D.130 – Babylone la grande – Partie 4 (À venir)

 

Partie 4

Le dernier Empire de ce monde

Par : Joseph Sakala

(En révision)




D.129 – Babylone la Grande – Partie 3 (À venir)

 

Partie 3

NOUVEL ORDRE MONDIAL :

Babylone, d’hier à aujourd’hui

Par : Joseph Sakala

 Révision à Venir




D.128 – Babylone la Grande – Partie 2

 

Partie 2

Splendeurs et misères de Babylone

Par : Joseph Sakala

Babylone se lève

Après l’intervention directe de Dieu lors de la construction de la Tour à Babel, certains seraient portés à croire que cela mettait fin à tout projet futur visant à reprendre ce que Satan avait si bien inspiré à l’humanité de faire. Pas du tout ! Plusieurs siècles plus tard, Satan a commencé à mettre en place une deuxième tentative de domination par un gouvernement mondial inspiré par lui-même. Son homme rossignol fut un Amorite du nom d’Hammourabi, qui est devenu le sixième roi de la première dynastie de Babylone. Ce roi a régné sur Babylone de 1792 à 1750 av. J.-C., donc plus de mille ans avant Nébucadnetsar qui fut le plus puissant des rois de cette dynastie.

Hammourabi était un contemporain de Jacob et de son fils bien connu, Joseph. Durant son règne, le plus grand rêve d’Hammourabi fut de réunir toute la région de la Mésopotamie sous un seul règne. Pour réussir un tel projet, ce roi se devait de contrôler l’Euphrate. Il a fait la guerre à plusieurs rois avoisinants avant de contrôler finalement toute cette région. Hammourabi a consacré beaucoup de temps à des projets de construction, ainsi qu’à créer plusieurs lois internes afin de mieux diriger son royaume. Le commerce était très florissant, lors de son règne, surtout celui des épices exotiques.

Ce roi est bien connu pour son fameux Code d’Hammourabi, une collection de lois fondées sur des ordonnances des Akkadiens et des Sumériens, réunies ensemble sous forme de code et préservées jusqu’à ce jour. Ce code fut inscrit sur une stèle noire polie, sur le bas relief de laquelle on peut voir Hammourabi recevant les lois du dieu soleil Shamash. Cette stèle de 2,25 mètres de hauteur, contient 4 000 lignes d’inscriptions cunéiformes akkadiennes renfermant près de 300 provisions légales. Ce qui rendait ce Code unique, c’est qu’il recouvrait plusieurs éléments de la vie, comme le commerce, le crime, l’agriculture et la famille. Il était plus compréhensible et plus détaillé que tout ce que les civilisations précédentes avaient tenté de produire. Sa loi primordiale était que « le puissant ne doit pas opprimer le faible ».

Durant le 12e siècle av. J.-C., cette stèle fut emportée à Suse par les Élamites. Elle y demeura jusqu’en 1902 après J.-C., quand elle fut découverte par l’archéologue Jean-Vincent Schell qui l’a fait déménager en France. Elle est maintenant exposée au Louvre de Paris. Durant son règne d’un peu plus de 40 ans, Hammourabi a fondé un empire tellement attrayant en Mésopotamie, qu’il  est devenu le fondement de la civilisation babylonienne qui allait se poursuivre pendant au-delà de 1 000 années après son décès. De nos jours, il reste très peu du royaume babylonien d’Hammourabi. La Babylone visible aux touristes, aujourd’hui, est celle qui fut construite par Nébucadnetsar et qui, durant son règne, fut la plus grande et la plus impressionnante ville du monde ancien.

La guerre était devenue chose commune dans le berceau de la civilisation, et la Mésopotamie devint la scène de plusieurs batailles durant les siècles qui ont suivi cette tentative de construire la Tour à Babel. Connue maintenant dans l’histoire comme Babylone, la ville fut bâtie initialement sur les rives de l’Euphrate. Durant son histoire bouleversante, Babylone fut attaquée et détruite plusieurs fois, mais chaque fois elle renaissait de ses cendres, pour devenir plus belle et plus puissante. Du temps d’Hammourabi, les Babyloniens contrôlaient un empire qui s’étendait du Golfe Persique jusqu’à l’embouchure du Tigre. Dans les années 1500 av. J.-C., la dynastie tomba aux mains de ses ennemis et la puissance magistrale de Babylone déclina. Pour un temps, d’autres nations contrôlèrent la Mésopotamie et l’influence babylonienne fut réduite à un rôle complémentaire.

Mais en 612 av. J.-C., Ninive, capitale de l’Assyrie, fut conquise par une puissante alliance formée de Babyloniens et de Mèdes. À peine sept ans plus tard, les Babyloniens, aussi connus à cette époque sous le nom de Chaldéens, écrasèrent l’armée égyptienne du pharaon Néchao, à Karkemish. Encore une fois, Babylone est devenue la puissance dominante de la région, dirigée cette fois par Nébucadnetsar. Ce roi brillant et ambitieux avait planifié un programme de construction très élaboré, incluant des palais, des temples et l’eau fraîche alimentée directement par l’Euphrate pour sa ville capitale. Sous son règne, Babylone est devenue la ville la plus impressionnante de son temps — la plus grande cité du monde.

L’historien grec Hérodote avait déclaré qu’elle dépassait en splendeur toutes les autres villes connues de son temps. Sa population était estimée à au-delà de 200 000 habitants. Babylone était protégée par des fortifications immenses. Elle fut la ville la mieux protégée des temps anciens. Elle était entourée de deux murailles impossibles à escalader par ses ennemis, avec une centaine de portes de bronze incrustées dans la muraille, et surmontées de tours de garde. Ce roi a aussi entrepris un vaste programme de reconstruction, si élaboré qu’on n’avait jamais vu chose pareille en Mésopotamie. Au centre de la ville fut érigé le Temple de Mardouk, chef des dieux babyloniens. Un peu au nord était la Ziggourat, ou la « maison qui est le fondement du ciel et de la terre ». La tour de sept étages était surmontée d’un temple en brique glacée et émaillée de couleur bleue.

En partant du temple, le Chemin de la Procession se dirigeait au nord vers la Porte d’Ishtar. Cette porte spectaculaire était ornée de Bœufs Magiques et de Dragons Moulés en relief dans cette brique de céramique bleue. L’avenue, avec ses murs décorés de Lions Émaillés, se poursuivait au-delà de la Porte d’Ishtar, vers le nord, jusqu’au temple et vers l’extérieur de la muraille infranchissable. Le palais immense de Nébucadnetsar, appelé le Palais du Midi, était situé entre le Chemin de la Procession, à l’est, et une citadelle à muraille épaisse, à l’ouest. Le palais avait cinq grandes cours et la salle du trône du roi était située au sud de la cour centrale. Selon la tradition, cette salle du trône aurait été le site du dernier festinBelshatsar aurait vu une main écrire sur le mur, annonçant la fin de CE royaume babylonien.

Toujours selon la tradition, cette salle aurait aussi été l’endroit où Alexandre le Grand serait décédé. L’histoire grecque nous décrit les fameux Jardins Suspendus de Babylone comme étant une des Sept Merveilles du Monde Ancien. Il est extrêmement intéressant de découvrir que, malgré l’incrédulité de plusieurs de ses contemporains, ce fut l’archéologue allemand Robert Koldewey (1855-1925) qui nous a révélé la Babylone biblique comme étant une réalité. C’est en 1897 que le Dr. Koldewey, architecte de profession, annonça son intention de diriger l’excavation de la Babylone de Nébucadnetsar. Il organisa son projet avec l’appui financier de la Deutsche Orient-Gesellschaft (Société allemande de l’Est).

L’excavation a débuté en mars 1899, dans un endroit dévasté près du village de Hilla, au sud de Bagdad, et s’est poursuivie fidèlement pendant dix-huit années. Lentement, les efforts du Dr. Koldewey ont commencé à porter fruit. Parmi ses premières découvertes, il y eut les anciennes ruines des murailles massives de la métropole de Nébucadnetsar. Les tâcherons vaillants du Dr. Koldewey, environ 200, ont ensuite dégagé la Voie de la Procession et l’avenue principale nord-sud qui séparait la ville. Cette Voie les a dirigés tout droit vers la magnifique Porte d’Ishtar. Après plusieurs saisons de fouilles, ils ont enfin découvert le Palais de Nébucadnetsar, avec ses cinq cours. Dans le coin nord-est du palais, près de la Porte d’Ishtar, le Dr. Koldewey a découvert un bâtiment de 14 voûtes archées, avec un puit unique tout près. Il en a donc déduit que les fameux Jardins Suspendus de Babylone étaient situés sur le toit de ce bâtiment.

Des archéologues modernes croient plutôt que les pièces de cet édifice voûté servaient d’entrepôt pour les rations de nourriture accordées aux Juifs qui y avaient été exilés après leur déportation. Les restes de la grande Ziggourat de Babylone furent aussi une des découvertes du Dr. Koldewey. Sauf quelques briques qui auraient servi de base à sa construction, malheureusement, rien ne restait de cette tour colossale, bâtie supposément sur le site original de la Tour de Babel. Selon un de ses collègues, le Dr. Koldewey ne « vivait que pour Babylone, et elle animait sa pensée jour et nuit. » En mars 1917, une expédition britannique est venu mettre un terme aux excavations, laissant ainsi une grande partie de son travail inachevé.

Apogée de Babylone

Mais revenons à Nébucadnetsar, ce roi puissant de Babylone. Ce que cet homme n’avait pas réalisé, c’est que son accession au pouvoir faisait partie du Plan Divin. Ce roi orgueilleux se sentait maître incontestable du monde. Dieu avait choisi ce moment opportun pour lui montrer, ainsi qu’à tous ceux qui lui succèderaient, Qui était vraiment en charge de la destinée d’une nation. Son empire devait confronter une nation complètement différente de toutes les autres qu’il avait subtilisées. Cette nation s’appelait Juda, reste du royaume d’Israël établi par Dieu quand Il en eut sorti les ancêtres hors de la captivité égyptienne, plus de 800 ans auparavant. C’était un peuple choisi avec qui Dieu avait fait une alliance. La destinée de Juda ne dépendait pas de sa puissance militaire, ni de ses alliances avec les nations avoisinantes, mais plutôt de son obéissance aux lois de Dieu.

Or, il fut un temps où Babylone et Juda entretenaient des relations cordiales, lorsque ces deux nations étaient sous la domination assyrienne. La Bible nous raconte comment, environ un siècle auparavant, les Babyloniens avaient envoyé un groupe de délégués vers Juda pour féliciter le roi Ezéchias, suite à sa guérison d’une maladie grave. Dans 2 Rois 20:12, nous lisons : « En ce temps-là, Bérodac-Baladan, fils de Baladan, roi de Babylone, envoya des lettres avec un présent à Ezéchias, parce qu’il avait appris qu’Ezéchias avait été malade ». Ayant été séduit par cette gentillesse apparente, le roi est tombé dans un piège.

Verset 13 : « Et Ezéchias, ayant donné audience aux messagers, leur montra son trésor, l’argent, l’or, et les aromates, et l’huile précieuse, tout son arsenal, et tout ce qui se trouvait dans ses trésors. Il n’y eut rien qu’Ezéchias ne leur montrât dans sa maison, et dans tout son domaine ». Ce fut une erreur grave que de leur montrer toute cette richesse accumulée depuis l’époque de Salomon. Le prophète Ésaïe est venu vers le roi pour le questionner à savoir d’où venaient ces gens et que leur avait-il montré. Ezéchias répondit : « Ils sont venus d’un pays éloigné, de BABYLONE » (v. 14). Le roi lui avoua aussi : « Ils ont vu tout ce qui est dans la maison. Il n’y a rien dans mes trésors, que je ne leur aie montré » (v. 15).

« Alors Ésaïe dit à Ezéchias : Écoute la parole de l’Éternel : Voici, les jours viennent où tout ce qui est dans ta maison, et ce que tes pères ont amassé dans leurs trésors jusqu’à ce jour, sera emporté à BABYLONE. Il n’en demeurera rien de reste, dit l’Éternel. On prendra même de tes fils, qui seront issus de toi, et que tu auras engendrés, pour être eunuques dans le palais du roi de Babylone » (vs. 16-18). Au moment où Babylone est devenue la puissance dominante de cette région, ses sentiments envers la nation de Juda furent complètement métamorphosés. Nébucadnetsar, son roi, a même réclamé la subjugation, ainsi qu’un tribut du royaume de Juda, maintenant en déclin et ayant de sérieux problèmes.

À plusieurs reprises, les Babyloniens envahirent Juda, emportant chaque fois des captifs ainsi que de nombreux trésors. Jérusalem capitula finalement et le Temple construit par Salomon fut détruit dans le mois de juillet, en l’an 587 av. J.-C.. Nébucadnetsar s’accapara des plus brillants et des plus instruits parmi ces captifs, afin de le servir et pour recevoir un entraînement spécial dans la langue et la littérature chaldéenne (Daniel 1:3-4). Tout était en place pour un étrange partenariat entre ce grand roi babylonien et un jeune judahite du nom de Daniel. À ce moment précis, choisi par Dieu, ni Nébucadnetsar, ni Daniel ne comprenaient qu’ils vivaient un moment crucial dans l’histoire. Pendant près de 1 000 ans, Dieu avait travaillé avec ce peuple choisi d’Israël et de Juda. Ils ont reçu, à maintes reprises, des avertissements au sujet de ce qui leur arriverait s’ils continuaient à être désobéissants à leur Dieu.

Mais ce peuple au cou raide refusa d’écouter. Alors, Dieu permit aux nations hostiles avoisinantes de les amener en captivité. Tout a débuté en 721 av. J.-C., alors que la nation d’Israël, avec sa capitale Samarie, fut attaquée par les Assyriens et les survivants emmenés captifs en Assyrie. Maintenant, en 587 av. J.-C., c’en était fait de ce qui restait de la nation de Juda et de sa capitale Jérusalem. Tout semblait indiquer que c’était la fin de cette nation que Dieu avait fait sortir d’Égypte et avait établie dans une terre promise. En réalité, c’était comme si une phase de l’implication de Dieu dans les affaires humaines se terminait, avec une autre en train de débuter. Alors, dans une série de visions dramatiques, Dieu commença à définir le cours de l’histoire future.

Le tout débuta par un rêve étrange de Nébucadnetsar. Aucun des magiciens et astrologues de son palais ne pouvait expliquer son rêve. Alors, le roi fit appel à Daniel qui, sous l’inspiration divine, lui raconta, non seulement son songe, mais lui donna également une explication de ce que son rêve signifiait. Vous pouvez lire ce songe dans le 2ème chapitre du livre de Daniel. Dans les versets 31 à 33, Daniel rappela au roi « qu’il avait vu une grande statue. Elle était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était débout devant le roi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses PIEDS, en partie de fer et en partie d’argile ».

Daniel déclara au roi que cette statue représentait une succession de quatre royaumes qui devaient dominer sur la terre, en commençant à partir du moment où cette prophétie lui était donnée. Alors, Daniel prit soin de lui expliquer que cette tête en or représentait Nébucadnetsar lui-même, le premier roi dans cette succession de quatre royaumes. Son royaume, malgré cela, devait sûrement déchoir pour être remplacé par trois autres royaumes. Mais qu’à la fin du quatrième royaume, une dernière étape, formée par deux pieds, en partie de fer et en partie d’argile, serait à l’apogée de son règne, quand la statue entière serait détruite par nul autre que Dieu, qui établirait Son Royaume sur cette terre. Verset 44 : « Dans le temps de ces rois, [les 10 orteils des deux pieds], le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et CE Royaume ne passera point à un AUTRE peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes là, et lui-même subsistera éternellement ». Le Royaume de Dieu viendrait briser et anéantir tout ce que ces QUATRE royaumes auraient accumulé, incluant cette dernière étape, formée par deux pieds, en partie de fer et en partie d’argile, et rien n’allait subsister de ce système humain, qui portera le nom de Babylone la Grande à ce moment là. Un système établi mondialement avec comme but de dominer sur la terre entière.   

Ce n’est sûrement pas ce que voulait entendre Nébucadnetsar. N’était-il pas le tout puissant roi des rois de son époque ? N’était-il pas celui qu’on abordait ainsi : « O roi, vis éternellement » ? Sa Babylone était la plus merveilleuse ville qui soit. Il était impensable qu’une telle gloire vienne à se faner. Dieu était en train de donner à ce roi une leçon d’humilité extraordinaire qu’il était très réticent à accepter. Mais Dieu voulait utiliser cette situation pour enseigner une leçon de grande importance, non seulement à Nébucadnetsar, mais surtout à tous ceux qui le suivraient dans des postes de leadership.

Dans le 4ème chapitre du livre de Daniel, Nébucadnetsar a eu un autre rêve qui l’avait énormément bouleversé. Il avait vu un grand arbre qui devait être abattu, ne laissant en terre que le tronc de ses racines. Encore une fois, ce roi fit venir Daniel pour lui en donner l’explication. Daniel prit le temps d’expliquer au roi que ce rêve était un autre avertissement de Dieu, et que cet arbre représentait Nébucadnetsar qui serait dépossédé et banni de son royaume, s’il n’apprenait pas à s’humilier. Après lui avoir tout expliqué en détail, Daniel supplia cet homme, en lui déclarant : « C’est pourquoi, ô roi ! agrée mon conseil, et mets un terme à tes péchés par la justice, et à tes iniquités par la miséricorde envers les pauvres, SI ta prospérité doit se prolonger » (Daniel 4:27). A-t-il voulu écouter ?

Daniel 4:29-33 : « Au bout de douze mois, comme il se promenait sur le palais royal de Babylone, le roi prit la parole et dit : N’est-ce pas ici la grande Babylone que j’ai bâtie pour être la demeure royale, par la puissance de ma force, et pour la gloire de ma magnificence ? La parole était encore dans la bouche du roi qu’une voix descendit du ciel : Roi Nébucadnetsar, on t’annonce que ta royauté va t’être ôtée. On te chassera du milieu des hommes, et ton habitation sera avec les bêtes des champs : tu seras nourri d’herbe comme les boeufs, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’Il le donne à qui il LUI plaît. Au même instant, la parole s’accomplit sur Nébucadnetsar ; il fut chassé du milieu des hommes, et il mangea l’herbe comme les bœufs ; son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu’à ce que ses cheveux crussent comme les plumes de l’aigle, et ses ongles comme ceux des oiseaux ».

Nébucadnetsar perdit littéralement la raison pour déchoir dans la folie pendant sept années. Mais, au bout de cette période, son esprit fut restauré, car il avait appris sa leçon. Une leçon qu’il a lui-même transmise à sa postérité. Regardons le récit aux versets 34 à 37 : « Mais à la fin de ces jours-là, moi, Nébucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel ; le sens me revint, et je bénis le Souverain, et je magnifiai et j’honorai Celui qui vit éternellement, dont la puissance est une puissance éternelle, dont le règne dure de génération en génération. Devant LUI, tous les habitants de la terre sont estimés néant ; il fait ce qui LUI plaît, tant de l’armée des cieux que des habitants de la terre, et il n’y a personne qui puisse arrêter sa main et lui dire : Que fais-tu ? En ce temps-là le sens me revint ; la gloire de mon royaume, ma majesté et ma splendeur me furent rendues ; mes conseillers et mes grands me redemandèrent ; je fus rétabli dans mon royaume, et une plus grande puissance me fut donnée. Maintenant moi, Nébucadnetsar, je loue, j’exalte et je glorifie le Roi des cieux, dont toutes les œuvres sont véritables, et les voies justes ; et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil ».

L’expérience de ce grand roi aurait dû servir d’avertissement à ceux qui lui ont succédé. Nébucadnetsar fut remplacé par son fils Amel-Marduk (562-560), un homme méchant, aussi connu sous le nom d’Evil-Mérodach, dans les Saintes Écritures. Il fut assassiné après à peine deux ans de règne par son beau-frère Neriglissar, qui avait épousé la fille de Nébucadnetsar et qui lui ravit son trône. Cet usurpateur régna seulement quatre ans de 560 à 556 av. J.-C.. Après la mort de Neriglissar, survenue dans des circonstances nébuleuses, son jeune fils Labashi-Marduk régna pendant à peine trois mois avant d’être lui-même détrôné lors d’une rébellion. Nabonide, un autre fils de Nébucadnetsar, se hissa alors au pouvoir et s’empara du trône. Son fils, Belshatsar, le prince régent, était un homme orgueilleux et très arrogant, tout comme Nébucadnetsar l’avait déjà été. Ce grand royaume cependant tirait à sa fin.

Chute de Babylone

Malgré l’urgence phénoménale, due au fait que la ville de Babylone était assiégée par ses ennemis, Belshatsar demeura complètement indifférent, croyant constamment que les barricades formidables de cette ville étaient infranchissables. Dans le 5ème chapitre du Livre de Daniel, nous lisons que ce roi donna un grand festin à ses mille grands seigneurs et le vin coulait à flot. Au verset 2, nous voyons que : « Belshatsar, animé par le goût du vin, ordonna qu’on apportât les vases d’or et d’argent que Nébucadnetsar, son père, avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines y bussent ». Verset 4 : « Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d’or et d’argent, d’airain, de fer, de bois, et de pierre ». Grande erreur !

Alors que tous festoyaient et s’amusaient, leur plaisir fut soudainement écourté par un évènement mystérieux qui réduisit cette foule au silence. Verset 5 : « À ce moment-là, on vit sortir les doigts d’une main d’homme, et ils écrivaient vis-à-vis du chandelier, sur l’enduit de la muraille du palais royal ; et le roi VIT cette partie de main qui écrivait ». Aucun des magiciens du roi ne pouvait comprendre ce qui se passait. Encore une fois, on fit venir Daniel qui expliqua au roi que cette écriture était un message venant de Dieu. Que le règne de ce roi orgueilleux était terminé, et que le royaume serait divisé entre les Mèdes et les Perses qui, à ce moment précis, avaient déjà pénétré dans la ville. Durant cette nuit d’octobre, en 539 av J.-C., Dieu venait d’intervenir encore une fois dans les affaires de Babylone.

Ce qui arriva ce soir-là était une confirmation dramatique d’une prophétie détaillée sur la chute de ce royaume. C’est une prophétie que Dieu avait donnée à son prophète Ésaïe, près de deux cents ans auparavant. Ésaïe avait prophétisé que Dieu rendrait possible à un roi nommé Cyrus de conquérir plusieurs royaumes qui formeraient éventuellement SON royaume. Ésaïe 45:1 : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations, et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées ». Cette prophétie, inscrite bien avant la naissance de Cyrus, est pourtant donnée au passé pour indiquer que, dans l’Esprit de Dieu, ceci était déjà un fait accompli, presque 200 années AVANT son exécution réelle. Prenons un peu de temps, pour étudier cette fameuse « Légende de Cyrus ».

Cyrus II — appelé aussi Le Grand — fut roi de Perse de 558 à 529 av. J.-C.. Il a régné sur le Proche-Orient, incluant la puissante Babylone, un territoire qui s’étend de la Mer Egée à la Rivière Indus. Un des exploits pour lequel il est bien reconnu, c’est d’avoir accordé la permission aux captifs juifs en Babylonie de retourner dans leur pays, et de rebâtir Jérusalem et son Temple. Ceci fait partie de l’histoire. Ce que très peu de gens savent, c’est que le prophète Ésaïe avait écrit cela presque 200 ans avant la naissance de Cyrus ! Ésaïe 44:28 : « …l’Éternel, qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute MA volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au Temple : Tu seras fondé » ! Imaginez que ceci fut écrit à un moment où le Temple construit par Salomon  n’était  pas  encore détruit  par les Babyloniens.

Ésaïe a aussi prophétisé que Cyrus renverserait le royaume de Babylone. Dans Ésaïe 45:2-3, en parlant de Cyrus, Dieu dit : « J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches, que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. »  Regardons maintenant le verset 1 : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées. » Les portes, qui « ne soient plus fermées », dans ce verset, font référence à la façon remarquable utilisée par Cyrus pour s’emparer de la ville de Babylone. Non seulement Dieu a-t-Il appelé Cyrus par son nom, bien avant sa naissance, mais Il a dû le protéger des griffes de Satan.

