèles d’étudier la Bible. Ensuite en prêchant un salut sans trop d’effort. Écoutez et observez les instructions de votre église à la lettre, et ne critiquez jamais votre pasteur, votre curé ou votre ministre, peu importe ce qu’il dira durant son sermon. Vivez votre vie au meilleur de ce que vous décidez qui est bon, et quand vous serez sur votre lit de mort, faites un acte de contrition et tout sera réglé. Si vous craignez de mourir sans avoir le temps de vous repentir, on peut, avec des dons, acheter une indulgence plénière qui efface tous les péchés, vous donnant le privilège de passez à GO, ramassez votre 200 $ et de monter directement au ciel. Mais pour faire quoi au juste ?

Revenons encore une fois à l’instruction de Jésus à Ses disciples, leur disant que dans cette Cité Sainte, il y a plusieurs demeures. À quoi au juste fait-Il allusion ? C’est quand même intéressant de noter que dans tous les pays du monde, il existe une Chambre ou Parlement où tous les élus se réunissent régulièrement pour diriger leur pays et rédiger constamment des lois appropriées à leur bien-être. Dans ces bâtiments, chaque ministre a sa demeure ou son bureau pour exécuter son ministère. Nous avons cette situation depuis des siècles et nous la trouvons tout à fait normale et équitable. Mais quand Jésus déclare qu’Il doit monter au ciel pour nous préparer un poste en tant qu’Élu dans Son gouvernement, les gens manifestent abondamment de difficulté à accepter que Dieu puisse agir ainsi dans Son Gouvernement. Le problème est évident. La Bible nous dit que Satan est « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Ayant utilisé le dessein que Dieu avait déjà établi, Satan a tout naturellement formé une contrefaçon gouvernementale pour les humains, dans laquelle la confusion organisée perdure, et perdurera jusqu’au moment où Jésus viendra détruire cette structure satanique pour établir Son Gouvernement Mondial.

Continuons maintenant où Jésus rassure Ses disciples ainsi : « Quand je serai parti, et que Je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi ». Dans Jean 14:4, Jésus ajoute : « Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin ». Le chemin, ici, n’est pas de monter au ciel, mais plutôt de savoir où Jésus S’en allait, et encore davantage, le chemin à suivre pour parvenir au Royaume qu’Il a prêché et qu’Il établira quand Il reviendra. Thomas ne semble pas comprendre entièrement. Alors, au verset 5, Thomas Lui dit : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » Au verset 6, « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi ». Je ne veux pas brusquer personne, mais si quelqu’un vous indique qu’il y a possibilité de parvenir au salut, à la vérité, et à l’immortalité par un autre chemin que JÉSUS, vérifiez leur doctrine de près avant d’accepter.

Donc, personne ne monte au ciel ! Vers la fin de la grande tribulation à venir, la Bible nous dit que sept trompettes sonneront pour annoncer sept malheurs. Regardons cependant ce qui doit arriver alors que la septième sonnera. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Il est bel et bien question ici des royaumes du monde qui seront tous soumis à un seul Royaume mondial dirigé par Christ. Le prophète Daniel fut inspiré de prédire cet événement superbe. En parlant des temps de la fin où le monde sera au bord du gouffre de l’autodestruction, Daniel nous déclare : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44).

C’est précisément à ce moment où Jésus revient qu’il y aura aussi la première résurrection, celle des Élus à qui Jésus a déclaré qu’Il allait au ciel pour leur préparer des postes de gouverne dans ce Royaume. Et quand le temps pour cela sera dévolu, Jésus reviendra afin que, là où Il sera, nous y soyons aussi. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). L’immortalité nous est confirmée ici par l’expression : « La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ». À cette déclaration, il convient d’en ajouter une autre pour nous indiquer où ce règne de mille ans aura lieu. « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Mais quel sera le sort de ceux qui sont morts depuis Adam et Ève et qui ne seront pas de cette première résurrection ? Sont-il perdus à tout jamais et destinés au feu éternel ? Beaucoup trop de ministres en sont convaincus et, par le fait même, font passer un Dieu d’amour pour un Dieu qui paraît Se réjouir à vouloir détruire Sa création.

C’est sûrement le but que Satan s’est fixé, pas le Dieu d’amour qui nous a créés à Son image et à Sa ressemblance. Allons voir ce que Dieu nous dit. « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:5). Il est explicitement question ici d’une deuxième résurrection après la période de mille ans. Qu’arrivera-t-il alors à ce moment ? Jean a vu ceci dans sa vision : « Puis, je vis un Grand Trône Blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12). Si tous ces morts sont debout devant le trône, il est tout à fait logique de conjecturer qu’ils sont revenus à la vie grâce à une résurrection. On pourrait se poser la question à savoir si cette résurrection n’est seulement que pour la destruction, comme certains pasteurs semblent le présumer, pourquoi Jésus, ce Miséricordieux par excellence, assis sur le grand trône blanc, ouvrira-t-Il le Livre de Vie s’Il n’a aucune intention d’y ajouter des noms ?

Comment Jésus, Dieu venu en chair, pourrait-Il détruire des milliards de gens qui, tout au long des siècles, n’ont eu aucune chance de savoir qui était Jésus, sans compter comment se convertir à Christ. Qui connaissait Jésus au moment du déluge ? Qui s’intéressait à Jésus dans tous les grands royaumes païens du monde alors qu’ils avaient des centaines de dieux pour les occuper ? Combien de bouddhistes, de musulmans, de communistes, et d’athées sont présentement convertis à Christ ? Sans oublier les handicapés mentaux étalés sur 6 000 ans d’histoire, les trisomiques et tous ceux qui n’avaient pas les facultés intellectuelles pour comprendre les principes du salut. Et que dire de tous les enfants morts en bas âge, en couche ou avortés ? Faudrait-il croire aux « limbes », cet endroit catholique dont la Bible ne mentionne pas un traître mot ? Penser que ces derniers puissent avoir droit au salut sans avoir connu Christ et Son sacrifice, c’est nier le fondement même de l’Évangile ! Jésus pourrait-Il détruire tous ces innocents qui ignorent toujours qu’Il est le SEUL par qui on puisse parvenir au salut ? Une telle action serait en distincte contradiction avec la déclaration que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17).

Nous voyons distinctement qu’il y a confusion totale dans l’enseignement religieux, même parmi la « chrétienté ». Satan a réussi, au fil du temps, à s’infiltrer dans toutes les organisations religieuses avec une contrefaçon bien organisée pour tenter de détruire le plan de Dieu pour l’humanité. Et il le fait par l’entremise des milliers de religions, fondées par des hommes cupides, prêts à prêcher n’importe quoi pour s’enrichir tout en profitant de chaque situation qui leur est offerte. Voici l’évaluation de Paul en parlant de ces ministres : « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18). Notez que les brebis honnêtes, les cœurs simples ne sont pas en cause ici. Ce sont plutôt les faux ministres, qui sont supposés diriger ces cœurs simples vers le Royaume, qui sont faux, car ils ne servent pas Jésus. Ils séduisent les brebis par des paroles douces et flatteuses pour servir leur propre ventre.

Jacques, dès les débuts de l’Église, à voulu éviter ce problème dans les congrégations de l’Église de Dieu. Dans son épître, Jacques déclare ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Je suggère fortement à tous les ministres qui présument avoir le droit d’enseigner ce qu’ils commandent, simplement parce qu’ils ont été ordonnés dans une dénomination quelconque, de bien garder en mémoire cette déclaration de Jacques, car, au retour de Christ, ils auront des comptes à Lui rendre. On ne joue pas avec la Parole de Dieu, car elle doit rester intacte, et ceux qui la détraquent devront s’attendre à accepter un jugement plus sévère.

En revenant aux résurrections, il y en a une autre et qui semble échapper complètement à toutes les églises, à cause de la façon qu’elle est décrite dans la Bible. Dans Apocalypse 20:13-15, nous lisons : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu ». La description de cette résurrection ressemble drôlement à la deuxième que nous venons de voir. À prime abord, on pourrait croire à une répétition des versets précédents, mais il n’en est rien. En effet, nous voyons clairement ici une autre résurrection où la mer rend tous les noyés qui s’y trouvent, la mort et l’enfer (séjour des morts) rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Mais il y a une étonnante différence entre cette résurrection et la deuxième. D’abord le Trône Blanc de la miséricorde n’y est plus, et le Livre de Vie n’est pas ouvert ni mentionné. Il devient alors évident que cette résurrection est uniquement destinée à la destruction totale des rebelles qui auront rejeté Dieu, le salut et le Saint-Esprit jusqu’à la fin.

Ils commettent ainsi ce que Jésus a révélé être le péché contre l’Esprit et que Dieu ne pourra jamais pardonner, car c’est dans la nature même de ce péché de pousser l’homme à ne jamais plus demander pardon. Dieu est Esprit (Jean 4:24), et Dieu est Saint (Lévitique 19:2). Dieu est donc le Saint-Esprit ! Si quelqu’un persiste à rejeter Dieu jusqu’à la fin de son existence, comment pourrait-il faire partie de la Famille de Dieu ? Jésus Lui-même nous décrit ceux qui feront sûrement partie de cette grande Famille Divine et immortelle. « Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie [l’immortalité], et d’entrer par les portes dans la ville [la Jérusalem céleste] ! » (Apocalypse 22:14). Ce sont les gens qui ont accepté le sacrifice de Jésus et, en acceptant Son nom comme étant le SEUL sous le ciel par lequel nous pouvons être sauvés, ont aussi persévéré dans la foi jusqu’à la fin de leur vie. À ceux-là, Dieu a donné un dépôt de Son Esprit avec une promesse future fabuleuse. La résurrection dans l’immortalité !

C’est d’ailleurs ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 1:21-22 : « Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes [dépôt] de Son Esprit ». Nous voyons que l’onction qui nous affermit en Christ vient directement du Père, qui met aussi un dépôt de Son Esprit en nous. Paul, doté de cette compréhension formidable, pouvait facilement nous déclarer ceci, dans Romains 8:11 : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous ». Donc, au risque de me répéter, si quelqu’un n’a pas le Saint-Esprit en lui, il lui est impossible de faire partie de la Famille de Dieu.

Tout dans les Saintes Écritures semble nous indiquer que, lors de la deuxième résurrection, la grande majorité des gens se convertiront à Christ, et auront par conséquent leurs noms inscrits dans le Livre de Vie qui sera ouvert pour les recevoir. Parce que Satan, qui les séduisait n’y sera plus. Pour ce qui est de ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la fin, Jésus, en parlant de l’accès à la Ville Sainte, dira simplement : « Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22:15). Nous avons ici la liste biblique de ceux qui ne seront jamais inscrits dans le Livre de Vie, ou dont le nom sera effacé du Livre de Vie pour avoir négligé, puis rejeté le dépôt de l’Esprit qui était en eux. Le sort de ces rebelles est clairement expliqué par Jésus dans Sa révélation à Jean : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Ceci sera un événement unique qui détruira, non seulement les rebelles, mais purifiera aussi la terre pour créer une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Par la suite elle sera prête à recevoir la Jérusalem céleste qui descendra du ciel et dans laquelle Dieu Lui-même viendra vivre avec Sa Famille. (Nous vous proposons de lire nos messages sur Les Résurrections pour une description détaillée de tout ce que la Bible en dit).

Voilà la doctrine divine sur le sujet des résurrections que Jean a reçue de notre Sauveur et qu’il nous décrit ainsi : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif [de la vérité], vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Ceux qui ont reçu la Parole de Dieu gratuitement doivent aussi l’enseigner gratuitement. Jésus avait donné cette instruction à Ses disciples : « Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; Ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton ; car l’ouvrier est digne de sa nourriture » (Matthieu 10:8-10).

Il est clair que celui qui vient porter l’Évangile doit se nourrir, ainsi que sa famille, et Jésus nous dit qu’un tel ouvrier est digne de sa nourriture. Mais l’Évangile n’est pas à vendre pour en devenir millionnaire, comme nous voyons malheureusement trop souvent dans les églises populaires. Ce qui devient encore plus évident chez le chrétien converti qui prend la peine de vérifier toute chose, c’est que les vraies doctrines ont été progressivement diluées. Sous le voile d’être des ministres de Christ, plusieurs ministres ont prêché leur propre interprétation des vraies doctrines en y ajoutant ou en retranchant des instructions essentielles selon leur volonté. Ensuite, ces pasteurs transmettent ces « doctrines » à ceux qui veulent bien les suivre et se laisser séduire par eux.

À ceux-là, Jésus déclare ceci, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre ». Voilà encore une fois la vraie doctrine venant directement de la bouche de Jésus. Notez que ceux qui ajoutent leurs propres doctrines par opposition à celles de Dieu risquent fortement de recevoir sur leur tête les sept dernières plaies des temps de la fin. Il serait alors souhaitable que ceux qui prêchent sur la possibilité d’aller au ciel, sur l’immortalité de l’âme ou sur un nirvana comme récompense de ceux qui, après maintes réincarnations finissent éventuellement par vivre une vie parfaite, s’informent sans tarder sur ce que Dieu voudrait qu’ils prêchent. Maintes réincarnations ? La Parole de Dieu nous dit : « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Les fausses doctrines peuvent-elles cependant être bonnes et acceptables en partie ?

Quand nous en sommes rendus ici à prendre une décision, la Parole de Dieu nous la rend facile, si du moins nous voulons agir selon Sa Parole. Paul a été inspiré d’écrire que, dans un tel cas : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Donc, toute doctrine qui ne vient pas de Dieu est une fausse doctrine. Elle vient d’un homme menteur inspiré par le père du mensonge. Aux Juifs qui narguaient Jésus continuellement, Celui-ci leur a déclaré : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Cette déclaration peut facilement s’appliquer à ceux qui se présentent comme ministres de Jésus et qui prêchent le contraire de Son Évangile.

Cette contrefaçon, inspirée par Satan, n’est vraiment pas quelque chose de nouveau. Dans les années 60, au premier siècle, Paul voyait déjà cette intrusion dans les nouvelles congrégations par des adeptes des fausses doctrines. Ces instigateurs ont sournoisement commencé par modifier ou nettement enlever certains enseignements de Jésus. Ainsi les véritables doctrines qu’ils jugeaient difficiles à observer, ou qui étaient en désaccord avec leurs enseignements pseudo-chrétiens où le paganisme se mêlait au christianisme, furent modifiées, changeant par le fait même Son Évangile. Malheureusement, plusieurs se sont laissés séduire par cette ruse de Satan. Paul n’hésite pas à attaquer le problème de front. Alors, voici sa déclaration aux chrétiens à Corinthe : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Paul avait déjà découvert dans cette congrégation une disposition à la séduction par des gens qui commençaient à prêcher autre chose que ce que Paul leur enseignait.

Alors, Paul décide immédiatement de mettre les pendules à l’heure juste en leur disant directement : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ [un apôtre qui enseigne une fausse doctrine est un faux apôtre]. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » Au début, son nom était Lucifer (porteur de lumière ou vérité). Après sa rébellion, son nom fut changé en Satan (adversaire, le prince des ténèbres, et le père du mensonge). Même si Satan fut précipité avec ses anges (devenus démons) sur la terre après sa tentative de détrôner Dieu, il continue toujours à se déguiser en ange de lumière. « Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Ils auront un compte à rendre à Jésus selon leurs œuvres.

Mais revenons au châtiment réservé à ceux qui retranchent des versets bibliques dans leur prédication, car ces versets détruiraient entièrement les fausses doctrines qu’ils véhiculent pour mieux dominer sur leurs troupeaux. Cette fraude est très sérieuse pour Dieu, qui sera encore plus sévère envers ces pasteurs qui, en pleine connaissance de la Parole de Dieu, retrancheront volontairement des instructions pour avantager leur propre cause. « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19).

Notez bien que Dieu retranchera sa part, d’abord du Livre de Vie (immortalité), et de la Sainte Cité (accès à la Famille de Dieu), ainsi que les bénédictions destinées aux Enfants de Dieu pendant l’éternité décrites dans ce livre. Donc, ces faux ministres, s’ils ne se repentent pas, risquent réellement de faire partie de la troisième résurrection, étant retranchés du Livre de Vie et l’immortalité. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Voilà le moment précis de la destruction totale de tous les rebelles, une seule et unique fois, tout en détruisant les œuvres futiles des hommes dans cette purification de la terre. Non, l’enfer tel que prêché dans la majorité des églises n’existe pas, où des gens sont balancés sans trop savoir pourquoi pour être brûlés sans se consumer.

Le pardon

La dernière doctrine que j’aimerais traiter ici, c’est la doctrine du pardon. Commençons par le commandement de Jésus sur ce sujet. Les disciples qui voyaient Jésus prier souvent, Lui demandèrent comment prier. Alors, Jésus leur donna un exemple vivant, dans Matthieu 6:9-15. Prenons cette prière étape par étape :

9 : « Vous donc [Mes disciples] priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ». Il est très important de notez que Jésus ne nous dit pas de prier pour avoir le privilège de monter au ciel. Il faut prier plutôt que Son règne vienne s’établir sur la terre, tout comme Jésus l’a prêché. Voilà la saine doctrine ! Combien d’églises lisent ceci continuellement sans jamais saisir ce que Jésus nous enseigne clairement dans ce verset ? Combien récitent cette prière instinctivement en égrenant leur chapelet sans en saisir la profondeur ?

10 : « Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Nous savons qu’au ciel, la volonté de Dieu se fait toujours, mais Sa volonté est-elle exercée sur la terre ? Chez Ses serviteurs, oui ! Pour le reste, en partie chez certains et chez les autres pas du tout, car, tout au long des siècles, Satan a continuellement fait des ravages épouvantables en voilant et en créant des contrefaçons de l’Évangile que Jésus est venu donner à Son Église. Dès le premier siècle, Paul nous déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle [Satan] a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). La séduction avait débuté dès la fondation de l’Église par les ministres de Satan, et elle se poursuit encore plus fort de nos jours. Avez-vous encore l’impression que les télévangélistes sont en train de sauver le monde entier avec leur prédication actuelle ? Retournons à la prière proposée par Jésus.

11 : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Il serait bon de méditer à savoir d’où nous vient notre nourriture quotidienne. Fait-elle partie du plan de Dieu dans le développement de Ses enfants vers Son règne à venir ou est-ce la pure coïncidence d’une évolution où tout existe sans Créateur ? Cette supercherie de la théorie de l’évolution est répandue dans le monde entier et se porte remarquablement bien. Pourtant jamais a-t-on utilisé l’expression « la vérité de l’évolution ». Voici l’ensorcellement et la séduction à son comble, où tous ses disciples fervents intellectuels sont passionnés pour une simple théorie qu’ils acceptent aveuglement comme vérité.

12 : « Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Notez qu’il y a une condition insérée ici par Jésus Lui-même. C’est bien de demander pardon à Dieu pour nos péchés, mais avons-nous le droit de refuser de pardonner à ceux qui nous ont offensés ? Dans la famille de Dieu aurons-nous le droit de nous offenser, de nous bouder, et d’entretenir de la rancœur et de l’amertume contre certains frères et certaines sœurs durant l’éternité ? Ces attitudes dominent dans le monde de Satan, mais ceux qui refuseront de les corriger ne feront jamais partie de la Famille de Dieu.

13 : « Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin [Satan]; car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » Dans ces deux versets nous voyons clairement que notre travail est de demander d’abord le pardon de nos péchés, mais avec une attitude chrétienne prédisposée à pardonner aussi à ceux qui nous ont offensés. Le pardon n’est pas une chose à sens unique. Il devient alors une interaction à double sens où tout le monde doit pardonner. Est-ce que nous vivons cela dans notre société actuelle ?

Néanmoins, Jésus met énormément d’emphase sur le pardon, car sans le pardon il sera impossible pour toute personne de faire partie du Royaume à venir, même si la personne se croit convertie. Regardons attentivement ce que notre Sauveur nous déclare, au verset 14 : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ». Ce Dieu d’amour est toujours fidèle à Lui-même.

