D.537 – Affermir votre élection

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 1:8-11, le chef des apôtres nous déclare : « Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères [et sœurs], étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

Dans le premier chapitre de cette épître de Pierre, il se réfère à « ces choses » au moins six fois. Qu’elles soient des choses extrêmement importantes est l’évidence, d’après ce texte, mais si ces choses manquent, l’individu est spirituellement aveugle et a sûrement oublié ce que Christ a fait pour lui dans le salut qui lui est offert. Cependant, s’il fait « ces choses », il ne bronchera jamais. Alors, quelles sont les choses que Pierre met en évidence avec autant d’urgence ? Elles sont listées dans 2 Pierre 1:5-7 où l’apôtre déclare : « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. »

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », nous dit Pierre, dans 2 Pierre 1:3-4. Lorsque ces choses caractérisent nos vies, nous devenons semblables à Christ qui, dans Son humanité, a fait toutes ces choses alors qu’Il partageait notre nature. Et nous devenons participants de Sa nature divine, lorsque nous les manifestons.

La beauté magnifique de tout cela, c’est que toutes ces promesses gracieuses nous sont données par la Parole de Dieu. Et ainsi, Dieu nous promet, nous croyons et ensuite nous recevons. Nous recevons, en effet, une promesse pour avoir accompli chaque étape de notre croissance dans le caractère de Christ. Comme le dit si bien Pierre : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1:3). Mais cette connaissance doit s’acquérir en toute humilité.

Proverbes 16:18-24 nous confirme que : « L’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine. Il vaut mieux être humble avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux. Celui qui prend garde à la parole, trouvera le bien ; et celui qui se confie en l’Éternel, sera heureux. On appellera intelligent celui qui a un cœur sage ; et la douceur des paroles augmente la science. La prudence est à ceux qui la possèdent une source de vie ; mais le châtiment des insensés, c’est leur folie. Le cœur sage conduit prudemment sa bouche, et ajoute la science à ses lèvres. Les paroles agréables sont des rayons de miel, une douceur à l’âme, et la santé aux os. »

Ces versets se trouvent en plein centre du livre des Proverbes, et il est fort possible qu’ils fussent ainsi placés divinement par l’Esprit de Dieu. En tout cas, le péché et l’orgueil sont si meurtriers qu’il est tout à fait approprié qu’un avertissement solennel soit placé ici en plein cœur du livre de la véritable sagesse de Dieu. L’orgueil fut le premier péché de Lucifer, le premier pécheur : « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent », déclare Dieu, dans Ézéchiel 28:17.

Ce fut également le péché par lequel Satan a fait chuter Adam et Ève. En ce qui concerne Ève, Satan lui a dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » leur mentit ainsi le diable, dans Genèse 3:5. L’orgueil est également le péché qui pourrait séduire un chrétien lorsqu’il veut prêcher. En parlant d’un pasteur, « qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable », a déclaré Paul à son évangéliste, dans 1 Timothée 3:6. Jésus n’avait que trente ans lorsqu’Il a commencé à enseigner, mais Il était Dieu dans la chair.

Bien que l’orgueil ne soit pas littéralement nommé dans les Dix Commandements, en réalité il est implicite dans le tout premier. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3). L’essence de toute fausse religion est de forme évolutionnaire à la manière humaniste, car la personne impliquée sert la créature plus que le Créateur. « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, » nous dit Paul, dans Romains 1:25.

L’orgueil et l’incrédulité sont en réalité les deux côtés de la même pièce de monnaie. Quand les hommes et les femmes refusent d’accepter la Parole de leur Créateur, c’est fondamentalement parce qu’ils ou elles veulent être leurs propres dieux, tout comme dans le cas d’Adam et Ève, et, en remontant bien avant, dans le cas de Lucifer qui, par orgueil, voulait devenir Dieu à la place de Dieu. L’orgueil humain est la racine cachée de l’humanisme et de l’évolutionnisme : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:5-6.