Dès sa plus tendre enfance, Satan voulut détruire Cyrus afin de contrer le plan de Dieu. Les historiens grecs Hérodote, Xénophon et Ctésias, nous fournissent des informations abondantes au sujet de la jeunesse de Cyrus. Voici l’histoire remarquable entourant la naissance et l’enfance de cet illustre roi, racontée par Hérodote dans son bouquin Histoires (1107-130). Astyage, le roi des Mèdes, a donné sa fille Mandane en mariage à Cambyse, roi des Perses. De cette union est né Cyrus. Astyage eut un rêve dans lequel il vit l’enfant grandir et renverser son royaume. Il donna l’ordre à un de ses conseillers, nommé Harpagus, de tuer l’enfant en personne. Harpagus, cependant, a confié cette tâche ingrate à un berger nommé Mitradates. À ce même moment, l’épouse de Mitradates venait d’accoucher d’un enfant mort-né. Il a donc substitué Cyrus à sa place pour l’élever comme son propre fils.

Lorsque Cyrus eut dix ans, Astyage découvrit la supercherie. Mais, en dépit de son rêve cauchemardesque, le roi décida néanmoins de laisser vivre l’enfant. Devenu adulte, Cyrus a accédé au trône des Perses, en 558 av. J.-C.. En 553, il dirigea une rébellion contre son grand-père maternel. En 550, Astyage fit la guerre à Cyrus, mais son armée l’a déserté pour se rendre aux Perses. Astyage fut capturé et détrôné. Sa vie fut toutefois épargnée et il eut la permission de finir ses jours en paix. Cyrus devint alors roi, et des Mèdes et des Perses. Il était donc fermement établi sur son trône pour accomplir finalement son destin, si bien prophétisé par Dieu Lui-même. Revenons maintenant à son coup de maître, pour se saisir de Babylone.

Avec sa haute muraille massive, Babylone paraissait inexpugnable et invincible de l’extérieur. Quand les Babyloniens ont vu l’armée de Cyrus installer ses camps à l’extérieur de la ville, ils ont bien rigolé. Ayant noté leurs préparatifs et leurs manœuvres, les Babyloniens avaient emmagasiné des provisions de nourriture et de nécessités pouvant durer plusieurs années. Ils pouvaient ainsi, croyaient-ils, survivre indéfiniment au long siège que préparait l’armée de Cyrus. Ce que Babylone ne réalisait pas, c’est que Cyrus s’affairait à mettre en place un plan extrêmement ingénieux.

Plusieurs de ses soldats construisaient un barrage à l’embouchure de l’Euphrate afin de changer le cours des eaux de cette rivière, qui alimentait leur ville. En creusant des canaux, ils réussirent à faire dévier l’eau vers un vieux lac desséché. Le niveau de l’Euphrate fut abaissé, permettant ainsi aux Perses de se glisser sous les portes durant la nuit et d’avoir accès à la ville. Cyrus avait réussi à infiltrer un espion dans la ville qui, lors de cette soirée fatidique, avait déverrouillé les grandes portes de la cité, comme cela avait été si bien « prophétisé ». C’est par ces portes ouvertes que l’armée de Cyrus a pu envahir cette immense métropole. Complètement surpris par cette astuce de Cyrus, les Babyloniens se sont presque rendus aux Mèdes et aux Perses, n’étant pas capables d’offrir une résistance adéquate. La ville était si vaste que, lorsque les extrémités de la ville furent envahies, ceux qui demeuraient au centre étaient complètement ignorants de la dégringolade. Les Babyloniens ont continué de fêter jusqu’au moment où la vérité fut devenue plus qu’apparente.

La plus grande ville du monde ancien venait de tomber aux mains de ses ennemis. La durée du royaume de « la Tête en Or » était terminé. Maintenant, l’empire, représenté par « la Poitrine et les Bras en Argent », contrôlerait cette partie du monde pour un temps. L’empire des Mèdes et des Perses a régné sur Babylone et plusieurs autres pays conquis durant plus de 200 années, jusqu’à l’avènement d’Alexandre le Grand. L’empire grec, sous Alexandre le Grand, avait conquis tous les territoires de son prédécesseur. Il devint ainsi l’empire connu sous le nom de « le Ventre et les Cuisses en Bronze » de la Grande Statue du rêve de Nébucadnetsar. Alexandre voulait faire de Babylone la capitale de son royaume. Mais son rêve fut écourté quand il mourut d’une fièvre, à la fleur de l’âge, dans la salle du trône de Nébucadnetsar, selon certains historiens.

Durant les années qui ont suivi, le désert a continuellement fait ses ravages. Les palais et les temples de Babylone se sont lentement écroulés. Les tempêtes de sable constantes ont assidument recouvert les prodigieux parcs de promenade, ainsi que les belles voies maritimes où les gens allaient se baigner. Toute cette beauté antérieure venait de tomber en décrépitude et en ruine. Même le cours du fleuve Euphrate avait changé de lit. La grande ville de Nébucadnetsar n’était plus. Mais ce n’est PAS la fin de cette histoire. La Bible nous parle d’une autre Babylone destinée à être, selon les Écritures, la plus grande de toutes. Nous trouvons la résurrection et la description de celle-ci dans le dernier livre de la Bible — l’Apocalypse.

À suivre…




D.127 – Babylone la Grande – Partie 1

 

Partie 1 :

Origine de l’esprit de Babylone 

Par : Joseph Sakala

Localité de Babylone

Quand les gens tentent d’identifier les endroits historiques où les évènements bibliques ont eu lieu, la majorité vous citera des noms comme Bethléem, Nazareth, la Galilée, l’Egypte, la Mer Rouge et sûrement Jérusalem. Cependant, plusieurs évènements bibliques se sont produits à des centaines de kilomètres de ces endroits. Le territoire dont je parle porte le nom de Mésopotamie, ou la « terre entre les rivières ». Cet endroit est aussi connu comme le berceau de la civilisation humaine.

C’est un territoire situé à l’intérieur des frontières d’un pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Iraq. Sa capitale, Bagdad, est une ville moderne avec une population de tout près de cinq millions d’habitants. On pourrait presque considérer cette ville comme ancienne, car elle a été établie, en l’an 762 de notre ère, par le Calife al-Mansur. Mais la ville de Bagdad est relativement jeune dans cette plaine mésopotamienne, car elle est bordée au nord et au sud par plusieurs villes qui existaient avant la naissance de Jésus, et même de Moïse.

L’histoire de ces villes nous ramène aux temps anciens de Ninive et Nimrud au nord, Ur et Eridu au sud. Mais la plus populaire, et la plus connue de toutes ces villes est Babylone. Babylone veut dire « porte de Dieu », et elle fut jadis une ville ayant beaucoup d’influence et de puissance au niveau mondial. À l’intérieur de sa muraille infranchissable, se situait la plus grande ville de son époque, avec ses palais et ses temples païens. Ses magnifiques Jardins Suspendus sont toujours reconnus comme une des sept merveilles du monde ancien.

Ces choses n’existent plus. Babylone est en ruine, même si des archéologues ont réussi à faire l’excavation d’une petite section de la ville, dont une partie fut restaurée en Parc Archéologique. La majeure partie de la cité, toutefois, demeure ensevelie sous le sable. Même le cours du fleuve Euphrate, qui coulait dans cette ville magnifique, a été changé. Mais Babylone continue d’exister d’une autre façon, car cette ville est beaucoup plus qu’une simple localité géographique. Le nom de Babylone est devenu le symbolisme de la confusion totale dans la rébellion progressive et continuelle de l’humanité contre Dieu.

À deux occasions, dans le passé, Dieu est intervenu d’une manière dramatique pour contrer la tentative des hommes de se bâtir une « Babylone ». Dieu devra le faire une troisième et dernière fois dans les années à venir. Voici pourquoi Babylone, telle qu’inscrite dans l’histoire et la prophétie, contient une leçon importante pour l’humanité entière. Pour vraiment comprendre ce que Babylone signifie pour nous aujourd’hui, nous devrons nécessairement reculer dans le temps, au tout début de la civilisation humaine. Dans un certain sens, l’histoire de Babylone débute bien avant qu’il y ait eu une ville portant ce nom.

L’origine de Babylone

Tout a commencé avec la fondation de la civilisation humaine, en quelque part « entre les rivières » où Dieu avait préparé un Jardin en Eden pour les premiers humains qu’Il avait créés. La Bible nous déclare que : « l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7). Ce premier humain était complètement différent de tout ce qui avait été créé avant lui. Dieu avait créé toutes les autres formes de vie selon leur ESPÈCE, mais Dieu a décidé de créer l’homme « à SON image » (Genèse 1:27). Désolé pour les ÉVOLUTIONISTES, mais l’homme ne DESCEND PAS DU SINGE ! Le singe, comme tous les autres animaux, a été créé selon son espèce, et NON À L’IMAGE DE DIEU !

Puisque l’homme avait été fait à « l’image de Dieu », il y avait donc une énorme différence entre les animaux et l’homme. Les animaux, par exemple, ne sont pas doués de la capacité de décider ce qui est moralement acceptable ou ce qui est bien ou mal. L’animal ne se pose pas de questions sur son existence, ni sur sa possibilité de parvenir un jour à l’immortalité. Un humain peut méditer sur ces choses, et c’est ce qui fait toute la différence, entre lui et l’animal. L’humain fut créé avec une intelligence bien à lui, et le Créateur voulait voir, comment l’homme l’utiliserait.

La majorité des gens semblent être familiers avec l’histoire d’Adam et Ève, ainsi que le fruit de l’arbre défendu du Jardin d’Éden. Mais très peu de gens comprennent vraiment sa signification. Ce jardin était un habitat minutieusement planifié. Adam et Ève avaient comme tâche d’en prendre soin, de le cultiver, et de bien entretenir l’environnement (Genèse 2:15). Avant de continuer, bon nombre de personnes se demandent était situé ce fameux jardin. Sa localisation exacte demeure, depuis des siècles, un bon sujet de débat et de discussion. Durant le Moyen-Âge, plusieurs croyaient qu’il existait toujours, et qu’on le trouverait un jour. Certains explorateurs espagnols crurent pouvoir le trouver dans le Nouveau Monde, mais sans succès. Originalement, était situé ce jardin ? La Bible ne nous fixe pas l’endroit exact. Nous apprenons simplement que : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé » (Genèse 2:8).

Un autre indice nous est donné au verset 10 : « Et un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin : et de là il se divisait, et formait quatre bras ». Puisque deux de ces quatre fleuves sont identifiés comme étant le Hiddékel (Tigre) et l’Euphrate (v. 14), plusieurs érudits bibliques placent ce jardin au sud de la Mésopotamie (Iraq moderne). Ce territoire est aussi connu sous le nom de BABYLONIE, où des légendes sumériennes décrivent un tel jardin. Tout au long des siècles, cependant, la configuration du fond vaseux a beaucoup influencé la direction des lits du Tigre ainsi que l’Euphrate. Selon certains archéologues, vers 4 000 av. J.-C., un fleuve au sud de l’Iraq se séparait en quatre courants, avant de déverser ses eaux dans le Golfe Persique actuel.

Plusieurs historiens placent ce jardin plus près de l’Arménie, vers les embouchures du Tigre et de l’Euphrate. D’autres suggèrent le sud-ouest de la Perse. Mais le sud de la Babylonie demeure l’endroit le plus accepté de nos jours. Si tel est le cas, le Livre de la Genèse placerait le berceau de la civilisation dans cette région de la Mésopotamie. Mais est le Jardin d’Éden aujourd’hui ? DISPARU ! Adam avait reçu l’ordre « de cultiver et de garder le jardin » (Genèse 2:15). Après leur péché, Adam et Ève furent chassés de ce jardin pour ne plus y retourner. Alors le jardin est tombé en ruine, comme tout jardin qui n’est pas bien entretenu. Mais revenons à nos premiers parents.

Ils avaient le droit de manger les fruits de tous les arbres du jardin. Mais Dieu décida de fixer leur attention, d’une façon toute particulière, sur DEUX arbres au milieu du jardin. Un de ces arbres se nommait Arbre de Vie. Adam et Ève AVAIENT le droit de manger aussi son fruit, car cet arbre représentait le but ultime de la création de l’homme par Dieu. Ce but était que l’homme ait LA VIE. Pas seulement une existence mortelle temporaire, mais plutôt une vie éternelle. Quelle belle promesse !

L’autre arbre au milieu du jardin s’appelait l’arbre de la « connaissance du bien et du mal ». Mais CET arbre était pour eux le seul qui fut hors limite. Leur Créateur savait que certains aspects de la création étaient nettement hors de leur capacité de comprendre ou de contrôler, au moment de leur création. Dans certains domaines, l’homme devait se fier à Dieu, pour recevoir toute connaissance nouvelle, car LUI seul pouvait bien les guider. C’était un test bien simple pour voir si l’homme obéirait à SON Créateur. Voilà pourquoi Dieu leur dit de ne PAS manger de cet arbre, « car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). Il me semble que l’instruction était claire et précise !

Même doués d’une intelligence, Adam et Ève ont-ils écouté ? La réponse à cette question a finalement déterminé la direction dans laquelle l’humanité entière se dirigerait. Cette nouvelle créature, faite à l’image de Dieu Lui-même, choisirait-elle de demeurer sous l’autorité de son Créateur ? Ou bien si l’homme et la femme choisiraient de décider par eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal ? C’était un moment crucial dans l’histoire de l’humanité. A ce stade, Satan, sous la forme d’un serpent, entre dans le portrait. La première chose que Satan a faite, ce fut de planter une racine de doute dans l’esprit d’Ève. « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant [vous aussi] le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Satan venait de lui dire exactement le contraire de ce Dieu leur avait dit.

Cet arbre était tellement beau, et son fruit paraissait si bon à manger… Si cet arbre représentait l’autorité et le pouvoir de décider entre le bien et le mal, pourquoi Dieu S’opposait-il à ce que nos premiers parents possèdent ces choses ? Parce que Dieu savait que, le jour où Adam et Ève LUI désobéiraient, ils ne se fieraient qu’à leur connaissance seulement pour décider ce qui est bien ou mal, sans consulter leur Créateur. La suggestion que Satan leur offrait était simplement ceci : « Aimeriez-vous posséder ce pouvoir » ? La tentation était énorme, et Ève a succombé d’abord, suivie d’Adam. Dieu venait de voir ce qu’Il voulait savoir au sujet de Ses deux nouvelles créatures. C’est qu’ayant l’intelligence de penser, et le pouvoir de choisir, ils choisiraient de désobéir à Dieu et d’obéir à Satan.

Pourtant le but de Dieu était de les créer à SON image, afin de devenir un jour des Enfants de Dieu. Mais pas avant de les instruire dans la façon de LUI ressembler, en apprenant à agir comme LUI. Donc, Adam et Ève se devaient d’obéir à Dieu. Puisqu’ils ont choisi de ne pas obéir, leur progéniture et tous leurs descendants récolteraient les conséquences de cette décision importante. Et c’est exactement ce qui est arrivé avec, comme résultat, la confusion, les disputes et les frustrations au niveau mondial. Nos premiers parents avaient librement choisi de se faire instruire par le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4), qui a aveuglé leur esprit afin qu’ils ne soient pas éclairés par le Dieu d’amour qui les a créés.

Vivre éternellement de cette façon était impensable ; alors Dieu les a chassés du jardin. Et l’accès à l’arbre de Vie, qui leur aurait fourni la compréhension spirituelle si nécessaire pour eux, leur a été enlevé. Puisque la décision de manger de l’arbre défendu était entièrement leur libre choix, les humains devaient maintenant apprendre par l’expérience et par leurs propres erreurs que l’obéissance à Dieu serait la seule façon pour eux de parvenir à l’immortalité. Aussitôt qu’Adam et Ève quittèrent le Jardin d’Éden, l’humanité s’est mise à faire ses premiers pas en direction de Babylone. Dès la première génération de leurs descendants, sous l’inspiration de Satan, Caïn a tué son frère Abel. Il a choisi le mal sur le bien.

Première Babylone

Il s’est passé plus de 17 siècles avant que l’humanité passe de l’état d’innocence du Jardin d’Eden à son premier essai pour bâtir Babylone. La Bible nous révèle brièvement que ce fut une période extrêmement violente de l’histoire. Tout avait débuté avec l’assassinat d’Abel par son frère Caïn. Cette tendance s’est poursuivie jusqu’au point culminant où Dieu décida d’envoyer un déluge où toute vie humaine périt, sauf Noé et sa famille, c’est-à-dire, huit personnes seulement. Quand les eaux se sont retirées, Dieu fit sortir Noé de son arche en lui donnant l’instruction de recommencer le processus de reproduction. Mais cette fois en harmonie avec la création, et surtout en harmonie entre eux. C’était une si belle opportunité de recommencer à neuf…

Quelques-uns ont obéi, mais ce désir toujours présent d’être indépendant et autosuffisant constituait une tentation très forte. Alors, les vieilles attitudes ont vite refait surface pour redonner aux humains la conviction qu’ils en savaient plus que Dieu. Après plusieurs décennies, un groupe de voyageurs se retrouvèrent en Mésopotamie. « Étant partis du côté de l’Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinéar, et ils y demeurèrent » (Genèse 11:2). Ils avaient besoin d’un point de ralliement, et cette plaine semblait toute trouvée pour être l’endroit idéal. Le verset 3 nous indique qu’il y existait assez de ressources naturelles et de matériaux pour se construire une ville. Mais pas n’importe quelle sorte de ville !

Genèse 11:4 : « Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés, sur la face de toute la terre ». Selon l’historien juif Flavius Josephus, le chef de ce groupe était Nimrod, le petit-fils de Cham, qui était un des fils de Noé. La Bible nous déclare que Nimrod s’était taillé une grande réputation de « puissant chasseur devant l’Éternel » (Genèse 10:9), une expression qui implique une supériorité en opposition à Dieu. Plusieurs peintres ont tenté de nous donner leur impression de cette tour et ce à quoi elle pouvait ressembler. Rappelons-nous que le terrain de la plaine était généralement plat et, même de nos jours, un édifice d’une centaine de pieds pourrait être vu à des kilomètres dans les alentours. Son sommet, à ce moment dans l’histoire, devait littéralement « toucher au ciel », aux yeux de ses habitants.

Même leur attitude était rebelle envers Dieu. Dans Genèse 1:28, Dieu avait donné ordre à Adam et Ève de se multiplier et de remplir la terre entière de leur descendance. Ces rebelles voulaient « se faire un nom [à eux], afin de ne pas être dispersés sur toute la face de la terre » (Genèse 11:4). Dieu voulait peupler toute la terre. Il leur a donné la permission de construire cette tour pendant deux ans (selon la tradition sumérienne), mais, éventuellement, Dieu est intervenu. Dans Genèse 11:5, on peut lire : « Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes ». La petite tour en brique, au beau milieu de la plaine, n’offrait aucune menace à Dieu.

C’était la défiance ouverte que cette tour symbolisait qui déplut à Dieu. C’est l’expression d’autosuffisance et l’attitude d’indépendance qui revenait à la surface. C’est exactement ce qui avait motivé Adam et Eve à écouter Satan. Maintenant toute leur descendance était embarquée dans le même engrenage, et Dieu ne voulait pas laisser cette situation se poursuivre sans contrôle. Mes chers amis, il est impossible de vraiment apprécier le rôle de la Babylone, que ce soit dans l’histoire ou dans la prophétie, sans comprendre le rôle de Satan dans toute cette histoire. Le concept d’un esprit malin, comme la personnification de tout ce qui peut être mal, semble farfelu et irréel, de nos jours, et même au bord de la superstition pour beaucoup de gens. De plus en plus de personnes ne croient même plus en l’existence de Satan.

Pourtant, la Bible nous révèle QU’IL Y A UN DIABLE qui, tout en étant invisible, a joué un rôle significatif dans l’histoire de l’humanité. Les Saintes Écritures nous révèlent qu’il était un ange puissant du nom de Lucifer, ayant, lors de sa création, un poste éminent près du trône même de Dieu. Regardons ce que le prophète Ézéchiel nous déclare à son sujet : « Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes … Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu » (Ézéchiel 28:12-14).

Voici ce que Dieu avait créé : un chérubin d’une beauté extraordinaire, instruit au Trône même de Dieu au ciel, pour devenir Son « Porte Lumière ». C’est d’ailleurs ce que Lucifer veut dire : Porteur de la Lumière. L’implication ici serait que Dieu avait créé ce chérubin, dans le but spécifique d’instruire dans la vérité, les humains que Dieu avait dans Son plan de créer à Son Image et à Sa Ressemblance. Lucifer ne pouvait pas accepter cela, et il s’est révolté contre son Créateur. Alors Dieu lui dit ceci : « Tu fus intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi … ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! » (Ézéchiel 28:15-16).

Dans sa colère et sa rébellion contre Dieu, Lucifer, devenu Satan (adversaire), s’est mis à séduire tous les anges sous sa charge, les incitant à attaquer le trône même de Dieu, afin de régner sur Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus des démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Nous pouvons aussi lire un compte-rendu de cet évènement dans le Livre d’Ésaïe, où Dieu questionne Satan au sujet de son acte stupide.

« Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siègerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon [nord]. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très Haut » (Ésaïe 14:12-14). Satan fut complètement enivré par son orgueil, au point de vouloir devenir dieu à la place de Dieu. Alors Dieu lui dit : « Ton cœur s’est élevé, à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent » (Ézéchiel 28:17). Satan était devenu un être tordu par la jalousie et son orgueil l’a poussé à séduire le tiers des anges afin qu’ils le suivent dans sa rébellion ouverte contre Dieu.

Nous aurions tendance à croire que, parce que Satan n’avait pas réussi à conquérir le trône de Dieu, son désir de se venger s’arrêterait là. Détrompez-vous ! Satan a décidé de déverser tout son venin, sur cette création humaine de Dieu faite à Son image et à Sa ressemblance. En commençant avec Adam et Ève, il a implanté l’idée dans leur esprit qu’ils pouvaient devenir comme Dieu, simplement en mangeant ce fruit défendu qui leur permettrait de décider eux-mêmes ce qui était bien ou mal, SANS Dieu.

C’est ainsi que Lucifer, l’ange qui devait leur apporter la lumière, est devenu Satan, l’adversaire, et le chef des puissances des ténèbres. Il est remarquable de constater que, dans la kabbale (mysticisme juif) et au cœur des rituels de la grande majorité des sociétés secrètes, ainsi que le Nouvel Age (qui en parle ouvertement), on dit aux gens qu’ils doivent grimper les échelons des grades qui font atteindre à plus de lumière et connaissances personnelles. Et cette lumière est personnifiée par le dieu Soleil dans bien des cas ! Satan tenait quand même à révéler ses « lumières », à sa manière aux hommes.

Sachant ceci, il devient aussi très important pour nous de comprendre la signification et la différence entre la magie noire et la magie blanche. Très peu de gens semblent comprendre la différence entre les deux, et le monde est complètement séduit. Les gens associent la magie noire à Satan, et avec raison. Mais quand ils parlent de magie blanche, ils voudraient l’associer à la puissance de Dieu qui combat contre Satan. Ceci est entièrement faux. Magie égale Satan, qu’elle soit noire ou blanche. Une sorcière, qu’elle fasse de la magie blanche ou noire, demeure toujours une sorcière. Apocalypse 12:9 nous dit que : « Satan est celui qui séduit TOUT le monde ». La Bible est très claire là-dessus, et tout le monde veut dire tout le monde.

Donc, en tant que prince des ténèbres, Satan peut facilement séduire tous ceux qui ne veulent absolument rien savoir de Dieu. Il encourage les cultes d’adoration satanique, les messes noires, la nécromancie, l’horoscope et toutes ces séances occultes qui se propagent de plus en plus de nos jours. On pourrait classer cette sorte de séduction satanique dans la même catégorie que ceux qui pratiquent la magie noire. Mais ceci ne suffit pas à Satan. Il veut aussi séduire les gens religieux qui disent croire en Dieu. Or, sa magie noire ne serait pas très efficace dans de telles circonstances. Alors, il s’est infiltré dans toutes les religions en séduisant un bon nombre de prédicateurs, pour qu’ils prêchent des erreurs en tordant la vérité d’une façon très subtile. On prêche 80 % de vérités, tout en y injectant 20 % d’erreurs. Ces enseignants le font avec tellement de charisme que très peu de gens se donnent la peine de vérifier. Alors on gobe le faux avec le vrai et Satan est vainqueur.