15 : « Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres ». C’est toujours le même Dieu d’amour qui parle ici. Pouvez-vous imaginer un seul instant un Royaume éternel dans lequel tous les membres immortels passeraient l’éternité à se chamailler, se bouder, s’éviter dans l’amertume, sans jamais vouloir se réconcilier ? Ce serait impensable, car ces personnes agiraient simplement comme ils le comprenaient alors qu’ils étaient sous l’emprise de Satan et ils ne pourraient jamais y parvenir. Pourtant nous voyons des gens qui agissent selon leurs idées, insultent qui ils veulent, ne demandent pas pardon à ceux qu’ils ont blessés profondément, mais, au travers tout cela, ils sont convaincus qu’à leur mort ils iront au ciel. Cette façon de fonctionner n’existera pas dans le Royaume de Dieu. Voilà la saine doctrine.

Satan a pourtant réussi à faire croire le contraire au monde entier depuis que sa place ne fut plus trouvée dans le ciel. C’est d’ailleurs ce que Jésus, le révélateur de l’Apocalypse, nous dit : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Jésus l’identifie ici sous tous ses noms. Comment alors peut-il continuer à séduire avec autant de facilité ? La réponse est très simple. Satan a réussi, étant le prince de la puissance de l’air, à utiliser les ondes par lesquelles il peut implanter toutes sortes de pensées dans la tête des humains. La plus éminente, c’est qu’il n’existe pas. C’est ainsi qu’il peut influencer ses pasteurs à prêcher sa contrefaçon de la vérité. Donc, la fausse doctrine veut que si vous suivez les instructions de votre pasteur, peu importe ce que vous faites, vous pouvez quand même aller au ciel. Votre ministre ou curé, a donc un pouvoir absolu de négocier avec Dieu pour renverser ce que nous venons de voir plus haut au verset 15. Le confessionnal est un exemple classique de ce pouvoir absolu qui, pourtant, est tout à fait humain !

Mais comment a-t-on pu faire croire un mensonge pareil ? Simplement en introduisant un genre de salut qui plaît à la majorité des gens. Un salut facile et sans effort. Paul a vraiment été inspiré de nous annoncer ceci, dans sa lettre à Timothée. 2 Timothée 4:3-4 : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables ». La véritable doctrine demeure que dans le Royaume que Jésus viendra établir : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Donc, il faut absolument être inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. Et cette inscription ne vient pas des ministres ni des curés, mais de DIEU qui nous juge au cœur !

En conclusion, rappelons-nous toujours les paroles de Jésus qui enseignait tous ceux qui venaient vers Lui, même si certains n’acceptaient pas Ses instructions. Dans Jean 12:47, Jésus leur dit : « Et si quelqu’un entend Mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde ». Pouvez-vous trouver dans ce verset une seule indication qu’au moment où Jésus parlait, c’était pour ces gens leur seul jour de salut ? Le Sauveur Lui-même leur dit : « si quelqu’un entend Mes paroles et ne croit pas, Je ne le juge point ».

Malgré cela bon nombre de pasteurs s’accordent le pouvoir de juger et de condamner tous ceux qui ne marchent pas au pas avec leur prédication d’un salut prompt et immédiat, sinon… au feu de la géhenne ! Je me demande jusqu’à quel point ces pasteurs étudient les paroles de Jésus. Christ est venu pour semer la Bonne Nouvelle de l’établissement d’un merveilleux Royaume de paix ici-bas. Il S’est promené parmi le monde en enseignant, en soulageant et en réconfortant les opprimés, en empêchant qu’une femme soit lapidée quand elle avait été prise en adultère, et en guérissant les malades qui venaient Le voir.

Mais le but principal de Sa Mission était d’annoncer l’Évangile et de fonder Son Église, qui deviendrait Son corps et dont Il serait la tête. Après Son Ascension au ciel, pour nous préparer une place en tant qu’Élus dans Son Royaume à venir, à peine 120 personnes ont reçu le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte, et ce, après trois ans et demi d’instruction. Pourtant, Jésus a Lui-même déclaré qu’Il était venu pour sauver le monde. Cette déclaration de Jésus de sauver le monde tient-elle toujours ? Absolument, car le salut, selon la Parole de Dieu, est un processus selon lequel les Élus immortels du Royaume feront partie de la première résurrection. Les survivants de la Grande Tribulation, toujours mortels, seront enseignés par eux et formeront les nations mortelles sur lesquelles les Élus régneront pendant mille ans. À ces nations viendront s’ajouter des milliards d’individus lors de la deuxième résurrection, ce qui nous montre la logique divine dans le véritable Plan de Dieu en action. Ceux qui se convertiront seront aussi inscrits dans le Livre de Vie. « Et les nations qui auront été sauvées [et maintenant immortelles aussi], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24).

Finalement, la troisième résurrection est exclusivement réservée à la destruction totale des rebelles, toujours à l’état mortel, qui refuseront, pour toutes sortes de raisons, de se soumettre à Dieu. Ces individus n’auront aucune place dans le Royaume, car ils ne seront pas inscrits dans le Livre de Vie. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Pour eux, c’est la seconde mort de laquelle il n’y a aucune résurrection ou réincarnation possible, et où même la mort et le séjour des morts seront détruits, car dans l’immortalité la mort ne pourra plus toucher les Enfants de Dieu. Malachie nous décrit l’étang de feu ainsi : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1). Est-ce que l’expression « ni racine ni rameau » vous donne toujours l’impression que Dieu va se régaler et se réjouir à voir brûler ces damnés éternellement sans qu’ils ne se consument ?

Avez-vous déjà découvert un tel feu dans la Bible, autre que par la bouche de ces pasteurs ? Regardons le verset 3 où Dieu parle à Ses enfants : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées ». Avez-vous déjà vu de la cendre vivante ? Il faut avoir vraiment un esprit tordu pour inventer des atrocités pareilles. Et encore plus tordu pour avoir le culot de les coller à un Dieu qui nous dévoile qu’étant carrément inutiles dans Son Royaume, les méchants cesseront clairement et tout simplement d’exister. J’exhorte tous ceux qui lisent ce message de ne pas prendre pour acquis ce que je déclare. Vérifiez vous-même toutes choses comme les Béréens : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11).

Je vous exhorte à faire de même, car : « Celui [Jésus] qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et Jean de répondre] Oui, Seigneur Jésus, viens ! La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:20-21). À ceci Paul ajoute : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Que Dieu vous garde tous jusqu’à l’avènement merveilleux de Jésus.




D.197 – Parler en langues ?

 

Par : Joseph Sakala

Le fait de parler en langues est-il une preuve évidente d’un baptême dans le Saint-Esprit ? Est-ce un outil biblique pour amener le chrétien au salut ? Pourtant, la réception du Saint-Esprit est le seul espoir du chrétien de revivre un jour, et ce, dans l’immortalité. Car : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11). Donc, le baptême est très important pour le converti, car il le prépare à recevoir le don du Saint-Esprit. Néanmoins, très peu de gens, de nos jours, semblent comprendre en quoi consiste le véritable baptême. Votre salut éternel en dépend !

Reconnaissons d’abord ce qu’est réellement le Saint-Esprit. Jésus a dit ceci à la Samaritaine : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). À la nation d’Israël, l’Éternel a dit : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car Je suis Saint » (Lévitique 11:44). Donc, si Dieu est Saint et si Dieu est Esprit, il devient tout à fait évident que Dieu est aussi le Saint-Esprit. Alors, c’est Dieu Lui-même qui a ressuscité Christ après Son séjour de trois jours et trois nuits dans le sépulcre. Jésus était la Parole même de Dieu vivant dans une chair humaine. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Alors : « Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle » (Actes 2:24).

Pour le chrétien, le salut veut simplement dire : la présence du Saint-Esprit en lui. Car Il est l’essence même de la vie de Dieu en nous. « Chrétien » veut dire appartenir à Christ, donc : « Si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Cet individu ne peut même pas se proclamer chrétien. Mais si Christ vit en nous, nous pouvons aussi naître de nouveau dans la Famille de Dieu par une résurrection à l’immortalité. Nous sommes présentement faits chair, mais ce n’est pas notre but ultime dans le plan de Dieu. Voilà pourquoi Jésus Lui-même a déclaré : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3:6). Si une personne ne reçoit pas l’Esprit de Dieu, son espoir d’une vie éternelle est utopique, car c’est Dieu qui rendra la vie éternelle à nos corps mortels, par Son Esprit qui habite en nous.

Il est de ce fait très conséquent de connaître la différence entre recevoir le Saint-Esprit et être baptisé dans le Saint-Esprit. Recevoir le Saint-Esprit signifie le dépôt même de Dieu (les arrhes) accordé à celui ou celle qui décide librement et volontairement de donner littéralement sa vie à Dieu, afin d’être guidé par Son Esprit, pour devenir un Élu dans Son royaume à venir. Ce don gratuit ne peut pas être commandé et on ne peut  supplier pour l’avoir, car c’est Dieu qui décide à qui Il veut bien le donner. Etre baptisé dans le Saint-Esprit signifie : entrer soi-même dans l’esprit par nos propres moyens en utilisant des « prières », des murmures, des supplications, des respirations bruyantes et j’en passe. C’est une contrefaçon de Satan pour séduire les gens. Cette méthode est inutile aux yeux de Dieu, et même le fait de se faire saucer dans l’eau ne change absolument rien, car Dieu juge au cœur et non aux apparences.

Pour mieux comprendre, allons voir ce qui s’est passé le jour de la Pentecôte, dix jours à peine après l’ascension de Jésus au ciel. Plusieurs groupes religieux croient mordicus que ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte originale continue de se produire encore aujourd’hui. Et que la seule façon de vivre cette bénédiction est d’avoir des réunions pendant dix jours, comme les premiers disciples. « Jésus les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours » (Actes 1:4-5).

Au lieu de présumer quoique ce soit, examinons ensemble les manifestations de ce merveilleux jour tel que décrit dans la Bible. Actes 2:1 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. » Les groupes pentecôtistes, de nos jours, qui appuient sur le « parler en langues », sont-ils tous d’un accord ? Au contraire, ils sont fractionnés et les différents groupes sont souvent en dispute entre eux. Continuons. Actes 2:2 : « Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité. » Notez que, ce jour-là, il y eut un bruit. Pas un bruit venant de ceux qui étaient assemblées, mais venant du ciel, comme un vent impétueux. Avez-vous déjà vu pareille chose dans une assemblée de nos jours ? Vous noterez aussi que ce bruit vint tout à coup. Aujourd’hui, nous voyons ces gens se motiver graduellement par toutes sortes de déplacements, bourdonnant et murmurant des choses incompréhensibles, et répétant continuellement certains vocables pour se mettre dans l’ambiance de l’esprit. Cette répétition ressemble aux mantras des bouddhistes.

Le jour de la Pentecôte, cependant, l’Esprit qui descendit sur les disciples, au nombre d’environ 120 (Actes 1:15), est venu du ciel et tout à coup. « Et le bruit remplit toute la maison où ils étaient » (Actes 2:2). Quand les pentecôtistes se réunissent, est-ce un bruit venant du ciel ou un bruit venant de leurs gorges qui remplit leur salle ? Actes 2:3 : « Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. » Nous avons ici la description d’un phénomène que les 120 ont réellement vu. Et notez que ces langues se posèrent doucement sur chacun d’eux. A-t-on déjà été témoins d’une chose pareille aujourd’hui ?

Actes 2:4 : « Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit. » Corrigez-moi si je me trompe, mais je n’ai jamais entendu parler d’une réunion moderne où toute l’assistance fut remplie en même temps et tout à coup par l’Esprit venant du ciel avec un grand bruit, comme un vent impétueux. « Et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler » (v. 4). Enfin, diront-ils, cette manifestation se produit régulièrement dans nos assemblées. Ah oui ? Dans quelles langues se sont exprimés les premiers disciples ce jour-là ? Des langues inconnues de ceux qui étaient dans l’assistance ? Avaient-ils besoin d’interprètes comme dans les démonstrations courantes ? Allons voir les Saintes Écritures. Actes 2:5 : « Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. »

Incontestablement, la curiosité produite par ce bruit soudain venant du ciel s’est propagée dans la ville de Jérusalem et beaucoup de gens se sont dépêchés de venir voir ce qui se passait. Tous furent complètement abasourdis et émerveillés. Simplement parce que : « Ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue » (Actes 2:6). Pas dans un jargon incompréhensible, mais dans sa propre langue ! « Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? » (v. 7). Ces Juifs pieux venus à Jérusalem vivaient dans plusieurs nations et parlaient la langue du pays où ils vivaient.

Voilà ce qui avait étonné ces visiteurs des nations environnantes, car ils entendaient ces Galiléens parler la même langue que celle de leur pays d’adoption. Ces visiteurs pouvaient alors bien se demander : « Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Libye qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu » (Actes 2:8-11). Rappelons-nous que les 120 premiers chrétiens qui ont reçu le Saint-Esprit, ce jour mémorable de la Pentecôte, étaient tous des Juifs. Donc, bien que ces premiers chrétiens parlaient en hébreu, tous les autres les entendaient dans la propre langue du pays de leur naissance, et comprenaient parfaitement ce qui se disait. Il n’est pas question de langues étranges, mais plutôt de langues étrangères connues et parlées couramment.

Quand la Bible parle du don des langues, notons bien ce qui est écrit dans 1 Corinthiens 12:10 : « Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. » L’Esprit donne à certains de parler diverses langues puisque l’Évangélisation doit couvrir la terre entière. À d’autres, l’Esprit accorde le don de traduire ou d’interpréter la langue du prédicateur dans la langue de ceux qui assistent à sa réunion. Est-ce bien ce qui se passe dans les assemblées des différents groupes qui « parlent en langues » ? Pas du tout ! Ce qui se passe dans les réunions où, soudainement, quelqu’un se lève et se met à parler dans une langue, c’est qu’il prononce un charabia que personne ne connaît.

Récemment, un ami chrétien a fait une petite enquête personnelle sur le parler en langues. Il demanda à un pentecôtiste de lui parler « en langues » pendant qu’il l’enregistrait. Par après, il est allé voir un « spécialiste » de l’interprétation du « parler en langues » pour lui traduire ce qui avait été enregistré. Ce « spécialiste » lui a donné une version. Puis, le chrétien est allé voir un autre « spécialiste » pour avoir sa version, au cas où il y aurait quelques divergences. Celui-ci lui donna une interprétation complètement différente du premier. Notre chrétien, commençant à avoir de sérieux soupçons, est retourné voir le « spécialiste # 1 » pour lui soumettre le même enregistrement. Il a eu droit à une troisième version tout à fait différente des deux autres ! Pour faire bonne mesure, notre ami chrétien est retourné voir le « spécialiste # 2 », toujours avec le même enregistrement. On lui a alors présenté cette fois une quatrième version, complètement différente des trois autres !

De qui ces gens se moquent-ils ? Certains diront que notre ami chrétien est tombé sur deux charlatans. Curieux qu’il soit tombé justement, et par pur hasard, sur deux charlatans « spécialistes »… De véritables spécialistes en linguistiques se sont penchés sérieusement sur le « parler en langues » et ont découvert une chose saisissante. Au travers du charabia, il y aurait des mots en vieux latin qui proféreraient des blasphèmes à l’endroit de Dieu et du Fils ! Il est à noter que les exorcistes déclarent que les démons parlent souvent en latin pour profaner le nom de Dieu… Et c’est cela qui sort de la bouche des pentecôtistes en transe, lorsqu’ils se mettent à délirer « en langues »… ! On est loin de la paix de l’Esprit !

Ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte, à Jérusalem, 50 jours après la résurrection de Jésus, était un événement unique dans toute l’histoire du christianisme. Mais certains vous diront : « Les gens de la famille de Corneille n’ont-ils pas parlé en langues ? » Regardons ensemble ce qui se passa chez Corneille, le premier païen à se convertir à Christ. Actes 10:44-46 : « Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. » Ce n’était pas un jargon, mais bien diverses langues connues et qui avaient étonné les fidèles circoncis (juifs) qui étaient venus avec Pierre pour témoigner du Saint-Esprit répandu sur des incirconcis.

Il serait bon ici que nous prenions le temps de signaler immédiatement la confusion qu’occasionnent les différentes versions bibliques qui circulent dans le monde. Entre le Texte Reçu et les manuscrits d’Alexandrie, on passe de « parler diverses langues » à « parler en langues ». Autrement dit, dans la véritable version de la Parole de Dieu (le Texte Reçu) le « parler en langues » n’existe même pas. Ce qui est malheureux, c’est que ce sont les versions traduites à partir des manuscrits d’Alexandrie qui sont le plus souvent utilisées dans les différentes églises et qui sont responsables du bouleversement chez plusieurs. Cette seule expression « parler diverses langues » est complètement différente de « parler en langues » qui peut simplement dire de vocaliser un jargon incompréhensible sous le voile de prophétiser devant l’auditoire.

Allons voir une autre occasion où un miracle semblable s’est produit lors de l’évangélisation de Paul. « Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, vint à Éphèse. Il y trouva quelques disciples et leur dit : Avez-vous reçu le Saint-Esprit, lorsque vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit. Et il leur dit : Quel baptême avez-vous donc reçu ? Ils répondirent : Le baptême de Jean. Alors Paul dit : Il est vrai que Jean a baptisé du baptême de la repentance, en disant au peuple de croire en Celui qui venait après lui, c’est-à-dire, au Christ Jésus. Ce qu’ayant entendu, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Et après que Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit descendit sur eux, et ils parlaient diverses langues, et prophétisaient. Et ils étaient en tout environ douze hommes » (Actes19:1-7). Notez qu’en plus de parler diverses langues bien connues et non en jargon incompréhensible, ces nouveaux chrétiens se mirent à prophétiser aussi.

Ces grandes manifestations de l’Esprit furent l’accomplissement d’une promesse de Jésus vers la fin d’une Fête des Tabernacles. Jean 7:37-39 : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié). » Jésus devait donc mourir, ressusciter glorifié, et retourner au Père qui L’avait envoyé, et alors le Saint-Esprit deviendrait disponible. C’est d’ailleurs ce que Jésus expliqua ainsi à Ses disciples : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement » (Jean 16: 7-8).

Mais que voulait dire Jésus ? Il nous l’explique Lui-même dans Jean 16:9-11 : « De péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. » Une autre vérité profonde prononcée par Jésus à Ses disciples juste avant de mourir au sujet du Saint-Esprit fut : « Je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous » (Jean 14:16-17). Paul nous confirme ce grand miracle que l’Esprit opère dans le converti : « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:27).

Alors, tel que prédit par Jésus, le Saint-Esprit est descendu soudainement sur les disciples réunis le Jour de la Pentecôte, pour vivre dorénavant en eux et en tous ceux qui se convertiraient par la suite pour former les élus futurs dans la Famille de Dieu. Aujourd’hui, nous voyons des manifestations de prières pour faire redescendre le Saint-Esprit comme au Jour de la Pentecôte. Ces gens prétendent que Pierre et les autres disciples avaient priés pendant dix jours pour que l’Esprit vienne. Donc, ils veillent, supplient, agonisent et plaident avec Dieu de leur envoyer une autre Pentecôte. Ici, nous sommes en droit de nous demander : « Si le Saint-Esprit est accordé par Dieu au baptême d’un nouveau converti, est-ce cela le baptême “dans” le Saint-Esprit » ? Non, mais si la personne est vraiment convertie, elle reçoit le baptême “du” Saint-Esprit, ce qui n’est pas du tout la même chose. La personne n’entre pas dans le Saint-Esprit, c’est le Saint-Esprit qui entre en-elle.

Ce que ces gens ne semblent pas comprendre, c’est que le Saint-Esprit est déjà descendu et il vit déjà dans chaque converti. Toutes ces diverses manifestations ne servent absolument à rien, alors que de pauvres gens sincères et honnêtes sont séduits pour plaider avec Dieu de leur envoyer ce qui a déjà été envoyé, et que Dieu veut donner gratuitement à tous ceux qui sont disposés à ouvrir leur cœur à la vérité et à persévérer dans la Parole de Dieu. Ce qui est vraiment dommage, c’est que les grands témoignages les intéressent plus que l’enseignement donné par Pierre pour recevoir le Saint-Esprit. À tous ceux qui avaient le cœur touché, ce jour là, et qui demandaient quoi faire : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:38). L’instruction de Pierre était très simple, mais pas si simple à mettre en pratique.