C’est l’essence même de la nature du péché dont nous avons héritée de nos premiers parents. Donc, il faut à tout prix surveiller l’orgueil, car si nous négligeons de le faire, il nous mènera vers l’humiliation et la défaite. De plus, l’orgueil est l’assise du péché impardonnable, ce péché qui mène à la deuxième mort ! Concentrons-nous plutôt sur la grâce et la paix qui nous viennent de Dieu. « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ », nous certifie  Paul, dans 2 Corinthiens 1:2-5.

Un des titres que Jésus donne Lui-même à Son Saint-Esprit est le Consolateur. Le mot grec est parakletos qui veut dire littéralement « un qui est appelé pour vous aider ». « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:26-28). Jésus vit vraiment en nous par Son Esprit qui nous console continuellement en toutes choses. D’une certaine manière, Jésus revient en Esprit sur terre au sein de chacun de nous qui sommes Ses enfants.

Le mot grec parakletos est également traduit « avocat », qui veut dire « champion de notre défense ». En cette qualité, il s’applique à notre Seigneur Jésus. Cela nous est confirmé par l’apôtre, dans 1 Jean 2:1-2, où il nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Malgré que nous ayons été perdus en tant que pécheurs, Jésus S’est mis de notre côté, même devant un Juge, en plaidant par Son sang versé, afin de nous sortir de nous éviter l’amende de nos péchés.

Même le Père devient notre paraklesis, selon le verset cité plus haut, car Il est le Père de la miséricorde et le Dieu de toute consolation. Ainsi le Père produit une grande consolation à chaque moment où nous vivons de la peine et sommes dans le trouble. « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ », nous déclare Paul, dans Romains 15:4-6.

Mais il y a un autre consolateur. Chaque croyant reçoit un tel réconfort afin que nous possédions l’espérance en Lui. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ, car il n’y a pas de ténèbres en Dieu. Dans 1 Jean 1:5-7, l’apôtre nous déclare : « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais, si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. »

La lumière est la plus fondamentale création de l’univers. Elle est la plus importante forme d’énergie utilisée dans chaque phénomène physique de l’univers. Il est donc tout à fait approprié par Jean d’affirmer que Dieu est lumière, parce que tout ce qui fut créé doit refléter le caractère de son Créateur. Ainsi, le terme « lumière » en est venu à être appliqué, non seulement à la lumière dans son sens physique, mais également dans le sens spirituel, saint et moral. Regardons ensemble la déclaration de David, dans Psaume 119:129-130 : « Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. »

Dans Psaume 36:8-10, nous lisons : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. » Sans la vérité de Dieu, il n’y a que ténèbres : « pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ » (2 Corinthiens 4:4-6).

La Bible nous parle également de la lumière comme sainteté morale : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:8-11. Mais il y a encore d’autres analogies avec la Parole, comme dans Jean 1:4-5 : « En elle [la Parole] était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

Non seulement la lumière symbolise la vie elle-même, mais elle nous indique comment Dieu nous guide quotidiennement dans nos vies. Dans Jean 8:12-14 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas véritable. Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. »

Puisqu’il n’y a aucunes ténèbres en Dieu, 1 Jean 1:7 nous déclare : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » Nous n’avons aucune raison de demeurer dans les ténèbres : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

Mais remarquez bien, lorsque Jésus S’adressait aux gens non élus, Il leur parlait en paraboles. Dans Matthieu 13:2-9, nous pouvons lire : « Et une grande foule s’assembla auprès de lui ; en sorte qu’il monta dans une barque. Il s’y assit, et toute la multitude se tenait sur le rivage. Et il leur dit plusieurs choses par des similitudes, et il leur parla ainsi : Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Jésus a souvent utilisé des paraboles pour S’entretenir avec les gens, mais Il les expliquait ensuite en particulier pour instruire Ses disciples. « Or, quand il fut en particulier, ceux qui étaient autour de lui, avec les Douze, l’interrogèrent sur la parabole. Et il leur dit : Il vous est donné de connaître le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux du dehors, tout est annoncé en paraboles ; de sorte qu’en voyant, ils voient et n’aperçoivent point ; et qu’en entendant, ils entendent et ne comprennent point ; de peur qu’ils ne se convertissent et que leurs péchés ne leur soient pardonnés » (Marc 4:10-12). Mais pourquoi Jésus ne voulait-Il pas que ces gens se convertissent et que leurs péchés leurs soient pardonnés ?