Paul faisait déjà face à ce problème au premier siècle, et il craignait que certains faux prédicateurs viennent corrompre les pensées des chrétiens, en les détournant de la simplicité qui est en Christ. Déjà certains prêchaient un autre Jésus et un autre Esprit que Celui qu’ils avaient reçu, et même un autre Évangile que celui qu’ils avaient embrassé. Et quelques chrétiens le supportaient fort bien (2 Corinthiens 11:3-4). Mais Paul ne se gêne pas pour dénoncer ces ministres. Au verset 13, Paul déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière ». Alors, si les ténèbres sont associées au NOIR, la lumière est certainement associée au BLANC. Voilà la magie blanche de Satan. La séduction  au  travers de  la religion,  par  ses ministres.

La plus belle ponce d’arsenic que vous pouvez recevoir dans votre jus d’orange spirituel, c’est quand un pasteur, se disant de Jésus-Christ, vous déclare en plein sermon : « Nous avons d’autres sources de vérité que la Bible pour vous instruire ». Ah oui ? Venant d’ ? D’un homme ? Ma Bible me dit : « Que Dieu soit reconnu véritable et tout homme menteur » (Romains 3:4). Cette instruction profonde est pourtant pleine de simplicité. Si la vérité venant d’un homme est contraire à la vérité venant de Dieu (la Bible), c’est l’homme qui est menteur. Donc, si vous êtes dans une congrégation — peu importe la dénomination — et que vous y êtes confortables, restez-y. Mais, de grâce, VÉRIFIEZ TOUTE CHOSE. Et si on essaie de vous faire passer des “VÉRITÉS” contraires à la Parole de Dieu, alors à VOUS de prendre votre décision.

C’est exactement le point que Paul veut amener. Il déclare alors aux Corinthiens que, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière, « il n’est donc pas surprenant, que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ». Par cupidité, ils sont devenus ministres de Satan, se faisant passer pour ministres de Christ. Je ne voudrais pas être à leur place, lors du retour de Jésus, car « leur fin sera selon leurs œuvres », nous déclare Paul au verset 15. Satan travaille toujours dans l’obscurité, derrière la scène, silencieusement et d’une manière insidieuse. Il se présente souvent comme un bienfaiteur, un serviteur de l’humanité. Voici pourquoi Paul nous met en garde contre le fait que Satan se déguise en ange de lumière. Ne soyez donc pas surpris que ses ministres se présentent aussi comme des ministres de Jésus, tout en répandant leur magie blanche dans l’esprit de leurs victimes.

Une grande partie de l’œuvre de Satan peut, en surface, paraître bonne, mais son intention réelle est souvent exposée quand il est trop tard. Il faut absolument comprendre cela, si nous voulons saisir la profondeur de la leçon concernant Babylone. La Bible nous dit que Satan « est le dieu de ce siècle, qui aveugle l’esprit des incrédules, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ » (2 Corinthiens 4:4). Satan est aussi « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant, dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan séduit en utilisant les ondes, comme la radio ou la télévision, mais pour implanter sa pensée dans l’esprit de ceux qui sont réceptifs à cette sorte de séduction. Il ne devrait pas être surprenant pour nous de voir Jacques, un des frères de Jésus, nous dire : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Paul aussi nous exhorte à ne pas laisser « Satan avoir le dessus sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Le dessein de Satan est simple. Il utilise nos faiblesses pour nous tenter en manipulant nos attitudes et nos sentiments. Il surveille nos émotions négatives, comme l’envie, la jalousie, la vanité, l’orgueil, la cupidité, la convoitise, la colère et l’amertume. Il encourage la médisance, la calomnie, et le mécontentement chez chaque individu, afin d’amener l’individu à pécher. C’est ce qu’il a fait avec Adam et Ève, et c’est ce qu’il continue de faire avec tous leurs descendants. Il n’est donc pas étonnant que Jésus Lui-même ait enseigné à Ses disciples de prier Dieu « de nous délivrer du Malin » (Matthieu 6:13). Le monde occidental, de nos jours, est aux prises avec un renouveau d’intérêt pour l’adoration du diable et toutes sortes de cérémonies axées sur l’occultisme.

Ces pratiques sont extrêmement dangereuses ! Elles le sont surtout pour ceux qui croient que l’influence de Satan est limitée et n’affecte que ceux qui se sont entièrement voués à lui afin d’acquérir certains pouvoirs diaboliques. L’influence de Satan est mondiale et peut aussi bien se manifester chez les puissants de ce monde que chez le commun des mortels. Nous allons découvrir cela au fur et à mesure que nous comprendrons l’histoire de Babylone. Vous verrez très rarement Satan apparaître sur scène, mais il est toujours là, dans les coulisses, attendant le moment propice pour intervenir dans la vie d’un homme, d’une femme, et même d’une nation qui voudrait déclarer son indépendance à l’égard de Dieu.

Confusion des langues

Revenons maintenant à cette construction de la Tour à Babel. La Bible nous indique qu’à cette période de l’histoire, tous les humains parlaient la même langue (Genèse 11:1). Puisque seuls Noé et sa famille furent sauvés du déluge, il est tout à fait logique de conclure que les toutes premières générations issues de cette famille partageaient la même langue. Ceci permettait d’avoir une meilleure communication entre les individus, mais, déjà en si peu de temps, nous voyons cette génération se diriger dans la mauvaise direction. Dieu surveillait les activités à Babel, et IL a vite découvert ce que pouvait accomplir une telle organisation et à quelle vitesse. Alors, Dieu est intervenu directement afin de ralentir leurs projets.

Le Livre de la Genèse nous dit ce qui est arrivé. Genèse 11:6-7 : « Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter TOUT ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons et confondonsleur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre ». Comme c’est simple pour Dieu qui a tout simplement mis fin à leur possibilité de communiquer les uns avec les autres. Et la construction de la Tour à Babel cessa. Les familles qui pouvaient communiquer ensemble sont parties en petits groupes et se sont dispersées sur la surface de la terre pour former ce qu’on appelle  aujourd’hui  des tribus ou des nations.

Cette Tour à Babel fut le premier effort de l’homme à vouloir monter littéralement au ciel, au trône même de Dieu. Satan, qui avait été précipité du ciel sur la terre, venait d’implanter une croyance dans la tête des humains : pouvoir monter au ciel. Le fait que Dieu avait décidé de confondre leur langage n’a fait que ralentir cette poussée de l’homme à vouloir devenir son propre Dieu. Satan a fait croire à l’humanité que ce qu’il n’avait pas réussi à accomplir, l’homme, créé à l’image de Dieu, pourrait sûrement le réussir par lui-même. Cette idée satanique fut si bien implantée dans l’esprit de nos premiers parents, qu’elle n’a jamais cessé de prendre de l’ampleur. Elle est devenue la doctrine principale de plusieurs religions et philosophies de notre époque, une doctrine qui leur attire de plus en plus d’adeptes convertis.

Genèse 11:8-9 : « Et l’Éternel les dispersa de là, sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre ». C’était la première fois que Dieu intervenait directement dans le développement d’une « Babylone ». Mais ce ne serait pas la dernière

À suivre…




D.125 – Vérités titanesques à propos du Temple

 

Extrait du Chapitre 9 du livre Exploding the Israel Deception (Explosion de la supercherie sur Israël)

Par Steve Wohlberg

Le 15 avril 1912, le Titanic coula au fond de l’océan Atlantique. Il y demeura sans être découvert pendant quelques décennies. En 1980, un riche homme d’affaires dans le domaine pétrolier décida de débloquer des fonds pour lancer une recherche du bateau perdu. Deux expéditions prirent la mer, mais ne trouvèrent rien. En 1985, un autre groupe de chercheurs s’organisa, en provenance de France. Ils localisèrent une région de douze milles dans laquelle, croyaient-ils, reposait le bateau. Après deux mois d’examen en eaux profondes, leurs instruments sophistiqués de balayage exploratoire repérèrent un objet sur le fond marin. Lorsque la silhouette du bateau se précisa, un cri se fit entendre, finalement : « Ça y est ! Nous avons trouvé le Titanic ! » La découverte fut rapportée dans tous les journaux du monde.

Dans cet article, nous allons continuer à examiner les fonds cachés de la Parole de Dieu. Nous n’avons pas besoin d’un équipement sophistiqué, mais seulement d’un cœur grand ouvert. Au fur et à mesure que nous allons naviguer dans les paragraphes qui suivent, nous allons découvrir des choses plus saisissantes que ce qu’ont dépisté les chercheurs en 1985. C’est l’heure de pénétrer dans des vérités titanesques concernant le temple !

C’est un fait que plusieurs organisations juives, à Jérusalem, se préparent, en ce moment, à la construction d’un troisième temple juif sur le Mont du Temple. Un livre chrétien populaire, intitulé The Edge of Time (Le fil du temps), rédigé par Peter et Patti Lalonde, fait le rapport suivant : « Un modèle du Troisième Temple a été construit et est montré en exhibition dans le vieux Jérusalem. On a même dressé une liste informatisée des candidats remplissant les exigences du sacerdoce du Temple, et des étudiants rabbiniques ont été formés aux anciens rites et sacrifices du temple juif. » De nombreux Juifs religieux veulent un autre Temple. De nos jours, des millions de chrétiens croient que la Bible prédit qu’il y en aura un de construit. Mais est-ce bien le cas ? Est-il possible que cette théorie du « troisième temple » ne soit encore qu’une autre grande illusion des derniers jours ?

Avant tout, regardons attentivement ce qui est arrivé avant que ne soit détruit le deuxième temple. Lorsque mourut Jésus-Christ, « le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla » (Matthieu 27:51). En déchirant le voile, Dieu tout-puissant montra à toute l’humanité que la valeur des sacrifices d’animaux était achevée. Le service terrestre du temple prenait fin. Pourquoi ? Parce que le Sacrifice suprême avait été offert ! Quelques années plus tard, Paul écrivit, en rapport avec le temple terrestre : « ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:13). En l’an 70 après J.C., le second temple fut démoli par les Romains.

Pensez-y un moment. L’économie de Dieu a-t-elle déjà conduit le peuple juif à reconstruire un troisième temple ? Le Père a-t-Il déjà initié le recommencement des sacrifices qui avaient pris fin à la mort de Son Fils ? Lorsque Jésus S’est écrié : « Tout est accompli » (Jean 19:30), Il a aboli tous les sacrifices. Il était le Sacrifice final ! Dès lors, recommencer les sacrifices ne serait-il pas un flagrant déni que Jésus-Christ est le Messie ? Si Israël arrive à construire un troisième temple et commence à offrir des sacrifices, ne sera-ce pas là un autre rejet national officiel du Sauveur ? Qu’est-il arrivé, il y a 2 000 ans, quand les dirigeants d’Israël rejetèrent officiellement leur Messie ? Le résultat fut un désastre ! Plus d’un million de Juifs périrent.

Trois segments principaux des Écritures sont aujourd’hui utilisés par les chrétiens pour soutenir la théorie du « troisième temple ». Ce sont Daniel 9:27, des « textes du temple » assortis dans le livre de l’Apocalypse et 2 Thessaloniciens 2:4. Or, dans tous les trois segments, rien n’est dit regardant une quelconque « reconstruction » du temple. Dans l’Ancien Testament, des portions majeures des Écritures sont vouées à la construction du tabernacle au désert, du premier temple et du deuxième temple (Exode 35 à 40 ; 1 Rois 6 ; Esdras 3 à 6). Pourtant, nous ne trouvons rien sur la construction d’un troisième temple juif.

Argument 1 — L’utilisation de Daniel 9:27

Les érudits prophétiques populaires d’aujourd’hui soutiennent comme raisonnement que, lorsque Daniel 9:27 décrit la venue de quelqu’un qui « fera cesser le sacrifice », cela se réfère à un Antichrist de la fin des temps qui arrêtera les sacrifices d’un temple juif reconstruit. Toutefois, nous avons prouvé dans le chapitre 5 de ce livre[1] que c’était Jésus-Christ qui avait déjà fait « cesser le sacrifice », 2 000 ans auparavant, par Sa mort sur la croix. Matthew Henry a déclaré de façon fidèle que c’était Jésus qui ferait « cesser le sacrifice et l’oblation. En offrant Lui-même un sacrifice une fois pour toutes, Il aura mis fin à tous les sacrifices lévitiques. » Ainsi, quand les gens utilisent Daniel 9:27 comme fondement textuel pour supporter l’idée de « la reconstruction d’un troisième temple », ils essaient, en réalité, de bâtir une maison sur le sable. Pire encore. Ils bâtissent au-dessus d’une faille tectonique majeure !

Argument 2 — Les « textes du temple » dans le livre de l’Apocalypse

Ces textes ont tous rapport au temple céleste, non pas à un troisième temple construit sur terre. Apocalypse 11:19 dit « Et le temple de Dieu s’ouvrit dans le ciel. » Apocalypse 14:17 dit que « un autre ange sortit du temple, qui était dans le ciel. » Apocalypse 15:5 déclare « et voici le temple du tabernacle du témoignage s’ouvrit dans le ciel. » Et Apocalypse 16:17 dit « et il sortit du temple du ciel, du trône une grande voix. » Donc, il y a un temple au ciel. Et c’est dans ce temple que Jésus-Christ, notre Grand Souverain Sacrificateur administre aujourd’hui Son sang en notre faveur (Hébreux 8:1-2 ; 9:12, 14). C’est aussi vers ce temple que Paul conseille les chrétiens de porter leur regard (Hébreux 10:19-22). Nous allons étudier plus profondément ce sujet dans le Chapitre 12 de ce livre.[2]

Argument 3 — L’emploi de 2 Thessaloniciens 2:4

C’est probablement le passage le plus important utilisé pour soutenir la théorie du « troisième temple ». Ici, Paul a écrit que l’Antichrist s’assoirait « dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Hal Lindsey y va de ce commentaire : « Il est sûr que le temple va être reconstruit. La prophétie l’exige (…) [L’Antichrist] établit son siège dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu (2 Thessaloniciens 2:4) (…) Nous devons en conclure qu’un troisième Temple devra être construit sur son ancien site dans le vieux Jérusalem. »

2 Thessaloniciens 2:1-8 est un des passages les plus controversés de la Bible. Il est temps d’examiner soigneusement cette section. Dans cette analyse, je vais apporter les anciennes perspectives des protestants de l’histoire, lesquelles formaient une doctrine communément acceptée en Europe, en Angleterre et en Amérique pendant les 300 ans suivant la Réforme.

Analyse de 2 Thessaloniciens 2:1-8

Verset 1 — « Pour ce qui regarde lavènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui… » Jésus S’en vient pour rassembler Ses enfants. Le mot grec employé ici pour désigner « avènement » est parousia qui fait référence de manière claire au second Avènement de Jésus-Christ (Matthieu 24:27).

Verset 2 — « Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre quon dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. » Ici, Paul avertit les Thessaloniciens de ne pas être troublés par quiconque leur suggérerait que « le jour de Christ », où Il réunira Ses enfants, était proche, au premier siècle. Non. Quelque chose d’énorme doit d’abord arriver.

Verset 3 — « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant [avant le jour de la réunion de Ses enfants], et quon ait vu paraître lhomme du péché [l’Antichrist], le fils de la perdition. » Paul est très clair, ici. Le jour où Jésus nous rassemblera ne viendra pas avant qu’il n’y ait « auparavant » une révolte et que l’Antichrist soit apparu ! Donc, contrairement à l’opinion populaire, l’Antichrist arrive avant que Jésus ne vienne pour réunir Son peuple ! Paul nous met en garde : « Que personne ne vous séduise en aucune manière » dans le but de croire n’importe quoi.

Le mot « révolte » est traduit du grec apostasia, qui veut dire « apostasie », i.e., l’abandon public de la vérité. Donc, il y aurait dans l’histoire du christianisme, comme dans l’histoire d’Israël, une apostasie majeure de la Parole de Dieu qui aboutirait à l’émergence de l’Antichrist. Paul appelle cet Antichrist « l’homme du péché ». Ces expressions relèvent d’une prophétie antérieure se trouvant dans Daniel 7.

Daniel, dans le chapitre 7, a prédit la montée d’une « petite corne » avec « des yeux comme des yeux d’homme » (Daniel 7:8). Daniel n’a pas dit que la petite corne serait un homme, mais qu’elle aurait « des yeux comme des yeux d’homme ». Cette corne surgirait de « la quatrième bête » ou « quatrième royaume » (verset 23), qui était l’Empire romain. Elle monterait « du milieu » de 10 cornes en Europe (verset 8), proférant de grandes choses contre Dieu (versets 8 et 25) et ferait « la guerre aux saints » (verset 21) dans l’histoire de la chrétienté.

Paul a également qualifié l’Antichrist de « fils de la perdition », ce qui revient à la manière dont Jésus-Christ a appelé Judas (Jean 17:12). Judas oeuvrait à l’interne, c’était un apôtre, l’un des douze. Judas baisa Jésus en l’appelant « Maître » (Marc 14:45). Or, c’était un baiser de trahison. En appelant l’Antichrist « fils de la perdition », Paul nous donne un indice à savoir que ce trompeur ne serait pas un dictateur païen comme Adolf Hitler, mais plutôt un apôtre supposé de Jésus-Christ. Toutefois, en réalité, ce serait un faux apôtre (voyez 2 Corinthiens 11:13).

Verset 4 — « Ladversaire et celui qui sélève au-dessus de tout ce quon appelle Dieu, ou quon adore, jusquà sasseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Paul n’a pas dit, comme beaucoup le croient, que l’Antichrist va entrer dans un temple et dire : « Je suis Dieu ». Il va plutôt « sasseoir comme dieu … se proclamant lui-même dieu » La différence est subtile, mais fort importante. L’Antichrist ne le « dira pas », car ce serait trop gros. Seulement, il va le proclamer par ses actions. [Voyons la version très précise de David Martin : « …voulant se faire passer pour un Dieu. » (v. 4)].

L’Antichrist « s’assoira ». Cela ne signifie pas qu’il va s’asseoir littéralement sur une chaise quelconque. Dans le langage de la Bible, « s’asseoir » veut dire prendre une position d’autorité. Jésus-Christ est maintenant « assis » à la droite de Dieu (Marc 16:19). Il est notre autorité suprême, seul Médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2:5). D’après Paul, l’Antichrist « s’assoira » aussi d’une façon trompeuse, en position d’autorité. Or, cette « assise » sera, en vérité, en directe opposition à l’autorité suprême de Jésus-Christ !

L’Antichrist ira même jusqu’à « sasseoir … dans le temple de Dieu ». Voilà le texte clé ! Des millions de chrétiens sincères, à l’image d’Hal Lindsey, appliquent ceci à un troisième temple juif reconstruit à Jérusalem. Mais est-ce correct ? Pensez-y. Disons qu’un groupe de personnes juives, qui ne croient pas au sacrifice suprême de Jésus-Christ, doivent construire un troisième temple sur le Mont du Temple. Ce temple peut-il s’appeler « le temple de Dieu » ? Non ! Car ce temple serait en lui-même un reniement de Jésus-Christ ! Notez ce que le célèbre commentateur chrétien, Adam Clarke, disait des paroles de Paul : « Par “temple de Dieu”, l’apôtre pouvait difficilement signifier le temple de Jérusalem, parce que celui-ci, il le savait, serait détruit dans les quelques années à venir. Après la mort de Christ, le temple de Jérusalem ne fut plus jamais qualifié de temple de Dieu par les apôtres. »

Le mot grec que Paul utilise ici pour « temple » est naos. Une des vérités titanesques concernant le temple est que, chaque fois que Paul emploie le mot naos dans ses lettres, il ne l’applique pas à une construction à Jérusalem, mais toujours à l’Église ! Paul écrivit à « l’Église de Dieu qui est à Corinthe », en disant « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple [“naos”] de Dieu ? » (1 Corinthiens 1:2 ; 3:16). Voyez aussi 2 Corinthiens 6:16 et Éphésiens 2:19-22. Donc, pour Paul, « le temple de Dieu » est l’Église chrétienne ! Adam Clarke fait encore le commentaire suivant : « Sous la dispensation évangélique, le temple de Dieu est l’Église de Christ. » Et c’est là que s’assoira l’Antichrist ! Il entrera trompeusement dans l’Église, comme Judas qui était l’un des douze ! Ensuite, il « s’assoira » en position d’autorité suprême et apparemment infaillible, ce qui sera une subtile contrefaçon de la suprême autorité de Jésus-Christ !

Si vous aviez été le diable, n’auriez-vous pas essayé de faire la même chose ? Vous n’auriez pas dépensé le plus gros de votre temps à végéter dans un bar. Votre but aurait été de tenter et de tromper les chrétiens ! Si vous aviez été le diable, n’auriez-vous pas voulu aller sentir dans l’Église, vous mettre au lutrin et puis prêcher un sermon ? (Voir Actes 20:28-31 ; 1 Timothée 4:1 ; 2 Timothée 4:3-4.) C’est exactement ce que Paul a dit que ferait l’Antichrist ! Il s’introduira adroitement dans le temple de Dieu, i.e., l’Église chrétienne, et là, il « s’assoira » en position d’apparente autorité suprême alors qu’il se prononcera en matière de doctrines chrétiennes.

Le très célèbre Matthew Henry, dont les racines étaient fermement plantées dans le sol de l’histoire du protestantisme, émit ce commentaire : « [Paul] parle d’une certaine très grande apostasie (…) Le christianisme n’était pas sitôt implanté et enraciné dans le monde qu’il commença à y avoir défection dans l’Église chrétienne (…) Il est appelé l’homme du péché (…) le fils de la perdition (…) Ces noms peuvent être proprement appliqués, pour ces raisons, à l’état de papauté (…) Les évêques de Rome se sont, non seulement opposés à l’autorité de Dieu (…) mais se sont élevés au-dessus de Dieu (…) L’Antichrist ici mentionné est quelque usurpateur de l’autorité divine dans l’Église chrétienne (…) et à qui cela peut-il mieux se rapporter qu’aux évêques de Rome ? »

Ce point de vue était partagé par John Wycliffe, William Tyndale, Martin Luther, Jean Calvin, les traducteurs de la Bible King James, [David Martin], John Wesley, Sir Isaac Newton, Charles Spurgeon, l’évêque J. C. Ryle, le Dr Martyn Lloyd-Jones, [Charles Chiniquy] et d’innombrables autres Réformateurs protestants. Ne venons-nous pas de découvrir une vérité titanesque ?

Versets 5-6 — « Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque jétais encore avec vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin quil ne soit manifesté que dans son temps. » Voilà une phrase très controversée. Une multitude d’érudits prophétiques modernes croient aujourd’hui que l’Église est « ce qui le retient ». Ils enseignent que, lorsque l’Église sera enlevée lors de l’Enlèvement, alors apparaîtra l’Antichrist. Ils enseignent également qu’après que l’Antichrist se sera montré, il entrera ensuite dans le temple juif rebâti à Jérusalem et proclamera qu’il est Dieu. Cela est censé se produire durant « les sept ans de tribulations ». Toutefois, partant de ce que nous avons étudié jusqu’ici, ne pouvez-vous voir que quelque chose cloche dans cette illustration ?

Paul n’a pas spécifié, dans cette lettre, « ce qui » restreignait l’Antichrist. Cependant, les Thessaloniciens le savaient, car Paul a dit, au verset 5, qu’il leur avait déjà « dit » ces choses. Une étude des écrits des pères de l’Église primitive, leaders chrétiens ayant vécu après les apôtres, révèle exactement ce que croyaient les premiers chrétiens. « L’Église primitive — de qui seule nous pouvons apprendre ce que Paul lui avait dit de façon orale, mais qu’il s’enfreint à mettre par écrit — a mentionné, dans un compte-rendu, que l’apôtre avait dit aux membres que ce pouvoir d’entrave était la domination des Césars romains ; que tant qu’ils continueraient à régner à Rome, le développement du pouvoir d’iniquité prédit serait impossible (…) Tant que les Césars régneraient, il [l’Antichrist] ne pouvait apparaître, mais que, lorsqu’ils seraient passés, il leur succèderait. »

Selon des recherches historiques, Matthew Henry est d’accord avec cela. « L’on suppose [croit] que c’est la puissance de l’Empire romain, que l’apôtre ne crut pas nécessaire de mentionner plus clairement à ce moment-là ; et il est reconnu que, tant que cette puissance se poursuivit, cela empêcha la marche des évêques de Rome vers ces sommets de tyrannie qu’ils allaient atteindre très bientôt après. » Donc, la force qui le « restreint » ou le « retient », était la puissance impériale de l’Empire romain dirigée par les Césars. Ce n’est qu’après que Rome fut tombée, en 476 après J.C., que les papes furent libres de régner. C’était l’interprétation commune répandue chez les érudits luthériens, baptistes, presbytériens et méthodistes pendant les 300 ans suivant la Réforme. Mais les temps ont changé. Nous avons aujourd’hui de nouveaux érudits avec de nouvelles idées…!