Se repentir, c’est reconnaître librement et volontairement le fait que nous sommes pécheurs et avons absolument besoin du sacrifice de Christ pour payer la rançon de nos péchés afin de nous réconcilier avec le Père. Le baptême n’est pas seulement une plongée traditionnelle dans l’eau, mais une démonstration de notre foi dans le sacrifice de Christ. « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:3-4). Le vrai converti ne peut plus retourner vivre dans sa routine comme antérieurement à son baptême. Son attitude envers Dieu doit complètement changer.

C’est Dieu qui décide à qui Il accorde le dépôt ou arrhes de Son Esprit. « Et nous Lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » (Actes 5:32). Voici ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 1:21-22 : « Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit. » Dieu ne demande pas de marques extérieures, comme veiller, supplier, agoniser et plaider, car Il juge au cœur. Ce que Dieu nous demande, cependant, c’est de Lui être obéissant en Lui donnant notre vie afin de nous laisser guider par Son Esprit dans une vie nouvelle. Nous ne sommes plus maître de notre vie, mais nous devons nous soumettre à Celui qui veut faire de nous des rois et des sacrificateurs dans Son Royaume. « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Voilà ce qui attend le fidèle disciple de Jésus, un jour.

Une quantité énorme de chroniques et des sermons en abondance ont été prêchés sur la nécessité d’être baptisé dans le Saint-Esprit. Beaucoup fut dit sur la question de « parler en langues », sur les « manifestations » qui s’y rattachent, et surtout sur les « signes » qui doivent accompagner ces témoignages. Très peu, néanmoins, est enseigné sur la façon biblique de recevoir ce don précieux. Tout se résume au fait que les gens semblent plus orientés vers les manifestations que sur l’enseignement de la Bible. Dans tout ce que Dieu fait pour sauver le monde, Satan a créé une contrefaçon pour tenter de faire échouer le plan de Dieu. Il devient alors incontestable que Satan, qui a séduit le monde entier sur bon nombre de sujets, n’allait sûrement pas négliger de séduire l’humanité aussi sur la réception du Saint-Esprit.

Satan sait très bien que la réception du Saint-Esprit est le seul moyen pour un humain de parvenir à la résurrection au Royaume. C’est Satan lui-même qui a créé cette distinction pour faire croire aux gens qu’il doit y avoir une manifestation de l’esprit, comme celle de la première Pentecôte afin d’être baptisé dans l’esprit, et qui qualifierait différemment la rôle et la fonction du Saint-Esprit. Cette « vérité » existe seulement chez les pentecôtistes et ceux qui leur ressemblent. Ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte était un évènement unique, voulu et prédit par Dieu de la bouche même de Jésus qui était simplement Sa Parole vivant dans un corps humain. La Bible nous dit que le temps de Satan se fait court. L’apôtre Pierre nous exhorte : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8).

Jésus nous a dit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). Certains osent dire : « Mais Satan ne pourrait pas me séduire, ce sont les non spirituels qui sont séduits. » Le fait de se convertir demande encore plus la protection divine dans notre vie, car l’Adversaire est puissant et invisible. N’oublions jamais qu’il est « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Le chrétien doit être inlassablement sur ses gardes contre les suggestions que Satan implante directement dans notre esprit. Satan se déguise en ange de lumière, alors qu’il est le prince des ténèbres. Il n’est pas surprenant que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice pour séduire ceux qui veulent bien les suivre.

Ceux qui cherchent continuellement de nouvelles expériences spirituelles profondes sont les proies idéales pour Satan, car il peut faire vivre des émotions fantastiques à ceux qui les recherchent et qui ne prennent pas le temps de vérifier si tout est conforme à la Parole de Dieu. Tout ce qui semble spirituel ne vient pas nécessairement de Dieu. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 1:4). Il faut rechercher la vérité. Mais c’est quoi, la vérité ? En priant pour Ses disciples, Jésus a demandé ceci à Son Père, dans Jean 17:17 : « Sanctifie-les par Ta vérité ; Ta Parole est la vérité. » Alors, si ce que le ministre vous prêche correspond parfaitement à la Parole de Dieu, c’est la vérité. Sinon, Paul nous déclare « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4).

Sont-elles bibliques les réunions où on invoque l’esprit, avec des « gloire à Jésus » à répétition, ou des « Alléluia » au rythme accéléré, suivis de murmures incompréhensibles ? Même chez les pentecôtistes, il y a différents groupes. Dans certains groupes, les enfants doivent demeurer à la maison, alors que les invocateurs répètent des alléluias de plus en plus rapidement sans se décourager. Lever les bras en l’air jusqu’à l’épuisement est aussi populaire, et quand la personne n’en peut plus, d’autres viennent à son secours pour lui supporter les bras. Ces réunions durent des heures, parfois jusqu’aux petites heures du matin, plaidant, agonisant et demandant la descente de l’esprit sur l’assemblée. Et soudainement quelqu’un peut se mettre à parler « en langues » que personne ne comprend, sauf un interprète qui se lève pour dévoiler ce que le frère ou la sœur en transe a déclaré.

Dieu nous a mis en garde contre ce genre de réunions par la bouche de Son prophète Ésaïe. « Et si l’on vous dit : “Consultez les évocateurs d’esprits et les devins, ceux qui chuchotent et qui murmurent”, dites : Un peuple n’ira-t-il pas vers son Dieu ? Pour les vivants, s’adressera-t-il aux morts ? À la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! » (Ésaïe 8:19-20). Pourtant, dans les réunions modernes si populaires de nos jours, seul le « parler en langues » est acceptable comme preuve du « baptême dans l’esprit ». Cette histoire de parler en langues n’est pas un événement récent. Satan a toujours utilisé une contrefaçon de tout ce que Dieu a établi pour le bien de l’humanité, dans le but de contrer le Plan de Dieu. Donc, dès les débuts de l’Église, Satan avait créé une falsification de ce qui était réellement survenu le Jour de la Pentecôte, pour tenter de semer la confusion dans les congrégations où les chrétiens se réunissaient.

De faux convertis se glissaient dans les assemblées qui, sous l’influence de Satan, se mettaient à parler dans un jargon inconnu de tous, prétendant que c’était la puissance du Saint-Esprit qui se manifestait par eux. Par malheur, certains nouveaux convertis devenaient victimes de cette fraude. Dans l’Église de Corinthe, quelques membres furent tout éblouis d’entendre des gens parler en langues. Souvenons-nous que nous sommes encore au premier siècle, ici. Donc, les pentecôtistes modernes n’ont absolument rien inventé, même si leur doctrine fondamentale est de « parler en langues ». À Corinthe, cependant, Paul est intervenu immédiatement pour rétablir les priorités dans la congrégation, car ces « témoignages » soudains créaient de la confusion dans l’assemblée.

C’était précisément le but de Paul d’écrire tout le quatorzième chapitre de son épître aux Corinthiens à ce sujet. D’abord pour ramener la paix dans la congrégation, mais aussi pour diriger les disciples vers les priorités établies par Christ Lui-même. Il commence son message en leur disant : « Étudiez-vous à la charité ; désirez aussi avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser » (1 Corinthiens 14:1). Paul insiste sur l’amour, et même du désir de recevoir des dons spirituels, mais il insiste particulièrement sur le don de prophétiser comme étant de loin plus important que de parler en langues. Pour ce qui est de parler en langues, Paul n’est pas impressionné. « Car celui qui parle une langue inconnue, ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, puisque personne ne l’entend, et qu’il prononce des mystères en son esprit » (v. 2). Paul ne parle pas d’une langue étrangère ici, mais bien d’une langue inconnue, un jargon que seul Dieu pouvait décortiquer.

Si vous vous souvenez, lors du Jour de la Pentecôte, ou chez la famille de Corneille, ou encore chez les convertis d’Éphèse, le Saint-Esprit leur donna de parler diverses langues que les gens comprenaient ou pouvaient faire traduire par quelqu’un. Ici, Paul fait allusion à des gens qui s’expriment dans une langue inconnue, un véritable mystère dans l’esprit de celui qui parle, et qui, semble-t-il ne peut être interprété que par une autre qui est branchée sur le même esprit. Ce n’est pas une simple coïncidence que Jean a été inspiré de nous exhorter ainsi : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4:1). Cette exhortation peut s’appliquer à une foule de situations. Le fait qu’un prédicateur tient une Bible dans sa main en prêchant ne garantit pas nécessairement que tout ce qui sort de sa bouche est biblique.

Ce que Jean veut nous dire en toute simplicité, c’est que tout ce qui est prêché est poussé par un esprit. Si ce qui est dit se prouve par les Saintes Écritures, c’est alors poussé par le Saint-Esprit. Si non, c’est par l’esprit de Satan. Alors éprouvez les esprits, pour vous assurer s’ils sont de Dieu. À Corinthe, Paul s’est mis à démontrer la différence entre prophétiser et parler en langues mystérieuses et inconnues. 1 Corinthiens 14:3-4 « Mais celui qui prophétise, édifie, exhorte et console les hommes par ses paroles. Celui qui parle une langue (inconnue), s’édifie lui-même ; mais celui qui prophétise, édifie l’Église. » Avez-vous déjà remarqué que, peu importe la réunion, quand un individu commence à s’édifier lui-même, la paix disparaît et la confusion suit de près ? C’est précisément ce que Paul voulait éviter.

Paul insiste sur le fait que celui qui parle dans une langue que personne ne comprend « …s’édifie lui-même… ». Comment cette personne peut-elle être édifiée si elle ne comprend même pas ce qu’elle dit ? C’est ce qui arrive malencontreusement trop souvent à notre époque dans les réunions où certains prétendent avoir le « don » de parler en langues. Paul nous dit que même une langue inconnue ne peut pas édifier une congrégation, sauf peut-être celui qui l’utilise. Il est fort vraisemblable qu’une langue inconnue, ici, n’est pas un charabia quelconque, mais clairement une langue que les autres membres de la congrégation ne comprenaient pas. Si un orateur chinois fait un discours dans une assemblée de francophones, il utilise alors une langue inconnue de son auditoire. Il devra donc interpréter ou traduire en français ce qu’il a déclaré, sinon seul Dieu le comprendra.

Paul poursuit alors son enseignement en déclarant : « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète, afin que l’Église en reçoive de l’édification » (1 Corinthiens 14:5). Paul revient toujours sur l’ordre et le gros bon sens. Il se présente en exemple pour leur dire, au v. 6 : « Maintenant, frères, si je venais parmi vous en parlant des langues [inconnues], à quoi vous serais-je utile, [même] si je ne vous adressais des paroles de révélation, ou de science, ou de prophétie, ou de doctrine » ? Il utilise même des objets inanimés pour mettre de l’emphase dans son argument. Dans les vs 7-8, Paul écrit : « De même, si les choses inanimées qui rendent un son, soit une flûte, soit une harpe, ne forment pas des tons distincts, comment connaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte, ou sur la harpe ? Et si la trompette rend un son confus, qui se préparera au combat ? »

Paul poursuit, dans 1 Corinthiens 14:9-10 : « Vous, de même, si en parlant une langue, vous faites un discours qui ne puisse être compris, comment saura-t-on ce que vous dites ? car vous parlerez en l’air. Combien, par exemple, n’y a-t-il pas de sortes de mots dans le monde ? Et y en a-t-il aucun qui ne signifie quelque chose ? » Même si le jargon pouvait signifier quelque chose, il servirait à quoi si personne ne le comprend ? Alors, au v. 11, Paul couronne son argument en déclarant : « Si donc je ne sais ce que ces mots signifient, je serai un barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera un barbare pour moi. » Il revient néanmoins à son argument majeur. 1 Corinthiens 14:12-13 : « Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église. C’est pourquoi, que celui qui parle une langue, demande le don de l’interpréter. » Avez-vous saisi ce que Paul dit ici ? Il ne dit pas que celui qui parle une autre langue se dote aussi d’un interprète. Il dit plutôt que cette personne demande à Dieu le don de pouvoir interpréter elle-même ce qu’elle a dit dans une autre langue afin d’édifier l’Église.

Considérons ce que Paul ajoute maintenant, dans 1 Corinthiens 14:14-15 : « Car, si je prie dans une langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit. Qu’y a-t-il donc à faire ? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi par l’intelligence. Je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi par l’intelligence. » Comme si on pouvait dissocier l’esprit de l’intelligence ! Paul nous dit que c’est impossible, car il connaissait bien le passage biblique qui nous dit : « …l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). Sinon, nous serions ignorants comme les animaux. C’est d’ailleurs ce que Paul nous déclare, dans 1 Corinthiens 14:16 : « Autrement, si tu bénis en esprit, comment celui qui tient la place d’un ignorant [sans intelligence] répondra-t-il l’Amen à ton action de grâces, puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ? »

Quand nous répondons Amen à quelque chose, c’est que nous sommes en accord et que nous avons parfaitement compris la déclaration à laquelle nous disons : « Qu’il en soit ainsi », la vrai signification de Amen ! Paul veut rassurer les Corinthiens qu’il ne veut pas du tout se moquer de leurs bonnes intentions. Voilà pourquoi il leur dit, dans 1 Corinthiens 14:17-19 : « Il est vrai que tes actions de grâces sont excellentes ; mais les autres n’en sont pas édifiés. Je rends grâces à mon Dieu, de ce que je parle plus de langues que vous tous ; mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue. » Paul parlait plusieurs langues, ce qui lui était sûrement très utile dans ses nombreux voyages. Mais quand il se présentait dans une congrégation qui parlait en grec, il préférait leur dire cinq mots en grec afin de les édifier que dix mille dans une langue qu’ils ne comprenaient pas. Paul ne parle même pas de parler « en langues », ici, mais carrément dans une langue inconnue de son auditoire. Son attitude en était une de respect pour tous les frères et sœurs, dans l’ordre et dans la paix.

Tantôt, Paul parlait de ceux qui se glorifiaient parce qu’ils s’exprimaient dans l’assemblée à Corinthe dans une autre langue que le grec et que les pauvres chrétiens corinthiens ne comprenaient pas. Au premier siècle, tout comme nous le voyons trop fréquemment de nos jours, il y avait sans doute des frères qui tiraient vanité de connaître une ou plusieurs autres langues et qui s’en pétaient les bretelles devant les frères et les sœurs, se dressant en érudits plus intelligents que les autres. Connaître plusieurs langues est sûrement un atout pour celui qui instruit, mais le chrétien doit utiliser ce don en toute humilité. Ce qui clochait à Corinthe, c’est que certains qui avaient ce don agissaient avec une attitude orgueilleuse et enfantine, ce que Paul ne manqua pas de souligner promptement.

Alors, il les exhorte en leur disant ceci, dans 1 Corinthiens 14:20-22 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. Il est écrit dans la loi : Je parlerai à ce peuple par des gens d’une autre langue, et par des lèvres étrangères, et même ainsi ils ne m’écouteront point, dit le Seigneur. Ainsi donc les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les incrédules ; au lieu que la prophétie est un signe, non pour les incrédules, mais pour les croyants. » La prophétie est l’instrument par lequel Dieu instruit les croyants, tandis que les langues des hommes sont l’instrument de Satan pour séduire les incrédules. N’oublions pas que bibliquement parlant, la multiplication des langues à Babel fut une malédiction de Dieu et non une bénédiction.

Paul revient encore une fois sur le danger d’impressionner par les langues, car le non converti qui cherche la vérité pourrait douter de la sincérité du groupe. « Si donc toute l’Église est assemblée en un même lieu, et que tous parlent des langues, et que des gens du commun peuple, ou des incrédules y entrent, ne diront-ils pas que vous avez perdu le sens ? Mais si tous prophétisent, et qu’il entre un incrédule, ou un ignorant, il est convaincu par tous, il est jugé par tous ; et ainsi les secrets de son cœur sont manifestés, et ainsi se prosternant la face contre terre, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est véritablement au milieu de vous » (1 Corinthiens 14:23-25). Jusqu’ici, avez-vous l’impression que Paul est pour le parler « en langues » ? Alors, on doit reconnaître l’évidence, selon l’enseignement de Paul, que cette pratique, si populaire à notre époque, est beaucoup plus rituelle que spirituelle. La compréhension spirituelle progresse en nous dans la mesure où nous reconnaissons humblement l’immensité de notre ignorance, avant de l’avoir comprise.

Se taire dans l’assemblée

Paul arrive maintenant au but réel de son épître, celui de s’assembler en paix et dans l’ordre. 1 Corinthiens 14:26-28 : « Que faut-il donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, chacun a-t-il un cantique, ou une instruction, une langue étrangère, une révélation, une interprétation ? Que tout se fasse pour l’édification [et non pas pour impressionner]. S’il y en a qui parlent une langue (étrangère), qu’il n’y en ait que deux ou trois, tout au plus, et l’un après l’autre ; et qu’il y en ait un qui interprète [traduise dans la langue du groupe]. S’il n’y a point d’interprète [traducteur], que celui qui parle une langue (étrangère) se taise dans l’Église, et qu’il parle à lui-même et à Dieu. » Notez que, même ceux qui avaient quelque chose d’édifiant à apporter, Paul les limitait à deux ou trois. Qu’est-ce que cela donnerait de semer la confusion dans l’assemblée ? Celui qui n’avait pas de traducteur devait se taire par respect pour ceux qui, de toute façon, ne l’auraient pas compris. Que cette personne s’adresse à Dieu directement, nous dit Paul, dans n’importe quelle langue, car Dieu le comprendra.

Pour maintenir l’ordre et l’intérêt dans le groupe, le nombre de ceux qui prophétisaient était limité aussi. « Qu’il n’y ait aussi que deux ou trois prophètes qui parlent, et que les autres jugent [vérifient]. Et si un autre assistant a une révélation, que le premier se taise » (vs 29-30). Voilà que Paul utilise cette expression pour une deuxième fois en s’adressant à celui qui vient de prophétiser. Il lui dit simplement que si une autre personne dans l’assistance reçoit une révélation par l’Esprit pour édifier le groupe, que celui qui vient de prophétiser se taise aussi, pour écouter à son tour. La politesse et le respect des autres devait toujours être la première priorité dans chaque réunion. Ce que Paul voulait éviter à tout prix était une situation où le prédicateur serait interrompu à tout bout de champ. L’Église était à ses débuts et les membres avaient beaucoup à apprendre, alors il fallait absolument établir certaines lois (ou règles) de comportement aussi entre les chrétiens durant les assemblées.

N’oublions pas que la Bible n’existait pas à l’époque dans sa forme présente. Les vieux manuscrits de l’Ancien Testament existaient sûrement, mais pas dans un volume rédigé comme vous le possédez aujourd’hui. Pour ce qui est du Nouveau Testament, cette épître aux Corinthiens était un nouveau document pour eux, qui, par la suite, fut inclus dans le canon de la Bible comme instruction à tous les convertis, tout au long des siècles. Vous noterez aussi que toutes les épîtres furent écrites, soit pour rectifier, soit pour corriger des situations dans les différents endroits où Paul et les autres devaient intervenir. Avec ceci en tête, poursuivons notre étude de ce quatorzième chapitre de la lettre aux Corinthiens.

Nous parlions tantôt de ceux qui avaient le don de prophétiser dans les assemblées. Paul va encore plus loin en leur disant : « Car vous pouvez tous prophétiser l’un après l’autre, afin que tous apprennent, et que tous soient exhortés. Or, les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes… » Ce qui est attristant, c’est que ceux qui parlent « en langues », aujourd’hui, semblent plutôt esclaves de l’esprit qui les conduit. Ils se mettent à baragouiner sans préavis en ne sachant même pas ce qu’ils disent. Ils ne possèdent sûrement pas leur propre esprit ! C’est un autre esprit qui les possède ! Pourtant : « …Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:31-33). Paul revient encore et toujours sur le même thème ; celui de maintenir la paix et l’ordre dans les réunions afin d’éviter que la confusion s’infiltre. Ah, si seulement cette consigne de Paul était en vigueur dans toutes les assemblées de nos jours ! Combien de fois ai-je observé des gens chuchoter entre eux durant un sermon alors que le pauvre prédicateur tentait vainement d’instruire son auditoire.

