D.541 – Comment identifier les Antichrists

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. » La majorité des évangélistes s’attendent à voir l’antichrist qui sera révélé dans un avenir éventuel ; mais dans notre verset plus haut, Jean nous met en garde contre « plusieurs » antichrists qui complotaient déjà le mal activement, pendant qu’il vivait. Et Jean nous désigne deux façons spécifiques d’identifier ces « anti » Christ.

La première se trouve dans 1 Jean 2:22-23 où l’apôtre nous dit : « Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. » Parce que Jésus veut dire « Sauveur » et Christ veut dire « l’Oint de Dieu ». Maintenant regardons le deuxième facteur, qui se trouve dans 1 Jean 4:3, où l’apôtre nous confirme que : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Je me pose la question suivante : est-ce que ceux qui croient en une trinité et qui donnent ainsi une fausse identité au Père et à Christ, pourraient être qualifiés d’antichrists ? Car ils refusent de croire que Jésus-Christ est Dieu dans la chair, une seule et même Personne que le Père.

Mais Jean rassure immédiatement les convertis en leur déclarant : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:4-6). Si vous êtes de Dieu, vous reconnaissez les antichrists parce que vous les avez déjà vaincus. Comment ? Par le Saint-Esprit qui vit en vous. Pour ce qui est des autres, Jean nous déclare simplement qu’ils sont du monde et parlent suivant le monde.

Donc, ceci est très clair. Toute personne qui refuse d’accepter que Dieu S’est incarné comme Christ, l’Oint de Dieu, et qu’Il est descendu du ciel et S’est manifesté en Fils de Dieu, est « anti » Christ ! Pour vous l’expliquer encore plus simplement, ceux qui s’opposent à Christ, et qui le rejettent sont des antichrists ! Or, croire en une image fausse de Christ est aussi s’opposer à Christ, même si c’est inconscient. Pierre nous déclare que les faux prophètes et les faux enseignants sont également des antichrists qui se font passer pour des enfants du Royaume.

Regardons ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 2:1-3 : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Ces gens prêchent leurs propres versions de la vérité tout en reniant Christ, en autant que c’est payant. La fausse doctrine de la trinité entre parfaitement dans cette description de Pierre.

« Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres, » nous confirme Paul, dans (2 Corinthiens 11:14-15). Cependant, Jésus, : « lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:6-11).

Dans l’Ancien Testament, les noms de Dieu sont Elohim et Adonaï. Dans le Nouveau Testament, Adonaï est traduit « Seigneur », kurios en grec et appliqué à Christ pas moins de 663 fois. Son nom humain fut Jésus, qui veut dire « Sauveur », et il est cité seulement vingt-deux fois dans les épîtres, avec une emphase spéciale sur Son humanité. Malgré que c’était un nom propre, utilisé à répétition dans les Évangiles, ce qui est significatif, c’est que Ses disciples et d’autres croyants s’adressaient à Lui comme Seigneur et jamais comme Jésus ; tandis que les démons ne L’ont jamais appelé Seigneur, mais plutôt Jésus. « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:31). Jésus-Christ, le Fils de Dieu, possédait une gloire incomparable qui Lui fut donnée par Dieu le Père avant la fondation du monde.

Comprenez bien qu’il ne s’agissait pas d’une autre Personne à qui le Père rendait gloire. Avant la fondation du monde, c’était la Parole et la Vie mêmes de Dieu ! Et Jésus le savait, car lors de Sa prière à Son Père avant de mourir, Il a dit ceci : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Donc, dans Jean 1:1-5, nous pouvons lire : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

Malgré cela : « lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:4-6). Pendant que Jésus vivait dans une forme humaine, Il préférait Se faire appeler Fils de l’homme, et Il a choisi de vivre une vie de pauvreté et de souffrance. « Or, Jésus, voyant une grande foule de peuple autour de lui, ordonna qu’on passât à l’autre bord du lac. Alors un scribe, s’étant approché, lui dit : Maître ! je te suivrai partout où tu iras. Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:18-20).