Verset 7 — « Car le mystère diniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. » Au temps de Paul, du fait de l’entrave exercée par la puissance de l’Empire romain, la montée au pouvoir de l’Antichrist était retenue. Or, une prophétie antérieure de Daniel prédisait la chute éventuelle de la quatrième bête (l’Empire romain), ce qui permettrait alors à la « petite corne » (l’Antichrist) de bondir pleinement dans l’action (Daniel 7:7-8). Dans son épître aux Thessaloniciens, Paul ne spécifia pas par écrit que l’Empire romain serait éventuellement « enlevé du chemin ». La raison en était que sa lettre aurait pu être découverte par les autorités romaines, ce qui aurait eu comme conséquence davantage de « persécutions et d’afflictions » contre ses convertis pour ce qui aurait été perçu comme de la déloyauté envers César. (Voir 2 Thessaloniciens 1:4.) Cette perspective s’accorde avec la prophétie et l’histoire. Non seulement cela, mais c’est le gros bon sens !

À l’époque de Paul, le « mystère de l’iniquité » opérait déjà. Cependant, il était en grande partie caché. Ce n’est pas avant que ne tombe finalement l’Empire romain, en 476 après J.C., que ce « mystère » se révéla pleinement pour ce qu’il était, aux yeux du monde. Puis, vint l’Âge des Ténèbres, lorsque l’Europe fut maintenue dans un étau de terreur pendant près de 1 000 ans. Les historiens estiment que le « Saint-Office de l’Inquisition » fut responsable de la torture brutale et de la mort de 50 à 100 millions de chrétiens. Et cela exécuté au nom de Jésus-Christ ! Il est sûr que l’Antichrist était entré dans le temple de Dieu.

Verset 8 — « Et alors paraîtra limpie, que le Seigneur détruira par le souffle [l’Esprit] de sa bouche, et quil anéantira par léclat de son avènement. » Donc, « le mystère de l’iniquité » devait commencer au temps de Paul et se perpétuer jusqu’à la fin. Alors, il serait détruit par « l’éclat de son avènement ». Le mot grec traduit par « avènement », au verset 8, est le même que celui utilisé pour « avènement » au verset 1. Ce mot est parousia, qui se rapporte clairement au second Avènement de Jésus-Christ. Ainsi, selon les versets 1 et 8, c’est au second Avènement, après que l’Antichrist soit révélé, que Jésus-Christ viendra « réunir » Ses enfants.

Résumé succinct de 2 Thessaloniciens 2:1-8

Verset 1

Jésus-Christ S’en vient [la parousie] pour réunir Ses enfants.

Verset 2

Paul dit aux premiers croyants thessaloniques de ne pas être troublés par les fausses idées que le jour de Christ était proche, en ce premier siècle.

Verset 3

Avant que n’arrive « le jour de Christ », une grande révolte [ou apostasie de la foi] doit d’abord arriver et « l’homme du péché » prophétisé doit paraître.

Verset 4

Cet « homme du péché » s’élèvera lui-même et s’assoira même dans « le temple de Dieu » qu’est l’Église, se proclamant lui-même Dieu.

Verset 5

Paul avait déjà auparavant averti les Thessaloniciens de cela.

Verset 6

Les Thessaloniciens savaient donc « ce » qui retenait alors l’Antichrist.

Verset 7

L’Antichrist opérait déjà en secret au premier siècle. Bientôt, la puissance limitative serait « enlevée du chemin ».

Verset 8

Alors apparaîtrait l’Antichrist dans toute sa plénitude. Après son apparition, il se perpétuerait jusqu’au second Avènement de Jésus-Christ. Il sera alors détruit par l’éclat de l’avènement de Christ [la parousie]. Et c’est lors de ce second Avènement, donc à la parousie, après que sera paru l’Antichrist, que Jésus-Christ rassemblera Ses enfants qui sont demeurés fidèles à la vérité !

Ainsi donc, qu’avons-nous découvert dans les eaux profondes de la Bible ? Quelque chose de bien plus gros que ce qu’ont découvert les chercheurs, en 1985. Nous avons découvert de titanesques vérités à propos du temple ! Nous avons appris qu’il n’existe rien, dans les Écritures, se rapportant à la construction d’un troisième temple juif sur le Mont du Temple ! Quand l’Apocalypse parle d’un temple, cela se réfère toujours au « temple du ciel » (Apocalypse 16:17). Et quand Paul parlait de l’Antichrist entrant dans le temple de Dieu, il disait qu’il pénétrerait dans l’Église ! Si certaines personnes juives qui rejettent le sacrifice final de Jésus-Christ se mettent à reconstruire un troisième temple sur le Mont du Temple, dans Jérusalem, ce ne sera absolument pas le « temple de Dieu » !

Alors ne vous y trompez pas. Ils sont des millions, aujourd’hui, à attendre qu’un rusé Antichrist apparaisse après que tous les chrétiens soient enlevés de ce monde. Les bouquins qui l’enseignent sont des best-sellers. Dans toute l’Amérique, on regarde avec avidité des vidéos qui en font la promotion. Rares sont ceux qui remettent ces idées en question. Encore plus rares ceux qui s’attendent à ce que la duperie survienne au sein même de l’Église ! Pourtant, c’est à nous que s’adresse Paul quand il donne cet avertissement : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière » (2 Thessaloniciens 2:3). Ce mot « vous » veut dire vous et moi ! Puisse Dieu nous aider à demeurer près de Jésus-Christ et à éviter les séductions de ceux qui se « révoltent » contre la vérité.

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[1] Voir article intitulé La fraude au sujet de la 70e semaine de Daniel.

[2] MME : Nous ne publions que le chapitre disponible sur Internet.




D.123 – L’Antichrist démasqué !

 

Extrait du chapitre 2 du livre de Steve Wohlberg, The Left Behind Deception

 La plupart des chrétiens croient, quand ils pensent à l’Antichrist, qu’il s’agit d’un individu des plus sinistres qui s’érigera au faîte du pouvoir en Europe après l’Enlèvement. Le fictif Nicolae Carpathia, l’Antichrist des romans Left Behind, de Tim LaHaye et Jerry Jenkins, est le parfait exemple de cette façon de penser : « Une personnalité des plus puissantes et charismatiques ayant jamais existé » [The Tribulation Force, p. ix]. Il s’empare rapidement du pouvoir après l’Enlèvement, prend le contrôle des Nations Unies et établit un gouvernement unique et mondial durant les Tribulations. Il a des paroles compassées et gentilles envers les masses, mais il est pourtant secrètement « habité par le diable lui-même ». Sous des dehors chaleureux et gagnants, se cache le « monstre intérieur ». Après qu’il soit devenu le « Potentat suprême, son Excellence Nicolae Carpathia », le monde l’adore ouvertement comme Dieu [The Mark — The Beast Rules the World, couverture intérieure, p. 2 ; xi].

Du fait que la majorité des chrétiens croit fermement que l’Antichrist sera une personne individuelle comme Carpathia, et parce que des millions ont le sentiment que l’Enlèvement est proche, plusieurs vont même jusqu’à se risquer à avancer qui pourrait bien être cet Antichrist possédé du démon. Ces dernières années, on a suggéré le nom du Prince Charles d’Angleterre, ou Mikhaïl Gorbatchev, ou encore Bill Gates, fondateur de Microsoft. Quelqu’un est même allé jusqu’à insinuer que l’Antichrist puisse être David Hasselhoff, la vedette de la série télévisée extrêmement populaire Baywatch, filmée sur le bord de l’océan Pacifique. Dans Baywatch, David joue le rôle d’un sauveteur nommé Mitch. Il semble parfaitement cadrer aux yeux de l’individu farfelu parce que, dans Apocalypse 13:1, Jean dit que la Bête doit monter de la mer… ! Va sans dire que l’on n’a pas pris cela tellement au sérieux. Mais le fait demeure : des chrétiens de partout attendent définitivement qu’un sinistre individu se lève en tant qu’Antichrist. Un unique homme. Une personne mystérieuse et méchante.

Que dit vraiment la Bible sur l’Antichrist ? Le mot « antichrist », ou « antéchrist », n’est utilisé qu’à cinq reprises dans le Nouveau Testament et elles se trouvent toutes dans 1 et 2 Jean. Nous commençons un étonnant périple dans un des sujets les plus mal compris de la Bible. Sujet très chaud, mais nous plongeons. Il y a près de 2 000 ans, Jean a écrit : « Petits enfants, cest ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que lantichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que cest la dernière heure. 19Ils sont sortis dentre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car sils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais cest afin quil fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres » (1 Jean 2:18-19).

Réalisez-vous ce que vous venez de lire, ici ? Les points soulevés par Jean sont plus explosifs qu’une éruption volcanique ! En voici un résumé sommaire :

  1. Les premiers chrétiens avaient entendu dire que l’antichrist s’en venait.

  2. Dès maintenant, il y a plusieurs antichrists.

  3. C’est une preuve que « la dernière heure » est là.

  4. Ces antichrists « sont sortis d’entre nous ».

Cette étrange vérité dépasse la fiction. Lorsque la majorité des chrétiens pensent à l’Antichrist, ils croient qu’il ne s’agit que d’un sombre individu unique du genre de Carpathia ; or, Jean a dit qu’il y avait « plusieurs antichrists ». Quand la plupart des chrétiens réfléchissent à la venue de l’Antichrist, ils ne le situent que dans le futur, après l’Enlèvement. Mais Jean a dit qu’il y a plusieurs antichrists « dès maintenant ». Quand ils pensent à l’Antichrist, la majorité des chrétiens croient qu’il n’apparaîtra que pendant la « période de sept ans appelée Tribulations » [The Tribulation Force, couverture intérieure]. Pourtant, Jean a dit que « la dernière heure » est pour aujourd’hui !

Lorsque la plupart des chrétiens pensent à l’Antichrist, ils pensent à un individu qui se montrera anti-chrétien de manière flagrante et qui fera ouvertement la guerre à un groupe de gens de l’Après-Enlèvement, comme « les Forces tribulationistes ». Mais Jean a dit : « Ils sont sortis d’entre nous… » (1 Jean 2:19). Qu’est-ce que ça signifie ? Jean a employé le pronom « nous » en référence à lui-même et les autres chrétiens de l’Église primitive. Autrement dit, les antichrists dont Jean faisait la description provenaient de l’intérieur de la chrétienté ! Selon Jean, plusieurs antichrists sont déjà là, la dernière heure est venue et ces antichrists ont surgi du sein même de l’Église chrétienne. Nicolae Carpathia passe-t-il ce test biblique ? Il échoue à chacun des points avec un « e » à l’examen final !

Jean a encore écrit : « Qui est menteur, si ce nest celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est lantichrist, qui nie le Père et le Fils …  Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent » (1 Jean 2:22, 26). Ces paroles sont de prime importance. L’Antichrist niera le Père et le Fils, mais ce déni sera trompeur, pas du tout évident. Examinons cela. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Le Père est Dieu. Jésus, le Fils, est le seul chemin menant au Père. Paul a aussi écrit : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme » (1 Timothée 2:5). Notre Père céleste nous aime, c’est pourquoi Il a envoyé Jésus, Son Fils unique. En tant qu’enfants confiants, nous pouvons aller vers notre Père céleste directement par Jésus-Christ. Nous n’avons aucunement besoin d’un autre médiateur ou intermédiaire, car Ses bras nous sont grand ouverts. Et ce Médiateur, c’est « Jésus-Christ, homme », pas une femme.

Jean nous avertit encore : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, nest point de Dieu. Or, cest là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire quil vient, et qui est déjà à présent dans le monde. 4Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:3-4). Donc, l’Antichrist niera que Jésus-Christ est venu « dans la chair ». Que signifie Sa venue dans la chair ? Premièrement, cela veut dire que Jésus est pleinement humain. Il nous aime et nous comprend parfaitement. Ensuite, du fait que Jésus soit venu « dans la chair », Il est maintenant « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Personne ne vient au Père que par Lui. Il est notre seul Médiateur, « Jésus-Christ, homme » (1 Timothée 2:5). Voilà pourquoi nous n’avons pas besoin d’autres médiateurs. Or, l’Antichrist niera cela, pas de manière évidente, mais de manière séductrice.

À nouveau, Jean s’attend-il à ce qu’il n’y ait qu’un Antichrist futur pendant les Tribulations ? Non, parce qu’il écrit : « …dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3). D’après Jean, « il » est déjà présent à son époque et il s’agit davantage que d’un personnage unique comme Nicolae Carpathia. « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus » (v. 4). Question : qui doivent « vaincre » ces antichrists ? Réponse : les véritables chrétiens ! La Bible dit « vous » ! Or, c’est entièrement contraire à l’idée véhiculée par Left Behind disant que les chrétiens d’aujourd’hui n’auront pas à faire face à l’Antichrist parce qu’il ne viendra qu’après l’Enlèvement. Y aurait-il quelque « séduction », ici ?

Ce que je m’apprête à vous dire vous choquera peut-être, mais ce n’est que vérité. L’actuelle idée très populaire d’un unique Antichrist du genre de Nicolae Carpathia ne surgissant qu’après l’Enlèvement est une doctrine nouvelle, du moins en ce qui a trait aux protestants. Du 15e siècle jusqu’au début du 19e, la majorité des baptistes, des méthodistes, des congrégationalistes, des luthériens, des anglicans, des presbytériens et des mennonites croyaient, d’après une étude soigneuse des Écritures, que les prédictions bibliques concernant « l’antichrist » (1 Jean 2 et 4) ; « la petite corne » (Daniel 7) ; « l’homme du péché » (1 Thessaloniciens 2) ; « la Mère des fornicateurs » (Apocalypse 17) ; et « la bête » (Apocalypse 13) s’appliquaient en grande partie spécifiquement à l’Église catholique romaine. Newsweek a rapporté ceci : « Martin Luther fut le premier à identifier la papauté en tant que tel à l’Antichrist. Tout d’abord, il fit peu de cas de l’Apocalypse de Jean. Mais ensuite, il vit la révélation de l’Église de Rome en tant qu’Antichrist séducteur… point de vue qui allait devenir un dogme chez toutes les églises protestantes » [Newsweek, 1ier novembre 1999, p. 72].

« Wycliffe, Tyndale, Luther, Calvin, Cranmer ; au dix-septième siècle, Bunyan, les traducteurs de la Bible King James et les hommes qui publièrent les Confessions de Foi baptiste et de Westminster ; Sir Isaac Newton, John Wesley, Whitefield, Jonathan Edwards ; et plus récemment, Spurgeon, l’évêque J. C. Ryle et le Dr Martyn Lloyd-Jones ; ces hommes parmi tant d’autres, voyaient tous l’antichrist dans l’office de la papauté (…) Les Réformateurs et leurs héritiers furent de grands érudits, connaissaient la Parole de Dieu et voyaient l’Esprit-Saint comme enseignant vivant » [Tous les chemins mènent à Rome, Michael de Semlyen, éditions Dorchester House, 1991, pp. 205, 206]. Si quelqu’un de ces anciens érudits chrétiens pouvait, de quelque façon, être transporté au 21e siècle, à une représentation de LEFT BEHIND : The Movie, il se demanderait : « Mais de quoi est-il question ? »

Dans cette série d’articles, je vais vous parler franchement à propos des protestants et des catholiques. Mais je veux d’abord clarifier certaines choses. Je ne désire nullement attaquer qui que ce soit se trouvant d’un côté ou l’autre de la question. Je crois fermement que beaucoup de catholiques seront dans le Royaume[1] et j’espère les y rejoindre. Les catholiques viennent actuellement en aide à des dizaines de milliers de gens par le biais d’orphelinats et d’autres moyens. Les gens sont des gens, et Jésus-Christ aime profondément chacun d’entre nous, peu importe l’église à laquelle nous appartenons. Je reconnais également la diversité contemporaine du catholicisme, et que des millions de catholiques américains ne souscrivent pas à toutes les doctrines du Vatican. Nombreux sont en recherche. Néanmoins, je suis aussi un étudiant de la prophétie qui partage le point de vue des Réformateurs protestants majeurs. Je n’applique pas les paroles de Daniel, de Paul et de l’Apocalypse aux catholiques en tant qu’individus, mais plutôt au système papal dans son ensemble, avec ses doctrines encore actuelles concernant de nombreux médiateurs célestes (Marie et les Saints), le pardon uniquement disponible par les prêtres, le purgatoire et un salut impossible en dehors de sa Sainte Mère l’Église.

Jésus-Christ est le seul chemin menant au Père (Jean 14:6). Il n’y a qu’un seul Médiateur au ciel et c’est « Jésus-Christ, homme » (1 Timothée 2:5). « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé » (Actes 16:31). Ce sont de solides faits bibliques. Or, historiquement et jusqu’à présent, ces vérités sont encore officiellement reniées par le Vatican. On enseigne encore erronément aux catholiques sincères de considérer Marie et bien d’autres saints comme des médiateurs. Jusqu’à date, l’Église catholique romaine n’accepte toujours pas l’idée que les chrétiens peuvent être sauvés par la foi en Jésus-Christ sans avoir à passer par l’Église. Qui est réellement la Bête de la prophétie ? Sera-ce quelqu’un comme Nicolae Carpathia, ou bien Martin Luther avait-il raison ? Pourquoi la croyance selon laquelle la Rome papale fut l’Antichrist, « la Bête » et « la petite corne » devint-elle « un dogme pour toutes les églises protestantes » [Newsweek, 1ier novembre 1999, p. 72] ? Il est temps de le trouver par une étude sérieuse de la Bible.

Daniel 2 parle de quatre royaumes successifs : Babylone, la Perse, la Grèce et Rome. Il n’y a aucune question à se poser là-dessus. Daniel 7 décrit aussi quatre royaumes, en utilisant les symboles du lion, de l’ours, du léopard et d’une sorte de dragon à dix cornes. Daniel 7:23 est un texte très important, donc, ne le ratez pas. Un saint ange dit à Daniel : « La quatrième bête est un quatrième royaume qui existera sur la terre ». Or, qu’est-ce qu’une bête dans la prophétie ? Est-ce que cela représente un homme unique, solitaire, possédé d’un démon comme Nicolae Carpathia ? ou un quelconque super-ordinateur de 5 000 gigabytes ? Non. D’après Daniel 7:23, une bête représente un royaume. N’oubliez jamais cela ! Cette vérité est comme une gigantesque fourche sur la route. Si nous commettons une erreur, ici, nous pourrions en venir à croire que Bill Gates est la Bête. Daniel 7:23 est donc vraiment un texte fondamental qui va nous éviter des illusions globales. En nous fondant sur l’histoire et le parallélisme clair entre Daniel 2 et Daniel 7, la quatrième bête était l’Empire romain.

Il est maintenant temps de nous concentrer sur « la petite corne » de Daniel 7. Les catholiques, les protestants et les évangéliques, incluant les auteurs de Left Behind, sont tous d’accord pour dire que cette petite corne représente un Antichrist. C’est au niveau de leur interprétation de la prophétie biblique qu’ils divergent. Voici une liste rapide de neuf faits concernant la petite corne de Daniel 7 :

  1. La petite corne sort de la quatrième bête, c’est-à-dire, de l’Empire romain (7:7-8).

  2. Cette petite corne est sortie du milieu des dix cornes qui se partagent ce même Empire (7:8).

  3. Elle s’élève « après » que les dix cornes soient en place (7:24).

  4. Elle sera « différente » des autres dix cornes (7:24).

  5. Trois des dix premières cornes seront « arrachées » par elle (7:8).

  6. Elle a « des yeux comme des yeux d’homme » (7:8).

  7. Elle a une « bouche qui profère de grandes choses » (7:8).

  8. Elle fera « la guerre aux saints » (7:21).

  9. Elle régnera pendant « un temps, des temps et la moitié d’un temps » (7:25).

Aussi sûrement que George Washington fut notre premier président, ces neuf points sont de même des faits avérés de Daniel 7.

Quand la majorité des enseignants de la prophétie parlent, aujourd’hui, de la « petite corne », ils l’appliquent à quelqu’un ressemblant à un Nicolae Carpathia. La plupart réalisent que les quatre bêtes de Daniel 7 représentent Babylone, la Perse, la Grèce et Rome. Mais ensuite, ils font quelque chose d’absolument stupéfiant : ils retranchent littéralement les dix cornes et la petite corne de la tête de la quatrième bête et les font glisser jusqu’à la fin des temps. Mais cela crée une trouée artificielle de 1 500 ans (nous en reparlerons plus avant) entre la quatrième bête, qui est l’Empire romain, et la petite corne. Or, en vérité, la prophétie dans son entier est ordonnée, successive et chronologique. Il y a quatre bêtes, puis dix cornes, ensuite la petite corne, SANS TROUÉE ! Il n’est tout simplement pas logique, ni biblique, de creuser une brèche de 1 500 ans sur la tête de la quatrième bête !

Dans les prophéties de Daniel, des « cornes » représentent aussi des royaumes (Daniel 8:8, 22). Qu’est-il arrivé dans l’histoire ? En 476 après J.C., l’Empire romain s’est écroulé après avoir été envahi par dix royaumes germaniques venus du nord. Ces royaumes posèrent les fondements des nations modernes d’Europe : les Alemani (Allemagne), les Bourguignons (Suisse), les Saxons (Angleterre), les Wisigoths (Espagne), les Francs (France), les Lombards (Italie) et les Suèves (Portugal). Les Vandales, les Hérules et les Ostrogoths se firent aussi une niche. Lorsque le gouvernement impérial romain s’écroula, en 476 ap. J.C., l’Europe se chercha un leadership. Devinez qui s’éleva au pouvoir politique suprême de l’Empire romain, « au milieu » des dix cornes, peu « après » 476 ap. J.C.. L’Église catholique romaine ! La papauté de Rome était « différente » en ce qu’elle était, non seulement une puissance politique, mais également un pouvoir religieux. Trois des premières cornes (les Vandales, les Hérules et les Ostrogoths) résistèrent à la montée de la papauté romaine au pouvoir. En raison de l’influence politique du Vatican, ces trois royaumes furent détruits et complètement « arrachés » de l’Histoire !

La Rome papale possédait « des yeux comme des yeux d’homme », son leadership humain étant assuré par le Pape. Elle avait « une bouche qui proférait de grandes choses » lorsqu’elle déclara être la seule véritable Église, ayant les clefs du ciel et de l’enfer, et qu’en dehors d’elle il n’y avait point de salut. En septembre 2000, dans son document de 36 pages intitulé Dominus Iesus, le pape Jean-Paul II réaffirma qu’il n’y a pas de salut hors de l’Église de Rome. Très vite, le Los Angeles Times afficha cette entête : « Le Vatican réitère un dogme strict — le Catholicisme romain est la seule voie de salut, affirme la déclaration. » Ainsi donc, la position de Rome n’a pas changé, même à notre époque moderne. Elle a encore « une bouche qui profère de grandes choses ». En vérité, cette Église a « fait la guerre aux saints » en mettant à mort environ 50 à 100 millions de soi-disant « hérétiques », pendant l’Époque des Ténèbres (le Moyen Âge). Les gens d’aujourd’hui ont oublié les Croisades, les sombres chambres de torture de l’Inquisition et les nombreux massacres horrifiants de protestants et de Juifs. Pourtant, ces choses se sont bel et bien produites. Les prophéties s’accordent avec l’histoire comme une clé qui s’ajuste à une serrure. Il est également vrai que l’histoire déverrouille la prophétie.

En dehors de Jésus-Christ, plus de livres ont été rédigés à propos de Martin Luther que de tout autres personnalités religieuses de l’histoire. Comment Martin Luther interpréta-t-il Daniel 7 ? Luther a écrit que Daniel « vit la terrible bête sauvage qui avait dix cornes, qui, de l’avis de tous, représente l’Empire romain, et il aperçut aussi une autre petite corne sortie du milieu d’elles. C’est le pouvoir papal qui a surgi du milieu de l’Empire romain » [Le Romanisme et la Réforme du point de vue de la prophétie, H. Grattan Guinness, Harley House, Bow, Londres, 1891, p. 127, les italiques sont dans l’original. Voyez aussi Œuvres de Martin Luther, vol. II, p. 386]. Tout audacieux et impétueux qu’il fut, Martin Luther ne fit jamais de trou de 1500 ans sur la tête de la quatrième bête ! Il ne vit AUCUNE TROUÉE.