Dans les assemblées du début de l’Église, tout comme aujourd’hui d’ailleurs, les femmes devaient poser des questions à leurs maris en pleine prédication sur certains points qu’elles n’avaient pas promptement compris. Cela dérangeait l’orateur et Paul voulait remédier à ce problème aussi. Alors, il a écrit aux Corinthiens : « Que vos femmes se taisent dans les Églises, parce qu’il ne leur est pas permis d’y parler ; et qu’elles soient soumises, comme la loi le dit aussi » (v. 34). Ceci n’avait absolument rien à voir avec le fait que les femmes aient ou non le droit de prophétiser ou parler dans une langue étrangère, si quelqu’un dans la salle avait le don de traduire ce qu’elles disaient pour exhorter le groupe. Il est simplement question de se taire pendant que quelqu’un instruit. Remarquez bien aussi que c’est la troisième fois que Paul donne cette instruction de se taire dans ce seul chapitre.

Il y a des gens qui font tout un plat de cette instruction de Paul aux épouses dans l’assemblée de ne pas parler pendant la prédication, l’accusant même d’être misogyne et ayant beaucoup de mépris pour les femmes. Mais nous venons de voir que Paul a utilisé cette expression de se taire à ceux qui pouvaient parler une langue étrangère, mais n’avaient aucun interprète pour traduire leur message. Il l’a aussi donné à ceux qui prophétisaient, afin de donner la chance à un autre membre dans la salle qui, ayant une révélation quelconque, pouvait à son tour édifier le groupe. Mais c’est cette remarque faite aux dames que Satan a si bien utilisée, au fil des siècles, pour tourner les gens contre Paul.

Il n’était pas question de briser une loi divine, ici, qui mènerait au péché, mais simplement une loi s’appliquant aux assemblées pour maintenir l’ordre dans les réunions. Pourquoi ? Parce que : « Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix » (v. 33). Donc, l’instruction à ces chères dames était : « Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il n’est pas bienséant aux femmes de parler dans l’Église. Est-ce de vous que la parole de Dieu est venue, ou n’est-elle parvenue qu’à vous seuls ? » (vs 35-36). Le fait que Paul fait référence à cette situation semble clairement nous indiquer qu’un tel embarras existait assurément dans les congrégations et Paul voulait naturellement les exhorter à la bienséance afin d’éviter le désordre dans les assemblées.

Ensuite, Paul s’adresse à toute l’assemblée, incluant les femmes, pour leur dire ceci, aux vs 37-38 : « Si quelqu’un croit être prophète, ou inspiré, qu’il reconnaisse que les choses que je vous écris sont des commandements du Seigneur. Et si quelqu’un veut l’ignorer, qu’il l’ignore. » (Notez comme Paul laisse les membres libres de choisir. Soit d’écouter ses exhortations ou de les ignorer.) Il revient cependant sur le but principal de ce chapitre : « C’est pourquoi, frères, désirez avec ardeur de prophétiser, et n’empêchez point de parler des langues. Que toutes choses se fassent avec bienséance et avec ordre » (vs 39-40). Voilà la véritable raison pour laquelle Paul avait rédigé ce chapitre dans son épître aux Corinthiens, et non parce qu’il détestait les femmes, comme certains groupes semblent avoir plaisir à lui imputer. À ces gens, j’aimerais simplement leur citer cette parole de Paul, dans Hébreux 5:11 « À ce sujet nous avons beaucoup de choses à dire, qui sont difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. »

Le voile des dames dans les réunions

Un autre sujet qui semble en irriter plusieurs, c’est celui de la femme qui doit porter le voile dans les assemblées. Paul traite aussi ce sujet dans cette première épître aux Corinthiens. Allons voir ce passage afin de découvrir de quoi au juste Paul nous parle. Avant de nous attaquer au sujet lui-même, il est très important de comprendre un principe de base. Nous trouvons tout à fait habituel et commun qu’il existe une structure d’autorité et d’organisation dans les affaires du monde. Mais il devient essentiel aussi de comprendre que le Plan de Dieu est également structuré selon l’autorité de Celui qui l’a établie. Malheureusement, c’est ici que les non convertis se heurtent à un mur. On semble volontiers s’accommoder de l’autorité établie dans le monde, mais pas de celle établie par Dieu. Il ne doit pas en être ainsi dans le Seigneur, et Paul voulait rendre ceci très clair.

Mettons-nous d’abord dans le contexte historique de l’époque où Paul s’adresse aux Corinthiens. Il commence en leur disant ceci, dans 1 Corinthiens 11:1 : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Paul leur dit ouvertement qu’il avait donné sa propre vie à Christ au point de vouloir imiter le comportement que Christ avait. Donc, il prêchait sur l’importance des chrétiens de faire de même. Plusieurs s’y soumettaient et, au verset 2, Paul les félicite pour leurs efforts à agir selon ses instructions. « Frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui vient de moi, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. » Ayant dit cela, il leur rappelle maintenant la structure d’autorité que Dieu a établie dans Son Église. V. 3 : « Mais je veux que vous sachiez que Christ est le Chef de tout homme, et que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le Chef de Christ. » Notez que le mot utilisé est « chef » et non dictateur. On parle de structure organisationnelle venant de Celui qui nous a tous créés, et qui ne peut pas être un point de dispute.

Donc, selon Son plan de création, les créatures doivent aussi suivre le protocole établi par le Chef Suprême. Alors, Paul commence à expliquer le décorum qui devait régner dans les assemblées de Dieu, tenant compte de la façon dont l’enseignement devait aussi se faire. Il débute en établissant que : « Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef » (v. 4). Si le Chef de l’homme est Christ, et si Christ a établi que l’homme doit prier ou prophétiser la tête découverte, ainsi soit-il ! Qui est l’homme pour contester contre son Chef ? Regardez dans les différentes religions où les prédicateurs prêchent la tête couverte, comme la kippa juive, le bonnet et la mitre papales et j’en passe, alors que Dieu nous dit le contraire ! Subséquemment, si quelqu’un prie ou prophétise au nom de Christ et se couvre la tête, il déshonore son Chef, point à la ligne. À moins que leur chef ne soit tout simplement pas Christ, mais un autre christ, un autre messie !

Au verset 5, Paul établit le décorum pour les dames. « Mais toute femme qui prie ou qui prophétise sans avoir la tête couverte, déshonore son chef ; car c’est la même chose que si elle était rasée. » Jusqu’ici, le protocole dans l’Église de Christ est clair et simple. Dans une assemblée, celui ou celle qui prie ou prophétise doit le faire selon l’ordre établi par Dieu. Ce qui se fait dans le monde, sous la séduction de Satan, n’est pas en cause ici. Au v. 6, Paul ajoute : « Que si la femme n’est point couverte, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Mais s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés, ou d’être rasée, qu’elle soit couverte. » Cette remarque peut, en surface, paraître blessante pour les dames, mais Paul s’explique au verset 7 en disant : « Pour ce qui est de l’homme, il ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l’homme. » Est-ce blessant pour une femme d’être la gloire de son époux ?

Pour mieux nous situer, Paul nous ramène à la création de nos premiers parents en expliquant le processus que Dieu avait établi dès leur création. « En effet, l’homme n’a pas été pris de la femme, mais la femme a été prise de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme a été créée pour l’homme » (vs 8-9). L’homme ne pouvait pas être créé pour la femme, car elle n’existait pas encore, mais la femme fut, en effet, créée pour l’homme dans le plan divin. Genèse 2:18 : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; Je lui ferai une aide semblable à lui. » Ah, si seulement les hommes avaient compris ce que le mot aide veut dire, ils ne les auraient pas traitées comme des servantes, et même des esclaves. Cette situation malheureuse, qui perdure dans le monde depuis la séduction par Satan de nos premiers parents, n’a jamais fait partie du plan de Dieu.

Revenons, toutefois, à la création de la femme pour l’homme. Genèse 2:21-23 : « Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). » Comme c’est simple en hébreu, Isha est sorti de Ish. Et Dieu lui a amené cette beauté aux cheveux longs pour s’attacher à elle et faire équipe ensemble. Ça, mes chers amis, c’était ce que Dieu avait planifié pour l’humanité ! Combien de personnes vivant de nos jours savent cela et essaient de le mettre en pratique dans leur couple ?

Par conséquent, si, dans le plan divin, le chef de la femme, c’est l’homme, Paul nous dit, dans 1 Corinthiens 11:10 « C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est. » Pourquoi à cause des anges ? Est-ce pour une protection spéciale décidée par Dieu Lui-même ? La Bible elle-même nous décrit le travail et le but pour lesquels les anges furent créés. Paul pose la question ainsi, dans Hébreux 1:14 « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Mais quelle est cette marque que la femme doit porter pour l’identifier ? Dans le monde, les femmes font ce que bon leur semble et les hommes aussi, et chacun subit les conséquences de ses gestes. Mais dans l’Église, pour prier ou prophétiser, il y a une bienséance à suivre.

Avez-vous déjà noté que Jésus, durant tout Son ministère, n’a jamais eu de problème à se soumettre à la volonté de Son Chef, et ce à la perfection ? Mais au niveau de l’homme et de la femme, Paul voit la nécessité de donner certaines directives aux chrétiens. C’est ainsi qu’aux Corinthiens, il dit : « Toutefois, l’homme n’est point sans la femme, ni la femme sans l’homme, dans le Seigneur. Car comme la femme a été prise de l’homme, aussi l’homme naît de la femme ; et tout vient de Dieu » (1 Corinthiens 11:11-12). Même si la première femme fut prise de l’homme, par la suite tous les hommes sont nés d’une femme. Par cette simple procédure divine, c’est ainsi que toute l’humanité vient de Dieu. De Dieu, mes amis, et non pas d’une espèce d’évolution aveugle !

Ayant confirmé cela, Paul revient au protocole qui doit régner dans les réunions de l’Église en déclarant : « Jugez-en vous-mêmes ; est-il bienséant qu’une femme prie Dieu sans avoir la tête couverte ? La nature elle-même ne vous apprend-elle pas qu’il est honteux à l’homme de porter de longs cheveux ? » (vs 13-14). Jésus avait-Il des cheveux longs ? Avait-Il un passe-droit de Son Père pour agir ainsi par vaine gloire ? J’en doute fortement, car, si Jésus avait porté Ses cheveux longs, Paul n’aurait jamais osé écrire à l’Église qu’il était honteux à l’homme de porter de longs cheveux. Surtout Paul, qui nous demande d’être ses imitateurs comme lui était un imitateur de Christ. Le « christ » aux longs cheveux et à l’air efféminé est le produit des premiers artistes peintres catholiques qui adaptèrent l’iconographie païenne au « christianisme » des premiers siècles. Paul, un imitateur de Christ, nous exhorte ainsi, dans Philippiens 2:5-8 : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Non, Jésus ne ressemblait pas à un hippie aux cheveux longs, aux yeux hagards d’un drogué, qui prêchait l’amour, mais brisait toutes les lois. Jésus est venu pour accomplir tout ce que nous ne pouvions pas accomplir, et ayant vécu une vie sans péché, Il S’est fait péché à notre place pour payer la rançon de nos transgressions. Il nous a donné l’exemple à savoir comment vivre afin de devenir un jour roi et sacrificateur dans Son Royaume à venir. Pour faire partie de ce Royaume, un converti doit se soumettre à prier ou prophétiser en cheveux courts, et une femme en cheveux longs. Donc, qui sommes-nous pour nous opposer à la volonté de Dieu ? Jésus nous a déclaré ceci, dans Luc 16:10 « Celui qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses sera aussi injuste dans les grandes. » Notre Créateur nous a préparé un univers que nous allons administrer, entretenir, embellir et en faire une merveille plus belle que le Jardin d’Éden qu’Il avait initialement planté pour nos premiers parents.

Alors, toujours dans le contexte de bienséance, d’ordre et de paix qui doit régner partout où des enfants de Dieu se réunissent en attendant le retour de Jésus, Paul termine son argument en déclarant ceci aux dames : « Mais que si la femme porte de longs cheveux, c’est un honneur pour elle, parce que la chevelure lui est donnée pour voile ? » (1 Corinthiens 11:15). Avez-vous réellement saisi ce que nous dit Paul, ici ? Dans une assemblée de chrétiens, une femme qui a déjà les cheveux longs n’a pas à porter un voile ! C’est sa chevelure qui lui est donnée pour voile. Elle n’a pas besoin de se voiler, ni pour prier ni pour prophétiser (enseigner), car Paul lui-même déclare que ses longs cheveux sont son voile. C’est pourtant si simple, mais ceux qui sont voilés par Satan refusent d’accepter la Parole de Dieu, pour continuer leur propre rituel dans leurs assemblées.

Cela semble sous-entendre que, conséquemment, les femmes qui ont les cheveux courts doivent porter un voile (ou un chapeau) pour parer à leur manque de chevelure devant Dieu. Seulement si elles prophétisent ou prient devant la réunion. N’est-ce pas logique ? Le voile de tissu est donc, pour les femmes qui ont des cheveux courts, la parure qui honore l’autorité de leur mari pendant qu’elles parlent ou prophétisent pour instruire et les hommes et les femmes. Qu’en est-il, toutefois, des femmes célibataires qui ne sont sous l’autorité d’aucun mari ? Qu’en est-il des veuves qui ne se sont pas remariées ? Puisqu’il est question de bienséance dans les réunions de l’Église, souvenons-nous toujours de ce que Dieu a donné à Jésus : « Et Il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23). Donc, les veuves et les célibataires ne sont pas sans chef.

Pour ce qui concerne de prier devant l’assemblée ou prophétiser, la veuve et la célibataire en ont pleinement le droit, en autant qu’elles se soumettent à la volonté et aux commandements du Seigneur (1 Corinthiens 14:37). La veuve Anne prophétisait (Luc 2:36-37). Philippe, un des sept premiers diacres avait quatre filles vierges (célibataires) qui prophétisaient (Actes 21:9). Mais qu’arrive-t-il si la femme aux cheveux courts conteste les directives du Seigneur ? Paul lui dit clairement : « Que si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette coutume, ni les Églises de Dieu non plus » (1 Corinthiens 11:16). Paul lui laisse la décision de s’expliquer avec son Chef Jésus en temps et lieu. Au verset 5, Paul établit le décorum pour toutes les dames dans une réunion de l’Église. « Mais toute femme qui prie ou qui prophétise sans avoir la tête couverte, déshonore son chef ; car c’est la même chose que si elle était rasée. »

Mais que doit-on répondre à ceux qui disent : « Ah si seulement Jésus était ici, les choses seraient bien différentes ». Si Jésus était physiquement parmi nous aujourd’hui, serait-Il influencé par les mouvements féministes et toutes ces grandes démonstrations pour l’égalité avec les hommes. Pas du tout, mais je peux vous assurer que cette égalité deviendra réalité, un jour, quand Satan n’y sera plus. En passant, elle ne se fera pas en gang et par des parades, elle ne viendra que lorsque les hommes accepteront que la femme est une aide et non une servante ou l’esclave de l’homme, et qu’elle est semblable à lui et non inférieure à lui. (Genèse 2:18). Cela sera très bien enseigné durant le millénium à venir.

Que doit-on faire si ces gens refusent d’accepter, et persistent à contester en affirmant que leur façon d’agir est la bonne ? Ne perdez surtout pas votre temps à convaincre celui qui, par son attitude vous dit : « Mon idée est faite, ne me mélange pas avec des preuves ! » On pourrait quand même lui citer les paroles mêmes de Paul, au v. 16 : « Que si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette coutume, ni les Églises de Dieu non plus. » Les autres églises, peut-être, mais pas les Églises de Dieu. Dommage que Paul soit victime d’autant d’accusations lancées par des gens mal informés ! Paul n’était pas misogyne et ne manifestait aucun mépris envers les femmes. Sinon, il n’aurait jamais pu se présenter comme un imitateur de Christ, qui ne faisait pas acception de personne. Paul l’a pourtant déclaré dès le premier verset de ce chapitre onze.

Paul aimait tout le monde, mais ne faisait aucun compromis avec la Parole de Dieu. Il imitait Christ, à Qui il avait consacré sa vie entière après sa conversion. Paul était néanmoins un homme très instruit et avait une manière particulière de s’exprimer, ce qui, chez certains, pouvait porter à confusion. Ce n’était pourtant pas son intention, mais depuis des siècles, certains prédicateurs ont tordu le vrai sens des déclarations de Paul. Même l’apôtre Pierre s’est vu dans l’obligation de protéger Paul contre les ragots et les fausses accusations proférées contre lui. Pierre nous dit : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre [comprendre], que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Pour résumer, ne vous laissez pas séduire par les beaux parleurs. Puisque nous parlions de prophétiser, mettons aussi en pratique les paroles de notre Sauveur qui nous a dit : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:15). Vérifiez tout pour vous assurer qu’on prêche la Parole de Dieu et non la parole des hommes. Demandez à l’Esprit de Dieu de vous guider dans vos études. « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Dieu nous a donné un : « Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13).

C’est ce même Esprit qui nous fait mieux comprendre les prophéties. Paul nous dit clairement : « Celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit » (2 Corinthiens 5:5). Quand Dieu donne Son Esprit à un converti, Il le voit déjà sur un trône comme Élu dans Son Royaume à venir. Recevoir le Saint-Esprit n’est donc pas une chose que le converti doit prendre à la légère. Et, aux versets 9 et 10, Paul nous exhorte en déclarant : « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car [un jour] il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. »

Voilà pourquoi cette puissance nous est accordée seulement si nous sommes prêts à nous laisser guider par Dieu dans la foi, dans la soumission et en toute humilité. Car « l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4:4-6). Rappelons-nous toujours que les Saintes Écritures sont comme la vie. On peut avancer en connaissance, mais on ne doit jamais revenir en arrière où nous étions avant notre conversion. C’est ce que je souhaite à tous ceux qui veulent se laisser mouler par le Grand Potier, pour devenir, un jour, membres de Sa Famille Divine. Que Dieu vous garde tous dans Sa Paix et sous Sa grande protection.




D.188 – Que veut dire « naître de nouveau » ?

 

Par : Joseph Sakala

De nos jours, nous voyons fréquemment bon nombre de gens proclamer ouvertement qu’ils sont soudainement devenus des chrétiens « Nés de Nouveau ». Comprennent-ils vraiment ce que Jésus voulait dire par cette déclaration ? Il s’agit pourtant d’une des plus grandes vérités que la Parole de Dieu puisse nous révéler. Le premier individu à qui Jésus a fait cette proclamation fut Nicodème, le pharisien. Allons voir ce récit dans Jean 3:1-2. « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est pas avec lui. »

Regardons maintenant les versets 3 et 4 : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître [de nouveau], quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? » Nicodème était pourtant un homme instruit, un des principaux Juifs parmi les pharisiens de son temps. Pourquoi n’a-t-il pas compris cette déclaration de Jésus ? Pourquoi les gens aujourd’hui ne la comprennent-ils toujours pas ? Combien de personnes savent vraiment que l’Évangile que Jésus est venu nous annoncer était quelque chose de véritablement sensationnel simplement parce que cette nouvelle n’avait jamais été proclamée auparavant ?

Les habitants de la Judée connaissaient la prophétie de Malachie au sujet de la venue du Messie. Du moins ils auraient dû la connaître, car elle s’entretenait de l’Évangile de Dieu. Évangile veut dire « Bonne Nouvelle » et le Messie devait être le porteur de cette bonne nouvelle. Jésus était le Messager envoyé par Dieu pour nous l’annoncer. C’était une nouvelle tout à fait inédite, qui n’avait jamais été proclamée à l’humanité avant Sa venue. C’était une dépêche absolument phénoménale, presque incroyable, car elle annonçait une vérité sur l’avenir magnifique de l’humanité. Elle annonçait la possibilité de naître de nouveau, un phénomène encore incompris par la majorité des humains, même aujourd’hui.

Alors, pourquoi n’a-t-elle jamais été reconnue comme la plus étonnante nouvelle qui soit ? Tout simplement parce que les chefs religieux du temps de Jésus ont rejeté le Messager ainsi que le message qu’Il est venu leur apporter. Ces chefs montèrent aussi la plupart des gens de l’époque contre cette vérité. En fait, elle a été tellement dénaturée, déformée et calomniée, que toutes les nations du monde ont été séduites au sujet de cet Évangile. Du temps de Christ, le moment était donc venu d’annoncer ce Message. Combien encore plus de nos jours, il est temps d’expliquer sa signification réelle, afin que les gens assurément intéressés puissent la comprendre.