Regardons la suite. Dans Marc 4:13-20, Jésus leur dit : « N’entendez-vous pas cette similitude ? Et comment entendrez-vous les autres ? Le semeur sème la Parole. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux en qui la Parole est semée, mais aussitôt qu’ils l’ont entendue, Satan vient et enlève la Parole qui avait été semée dans leurs cœurs ; de même, ceux qui reçoivent la semence dans des endroits pierreux, sont ceux qui, ayant entendu la Parole, la reçoivent d’abord avec joie ; mais ils n’ont point de racine en eux-mêmes, et ils ne durent qu’un moment, de sorte que l’affliction ou la persécution survenant pour la Parole, ils sont aussitôt scandalisés. Et ceux qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont ceux qui écoutent la Parole ; mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent. »

Plusieurs personnes croient sincèrement que Jésus parlait en paraboles afin que les non croyants comprennent mieux la vérité spirituelle. Mais Jésus a bien dit à Ses disciples, lorsqu’ils L’ont questionné, dans Matthieu 13:10-13 : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point. »

Les paraboles furent données pour l’instruction de Ses disciples, et non pour convertir les non croyants. En effet, ces enseignements en paraboles étaient formulés de façon à ce que les non croyants ne les comprennent pas ! Mais en ce qui concernait Ses disciples, ceux qui croyaient et qui cherchaient à obéir à Sa Parole, les paraboles étaient d’une importance vitale, spécialement cette parabole fondamentale du Semeur. La semence qui doit être prêchée est la Parole de Dieu.

Nous en avons la confirmation par Jésus Lui-même lorsqu’Il déclare, dans Luc 8:12-15 : « La semence, c’est la parole de Dieu ; ceux qui la reçoivent le long du chemin sont ceux qui l’écoutent ; mais le diable vient, qui ôte cette parole de leur cœur, de peur qu’en croyant, ils ne soient sauvés ; ceux qui la reçoivent dans des endroits pierreux sont ceux qui ayant entendu la parole, la reçoivent avec joie, mais ils n’ont point de racine, et ils ne croient que pour un temps ; et quand la tentation survient, ils se retirent ; et ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui ont entendu la parole ; mais qui, s’en allant, la laissent étouffer par les inquiétudes, par les richesses et par les voluptés de cette vie, de sorte qu’ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité ; mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance. »

Donc, le champ où la Parole est semée, c’est le monde. C’est encore Jésus qui nous le confirme, dans Matthieu 13:38-43 : « Le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui ôteront de son royaume tous les scandales et ceux qui feront l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente : là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors les justes luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

La vocation de Ses disciples est simplement de permettre à l’Esprit de Christ en nous d’appliquer les passages appropriés de Sa Parole au cœur de ceux qui lisent et qui entendent. L’Esprit doit aussi préparer le « sol » afin de recevoir la Parole, en enlevant les roches et les épines afin de rendre ce sol réceptif lorsque la semence est semée. Alors : « Louez l’Éternel, vous, toutes les nations ; célébrez-le, vous, tous les peuples ! Car sa bonté est grande envers nous, et la fidélité de l’Éternel demeure à toujours. Louez l’Éternel ! » (Psaume 117:1-2). Ce Psaume est particulièrement remarquable pour deux raisons. La première, c’est qu’il est placé en plein milieu de la Sainte Bible, et la deuxième raison, c’est le plus court Psaume, n’ayant que les deux versets cités plus haut.