[Moisson des Élus : Nous avons des informations nous faisant connaître des niveaux de pouvoir babyloniens plus élevés que l’Église catholique. Ces niveaux de pouvoir datent de l’ancienne Babylone. Ils ont fondé l’Église catholique afin d’infiltrer le Temple de Dieu (l’Église) et ils s’en servent comme d’un paravent et d’un bouc émissaire. En comprenant cela, nous ne devons pas assimiler les bêtes de Daniel 2 avec celles de Daniel 7 : elles sont différentes et ne se rapportent pas à la même époque. Afin de mieux comprendre ces différences, nous vous référons à nos articles traitant de Babylone la Grande.]

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[1] Note de Moisson des Élus : nous ne partageons pas l’optimisme de l’auteur, le catholicisme ne menant pas à la vraie conversion, car n’étant pas une religion chrétienne.




D.122 – La fraude au sujet de la 70e semaine de Daniel

 

Extrait du chapitre 5 du livre révélateur de Steve Wohlberg

Exploding the Israel Deception (L’explosion de la supercherie sur Israël)

 En 1945, après des mois d’angoissantes délibérations, le président Harry Truman décida finalement de lâcher une bombe atomique sur le Japon. À tort ou à raison, le but ultime de cette décision était de mettre fin à la Deuxième Guerre Mondiale et prévenir la mort d’autres millions de gens. Ainsi, le 6 août, une bombe surnommée Little Boy (« P’tit Gars ») tomba sur Hiroshima. Trois jours plus tard, une autre bombe, appelée cette fois Fat Man (« Gros Homme ») fut larguée sur Nagasaki. Approximativement 130 000 personnes furent pulvérisées instantanément. Nombreux fut-on à argumenter à savoir si oui ou non lâcher ces bombes avait été la bonne chose à faire. Mais dans l’esprit de ceux qui prirent la décision, c’était pour le bien ultime de l’Amérique.

Chèr(e) ami(e), c’est pour le bien ultime du monde évangélique dans son entier qu’une bombe de vérité de Dieu doit maintenant être lancée sur la gigantesque fraude prophétique à laquelle croient présentement des millions de gens. Il est temps de lâcher le « P’tit Gars ». Nous gardons le « Gros Homme » pour un chapitre ultérieur.

La Bible dit : « Et il confirmera l’alliance à plusieurs dans une semaine, et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation… » (Daniel 9:27, version David Martin).

Avez-vous déjà entendu parler de « la période de sept ans des Tribulations » ? L’idée entière a pris racine dans deux mots du verset précité ! Ces deux mots sont « une semaine ». Apparemment, cette période d’« une semaine » s’applique à la période finale de sept années de grandes tribulations, à la fin des temps. En ce moment même, partout sur la planète Terre, dans des livres, des magazines, dans des vidéos, à la radio, dans des séminaires, sur Internet et dans des conférences sur la prophétie biblique, des chrétiens parlent d’événements qu’ils croient fermement devoir arriver pendant sept années finales de tribulations.

D’après l’interprétation populaire de Daniel 9:27, le « il » se réfère à un futur Antichrist qui fera éventuellement une alliance, ou un traité de paix, avec les Juifs durant une période finale de sept ans de Tribulations. À la « moitié » de cette Tribulation, cet Antichrist fera « cesser le sacrifice ». Pour que cessent les sacrifices, ils doivent d’abord avoir été restaurés. Ainsi donc, selon d’innombrables interprètes modernes, il doit se produire la reconstruction d’un troisième temple juif sur le Mont du Temple à Jérusalem.

Un magazine chrétien populaire, appelé Endtime, reflète ce courant actuel : « Trois ans et demi après la confirmation de l’alliance [par l’Antichrist], le Troisième Temple juif doit être complété et les sacrifices et les oblations en marche. Nous le savons parce que Daniel 9:27 déclare qu’au milieu des sept ans, l’Antichrist fera cesser le sacrifice et l’oblation. »

Une grande partie du monde chrétien est actuellement enfermé dans un débat à savoir si Jésus reviendra pour Son Église avant les sept ans (option pré-tribulationiste), au milieu des sept ans (option mid-tribulationiste) ou à la fin des sept ans (option post-tribulationiste). Or, la question la plus explosive, et de loin, que peu de gens semblent se poser, devrait être : est-ce qu’une période finale de sept ans de tribulations est, à prime abord, réellement l’interprétation correcte de Daniel 9:27 ?

Historiquement parlant, les érudits protestants n’appliquaient pas du tout Daniel 9:27 à une période de tribulations à venir ! Tout comme ils n’appliquaient pas le « il » à l’Antichrist ! Ils l’apposèrent plutôt à Jésus-Christ. Notez ce que dit le commentaire biblique de renommée mondiale, rédigé par Matthew Henry, concernant Daniel 9:27 : « En S’offrant une fois pour toutes en sacrifice, il [Jésus] fera cesser tous les sacrifices lévitiques. » Un autre fameux commentaire biblique, écrit par Adam Clarke, dit qu’au « terme de sept ans », Jésus « confirmera ou ratifiera la nouvelle alliance avec l’humanité. » Finalement, un autre ancien commentaire fort respecté déclare : « Il confirmera l’alliance — le Christ. La confirmation de l’alliance Lui est assignée. »

Les 10 points qui suivent fournissent des preuves logiques et convaincantes que la « semaine » dont parle Daniel 9:27 ne s’applique absolument pas à une quelconque période future de sept ans de tribulations. Cette grande période prophétique a plutôt déjà été bel et bien accomplie dans le passé !

1) La prophétie entière de Daniel 9:24-27 couvre une période de « soixante-dix semaines ». Cette période s’applique à un seul bloc de temps séquentiel et complet. Cette prophétie débuta pendant la période persique et prit fin à l’époque du Messie.

2) La logique veut que la 70e semaine suive immédiatement la 69e semaine. Si ce n’était pas le cas, on ne pourrait vraisemblablement pas l’appeler la 70e semaine !

3) Il est illogique d’insérer une brèche de 2 000 ans entre la 69e et la 70e semaine. Aucun indice d’une pareille trouée ne se trouve dans la prophétie elle-même. Il n’y a pas de brèche entre les premières sept semaines et les soixante-deux suivantes. Pourquoi en insérer une entre la 69e et la 70e ?

4) Daniel 9:27 ne dit rien à propos d’une période de sept ans de tribulations ou sur un quelconque Antichrist.

5) Le point central de cette prophétie est le Messie, pas l’Antichrist. Les interprètes modernes ont appliqué « le peuple du conducteur » qui viendrait pour « détruire la ville et le sanctuaire » (verset 26) à l’Antichrist. Or, le texte ne dit pas cela. Dans le passé, on appliquait cette phrase aux Romains qui, sous le Prince Titus, « détruisit la ville et le sanctuaire » en l’an 70.

6) « Et il confirmera l’alliance… » Jésus-Christ est venu « ratifier les promesses faites aux pères » (Romains 15:8, version BDM). En aucun endroit dans la Bible est-il mentionné que l’Antichrist doit ratifier ou confirmer une alliance avec qui que ce soit ! Le mot « alliance » se rapporte toujours au Messie, jamais à l’Antichrist !

7) « Et il confirmera l’alliance à plusieurs… » Jésus a dit : « Car ceci est mon sang, le sang du nouveau testament, qui est répandu pour plusieurs » (Matthieu 26:28). Jésus a utilisé les mêmes mots, parce qu’Il savait qu’Il accomplissait Daniel 9:27 !

8) « …et à la moitié de cette semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » La 70e semaine s’écoula de l’an 27 à l’an 34 après J.C.. Après trois ans et demi de ministère, Christ est mort en l’an 31 « à la moitié [au milieu] de cette semaine. » Au moment de Sa mort, « le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusques en bas » (Matthieu 27:51). Cet acte de Dieu signifiait que tous les sacrifices d’animaux avaient cessé, dès cet instant, d’avoir la moindre valeur. Le Grand Sacrifice avait été offert !

9) « Puis, par le moyen des ailes abominables qui causeront la désolation… » Jésus a parfaitement appliqué cette « abomination qui causera la désolation, qui a été prédite par Daniel le prophète » (Matthieu 24:15) à l’époque où Ses disciples devaient fuir Jérusalem avant la destruction du second temple, en l’an 70. Jésus dit à Ses douze disciples : « Et quand vous verrez Jérusalem être environnée d’armées [les armées romaines conduites par le Prince Titus], sachez alors que sa désolation est proche » (Luc 21:20, l’emphase est ajoutée). Ces disciples-là ont « vu » ces événements ! Les dernières paroles de Christ adressées aux pharisiens, à l’intérieur du deuxième temple, furent : « Voici, votre maison va devenir déserte » (Matthieu 23:38). Donc, la prophétie de Daniel concernant une Jérusalem devenue « désolée » fut accomplie avec exactitude en l’an 70 ! Jésus l’avait parfaitement compris.

10) Gabriel a dit que la prophétie des 70 semaines s’appliquait spécifiquement au peuple juif (Daniel 9:24). De l’an 27 à l’an 34 après J.C., les disciples n’allèrent que « vers les brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 10:6). À la fin des 70 semaines, en l’an 34, Étienne fut lapidé par le sanhédrin juif (Actes 7). Ensuite, l’évangile commença à être dirigé vers les Gentils. Dans Actes 9, Saul devint Paul, « l’apôtre des gentils » (Romains 11:13). Puis, dans Actes 10, Dieu montra une vision à Pierre lui révélant que c’était maintenant le temps de prêcher l’évangile aux Gentils (Actes 10:1-28). « Alors Paul et Barnabas s’étant enhardis, leur dirent : C’était bien à vous [les Juifs] premièrement qu’il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les gentils » (Actes 13:46).

La preuve explosive est écrasante ! Point par point, les événements de la 70e semaine ont déjà été accomplis dans le passé ! Les huit mots suivants trouvés dans Daniel 9:27 : « confirmera … l’alliance … plusieurs … moitié … cesser … sacrifice … abomination … désolé », trouvent tous leur parfait accomplissement en Jésus-Christ et au tout début de l’histoire chrétienne.

Une des raisons pour laquelle la nation juive dans son ensemble ne reçut pas son Messie fut que ses dirigeants et ses docteurs échouèrent quant à l’interprétation correcte à donner à la prophétie des 70 semaines. Ils ne virent pas que Jésus-Christ était le Messie mort à la moitié de la 70e semaine. Le même phénomène arrive aujourd’hui ! Étonnamment, des érudits chrétiens modernes interprètent aussi mal aujourd’hui cette même prophétie.

Toute la théorie de « la période de sept ans de tribulations » n’est que pure illusion. Elle sombrera dans l’histoire comme étant la plus énorme des mauvaises interprétations du 20e siècle ! On peut la comparer à une baudruche remplie d’air chaud. À l’intérieur, elle n’a pas de substance… que de l’air. Aussitôt que Daniel 9:27 est correctement compris, et que l’aiguille de la vérité est plantée, la baudruche éclate. Le fait est qu’aucun texte de la Bible n’enseigne une quelconque « période de sept ans de tribulations ». Si vous en cherchez un, vous finirez comme Ponce de Léon qui chercha sans relâche la fameuse fontaine de Jouvence, mais ne la trouva jamais.

Le débat actuel et l’épouvantable confusion sur le pré-tribulationisme, le mid-tribulationisme ou le post-tribulationisme n’est vraiment qu’un écran de fumée de la part de l’ennemi qui cache la vraie question. Quelle est cette vraie question ? C’est ce que nous allons trouver lorsque nous étudierons ce que le livre de l’Apocalypse enseigne réellement à propos d’Israël, du temple, de la Grande Babylone et d’Armageddon.

Pour une étude comparative de Daniel 9:27, voyez notre document

D.056 Daniel 9:27, versions comparées




D.121 – BREF SURVOL DES QUESTIONS PROPHÉTIQUES SOULEVÉES PAR LA SÉRIE DE NOUVELLES LEFT BEHIND DE TIM LAHAYE ET JERRY B. JENKINS

 

Par Steve Wohlberg

Commentateur/directeur de Endtime Insights Radio and TV Ministries

 

L’enseignement de Left Behind

1) « L’Enlèvement » (lorsque l’Église est « enlevée » — 1 Thessaloniciens 4:17) est interprété comme étant « la disparition soudaine des chrétiens de par le monde. Cet Enlèvement — ou retour secret— survient sept ans avant le Second Avènement de Jésus-Christ.

2) Ceux qui rateront cet Enlèvement secret auront une « seconde chance » d’être sauvés durant une période supposée de « sept ans de Tribulations ».

3) Le véritable chrétien qui disparaîtra lors de l’Enlèvement échappera de ce fait à la Tribulation future et n’aura pas à faire face à l’Antichrist et à la Marque de la Bête.

Commentant la théologie de Left Behind, le journaliste Terry Lee Goodrich rapporta : « Portez vos regards au-delà des terroristes et d’Oussama ben Laden et vous verrez probablement l’ombre d’une autre silhouette se profiler pas très loin derrière : Jésus-Christ, en route vers la Terre pour donner une dernière chance à la planète. C’est ce que dit Tim LaHaye, co-auteur de la série à succès Left Behind, romans fictifs sur la fin du monde » [Fort Worth Star Telegram, 15 nov. 2002].

Alternative de trois choix logiques à Left Behind

1) Les vrais chrétiens seront « enlevés » (1 Thessaloniciens 4:17) lors du Second Avènement visible de Jésus-Christ, à la toute fin des temps.

2) Ceux qui ne seront pas prêts à cet « enlèvement » des vrais croyants, à la Seconde Venue de Jésus-Christ, n’auront pas de « seconde chance pour être sauvés ».

3) L’Église d’aujourd’hui traversera la période finale des Tribulations sur Terre et doit donc comprendre, affronter et vaincre l’Antichrist et la Marque de la Bête afin d’être prête pour le Deuxième Avènement de Christ.

Ce site Internet cherche à prouver, à partir de la Bible et de l’histoire, que :

1) La Bible n’enseigne nulle part la « disparition de chrétiens ». Au lieu de cela, comme Jésus-Christ a littéralement été « enlevé » à la vue de Ses disciples (Actes 1:9), de même les véritables chrétiens seront-ils littéralement « enlevés » lors de la bruyante Seconde Venue visible de Jésus-Christ dans toute Sa gloire. Lisez attentivement 1 Thessaloniciens 4:16-17).

2) Il n’y aura pas de « seconde chance » pour ceux qui vont rater cet événement. Paul dit clairement que ceux qui ne seront pas « enlevés » subiront une « ruine subite » et « n’échapperont point » (1 Thessaloniciens 5:3).

3) La majorité des érudits protestants (luthériens, baptistes, méthodistes, réformés, presbytériens, etc.) du 15e siècle au début du 19e siècle, appliquaient les prophéties de la Bible sur l’Antichrist à propos de la « petite corne » (Daniel 7:8) et de la « bête » (Apocalypse 13:1), à « l’apostasie » historique (2 Thessaloniciens 2:3), l’activité et l’influence mondiale de l’Église de Rome. Selon ce point de vue (appelé Historicisme — qui veut dire que la prophétie s’est réalisée durant toute l’histoire chrétienne), l’essence même de l’Antichrist comprend les présentes supercheries au sein de la supposée Église chrétienne qui éloigne de Jésus-Christ.

4) L’idée de Left Behind d’un unique individu antichrist possédé du démon et n’apparaissant qu’à une courte période de temps future, dans la période finale des Tribulations, tire sa véritable origine de la Contre-réforme catholique romaine du 15e siècle, grâce aux Jésuites. Le dessein bien défini de cette doctrine était de détourner l’attention des chrétiens de l’Église de Rome à qui l’on appliquait la prophétie de la Bible sur l’Antichrist. Cette doctrine s’insinua dans le protestantisme britannique au début du 19e siècle, par l’intermédiaire du Dr Samuel Maitland (1792-1866), Edward Irving (1792-1834), John Newman (1801-1890) et John Nelson Darby (1800-1882). Au début du 20e siècle, elle fut largement diffusée et transmise en sol américain par l’intermédiaire des annotations de la Bible de Références Scofield incroyablement populaire de Cyrus Ingerson Scofield (1843-1941). L’Institut biblique Moody, le Séminaire théologique de Dallas, John Walvoord, Hal Lindsey, Jack Van Impe, John Hagee, Peter et Paul Lalonde, Grant Jeffrey, etc., ont tous sincèrement, quoique erronément, contribué à cette mauvaise compréhension massive.

5) Tout le concept d’une « période de sept ans de Tribulations » est fondé sur une mauvaise interprétation d’un seul et unique verset : Daniel 9:27. Pendant des siècles, les érudits protestants — incluant les commentaires fort respectés de Matthew Henry, du méthodiste britannique Adam Clarke, et Jamieson, Faussett & Brown — appliquèrent la pierre-angulaire « période prophétique de sept ans » de Daniel 9:27 à Jésus-Christ et non à l’Antichrist. Dans le langage de Daniel 9:27, c’est Jésus-Christ Lui-même qui a « confirmé l’alliance » Romains 15:8 : « Je dis donc que Jésus-Christ a été ministre des circoncis, pour montrer la fidélité de Dieu, en accomplissant les promesses faites aux pères. » Matthieu 26:28 : « Car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » Galates 3:17 : « Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ… » [version Bible David Martin]) et qui fit « cesser le sacrifice » (Daniel 9:27) par Sa mort agonisante sur la croix.

6) Chose surprenante, un des premiers érudits de l’histoire à détourner l’application de Daniel 9:27 de Jésus-Christ vers un futur Antichrist — maintenant au cœur de l’interprétation théologique de Left Behind — fut le très doué jésuite espagnol Franscisco Ribera (1537-1591) dont le but calculé était de contrer l’application protestante courante des prophéties bibliques sur l’Antichrist à l’endroit du Vatican. « Le premier rouage de Ribera commença par les soixante-dix semaines. Il enseigna que la 70e semaine de Daniel était encore à venir. C’était comme si Dieu avait installé une bande élastique géante sur cette mesure messianique. Cela vous semble-t-il familier ? C’est exactement le scénario utilisé par Hal Lindsey et une multitude d’autres enseignants actuels de la prophétie » [Robert Caringola, Seventy Weeks : The Historical Alternative (Les soixante-dix semaines : l’alternative historique), Abundant Life Ministries Reformed Press, 1991, p. 35].

Remontant la théologie de Left Behind jusqu’à Darby et Scofield, le journaliste David Van Biema rapporta, dans le Time Magazine : « L’homme ayant ce plan était un prêtre anglican devenu prédicateur évangélique itinérant et portait le nom de John Nelson Darby ; il arriva aux Etats-Unis en 1862 pour la première de ses sept visites, en apportant une eschatologie radicalement nouvelle. Darby et le ministre Cyrus Scofield devinrent les propagateurs d’un futur “Antichrist, connu aussi comme la Bête” qui surgira durant une “infernale période de sept ans de Tribulations…” » Or, il y a plus. « L’innovation la plus frappante [de Darby] fut la synchronisation d’un concept appelé l’Enlèvement … La plupart des théologiens le considérant comme une part de la Résurrection à la toute fin des temps, Darby le repositionna au tout début de l’Apocalypse, petit décalage aux implications majeures. Il épargnait les Tribulations aux vrais croyants, pour en laisser toute l’horreur aux non croyants et à ceux trompés sur la doctrine… » [Time, 1e juillet 2002, p. 47, article intitulé The End : How It Got That Way (La fin: comment elle a pris cette tournure)].

Les dangers de Left Behind

1) À travers cette théologie incroyablement populaire de Ribera-Darby-Scofield-Left Behind, on enseigne maintenant aux chrétiens qu’ils vont « disparaître » avant les Tribulations et la montée de l’Antichrist ; donc, ils sont inconscients de l’activité présente du réel Antichrist biblique, non plus ressentent-ils le besoin de se préparer personnellement aux jours finaux de la Terre et à la Seconde Venue de Jésus-Christ.

2) On donne l’impression aux « prétendus chrétiens », paresseux et non engagés, qu’ils auront « une deuxième chance » d’être sauvés pendant les Tribulations s’ils manquent l’Enlèvement. Cela conduira aisément à une plus grande paresse spirituelle, à l’ajournement de la décision de certains de suivre Jésus-Christ, et à la perte de leur vie !

3) On interprète toutes les prophéties bibliques sur l’Antichrist, comprenant les sérieux avertissements de ne pas adorer la Bête, son Image, et recevoir la Marque mortelle, comme n’ayant aucun rapport avec l’Église d’aujourd’hui. Or, à la lumière des événements globaux récents du 11 septembre 2001, ces questions de vie ou de mort risquent de nous sauter bientôt aux yeux avec une force soudaine et terrible.

4) Lorsque le vrai Antichrist non fictif de la Bible entamera le mouvement final mettant en vigueur la Marque de la Bête, de nombreux chrétiens auront abruptement à affronter des questions qu’ils comprendront avec difficulté et auxquelles ils n’ont pas — et c’est tragique — été préparés.




D.028 – Ce n’est qu’un au revoir

 

Apocalypse 22:6-21

Par Joseph Sakala

Tout au long de ce livre d’Apocalypse, nous avons vu le plan de Dieu pour les temps de la fin dévoilé à Ses serviteurs. Nous avons aussi vu ce Dieu d’amour plaider à maintes reprises avec les habitants de la terre dans le but de les amener à la repentance, humains séduits par Satan à croire qu’ils n’avaient pas besoin de Dieu. Plus nous avançons vers les temps de la fin, plus il devient évident que, là où Dieu a Son Église, la chapelle du diable est tout près pour tenter de contrer l’œuvre de Dieu. Pourtant, jamais personne ne s’est perdu dans le droit chemin. Jésus aurait pu simplement faire périr tous ces individus, à cause de leur incrédulité, comme certains groupes se plaisent à prêcher pour mieux dominer sur leurs fidèles.

Mais Dieu n’est pas comme cela ! Il nous a créés libres, munis d’une intelligence et capables de prendre des décisions. Il revient donc à l’homme de décider de son sort, soit qu’il s’attache à son Créateur, soit qu’il Le rejette. Dieu ne rejette personne, mais si l’individu persiste à rejeter son Créateur jusqu’à la fin, sa décision s’avérera fatale pour lui, car cette personne sera éternellement coupée de la présence de Dieu. Mais nous attacher à Lui, cependant, nous ouvre l’accès à toute une abondance de bénédictions éternelles. Il est donc primordial pour les serviteurs de Jésus de demeurer dans la foi et dans l’espérance de toutes ces promesses que notre Seigneur nous a dévoilées.

La conclusion de ce livre est destinée entièrement à nous assurer que tout ce que notre Sauveur nous a déclaré est vrai. Dès le premier chapitre, au verset 5, Jésus, qui est le Révélateur de ce livre, S’identifie comme le Témoin fidèle, le Premier-né des morts et le Prince des rois de la terre. Il nous déclare trois choses, ici. D’abord qu’Il est le Témoin fidèle, c’est-à-dire que tout ce qu’Il dit est vrai. Pour Ses serviteurs, c’est extrêmement facile à croire, mais cette déclaration est aussi une pierre d’achoppement pour ceux qui refusent de croire en Jésus, pour ceux qui nient que Jésus est le seul nom qui ait été donné sous le soleil par lequel nous puissions être sauvés.

Tout ce que nous avons étudié dans cette révélation est directement relié à ce refus de croire en Jésus. Pourtant, Son but est d’amener l’humanité rebelle à la repentance et vers son Créateur. Alors, à cause de ce refus, Dieu permettra une série d’événements catastrophiques qui auraient pu être évités, car l’humanité séduite par Satan devra apprendre que, par ses propres moyens, elle n’a aucune solution possible pour régler ses problèmes. Elle est perdue ! Les guerres et la domination systématique sur les vaincus n’amèneront jamais la paix sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Lui-même devra intervenir et ajoutera tellement d’éléments à cette destruction que l’homme n’aura qu’une seule alternative : soit qu’il se tourne vers Dieu, ou il cessera d’exister à tout jamais.