Dans une de ses prophéties, Malachie cite Dieu ainsi : « Voici, Je vais envoyer Mon messager, et il préparera la voie devant Moi, et soudain entrera dans Son temple le Seigneur que vous cherchez, et l’ange de l’alliance que vous désirez. Voici, il vient, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 3:1). Examinons brièvement le commencement de ce message en nous reportant à l’Évangile selon Marc, où nous lisons ceci : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Conformément à ce qui avait été écrit dans les prophètes : Voici, j’envoie Mon messager devant ta face, qui préparera le chemin devant toi » (Marc 1:1-2). Donc, Jésus cite exactement les mêmes paroles que Dieu avait données à Malachie au sujet de la première venue du Messie.

Le messager à qui Jésus faisait allusion était Jean le baptiste, la : « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez Ses sentiers. Jean baptisait dans le désert, et prêchait le baptême de la repentance, pour la rémission des péchés » (vs 3-4). La mission de Jean fut de courte durée. « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’Évangile du Royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le Royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). L’Évangile de Jésus concernait le Royaume de Dieu, et celui qui prétend appartenir à Christ (chrétien) doit croire cette Bonne Nouvelle (Évangile).

Le message de Christ était pourtant simple. Par définition, Son royaume devrait être composé de sujets, formant dans leur ensemble une nation sainte sous la gouverne de Dieu. Dans le Plan de Dieu, ce royaume sera composé de plusieurs nations enfin réunies en un seul gouvernement, dirigé par Jésus avec Ses Élus. Jésus, le Messie, est venu en qualité de « Messager de l’Alliance » que Dieu avait auparavant conclue avec Abraham. L’Ancienne Alliance avait établi les enfants d’Israël en tant que nation, formant le royaume physique d’Israël. Néanmoins, Jésus est venu proclamer le Message de la Nouvelle Alliance, dans laquelle seront formés des enfants immortels et qui hériteront un Royaume spirituel sur terre en tant qu’Israël de Dieu (Galates 6:16). Autant l’ancien royaume d’Israël se composait de descendants physiques d’Israël, de même le Royaume de Dieu sera composé de la Famille immortelle Divine. Mais quel rapport cela a-t-il avec le fait de « naître de nouveau » ? Absolument tout !

Le prophète Daniel avait beaucoup à dire au sujet du Royaume de Dieu. Dans le second chapitre de son livre, il prophétise sur une succession de quatre empires qui devaient nous amener jusqu’aux temps de la fin et au retour de Jésus. Ce serait une période dominée par une formation militaire gigantesque, souhaitant s’emparer de la terre entière pour y imposer son gouvernement mondial, mais administré par des humains. Nous sommes actuellement à l’époque où nous entendons parler de plus en plus d’un Nouvel Ordre Mondial dirigé par une puissance militaire. Cette puissance, déjà en formation, se situe présentement en Europe, formée de trente pays, et qui continue de grandir avec d’autres pays voulant s’y joindre. Alors que cette puissance continue de grandir, le prestige des Etats-Unis diminue mondialement, étant même en chute libre.

En parlant de notre époque, Dieu nous dit : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un Royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce Royaume ne passera point à un autre peuple » (Daniel 2:44). Ceci est en nette contradiction avec ce que les hommes puissants préparent pour cette terre. De plus, Dieu nous déclare que ces puissances militaires ne réussiront pas dans leur conquête. Au contraire, le gouvernement que Dieu viendra établir : « brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même [le Royaume de Dieu] subsistera éternellement » (fin du v. 44). S’il doit subsister éternellement, il devient évident que ce Royaume devra être composé d’êtres, non pas mortels, mais immortels. Dans le septième chapitre de Daniel, la dernière puissance économique et militaire est décrite en utilisant quatre bêtes pour symboliser les pouvoirs qui s’uniront pour tenter d’accomplir leur projet de domination mondiale.

Regardons ensemble ce qui nous est dévoilé au sujet de ces quatre animaux. « Ces quatre grandes bêtes sont quatre rois qui s’élèveront de la terre » (Daniel 7:17). Mais cette formation puissante ne réussira pas dans son objectif de domination. « Mais les saints du Souverain recevront le royaume éternellement, et jusqu’au siècle des siècles » (v. 18). Depuis les débuts de l’Église, la Bible précise que la puissance religieuse romaine fit la guerre aux saints par une série de persécutions, dans sa tentative de détruire le peuple de Dieu. Cette poursuite contre les Élus de Dieu sera de nouveau accentuée durant les tribulations des temps de la fin. Daniel nous dit : « Je regardais comment cette corne [l’antichrist] faisait la guerre aux saints, et prévalait contre eux ; jusqu’à ce que l’Ancien des jours vint, et que le jugement fut donné aux saints du Souverain, et que le temps arriva où les saints entrèrent en possession du Royaume » (Daniel 7:21-22).

Et, au verset 27, on peut lire : « Et le règne, et la domination et la grandeur des royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Souverain. Son Royaume est un royaume éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront ». Notez comment Dieu nous parle de Son Royaume qui régnera sur les royaumes qui sont sous les cieux. Donc, tout se passera sur cette terre, où sont présentement les royaumes dirigés par des humains, sous les cieux, et non au ciel. Le second Avènement de Christ est décrit ainsi : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à Son Christ, et il règnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

Chose curieuse, néanmoins, qu’en dépit de ces passages bibliques, et de plusieurs autres aussi, un bon nombre de théologiens proclament toujours que, même si l’Église constitue le Royaume de Dieu, ce « Royaume » est quelque chose de mystérieux, ne se trouvant que dans le cœur des hommes ! Pourtant, Jésus avait bien dit : « Le temps est accompli, et le Royaume de Dieu est proche » (Marc 1:15). Nous venons tout juste de voir que ce Royaume s’emparera de tous les royaumes déjà existants sur la terre. Que voulait alors dire Jésus ? Pourquoi ce Message n’avait-il pas été proclamé auparavant ? Pourquoi devait-il être proclamé à ce moment là ? Pour trouver notre réponse il nous faut remonter le cours de l’histoire.

Il n’est pas populaire de nos jours de mentionner l’existence du diable. Pourtant la Bible en parle à plusieurs endroits. Selon les révélations bibliques, à l’origine, la paix et le bonheur régnaient sur la terre. (Voir notre article « Dieu aurait-il créé Satan ? »). C’était une belle époque où le Gouvernement de Dieu était administré sur la terre par un archange nommé Lucifer. Malgré cela, à cause de l’iniquité qui fut trouvée en lui, ponctuée par l’orgueil et la convoitise, cette paix et ce bonheur ont cessé d’exister sur la terre. Le royaume que Jésus est venu annoncer viendra un jour restaurer ce gouvernement qui jadis avait déjà régné ici-bas. Aux Juifs de son temps, Pierre avait dit ceci, le jour de la Pentecôte : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous Ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Mais que s’était-il passé à l’époque, et pourquoi n’avons-nous plus ce Gouvernement, même aujourd’hui ? Pourquoi n’y a-t-il pas de paix ici-bas ? Lors de la création de la terre, nous pouvons lire, dans Job 38:7, que les anges poussaient des cris de joie. Donc, à l’origine, notre globe était habité par des anges, et non des êtres humains. Elle était magnifique et paisible, dirigée par le Gouvernement divin. Lucifer, un chérubin dont le nom veut dire « porteur de la lumière », avait la charge de gouverner sur elle avec le tiers des anges de Dieu. Mais Dieu gouverne par l’intermédiaire de Ses lois spirituelles, fondées sur l’amour. Tout d’abord l’amour envers Dieu dans la soumission et l’obéissance. Ensuite l’amour envers notre prochain, orienté sur le bien et le bonheur des autres.

Quand Lucifer apprit que Dieu avait inclus dans Son Plan de créer des humains, à l’état physique, inférieurs à lui, mais ayant la possibilité de devenir les héritiers de Dieu, Lucifer s’est révolté contre son Créateur. Son cœur s’est enflé d’orgueil au point de corrompre sa sagesse, et il s’est mis à convoiter le trône même de Dieu au ciel. Dans sa rébellion, il séduisit les anges sous sa charge, afin de le suivre dans une guerre pour détrôner Dieu et s’emparer ainsi de l’univers entier. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé de diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Cette rébellion le disqualifia en tant que gouverneur de la terre. Toutefois, le gouvernement divin fut établi sur le fondement qu’un chef, même disqualifié, doit demeurer en place jusqu’au moment où son successeur qualifié le remplace. Nous avons vu cela avec Saül qui fut disqualifié comme roi sur Israël, mais qui est demeuré en place jusqu’au moment où David, un successeur qualifié et oint, soit venu le remplacer quelques années plus tard. Après sa défaite, le nom de Lucifer fut changé en celui de Satan, et le nom de ses anges en démons. Dans sa colère et sa rage, le diable, appuyé par ses démons, a causé des dommages épouvantables sur la terre au point qu’elle est devenue informe et vide (tohu et bohu). Mais nous voyons, dans Genèse 1, comment Dieu, à un moment donné, avait décidé de renouveler en six jours la surface de la terre en créant la flore, la faune et, finalement, l’homme pour couronner sa création.

Lisez vous-même le récit de ce renouvellement et vous noterez que la végétation, les arbres, les êtres marins, les oiseaux, et tous les animaux terrestres ont été créés selon leur espèce, sauf l’homme. Pour couronner Sa Création : « Dieu créa l’homme à Son image ; Il le créa à l’image de Dieu ; Il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Ce seul verset crée un abîme infranchissable entre les « créationnistes » et les « évolutionnistes » qui croient que tout existe aujourd’hui suite à une mutation lente s’étant développée tout au long des millénaires. Dieu nous dit qu’Il a tout créé selon « son espèce », permettant ainsi à tout ce qui est vivant de se reproduire continuellement selon son espèce, et non de se muter éventuellement en quelque chose d’entièrement différent.

Néanmoins, là où les choses deviennent davantage confuses, c’est quand les évolutionnistes prétendent que l’homme descend du singe, qui pourtant devait, lui aussi, se reproduire selon son espèce, comme tous les autres animaux. Dieu déclare, en contrepartie, qu’Il a créé l’homme à Son image et non selon sa propre espèce comme les animaux. L’homme est alors beaucoup plus qu’une simple espèce. D’avoir créé l’homme à Son image, Dieu voulait carrément nous confirmer que l’homme avait la possibilité de ressembler un jour à Dieu, en devenant Son enfant et héritier de tout ce que Dieu avait créé. Rien d’autre dans la création n’a reçu une telle promesse, même pas les anges. Cette promesse nous vient directement de Dieu, qui : « Nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’Il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde » (Hébreux 1:2).

Notre ancêtre Adam, le premier homme façonné à l’image de Dieu, a été créé physiquement parfait, mais il devait choisir librement et volontairement d’obéir à Dieu pour devenir éventuellement spirituellement parfait aussi. Malheureusement, Adam a permis à l’attitude satanique de pénétrer dans son cœur en se laissant séduire, et à convoiter ce que Satan lui promettait, s’il consentait à manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Au lieu de devenir un fils de Dieu, Adam voulait aussi devenir un dieu. Par cette décision, il ne se montra pas digne d’être le successeur de Lucifer. Alors la Parole même de Dieu devait venir vivre en chair humaine, dans la personne de Jésus-Christ : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2:6-7). Même en Se dépouillant volontairement de Sa toute-puissance, Il a malgré tout vaincu Satan en refusant de Se laisser tenter par le péché.

Jean nous dit : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu … Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous [en forme de Jésus], pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » Jean 1:1, 14). Jésus était donc littéralement la Parole même de Dieu dans la chair humaine, descendu du ciel. Christ nous l’a d’ailleurs confirmé en déclarant : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel… » (Jean 3:13). Alors, aussitôt après Son baptême par Jean, Jésus fut conduit dans le désert par l’Esprit pour affronter le diable de face. Christ a commencé par jeûner quarante jours et quarante nuits.

Complètement affaibli physiquement, il a livré une bataille suprême contre l’adversaire. Étant sorti victorieux, Il est devenu le seul digne de détrôner Satan de son trône terrestre, et restaurer enfin le Gouvernement divin ici-bas. Parfaitement qualifié pour apporter la paix universelle, Jésus S’est mis à enseigner l’Évangile pour former les futurs dirigeants du Royaume qu’Il viendra établir lors de Son retour. Alors, de même que le premier homme, Adam, succomba à la tentation satanique, de même Jésus affronta Satan et le vainquit. Jésus triompha dans cette épreuve, malgré les conditions difficiles et éprouvantes. Rappelons-nous qu’après avoir passé quarante jours et quarante nuits sans nourriture, Il était totalement démuni de force physique. Cependant, Sa faiblesse physique Le rendait complètement dépendant de Son Père, devenant ainsi invincible spirituellement parlant.

Par Son propre exemple, Jésus « le Prince de notre salut » (Hébreux 2:10), nous a aussi montré la solution pour vaincre Satan. Elle se situe dans l’entière soumission à Dieu pour combattre à notre place, et à Lui obéir en reconnaissance de ce qu’Il fait pour nous. Peu de gens semblent saisir la profondeur de cette lutte prodigieuse que Jésus a livrée à Satan. Étant complètement soumis à Son Père, Jésus résista au diable en lui citant, comme il convient, les Écritures dans l’obéissance totale à Dieu. Par cette épreuve, Christ nous a démontré qu’Il obéirait toujours aux lois divines, nous servant ainsi d’exemple vivant pour faire la même chose. Au comble de la faiblesse physique, Jésus fut rempli de force spirituelle. C’est ainsi qu’Il prouva qu’Il était le Maître de Satan. Et quand Il lui commanda de se retirer, l’adversaire, complètement vaincu, s’éclipsa.

Ayant prouvé qu’Il était digne d’être l’Administrateur du Royaume de Dieu, Jésus S’est alors mis à prêcher la bonne nouvelle de l’établissement futur de ce royaume, disant : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Pourquoi le temps était-il accompli à ce moment et non avant ? Tout simplement, parce qu’un successeur venait de Se qualifier, et le Gouvernement divin sur la terre était enfin assuré. Jésus pouvait maintenant annoncer l’Avènement de Son Royaume. Mais Jésus n’a pas pris immédiatement possession de Son règne, car il y avait des choses à préparer avant son établissement.

1 Dieu avait établi un Plan précis pour exécuter Son dessein. Il nous l’a Lui-même dévoilé au moment du renouvellement de la terre. Il s’agit d’un plan de sept mille années. Sept « jours » millénaires préfigurés par les sept jours de la recréation décrite dans le premier chapitre de la Genèse. Les six premiers jours furent attribués à l’homme. Puisque l’homme s’est laissé influencer par le diable, ces six jours millénaires furent aussi alloués à Satan pour accomplir son oeuvre de séduction. Ces six jours, par contre, devaient être suivis du « sabbat » millénaire, durant lequel Satan sera banni. C’est alors que Dieu enseignera Sa vérité à l’humanité entière, en utilisant Ses Élus.
2 Pour préparer Ses futurs enseignants, Jésus S’est choisi des disciples qu’Il a Lui-même enseignés. Ces premiers disciples sont devenus Ses apôtres, envoyés pour répandre cette Bonne Nouvelle, devenant ainsi le fondement de l’Église que Christ avait établi, et dont Il est la Tête. Les apôtres devaient former d’autres disciples qui, à leur tour, propageraient l’Évangile, formant ainsi d’autres futurs Élus du Royaume.
3 Quand Christ reviendra pour établir Son Gouvernement mondial sur toutes les nations de la terre, Ses administrateurs seront déjà entraînés et expérimentés pour faire le travail. Mais ces six mille années d’expérience humaine auront aussi prouvé que l’homme, sous l’influence de Satan, est incapable de se gouverner lui-même. Les gouvernements humains, bien que l’homme soit réticent à le reconnaître, ont toujours échoué dans leurs tentatives d’apporter la paix sur cette terre. C’est justement ici qu’intervient la notion d’une « nouvelle naissance ».

La nouvelle naissance a toujours été mal comprise, car le Gouvernement divin sera formé de saints transformés en êtres immortels, nés de Dieu. Ces Élus régneront sur les nations de la terre, les enseignant dans la Parole de Dieu, tout en leur offrant le salut et l’immortalité à leur tour. C’est curieux comme les gens n’ont aucune difficulté à comprendre comment fonctionne un royaume du monde, qui se compose normalement de sujets dirigés par un gouvernement, élu par ces mêmes sujets. Les gens cependant ont énormément de difficulté à croire que le Royaume de Dieu sera aussi un gouvernement, mais cette fois composé d’une Famille divine. Mais 1 Corinthiens 15:50 nous dit clairement que : « la chair et le sang ne peuvent pas hériter ce Royaume ». Donc, on parle d’un événement futur que chaque enfant de Dieu attend avec impatience.

Il faut absolument naître de nouveau, devenir immortel, nés de Dieu, pour faire littéralement partie d’une Famille parfaite incapable de pécher. Quand Dieu parle de Sa Famille, née de Dieu, il en parle au présent, car pour Dieu l’éternité sera un présent continuel sans fin. Voici comment Jean nous le décrit : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. 9Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » (1 Jean 3:8-9). Notez comment Jean nous parle de cet événement futur au présent, comme un fait accompli. Et, enfin, 1 Jean 5:4 et 18 : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi … 18Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. »

Il est évident que Jean nous parle d’un temps où le malin (Satan) ne pourra plus nous toucher, alors que présentement dans la chair, même avec le Saint-Esprit en nous, nous commettons encore des péchés. Heureusement que le trône de la grâce est toujours là, afin que nous puissions nous en approcher pour confesser nos péchés, et Dieu qui est toujours fidèle à Lui-même est toujours prêt à nous pardonner. (Hébreux 4:14-16). Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). Regardons aussi ce qu’il nous dit dans 1 Jean 2:28-29 : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. 29Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Ici, le verset 28 nous explique ce qui arrivera à la 1e Résurrection. 1 Jean 4:7 : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. »

Même si nous avons été créés de substance physique, nous avons été créés à l’image de Dieu. Nous sommes pourvus d’un esprit qui nous inculque l’intelligence. Donc, la famille humaine a été faite de sorte qu’elle puisse recevoir le Saint-Esprit, lui donnant la possibilité d’entrer dans la Famille divine. Aucun animal n’a reçu ce privilège. Dans Son magnifique Plan pour l’humanité, Dieu a alloué un laps de temps entre le premier Avènement de Jésus dans la chair humaine, et Son second Avènement dans la gloire et la puissance. Durant ce temps, certains seraient appelés pour recevoir le Saint-Esprit, afin d’être formés spirituellement par Sa Parole. Ces appelés deviendront les Élus, qui régneront avec le Christ lorsqu’Il viendra établir Son Royaume ici-bas. Ceci fut accompli par un processus de réconciliation de l’homme avec Dieu, par la mort de Jésus.

En répandant Son sang à notre place, Jésus a ainsi payé la rançon de nos péchés. La résurrection de Christ d’entre les morts était absolument nécessaire afin que nous puissions recevoir le don gratuit de la vie éternelle. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie [résurrection] » (Romains 5:10). Notre seul espoir demeure dans la résurrection. Jésus est par la suite monté au ciel au trône de Dieu, afin de devenir notre Souverain Sacrificateur pendant les années de formation spirituelle des héritiers de Dieu. Alors, Jésus ne pouvait pas occuper Son poste de Roi pendant qu’Il était encore humain. Ayant accompli la mission pour laquelle Il était descendu du ciel, Jésus devait retourner vers Son Père, afin que Son sacrifice soit agréé par Dieu, et être couronné en tant qu’héritier de toutes choses.

Jésus avait Lui-même confirmé ceci a Ses disciples avant de monter au ciel. S’approchant d’eux, Jésus leur déclara : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Mais les disciples devaient continuer ce que le Christ avait commencé. « Allez donc, » leur dit Jésus, « et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (vs 19-20). La cérémonie de Son couronnement aura lieu au ciel, devant le trône divin, avant la septième trompette et le retour de Jésus. Daniel avait reçu une vision de ce couronnement. « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de Lui » (Daniel 7:13).