Jésus pouvait susciter de l’excellent vin à partir d’eau pure (Cana) ; Il pouvait multiplier des pains et des poissons à l’infini ; Il pouvait faire surgir une drachme de la bouche d’un poisson, etc. Pensez-vous qu’Il n’aurait pas pu vivre dans l’opulence ? Mais Il avait choisi de souffrir ces choses afin de pouvoir S’identifier à nos problèmes et avoir de l’empathie pour Ses créatures. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15).

« Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous, » nous confirme Esaïe 53:4-6. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable, » nous déclare Hébreux 4:16.

Couronnons le Seigneur de la vie : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Oui, couronnons-Le avec plusieurs couronnes rendues disponibles par la mort du Créateur de la vie. Cela fut suivi par Sa résurrection et Sa victoire éternelle sur la mort. Il est mort afin de nous donner la vie éternelle, et Il vit maintenant afin de bannir la mort. Le don de Dieu, c’est la vie éternelle rendue possible par notre Sauveur Jésus-Christ.

« Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils, » nous confirme Paul, dans 2 Timothée 1:9-11. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6).

« Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:24-28).

« Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

« Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, » nous dit 1 Corinthiens 15:50-57.

Même si la mort éternelle due au péché fut vaincue par Christ, nous faisons toujours face à la mort physique. Mais il viendra un jour où : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » (Apocalypse 21:4-5). Avez-vous encore des doutes sur ce qui arrivera à ceux qui veulent suivre notre Seigneur ?

Couronnons le Seigneur avec la couronne d’amour. « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:38-39). L’amour de Dieu pour nous n’était pas un « amour sentimental qui fait du bien » comme nous le définissons de nos jours, mais ce fut un amour sacrificiel à notre égard. Car : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Peu de temps après Sa résurrection, Jésus apparut à Ses disciples qui furent très heureux de Le voir. « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jean 20:19-23).

« Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point. Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:24-29).

Un jour, le monde entier verra Ses plaies qui seront toujours visibles. « Et je répandrai sur la maison de David, et sur les habitants de Jérusalem, l’Esprit de grâce et de supplications : ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont percé ; ils en feront le deuil comme on fait le deuil d’un fils unique, et ils pleureront amèrement sur lui, comme on pleure sur un premier-né », nous déclare Zacharie 12:10. Notre Rédempteur mérite toute la louange qu’Il recevra lors de Son retour : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

Cette louange ne cessera jamais. « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11). Couronnons-Le comme le Seigneur de la Paix. « Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! » (2 Thessaloniciens 3:16). Nous disons à plusieurs reprises : « Couronnons-Le comme le Seigneur »… Or, il est vrai que seul le Père a l’autorité et le pouvoir de couronner le Christ. Nous le faisons cependant, car étant Ses enfants, prédestinés au Royaume, nous manifestons notre accord entier avec tous ces couronnements.

La grande prophétie d’Esaïe sur le premier avènement de Jésus L’identifie ainsi : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:5-6). La Paix que Jésus apportera sera personnelle, car : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » nous déclare Paul, dans Romains 5:1-2.

Pourtant, cette paix sera répandue sur la terre entière. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:5-8). « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables » (Hébreux 1:8-9).

Le Roi de ce Royaume sera nul autre que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Tout comme l’ange l’avait prophétisé à Marie, Sa mère, lors de Sa naissance : « Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne. Alors Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? Et l’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:31-35).

Esaïe 2:4 nous prophétise que Jésus : « jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. » La meilleure chose qui ressort de ce Royaume de Paix, c’est que nous y serons. Alors : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7). « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5).

Couronnons le Seigneur du ciel : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses » (Actes 17:24-25). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

« En ce temps-là Jésus, prenant la parole, dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants. Oui, mon Père ! cela est ainsi, parce que tu l’as trouvé bon. Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître » (Matthieu 11:25-27).