Deuxièmement, Jésus S’identifie comme le Premier-né des morts. Sa résurrection égale salut. Dans Romains 5:10, nous pouvons lire : « …nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » Sa résurrection ! Paul s’adresse directement à des gens convertis ici en les identifiant comme « étant déjà réconciliés ». La résurrection de Jésus est donc le fondement principal et unique sur lequel repose notre espérance et notre assurance d’être aussi ressuscités un jour, immortels comme Jésus, le Capitaine de notre salut.

La troisième chose que Jésus nous déclare, c’est qu’Il est le Prince des rois de la terre. Nous savons que, dans le système du monde, un prince ne règne jamais sur le roi. C’est plutôt le contraire. Donc, le symbole utilisé ici par Jésus ne s’applique pas aux rois physiques qui dominent sur leurs sujets. Il est évident qu’Il fait référence à Ses serviteurs qu’Il a rachetés pour Dieu par Son sang. Des hommes et des femmes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation. Jésus fera de Ses serviteurs un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et ils régneront sur la terre, lors de Son avènement (Apocalypse 5:9-10). Jésus sera le Prince de tous ces rois immortels. Et le Roi qui règne sur le Prince des rois, c’est Dieu le Père à qui le Prince remettra éventuellement toutes choses !

Apocalypse 22:5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera… » Le symbolisme, ici, nous indique clairement que toute notre connaissance future nous viendra directement de Dieu. C’était d’ailleurs le but de l’arbre de vie qui était au milieu du jardin d’Éden et auquel Adam et Eve avaient accès avant de faire le mauvais choix. S’ils avaient choisi cet arbre dès les débuts, ils auraient été immédiatement instruits par Dieu sur la façon de vivre pour accéder à l’immortalité. Cette instruction aurait été transmise à leur progéniture de génération en génération et Satan aurait été banni pour l’éternité. Mais nous voyons qu’en bout de ligne le Plan de Dieu s’accomplira malgré les efforts futiles de Satan pour détruire la famille divine éventuelle. Donc, quand tout sera terminé et que la Famille immortelle de Dieu sera établie en permanence, c’est Lui qui va nous éclairer « …et nous régneront aux siècles des siècles ».  Éternellement !

Cela nous amène à la conclusion de ce livre, au verset 6. La première chose que l’ange nous dit, c’est que : « Ces paroles sont certaines et véritables. » Que le monde les croie ou non ne devrait pas nous troubler. Jésus nous assure que tout ce que nous avons étudié jusqu’ici est vrai. Il nous dit que toutes ces choses sont certaines d’arriver. Continuons : « …et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes… » Quelle belle expression poétique pour nous déclarer qu’Il est le Dieu qui a inspiré les esprits de tous ceux qui ont prophétisé en Son nom. C’est ce Dieu Tout-Puissant qui « …a envoyé son ange, » comme on peut voir, « pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. »

Dès le début de cette conclusion, Jésus nous répète ce qu’Il a déclaré dans le tout premier verset du livre de l’Apocalypse : que ce livre est destiné à Ses serviteurs et non au monde entier. Regardons maintenant ce qu’Il nous dit au verset 7 : « Voici, je viens bientôt, heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Jésus utilise la même expression ici qu’Il a utilisée dans Son message à l’Église de Philadelphie. « Je viens bientôt » nous indique que, quand tous ces événements commenceront à arriver, nous serons plongés dans les derniers trois ans et demi de la prophétie sur la Grande Tribulation des temps de la fin. Il restera alors à peu près cette période de temps avant le retour de Jésus. C’est un signe pour Ses serviteurs qu’Il vient bientôt !

Il nous assure, cependant, au verset 10 d’Apocalypse 3, que, parce que nous aurons gardé la parole de la persévérance en Lui, Il nous gardera aussi à l’heure de cette tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver qui ? Regardez bien : les habitants de la terre, les rebelles ! Pas les serviteurs de Dieu. Jésus nous promet Sa protection. Allons voir dans Psaume 91:4-6, où David nous déclare que le Tout-Puissant « te couvrira de Ses plumes, et tu auras retraite sous Ses ailes ; Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole le jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. » Il est question de guerre et de destruction épouvantable ici.

Dieu nous dit, au verset 7 : « Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Il n’est pas écrit « que tu as de bonnes chances de t’en sortir » ! Dieu est clair : « cette catastrophe n’approchera point de toi. » Tu ne seras pas atteint ! C’est une affirmation catégorique ! Verset 10 : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. » Et Dieu va faire ça de quelle façon ? Verset 11 : « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Voilà en toute simplicité comment s’accomplira notre protection personnelle ! Regardez ce que Dieu nous dit au verset 14 : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. » Qu’est ce que Dieu aurait pu ajouter pour être plus précis ?

Croyons-nous encore aux anges ? Ou bien croyons-nous simplement qu’ils ont été créés simplement pour parader devant le trône de Dieu ? Étudiez ce Psaume au complet. Il ne parle que de protection divine à l’égard de Ses enfants ! Voyons ce que Paul nous dit, dans Hébreux 1:14, au sujet des anges : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Les anges accomplissent une fonction de serviteur de Dieu pour protéger les humains, mais surtout pour veiller sur ceux qui deviendront les héritiers du salut et de tout ce que ce salut apportera comme bénédiction.

 Ces héritiers, mes chers amis, ce sont Ses serviteurs, vous et moi. Il y a des millions de chrétiens qui ne croient plus à la puissance des anges pour nous protéger durant la tribulation. Il est infortuné de constater que Satan fait tellement bien son travail qu’il a réussi, dans ces derniers temps, à faire croire aux humains qu’il n’existe plus. Et c’est ainsi qu’il brouille leurs esprits pour mieux les séduire. Cela lui donne le champ libre pour tromper les gens en tordant les Saintes Écritures pour leur faire croire exactement ce qu’ils veulent bien entendre. Dieu nous exhorte à nous nourrir de Sa Parole pour une raison très spécifique. Nous sommes destinés, en tant qu’Élus, à devenir des enseignants ; il faut alors apprendre de la Parole de Dieu ce qu’Il nous prépare à enseigner aux autres.

Regardez les sondages : Satan passe pour un clown qui ne doit pas être pris au sérieux, tandis que Dieu est tenu responsable de tous les malheurs qui s’abattent sur le monde entier. Comme si Dieu prenait plaisir à nous envoyer des malheurs ! Pour le chrétien converti, l’étude de la Bible devrait être une nécessité primordiale et non un passe-temps. Il faut apprendre avant d’instruire. La simple logique devrait alors nous indiquer que celui qui ne persévère pas, ou qui refuse carrément d’apprendre, sera considéré indigne d’enseigner un jour. La clé du succès, cependant, c’est d’avoir assez d’humilité pour accepter que nous ne sachions pas tout. Voilà une pierre d’achoppement pour un grand nombre de pasteurs qui refusent catégoriquement d’admettre qu’ils ont encore des choses à apprendre.

Nous sommes tous ignorants sur certaines vérités bibliques. Mais être conscient de son ignorance, c’est tendre vers la connaissance réelle. On n’a qu’à observer les religions, toutes les religions. Plus elles possèdent de vérité, moins elles fonctionnent avec des traditions. Car la vérité est fondée sur la Parole de Dieu, tandis que la tradition est fondée sur la parole des hommes. Alors, nous sommes tous en face d’un choix ici : la vérité divine ou la vérité humaine. Pour le vrai converti, le choix devient extrêmement facile, car la Parole de Dieu nous dit clairement que dans une telle situation : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Donc, c’est l’ignorance de la vérité qui est devenue la mère des multiples traditions de toutes les religions au fil des siècles. Mais reconnaître cette ignorance est déjà un grand pas vers la recherche de la vérité divine.

Revenons à Apocalypse 22:8 : « Et moi, Jean, je suis celui qui ai vu et entendu ces choses. Et après les avoir entendues et vues, je me jetai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. » Son émotion est tellement grande que sa réaction est tout à fait compréhensible. Nous pouvons comprendre qu’il tombe à genoux aux pieds de l’ange. Jean est tellement ému qu’il est même prêt à l’adorer. Cependant, l’ange, en parfait contrôle de la situation, ne le permet pas. Verset 9 : « Mais il me dit : Garde-toi de le faire ; car je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. »

Garder les paroles de ce livre veut simplement dire agir selon ce que ces paroles nous donnent comme instruction à suivre. Voilà pourquoi, au verset 7, Jésus nous dit : « heureux celui qui garde [ou agit selon] les paroles de la prophétie de ce livre. » Parce que, non seulement Jésus lui promet Sa protection, mais il y a aussi une multitude de bénédictions attachées à l’obéissance à Sa Parole. Nous recevons déjà en partie quelques-unes de ces bénédictions, mais elles ne constituent que l’ombre de la réalité qui nous attend dans le merveilleux Royaume à venir.

Avez-vous remarqué ce que l’ange dit à Jean au verset 9 ? Ce n’est qu’une confirmation de ce que nous avons vu dans Hébreux 1:14. L’ange est simplement le compagnon de service de Jean et n’a droit à aucune adoration. Il lui dit plutôt : « Adore Dieu. » Nulle part, dans les Saintes Écritures, verrez-vous un ange de Dieu se laisser adorer. Seul Dieu a ce droit et cet ange le sait très bien. Alors, quand vous entendrez parler de l’apparition de certaines saintes ou certains saints, ou d’anges qui se laissent adorer, écoutez l’apôtre Jean qui nous dit d’éprouver les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu (1 Jean 4:1-3). Vérifiez toutes choses ! Vous verrez toutes sortes de prodiges et de miracles dans les années à venir. Assurez-vous simplement que cela vient de Dieu. Sinon, ignorez la situation. Ne vous laissez jamais emporter par les émotions. Jésus avait également des émotions, mais elles étaient continuellement contrôlées.

Jean continue au verset 10 : « Il me dit aussi : Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; car le temps est proche. » Nous avons ici la preuve biblique que ce livre n’était pas destiné à être mystérieux. C’est un livre destiné plutôt à révéler aux serviteurs de Dieu ce qui doit arriver aux rebelles dans les derniers temps. Aux serviteurs, la grande bénédiction, c’est d’être sous la protection divine, en autant qu’ils mettent en pratique toutes les instructions que Jésus donne aux disciples de Ses Églises pour devenir Ses Élus et dirigeants lors de Son retour dans la gloire.

Allons voir Daniel 12:4. Ici, l’ange lui dit : « Et toi, Daniel, cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le parcourront et la connaissance [de ce que je viens de te donner] augmentera … 9Et il dit : Va, Daniel, car ces paroles sont cachées et scellées jusqu’au temps de la fin. 10Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés… » Remarquez maintenant ce que l’ange lui dit au sujet de ces temps de la fin : « …mais les méchants agiront avec méchanceté, et aucun des méchants ne comprendra… » Une personne qui refuse de servir Dieu ne pourra jamais comprendre les prophéties correctement, car c’est le Saint-Esprit qui sonde les profondeurs de Dieu, et Lui seul détermine à qui Il veut donner cette connaissance. Il est donc évident que, même dans les temps de la fin, les méchants ne comprendront pas.

Regardons cependant, la fin du verset 10 : « …mais les intelligents comprendront. » De quelle sorte d’intelligence est-il question, ici ? Proverbe 9:10 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel… » Si vous avez un respect profond pour Dieu, vous possédez déjà un commencement de sagesse. « …et la science des saints c’est la prudence [ou intelligence, dans d’autres versions]. » Une intelligence toute spéciale réservée aux saints, les serviteurs de Jésus ! Allons voir Apocalypse 1:1 et regardons à qui cette révélation est destinée : « Révélation de Jésus-Christ, qu’il a reçue de Dieu, pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt… » Ce livre n’a jamais été destiné au monde entier ! Que ce soit clair ! Il est écrit exclusivement pour les serviteurs de Jésus-Christ ; les saints à qui une intelligence toute spéciale sera accordée pour mieux  comprendre cette prophétie dans les temps de la fin. Voilà pourquoi ce livre demeure toujours mystérieux et incompris par le monde en général. Car l’intelligence dont il est question ici n’est pas l’intelligence du monde mais celle qui vient directement de Dieu à Ses serviteurs.

Revenons dans Apocalypse 22:10. Nous voyons présentement plusieurs signes qui nous indiquent que nous sommes dans les temps de la fin. Alors, dans l’Apocalypse, non seulement Jésus nous a ouvert le livre de Daniel, afin de mieux le comprendre, mais l’ange dit à Jean : « Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre ; car le temps est proche. » « Laisse-le ouvert ! C’est le temps de le bien comprendre » ! Verset 11 : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage. » Jésus nous répète la même chose que nous avons vue dans Daniel 12, les méchants vont continuer à faire le mal et ne comprendront rien, mais ceux qui seront justes deviendront plus justes, et les saints qui continueront à se sanctifier par la Parole de Dieu, auront l’intelligence de comprendre davantage.

Jésus nous rappelle encore et encore de demeurer toujours près de Lui. Il n’y a que deux voies disponibles à l’homme : la voie de Dieu, ou celle du malin. Jésus nous encourage continuellement à demeurer sur la voie du salut. Tout autre chemin mène à la perdition, et Satan s’est très bien organisé pour garder son chemin bien large, afin d’y attirer le plus de personnes possible. C’est une voie qui ne demande aucun effort, où tout est permis, et où l’humain dirige sa propre destinée. Tandis que la voie du salut est un chemin étroit qui nous garde près de Dieu et qui nous pousse à faire des œuvres de la foi par reconnaissance de ce que nous avons déjà reçu.

Au verset 12, Jésus nous enjoint encore à persévérer en nous disant : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire [ou rétribution] avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Nous avons parfois tendance à associer les mots « rétribution » et « salaire » à une sorte de récompense bien méritée de notre part. Une récompense, mes chers amis, c’est ce que nous méritons pour avoir accompli quelque chose. Ce n’est pas son sens, ici. Nous ne méritons rien ! Tout ce que Dieu nous a donné est un don gratuit, à cause de Son amour pour nous. Cela inclut aussi l’immortalité. Le mot rétribution est très bien choisi ici par Jésus parce qu’il veut dire de rendre à quelqu’un un salaire selon son œuvre, bonne ou mauvaise.

La rétribution, c’est la justice parfaite de Dieu en action. Nous savons quelle sera la rétribution des méchants parce qu’il est écrit que le salaire du péché, c’est la mort éternelle. Le salaire qui nous intéresse, nous, c’est celui qui sera destiné aux saints, aux élus. Au retour de Jésus, Il ne viendra pas nous récompenser selon notre œuvre. Ce sera abondamment plus grandiose que l’on ne pense. Le salaire de Jésus sera d’amplifier les dons qu’Il nous a donnés. Il viendra les multiplier par mille ou, qui sait, par un million, afin que nous puissions les utiliser au maximum durant l’éternité. Voilà ce que cette rétribution, ou salaire, veut dire.

Verset 13 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Qu’est-ce que Jésus pourrait ajouter ici pour nous faire comprendre que Lui et le Père sont un ? Dans sa première épître, Jean nous déclare ceci : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:7). Notez qu’il n’est pas écrit le Père, le Fils et le Saint-Esprit, comme s’il s’agissait de trois personnes distinctes, mais plutôt le Père, la Parole et le Saint-Esprit, trois manifestations du même Dieu. Et ces trois-là sont UN. C’est la Parole de Dieu qui est venue vivre dans la chair humaine.

Donc, Jésus n’est nul autre que la manifestation physique de la Parole même de Dieu, du Dieu Tout-Puissant, dans un corps qu’Il a Lui-même engendré par Son Esprit et qui est né d’une vierge appelée Marie ! Voilà pourquoi « Jésus est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Jésus/l’homme ne disait que ce que le Père Lui dictait. C’est ce que nous voyons dans Jean 12:49. Jésus/l’homme ne parlait jamais de Son propre chef. Quant Il ouvrait la bouche, c’est Dieu le Père qui parlait. L’on voit cela dans Jean 14:10, 24. Imaginez un instant que Dieu, sur le plan humain, dans la chair humaine, Se faisait appeler « Fils de l’homme ». Tandis que sur le plan divin, Jésus et le Père étaient le même ! La Parole de Dieu, « en forme de Dieu, égal à Dieu » (Philippiens 2:6). Le Tout-Puissant dans une chair humaine !

Voulez-vous une preuve ? Allons voir Ésaïe 9, s’il vous plaît. Nous avons, ici, une prophétie nous annonçant la naissance future du Messie, Jésus. Ésaïe est aussi inspiré de nous donner les titres qu’Il détiendra, des titres précis pour identifier Qui Il sera. Verset 5 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [ou gouvernement, si vous voulez] est mis sur son épaule… » Voici maintenant Ses multiples titres : « …on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de paix. » On parle de Jésus, ici ! Celui qui S’identifie dans l’Apocalypse 22:13 comme l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Trois titres qui veulent dire la même chose.

Avec la naissance de Jésus, il y a eu une transition, ou un transfert, si vous voulez, de la Parole de Dieu, existant auparavant à l’état d’Esprit, dans cet homme/Jésus, maintenant, qui a été engendré par l’Esprit même du Père. Dans Philippiens 2:6, Paul nous le confirme en nous expliquant que Jésus, « étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [ou quelque chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu. » La Parole de Dieu était égale à Dieu, car elle faisait partie de Lui ! Tout comme ma parole fait partie de moi et votre parole fait partie de vous. Et comme Dieu a toujours existé, Sa Parole a toujours existé aussi ! Nous voyons ceci si facilement développé dans Jean 1:1 et, pourtant, la majorité des enseignants refusent de croire, ou sont simplement voilés à cette compréhension.

Regardons ce qui est rédigé dans Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole [de Dieu]… » Notez que la Parole est mentionnée premièrement, donnant quasiment l’impression d’exister avant Dieu. Mais cela n’est pas le cas. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, » car elle faisait partie de Lui. Ce qui fait partie de Dieu est Dieu, donc « …et la Parole était Dieu. 2Elle [la Parole] était au commencement avec Dieu [l’évidence même.] 3Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » Donc, vous avez ici une preuve qu’il n’y a pas d’autre Créateur que Dieu. L’évolution n’a aucune place dans la création de Dieu. C’est Dieu qui parlait et ce qu’Il commandait se faisait par la puissance de Son Esprit.

Dans Hébreux 11:3, on peut lire : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par [qui ?] la parole de Dieu… » Pas l’évolution ! « …de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » mais plutôt par la puissance invisible de l’Esprit de Dieu. Dans Psaume 33:6, nous pouvons lire : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée [i.e., les galaxies] par le souffle de sa bouche. » Regardons comment, au verset 9 : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. » Donc, l’Esprit invisible a créé des choses visibles. Ceci est confirmé dans Genèse 1:1 « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».

Mais lisez vous-mêmes le récit de la recréation de la terre, suite à la guerre où Lucifer voulait s’emparer du trône de Dieu dans le ciel, et qui était devenue informe et vide (v. 2). Prenez le temps d’étudiez vous-mêmes les versets 3 à 31 pour découvrir vous-même avec quelle simplicité Dieu peut renouveler ce qu’il avait déjà créé. Tout ce renouvellement de la terre est résumé dans un seul verset inspiré à David dans Psaume 104:30 : « Envoies-tu Ton Esprit ? Ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre ». Dans à peine six jours, Dieu a tout renouvelé ce qui était devenu vide et informe.

Revenons dans Jean 1. Ce n’est qu’au verset 14 que nous voyons cet extraordinaire miracle se produire où « la Parole de Dieu a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité. » Jean déclare que « nous, » en parlant de ceux qui ont eu un contact avec Jésus lors de Son passage sur la terre, « avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Alors, Jésus devient, non seulement le Fils unique engendré par Dieu Lui-même, mais aussi le Sauveur de la Nouvelle Alliance, car Jésus veut dire Sauveur. Jésus est le seul nom sous le soleil par lequel nous pouvons être sauvés. Tous les autres messies sont des imposteurs ! J’espère que je me fais clair !

Dans Sa dernière prière au Père, juste avant Son arrestation, Jésus Lui dit ceci : « Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. 5Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fut » (Jean 17:4-5). Par une résurrection, la Parole de Dieu vivrait désormais dans un corps glorifié et retournerait au Père qui L’avait envoyée. C’est arrivé quand Jésus eut achevé l’ouvrage que le Père Lui avait donné à faire, en versant Son sang afin de réconcilier tous ceux qui accepteraient Son sacrifice avec le Père qui les avait tous créés.

Revenons maintenant dans Apocalypse 22. Ici, dans les années 90, Jésus, existant de nouveau en forme de Dieu dans un corps glorifié, à qui tout pouvoir fut donné par le Père au ciel et sur la terre, fait une déclaration pleine d’autorité, au verset 13. Jésus, Fils unique engendré par Dieu, étant aussi la Parole de Dieu, S’identifie comme le premier et le dernier, le commencement et la fin, et même le premier-né d’entre les morts, comme on peut lire dans Apocalypse 1:5, étant premier en toutes choses.

Verset 14, maintenant. Encore une fois, Jésus nous confirme qu’il n’y a que deux destinées possibles pour l’homme : « Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » Jésus avait promis aux vainqueurs dans Son message à Éphèse de pouvoir manger de l’arbre de vie. Ici, au verset 14, ce privilège est accordé à tous ceux qui observent Ses commandements. Donc, les vainqueurs qui pourront entrer par les portes de le Nouvelle Jérusalem. Il y a ici une exhortation renouvelée par Jésus pour Ses serviteurs de ne jamais abandonner, mais, malgré les obstacles, de « persévérer jusqu’à la fin ».

Dans Son grand amour, Jésus nous rappelle que ce que nous croyons, jour après jour, est en train de façonner, non seulement notre vie, mais notre éternité aussi. Il nous exhorte à garder notre robe blanche, afin de pouvoir entrer éternellement par les portes de cette merveilleuse Jérusalem, car le comportement de ceux qui sont mentionnés au verset 15 ne pourra jamais leur donner accès à cette ville sainte.

Verset 15 : « Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge. » Notez que Jésus ne parle pas de quelqu’un qui pourrait mentir, mais qui s’en repent ; Il parle de ceux qui aiment et pratiquent le mensonge comme mode de vie. Ceux qui connaissent en partie les Saintes Écritures et qui préfèrent s’associer à des groupes qui rejettent la Parole de Dieu deviennent coupables d’une fornication spirituelle dont il faut se repentir.

Dieu aime tous les humains, mais n’affectionnera jamais la prostitution, le lesbianisme, la bestialité ou l’homosexualité. Dieu les appelle abominations. Il S’oppose aux pratiques des enchanteurs, comme la magie, les tarots, le ouija, les horoscopes, la nécromancie, la cartomancie ou toute autre méthode pour prédire l’avenir. Ce sont des pratiques qui empoisonnent l’esprit d’un humain. L’impudicité, c’est-à-dire, la fornication, soit physique ou spirituelle, n’est pas plus acceptée. L’idolâtrie, où l’on adore quelque chose d’autre que le vrai Dieu, non plus. Le dernier item mentionné par Jésus est le mensonge, car c’est l’outil principal utilisé par Satan depuis toujours pour tenter de contrer le Plan de Dieu. Satan est le père du mensonge. Le mensonge peut détruire en cinq minutes une réputation qui a pris une vie entière à bâtir.

Chacune de ces pratiques que nous venons de voir est fondée sur un manque flagrant d’amour pour son prochain. Ce sont des outils dont Satan s’est servi depuis le tout début de la création pour détruire les humains. Voilà pourquoi Jésus ne permettra jamais ces sortes d’activités dans Son gouvernement. Elles seront toujours une abomination à Ses yeux. Alors, dans cette ville sainte : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27).

Apocalypse 22 :16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. » Jésus nous confirme ici exactement ce qu’Il a déclaré aux tout premiers versets de ce livre, savoir que cette Apocalypse était destinée à Ses serviteurs dans Ses Églises, ou là où Ses enfants se réunissent, et non aux habitants de la terre qui refusent d’obéir à la Parole de Dieu. Jésus termine ce verset 16 en nous disant : « Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Il a utilisé cette même expression dans Apocalypse 2:28, dans Son évaluation de l’Église de Thyatire. L’étoile brillante du matin n’est nulle autre que le soleil qui se lève chaque matin pour remplacer l’obscurité de la nuit par sa lumière. Jésus S’identifie subséquemment comme la « Lumière du monde ».