Et, au verset 14, nous assistons au couronnement de Jésus. « Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et Son règne ne sera point détruit ». Jean a vu cette même vision qu’il décrit ainsi : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à Son Christ, et Il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu » (Apocalypse 11:15-16). Donc, Jésus doit revenir avec puissance et gloire, après avoir reçu l’autorité suprême pour gouverner. Même les disciples de Jésus ne comprenaient pas cela, car ils croyaient que Jésus allait établir Son Royaume de leur vivant.

Les chefs juifs, du temps de Jésus, croyaient aussi qu’Il établirait Son gouvernement immédiatement en renversant l’Empire romain qui dominait sur la Judée. Un de leurs chefs se nommait Nicodème. Il était pharisien et membre d’une secte qui était hostile à Jésus à cause de l’Évangile qu’Il proclamait. Il voulait cependant faire la connaissance de ce surprenant Messager de Dieu. Mais pour ne pas être critiqué par ses pairs, il vint voir Jésus de nuit. « Maître, nous savons, » lui dit-il, « que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2). Le « nous » ici, implique que l’identité de Jésus ainsi que Son Message étaient connus des pharisiens. Ce qui semblait les préoccuper encore plus, néanmoins, c’était leur position en tant que chefs sous la domination romaine, plutôt que la révélation divine du Message. Ils voulaient maintenir leur autorité sur les juifs.

Jésus ne perdit aucun instant pour aller droit au but, en disant à Nicodème que le Royaume de Dieu n’était pas destiné à leur époque, mais pour un temps futur, un monde à venir. Et que ce Royaume ne serait pas composé d’êtres humains mortels, mais d’êtres immortels, membres de la Famille Divine. Alors Jésus lui dit : « …si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Il y a deux choses qu’il faut noter ici. D’abord, que le Royaume n’est pas quelque chose de mystérieux qui se passe dans le cœur de l’homme, mais bien quelque chose qu’on puisse VOIR. Deuxièmement, il existe un rapport étroit entre « naître de nouveau » et le Royaume de Dieu, qui à cette date, n’est toujours pas établi sur cette terre. Inutile de dire que cette déclaration de Jésus confondit Nicodème. De même, les dirigeants religieux de notre époque, sans oublier les milliers de confessions et de sectes qui se disent « chrétiennes », mais demeurent toujours dans leur confusion.

Nicodème comprenait bien ce que signifiait naître d’une mère physique. Voilà pourquoi « Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? » (Jean 3:4). Ce qu’il ne pouvait pas comprendre, c’était la façon de naître de nouveau. Doté d’une nature charnelle, il ne pouvait imaginer une seconde naissance que sur le plan physique. Mais Jésus venait de lui dire que le Royaume de Dieu est quelque chose qu’on peut voir, mais seulement après être « né de nouveau ». Et pour ajouter à sa confusion, Jésus lui dit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (v. 5). Donc, on pourra même entrer dans le Royaume, mais il faut d’abord naître d’eau et d’esprit.

L’apôtre Paul nous dit : « Que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50). Ceci veut simplement dire, qu’à l’état physique, il est impossible pour un humain ni de voir, ni d’entrer dans le Royaume de Dieu. Il faut donc passer par une naissance complètement différente pour y arriver. Jésus ajoute un autre clou à son argument en disant à Nicodème : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jean 3:6). L’homme est composé de chair, de substance physique. Dieu a pris l’homme de la terre, et à moins d’une transformation extraordinaire, il doit retourner à la terre, dit l’Éternel. « Car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Jésus précise cependant, que celui qui est né de l’Esprit sera esprit. Alors, le Royaume de Dieu sera composé d’êtres spirituels et non physiques.

Naître d’Esprit veut dire que la vie ne dépendra plus de la nourriture, de la respiration de l’air, ni de la circulation du sang. La vie sera inhérente, composée d’esprit, et pas dépendante des même choses qu’à l’état physique. L’humain devra passer par une résurrection qui le rendra complètement changé, tout en conservant son identité. Allons voir un passage où Jésus S’est présenté au milieu de Ses disciples après Sa résurrection, et ceux-ci croyaient voir un fantôme. Mais dans Luc 24:39 Jésus leur a dit : « Voyez mes mains et mes pieds, car c’est moi-même. Touchez-moi et regardez-moi ; car un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. » Par ce commentaire, Jésus leur a démontré que même avec un corps glorifié, immortel, sûrement né de nouveau, Il avait conservé Son identité afin d’être reconnaissable par eux. Jésus leur a même demandé s’ils avaient quelque chose à manger (v. 41).

Présentement, même si nous sommes encore dans cette chair mortelle et corruptible, nous devons néanmoins marcher en nouveauté de vie. Dès le moment de notre conversion, l’Esprit en nous fait que nous sommes déjà, aux yeux de Dieu, une nouvelle créature, ayant rejeté de vivre comme avant, selon le monde, ayant accepté plutôt de vivre selon les instructions divines. Nous sommes alors en Christ dès le moment de notre baptême. Voici ce que Paul nous déclare dans 2 Corinthiens 5:17 : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » Nous ne devons plus nous préoccuper des choses physiques, quoique nécessaires, car notre Père a promis de pourvoir à nos besoins. À chaque jour suffit sa peine, mais notre vision doit rester fixée sur le Royaume et seulement le Royaume.

Alors quel corps aurons-nous à la résurrection ? Sûrement pas semblable à celui que nous avons maintenant. « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressusciteront-ils ? Avec quel corps viennent-ils ?… Mais Dieu lui donne un corps comme Il veut » (1 Corinthiens 15:35, 38). Ce corps corruptible sera revêtu de l’incorruptibilité, et ce corps mortel sera revêtu de l’immortalité (v. 54). Même le mariage, comme nous le connaissons actuellement n’existera plus. Jésus nous dit : « Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel » (Matthieu 22:30). Nous voyons dans Hébreux 1:7 que les anges sont composés d’esprit. Notez bien que Jésus n’a pas dit que nous serons des anges, mais comme les anges. Alors nous pourrons nous déplacer comme les anges l’ont toujours fait, sans trop de bruit et très rapidement. Un peu comme le vent.

Jésus utilise cette analogie quand Il déclare : « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3:8). En comparaison, le vent est comme l’Esprit ; on l’entend mais on ne peut pas le voir. C’est la raison principale pour laquelle nous, composés de chair, ne pouvons pas voir le Royaume présentement. Tandis que ceux qui en seront les héritiers seront esprit, normalement invisibles à l’œil humain. Il nous sera possible de voir les autres esprits quand nous serons esprits, étant nous-mêmes enfants immortels de Dieu. Ayant Son Esprit en nous, Dieu nous considère déjà comme Ses enfants. Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté » (1 Jean 3:2). Notez que ce que nous serons (futur), ne peut pas se voir présentement à l’œil nu.

Cependant, regardons ce que Jean ajoute dans la seconde partie de ce verset : « Mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’Il est ». Rappelons-nous que celui qui naîtra de l’Esprit sera esprit. Donc, il y a un élément de temps impliqué dans cette question de nouvelle naissance. « Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres… » nous dit Paul dans 1 Corinthiens 15:48. C’est exactement ce que Jésus avait déclaré à Nicodème. Nous sommes tous terrestres. Mais Paul poursuit : « …et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes » (v. 48). Dans le verset 49, nous avons une promesse future : « Et comme nous portons [présentement] l’image du terrestre, nous porterons [futur] aussi l’image du céleste ». Alors, quand ce changement aura-t-il lieu pour les Élus ? Pas dans cette vie !

Ce qui importe, néanmoins, c’est que, de même que nous sommes maintenant chair, nous serons un jour, selon la promesse, changés en esprits. Donc, c’est à la résurrection que se situe la nouvelle naissance, et c’est alors que les Élus entreront dans le Royaume de Dieu. « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette [la septième] sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles ; et nous [encore vivants] serons changés » (1 Corinthiens 15:50-52). C’est à ce moment précis que nous serons nés de nouveau, soit par une résurrection, pour ceux qui sont morts en Christ, soit par un changement de mortel à immortel pour ceux qui seront encore vivants lors de Son Avènement.

De quel changement s’agit-il, alors ? C’est Paul qui nous donne la réponse. « Car il faut que ce corps corruptible [dont nous sommes composés] soit revêtu de l’incorruptibilité [corps spirituel], et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:53). Pour naître de nouveau, il faut absolument que le corps mortel soit changé en corps spirituel et immortel. Tant que nous ne sommes pas nés de nouveau, nous ne pouvons pas voir le Royaume de Dieu (Jean 3:3). Tant que nous ne sommes pas nés de nouveau, nous ne pouvons pas entrer dans le Royaume de Dieu (Jean 3:5). Tant et aussi longtemps que nous sommes charnels, il nous est impossible d’hériter le Royaume de Dieu (1 Corinthiens 15:50). Et finalement, nous ne serons pas changés en esprit, incorruptibles, avant la résurrection, qui n’arrivera qu’à la septième ou dernière trompette, au retour de Jésus (1 Corinthiens 15:22-23, 50-53).

Où se situe alors l’espérance du chrétien de naître de nouveau un jour ? Le processus commence au moment où une personne décide librement et volontairement de se repentir de tous ses péchés, en acceptant le sacrifice de Jésus comme la seule rançon pour payer l’amende de ses péchés. Dieu ne juge pas aux apparences extérieures, mais au cœur. Et si le cœur est sincère, Dieu S’engage à mettre Son Esprit dans cette personne, et à cheminer avec elle vers le Royaume. La personne reçoit donc un dépôt du Saint-Esprit pour sceller le contrat entre Dieu et elle-même. Paul nous l’explique ainsi : « Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes [gages] de Son Esprit » (2 Corinthiens 1:21-22). Au moment de notre conversion, Dieu nous donne un gage pour assurer l’exécution du contrat dans lequel nous nous sommes engagés avec Lui. Et ce gage est Son Esprit.

Son Esprit en nous, est donc le seul signe qui nous identifie comme appartenant à Dieu. « Nous sommes dans l’esprit, si l’Esprit de Dieu habite en nous. Or si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). En d’autres termes, quiconque n’a pas reçu le Saint-Esprit, ne peut même pas se déclarer chrétien. Le fait d’appartenir à une église quelconque ne change absolument rien pour Dieu. Un chrétien est une personne en qui habite l’Esprit de Dieu et qui appartient ainsi à Christ ! L’espérance du salut pour le chrétien demeure alors dans la puissance du Saint-Esprit lors de la résurrection pour cette raison très spécifique. Car : « Si l’Esprit de Celui [le Père] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui [le Père] qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Il y a ici une comparaison directe entre une naissance physique et une naissance spirituelle. Jésus a dit à Nicodème qu’un être né de la chair est chair. Par contre, ce qui est né de l’Esprit, est esprit. Naître de nouveau veut donc dire revêtir un corps spirituel, immortel, incapable de se détériorer ni mourir une autre fois. En mettant Son Esprit en nous, Dieu nous a littéralement engendrés pour faire partie de Sa Famille Divine. Notez que, lorsqu’un humain est physiquement engendré, il ne naît pas immédiatement ; le processus prend normalement neuf mois. Dans la nouvelle naissance, le processus de la naissance commence lorsque la vie spirituelle divine est communiquée par le Saint-Esprit, au moment où nous sommes engendrés spirituellement. Mais la véritable naissance nouvelle n’arrivera pas avant la résurrection.

Il faut absolument que ce sujet soit bien clair dans notre esprit, car des millions de gens sincères sont présentement persuadés qu’au moment où ils ont fait la profession d’accepter Christ, ils sont « DÉJÀ NÉS DE NOUVEAU ». Lorsqu’une personne se convertit, parce qu’elle croît en Dieu et qu’elle se fait baptiser pour le pardon de ses péchés, elle reçoit le don du Saint-Esprit (Actes 2:38). Elle naît symboliquement d’eau et d’Esprit. Le nouveau baptisé est alors placé dans l’Église qui est le corps du Christ. « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit » (1 Corinthiens 12:13). L’Église est appelée la « Jérusalem céleste » (Hébreux 12:22). Et : « La Jérusalem d’en haut est libre, et c’est Elle qui est la mère de nous tous » (Galates 4:26).

Ceci veut simplement dire que lorsque nous sommes convertis à Christ, nous sommes aussi spirituellement engendrés de Dieu. En recevant Son Saint-Esprit, nous sommes placés dans l’Église, qui devient notre mère durant notre période de gestation spirituelle. Nous devons aussi vivre en nouveauté de vie, car nous avons été libérés de la servitude du péché duquel nous étions auparavant esclaves. C’est l’Esprit de Dieu qui se met à nous fortifier maintenant. « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:15-16).

Et tout comme une mère humaine nourrit l’enfant dans son sein, l’Église aussi nourrit ses enfants avec la nourriture spirituelle de la Parole de Dieu. Mais tout ne se termine pas là ! Avec l’étude de cette Parole, le chrétien doit, non seulement grandir en grâce et en connaissance dans la foi, mais surtout dans la persévérance de ce que Dieu a déjà préparé pour lui dans le Royaume, s’il persévère jusqu’à la fin de sa vie. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin SERA sauvé » (Matthieu 24:13). Le salut est la récompense future pour avoir persévéré dans notre engagement envers Dieu jusqu’à notre mort.

Nous sommes loin, ici, d’un salut sans aucun effort de la part du converti, idée trimbalée dans les grands auditoriums et les stades sportifs où, sur une simple déclaration de donner son cœur à Jésus devant des milliers de témoins, la personne se croit déjà assurée d’être sauvée, déjà née de nouveau et ayant déjà la garantie « d’aller au ciel » après sa mort. Dieu seul sait combien de personnes honnêtes et sincères ont été séduites, croyant avec conviction d’aller au ciel, simplement par le biais des « indulgences plénières » accumulées à coup d’argent ! Ce genre de salut dilué ne vient pas du Saint-Esprit. Il a été introduit dans l’Église depuis des siècles par Satan lui-même pour endormir la foi de ceux que Dieu veut sauver.

Lisez, s’il vous plaît, la parabole des vierges folles ! Jésus ne l’a pas donnée pour rien. La plus grande intimidation néfaste de la part du chrétien, c’est d’endormir l’Esprit de Dieu qui est en lui. Déjà du temps de Paul, Satan avait commencé à infiltrer l’Église avec ses ministres pour prêcher un autre Jésus et un autre Évangile que celui de Christ. Un message qui donnait le droit au converti de continuer tout simplement à vivre comme avant sa « conversion », sans rien changer dans sa vie après son baptême. Et tout cela était enseigné sous la bannière « une fois sauvé, toujours sauvé ». Car sous cette vision de la grâce, il était impossible de pécher.

La congrégation à Rome s’en allait déjà dans cette direction, et Paul les a vite repris à cause de leur mauvaise conduite. « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous sommes [supposés être] morts au péché, comment vivrons-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en Sa mort ? » (Romains 6:1-3). Le diable faisait des ravages dans toutes les congrégations dès les débuts de l’Église pour tenter de détruire l’enseignement de Jésus au sujet du Royaume. Une des « doctrines » que Satan répandait par ses ministres était que, puisque Jésus avait payé la rançon du péché, le péché n’existait plus. Le converti avait donc cette permission de pouvoir pécher sans retenue, et la grâce effaçait tout à mesure que les transgressions étaient volontairement commises.

Mais Paul les ramène rapidement à la réalité en leur déclarant : « Quoi donc, pécherons-nous, parce que nous ne sommes point sous la loi, mais sous la grâce ? Nullement ! Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché [Satan] pour la mort, soit de l’obéissance [Jésus], pour la justice ? » (Romains 6:15-16). Au verset 4, Paul leur rappelle : « Nous avons donc été ensevelis avec lui [Jésus] par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle ». Donc, le vrai chrétien se doit de marcher dans une nouvelle vie, différente de celle qui précédait sa conversion, afin de pouvoir naître éventuellement de nouveau dans l’immortalité, pour prendre possession de l’héritage qui l’attend au retour de Jésus.

Dans la congrégation de Corinthe, les instructions de Jésus commençaient aussi à se faire diluer ainsi que Son Évangile. Ce qui était surprenant, c’est que plusieurs se sont laissés séduire par ces beaux parleurs. Une autre fois, Paul a dû intervenir : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste » ( 2 Corinthiens 11:2). Et aux versets 3 et 4, Paul aborde directement le problème en leur disant : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par la ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en vous détournant de la simplicité qui est en Christ. Car s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez bien ».

Le Jésus prêché dans les églises de nos jours ressemble-t-il à celui de l’Évangile ? Écoutez l’évangile qui est prêché un peu partout, et vérifiez ensuite si c’est ce que Jésus est venu nous donner. Paul avait raison de déclarer que, dans les derniers jours : « Les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et a mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu » (2 Timothée 3:2-3). Ce que Paul nous décrit est précisément l’époque dans laquelle nous vivons. Vous noterez, cependant, que ces gens se cachent derrière une façade : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (v. 5). Combien encore plus de nos jours faut-il se méfier et s’éloigner de ces gens !

Les gens animés par Satan, qui prêchaient un autre Jésus et un autre évangile, s’étaient déjà infiltrés dans la congrégation de Corinthe, et Paul ne se gêne pas pour les démasquer. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice : mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:15). Écoutez le genre de salut qui est populairement prêché dans les endroits de grands rassemblements. On aurait nettement l’impression que l’Évangile de Jésus fut complètement changé par notre Sauveur, précisément pour accommoder les intéressés d’entendre des fables plutôt que la vérité. Ces ministres de Satan sont prêts à vous prêcher n’importe quoi par amour de l’argent. Malheur à eux, car Paul nous dit que : « Leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:19).

Après sa conversion, le véritable chrétien doit devenir une extension de Christ, qui est la Tête du corps dans lequel le chrétien converti devient un membre. Car : « Dieu a placé chaque membre dans le corps comme Il a voulu … Maintenant il y a plusieurs membres, et un seul corps …Or, vous êtes le corps de Christ, et vous êtes Ses membres, chacun en particulier » (1 Corinthiens 12:18, 20, 27). C’est dans ce corps et nulle part ailleurs que le chrétien doit grandir spirituellement dans l’attente de la vraie naissance nouvelle dont Jésus parlait à Nicodème. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Il y a un passage extraordinaire dans Ésaïe, où Dieu nous décrit cette nouvelle naissance par laquelle les prémices de Son Royaume devront passer. Car il s’agit bel et bien d’une nouvelle naissance de tout un peuple en même temps : « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? 9Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? » (Ésaïe 66 :8-9).

Voilà le moment tant attendu par ceux qui appartiennent à Christ, un évènement extraordinaire où Christ transformera littéralement notre corps physique, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire (IMMORTEL), parce que Jésus a reçu le pouvoir illimité de S’assujettir toute chose. Voilà aussi le moment où chaque Enfant de Dieu naîtra de nouveau, pour partager l’héritage préparé depuis le commencement du monde, par Dieu pour Sa Famille ! L’invitation demeure toujours ouverte à tous ceux qui veulent vraiment faire partie de cette merveilleuse famille éternelle !




D.186 – Dieu aurait-Il créé Satan ?

 

Par : Joseph Sakala

Dieu est amour et Il est miséricorde. Mais Dieu est aussi le Créateur de tout ce qui existe, et Satan existe. Les Saintes Écritures nous disent à plusieurs endroits que le monde entier est sous l’influence de cet être malin. Mais d’où vient Satan ? Dieu l’aurait-Il créé pour nous tenter ? Bien des gens parlent du diable, et le connaissent sous le nom de Satan. D’autres n’y croient pas du tout et se moquent même de son existence, le reléguant au rang de superstition, ou du simple produit de l’imagination humaine. Mais le diable existe-t-il vraiment ? Remarquez que la Bible l’identifie comme « le dieu de ce siècle » qui aveugle l’esprit de tous les incrédules. (2 Corinthiens 4:4).