Ainsi, ce Psaume est très approprié puisque son thème nous parle de louange universelle et éternelle. La raison principale pour laquelle il y a des langues, c’est pour que Dieu puisse nous communiquer Sa Parole et que nous puissions répondre en Le louant. Le mot « nations », dans le premier verset, s’adresse spécifiquement aux Gentils, tandis que le mot « peuples » semble nous référer à toutes les tribus de la terre. Dans l’hébreu, deux mots différents sont utilisés pour glorifier Dieu. Alors, le verset pourrait bien se lire comme suit : « Louez le Seigneur, vous, toutes les nations de Gentils, célébrez-le, vous, tous les peuples de chaque tribu. » De toute façon, ici, il a le sens d’exhorter toute la terre à louer et à célèbrer Son Nom.

Dans l’hébreu, « sa bonté » nous indique Sa Miséricorde qui est grande envers nous. Le point dominant étant qu’elle est grande, gabar en hébreu, qui est un mot puissant, triomphant ou grossissant, comme dans Genèse 7:19 : « Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. » En d’autres mots, la grande miséricorde de Dieu a prévalu sur nos péchés et le jugement terrible que nous méritions, de la même façon que les eaux du Déluge ont prévalu sur l’ancien monde méchant. La miséricorde de Dieu ainsi que Sa vérité sont éternelles, et c’est ce grand thème de louange qui subsistera durant tous les siècles à venir.

Alors, ne vous laissez pas séduire, mais tenez ferme à pratiquer la justice. 1 Jean 3:7 nous déclare : « Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme Lui-même est juste. » Tout chrétien vraiment converti sait qu’une partie du don de salut consiste en la promesse de faire de nous des gens irrépréhensibles. « Et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints », nous confirme Paul, dans 1 Thessaloniciens 3:13.

Nous avons parfois de la difficulté avec le concept de sainteté, dans notre apparence de vie quotidienne. C’est probablement parce que Jean nous parle du chrétien qui ne pèche plus. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu » (1 Jean 3:5-6). En effet : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9).

Vous souvenez-vous, dans Jean 3:1-3 : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Jésus parlait de naître de nouveau par une résurrection, car c’est alors que nous verrons le Royaume de Dieu. Voilà notre espérance. Mais présentement nous vivons certes dans une nouvelle vie, mais qui sera complètement changée lorsque Christ reviendra pour installer Son Royaume tant attendu.

Donc, pour le moment, personne n’a été ressuscité sauf Jésus, même pas Abraham qui attend toujours son héritage. Sinon, y avez-vous pensé, Christ ne serait pas le « premier-né » ! Et nous, Ses héritiers, nous aurons cet héritage en même temps qu’Abraham, lors de la première résurrection. Nous mangerons tous ensemble dans la grande noce réservée à Christ et à Ses Saints. C’est alors que nous naîtrons avec des corps glorifiés, comme Christ, et nous travaillerons avec Lui dans le Royaume à enseigner tous les survivants de la Grande Tribulation. C’est cela que de naître de nouveau, et pourquoi nous ne pécherons plus. Parce que nous serons comme Jésus et nous Le verrons tel qu’Il est présentement. « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal » (1 Jean 5:18-19).

Donc, nous nous préparons déjà pour la première résurrection, dès maintenant. Il est tout à fait juste d’interpréter ces passages bibliques comme étant notre implication continue à ressusciter dans le Royaume, où nous serons sans possibilité de pécher, ce qui se reflète déjà dans notre comportement de vie dans la droiture. Notre transformation visible hors de la conformité du monde devrait se voir déjà. Comme nous le dit si bien Paul, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens que Paul lorsqu’il nous déclare : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Notez bien que « comme des enfants nouvellement nés » est une comparaison et non pas un état de fait, comme le prêchent trop de pasteurs.

« Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:14-16. « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:12-14). Nous sommes présentement des esclaves de Christ.

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous déclare l’apôtre Paul, dans Colossiens 3:1-4.

« Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles. Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche. Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous, » nous assure Paul, dans Colossiens 3:5-11.

« Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse, » nous exhorte Paul, dans Colossiens 3:12-16.

 

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