Il y a une belle prophétie sur Jésus, dans Malachie 4:2, où le soleil est utilisé comme symbole. Allons voir ce passage où Dieu dit : « Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. » Jésus va revenir, un jour, avec puissance et une grande gloire. Il sera comme le soleil qui apparaît dans la noirceur et viendra éclairer un monde qui, jusque là, était complètement dans les ténèbres. Notez aussi que la santé sera dans les rayons de ce soleil de justice. Nous avons ici une extraordinaire description poétique de l’immortalité dont jouiront les Élus de la Première Résurrection. Une santé éternelle !

Dans Apocalypse 22:16, Jésus nous dit : « Je suis l’étoile brillante du matin. » Tout comme le soleil qui nous fournit une multitude de choses, pour notre survie physique, Jésus est notre Soleil qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin pour notre survie spirituelle aussi. Mais cette immortalité et cette santé éternelle seront également disponibles aux autres qui formeront les nations de ce magnifique Royaume. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations » (Apocalypse 21:24-26).

Avez-vous remarqué, dans la conclusion de ce livre de l’Apocalypse, combien de fois Jésus nous promet qu’Il va venir bientôt ? Cette expression est une véritable clé destinée aux serviteurs de Jésus pour nous garder fermes dans la foi. Elle nous ouvre également la compréhension que les jugements sur le monde décrits dans ces pages couvrent une période d’environ trois ans et demi. Alors, dans ce contexte, le retour de Jésus est vraiment proche ! Les gens du monde disent : « Ça ne se peut pas ! Ces paroles ont été écrites vers la fin du premier siècle. Jean s’est sûrement trompé. Jésus doit venir bientôt et voilà, presque deux mille ans se sont écoulés et Jésus n’est toujours pas venu ! » Voilà une preuve évidente, selon eux, que ce livre contient des erreurs. C’est ainsi que les moqueurs ont toujours ridiculisé ce livre.

Il est intéressant de voir comme la Bible même nous met en garde contre ces moqueurs. Jésus a inspiré l’apôtre Pierre de l’écrire dans sa deuxième épître afin que Ses serviteurs soient bien avertis. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, 4Et diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Pour ces gens, je suis convaincu que, lorsque Christ reviendra, Il viendra incontestablement comme un voleur, soudainement et à l’improviste.

Mais, si nous gardons en mémoire la période de temps que cette prophétie couvre, avant Sa réapparition, Jésus viendra sûrement bientôt ! Si nous sommes encore vivants, ayant appris à reconnaître les signes décrits dans ce livre, pour nous, Jésus ne viendra pas comme un voleur ! « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche ». (Luc 21:27-28). Les Élus au contraire, l’attendrons plutôt à bras ouverts, debout, la tête levée vers le ciel, car notre délivrance sera non seulement proche, elle sera arrivée !

Pour ce qui est de ceux qui sont morts et qui appartiennent à Christ, entre le temps de leur décès et leur résurrection, ils auront l’impression qu’il s’est à peine écoulé une seconde ! Donc, pour chacun d’eux, Jésus viendra sûrement bientôt ! N’oublions surtout pas que ce livre fait le lien entre le temps alloué par Dieu au monde, séduit par Satan et dirigé par les habitants de la terre, et l’éternité qui sera dirigée par Dieu et les serviteurs de Jésus.

Apocalypse 22:17 : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Quelle belle invocation lancée, cette fois par l’Esprit de Dieu Lui-même et par les Élus de Dieu, c’est-à-dire, l’Épouse, à Jésus de venir au plus vite. Mais regardons la deuxième partie de cette invocation, où Jésus lance un appel au salut à quiconque se laissera toucher par ce livre et qui désirera ardemment se tourner vers Christ. L’eau vive, ou le Saint-Esprit, lui est offerte gratuitement. Dieu veut que tout le monde se convertisse et parvienne au salut. C’était Son but dès la création de l’humanité de voir un jour chaque humain à Son image et à Sa ressemblance, et dans Son Royaume.

Avant de terminer, cependant, Jésus nous lance un dernier avertissement au verset 18 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; 19Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » « Ne changez absolument rien, » nous dit Jésus, « car ce livre contient la vérité de Dieu. »

Notez que Jésus S’adresse à ceux qui entendent les paroles de cette prophétie. Il est donc question de ceux qui prétendent avoir été vivement touchés au cœur par ce livre, et qui se mettent à tordre volontairement la Parole de Dieu. De quelle façon ? En ajoutant leurs idées personnelles et leurs doctrines, afin de changer le message réel que Dieu voulait nous passer. Ou bien en retranchant des passages pour leur propre gain ! Jésus parle de ceux qui voudraient agir avec mesquinerie envers la Parole de Dieu, pour satisfaire leur cupidité, en dominant sur les gens honnêtes qui ne cherchent qu’à vouloir plaire à Dieu.

Ces deux versets nous montrent que Jésus sera très sévère envers ces gens. « N’y ajoutez rien, » nous dit Jésus, « et ne retranchez rien, car ce sont les Paroles mêmes du Père. » Il est vrai que ce livre est écrit en symboles et requiert une certaine interprétation. Mais cette interprétation ne devrait jamais être celle d’un homme, « car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Nous avons découvert, tout au long de ce livre que chaque symbole avait son explication cachée en quelque part dans les Saintes Écritures. Et ceux que nous n’avons pas pu expliquer demeurent toujours cachés dans la Bible. C’est simplement que nous ne les avons pas encore trouvés. Un jour, poussés par le Saint-Esprit, nous les trouverons.

En attendant, toutefois, nous ne prétendons pas tout connaître au risque d’enlever certains passages clés, ou pire encore, d’ajouter notre propre interprétation et/ou ce que Dieu n’a pas voulu nous révéler. Cependant, il ne faudra jamais sacrifier un symbole au prix de son sens littéral seulement. Il ne faudrait pas, par ignorance, détruire ce que Dieu veut nous révéler, en n’acceptant que le côté littéral de ce livre, sans vouloir en comprendre les symboles spirituels. Il faut découvrir les deux, car c’est ainsi que Dieu nous a donné cette prophétie !

La compréhension nous est donnée par le Saint-Esprit. « Car il nous donne loi sur loi, règle sur règle, [vérité sur vérité], un peu ici, un peu là » (Ésaïe 28:10). Il serait alors prétentieux de notre part de vous déclarer que nous avons déjà toute la connaissance. Ce serait l’ultime manifestation de notre orgueil de tenir mordicus à seulement ce que nous possédons déjà, en fermant notre esprit à toute nouvelle compréhension, même si elle est appuyée par des versets appropriés. C’est ce qui arrive trop souvent de nos jours avec certains prédicateurs qui ne veulent absolument pas démordre de leur connaissance actuelle. Leur esprit semble complètement fermé à tout ce qui ne vient pas d’eux. Nous avons opté pour la révision et l’ajout d’une toute nouvelle compréhension venant de Dieu dans les 28 messages de cette série, afin que vous puissiez mieux saisir ce que Dieu veut nous offrir dans ces derniers temps.

Dieu n’est pas impressionné par ceux qui Lui disent : « Mon idée est faite, ne me mélange pas avec des preuves ! » Le vrai chrétien doit avoir soif de la vérité. Jésus aime ceux qui Lui disent : « Mon esprit, Seigneur, est ouvert à toi, instruis-moi par ta Parole. » Car la vraie liberté commence là où l’ignorance finit. La vérité nous rend libre, tandis que l’ignorance devient la mère de toutes les traditions. Aux pharisiens, extrêmement axés sur la multitude de traditions qu’ils imposaient au peuple : « Jésus leur répondit : Et vous pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? » (Matthieu 15:3). Leur reprochant leur manque d’amour flagrant au profit de leur cupidité dans les versets 4 et 5, Jésus leur confirme, au verset 6 : « Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition ». L’argent, pour eux, valait plus que l’amour envers leur prochain.

Cette attitude est de plus en plus répandue dans les églises aujourd’hui, où les pasteurs qui « prêchent l’amour », le font pour mieux s’approprier les dîmes de leurs fidèles. Ils mettent tellement d’emphase sur les dîmes, qu’on dirait que, dans leurs congrégations, le Salut passe par les dîmes. À ces pasteurs, Jésus déclare : « Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres : mais leur cœur est bien éloigné de moi » (Matthieu 15:7-8). Dans leurs assemblées, tout est superficiel, plein de chants et de manifestations émotionnelles. Soyez sur vos gardes face à de tels pasteurs et surveillez leur comportement surtout après leur prédication, et comme nous dit Jésus, « vous les reconnaîtrez à leurs fruits ».

Les vrais serviteurs de Dieu veulent faire Sa volonté, se laissant guider par le Saint-Esprit, tout en se nourrissant de la Parole de Dieu. C’est seulement cette Parole de vérité qui peut réellement nous libérer de toutes ces traditions créées par des hommes sous l’inspiration de l’adversaire. Des traditions multiples qui plaisent à leur congrégation et que les religions modernes ont malheureusement adoptées comme doctrines. Un jour cependant, toute cette Babylone religieuse sera anéantie complètement, alors que la vérité de Dieu subsistera éternellement.

Ceux qui ont consacré leur vie à Jésus et qui possèdent cette honnêteté sainte, poussée par l’obéissance à Dieu, ne pourront jamais faire partie de ceux à qui Jésus S’adresse dans Apocalypse 22:18-19. Au contraire, ils auront éternellement accès à l’arbre de la vie, c’est-à-dire, à l’immortalité. Ils auront aussi la ville sainte comme résidence permanente.

À ceux-là, au verset 20, Jésus déclare : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens bientôt. » Ce à quoi nous répondons : « Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Et l’apôtre Jean ferme le livre en disant aux serviteurs de Jésus : « 21La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. »

Qu’il en soit ainsi !

Dans la vie de chaque chrétien, il y a trois choses qui devraient animer notre comportement : la spiritualité, la théologie et la religion. La spiritualité, c’est ce que nous croyons. La théologie, c’est ce que nous comprenons. Et la religion, c’est ce que nous faisons.

Lisez vous-mêmes Jacques 1:27, où il est écrit : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde. » L’ensemble de ces trois éléments devrait nous amener à reconnaître finalement que la seule marque qui nous identifie comme étant de véritables chrétiens, c’est l’amour que nous manifestons envers les autres ! Voilà ce que Jésus est venu nous apporter en vivant dans la chair et sur quoi Il a fondé Sa Nouvelle Alliance. Car, un jour, toutes ces prophéties prendront fin, les langues cesseront aussi, car nous parlerons tous une nouvelle langue unique basée sur la Parole de Dieu, où tout le monde se comprendra. Des lèvres pures, comme on peut voir dans Sophonie 3:9. La connaissance contemporaine disparaîtra aussi et sera entièrement remplacée par une nouvelle connaissance, venant directement de Jésus.

La seule chose qui ne cessera jamais, c’est l’amour que nous aurons les uns pour les autres. C’est la seule chose de tout ce que nous possédons que nous apporterons dans l’éternité ! L’amour que nous aurons développé durant notre cheminement vers le Royaume de Dieu. La Marque de Dieu !

…et c’est ce que je vous souhaite à tous !




D.027 – La Ville Glorieuse et Éternelle

 

Apocalypse 21:11-27 ; 22:1-5

Par Joseph Sakala

Dans le message précédent, nous avons vu les préparatifs d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre pour accueillir la magnifique Jérusalem céleste qui deviendra le Quartier Général de l’univers. Dans les versets 9 et 10 d’Apocalypse 21, Jean, dans une vision, voit cette ville sainte descendre du ciel. Du haut d’une grande montagne élevée, Jean commence maintenant à nous décrire cette ville éclatante.

Verset 11 d’Apocalypse 21 : « Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin. 12Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël. 13À l’Orient, trois portes ; au Septentrion, trois portes ; au Midi, trois portes ; à l’Occident, trois portes. 14La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. » Cette description est-elle littérale ou symbolique ? À ce stade de notre étude de ce merveilleux livre, j’espère que nous réalisons tous que nous n’avons plus à faire un tel choix, car nous avons découvert que Dieu aime utiliser des symboles pour expliquer des choses littérales.

Quand nous regardons une croix, la croix elle-même est un objet littéral. Mais cette croix est aussi un symbole de la mort de Jésus par laquelle la Rédemption de l’humanité a été rendue possible. Donc, pour le chrétien, le symbole et l’objet littéral représentent la même chose. Tout au long de ce livre, nous avons vu un mélange harmonieux du littéral avec le symbolique. Personnellement, je crois sincèrement qu’à l’heure actuelle, il y a une ville merveilleuse, d’une beauté éclatante, située en quelque part au ciel. Et, comme nous venons de le voir, elle viendra un jour se poser en permanence sur cette terre.

Mais nous allons aussi découvrir que cette ville représente un harmonieux mélange d’activités dans une intimité parfaite au sein de la communauté des saints. Son éclat, semblable à un diamant — pas plusieurs, mais un diamant —  un diamant parfait et transparent, nous indique l’unité dans laquelle seront établies une stabilité, une symétrie et une coopération communautaire parfaite avec Jésus. Alors, le côté littéral est très évident, tandis que le côté symbolique va nécessiter un peu d’explications.

La grande et haute muraille est un symbole pour nous indiquer l’intimité qui va y régner. Avez-vous remarqué que, lorsque nous faisons une fête familiale durant l’été, nous ne nous installons pas sur la pelouse en devanture de la maison ? Au contraire, nous sommes beaucoup plus confortables dans la cour arrière, surtout quand elle est bien entourée d’une haute clôture. Cette muraille symbolise alors la fraternisation intime d’un groupe très spécial d’individus à l’abri de tout intrus. Les Saintes Écritures au complet se résument au fait que Dieu est en train de Se préparer un peuple qui Lui appartiendra en propre pour toujours.

Il est évident que tout, dans l’univers, appartient à Dieu. Tous les animaux et les autres créatures sont à Lui. Les milliards d’anges Lui appartiennent aussi. Mais les élus sont pour Dieu une possession toute particulière, car nous avons été créés à Son image et à Sa ressemblance. Il pourra donc partager avec nous les choses les plus profondes de Son cœur, réservées auparavant à Jésus seulement. Il pourra Se confier à nous, tout comme un époux aimant désire se confier à une épouse qu’il aime et avec qui il veut tout partager.

Les douze portes nous indiquent les seuls moyens d’accès et de sortie de la ville sainte. Il y a un merveilleux passage, dans Jean 10:9, où Jésus Lui-même nous explique ce symbolisme : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. » Jésus Lui-même nous décrit ici un portrait fantastique du ministère qui attend chacun de nous durant l’éternité. On ne pourrait jamais imaginer un plus grand pâturage que l’univers entier, avec ses milliards de galaxies, toutes plus grandes que notre Voie Lactée. Pourtant, notre galaxie contient des centaines de millions d’étoiles qui sont probablement toutes entourées de planètes !

Même nos plus puissants télescopes ne peuvent pas nous montrer où l’univers se termine. Les hommes de science ne font que spéculer sur la grandeur de l’univers, se contentant de calculer en millions et même en milliards d’années/lumière. Réfléchissez un instant à toutes ces planètes à découvrir, à développer et à embellir selon nos goûts ! Juste dans notre système solaire, nous en avons une dizaine de ces planètes. Faites ensuite votre propre projection pour l’univers… !

Chaque moment de l’éternité sera donc une aventure indescriptible d’une découverte différente et sans fin. Si vous vous ennuyez parfois, vous avez ici des sujets de méditation qui vous amèneront jusqu’à l’avènement de Jésus ou votre mort. Et si vous persévérez dans la foi de cette espérance, elle s’accomplira sûrement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé », nous dit Jésus dans Matthieu 24:13. Donc, avec cette persévérance viendra (futur) le salut, et avec le salut l’accomplissement de la promesse.

Dans Apocalypse 21:12, remarquez que les portes de la ville sont gardées par des anges ; et sur chacune des portes est écrit le nom de la tribu d’un fils d’Israël. Nous avons ici un rappel perpétuel de ce que Jésus a déclaré à la femme samaritaine dans Jean 4:22. Il lui a dit : « …car le salut vient des Juifs. » Il n’y a pas de treizième porte pour les païens, dans cette ville ! La seule façon pour un païen d’accéder à la ville sainte est d’être greffé, comme nous dit Paul dans Romains 11, à l’olivier franc qui symbolise la maison d’Israël. Mais à ce stade, on ne parle plus d’Israël physique. Il est question « d’Israël de Dieu » (Galates 6 :16), l’Église de Dieu, une nation spirituelle devenue immortelle.

Dans Apocalypse 21:13, nous voyons comment ces douze portes sont réparties. Allons voir Ézéchiel 48 pour plus de détails. Ézéchiel a aussi vu cette ville sainte dans une vision. Au verset 30, il dit : « Voici les sorties de la ville… » Verset 31 : « Les portes de la ville porteront le nom des tribus d’Israël : trois portes au Nord : la porte de Ruben, une ; la porte de Juda, une ; la porte de Lévi, une. 32Du côté oriental … trois portes : la porte de Joseph, une ; la porte de Benjamin, une ; la porte de Dan, une, » celui qui sembla avoir été oublié dans les 144 000, au chapitre 7 de l’Apocalypse ! Vous vous souvenez ? Et maintenant, verset 33 : « Du côté Sud … trois portes : la porte de Siméon, une ; la porte d’Issacar, une ; la porte de Zabulon, une. 34Du côté occidental … trois portes : la porte de Gad, une ; la porte d’Asser, une ; la porte de Nephtali, une. » Vous avez ici les noms des douze fils de Jacob, devenu Israël. Regardons maintenant la deuxième partie du verset 35 : « …et depuis ce jour le nom de la ville sera : Yahvé-Shammah, l’Éternel est ici. »

C’est exactement ce que nous avons vu dans Apocalypse 21:3 où il est écrit : « …Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple. » Et parce que Dieu Lui-même sera avec eux, la ville s’appellera « L’Éternel est ici ». Ce sont de très beaux passages que nous avons parfois de la difficulté à associer, mais ils sont là pour nous amener à comprendre, et même à vivre, des aventures que nous n’avons peut-être jamais rêvées, mais qui seront réalité un jour.

Revenons maintenant dans Apocalypse 21:14 : « La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. » Voici une autre belle déclaration littérale et simple. Les fondations, cependant, sont également un magnifique symbole de stabilité et de permanence dans la construction de cette ville, exactement comme dans la construction de n’importe quel bâtiment. Elles portent les noms des douze apôtres originaux. Nous savons que Judas avait été remplacé par Matthias. Sur ces fondements repose toute la vérité que Jésus est venu nous apporter et qu’Il a commandé à Ses disciples de transmettre au monde entier. Elle fait partie de la Nouvelle Alliance, une alliance fondée sur la foi, l’espérance et la charité, à cause du sacrifice de Jésus.

Mais de ces trois, la charité sera toujours la plus grande, car la charité, c’est l’amour de vouloir faire le bien, et elle demeurera éternellement. (1 Corinthiens 13 :13). Avez-vous déjà médité sur le fait que, de tout ce que nous avons reçu depuis notre naissance, ou que nous avons accumulé sur cette terre, la seule chose que nous pourrons apporter dans l’éternité, c’est l’amour que nous avons développé avec l’aide du Saint-Esprit ? Ce que Dieu recherche dans chacun de ses Élus, c’est le fruit de Son Esprit en eux. « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur et la tempérance » (Galates 5:22). Voilà les choses sur lesquelles chaque chrétien doit d’abord se concentrer. Pour un converti, à quoi bon se glorifier de sa connaissance des Saintes Écritures, si le fruit de l’Esprit n’est pas clairement manifesté au travers de toute cette connaissance dans son comportement envers son prochain ?

C’est exactement ce que Paul veut nous faire comprendre alors qu’il nous dit : « Quand je parlerais [toutes] les langues des hommes, même des anges ; si je n’ai point de charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit [beaucoup de bruit, mais complètement absent du fruit de l’Esprit]. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point de charité, je ne suis rien » (1 Corinthiens 13:1-2). La simple connaissance des Écritures et des prophéties est sûrement bonne en soi, mais ces choses risquent drôlement d’enfler l’orgueil de cette personne, si elles ne sont pas utilisées pour développer l’amour divin en elle.

Nous savons que Dieu nous bénit grandement par toutes sortes de biens matériels aussi. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 10:10 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Néanmoins, Son but précis est de nous enseigner à aimer et à utiliser Son Esprit pour partager ce qu’Il nous donne. Que ce soit physiquement envers ceux qui passent par des moments difficiles, ou spirituellement envers ceux qui ont besoin d’être consolés ou enseignés dans la vérité. Car en bout de ligne, rappelons-nous toujours que la seule chose que nous pourrons apporter dans l’éternité, c’est l’amour que nous aurons développé et partagé avec les autres.

Car le jour viendra où la foi et l’espérance seront accomplies, comme on peut voir dans 1 Corinthiens 13:13. Uniquement la charité ou l’amour de vouloir faire le bien demeurera éternellement. Et cet amour sera le principal facteur motivateur qui nous fera accomplir toute la volonté de Dieu. Nous sommes vraiment en manque d’expressions et de mots dignes pour décrire la beauté extraordinaire de ce que nous allons voir et vivre un jour.

Les nobles de ce monde transmettent leur noblesse à leur progéniture par la naissance. C’est une noblesse qui enorgueillit trop souvent ces individus, au point qu’ils méprisent ceux qu’ils considèrent leurs inférieurs. Parmi ces nobles, certains pratiquent une fausse modestie pour mieux camoufler leur sentiment de supériorité sur les autres. Cette fausse modestie n’est qu’un raffinement subtil de leur vanité. Quand ces gens se font dire comment ils agissent, leur réaction est souvent amère, sans réaliser que rien n’est plus amer pour quelqu’un que de se faire dire la vérité. Ceci devrait servir d’exemple au converti, destiné à devenir un Élu dans le Royaume de Dieu. Car, aux yeux de Dieu, la vraie noblesse s’acquiert en vivant selon la volonté de Dieu, et non en naissant.

Revenons cependant à notre récit. Nous recevons ensuite les dimensions de cette ville, au verset 15 d’Apocalypse 21 : « Et celui qui me parlait avait un roseau d’or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. » Le symbolisme, ici, c’est que lorsque Dieu mesure quelque chose, c’est pour signaler, sans aucun doute, que cette chose Lui appartient. Donc, avec ce roseau d’or Il mesure tout : la ville, les portes et la muraille. Verset 16 : « La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur [simplicité et précision] ; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté… » En mesure populaire, ceci nous donnerait environ 1 500 milles ou 2 400 kilomètres.

Continuons : « …sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. 17Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. » Cent quarante-quatre coudées nous donneraient 234 pieds [72m]. Nous voyons partout dans les Écritures le chiffre douze associé au peuple de Dieu. Par exemple : les 12 espions qui avaient été envoyés en Canaan, les 12 pains de proposition qu’on devait placer chaque jour sur une table devant l’Éternel, les 12 tribus d’Israël, les 12 apôtres, et les 144 000 (12 x 12 x 1 000), pour n’en nommer que quelques-uns. Nous le voyons ici, encore une autre fois, associé au peuple de Dieu, dans les mesures de cette ville sainte. 12 000 stades dans sa longueur, 12 000 stades dans sa largeur, 12 000 stades dans sa hauteur et 144 coudées (12 x 12) pour l’épaisseur de sa muraille.

Cette Jérusalem symbolise aussi l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe au sujet de Jésus, quand il a déclaré que le gouvernement reposera sur Son épaule, « on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Avons-nous encore des doutes à savoir qui était vraiment Jésus, sinon la Parole de Dieu Lui-même dans la chair ? La symétrie dans ces mesures nous indique que la Jérusalem céleste aura probablement une forme pyramidale de proportions parfaites, symbolisant, par le fait même, un gouvernement parfait dans tous ses aspects.

Certains érudits de la Bible proposent que la Ville Sainte pourrait avoir la forme d’un cube. Nous n’avons aucune prétention de ce côté, sauf que vu l’immensité de cette ville, la forme pyramidale serait logiquement plus symétrique et harmonieuse. On peut raisonnablement faire le parallèle avec les pyramides d’Égypte que l’on dit avoir été conçues par Job pour le pharaon de l’époque.