Mais Dieu l’a-t-Il réellement créé ? Que nous dit la Bible ? Pour le savoir, il faut absolument remonter à son origine. Ouvrons notre Bible à Genèse 1:1 où nous lisons : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». Dieu était donc là avant la création de l’univers puisque le récit nous dit que c’est Lui qui a créé les cieux et la terre. Le verset suivant, par contre, nous déclare : « Or la terre était informe et vide » (v. 2). Les mots hébreux traduits par « informe et vide », sont TOHU et BOHU. Ils veulent dire : dans un état chaotique, désertique et sens dessus dessous. Dieu serait-Il l’auteur du chaos ? Lorsque Dieu créa les cieux et la terre, l’univers était-il dans un chaos et un désordre complet, entièrement désorganisé ?

Pour ceux qui rejettent la Bible, leur lecture de ce message pourrait donc se terminer ici. Pour ceux, cependant, qui croient que la Sainte Bible est un livre d’instructions, donné par le Créateur Lui-même à Sa création, il faut alors le consulter en profondeur, afin de découvrir ce que Dieu veut que nous sachions au sujet de Son Plan pour l’humanité. Dieu aurait-Il alors intentionnellement créé l’univers avec la terre dans un état chaotique et sens dessus dessous ? Dans 1 Corinthiens 14:33, nous pouvons lire : « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix ». Alors, croire qu’un Dieu qui n’est pas pour la confusion puisse avoir créé la terre dans un état chaotique, ce serait vraiment illogique et sans fondement.

Pourquoi aurait-Il créé la terre en désordre, pour ensuite tout remettre en ordre ? Cela n’aurait aucun sens. Il y a donc un élément dissimulé dans ce bref récit biblique qu’il nous faut découvrir. Selon un grand nombre d’érudits bibliques, le mot hébreu bara [)rb], traduit par « créa » dans Genèse 1:1, implique que la création originale était parfaite, et sous-entend un ordre parfait et magnifique, et non chaotique et confus. Dans le livre de Job, Dieu questionne ce dernier sur la Création. Il lui demande : « Où étais-tu quand Je jetai les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. » (Job 38:4) Le texte ici implique que Job s’y connaissait très bien en grandes constructions, et qu’il avait lui-même dirigé la construction d’un très grand bâtiment en Égypte. Certains historiens croient que ce serait probablement la Grande Pyramide de Guizèh. Dieu le décrit ainsi : « Il y avait dans le pays d’Uts, un homme dont le nom était Job ; cet homme était intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal » (Job 1:1).

Job possédait toutes les qualités pour plaire à Dieu. Il était toutefois un peu trop fier de ses réalisations, et Dieu en a profité pour le descendre un peu de son piédestal. Le but de Dieu était de lui inculquer un peu de modestie en comparant ses prouesses humaines à la grandiose Création divine. Dieu poursuit alors son interrogatoire : « Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle [la terre] ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (vs 5-7). Il est intéressant de noter comment Dieu questionne Job, car celui-ci aurait dû normalement être en mesure de répondre à Dieu suite à ses projets imposants. Les « étoiles du matin », selon l’interprétation que la Bible elle-même donne à ses propres symboles, sont des anges et des archanges, porteurs de lumière, au service de Dieu.

En tant que créations divines, les anges sont aussi appelés « fils de Dieu ». Le fait qu’ils poussaient des cris de joie et des acclamations vers Dieu dénote également une création originale parfaite et glorieuse de cette terre. Comment alors, dans des conditions si magnifiques, la terre a-t-elle pu devenir chaotique et en confusion ? Dans Genèse 1:2, le mot hébreu, traduit « était » est hayah. Ce mot apparaît également dans Genèse 19:26 où on peut lire : « Mais la femme le Lot regarda derrière elle, et elle devint [hayah] une statue de sel ». Dans Genèse 2:7 nous lisons ceci : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint [hayah] une âme vivante ». La traduction dans ces deux versets est correcte.

Si nous prenons ceci en considération, nous voyons immédiatement que l’implication dans Genèse 1:2 est que la terre « devint » ou « était devenue » informe et vide, et non que Dieu l’ait initialement créée ainsi. À tous les endroits de la Bible où le mot hébreu hayah apparaît, il dénote dans la plupart des cas, une condition qui diffère d’une condition initiale. En d’autres termes, la condition de la terre DEVINT ou ÉTAIT DEVENUE chaotique, et non qu’elle fut créée ainsi au départ. Dans Jérémie 4:23, il est écrit : « Je regarde la terre, et voici elle est informe et vide [tohu bohu] ; et les cieux, et leur lumière n’est plus ». Si nous lisons le contexte dans lequel ce verset est écrit, nous voyons que cette destruction et ce chaos sont le résultat du péché.

Regardons maintenant ce que Dieu nous déclare au sujet de Sa Création : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18. Le mot hébreu traduit ici par « déserte » ou vide, est tohu. C’est exactement le même mot qui apparaît dans Genèse 1:2, une situation qui implique le désordre et la transgression de la Loi divine. Nous venons tout juste de lire qu’à l’origine Dieu n’a pas créé la terre dans un état tohu, c’est-à-dire de confusion et déserte. La terre a été créée pour être habitée, mais elle est devenue tohu et bohu un certain temps après sa création.

Qu’est-ce qui a bien pu arriver pour causer cette confusion et ce chaos ? Qui avait péché, plongeant ainsi la terre dans le désordre total ? Qui est à l’origine du péché qui engendra le tohu et bohu dont parle Genèse 1:2 ? Quel évènement épouvantable aurait pu causer une telle dévastation ? Il est impossible que ce péché ait été commis par la race humaine, car, à l’époque, cette dernière n’avait pas encore fait son apparition. L’homme ne fut pas créé avant le sixième jour de la semaine dite de la « Création ». « Et Dieu créa l’homme à Son image ; Il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle … Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour » (Genèse 1:27,31). Cette semaine fut en réalité une œuvre de « re-Création » par Dieu de ce qui avait auparavant été créé beau et parfait, mais qui par la suite était devenu tohu et bohu.

Donc, cette dévastation que Dieu a décidé de réparer en sept jours ne fut pas causée par des êtres humains. Adam fut le premier homme. Paul nous le confirme en déclarant que : « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante» (1 Corinthiens 15:45). D’autre part, dans le livre de la Genèse on peut lire : « Or, Adam appela sa femme, Eve [vie], parce qu’elle fut la mère de tous les vivants » (Genèse 3:20). Donc, avant Adam et Eve, il n’existait aucune race humaine ! C’est ce que la Bible nous dit, n’en déplaise aux évolutionnistes. L’homme, que Dieu a créé à Son image et à Sa ressemblance n’existe pas depuis des millions d’années ; il fut créé il y a environ 6 000 ans, dans un but spécifique, ayant la possibilité de devenir ce que le diable ne sera plus jamais : un Fils de Dieu.

Le péché qui dévasta littéralement la terre ne pouvait donc pas être commis par l’homme. Pourtant, il devait bien y avoir, ici-bas, l’existence d’une forme de vie quelconque, car c’est le péché, qui est la transgression des Lois divines, qui plongea notre globe dans le chaos et la confusion décrite au tout début de la Bible. L’apôtre Jean nous l’affirme : « Quiconque pèche, transgresse aussi la Loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Alors, de quelle forme de vie pouvait-il bien s’agir ? Nous venons de voir que ce ne pouvait pas être la vie humaine, car elle n’existait pas encore. Alors, quelle forme de vie existait sur cette terre avant Adam, et avant cette semaine dite de la « Création » ? Allons voir un verset qui nous donnera une indication.

Dans 2 Pierre 2:4 nous lisons : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché… . Ce verset fait directement allusion au péché des anges. Nous allons voir de quels anges il s’agit, mais lisons le reste du verset 4 pour découvrir leur châtiment : « …mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il [Dieu] les a livrés pour y être gardés en vue du jugement… ». Les anges ont été créés pour servir Dieu et pour apporter la lumière à Sa création. Ceux qui ont péché ont perdu ce privilège et sont maintenant liés avec des chaînes d’obscurité, et destinés à un jugement éternel à la fin des temps. Cette obscurité fut, par la suite, transmise aux humains par la séduction. D’abord, à nos premiers parents par Satan lui-même et, subséquemment, à leur descendance.

Les conséquences des péchés commis par les humains, séduits par le diable, ont plus tard amené une catastrophe épouvantable qui aurait pu effacer la race humaine de la terre. Lisons ce qui est écrit dans 2 Pierre 2:5 : « Et s’il [Dieu] n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies… ». L’ancien monde représente la période de l’histoire entre Adam et Noé. Dieu a donc détruit tous les humains impies par le déluge, sauf Noé et sa famille, car Noé était un prédicateur de la Justice de Dieu. Il est alors question ici des transgressions commises depuis Adam jusqu’à Noé, et la destruction apportée par le Déluge, résultat des péchés commis par ces humains. Tandis que le péché dans Genèse 1:2, qui a rendu la terre informe et vide, fut commis par des anges, bien avant la création des humains. Lorsque Dieu créa Adam, le diable existait déjà.

Même après le déluge, Satan a poursuivi son oeuvre de destruction contre les humains, et Dieu a été obligé d’intervenir une autre fois pour avertir les impies de ce que serait la conséquence du péché. Pierre nous dit : « Et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il [Dieu] les a condamnées à la destruction, les donnant en exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété… » (2 Pierre 2:6). Ces deux villes nous sont données en exemple même aujourd’hui, afin d’avertir l’humanité impie qu’à moins de se repentir, un autre cataclysme inimaginable est prédit pour les temps de la fin. Revenons cependant à notre histoire où, avant Adam, il y eut une destruction cataclysmique à la surface de la terre entière, à cause de certains anges.

Jude, le frère de Jésus, nous dit ceci : « Il [Dieu] retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 6). Il est question d’un groupe d’anges qui ont reçu un pouvoir, mais qui n’ont pas gardé leur dignité, et ont abandonné leur propre demeure. Ils avaient donc une demeure attitrée, mais ils quittèrent cette dernière. Vous noterez que ce sont ces anges iniques que Dieu avait condamnés aux ténèbres. Ils sont privés de la lumière, c’est-à-dire, de la vérité, et ce jusqu’au jour de leur jugement. Puisqu’ils ont suivi Satan, le père du mensonge (Jean 8:44), le mensonge est maintenant la seule chose que ces anges déchus peuvent inspirer aux humains incrédules, dans leur travail acharné de séduction.

La Bible nous indique que ces anges avaient une demeure, mais ils n’y sont pas restés. Ils voulaient s’accaparer de quelque chose qui ne leur était pas destinée par leur Créateur. Dans Hébreux 2:5, nous lisons : « Car il [Dieu] n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons ». Autrement dit, le monde à venir, dans lequel le Royaume de Dieu sera en autorité, ne sera pas gouverné par des anges. Cette gouverne est destinée aux Élus de la première Résurrection « qui régneront avec Christ pendant mille ans » (Apocalypse 20:6). Le monde actuel, cependant, est soumis aux anges déchus. Ces démons, conduits par le diable, règnent présentement sur cette terre, et ils égarent ses habitants. Mais comment sont-ils venus à régner sur ce globe ? Comment ont-ils acquis cette puissance, et comment l’ont-ils conservée ? De qui le diable détient-il ce pouvoir de contrôle et de souveraineté sur ce monde ?

Plusieurs passages de la Bible nous indiquent que Satan est le chef des anges déchus. Jésus dit de Satan : « Maintenant se fait le jugement de ce monde, maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). A ceux qui doivent passer par le feu de la géhenne, Jésus déclare : « Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Dans 2 Corinthiens 4:4, Satan est appelé « le dieu de ce siècle » qui aveugle l’esprit des incrédules, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ. Il est aussi appelé « le prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2:2). C’est par les ondes qu’il a continuellement manipulé les rois et les princes de la terre, pour créer, au fil des siècles, le monde mauvais dans lequel nous vivons actuellement. Mais qui était-il, avant de devenir ainsi ?

Allons voir un récit dans Ésaïe 14, pour nous mettre dans le contexte des évènements. Dieu déclare à Ésaïe, au v. 4 : « Tu commenceras ce chant sur le roi de Babylone, et tu diras : Comment a fini le tyran, comment a fini l’oppression ». Il est question ici d’un roi, en l’occurrence, celui de Babylone. Ce conquérant et guerrier avait semé la destruction sur la terre en saisissant les biens d’autrui par la force de ses armées. Sa façon d’agir était aux antipodes de la voie divine. Il avait vraiment la philosophie du diable et s’avérait un instrument parfait entre ses mains. Le roi de Babylone, dont il est question ici, symbolise aussi le dirigeant antichrist militaire à venir, le dictateur auquel fait allusion Apocalypse 13:1-10. Il s’agit d’un système politique et militaire qui tentera d’établir le Nouvel Ordre Mondial, ayant reçu toute sa puissance et son autorité de Satan (v. 4).

Revenons maintenant dans Ésaïe 14 où, au verset 12, la préfiguration de ce roi humain de Babylone cède la place à l’archétype, c’est-à-dire, à Satan lui-même. Soudainement, Dieu Se met à le questionner ainsi : « Comment es-tu tombé du ciel astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? » Notez comment Dieu l’appelle « astre brillant », car c’est ce que Lucifer veut dire. Donc, avant de s’appeler Satan, le prince des ténèbres, il portait le nom de Lucifer, astre brillant, porteur de la lumière. Nous verrons plus loin comment Satan sera un jour détrôné et lié pendant mille ans au retour de Jésus. Mais quand Dieu S’adresse à lui, Dieu le ramène à un temps où il s’appelait Lucifer. Qui était cet archange dès sa création ?

Dans Ézéchiel 28, nous voyons une situation semblable à celle d’Ésaïe 14, mais cette fois Dieu S’adresse au prince de Tyr (Ézéchiel 28:2), un homme aussi méchant que le roi de Babylone. Tout comme avec le roi de Babylone, Ézéchiel nous déclare, dans Ézéchiel 28:11 « La parole de l’Éternel me fut adressée en ces termes : Fils de l’homme, prononce une complainte sur le ROI de Tyr ». Dieu S’adresse au diable ici, le roi qui dirigeait le prince de Tyr. Continuons au verset 11 : « Dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais [auparavant] le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé » (vs 11-13).

Dieu lui rappelle comment il avait été originalement créé pour accomplir une œuvre magnifique. Il représentait la perfection chez les anges, plein de sagesse, d’une beauté extraordinaire, et recouvert de toutes sortes de pierres précieuses. Même les instruments de musique furent créés pour être à son service. Au verset 14, Dieu lui dit : « Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu ». Lucifer faisait partie du gouvernement de Dieu en tant qu’archange protecteur aux ailes déployées derrière le trône de Dieu. Son Créateur le préparait pour être Son porteur de lumière, « Lucifer ». Il avait été créé intègre et fidèle, mais quelque chose s’est produit en lui à un moment donné.

Aux vs 15 à 17, Dieu lui dit : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre ; je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent ». Notez la dernière partie de ce verset, où Dieu lui dit : « Je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent ». Ceci est une prophétie annonçant que l’extrême humiliation de Satan sera d’être donné en spectacle aux Élus, devenus rois dans le Royaume de Dieu.

Il y a une croyance de plus en plus répandue de nos jours parmi certains cercles chrétiens présumant que Dieu aurait créé Lucifer déjà avec le mal en lui. Cette croyance se trouve aussi dans la pensée du Nouvel Âge où le bien et le mal sont deux éléments indissociables l’un de l’autre (le yin et le yang — rien n’est à cent pourcent bon ou mauvais. C’est qu’il y a toujours une petite parcelle de bien dans le mal et toujours une petite parcelle de mal dans le bien), soi-disant pour apporter l’équilibre dans l’univers. Ce faisant, cette croyance est un blasphème envers Dieu, car elle sous-entend que c’est donc Dieu qui aurait créé le mal et en serait l’auteur, et non Lucifer. Pourtant la Parole de Dieu nous dit : « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (Jacques 1:13).

Il ne se trouve aucun mal en Dieu. Il s’agit donc, en définitive, d’une autre tentative de Satan pour discréditer Dieu en essayant continuellement de fausser notre vision du Créateur de toutes choses. Il serait incroyable sinon impensable, que Dieu ait pu créer le mal et ensuite nous exhorter par la bouche même de Christ, en nous disant : « Soyez parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Non, Dieu a créé Lucifer parfait et plein de sagesse. Il était intègre depuis sa création, jusqu’au moment où il s’est enflé d’orgueil à cause de sa beauté. Soudainement, ce que Dieu lui avait confié n’était pas suffisant, il en voulait davantage. Il voulait s’emparer de toute la montagne de Dieu.

C’est ce que nous découvrons dans Ésaïe 14:13-14, où Dieu lui dit : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siègerai sur la montagne [gouvernement] de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut ». Son orgueil l’avait poussé à vouloir s’emparer du trône même de Dieu au ciel. Cette iniquité trouvée en lui l’a motivé à séduire le tiers des anges sous sa charge afin de l’accompagner dans sa conquête. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Lucifer, cet ancien archange intègre, avait été placé sur un trône au-dessus d’un certain nombre d’anges pour l’assister dans le travail que Dieu lui avait confié. Mais quand l’orgueil l’avait poussé à vouloir s’asseoir sur le trône de Dieu, il s’est mis à manipuler ses anges, qui éventuellement finirent par pécher en acceptant sa philosophie de séduction. Donc, il régnait déjà sur les anges habitant la terre. Néanmoins, comme nous avons vu, cela ne lui suffisait pas. Il voulait s’accaparer de la domination sur les anges qui étaient avec Dieu. Pour réussir, selon lui, il devait envahir la demeure céleste du Créateur de l’univers, renverser Son trône, et usurper Sa place. Depuis sa défaite cinglante, Lucifer, devenu Satan (adversaire) s’est mis à implanter cette idée de détrôner Dieu dans l’esprit de tous ceux qui sont prédisposés à le suivre aveuglement.

J’aimerais profiter de cette occasion pour mentionner que le monde en général ne semble pas faire la distinction entre Lucifer et Satan. Et, par conséquent, les gens alternent les deux noms, croyant qu’ils sont pareils ou synonymes. Ceci ne devrait pas se faire, car depuis que l’iniquité fut trouvée en lui, Satan a perdu le nom de Lucifer. Satan n’est plus, et ne sera jamais plus, le porteur de lumière de Dieu. Satan est le prince des ténèbres ! En lisant le livre d’Ézéchiel, nous découvrons aussi le résultat frappant de l’œuvre de séduction du diable dans la manipulation des dictateurs. Au chapitre 28, il est question du prince humain de Tyr, un monarque ayant des richesses énormes et entouré de splendeurs. Dieu S’adresse à Son prophète Ézéchiel et lui dit : « Fils de l’homme, dis au prince de Tyr : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Parce que ton cœur s’est élevé et que tu as dit : Je suis Dieu ; je suis assis sur un trône de dieux au sein des mers, quoique tu ne sois qu’un homme et non pas Dieu… » (Ézéchiel 28:2).

Dans les Saintes Écritures, les grandes prophéties des temps de la fin ont souvent deux accomplissements; un mineur comme préambule, afin de nous préparer pour le majeur dans les temps de la fin. Le prince de Tyr, ici, est alors une préfigure d’un autre prince à venir : « L’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu » (2 Thessaloniciens 2:4). Dans Ézéchiel 27:7, nous lisons : « Le fin lin d’Égypte, orné de broderie, te servit de voile et de pavillon ; tu te couvrais de pourpre et d’écarlate des îles d’Élisha ». Comparons ceci à Apocalypse 18:16 : « Malheur ! Malheur ! La grande cité, vêtue de fin lin, de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierreries et de perles ! Qu’en une seule heure tant de richesses aient été détruites ! »

Tous ces passages se rapportent à un seul et même système voulant dominer le monde entier. Ézéchiel 26 fait allusion à l’antique ville de Tyr en tant que type ou préfigure d’un système pour les temps de la fin, déjà en préparation, et probablement beaucoup plus prêt qu’on le croit à faire son apparition inattendue sur la scène internationale. Le monde en général, de nos jours, ne semble pas se soucier outre mesure que les puissances occultes préparent des catastrophes épouvantables dans leurs réunions secrètes. Mais aux chrétiens, en parlant des temps de la fin, Jésus dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre » (Luc 21:34-35). Jésus, néanmoins, en nous annonçant ces choses d’avance, S’attend à ce que ceux qui lui appartiennent, soient sur leurs gardes.