Pourtant, Jésus est monté au ciel, mais, avant de partir, Il réunit Ses disciples et leur déclara : « Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:16-19).

Durant tout Son ministère, Jésus a toujours prêché : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Malgré cela, il y a encore des ministres qui prêchent la trinité en Dieu. Et ils disent qu’ils ne sont pas séduits. Jésus a également promis à Ses disciples que le Saint-Esprit : « le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). À cette déclaration, Paul a ajouté que le Saint-Esprit établira Sa résidence en chaque chrétien. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20).

Notre réaction à tout ce que le Seigneur a fait pour nous devrait être de L’adorer et de Lui rendre honneur durant toute l’éternité. Nous allons un jour nous joindre aux : « vingt-quatre Anciens [qui] se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:10-11). C’est alors que nous nous souviendrons de Sa miséricorde envers Son peuple lorsque Dieu lui dit de construire le propitiatoire.

« Et les chérubins étendront les ailes en haut, couvrant de leurs ailes le propitiatoire, et leurs faces seront vis-à-vis l’une de l’autre. La face des chérubins sera dirigée vers le propitiatoire. Et tu poseras le propitiatoire en haut sur l’arche, et tu mettras dans l’arche le Témoignage que je te donnerai. Et je me rencontrerai là avec toi, et je te dirai, de dessus le propitiatoire, d’entre les deux chérubins qui seront sur l’arche du Témoignage, tout ce que je te commanderai pour les enfants d’Israël » (Exode 25:20-22). Dans le Saint des saints du Tabernacle, Dieu rencontrait le grand-prêtre une fois par année, au siège de la miséricorde, pour expier le péché du peuple.

Dans Lévitique 16:13-16, nous lisons qu’Aaron : « mettra le parfum sur le feu devant l’Éternel, afin que la nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le Témoignage, et il ne mourra point. Il prendra aussi du sang du taureau, et en fera aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’Orient ; et devant le propitiatoire il fera aspersion du sang sept fois avec son doigt. Puis il égorgera le bouc du sacrifice pour le péché, qui est pour le peuple, et il en portera le sang en dedans du voile. Il fera de son sang comme il a fait du sang du taureau, il en fera l’aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. Et il fera l’expiation pour le sanctuaire, à cause des souillures des enfants d’Israël, et de leurs rébellions en tous leurs péchés. Il fera de même pour le tabernacle d’assignation qui demeure avec eux au milieu de leurs souillures. »

Cette cérémonie annuelle préfigurait l’expiation par laquelle Christ : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifie quant à la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:12-15).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:21-26.

C’est-à-dire que Christ Lui-même devient notre victime propitiatoire, par la foi en Son sang, afin de manifester Sa justice par le pardon des péchés et que nous puissions rencontrer Dieu à Son trône, là où Dieu rencontre ceux qui croient en Lui pour leur salut. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Si nous demeurons fidèles, tout ce qui nous reste à faire, c’est de participer à la Noce de l’Agneau.

Dans Apocalypse 19:7-9, on peut lire : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. » Les non croyants ont tendance à ridiculiser les chrétiens d’être à ce point spirituels qu’ils ne font aucun usage des choses terrestres. Ces remarques sont cependant non justifiées parce que le Seigneur Jésus, dans une de Ses paraboles, nous dit : « Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19:13).

Et, dans Colossiens 3:23-24, nous voyons : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur. » Un chrétien se doit de faire un meilleur travail dans son occupation qu’au moment où il était un non croyant. Ecclésiaste 9:10 enseigne au chrétien que : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » Combien de non convertis pensent ainsi ?

Malgré cela, il y aura une grande fête qui s’en vient lors du retour de Christ, et grande sera la bénédiction de ceux qui seront appelés à la Noce de l’Agneau. Et l’Église, qui est déclarée Son épouse, sera appelée à faire éclater sa joie par ces paroles d’Apocalypse 19:7-9 : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »

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