Comme Satan est le maître de la contrefaçon, il est remarquable de noter que la pyramide est aussi un symbole très important apparaissant comme logotype dans tout ce qui touche la future émergence du Nouvel Ordre Mondial. La Franc-maçonnerie en a fait son symbole de base. Serait-ce par hasard une récupération de la part de Satan d’une forme symétrique appartenant à Dieu ? Mais la Ville Sainte aura une forme parfaite avec un gouvernement parfait. N’est-ce pas ce que l’humanité a toujours désiré : un gouvernement parfait ? Combien ont tenté de l’accomplir, que ce soit au niveau municipal, provincial ou national ? Un homme, dans les derniers temps, le tentera au niveau mondial ! Mais sans succès, ça, je vous l’assure. Jésus, toutefois, l’accomplira avec Son gouvernement, formé avec Ses dirigeants et ce, au niveau universel !

Dans notre étude de l’Apocalypse, nous avons vu deux villes utilisées pour identifier deux choses complètement opposées : Jérusalem et Babylone. Le bien et le mal. Quand le mal atteindra son apogée au niveau mondial, ce système formera dans son ensemble une ville prostituée, le symbole même de la méchanceté et de la confusion. Et ce système sera complètement détruit à tout jamais. Quand la connaissance de Dieu, par contraste, atteindra son apogée, dans une interrelation divine avec Ses enfants, l’amour atteindra son paroxysme aussi, pour former cette ville/épouse, la Jérusalem céleste, et celle-ci demeurera éternellement.

Jusqu’ici, non seulement avons-nous vu les dimensions et la forme de la ville, mais les matériaux dont elle est composée nous sont également dévoilés. Verset 18 : « La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d’un or pur, semblable à un verre pur. 19Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toutes sortes de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe ; le second, de saphir ; le troisième, de calcédoine ; le quatrième, d’émeraude ; 20Le cinquième, de sardonyx ; le sixième, de sarde [ou sardoine] ; le septième, de chrysolite ; le huitième de béryl ; le neuvième, de topaze ; le dixième, de chrysoprase ; le onzième, d’hyacinthe, et le douzième, d’améthyste. »

Prenez le temps de laisser courir votre imagination et essayez de vous faire une image de cette ville. La muraille, aussi vaste soit-elle, est formée d’un diamant brillant et la ville est pavée d’or pur transparent comme du cristal. Les fondements sur lesquels cette ville reposera seront ornés de douze pierres précieuses qui dégageront un kaléidoscope multicolore de lumière. On ne peut que rêver de la splendeur et de la magnificence qui se dégageront de toutes ces pierres précieuses, combinées ensemble, pour donner un joyau visible d’une beauté inimaginable.

Mais que symbolisent toutes ces pierres précieuses ? Allons voir 1 Pierre 2:4. En parlant de Jésus, Pierre nous dit : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; 5Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » Les fondements qui portent les noms des douze apôtres, symbolisent clairement que la vérité prêchée par les douze apôtres est remplie de cette lumière glorieuse qui a éclairé les serviteurs de Dieu depuis les tout débuts de l’Église. Une vérité faisant de nous des pierres vivantes pour former ensemble cette maison spirituelle ainsi qu’un saint sacerdoce. Tout ceci selon le dessein du Père qui l’a mis à exécution par Jésus, la pierre angulaire de l’Église.

En parlant à l’Église, qui deviendra le gouvernement de Dieu, regardons ce que Dieu le Père nous dit au sujet de Jésus, au verset 6 de 1 Pierre 2 : « Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. » Il est important de spécifier ici que croire en Jésus ne veut pas simplement dire croire qu’Il existe, mais croire plutôt ce qu’Il est venu nous enseigner. Pas du tout la même chose ! À ceux cependant, qui ont accepté volontairement de vivre selon Ses enseignements, regardez maintenant ce que Pierre ajoute au verset 7 : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez, » en parlant de Ses Élus !  Écrivez votre nom ici, si vous avez donné votre vie à Christ !

Revenons à Apocalypse 21. Ces pierres précieuses sont alors un symbole identifiant les enfants de Dieu, une race d’élus, un sacerdoce royal et une nation sainte, un peuple qu’Il S’est acquis pour travailler dans une unité parfaite avec Jésus. C’est une démonstration et un reflet de la vérité qui a été transmise à l’Église et que Dieu nous a fait connaître par les apôtres. Cette vérité est symbolisée dans ces bijoux de grande valeur et formant le fondement de cette Jérusalem céleste. Une vérité fondée sur le Roc (Jésus), qui subsistera pour l’éternité et ne sera jamais ébranlée.

Regardons maintenant au verset 21 : « Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle, et la place de la ville était d’un or pur semblable à de l’or transparent. » Chaque porte est formée d’une seule perle ! Dieu aurait-Il caché des huîtres géantes en quelque part dans l’univers pour produire ces perles énormes ? Mais encore plus pour nous, que représentent ces perles ? Dieu a tout créé et Il utilise certains objets de Sa création pour expliquer un phénomène réel par un symbole imagé. Nous savons tous comment une perle se forme. Elle est causée par un grain de sable qui vient se loger dans la chair de l’huître et qui provoque une irritation qui rend l’huître très inconfortable. Pour soulager sa douleur, l’huître recouvre ce grain de sable d’un nacre lustré secrété par son système immunitaire. Quand cette substance durcit, il en résulte une belle perle brillante. Donc, la perle symbolise la beauté au travers de la douleur et la souffrance.

Alors, nous avons ici une allusion parfaite à la beauté de la Rédemption des humains au travers de la souffrance atroce de Jésus. Vous n’aviez peut-être jamais pensé à cela. Dans la parabole de Matthieu 13:45-46, c’est Jésus Lui-même qui est le riche marchand à la recherche de belles perles. Il trouve une perle de grand prix et il vend tout ce qu’il avait pour l’acheter. La Parole de Dieu, en forme de Dieu, était extrêmement riche. Toute Sa création Lui appartenait. Mais Dieu a décidé de Se former une famille symbolisée par de belles perles. Alors, Sa Parole est venue vivre dans une chair humaine, sous le nom de Jésus (Sauveur), afin de fonder une Église, pour laquelle Il S’est dépouillé de toute Sa richesse au point de donner même Sa vie pour elle. De Sa souffrance, toutefois, est sortie Son Église, Sa famille, une perle d’une valeur énorme pour Lui.

Alors, durant l’éternité, nous allons nous souvenir de la manière dont nous avons été rachetés. Quand nous passerons par une de ces portes pour entrer dans la ville, nous nous souviendrons de deux choses : d’abord que la porte, c’est Jésus par qui il fallait passer, pour parvenir au salut. Et quand nous verrons la perle, nous nous souviendrons de Son sacrifice qui a rendu tout ceci possible. Donc, le symbolisme des portes et des perles contient un message d’une profondeur telle qu’on pourrait écrire plusieurs livres afin de l’expliquer. Pourtant, ce simple symbole nous le présente avec une clarté remplie de précision.

La lumière transcendante de la ville nous est ensuite décrite au verset 22 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. » À plusieurs endroits dans l’Apocalypse, nous avons vu des allusions à un temple dans le ciel. Mais dans la ville sainte, maintenant sur la terre, il n’y a pas de temple. Pourquoi ? Parce que Dieu Lui-même est Son Temple ainsi que l’Agneau ! Le temple au ciel, cependant, représente quelque chose pour nous, dès à présent. Allons voir 1 Corinthiens 6:19 où Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? » Alors si Dieu demeure en nous, par Son Saint-Esprit, nous sommes déjà citoyens de ce temple céleste ! Nous partageons déjà l’honneur d’être la demeure de Dieu, même dans cette chair. Donc, Sa présence en nous devrait dégager une lumière que même le monde devrait voir au travers de notre comportement.

Imaginez maintenant comment ce sera quand, au lieu de vivre en nous, par Son Esprit seulement, Dieu va vivre avec nous, alors que nous vivrons dans un corps glorifié. Il va nous côtoyer comme un bon Père de famille, alors que nous serons semblables à Lui : Ses fils et Ses filles, immortels, enfants de Dieu ! « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons [futur], n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons, que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Les mots nous manquent pour décrire la sensation que nous ressentirons, alors que nous allons vivre cet évènement si magnifique de voir Dieu tel qu’Il est. Mais je peux vous assurer une chose : j’ai très hâte de vivre cette réalité !

Verset 23 d’Apocalypse 21 : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. » Ce n’est pas que le soleil et la lune n’existeront plus. C’est plutôt que leur lumière ne sera plus nécessaire, avec la présence même de Dieu et de l’Agneau. Notez bien les mots utilisés pour décrire la source de la lumière. C’est la gloire de Dieu qui l’éclaire, et c’est l’Agneau qui est son flambeau. Le nom de Jésus n’est pas utilisé ici, afin de ne pas donner l’impression qu’on parle de deux personnes distinctes. Le mot Agneau est utilisé pour représenter Jésus en tant que l’homme dans lequel la Parole de Dieu vivait. Quand Christ est mort, c’est l’Agneau de Dieu qui est mort et non Dieu. Dieu ne peut pas mourir, car Dieu est éternel ! Voilà la pierre d’achoppement pour plusieurs. Ou bien ils n’acceptent pas Jésus comme étant 100 % homme et 100 % Dieu en même temps. Ou pire encore, ils acceptent Jésus en tant que prophète seulement, et rejettent complètement Sa divinité.

Jésus, cependant, avait l’Esprit sans limite : « Car Celui que Dieu a envoyé, dit les Paroles de Dieu, parce que Dieu ne Lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:34). « Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il [Jésus], fût retenu par elle [la mort] » (Actes 2:24). Si Dieu était vraiment mort pendant trois jours, comment aurait-Il pu Se ressusciter ? En utilisant les mots Dieu et l’Agneau, nous voyons clairement la manifestation du même et unique Dieu de deux façons différentes, en tant que Père et Fils en même temps. Notez aussi que le Saint-Esprit n’est pas mentionné ici comme étant une personne, mais plutôt comme la Puissance de Dieu. Car Dieu est Esprit (Jean 4:24), et Dieu est Saint (Lévitique 19:2). Alors, si Dieu est Saint et qu’Il est Esprit, Dieu est aussi le Saint-Esprit, une troisième manifestation du même et unique Dieu. Donc, la doctrine de la trinité, appliquée à Dieu, est diabolique et sans fondement !

Allons voir quelques versets pour prouver notre point. Aux Colossiens, Paul leur parle de Jésus : « En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui [Jésus], qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:14-15). La Parole de Dieu vivant en chair humaine était donc devenue l’image visible de Dieu, qui en tant qu’Esprit est invisible. Dans Jean 14:8-9, nous lisons : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? »

Regardons un autre passage où Paul nous décrit le Père et Jésus-Christ comme étant une seule et même personne. « Or lui-même Jésus-Christ, notre Seigneur, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné une consolation éternelle, et une bonne espérance par sa grâce, veuille consoler vos cœurs, et vous affermir en toute bonne parole, et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:16-17, version Martin).

Remarquez comme les verbes de ces deux versets sont au singulier (une seule personne), et de quelle manière la présentation de Paul est formulée. Il ne nous dit pas que Jésus et Dieu nous ont aimés et nous ont donné une consolation éternelle. Paul identifie Jésus comme notre Dieu et Père, exactement de la même façon que le prophète Ésaïe en annonçant la naissance future de Jésus : « Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l’empire est sur Son épaule ; on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Ce verset s’applique uniquement à Jésus !

Dans la version Louis Segond de 2 Thessaloniciens 2:16-17, avec les  commentaires de Scofield (manuscrits corrompus), les verbes consolent et affermissent sont mis au pluriel, mais avec un renvoi qui se lit comme suit : « Litt. console… et affermisse ». Ce qui importe et qui saute aux yeux, c’est que dans le grec original du Texte Reçu, les verbes sont au singulier et que Scofield a refusé de les traduire au singulier, sachant fort bien que cela contrevenait à la doctrine de la trinité. Et c’est ainsi pour tous ceux qui ont traduit une version où une autre de ces versets avec une trinité en tête. Pourtant, dans le Texte Reçu, nous voyons sans l’ombre d’un doute que, lorsque Paul parlait du Père et de Jésus-Christ, il parlait de la même personne. Pour une étude plus approfondie sur la doctrine de la trinité, je vous invite à lire mon document intitulé Dieu est-Il une trinité ?

J’aimerais aussi profiter de cette occasion pour éclaircir ici un autre point. Pour ceux qui se sont toujours demandé quelle est la différence entre la Première et la Deuxième Résurrection, cette différence est énorme ! Dans Hébreux 11, nous voyons une définition détaillée de la foi. Ce chapitre nous donne les noms de quelques-uns de ceux qui sont morts dans la foi de cette Première Résurrection. Dans la deuxième partie du verset 35, nous voyons que certains chrétiens ont dû subir le martyre pour Jésus. Cependant, quelle fut leur réaction face à ce martyre ? « …d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance [au plus fort de leurs tortures, ils ont refusé de renier Jésus, même si on leur offrait de s’en sortir] pour obtenir une meilleure résurrection. » Inscrivez-le dans vos notes ! Une meilleure résurrection !

Revenons dans Apocalypse 20:6 : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! » D’abord, ils sont assurés d’être immortels. « La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux. » Beaucoup mieux que le fameux clonage qu’on essaie de nous vendre aujourd’hui pour assurer l’immortalité aux plus riches ! Mais il y a davantage : « …mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. » Donc, des rois et des sacrificateurs qui vont régner sur la terre, comme on peut voir dans Apocalypse 5:10.

La Deuxième Résurrection n’aura lieu que mille ans plus tard. Cette Première Résurrection est destinée aux rois, les prémices du Royaume ! Il est alors question de ceux qui dirigeront les nations qui seront formées d’abord durant le Millénium par les survivants de la Grande Tribulation des temps de la fin. A ces nations viendront s’ajouter tous ceux qui se convertiront lors de la Deuxième Résurrection. Des nations d’immortels pour éventuellement administrer l’univers entier sous la charge de ces rois.

Dans Apocalypse 21:24, il est écrit : « Et les nations qui auront été sauvées, [durant le Millénium ainsi que ceux qui se convertiront lors de la Deuxième Résurrection] marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. » Il y aura donc une hiérarchie dans le Gouvernement de Dieu, des rois dirigeant des nations. Une hiérarchie, toutefois, dans laquelle tous les participants de cette Famille divine seront immortels et interminablement bienheureux, car leurs responsabilités seront tellement diversifiées qu’il n’y aura aucune place pour l’ennui !

Allons voir Jean 14:2, où Jésus Lui-même nous dit ici : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père… » Plusieurs postes différents dans cette maison de Dieu. « …si cela n’était pas, » continue Jésus, « je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. » Si toutes les places étaient pareilles, pourquoi prendrait-Il le temps de les préparer ? Mais quand Jésus Lui-même aura déterminé la position de chacun de Ses Élus, Il nous déclare, dans la deuxième partie du verset 3 : « Je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai [i.e., à ce moment-là, lors de Son retour] vous y soyez aussi. » Lors de Son retour, nous serons toujours avec Lui ! Cela fait référence au seul et unique enlèvement de Ses Élus lors de Son retour à la fin de la grande tribulation, et non avant.

Revenons dans Apocalypse 21:24 : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. » Il ne fera jamais nuit, dans cette nouvelle Jérusalem, car c’est la gloire de Dieu qui va l’éclairer. Il y a un merveilleux symbolisme ici. Ces nations d’immortels qui auront été sauvées, issus du Millenium ainsi que de la Deuxième Résurrection, se convertiront grâce à la lumière de la vérité venant de l’Esprit de Dieu. Elles pourront alors marcher éternellement à Sa lumière. Et celui qui porte le flambeau pour tout diriger, c’est l’Agneau, qui a versé Son sang pour rendre le salut possible. Qui donc est mieux qualifié pour porter ce flambeau ? Car Lui seul était digne d’ouvrir les sceaux, et Il demeure toujours digne.

Remarquez, maintenant, que les rois, ceux de la Première Résurrection, y apportent leur gloire aussi. Donc, tout vient de Dieu, et l’Agneau, le Flambeau, dirigera toutes les opérations. Le bonheur dans une unité parfaite ! Verset 25 : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. 26On y apportera la gloire et l’honneur des nations. » Quelle belle façon de nous déclarer que, pour ceux qui ont droit d’accès à la ville, les portes ne seront jamais fermées, car ils seront citoyens à part entière pour l’éternité ! Dans le monde actuel, nous fermons habituellement les portes de nos maisons la nuit, car nous voulons nous protéger du danger venant de l’extérieur. Mais ici, le danger n’existera plus ! Car tout ce qui aurait pu être souillé a été détruit dans le feu de la géhenne.

Verset 27 : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, [or, voici ceux qui entreront] mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. » Alors, pourquoi fermer les portes ?

Nous arrivons maintenant au chapitre 22 qui nous donne une description de certaines activités dans la ville. Verset 1 : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. 2Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. » Quel portrait glorieux de l’immortalité ! Vous avez ici le « fleuve d’eau vive » et « l’arbre de vie » dans une ambiance où les serviteurs de Dieu sont maintenant impliqués dans une myriade de projets sans fin. Nous avons deux magnifiques symboles, ici. Il y a ce fleuve d’eau vive. Les fils de Coré nous en parlent environ mille ans avant même la naissance de Jésus.

Allons voir le Psaume 46. Ce cantique est dirigé vers les serviteurs de Dieu et nous décrit la protection divine durant la grande tribulation. Tout ceci nous est clairement décrit dans les versets 2 à 4 et 7 à 12. Mais en plein milieu de ce cantique, nous sommes projetés vers la nouvelle Jérusalem et ce magnifique fleuve. Regardons le verset 5 : « Le fleuve et ses canaux réjouissent la cité de Dieu, le lieu saint des demeures du Très-Haut. » Notez le pluriel à demeures. Donc, cette cité de Dieu est la demeure des saints, le refuge éternel de l’Église. C’est un espace sacré et inviolable où sont situées les demeures du Très-Haut. Cela nous confirme ce que Jésus avait déclaré dans Jean 14:2 où Il nous a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. »

Psaumes 46:6 : « Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. » La présence de Dieu sera toujours là. Allons voir maintenant Ézéchiel 47:12 où le prophète nous parle aussi de ce fleuve : « Et près de ce torrent, sur ses bords, des deux côtés, croîtront des arbres fruitiers de toute espèce, dont le feuillage ne se flétrira point, et dont les fruits ne cesseront point ; chaque mois, ils en produiront de nouveaux, parce que les eaux sortiront du sanctuaire ; leur fruit sera bon à manger, et leur feuillage servira de remède. »

Revenons maintenant à Apocalypse 22:2. Ici nous voyons, au milieu de la place de la ville, et notez-le bien, sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie. Cet arbre symbolise donc tous ces arbres fruitiers dont parle Ézéchiel. Nous avons vu l’arbre de la vie pour la première fois dans le livre de la Genèse. Son fruit était disponible à nos premiers parents. Mais ils ont été séduits par Satan à croire que la connaissance du bien et du mal était déjà en eux. Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de manger de l’autre arbre, celui de la rébellion contre Dieu. En mangeant de cet arbre ils ont cru qu’ils étaient déjà divins. Cela ne vous fait-il pas penser à l’enseignement de plusieurs groupes religieux d’aujourd’hui ?

Quelle fut la réaction de Dieu face à Adam et Ève ? Dans Genèse 3:22, Dieu nous dit : « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. » Il se prend déjà pour Dieu, car il a décidé de déterminer lui-même ce qui est bien et ce qui est mal ! « Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. » Dans cette condition, sous l’inspiration de Satan, il se prenait pour Dieu ! Sachez, chers amis, que le Nouvel Âge et les religions orientales n’ont absolument rien inventé. Satan a séduit l’humanité entière avec ce mensonge depuis la création des êtres humains ! L’humanité entière, privée du Saint-Esprit, en a souffert les conséquences.

Mais ce Dieu d’amour, dans Sa bonté infinie, a permis que chaque humain puisse apprendre que la vraie connaissance du bien et du mal devait absolument venir de Lui. Pour le comprendre, cependant, chaque individu devait accepter le sacrifice de Jésus comme étant le seul qui pouvait corriger tous les ravages causés par Satan, donc une guérison spirituelle. Un sacrifice merveilleux qui redonnait accès au Royaume en guérissant spirituellement celui qui l’accepterait. Avec cet accès ouvert de nouveau à l’arbre de Vie, le converti doit s’engager à être instruit par Dieu maintenant, tout en rejetant tous les enseignements du « dieu de ce siècle ». Voilà le genre de personnes avec qui Dieu peut travailler pour former Ses Élus.

Au chapitre 22 de l’Apocalypse, nous voyons ce même arbre de vie dans la Jérusalem nouvelle où tous sont maintenant immortels. Ces fruits à tous les mois symbolisent alors de nouvelles connaissances venant de Christ, à Ses serviteurs d’une façon régulière et continuelle. C’est pourquoi les feuilles, dans le contexte du verset 2, servaient, ou étaient disponibles, dans le passé, pour la guérison spirituelle des non croyants, afin de les amener à Dieu. Il y a donc une dualité prophétique dans ce verset. Dans le passé les feuilles étaient pour la guérison spirituelle de l’humanité. Pour l’avenir le fruit devient une source de nouvelle connaissance sans fin, symbolisé par ces fruits douze fois par année. Notez encore le chiffre douze associé au peuple de Dieu.

Suite à ce miracle, nous voyons, au verset 3 : « Il n’y aura plus aucun anathème… » Fini les malédictions ! Que du bonheur ! « …et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. 4Ils verront sa face… » Nous le verrons enfin tel qu’Il est, dans toute Sa splendeur, Sa gloire et Sa majesté ! « …et son nom sera sur leurs fronts, » Enfants de Dieu, inscrit sur nos fronts !

Verset 5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera… » Donc, symboliquement parlant, toute notre connaissance future nous viendra directement de Dieu. C’est Lui qui va nous éclairer. « …et ils régneront aux siècles des siècles. » C’était d’ailleurs le plan original lors de la création de nos premiers parents. L’arbre de vie ne leur était pas défendu. Au contraire, Dieu voulait qu’ils s’alimentent de son fruit. Le seul qui était défendu était l’arbre de la connaissance du bien et mal, selon eux, et qui avait la mort comme conséquence.

Regardons ce que Jésus a déclaré le Dernier ou Grand Jour, lors d’une fête des Tabernacles, dans Jean 7:38 : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. 39 Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » Dans Apocalypse 22, ce fleuve symbolise le Saint-Esprit qui émanera d’une collectivité composant ce Royaume de serviteurs qui régneront aux siècles des siècles. Et l’arbre de vie, comme nous avons vu, est un symbole de Jésus Lui-même qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ! » (Jean 14:6).

Dans Jean 10:9, Jésus a dit : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. » Donc, Jésus est aussi la porte, symbolisée par ces énormes perles qui ornent les douze portes de la ville sainte ; des portes par lesquelles seuls les Enfants de Dieu pourront entrer et sortir. Les pâtures sont l’univers entier. Alors, nous voyons fleurir de cette magnifique scène un ministère merveilleux ! D’abord, nous allons former collectivement une puissance surnaturelle au service de Jésus, travaillant avec Lui, dans une joie indescriptible. Nous porterons toujours Son nom, tout comme l’épouse porte le nom de son époux, et en est fière. Nous aurons cette intimité fraternelle avec Jésus, car nous le verrons face à face, nous le verrons tel qu’Il est, maintenant, dans toute Sa gloire ! Finalement, nous régnerons avec Lui aux siècles des siècles à transformer l’univers entier.

Nous allons voir la fin de cette révélation de Jésus dans le prochain message. En attendant, prenez, s’il vous plaît, le temps de méditer sur ce que nous avons déjà étudié. Posez-vous seulement une question : dans le contexte de ce que nous avons couvert jusqu’ici, croyez-vous qu’il sera possible de nous ennuyer ? Jamais ! Adam et Eve avaient reçu l’ordre d’entretenir le jardin d’Éden afin de le garder toujours beau. Dans ce même esprit, nous allons sans cesse découvrir des choses nouvelles, anticiper des changements, et continuellement modifier et embellir ce qui a déjà été fait. Et nous le ferons au niveau universel, avec une gratitude constante envers Jésus, et avec une louange éternelle à la Toute Puissance de Dieu.

Comment ne pas désirer Son avènement, sachant fort bien que Son avènement sera synonyme d’accomplissement éventuel et certain de tout ce qu’Il nous a promis ?