La seconde réalisation, majeure cette fois, de ce que nous avons vu dans Ezéchiel 28, va sûrement surprendre le monde entier comme un filet qui tombe sur une proie, car la seule préoccupation des gens de notre époque est de s’occuper de soi et peu importe les autres. Quand l’antichrist des temps de la fin paraîtra, il sera trop tard pour eux. Et comme toujours, le type humain recevra son pouvoir temporaire de l’antitype satanique. La Bête militaire sera manipulée par Satan lui-même, juste avant le retour de Christ dans la gloire, et l’instauration d’un monde de Paix. Et Satan sera mis complètement hors d’état de nuire à qui que ce soit. Mais revenons à Lucifer de qui Dieu a dit : « Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté » (Ézéchiel 28:12). Jamais Dieu n’a déclaré une chose pareille en parlant d’un humain, mais Il le déclare au sujet de cet être spirituel à son origine. Au verset 14, Dieu dit : « Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ». Lucifer se trouvait au trône même de l’univers entier. Il était donc parfaitement familier avec le fonctionnement du Gouvernement divin.

Dieu avait dit à Moïse de demander aux enfants d’Israël de prendre une offrande : « Et ils me feront un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux » (Exode 25:8). Dans les versets 17 à 20, Dieu lui dit de faire un propitiatoire avec deux chérubins en or, aux ailes déployées, leurs visages dirigés vers le propitiatoire. Ce propitiatoire était une représentation du trône céleste, d’où le Créateur gouverne sur l’univers. Et, couvrant ce trône dans le sanctuaire, se trouvaient deux chérubins super archanges. Il s’agirait possiblement, selon plusieurs érudits bibliques, de Lucifer et de Michel, placés derrière le trône, et très bien familiarisés avec le gouvernement divin. Une autre possibilité néanmoins s’offre à nous. Puisque cette instruction de Dieu fut donnée à Moïse bien après la rébellion de Lucifer, pourquoi Dieu lui aurait-Il alors accordé cet honneur ? Qu’est-ce qui pourrait nous permettre de croire avec certitude que ces deux archanges sculptés étaient Lucifer et Michel ? Pourquoi pas Michel et Gabriel ?

Gabriel veut dire « Dieu est puissant », de gabar (être puissant) et El (Dieu). C’est un archange de haut rang, qui fut envoyé au prophète Daniel pour lui expliquer une vision dans Daniel 8:16-27. Gabriel parla à nouveau à Daniel pour l’instruire et lui révéler la prophétie des 70 semaines (Daniel 9:21-27). Beaucoup plus tard, Gabriel fut envoyé d’abord à Jérusalem, afin d’annoncer à Zacharie la naissance de Jean-Baptiste (Luc 1:11-22), puis à Nazareth pour annoncer à une vierge nommée Marie, qu’il lui fut accordé l’insigne honneur de porter en elle et donner naissance à Jésus (Luc 1:26-31). Gabriel a lui-même déclaré qu’il assiste devant Dieu, c’est-à-dire, en Sa présence (Luc 1:19). Sans pouvoir le prouver concrètement, il serait fort possible qu’après la chute de Lucifer, l’archange Gabriel ait été placé derrière le trône, pour assister Dieu.

Cette deuxième éventualité aurait beaucoup de sens, puisque depuis sa rébellion contre son Créateur, la Bible nous dépeint le diable comme étant présentement sur la terre, parce que sa place ne fut plus trouvée au ciel. Mais souvenons-nous que Lucifer était jadis au trône même de Dieu. Il était sur la sainte montagne de Dieu, et il marchait au milieu des pierres de feu (Ézéchiel 28:14). Ayant cependant totalement tordu cette connaissance qu’il avait reçue, le diable l’utilise infatigablement pour tenter constamment de contrer le plan de Dieu. Car son œuvre démoniaque consiste à détruire l’humanité, si seulement ça lui est possible.

Nous avons aussi appris que Lucifer s’est enflé d’orgueil à cause de sa beauté, et par la suite est devenu violent, car le péché avait corrompu sa sagesse. La vanité l’a donc poussé à commettre l’iniquité, jusqu’à vouloir prendre la place de son Créateur. Depuis ce temps, il inspire cette iniquité aux humains dans le but de détruire l’humanité entière. Dans le cas du prince de Tyr, nous voyons que ce type qui prétend être Dieu, est assis dans ses sanctuaires. « Tu as profané tes sanctuaires par la multitude de tes iniquités ; par l’injustice de ton trafic ; je ferai surgir de ton sein un feu qui te consumera, et je te réduirai en cendre par toute la terre, en la présence de tous ceux qui te regardent. Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples seront frappés de stupeur à ton sujet ; tu seras un sujet d’épouvante, et tu ne seras plus jamais » (Ézéchiel 28:18-19).

Ceci est arrivé au prince de Tyr, mais c’était l’accomplissement mineur d’un évènement majeur dans les derniers jours, où il y aura un « adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu … l’impie que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de Son avènement » (2 Thessaloniciens 2:4, 8). Ce personnage humain, contrôlé par Satan, sera directement impliqué dans les évènements terrifiants qui ébranleront le monde entier. Heureusement, tout se terminera au retour de Christ, alors qu’Il viendra établir Son Gouvernement divin sur toutes les nations.

Faisons alors une récapitulation de ce que nous avons couvert jusqu’ici. Lors de sa création originale, la terre était parfaite. Nous avons vu dans Job que les anges, témoins de cette magnifique création, poussaient des cris de joie. Puis, elle devint la demeure d’un certain nombre d’anges dirigés par un archange nommé Lucifer. Il avait son trône ici-bas et, ayant été formé au trône céleste de Dieu, il possédait la connaissance sur la façon que le Gouvernement divin était administré. Son travail était d’administrer le Gouvernement Divin sur les anges qui habitaient cette terre. Et pendant un temps, le bonheur, la joie et la paix régnaient sur notre globe. Donc, nous voyons que Dieu n’a PAS CRÉÉ SATAN. Il a créé un archange de rang supérieur, plein de sagesse, parfait en beauté, et magnifiquement doué pour diriger le Gouvernement de Dieu sur la terre. Tous les anges ont été créés libres, avec un esprit capable de penser, de raisonner et de choisir.

Tout allait bien jusqu’au moment où Lucifer a appris que Dieu avait planifié de créer des humains à Son image et à Sa ressemblance, et qui, un jour, deviendraient Ses héritiers. Lucifer était complètement hors de lui-même quand il apprit cela et que lui et ses anges étaient « tous des esprits destinés à servir, et envoyés [sur terre] pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut » (Hébreux 1:14). Les anges ont été créés pour servir les héritiers immortels du monde à venir. « Car il [Dieu] n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons » nous dit Paul dans Hébreux 2:5.

Au lieu d’être un héritier, Lucifer et ses anges devaient servir ceux qui seraient créés inférieurs à lui, mais qui deviendraient éventuellement les vrais héritiers. Lucifer s’est laissé emporter par la vanité, et sans doute par une folle jalousie, et il commença à se justifier et à se glorifier au point d’envier le pouvoir et la puissance de Dieu. Il s’est mis à agir à sa guise et à résister à l’autorité exercée par Dieu sur lui. À force de manipulation psychologique, il a réussi à rallier à sa cause les anges sur lesquels il gouvernait. Avec ces anges, il se fit une armée puissante pour envahir le troisième ciel, dans le but unique de détrôner Dieu et de s’emparer du trône de l’univers.

Dans sa folie et sa convoitise, Lucifer, rempli de violence, a donc corrompu sa sagesse et croyait vraiment pouvoir devenir Dieu. N’ayant pas réussi, et ayant été précipité sur la terre avec ses anges devenus des démons, ce magnifique archange est devenu l’adversaire de Dieu et de Sa création. Son nom fut alors changé de Lucifer à Satan (adversaire). Tout au long de l’histoire humaine, Satan a réussi à séduire tous ceux qui convoitaient le pouvoir, à croire qu’ils étaient des dieux. Il l’a fait avec le prince de Tyr et il le fera sûrement avec la Bête politique à venir, « l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu » (2 Thessaloniciens 2:4).

Nous sommes alors rendus au point de nous demander comment la terre a pu devenir si chaotique, informe et vide ? Suite à cette rébellion, où le tiers des anges se joignit à Satan dans sa tentative de détrôner Dieu, on ne peut qu’imaginer les ravages épouvantables qu’ils ont commis, quand ils furent tous précipités sur la terre, après leur cuisante défaite. Comment alors, des êtres spirituels en se combattant, pouvaient-ils altérer de la matière physique ? Dieu est Esprit ! (Jean 4:24). Pourtant il a créé la matière physique. Étant le Créateur, Dieu a aussi le pouvoir de la détruire. Les anges aussi sont des esprits. Par contre, ils n’ont pas le pouvoir de créer, car cette puissance n’appartient qu’à Dieu. Mais les anges peuvent causer des dommages à ce qui fut créé. Il apparaîtrait donc logique que ces êtres spirituels (les démons, Satan en tête) aient voulu saccager la création de Dieu après leur défaite, en réaction de ce que la terre était destinée à recevoir la création de l’homme comme héritier de Dieu.

Quand Lucifer eut connaissance que l’homme serait créé et que lui et les autres anges seraient alors destinés à être les serviteurs de ces héritiers, il a dû sentir son orgueil piqué au vif en apprenant qu’il devrait œuvrer à servir des êtres inférieurs à lui et, de plus, charnels, donc au physique corruptible ! Quelle déchéance pour sa personne ! Il aurait au début refusé en son for intérieur d’adhérer au Plan de Dieu et en aurait conclu que le seul moyen d’échapper à pareil déshonneur était de renverser le trône même de Dieu. Sa jalousie envers l’homme et son destin expliquerait le comportement de l’archange Lucifer et donnerait une explication logique à la folle tentative de renversement du trône divin. L’orgueil seul ne pouvait entièrement expliquer cette folie, mais, couplé à la jalousie, on imagine davantage l’urgence qu’à dû ressentir Lucifer à s’emparer des commandes de l’Univers. Cela explique aussi son acharnement continuel à vouloir détruire l’homme par tous les moyens que Dieu lui permet temporairement d’exercer.

Donc, notre globe fut plongé dans le chaos total, suite au péché de désobéissance commis par les anges déchus. Jusqu’à ce jour, ce que les géologues et les astronomes observent, ce n’est pas un univers qui « évolue », mais plutôt les décombres d’une bataille gigantesque épouvantable, menée par des créatures spirituelles. Une destruction et une décomposition progressive, suite à un conflit qui a eu lieu AVANT la création de l’homme. La « théorie » de l’évolution demeure et ne sera toujours qu’une « théorie », sans preuve physique ni fondement prouvable. Avez-vous déjà songé que si la théorie de l’évolution était prouvée, elle cesserait tout simplement d’être une THÉORIE, et deviendrait la preuve de l’évolution ?

Non, la terre avait été créée parfaite pour être habitée, mais à cause de la rébellion de Lucifer et de ses anges, elle devint une ruine. « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Certains érudits bibliques avancent-ils une théorie selon laquelle la terre fut possiblement couverte d’eau par un déluge, juste après le saccage par les démons ? Et, par conséquent, celui du temps de Noé serait-il alors un deuxième déluge ? Je n’ai aucune opinion personnelle à offrir là-dessus, autre que de re-citer Genèse 1:2 qui dit simplement : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux ».

Le temps était cependant venu pour Dieu de refaçonner la terre en six jours, de la renouveler, afin d’y placer l’homme. « Envoie-tu Ton Esprit ? Ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre » (Psaume 104:30). En créant Adam, Dieu lui donna aussi l’occasion extraordinaire de remplacer Satan, et de s’asseoir sur son trône afin de restaurer le Gouvernement divin ici-bas. Dieu lui a donné deux choix, cependant. Pour se qualifier, il devait choisir de s’alimenter ou non spirituellement à l’arbre de vie qui symbolisait de se faire instruire directement par Dieu.

Notez qu’après avoir créé Adam le sixième jour, Dieu Se reposa le septième jour de toute Son œuvre qu’Il avait faite (Genèse 2:2), ayant réservé tout Son temps à S’occuper personnellement des humains qu’Il avait créé à Son Image. Mais Adam rejeta cette occasion singulière, en se pliant au mensonge de Satan, qui lui disait qu’en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, lui et sa femme seraient comme des  dieux (Genèse 3:5). La convoitise, inspirée par le diable, les a fait pécher à leur tour. Satan a donc conservé son trône et, jusqu’à ce jour, il règne continuellement en souverain, étant le « dieu de ce siècle, qui aveugle l’esprit des incrédules, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui [LUI] est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Mais tout n’est pas perdu ! Car Christ, le « dernier Adam » (1 Corinthiens 15:45), viendra bientôt pour détrôner Satan de son poste, et installer Son trône pour diriger le Royaume de Dieu sur cette terre. Aux Élus de la première Résurrection, Jésus nous déclare : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur Mon trône, comme Moi j’ai vaincu et suis [maintenant] assis avec Mon Père sur Son trône [au ciel] » (Apocalypse 3:21). Ce sont les paroles mêmes de Christ à l’apôtre Jean, qui avait reçu cette Révélation de notre Seigneur. Présentement, Jésus est au ciel, et Il y demeurera « jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses [sur cette terre], dont Dieu a parlé par la bouche de tous Ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:21).

Alors, quand le temps sera prêt, Jésus reviendra pour rétablir toutes choses comme au début de la création des humains, lorsque « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Si Dieu qualifie quelque chose de « très bon », c’est que ça doit être vraiment parfait !  Gardons toutefois en mémoire qu’avant de créer les humains, Dieu avait placé le grand chérubin Lucifer sur notre terre pour gérer le Gouvernement divin ici-bas, mais Lucifer refusa de respecter les ordres du Créateur. N’étant pas satisfait de la responsabilité que Dieu lui avait communiquée, il s’est mis à convoiter et à en vouloir plus. Quand sa convoitise a corrompu sa sagesse, il décida de remplacer Dieu, et dans sa tentative, il s’est ainsi disqualifié. Adam a eu sa chance et il aurait pu remplacer Satan. Ayant préféré désobéir à Dieu en se laissant séduire par le diable, il s’est aussi disqualifié. En choisissant d’obéir à Satan, Adam devint, de ce fait, l’esclave du diable. Depuis lors, toute sa descendance a emprunté la même voie.

Quatre mille ans plus tard, vint Jésus-Christ. Mais, avant de commencer Son ministère de trois ans et demi, Jésus livra à Satan un combat spirituel sans merci. Christ résista à la tentation en refusant de céder là où tous les autres avaient échoué. Jésus ne convoitait rien ! Il est venu donner et non prendre. Satan a même essayé de Le séduire en tordant les Saintes Écritures. Allons voir ce récit de plus près. Matthieu 4:1-2 : « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim ». Notez que Satan ne le tente pas au moment où Jésus entre dans le désert. Il attend patiemment pendant quarante jours et quarante nuits, sachant fort bien qu’il serait physiquement affaibli et aurait sûrement faim.

Alors, Satan agit immédiatement sur cette faiblesse et cette faim. Verset 3 : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains ». Satan savait très bien que Jésus était le Fils de Dieu, mais il utilisa sa ruse habituelle en mettant en doute cette réalité. Il lui dit plutôt : SI tu es le Fils de Dieu. Un humain, blessé dans son propre orgueil, lui aurait certainement dit : « Je vais te montrer qui je suis ! » Ce faisant, toutefois, il aurait aussi péché en cédant à l’orgueil. « Mais Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (v. 4). Bien sûr, nous devons manger pour vivre, mais cette vie physique cessera un jour. Tandis que de s’alimenter de la Parole de Dieu nous amène à vivre éternellement dans l’immortalité. Ceci est d’une importance capitale pour le converti, car l’immortalité est dans la résurrection.

Mais Satan n’abandonne pas si facilement. Vs 5-6 : « Alors le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il [Dieu] ordonnera à Ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre ». Toujours ce fameux SI pour implanter le doute dans l’esprit. Il est évident que si Jésus était monté sur le haut du temple et avait accidentellement trébuché, les anges seraient immédiatement venus pour le secourir. N’oublions jamais que Dieu avait consenti à Se dépouiller de Sa toute puissance (Philippiens 2:6-7) en acceptant de vivre temporairement dans un simple corps humain. Alors, dans les situations d’urgences, les anges devaient toujours être prêts à Le secourir. Mais Satan Lui demande carrément de provoquer Dieu en se jetant délibérément en bas du temple.

Regardons la simplicité dans sa réponse, alors que « Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu ». Certains chrétiens donnent parfois l’impression que, parce qu’ils se sont convertis à Christ, rien de mal ne peut plus leur arriver. Rappelons-nous toujours que Dieu pourvoit pour Ses enfants en toutes choses. Mais nous avons aussi un minimum d’effort à fournir, que ce soit de travailler pour gagner notre pain, d’utiliser la sagesse divine pour éviter les situations pénibles, ou encore d’exercer des précautions pour éviter de nous blesser ou même de nous tuer. Si nous faisons ce que nous devons accomplir, alors, dans un tel cas, Dieu veillera sur nous et S’occupera du reste. Le mot clé ici, c’est qu’il ne faut jamais provoquer ou tenter Dieu. Voilà la profondeur du message de Christ pour nous.

Finalement, aux versets 8-9 : « Le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, SI, te prosternant, tu m’adores ». Combien de chefs de gouvernement Satan a-t-il conquis, tout au long des siècles, avec cette ruse épouvantable de convoiter le pouvoir au point d’adorer le diable ? Mais le diable pousse son arrogance hors limites en demandant à Jésus de l’adorer ! Satan savait fort bien que tous ces royaumes qu’il étalait devant Jésus étaient à sa disposition. Ce qui semble lui avoir échappé, c’est que Dieu avait créé toutes ces choses, même si, temporairement, Satan était toujours « le dieu de ce siècle ». Demander à Christ, Emmanuel (Dieu parmi nous), de l’adorer, c’était incontestablement de la folie poussée à son comble.

Alors, Jésus, sans aucune hésitation, lui dit : « Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (v. 10). À ce stade, le combat était définitivement terminé. Donc, au verset 11, nous lisons : « Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent ». Ils vinrent adorer Celui qui était digne d’adoration, et Le servirent, Lui seul. La leçon extraordinaire pour le chrétien ici, c’est qu’il lui est impossible de servir Dieu tout en convoitant la richesse et le pouvoir. Jésus Lui-même nous dit : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ? » (Romains 6:16).

Mais il y a tout un avantage à devenir esclave de Celui qui est venu verser Son précieux Sang, afin que nous puissions être sauvés. « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre [affranchi du Seigneur] qui a été appelé, est l’esclave [maintenant] de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:22-23). Et surtout pas de Satan ! Jésus doit revenir bientôt et quand Il reviendra, le diable sera destitué de son poste de « dieu de ce siècle » et enchaîné dans l’abîme avec ses démons pendant mille ans. C’est le Christ qui régnera ici-bas, et les lois divines seront à nouveau universellement respectées. L’ordre et la paix s’installeront enfin.

Non, Dieu n’a pas créé Satan ! Il a créé un archange d’une beauté parfaite, rempli de sagesse et intègre dans ses voies. Il devait être l’outil de Dieu pour apporter la lumière aux humains que Dieu devait éventuellement créer pour devenir Ses héritiers. En se révoltant contre son Créateur, il s’est mis à faire exactement le contraire. Il a semé la noirceur et les ténèbres dans l’esprit des humains afin de brouiller toutes leurs activités, soit physiques, soit spirituelles. Pourtant, Dieu l’avait créé parfait ! Mais, libre de choisir, il décida de se transformer en adversaire, en convoitant le trône même de Dieu. Lucifer est donc devenu Satan le diable, après s’être rebellé contre le Gouvernement divin. Et pour cette convoitise, et tous les dégâts qu’il a causés sur cette terre depuis Adam et Eve, lui et ses démons « seront tourmentés jour et nuit aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

Que Dieu inspire tous ceux qui seront touchés par ce message à se tourner vers Jésus, qui est l’Image même de Dieu. Car « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Et c’est ce que je souhaite à vous tous !